NBA : c`est parti pour les demi-finales de conférences,NBA

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NBA : c`est parti pour les demi-finales de conférences,NBA
NBA : c'est parti pour les
demi-finales de conférences
Ce mardi matin avait lieu les premiers matchs de demi-finales
de conférences. Indiana et Oklahoma ont tous deux chuté à
domicile face à Washington et aux Clippers. Retour sur le
premier tour et présentation des demi-finales.
Un premier tour et une pluie de match 7
Le premier tour des play off nous a réservé qu’une petite
surprise avec l’élimination des Bulls de Chicago par les
Washington Wizards . Une victoire nette 4 à 1 des joueurs de
la capitale face aux coéquipiers de Joachim Noah. Hormis les
Wizards, les doubles champions en titre Miami et Portland sont
les seuls à s’être qualifiés avant le match 7. Miami a
facilement corrigé Charlotte 4 à 0 et Portland a dominé
Houston 4 à 2. Ensuite, San Antonio, Oklahoma, Indiana, les
Clippers et Brooklyn se sont tous qualifiés pour les demifinales de conférence en remportant le match 7.
Des demis alléchantes
Tony
Parker
entame
les demi-finales ce
soir contre Portland
(@Wikipédia)
Le programme de la suite des play off est savoureux. Un très
beau duel frenchy entre les Spurs de Tony Parker et de Boris
Diaw et les Blazers de Nicolas Batum. Avantage sur le papier
pour les derniers finalistes en titre. Toujours à l’Ouest le
Thunder affronte les Los Angeles Clippers et la bataille
s’annonce tendue, d’autant plus que Los Angeles est venu
s’imposer à Oklahoma ce matin lors du premier match. A l’Est
Miami va tenter de vaincre sa bête noire. En effet, les Nets
ont remporté tout leur match contre les Heat cette saison, il
va pourtant falloir les battre pour défendre son titre.
L’autre affiche oppose les Pacers au Wizards. Avantage pour
les Wizards vainqueurs ce matin d’Indiana à l’extérieur.
Des demis tant alléchantes qu’indécises sont au programme. Ca
nous promet des nuits blanches.
Voici un top 10 des plus beaux dunes du premier tour des play
off:
Alexandre Gozzi
NBA - All Star Game : avec
Parker et Noah, sans Batum
On connaît à présent l’ensemble des équipes sélectionnées pour
le All Star Game. Joakim Noah et Tony Parker participeront
bien à leur 2e et 6e All Star Game respectif. En revanche pas
de Nicolas Batum. L’ailier des blazers devra encore patienter
au moins une année.
Comme il y a un an, le meneur texan et le pivot des Bulls ont
de nouveau été retenus par les entraîneurs de la Ligue pour
accompagner les cinq majeurs désignés la semaine dernière par
les fans.
Les titulaires, désignés par les votes du public :
Cinq majeur de la conférence Est : Dwyane Wade (Miami Heat),
Kyrie Irving (Cleveland Cavaliers), LeBron James (Miami Heat),
Paul George (Indiana Pacers) et Carmelo Anthony (New York
Knicks)
Cinq majeur de la conférence Ouest : Stephen Curry (Golden
State Warriors), Kevin Durant (Oklahoma Ciity Thunder), Blake
Griffin (Los Angeles Clippers), Kevin Love (Minnesota).
A noter l’absence finalement de Kobe Bryant. L’ailier des
Lakers en délicatesse avec son genou ne participera finalement
pas à son 16e All Star Game.
Les remplaçants choisis par les coaches pour le All Star Game
:
Sélection de la conférence Est : Chris Bosh (Miami Heat),
DeMar DeRozan (Toronto Raptors), Roy Hibbert (Indiana Pacers),
Joe Johnson (Brooklyn Nets), Paul Millsap (Atlanta Hawks),
Joakim Noah (Chicago Bulls), John Wall (Washington Wizards)
Sélection de la conférence Ouest : LaMarcus Aldridge (Portland
Trail Blazers), Damian Lillard (Portland Trail Blazers), Dirk
Nowitzki (Dallas Mavericks), Tony Parker (San Antonio Spurs),
Chris Paul (Los Angeles Clippers), James Harden (Houston
Rockets), Dwight Howard (Houston Rockets).
David Stern : une page se tourne
Si la NBA est aujourd’hui la plus grande ligue de basketball
au monde, c’est en parti grâce à lui. Après 30 années jour par
jour, passées à la tête de la NBA, le commissaire David Stern
a cédé sa place à son bras droit, Adam Silver. Il restera
aussi ce petit homme d’1m75 qui, chaque année, pendant 30 ans,
a côtoyé des géants, serré des mains lors des remises de
trophée ou de la draft. Il aura vu passer les plus grands
joueurs de basketball de tous les temps : Michael Jordan,
Magic Johnson ou encore Larry Bird. Entré en fonction le 1er
février 1984, David Stern cède sa place à Adam Silver, qui
devra continuer le développement de la NBA dans les années à
venir, et apposera désormais sa signature sur les ballons
utilisés lors des matchs, comme le veut la tradition dans les
sports américains.
Rédigé par Stephen Bernier
NBA : ils ne sont plus que 4
Le dénouement approche. Plus qu’une
seule marche à franchir avant les Finales NBA. San Antonio et
Memphis à l’ouest, Indiana et Miami archi favori à l’est, sont
encore en course pour succéder… à Miami. Retour sur le 2eme
tour des Play-offs
conférences.
et
le
programmes
des
finales
de
Le Top : Indiana trace sa route
6 matches, 6 victoires. Intraitables dans leur Bankers Life
Fieldhouse depuis le début des Play-offs, les Pacers sont la
dernière équipe invaincue à domicile. Résultat : 4-1 et un
ticket pour les finales de conférence est qu’ils n’avaient
plus disputé depuis 2004. Après Atlanta, c’est New-York qui
s’est cassé les dents sur le collectif bien huilé des hommes
de Frank Vogel. Les Knicks ont traîné comme un boulet la
défaite du match 1 au Madison Square Garden, et Carmelo
Anthony a attendu d’être mené 3-1 pour retrouver de l’adresse
au tir. Avec un Roy Hibbert (10,3 rebonds de moyenne dans la
série) retrouvé dans la raquette, Georges Hill et Paul Georges
ont été les têtes de gondoles du scoring des Marine et Jaune.
De bon augure avant d’affronter le grand Heat, qu’ils ont
battu à deux reprises cette saison… à domicile.
Le Flop : OKC n’a pas fait le poids
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Orphelin de son
meneur All-Star Russell Westbrook blessé au genou, le Thunder
meilleur bilan à l’ouest n’a pas existé face à Memphis (5eme).
Kevin Durant a fait des miracles, mais ça n’a pas suffit.
D’ailleurs à 5 secondes de la fin du match décisif -devant son
bouillant public de la Chesapeake Arena-, KD a manqué le shoot
de l’égalisation, et Oklahoma a dit adieu à ses espoirs de
titre.Forts d’une grosse défense (89,5 de points encaissés),
les Grizzlies plus réguliers, se sont qualifiés (4-1) en toute
logique. A l’intérieur, le duo Gasol-Randolf a éteint la paire
Ibaka-Perkins. La franchise du Tennessee a toutes ses chances
face aux Spurs.
Le Joueur : Tony Parker au top
L’expérience a primé sur la fougue. Et il fallait bien un TP
des grands soirs pour arrêter Stephen Curry et la jeunesse des
Warriors. Avec 23,3 points et plus de 6 passes de moyenne, le
meneur français a été le principal artisan de la victoire
(4-2) des Texans. Si il a accusé le coup physiquement dans le
dernier match, le Frenchie a su rentrer des shoots mega
importants en fin de rencontre : 2 tirs à 3 points qui ont
scellé le succès des Spurs. Etre décisif dans le money-time :
c’est ça la marque des grands joueurs. En 13 ans de carrière
NBA, Parker va disputer sa 6eme finale de conférence !
Impressionnant ! 7 ans après leur dernière bague remportée, le
trio Parker-Ginobili-Duncan emmené par le coach Gregg Popovich
est encore un candidat crédible au titre suprême.
La décla de Joakim Noah : «Cette saison a été dure avec
beaucoup d’adversité, de blessures ; malgré ça l’équipe n’a
jamais baissé les bras. C’est toujours décevant de perdre,
mais je suis fiers du caractère de l’équipe et de la façon
dont on s’est battu toute la saison.»
Chicago a perdu (1-4) mais Chicago n’a pas démérité. Contre
toute attente, les Bulls ont même été s’imposer d’entrée en
Floride, avant de plier face au rouleau compresseur. James-
Wade-Bosh ont tenu leur rang, et ça a suffi pour battre des
Bulls diminués par les blessures (Rose, Hinrich, Deng).
Largement menée dans le dernier match, la bande à Noah a
encore été héroïque. En vain. La dernière remontée avait des
allures de baroud d’honneur pour une équipe en transition privée toute l’année de son franchise player Derrick Rose- qui
peut partir en vacances la tête haute. MVP de la saison,
LeBron James a encore une fois justifié son titre et mène
Miami vers une 2eme victoire d’affilée en NBA.
Par
Florian Lefèvre
florianlefè[email protected]
NBA : ils ne sont plus que
huit
Avec le succès des Bulls la nuit dernière, on connaît à
présent les 8 qualifiés pour les demi-finales de conférence,
qui débutent ce soir. Retour sur les faits marquants du
premier tour.
Le top : le sniper, arme fatal des Warriors
Qui aurait misé sur Golden State face à Denver ? Personne ou
presque. Surtout après le premier match dans le Colorado où la
franchise d’Oakland s’est incliné à une seconde de la fin et a
perdu son franchise player David Lee. Mais sans son intérieur
All-Star, Golden State n’a rien lâché et s’est brillamment
imposé 4-2. Dans la série la plus disputée du premier tour, un
homme a fait la différence : Stephen Curry 25 ans alias le
Sniper. Déjà shooteur à trois points le plus prolifique de
l’histoire avec 272 paniers primés en saison régulière, Baby
Face a été le bourreau des Nuggets grâce à une adresse
insolente. Inarrêtable avec 24,3 points de moyenne sur
l’ensemble de la série, il a été meilleur marqueur des siens
lors de chaque victoires des Warriors. La défense de San
Antonio est prévenue.
Les flops : LA go home
Rien de va plus à Los Angeles. Favoris avec le Heat en début
de saison, Lakers et Clippers n’ont même pas franchi le
premier tour des play-offs. Après une année galère ponctuée
par la blessure de Kobe Bryant, les Lakers se sont fait giflés
par San Antonio 4-0. Logique. Au Staples Center, avec les
absences conjuguées de Bryant, Blake et Nash, Dwight Howard
n’a pas pu éviter le naufrage : 89 – 120 puis 82 – 103 ! Il
était temps que la saison noire s’arrête ! Une saison que les
Clippers se voyaient bien prolonger jusqu’aux finales NBA.
Forts d’un collectif bien huilé et d’un banc très fourni, les
Clips’ ont remporté leurs deux premiers matches avant de
s’écrouler. Malgré un Chris Paul étincelant, les Angelinos ont
buté une formidable défense des Grizzlies. Dominants dans la
raquette, le duo Gasol-Randolf a brisé la paire d’intérieurs
Jordan-Griffin. Memphis a pris sa revanche sur cette même
équipe qui l’avait éliminer l’an passé au premier tour.
Le chiffre : 3h57 de jeu
Incroyable ! Le match 3 de la série Bulls – Nets est entré
dans la légende du basket américain. Et pourtant… Quand à 3
min 18 de la fin du quatrième quart-temps, CJ Watson filait
tout seul au dunk pour donner 16 points d’avance à Brooklyn,
les 20 000 supporters du United Center n’y croyaient plus.
Mais le meneur new-yorkais s’est raté et les Bulls ont réussi
un improbable come-back. Déchaîné, éxalté, endiablé, Nate
Robinson -23 points dans le dernier quart- a enflammé la salle
à lui tout seul seul pour arracher finalement la prolongation
111-111 ! Où plutôt les prolongations car le suspense ne s’est
pas arrêté là : 121-121 puis 127-127 à la fin du chrono. Et
c’est Chicago qui s’est imposé au bout de la nuit 142-134. Si
ensuite les Nets sont revenus à hauteur dans cette série
folle, c’est bien les Bulls grâce à une victoire à l’extérieur
99-93 dans le match décisif qui se sont qualifiés 4-3.
La décla : Jennings le fanfaron
«Je suis très confiant. Personne ne croit en nous mais je nous
vois gagner en six matches», avait déclaré Brandon Jennings
au Milwaukee Journal Sentinel le 19 avril dernier. Avant
d’affronter le Heat de Miami -meilleur bilan de la saison
régulière de loin, archi favori pour le titre NBA- le jeune
meneur des Bucks avait fait rire toute la planète basket, tant
sur le papier son équipe n’avait aucune chance d’inquiéter la
bande à LeBron James. Et comme prévu à peine dix jours plus
tard, Jennings n’en menait pas large : Milwaukee première
équipe à dégager des play-offs, s’est fait botter les fesses
4-0. Pire, Jennings est passé à côté de sa série avec
notamment une affligeante évaluation de -2 (1/7 aux tirs, 0
rebond, 1 passe) lors du dernier match. Alors, calmé Brandon
?!
Les autres résultats : OKC, NY et Indiana sont allés chercher
la qualif’ à l’extérieur
La logique est respectée. Leader de la conférence ouest,
Oklahoma a dominé Houston 4-2. Après un revers à domicile, les
coéquipiers de Kevin Durant se sont bien repris dans le Texas.
Précieux particulièrement dans le scoring, James Harden (26,3
points, 6,7 rebonds et 4,5 passes décisives de moyenne) était
bien seul pour inquiéter ses anciens partenaires. Mais il n’a
pas suffi dans le dernier match. Seul ombre au tableau côté
OKC : la blessure de Russell Westbrook qui remet sérieusement
en cause les ambitions de titre. Même scénario à New-York,
après avoir mené 3-0, les Knicks se sont fait peur. Devant de
26 points au TD Garden, la Bande à Melo a encaissé un 20-0 !
Revenus à quatre longueurs (75-79), les courageux Celtics ont
payé leurs efforts au finish (80-88). C’est la première
qualification pour le deuxième tour des play-offs de New-York
depuis treize ans. Enfin dans une série bien terne, Indiana a
fait le job. A cause d’une adresse affligeante dans leur
dernier match à domicile (26/78 aux tirs), les Hawks ont pris
la porte.
NBA : Let's go to Play-offs !
It’s time ! La saison régulière est bouclée, place au premier
tour des play-offs dès samedi soir. Au bout de six mois
haletants, les Lakers auront tremblé jusqu’au dernier match
mais l’essentiel est là : la qualification, et même une
septième place arrachée à Houston. Retour sur les prochaines
affiches, les seize franchises qualifiées et leurs chances de
remporter le trophée.
Los Angeles, Staples Center, dernière journée de la saison,
dernier match, dernière seconde : le shoot improbable de
Chandler Parsons n’aura pas suffi. Alors que Houston est mené
de trois points, l’intérieur
fait durer le plaisir en
réussissant le tir de la dernière chance presque en angle
droit, au buzzer. Grâce à une raquette de feu (38 rebonds pour
Gasol-Howard), LA s’est finalement réveillé au bout de la
prolongation. Après douze shoots manqués de rang, les protégés
de Mike D’Anthony ont redressé la barre pour s’imposer
finalement 99-92 et dépasser au finish leur adversaire du jour
au classement.
Bryant out
Mais le principal était déjà acquis. Depuis la victoire de
Memphis sur Utah plus tôt dans la nuit (journée américaine),
les Lakers avaient composté leur billet pour la phase finale
au terme d’une saison laborieuse. Dimanche, les Californiens
se présenteront donc en challenger sur le parquet de San
Antonio, pour le début d’une série à priori déséquilibrée. Car
même si les Spurs ont fini la saison régulière à la ramasse
(3v, 7d), les Lakers sont privés de leur patron : Kobe Bryant,
blessé. A 34 ans, en surrégime (38,6 min/m) le deuxième
meilleur joueur de la Ligue (derrière LeBron James) n’a pas
résisté. Le tendon d’Achille a lâché et c’est toute sa
carrière qui est en jeu. Le Black Mamba réussira-t-il a
retrouver son meilleur niveau ?
Dans la conférence ouest,
Denver a préservé sa troisième
place (victoire 118-98 contre
Phoenix). Malgré la blessure de
leur ailier Gallinari, les
Nuggets au collectif bien huilé
ont une belle carte à jouer
cette année. Rendez-vous d’abord
contre Golden State avant peut-être un choc face aux Spurs
pour une place en finale de conférence. La rencontre la plus
serrée sur le papier opposera Grizzlies et Clippers pour une
revanche de l’année passée. Avantage du terrain pour l’autre
équipe de LA, championne de la division pacifique pour la
première fois de son histoire. James Harden fera son retour à
Oklahoma avec le maillot des Rockets. Finaliste NBA la saison
passée, le Thunder du duo de choc Durant-Westbrook semble le
mieux armé pour contrer Miami.
Miami grand favori
Si à l’ouest le suspense était à son comble jusque dans les
derniers instants, à l’est, tout était bouclé depuis des
semaines. Meilleur bilan de très loin (66v, 16d), le Heat a
fait tourné son effectif pour préparer sereinement les playoffs dans la peau de l’ultra-favori. Les Bucks de Milwaukee
feront office de hors-oeuvre pour la bande à LeBron. Comme un
goût d’histoire pour une affiche de légende entre deux
monuments de la Ligue : Knicks-Celtics, c’est le big match du
premier tour. A l’image de Dallas déjà éliminé, Boston dans le
creux de la vague, aura fort à faire face à Carmelo Anthony.
Duel moins glamour entre Pacers et Hawks, mais Indiana aura à
coeur de confirmer sa belle saison. Enfin Brooklyn a gagné le
tiebraker contre Chicago. Saison de transition pour les Bulls,
minés par les blessures et toujours privés de leur franchise
player Derrick Rose.
Début des matches samedi soir. Win or go home gentlemen !
Oklahoma (1) –
Houston (8)
San Antonio (2) – LA Lakers (7)
Denver (3) – Golden States (6)
LA Clippers (4) – Memphis (5)
Miami (1) – Milwaukee (8)
New-York (2) – Boston (7)
Indiana (3) – Atlanta (6)
Brooklyn (4) – Chicago (5)
Par Florian Lefevre
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