Forêt domaniale - Commune de Vouzon

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Forêt domaniale - Commune de Vouzon
FORET DOMANIALE DE LAMOTTE-BEUVRON
Origine et situation
La forêt domaniale de Lamotte-Beuvron provient de l'achat, en 1852, par Louis Napoléon
Bonaparte, alors Président de la République, de deux domaines, celui de la Grillaire et celui
de Lamotte-Beuvron, soit 3345 ha au total.
Devenu empereur, il verse ces territoires sur sa liste civile par Sénatus Consulte du 12
décembre 1852, ils deviennent le Domaine Impérial de Sologne.
En 1870, l'administration des Domaines en devient gestionnaire.
En 1877, le Château de la Grillaire et une grande partie des terres cultivables, fermes et
locatures sont vendus aux enchères. Est réalisé le bornage de la majorité du massif forestier
(1800 ha) qui, affecté à l'Administration des Eaux et Forêts, prend le nom de Forêt Domaniale
de Lamotte-Beuvron. Une partie du Domaine de Lamotte-Beuvron, 463 ha, est remis à
l'Administration Pénitentiaire sous le nom de Domaine de St-Maurice. En 1980 la gestion de
la majorité de la partie forestière de ce domaine (229 ha) est confiée à l'O.N.F. pour 10 ans,
prenant le nom de Forêt Domaniale Affectée de St-Maurice. En janvier 1994, ce massif, pour
une surface de 219 ha, est affecté à la Direction de l'Espace Rural et de la Forêt et incorporé à
la F.D. de Lamotte-Beuvron.
Sa surface globale à ce jour est donc de 1989 ha.
De la gestion impériale, elle conserve une voirie importante, créée dans un but sylvicole et
cynégétique totalisant environ 200 km d'allées régulièrement distribuées dont près de 5 km
sont actuellement empierrées.
Située dans la région naturelle de"Grande Sologne", la forêt domaniale de Lamotte-Beuvron
est composée de sept massifs distincts formant avec les bois particuliers un ensemble forestier
important entre la vallée du Cosson au Nord et celle du Beuvron au Sud. De cette division en
massifs séparés, résulte un périmètre important de 73 Km.
Traversée par plusieurs petits ruisseaux, plus ou moins permanents, elle a vu naître sur les
sites les plus favorables onze étangs aménagés depuis les années 1970 dans un but
cynégétique et piscicole d'une surface totale de 21 ha.
S'étendant sur plusieurs communes, elle est à cheval sur le Loiret (Sennely 233 ha) et le Loir
et Cher (Vouzon : 1160 ha, Lamotte-Beuvron : 410 ha, Souvigny en Sologne : 102 ha et
Chaumont/Tharonne : 84 ha) soit une contenance totale de 1989 ha.
Facteurs écologiques
I - Climat
De type ligérien à tendance continentale.
Pluviométrie moyenne annuelle de 650 mm, assez régulièrement répartie mais étés souvent
assez secs.
Température moyenne annuelle 11.2°
Vent d'Ouest parfois violent pouvant causer des chablis.
II - Sols
Très pauvres, constitués par les "sables et argiles de Sologne", formation tertiaire de l'étage
Budigalien provenant de l'érosion de Massif Central, caractérisé par l'absence totale de
calcaire.
III - Facteurs humains
La Forêt a été profondément marquée par l'action directe ou indirecte de l'homme. Elle s'est,
ou a été réinstallée pour la majorité de sa surface sur des pâturages ou cultures abandonnées
au 18e et 19e siècles. Les exploitations de taillis à trop courte révolution (10 à 20 ans),
nécessaires pour les besoins énergétiques, ont appauvri sols et peuplements. Les
enrésinements qui ont suivi, pins maritimes et pins sylvestres ont augmenté le processus de
dégradation par acidification des sols.
IV - Peuplements
Les premiers enrésinements furent entrepris vers 1847 essentiellement par voie de semis sur
terres de culture. Le pin maritime très utilisé dans ces reboisements fut abandonné au profit du
pin sylvestre à la suite des désastreux hivers de 1879 et 1880.
De grandes surfaces furent ainsi reboisées à la fin du siècle dernier. Cet effort diminua
progressivement pour cesser ou presque entre les deux guerres mondiales. Après la création
du Fond Forestier National en 1946, des reboisements en pins sylvestres principalement furent
effectués regroupant souvent plusieurs parcelles contiguës (Cansle : 45 ha, Mizabran : 100 ha,
Gimotière : 30 ha, Houssay : 25 ha et Saint-Maurice : 35 ha), soit un total de 235 ha auxquels
s'ajoutent 50 ha de résineux divers installés souvent à titre expérimental par les différents
centres de recherche forestière.
La répartition actuelle est la suivante :
Résineux : 43 % = . Pin maritime
. Pin Sylvestre
. Pin Laricio
. Divers résineux
:
:
:
:
1,50 %
18,00 %
18,00 %
5,00 %
Feuillus : 53 % = . Chêne
. Bouleau
. Châtaignier
. Autres feuillus
:
:
:
:
19,00 %
17,00 %
11,00 %
6,00 %
Cultures à gibier, étangs, landes
:
4,00 %
V - Essences :
Bouleaux, Trembles et Chênes Tauzin constituent avec le Châtaignier l'essentiel des taillis
existants.
Simples ou sous futaie, ils sont de qualité plus ou moins variable selon les stations.
Quelques bouquets d'Aulnes occupent des zones humides sur la vallée de la Cane.
VI - Faune sauvage et chasse
Située en plein coeur de la Grande Sologne, la forêt domaniale de Lamotte-Beuvron peut être
considérée comme un massif à vocation typiquement cynégétique.
Pour que la faune y soit aussi riche et variée que souhaité, des équipements et des
aménagements sont nécessaires pour son maintien et son développement dans les limites
compatibles avec la gestion des peuplements.
VII – Biodiversité
Tableau des habitats naturels d'intérêt prioritaire (HIP) et d'intérêt communautaire (HIC)
La totalité de la forêt de Lamotte-Beuvron est incluse dans le site NATURA 2000 « Grande
Sologne » qui s’étend sur plus de 345 000 ha.
Ce site s’étale sur 3 départements de la Région Centre. Il est caractérisé par des sols acides,
secs ou humides. Il correspond à un ensemble d’écosystèmes indépendants, modelés par une
histoire géologique et humaine commune. Il y a été recensé 23 habitats naturels (dont 5
prioritaires) et 32 espèces de flore et de faune sauvage d’intérêt européen, qui reflètent bien
une mosaïque de milieux représentée par une succession de bois (60% du territoire), d’étangs
(près de 3 000 pour 11 000 ha), de landes sèches et humides (10%), de prairies et de terres
agricoles entrecoupées de nombreux petits cours d’eau.
Le document d’objectif a été construit sur la base de la description d’habitats « type » et ne
présente pas de cartographie exhaustive sur l’ensemble du site.
Habitats HIP et
HIC
Dénomination
phytosociologique
Code
Natura
2000
Code
Description succincte
CORINE
Chênaies galicioportugaises à
Quercus robur et
Quercus pyrenaica
9230
41.65
Forêts alluviales à
Alnus glutinosa et
Fraxinus excelsior
91 EO
44.31 et
44.332
Landes sèches
européennes
4030
31.2412
Formations
herbeuses à Nardus,
riches en espèces
6230
35.1
Eaux stagnantes
oligotrophes à
mésotrophes avec
3130
végétation du
Littorelletea uniflora
22.323
Le chêne tauzin est largement
présent sur les trois massifs du
Nord-Est de la forêt. Il constitue
probablement le noyau majeur de
cet habitat pour le site Sologne.
L'aulnaie frênaie se situe en amont
d’une chaîne d’étangs le long d’un
petit ruisseau où elle n’occupe
qu’une très faible superficie
Habitat présent localement dans
quelques allées forestières où ils ne
couvrent que des surfaces réduites
Pelouses naturelles acidiphiles à
Nard raide présentes localement
dans quelques allées forestières où
ils ne couvrent que des surfaces
réduites
Communautés d’herbes naines de
substrats humides du Cicendion
filiformis , présentes localement
dans quelques allées forestières où
ils ne couvrent que des surfaces
Surface
concernée
(ha)
72
1
1
1
2
et du IsoetoNanojuncetea
réduites
La mission d’expertise préconise de maintenir l’habitat du chêne tauzin en travaillant
notamment sur les chênaies en bon et moyen état de conservation et dans une moindre
mesure, si possible, sur celles en mauvais état de conservation.
Aménagements antérieurs
Le document le plus ancien concernant la forêt domaniale de Lamotte-Beuvron est un
règlement d'exploitation approuvé le 29 Août 1885. Il préconisait le régime de la futaie
mélangée de pins et de chênes avec une période préparatoire de 30 ans et une révolution
transitoire de 90 ans. Puis l'aménagement de 1892 a divisé la forêt en 6 séries, la soumettant
au régime du taillis sous futaie.
Le règlement d'exploitation du 24 Juin 1939 fixait la révolution à 20 ans pour les cinq
premières séries et 25 ans pour la sixième. Deux sortes de coupes étaient prévues :
- les coupes de taillis sous futaie normales,
- les coupes d'éclaircie normales à la rotation de 20 ans dans les peuplements purs de pins.
L'interruption des efforts de reboisement dans la première moitié de ce siècle apparaît dans la
répartition actuelle des résineux par classe de diamètre. Elle est pour l'ensemble de la forêt la
suivante:
de
de
de
de
de
de
de
10
20
30
40
50
60
70
à
à
à
à
à
à
à
15 cm de diamètre
25
«
35
«
45
«
55
«
65
«
75
«
Total résineux
:
:
:
:
:
:
:
62 ha
360 ha
177 ha
50 ha
7 ha
6 ha
0,4 ha
:
662 ha
L'aménagement précédent approuvé par Arrêté Ministériel du 10 Novembre 1971 pour la
période 1969 - 1988 a donné entière satisfaction dans la réalisation des trois objectifs qu'il
assignait à la F.D. de Lamotte-Beuvron :
1° La production ligneuse
2° L'exploitation de la chasse
3° L'accueil du public
L’aménagement précédent (1989-2008) a vu l'intégration en 1995 du Massif de St Maurice à
la F.D. de Lamotte-Beuvron. Celle-ci se trouve divisée en deux séries :
- Première série
Parcelles
1 à 170
- Deuxième série
Parcelles
200 à 216 (St Maurice)
L'aménagement de la 1ère Série approuvé par A.M. du 31 Mars 1992 pour la période 1989 2008 apparaît comme la continuité du précédent qui, bien conçu s'est révélé totalement adapté
à cette forêt solognote ; il en reprend les objectifs dans leurs termes et dans leur ordre.
Celui de la 2ème Série (Massif de St Maurice) 194 ha approuvé par A.M. du 10 Février 1995
pour la période 1995 - 2008, reprend ces objectifs dans leurs termes mais dans un ordre
différent, compte tenu de sa situation proche de l'agglomération Lamottoise, de la
fréquentation du public et des équipements d'accueil réalisés ou à réaliser dans ce sens. Ils se
définissent dans cet ordre:
1° La production ligneuse.
2° L'accueil du public.
3° L'exploitation de la chasse.
La production ligneuse :
- Production de bois d'oeuvre résineux de qualité sur 46 % de la surface totale de la forêt à
l'issue du présent aménagement, soit par essence : 19 % de pins Laricio, 17,50 % de pins
Sylvestres, 6,50 % de Douglas et 3 % de résineux divers.
- Production feuillue de masse provenant de l'exploitation de taillis et T.S.F., soit dans un but
cynégétique, soit pour la mise en place de reboisements résineux dans le cadre de l'alternance
feuillus-résineux, ce, sur 50 % de la surface forestière au terme du présent aménagement.
Principes de base du précédent aménagement
Ils sont de trois ordres :
- Alternance feuillus-résineux dans l'espace,
- Alternance feuillus-résineux dans le temps,
- Découpage de la forêt en "secteurs d'intervention annuelle"
Alternance feuillus-résineux dans l'espace :
L'important quadrillage d'allées divise les parcelles en deux ou trois parquets de 4 à 7 ha de
forme carrée permettant de créer une mosaïque de peuplements en alternant feuillus et
résineux.
- Intérêts d'ordre physique : éviter la monotonie de la monoculture sur de grandes surfaces,
alternance des essences, couleurs, formes et hauteurs des peuplements.
- Intérêts d'ordre cynégétique et de prévention contre les incendies : éviter les grandes surfaces
enrésinées d'un seul tenant.
Alternance feuillus-résineux dans le temps
Un "Assolement" à l'échelle du siècle ou du demi-siècle permet d'éviter une évolution
pédologique trop régressive sur des sols fragiles, acides, très lessivés. Des générations
successives de résineux sur ces sols peuvent aboutir à une dégradation accentuée pouvant
compromettre leur avenir forestier.
D'où la notion de ne pas replanter en résineux les parcelles précédemment enrésinées, mais de
favoriser la minéralisation de l'humus brut après coupe rase par un travail du sol superficiel
favorisant l'ensemencement naturel en feuillus.
Le bouleau, essence colonisatrice, présent partout, est un partenaire particulièrement efficace
dans ce domaine.
Inversement, les reboisements résineux sont installés sur des sols précédemment occupés par
des peuplements feuillus, taillis ou T.S.F.
Découpage de la forêt en "secteurs d'intervention annuelle"
La première série est découpée en 6 secteurs d'intervention dans chacun desquels sont
concentrés annuellement, autant que possible, les coupes et les travaux.
Cette technique permet de regrouper les coupes sur un territoire restreint entraînant ainsi une
meilleure commercialisation et exploitation des produits, tout en favorisant la surveillance et
le contrôle des chantiers.
Elle a un avantage évident au plan cynégétique en évitant de troubler la quiétude de la faune
dans les autres massifs.
L'assiette de ces secteurs correspond en gros à celle des lots de chasse, et a été choisie en sorte
que la surface à parcourir en coupe d'amélioration annuellement soit relativement constante.
La 2ème Série est parcourue en coupe tous les 3 ans en alternance, parcelles de numéros pairs
et de numéros impairs, soit une rotation de 6 ans pour les coupes d'amélioration, en harmonie
avec la 1ère Série.
Nouvel aménagement (2011_2030)
Ce nouveau document remet les choses à plat et harmonise le parcellaire de la forêt. En effet,
il n’existe plus qu’une seule série sur l’ensemble du massif. Les objectifs se déclinent, par
ordre de priorité, de la façon suivante :
- production ligneuse
- chasse
- accueil du public
Les numéros de parcelles 200 à 216 (massif de St-maurice) disparaissent. Désormais, la
numérotation est continue de 1 à 185.
Principes de base de cet aménagement (2011-2030)
La production ligneuse
Le groupe de régénération n’intègre plus la notion d’alternance ni dans l’espace, ni dans le
temps. La régénération naturelle de pin sylvestre est privilégiée. En effet, la qualité de cette
essence et sa capacité à coloniser l’espace incite à renouveler les peuplements existants par ce
mode de régénération. Quatre essences résineuses « objectif » sont préconisées en fonction de
la station :
- pin sylvestre
- pin laricio de corse
- pin maritime
- douglas
Le chêne, quand il est traité en futaie vraie, demeure l’essence feuillue « objectif ». On peu
néanmoins constaté que les 55% de peuplements feuillus se répartissent en futaies de chêne
(8%), taillis sous futaie (9%) mais surtout taillis simples de bouleau et Châtaignier (39%).
La forêt est déséquilibrée en diamètre, les petits bois (25 cm de diamètre et -) représentent
77% de la surface, les bois moyens 18% et les gros bois seulement 6%.
La forêt sera traitée en futaie régulière à 63% sue les zones à fort enjeu de production. Les
essences « objectif » sont le Chêne sessile (290ha) le Douglas et les pins (890ha)
Méthode d'aménagement
La méthode d'aménagement retenue est celle du groupe de régénération strict, c'est-à-dire que
l’ensemble des parcelles prévues à être régénérées devra l’être durant la période de validité de
l’aménagement. C’est la méthode la mieux adaptée au mode de régénération par coupes rases.
La possibilité est fixée par contenance de 10,80 ha/an.
La Chasse
La F.D. de Lamotte-Beuvron est pratiquement le seul massif forestier domanial typiquement
solognot au milieu de 200.000 ha de domaines privés. L'actuelle 1ère Série, aménagée à partir
de 1969 pour favoriser et développer la chasse au petit gibier, assiste hélas, à une érosion
progressive des effectifs de ce dernier en raison d'une prédation importante, et à une
augmentation très sensible du gros (en 20 ans le chevreuil est passé de 4 à 12 unités aux 100
ha).
Chevreuils : cheptel en nette évolution : 12 unités au 100 ha en moyenne. La bonne gestion
des cultures à gibier par les locataires est l'un des facteurs de la qualité de cette population et
de son évolution. Densité variable selon les massifs de 8 à 14.
Cerfs : quelques rares animaux sédentaires. La plupart transitent entre Sologne du Sud et
Sologne du Nord, voire même la forêt d'Orléans.
Sangliers : fréquentation plus ou moins permanente sur les massifs de la Grillaire, la
Gimotière, Choisy-Chardon et le Houssay, voire Saint-Maurice. Plus rares sur les autres
massifs.
Faisans : de plus en plus rares en raison de la prédation dont ils sont l'objet, opérée par les
renards, mustélidés, rapaces et becs droits, quand ce ne sont pas les sangliers. La régulation de
ces populations prédatrices très actives, est de plus en plus difficile en raison des contraintes
extérieures.
Canards : très bien représentés, qu'ils soient naturels sur les étangs ou provenant d'élevages.
Lièvres : en densité variable selon les massifs et les saisons, sensibles au épizooties telle la
tularémie. Les effectifs constatés au printemps ne sont pas toujours présents à l'automne. Là
encore, les prédateurs ne sont pas hors de cause.
Lapins : après une disparition quasi totale, le lapin refait son apparition dans certains endroits.
Cette présence variable selon les années est tempérée par la plus ou moins forte virulence des
attaques de myxomatose.
Pour poursuivre cet objectif plusieurs points sont essentiels à maintenir :
- la tranquillité du gibier, surtout pendant les périodes de reproduction et avant l'ouverture de
la chasse,
- l'eau : présence indispensable d'étangs, mares, points d'eau, souilles,
- la nourriture : cultures à gibier régulièrement réparties et agrainage d'appoint,
- le couvert : jeunes tailles, plantations
- la qualité des équipements d'infrastructure doit être maintenue pour une chasse exploitée en
sécurité, qualité et efficacité.
- facilité d'accès et de circulation (10 Km d'allées carrossables aux 100 ha),
- lignes de tir larges et droites constituées par ces mêmes allées régulièrement entretenues
(élagage, fauchage), elles sont un facteur de sécurité.
Toutefois, vis-à-vis du cheptel chevreuil, il convient d'être vigilant afin de maintenir un bon
équilibre forêt/gibier. La densité souhaitée par l'aménagement est de 12 animaux aux 100 ha.
La forêt est partagée en 8 lots de chasse à tir, loués pour 12 ans à compter de 2004.
Sur le massif de St-Maurice, seule la chasse à l’arc peut être pratiquée en raison des risques
liés à la forte fréquentation d’autres usagers.
Accueil du Public
La forêt, dans son ensemble, est ouverte aux promeneurs, piétons ou cyclistes qui peuvent
évoluer dans le calme et la sécurité sur la quasi totalité des allées forestières qui sont interdites
à la circulation publique , véhicules motorisés et chevaux. Cette interdiction est matérialisée
par des barrières et panneaux placés en retrait des principaux accès aux voies publiques.
Actuellement, quatre aires d’accueil sont réparties sur les différents massifs de la forêt.
L’aire d’accueil des Hautes-Brosses en bordure de la route publique D. 923 est
particulièrement fréquentée par les touristes qui empruntent l’autoroute mais aussi les locaux
qui désirent parcourir l’un de deux circuits pédestres balisés de ce massif de Saint-Maurice.
Les aires d’accueil de Muids et du Mont d’Aunay situées à proximité de la route publique D.
35 reliant Lamotte-Beuvron à Chaumont-sur-Tharonne et celle du Redardet, en bordure de la
route publique D. 125 de Vouzon à Sennely, sont fréquentées principalement par les gens de
passage. Cette dernière aire, en limite du département du Loir-et-Cher est principalement
fréquentée par les touristes venant du Loiret.
Les anciennes aires d’accueil de Rhez et de Villevallier, situées en bordure de la R.N. 20 ont
été abandonnées.
Les pistes équestres de la forêt domaniale de Lamotte-Beuvron ont été définies par le Plan
Départemental de Tourisme Equestre (P.D.T.E) et concrétisées par une convention portant le
n° 9065 signée de 3 avril 2008. Les pistes sont réservées uniquement aux chevaux (et non aux
chevaux et attelages). Le canton de Saint Maurice est abondamment sillonné par ces pistes du
fait de la présence du parc équestre, le plus important de France, au nord de ce canton. Le
massif de Saint Maurice fait ainsi l'objet d'une très forte fréquentation équestre en juillet lors
des épreuves organisées à l'échelle nationale, par ce centre.
La piste équestre traverse le canton de Villevallier et coupe l’entité de la Gimotière.
Un Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées (P.D.I.P.R.) a défini
des circuits sur les routes forestières de la forêt domaniale de Lamotte-Beuvron. Ce plan a fait
l’objet d’une convention n° 9065 signée le 3 avril 2008.
Méthode d'aménagement
La méthode d'aménagement retenue est celle du groupe de régénération strict, la mieux
adaptée au mode de régénération par coupes rases.
La possibilité est fixée par contenance de 10,80 ha/an.