Mécatronicien

Transcription

Mécatronicien
F ORM ATIO N
En collaboration
avec le Centre patronal
et la Chambre vaudoise
du commerce et de l’industrie
VENDREDI 4 JUIN 2010
Jonathan Burkhard: «Avec
l’expérience, on développe
nos propres trucs pour
effectuer une maintenance
en une heure.»
7
AU MICRO
Jonathan Burkhard, 19 ans.
LES MÉTIERS DU DOMAINE:
Mécanicien/ne en maintenance
d’automobiles
«Je compte
tenter
une formation
supérieure»
Mécanicien/ne en motocycles
Le moment que je préfère:
£
Le diagnostic. C’est le plus
intéressant: on cherche au-delà
du premier incident, il y a du
suspense!
Mécanicien/ne d’appareils
à moteur
Mécanicien/ne en machines
agricoles
PHOTOS DR
Le moment que j’aime le moins:
Mécanicien/ne en machines
de chantier
EN CHIFFRES:
Premier salaire: à partir de
52 000 fr. brut annuel, selon
la convention collective
de travail. Places vacantes
sur le marché: une vingtaine
actuellement
£
POUR EN SAVOIR PLUS:
Union professionnelle suisse
de l’automobile (UPSA) –
section Vaud
www.upsa-vd.ch
£
➜ Romandie Formation
www.romandieformation.ch
➜ Orientation scolaire
et professionnelle vaudoise
www.orientation.vd.ch
➜ Ecole technique - Ecole
des métiers de Lausanne
(ETML)
www.etml.ch
» Débouchés
Le mécatronicien peut
entretenir et réparer une ou
plusieurs marques de voitures
dans les réseaux de grands
constructeurs, chez les
concessionnaires, auprès
d’entreprises de transport, de
dépannage, de
déménagement, de grande
distribution, de grandes
administrations. Après
quelques années de pratique
professionnelle, ils peuvent
devenir chefs d’atelier, agents
technico-commerciaux,
patrons d’un garage, experts
en automobiles auprès d’une
assurance ou inspecteurs dans
un Service des automobiles.
Entretenir, réparer,
diagnostiquer!
Le mécatronicien possède de solides connaissances
en mécanique, en électricité et en électronique.
J
onathan Burkhard ne
peut se contenter des demi-mesures. Il aime faire
ce qu’il y a de mieux et,
dans son domaine de prédilection, cela signifie un apprentissage de mécatronicien, formation très exigeante de quatre ans.
En troisième année à l’atelier de formation d’Emil
Frey, à Crissier, il gère désormais seul les services sur les
véhicules légers, toutes marques confondues: vérification de la batterie, graissage
des portes, contrôle de la
direction, des freins, des
pneus, du niveau d’huile, et
vidange. «C’est dur au début,
cela demande une sacrée
confiance en soi pour oser
faire les travaux. D’autant
qu’il est nécessaire de
s’adapter aux marques, chaque voiture possédant son
schéma électrique ou ses
particularités de moteur, par
exemple.»
Un travail quotidien qu’il
maîtrise aujourd’hui et dont
la routine est rompue par la
préparation de voitures à
l’expertise ou le diagnostic.
«C’est là que la formation,
très complète puisqu’on possède de solides connaissances dans tous les domaines –
» Formation
En apprentissage dual: quatre ans, trois-quatre jours dans un garage,
un jour à l’ETML.
CONDITIONS D’ADMISSION: 15 ans révolus, scolarité obligatoire
achevée, certificat VSG ou VSB, tests d’admission et entretien personnel.
TITRE OBTENU: CFC de mécatronicien/ne d’automobiles.
PLUS: Deux options au choix: véhicules légers ou utilitaires. Formation
professionnelle accélérée (FPA) en deux ans avec la maturité ou un
diplôme de culture générale. Possibilité de passer un brevet fédéral de
conseiller de service à la clientèle, de diagnosticien ou de vente
d’automobiles, un diplôme fédéral de gestionnaire d’entreprise secteur
automobiles. Possibilité également d’obtenir une maturité professionnelle
pendant l’apprentissage ou après le CFC, qui donne l’accès à une HES.
mécanique, électricité, électronique – prend tout son
sens. Il faut réfléchir, suivre
des pistes, se demander
pourquoi c’est comme ça et
pas autrement, comment
cela fonctionne. Ce questionnement nourrit l’intérêt
pour le métier. Malheureusement, les voitures actuelles
sont fiables et les dépannages se font rares.»
En l’occurrence, Jonathan
envisage déjà son avenir vers
une formation supérieure:
«Les meilleurs patrons sont
ceux qui ont commencé à
l’atelier!»
CAMILLE BOZONNET
CONSEIL
Aimer la mécanique,
l’électricité et
l’électronique mais,
surtout, être sûr de son
choix: on part pour
quatre années intenses
où l’on apprend
énormément de choses
les quatre premiers
mois. Et il ne faut pas
avoir peur des tâches
répétitives, ni du stress.
L’entretien, soumis à la routine
d’un même contrôle effectué
dans un même ordre.
Ce métier est pour vous si
vous… avez beaucoup de
motivation, avez envie
d’apprendre et la volonté de
vous adapter. Il faut être à
la fois manuel, pour
la maintenance, et intellectuel
pour appréhender les cours de
haut niveau où l’on voit
notamment le fonctionnement
de chaque pièce.
Ma plus grande surprise:
C’est moins impressionnant et
plus routinier que je ne
l’imaginais. Au final, on utilise
très peu du contenu énorme de
la formation.
Comment je me vois dans cinq
ans: Une fois l’apprentissage et
la maturité professionnelle
terminés, je compte poursuivre
et tenter une formation
supérieure.
Vrai Faux
C’est le nouveau nom du
métier de mécanicien FAUX
Si les bases sont les mêmes,
le mécatronicien va beaucoup
plus loin en électricité et en
électronique. On apprend
l’équivalent d’un demi-brevet!
Les rôles sont bien répartis
dans un garage FAUX
Les réparations ne sont pas
destinées aux mécaniciens ni
les diagnostics réservés aux
mécatroniciens. Je n’aime pas
me comparer, nous ne
sommes pas meilleurs.
L’apprentissage est une
passerelle vers les études
supérieures VRAI
Nous avons une base tellement
solide qu’elle nous pousse à
aller plus loin, au minimum
vers le brevet et le bachelor.