saint-ouen traversée d`arts 14-18 mai 2014 accès libre art dans la
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saint-ouen traversée d`arts 14-18 mai 2014 accès libre art dans la
saint-ouen traversée d’arts 14-18 mai 2014 accès libre art dans la rue spectacles ateliers fêtes dossier de presse saint-ouen.fr Design : Akatre Seconde édition de la biennale d’art dans l’espace public sommaire 3 Communiqué de presse 5 Le temps festivalier 15 Actions artistiques dans les quartiers 18 Artistes du festival Traversée d’Arts 24 29 30 Structures culturelles associées Partenaires Contacts presse Communiqué de presse L’art dans l’espace public Ateliers - spectacles - fêtes Saint-Ouen Traversée d’Arts est une biennale d’art dans l’espace public qui propose des créations partagées en mettant les arts, les artistes et les habitants au cœur de la ville. Des semaines de processus de création pour 5 jours de festival et de parcours artistiques dans tous les quartiers de la Ville. Un projet fédérateur L’ambition de Saint-Ouen Traversée d’Arts est double : rendre visible la richesse culturelle et humaine d’une ville solidaire et permettre aux artistes et habitants de se réapproprier l’espace public pour l’embellir grâce à des créations pérennes ou éphémères imaginées ensemble. L’embellissement du cadre de vie est l’un des objectifs de la manifestation, les réalisations artistiques et les spectacles suscitent l’émotion et l’éveil des sens. Le festival se développe également dans une logique d’accompagnement des transformations urbaines et des mutations de la ville. Lieux culturels, établissements scolaires, associations, entreprises, sont partie prenante du projet. Saint-Ouen Traversée d’Arts s’installe dans l’espace public mais fait aussi escale à Mains d’Œuvres et dans les galeries JBC1, Amarrage, La Couleuvre… Des œuvres participatives Les formes plastiques, visuelles et chorégraphiques investissent tous les quartiers. En lien avec l’artiste invité et la thématique développée, les habitants co-élaborent des œuvres des mois en amont du festival qui se déroule du 14 au 18 mai. Il s’agit de donner naissance à des réalisations concrètes pérennes ou éphémères (œuvres d’art, jardins créatifs, espaces de représentation…) dans les quartiers de la ville. 3 De véritables parcours artistiques sont imaginés selon les envies, les âges et les besoins des partenaires en amont du festival. Ces parcours sont faits de rencontres et d’échanges avec les habitants autour de chaque quartier et de son histoire. Des visites guidées d’expositions ou de lieux liés à la pratique de l’artiste associé (école d’art, fabrique d’émaux, street art…) sont prévues et des ateliers artistiques mènent à la création des œuvres dans l’espace public. Une centaine d’artistes sont réunis : Akatre (design graphique), Camille T (jardin éco-poétique), Kristine Thiemann (photographie), Julie Sarloutte (mosaïque), les frères Ripoulain (interventions artistiques dans l’espace urbain), l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris et l’école municipale des beauxarts de Saint-Ouen, la Compagnie Trafic de styles (danse hip-hop), la Cie Oposito (danse-théâtre), la Cie Willi Dorner (danse )… et bien d’autres encore ! Du 14 au 18 mai 2014 - La fête ? C’est par l’art ! Le festival dure cinq jours du 14 au 18 mai 2014 et est conçu comme le point d’orgue d’un processus de création engagé plusieurs mois en amont. Il invite habitant(e)s et spectateurs(trices) à se réunir autour des créations plastiques, visuelles, chorégraphiques et poétiques… pour vivre ensemble un temps festif et convivial. 4 Le temps festivalier Durant les 5 jours du festival, dans chaque quartier, un temps de fête est organisé avec les habitants autour du dévoilement des œuvres co-élaborées et de spectacles qui utilisent la ville comme scène, décor et sujet. mercredi 14 mai Menuiserie de façade / les frères Ripoulain (quartier Debain-Michelet) et spectacle « Urbaphonix » de la compagnie Décor Sonore Les frères Ripoulain – 2013 Engagés dans une démarche de repérage sur le quartier et auprès de différents groupes d’habitants, les frères Ripoulain interviennent en plusieurs lieux pour créer avec les participants un parcours d’œuvres. « Urbaphonix » Le duo d’artistes David Renault et Mathieu Tremblin, alias les frères Ripoulain œuvrent dans les espaces en jachère de la ville et développent des protocoles d’action urbaine autour des notions de contrefaçon, d’abandon et de dégradation, d’expression autonome et spontanée. 5 Pour Saint-Ouen Traversée d’Arts, ils proposent de développer dans le quartier Debain / Michelet un projet participatif qui suggère un questionnement identitaire, social et spatial en lien avec la ville : Menuiserie de façade. Ce parcours sera dévoilé lors de la journée d’ouverture du festival au rythme d’ « Urbaphonix » de la compagnie Décor Sonore. Ici, les personnages se plaisent à surprendre les passants en leur faisant entendre des sons omniprésents mais que personne n’écoute (bruits mécaniques de circulation, ventilation, climatisation, corps et conversations…) et leur montrent qu’ils sont aussi auteurs et acteurs de leur propre environnement. jeudi 15 mai Le jardin du 54 / Camille T (quartier Schmidt-Vallès) et spectacle « Chemin de tortues » de la compagnie Tangible Les élèves du lycée visitant le jardin du 16 bis Camille They, artiste-scénographe de jardin installée à Saint-Ouen, investit le square faisant face au lycée Blanqui (54 rue Schmidt) afin de le transformer en jardin créatif, relié aux usages des lycéens et des habitants vivant à proximité. Forte de son expérience dans le « Jardin éco-poétique » au 16 bis rue Salvador Allende, lieu référent en termes de création artistique et de biodiversité écologique, Camille They invite des associations et de nombreux artistes à mener des ateliers avec les habitants pour créer des œuvres in situ ; un processus générateur de lien social. « Chemin des tortues » Le projet est soutenu par Plaine Commune via l’unité Parcs et jardins de Saint-Ouen et le dispositif « Imaginaire et jardin ». 6 Les habitants et lycéens qui participent à l’élaboration du jardin fêteront son inauguration le jeudi 15 mai 2014. Le public sera porté par les sons langoureux et la sensualité du tango « Chemins de tortues » de la Compagnie Tangible. Dans ce spectacle, Edwine Fournier et Fabrizo Chiodetti mettent en scène l’intimité de deux habitants sur le mode d’une promenade poétique retraçant les différents âges de la vie. Cette création de danse et d’improvisation offre un regard singulier sur le quartier. vendredi 16 mai Découverte des photographies Metropolen / Kristine Thiemann et spectacle Bodies in Urban Spacies de la Compagnie Willi Dorner Metropolen est un projet photographique qui concerne le territoire dans lequel il s’inscrit. Kristine Thiemann y interroge nos villes. « Bodies in Urban Spacies » Metropolen Vitrolles 2012 - Kristine Thiemann Avec humour et l’aide des habitants, elle transforme leur quotidien dans son propre langage artistique et compose ainsi des portraits et des mises en scène nourries par les rencontres, la mémoire, la géographie… du quartier où elle vit quelque temps en immersion. Son regard révèle des usages qui passent pour insignifiants. D’autres fois elle révèle des imaginaires qui ont puisés leur source dans certains aspects du réel. Les réalisations photographiques issues de ces processus sont présentées pendant le temps festivalier en différents endroits de la ville. 7 Une fête est organisée autour des photographies. Le soir du 16 mai l’on y découvrira la surprise chorégraphique de la Compagnie Willi Dorner, « Bodies in Urban Spacies ». Conçu comme un parcours dans l’espace, ce spectacle est une réflexion sur le corps, l’individu, le groupe, l’uniformisation et le détournement... Une intervention qui ne laissera pas de traces hormis dans les mémoires ! La Traversée noctambule Dans les galeries de la ville Soirée de vernissages et d’événements le vendredi 16 mai 2014. De 18h à minuit, déambulations dans la ville au fil des expositions et interventions pirates. Compagnie Trafic de styles De lieu en lieu, on peut retrouver Sébastien Lefrançois et sa compagnie de danse hip-hop dans des petites formes de spectacles en déambulation élaborées avec des jeunes de la ville, mais aussi dans des projections des films issus des ateliers de danse de la compagnie, réalisés par Amelle Aoudia. « À main levée » exposition collective à La Couleuvre La Couleuvre, lieu d’art contemporain géré par des artistes, cinéastes et théoriciens de l’art. Du 14 mai au 29 juin, Frédérique Lucien réunit pour l’exposition « À main levée » les œuvres de Gaëlle Chotard, Katerina Christidi, Olivier Nottelet, Marine Pagès, Etienne Pressager, Christophe Robe, Raphaele Paupert Borne, Sylvain Sorgato. « À main levée » réunit des approches intuitives d’artistes qui expriment leur pensée à travers le dessin. Eléonore Saintagnan à Mains d’Œuvres Mains d’Œuvres, lieu associatif pour l’imagination artistique et citoyenne. L’exposition d’Eléonore Saintagnan est présentée du 15 mai au 22 juin 2014. Elle est pensée comme une véritable expérimentation et non comme un simple espace de représentation d’œuvres. Les œuvres vidéographiques, sonores et sculpturales d’Elénore Saintagnan nous offrent ainsi un univers assez intime. 8 Charlotte Franchisey à Amarrage Durant la période festivalière, Amarrage, galerie associative, accueille une exposition de sculptures de l’artiste Charlotte Franchisey. A l’occasion de la soirée, elle fera une performance « no more bla bla « qui lie le dessin, la musique et la danse. « Vesseling » à JBC1 La galerie d’art JBC1 présente une nouvelle exposition de l’artiste Patrick Guidot. Avec ses tableaux réalisés à la peinture à l’huile, il nous emmène dans un autre univers. Là où le dessin académique n’a plus sa place et où les couleurs s’entremêlent, laissant place à de superbes peintures inspirées de ses voyages. Ce jeune artiste nous démontre que malgré toutes les nouvelles technologies, la peinture est toujours là ! Patrick Guidot est accompagné de l’artiste Charlotte Lepelletier (sculptures et installations). La Traversée noctambule Dans les galeries de la ville En passant par l’Ecole Municipale des Beaux-Arts… « Polensystème » ateliers de Loïc Wibaux Les pochoirs réalisés au sol par les élèves (enfants et adultes), invitent à une dérive colorée le long des rues entre les différents lieux de vernissages. « Une histoire audonienne » ateliers de Gilles Fromonteil Le portail d’entrée de l’Ecole est transformé en arc (de triomphe !). Ce relief raconte l’histoire de la Ville. « Entre Art Nouveau et Art Déco » atelier d’Yves Legros Le bâtiment qui abrite l’Ecole d’Art a été créé dans les années 1930 ; les réalisations des élèves adultes s’inspirent des techniques des arts appliqués et rendent hommage à cette période. « Saint-Ouen 2090 » atelier d’Yves Legros Les élèves collégiens et lycéens réalisent des dessins, peintures et bas reliefs qui racontent leur vision de Saint-Ouen en 2090. 9 Et un lieu insolite… La cour d’un vieil immeuble près de la place de la République sera dévoilée pendant trois jours. Sous l’impulsion de son propriétaire, passionné de street art, les murs de la cour ont été agrémentés de fresques, œuvres d’artistes renommés. S’y ajoute une exposition de ces artistes sous le titre « Écailles de murs ». samedi 17 mai Mosaïques / Julie Sarloutte (Quartier du Vieux Saint-Ouen) et spectacle « Le sourire du naufragé » de la compagnie Claire Ducreux Julie Sarloutte, diplômée de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) réalise deux interventions artistiques consécutives, en 2012 et 2013, au Jardin éphémère à SaintOuen. Julie Sarloutte - Jardin éphémère 2012 Pour Traversée d’Arts, elle développe un projet de création participative recourant aux techniques de la mosaïque et de ses possibilités renouvelées. La mosaïque s’entend ici dans ses nuances les plus variées, qu’elles soient pratiques, historiques ou poétiques. Cela recouvre donc une grande diversité de matériaux, de techniques et d’imaginaires. « Le sourire du naufragé » Les œuvres créées avec les habitants dans le cadre d’ateliers de pratique artistique prennent place dans l’espace public. Thèmes et emplacements sont définis en se référant à leur « usage » du quartier et à leurs souhaits d’aménagement. 10 « Le sourire du naufragé », spectacle de la Compagnie Claire Ducreux investit ce nouveau décor lors de l’inauguration. Ce solo de danse raconte l’histoire d’un vagabond transformant une place en son refuge et faisant d’une sculpture, témoin de sa solitude et de ses rêves, son ami… samedi 17 mai Découverte des œuvres de La Place / Akatre et spectacle Ramdomnée du collectif Random Akatre – Simulation place 8 mai 45 Le groupe Akatre, atelier de design graphique composé de trois membres a conçu pour la place du 8 mai, dont leur atelier est très proche, une œuvre au sol, d’inspiration optique. Les habitants s’impliquent dans cette transformation de la ville par l’art : rencontres publiques, visites-découverte du quartier, ateliers d’écriture et de création graphique. « Randomnée » Une signalétique éphémère sera mise en place sur les bâtiments du quartier en amont du festival, à partir d’affiches slogans créées par les habitants. Akatre met ainsi en place un jeu graphique avec l’identité visuelle du festival qu’il porte également. Ces actions préparatoires tout comme l’œuvre imaginée par Akatre pour la place du 8 mai, jouent sur le détournement de la signalétique afin de réinvestir l’espace public. Pour nous faire découvrir ces créations, le collectif Random nous propose sa « Randomnée » au sein du quartier Arago. Suite au travail de collecte avec la population, les randomneurs vous donnent rendez-vous pour un « crapahutage urbain » le soir du vernissage. 11 dimanche 18 mai à 11h Tamim Sabri, Jardin éphémère 2012 Brunch au Jardin éphémère avec les élèves des Beaux-Arts de Paris (Quartier des Puces) 12 En 2009, puis en 2013, l’École nationale supérieure des beaux-arts, installe une partie de ses ateliers dans un hôtel d’entreprises de la rue des Rosiers à Saint-Ouen. Divers partenariats se sont développés avec la Ville, dont l’organisation d’une exposition annuelle au Jardin éphémère. Lieu « test » pour les œuvres d’étudiants qui ont parfois vocation à être exposées dans l’espace public ; le Jardin éphémère est une vitrine de leur créativité. Dimanche 18 mai au matin, le vernissage de cette cinquième édition du jardin éphémère sera également l’occasion de découvrir la publication éditée par l’école nationale des beauxarts de Paris qui présente l’ensemble des œuvres produites chaque année depuis 2010, ainsi que les jeunes artistes qui en sont les auteurs. dimanche 18 mai de 14h à 19h La Grande traversée (Grand parc de Saint-Ouen) Cie Oposito Pour le final de Saint-Ouen Traversée d’Arts, artistes, habitants, associations… vous convient à une grande fête de l’art. Spectacles Spectacle « Kori Kori » de la Compagnie Oposito Conçu par Jean-Raymond Jacob, Enrique Jimenez et Pascal Le Guennec « Kori Kori », dernier spectacle choral de la compagnie Oposito célèbre les danses du monde entier dans un tourbillon de sons et de couleurs. La série de tableaux tous plus surprenants les uns que les autres, montre un chœur d’hommes et de femmes libres. Les 18 comédiens et 4 musiciens multi-instrumentistes, nous embarquent dans leur sillon pour nous faire vivre un moment de pur bonheur ! 13 « Ballet Triadique » Spectacle dans l’amphithéâtre Inspirés par Oskar Schlemmer, les enfants réalisent les costumes et accessoires du ballet « Triangle » qu’ils portent pour une chorégraphie improvisée. Atelier d’Aline Ahond / EMBA « Cavalcade » Carnaval chorégraphié et photographique Cette déambulation picturale depuis la Place de la République mène au Grand Parc : des reproductions de photographies (archives carnaval, images d’artistes…), leurs mouvements chorégraphiés, des musiciens de l’atelier « d’ethno-musiques en temps réel »... Il n’en faut pas plus pour créer une majestueuse et tonitruante « cavalcade ». Perles & Pollens Expositions Ateliers « La nature à Saint-Ouen » de Patrick Ximenès Le photographe donne à voir la nature en ville. Ses photos macro célèbrent la beauté et la diversité d’une nature toute proche mais souvent ignorée. Les sujets végétaux ont tous été pris à Saint-Ouen en 2013. « Mosaïque flottante » Réalisez des peintures à motifs aquatiques et posez-les sur la surface de l’eau pour créer une mosaïque colorée aléatoire. Art’Act « Dérive Urbaine » Les œuvres des artistes de l’association sont mises en scène dans la ville de Saint-Ouen et photographiées : surprises à chaque coin de rue... Art’Act Expositions interactives « Faune, Flore de la grande serre » A partir des tableaux du Douanier Rousseau, les enfants représentent une jungle habitée par d’étranges animaux exotiques : cela créé un décor dans lequel les gens sont invités à venir se photographier avec les accessoires disponibles sur place. Ateliers de Bernard Magnet / EMBA « Autoportrait en volume » Les enfants, collégiens et adultes réalisent leur autoportrait en volume, comme autant de « grosses têtes » à essayer et à mettre en scène dans des poses insolites. Ateliers de Claire Auszenkier / EMBA « Le château du Grand Parc » Venez visiter un château de cartes à jouer, comme une maison du livre de A. Herbauts entre le château et la serre pédagogique. Les enfants « sandwichs » avec les cartes à jouer, carte joker, carte de famille, vous guident ! Ateliers d’Anne-Marie Ponté / EMBA 14 « Calligraphies » À la manière des japonais, venez créer des lettres géantes. Nad Beez « Fresque participative » Les planches, palettes, bâches ou cellophanes sont le lieu d’une fresque pour tous ! Toochatoo « Do it yourself » Réalisez votre tee-shirt ou chapeau avec des pochoirs et des bombes de peintures ! Toochatoo « Sérigraphie minute » Venez avec votre tee-shirt et repartez avec celui-ci sérigraphié à l’effigie de Traversée d’Arts ! Toochatoo « Éveil musical » Les enfants s’initient aux percussions corporelles et aux sons de la nature. Mains d’œuvres « Crêpes magiques & plastiques » Pâte à crêpes, sauces sucrées colorées, cacahuètes bleues, chantilly rouge… Les enfants peuvent créer des crêpes sérigraphiées, aussi bizarres que délicieuses ! Perles & Pollens Actions artistiques dans les quartiers Possibilités de reportages dans les quartiers auprès des artistes et publics. Camille T / 54 rue Ch.Schmidt Le jardin du 54 est un projet partagé auquel sont associés les usagers et les acteurs de proximité. Dès son origine, ce projet qui nécessite un ré-aménagement des espaces verts, fait l’objet d’un partenariat avec l’unité parcs et jardins de Plaine Commune, qui s’occupe de son entretien au quotidien. En lien avec une professeure de SVT du lycée Blanqui, très investie sur les questions de biodiversité et ses élèves de seconde, une concertation auprès des lycéens est lancée sur le jardin du 54 : un questionnaire circule dans les classes pour recueillir leurs appréciations sur le square et leurs idées d’aménagement. Les habitants du quartier, les enfants du centre de loisirs Jules-Vallès et les associations sont invités à rejoindre la concertation pour confronter leurs intentions de réaménagement du square. Parallèlement, un concours « Module Nomade Urbain@2014 » est lancé par l’association Via Paysage (dont fait partie Camille T) auprès des écoles d’architecture, de design, de paysage… afin de créer une structure d’accueil pour les ateliers et rencontres, qui sera installée au cœur du jardin. Des ateliers artistiques, de jardinage et de confection de mobilier préparés avec le collectif d’artistes réuni autour de Camille T permettront d’impliquer habitants, lycéens, enfants dans l’aménagement et l’embellissement de ce lieu public. 15 Exemples d’ateliers imaginés : - Paëlla Chimicos : L’artiste graffeur invite à détourner le principe de « l’Arbre à messages » en installant des objets de récupération de couleur avec des messages dans le jardin et en customisant ses bancs. - Mylène Desmares : Le « Yarn Bombing » (également appelé Yarn storming ou « knit graffiti ») est une forme d’art urbain qui utilise le tricot ou les fils et tissus colorés. L’un des objectifs est d’habiller de tricot des objets de lieux publics en suscitant la réaction des passants, dans un atelier intergénérationnel. - Xavier Trinquard : Atelier de création de masques qui transforment les arbustes en personnages. - Le COPA : Le Collectif du Patrimoine Spontané rattaché à l’association VIA Paysage propose divers ateliers autour de la biodiversité et de la scénographie du jardin. En parallèle, des Visites du jardin du 16 bis mais aussi de l’exposition « Florigrammes » de Camille T à l’Office de Tourisme (du mardi 13 mai au 17 juin 2014) sont organisées pour les habitants et lycéens de Blanqui. Akatre / Place du 8 mai 45 Un axe fort des échanges avec les habitants autour de la proposition d’Akatre pour la place du 8 mai 45 est celui de l’utilisation de la place et des rues en termes de circulation piétonne, automobile etc. Dans une logique de concertation et d’échanges, artistes et habitants travaillent sur leur vision des lieux et leur usage. Les habitants sont invités à proposer des espaces spécifiques à revaloriser dans les rues adjacentes à la place. Le service Patrimoine organise une visite de repérage. Puis, des ateliers sont proposés, jouant sur la communication générale du festival en reprenant les affiches «génériques» de la manifestation sur lesquelles, seul l’en-tête est imprimé. Elles sont customisées en grand nombre et de deux manières : - Un travail graphique répond à l’œuvre pérenne d’Akatre en jouant sur les formes géométriques et l’utilisation du noir et blanc. Cette approche est très plastique. En effet, la couleur est une entrée naturelle dans les arts plastiques tandis que le noir et blanc amène de manière formelle à appréhender la notion de plein et de vide, de contraste, de format et de manière plus philosophique permet de réfléchir aux différences, aux contrastes de la société, autour du bien et du mal, etc. La dimension scientifique du projet sera également abordée avec un atelier sur les illusions d’optique animé par un médiateur de l’Atlas, centre de culture scientifique. - Des ateliers d’écriture sont également proposés : trouver des phrases, des slogans, des messages de signalisation, sur l’utilisation et le détournement de l’espace public par l’art, pour indiquer l’œuvre ou des lieux insolites, mais aussi sur ce qu’évoque le noir et blanc, l’art… Toutes ces créations sont enfin tapissées sur les murs de la place du 8 mai et des alentours avec les artistes et les habitants, pour signaler le temps festivalier. Les enfants du centre de loisirs Ampère et de l‘école élémentaire Bachelet, de l’IME, les adultes du quartier grâce au bailleur social Semiso et la bourse du travail, les amicales de locataires et parents d’élèves, les résidents du foyer Henri-Grouès, les associations telles que Adesca et le collectif Passage qui propose l’action « envie d’un café » sont invités à participer et sont les relais des différentes propositions. Julie Sarloutte / Vieux Saint-Ouen 16 Au-delà du projet de création d’œuvres mosaïques à installer dans l’espace public, les habitants du quartier sont invités à un véritable parcours d’action culturelle au cours duquel ils visiteront l’exposition du Château de Saint-Ouen où les œuvres de Julie Sarloutte sont présentées, se rendront à Briare, la ville des célèbres émaux où ils seront invités à « collecter » la matière première nécessaire à la réalisation des œuvres, pourront découvrir les locaux de l’École nationale supérieure des beaux-arts et son atelier mosaïque… Le projet de création trouve un ancrage fort dans ce quartier de Saint-Ouen qui compte de nombreuses volontés citoyennes et associatives désireuses de se réapproprier les espaces de vie et d’embellir leur environnement. Kristine Thiemann / Arago-Zola Avec « Metropolen », Kristine Thiemann a défini un véritable protocole d’intervention dans l’espace public. Elle fait des castings dans les divers lieux du quartier (Maison de quartier Pasteur, commerces, espace enfant Gavroche…) en lien avec les associations de locataires (amicale de locataire du 39 Arago et Comité national du logement, le bailleur Semiso), les associations socioculturelles jeunesse Mosaïk et Feu Vert et le service jeunesse. En lien avec la Semiso, l’idée est également de récolter, la parole des habitants sur leur quartier et leurs souhaits d’aménagement. Des ateliers de repérage des lieux, de préparation des photos (décors, costumes, maquillages) et des ateliers de prises de vues sont prévus. Des visites et des échanges autour des expositions photos de la ville (Nabil Boutros « C’est l’usine » en janvier et Thierry Thieû Niang en mars). Les responsables et animateurs du centre de loisirs Mandela et de l’espace enfant Gavroche se sont appropriés le protocole d’action artistique et culturelle mis en place par Kristine Thiemann en développant sur les mêmes principes, un « mini metropolen », adapté aux enfants. Les frères Ripoulain / Debain- Michelet Le projet « Menuiserie de façade » mené par les Frères Ripoulain au sein du quartier Debain-Michelet se fonde sur l’implication des habitants. Lors de marches collectives de veille orientées par les deux artistes, les habitants sont invités à repérer les objets et les signes distinctifs du quartier : végétaux, mobiliers, graffitis, objets et autres traces remarquables. Cette première étape sert ensuite de socle aux ateliers animés par les Frères Ripoulain : ces observations et photos prises lors des repérages sont la base des œuvres. La transposition de ces formes graphiques identifiables sous forme de dessin (en premier temps en 17 format A4) permet de faire ressortir des silhouettes. Converties à échelle humaine, ces silhouettes monochromes noires sont découpées dans du bois et collées sur des treillages de jardin. Les réalisations, installées sur différentes façades du quartier repérées préalablement, pointent les usages et les particularités du territoire. Invités à une sorte de jeu visuel, les visiteurs peuvent partir à la recherche de l’origine de chaque composition. L’implantation des œuvres est pensée pour une durée de deux ans, jusqu’à la prochaine Traversée d’Arts. Artistes du festival Traversée d’Arts Akatre Fondé en 2007 par Valentin Abad, Julien Dhivert et Sébastien Riveron, Akatre a choisi de s’installer à SaintOuen. Le trio s’est fondé une solide réputation de créateur d’identités visuelles dans l’art, la musique, et le luxe. Multidisciplinaires, ils jonglent entre art, typographie, édition, identité visuelle et photographie avec beaucoup de fantaisie et de talent. Leur vocabulaire plastique s’amuse à étirer les limites de l’illusion et du réel, et introduit une part d’incongru dans la normalité ambiante. Inattendues, leurs œuvres cultivent cet attrait du point de rupture qui fait chavirer l’ordinaire en terrain de jeux et d’expériences. La Ville leur a confié la réalisation d’une œuvre dans l’espace public et leur a consacré une exposition à l’Espace 1789 en 2012. Akatre est en charge de l’identité visuelle de Saint-Ouen Traversée d’Arts depuis 2012. www.akatre.com Les frères Ripoulain Le duo d’artistes David Renault et Mathieu Tremblin, alias les frères Ripoulain, appartient à cette génération marquée par des cultures souterraines comme le hacking, le graffiti, les freeparties, et qui placent le Do It Yourself au centre de leurs préoccupations. Il œuvre dans les espaces en jachère de la ville et développe des « protocoles d’action urbaine » autour des notions de contrefaçon, d’abandon et de dégradation, d’expression autonome et spontanée, de langage cryptique et de désobéissance civile. La ville devient le territoire d’expérimentations visuelles et sonores. 18 Kristine Thiemann La photographe allemande vit entre Hambourg et Paris. Elle a d’abord évolué dans le milieu de la mode où elle a notamment travaillé pour les cosmétiques l’Oréal, des magazines comme Vogue Bambini ou des grands couturiers tels que Givenchy. Après avoir créé le projet Metropolen pour deux villes jumelées, Norderstedt (Allemagne) et Maromme (France), elle le poursuit à Vitrolles… et à Saint-Ouen. Si les villes changent, l’idée reste celle de photographier des habitants au cœur de leur décor quotidien avec sensibilité et humour. Julie Sarloutte Julie Sarloutte est diplômée des Beaux-Arts de Paris (atelier Philippe Cognée) et travaille dans les ateliers de l’Ecole installés à Saint-Ouen. Cette jeune et talentueuse artiste traduit dans ses œuvres, la fascination qu’exerce l’écran, quel qu’il soit, sur nos comportements et notre capacité d’analyse critique, en transposant des images issues de l’actualité, cinéma ou du net, grâce à des techniques réappropriées, telles la pixellisation, la broderie et la mosaïque. Camille They 19 Camille They, artiste scénographe de jardin s’est installée à Saint-Ouen où elle a réalisé le jardin éco-poétique du 16 bis, symbole de sa démarche créative. Adepte de la biodiversité végétale et artistique, Camille intervient en chef d’orchestre et associe à ses projets de nombreux artistes et collectifs. Ces créations sont conçues comme des organismes vivants, en perpétuelle évolution. Elle réalise aussi des œuvres personnelles. Ces « lithogrammes », portraits de fleurs scannées, sont imprimées sur toiles, kakémono ou pierre et font référence à la fossilisation du végétal dans la pierre. Eléonore Saintagnan Née à Paris le 31 décembre 1979 à minuit, elle vit aujourd’hui à Bruxelles. Elle a étudié les arts plastiques et le cinéma à l’université, puis a suivi le post-diplôme du Fresnoy. Son travail consiste à s’immerger dans des communautés ou des systèmes de pensée pour en étudier le fonctionnement, et à restituer ses observations sous la forme d’écrits, de dessins, de schémas, d’installations puis de vidéos ou de films qui, souvent, dépassent la simple description pour agir directement sur le milieu observé. Ses films ont été présentés dans des musées comme le Palais de Tokyo à Paris ou le Wiels à Bruxelles, et dans des festivals de cinéma comme Hors Pistes, Côté Courts ou le FID Marseille. Patrick Guidot Le jeune artiste peintre œuvre régulièrement pour des maisons prestigieuses comme l’atelier MériguetCarrère. Travailler auprès de peintres ayant une approche traditionnelle l’a aidé à acquérir les connaissances et la chimie nécessaires à la maîtrise de son média. Ses œuvres abordent des thématiques existentielles, ontologiques ou spirituelles dans un style à la fois figuratif et conceptuel. Elles peuvent également s’identifier par une volonté de s’inclure dans une certaine tradition de la peinture. Dès sa première exposition, Patrick Guidot s’est affirmé sur le plan international en entrant dans la collection Bernard Lagrange. Il le confirme avec des expositions en 2013 à Paris, Berlin et Barcelone. Patrick Guidot est accompagné de l’artiste Charlotte Lepelletier (sculptures et installations) 20 Les artistes d’« À Main levée » Christophe Robe, dessin, 2013 Christophe Robe Entre espaces réels et espaces mentaux, les dessins et peintures de Christophe Robe sont une recherche sur notre mémoire perceptive, sur la façon dont les images nous traversent. Marine Pagès Les paysages désertiques traversés par des routes et les figures insolites et hybrides jalonnent le travail de Marine Pagès. Gaëlle Chotard À l’aide de fils métalliques ou de fils de cotons, crochetés ou dessinés, Gaëlle Chotard tisse des structures arachnéennes, créant des sortes de toiles complexes dans lesquelles elle piège notre regard. Etienne Pressager Lorsqu’il définit sa pratique, Étienne Pressager évoque trois axes qui sont aussi trois temps : dans ses dessins abstraits, typographiques ou alphabétiques, il se donne des règles du jeux, travaille entre texte et image, s’intéresse à la manière dont on peut remplir une surface dans un temps donné. Katerina Christidi « Exprimer un état d’instabilité », voici comment Katerina Christidi évoque ses figures et paysages toujours en tension entre plusieurs états de représentation, souvent réalisés au fusain, qu’elle développe tantôt sur toile, tantôt sur les murs. Raphaele Paupert Borne C’est aussi l’enregistrement du temps qui intéresse Raphaëlle Paupert-Borne dans sa pratique filmique, qu’elle développe parallèlement à ses peintures, ses dessins ou ses spectacles. Olivier Nottelet Travaillant à différentes échelles, du carnet au dessin mural, Olivier Nottelet interroge nos représentations de l’espace, qu’il situe « entre visibilité et compréhension ». C’est sur cette hésitation ou cet ajustement que se fonde sa pratique, qui invente des récits à la fois burlesques et sensibles. Sylvain Sorgato Dans la livrerie, Sylvain Sorgato expose ses dessins et éditions : entre texte et image, caricature et non-sense, dans un univers à la fois sarcastique et poétique. Patrick Ximénès Patrick Ximénès 21 Ce photographe audonien, passionné par la nature, aime autant observer les sujets qu’il photographie que faire ses réglages de boitier. Il se documente aussi beaucoup sur les espèces qu’il photographie. Son travail est autant fondé sur l’observation de ce qu’il l’entoure que sur la surprise et l’émerveillement. Il nous invite à partager ces émotions et à respecter la Nature qui nous les prodigue. Charlotte Franchisey L’artiste réalise des sculptures en bronze, marbre, plexiglas, inox, aluminium... Son travail s’ancre dans une démarche non-conformiste, empreinte d’une volonté positive. Elle transforme tous les éléments qui la touchent en «joie de vivre» par la simplicité des formes dans l’espace, par les couleurs, les jeux de lumières… Sébastien Lefrançois, Cie Trafic de Styles Spectacle « Dance Tour » Sébastien Lefrançois, dont la compagnie de danse hip-hop « Trafic de Styles » est en résidence à Saint-Ouen (2012-2015), est également artiste associé du festival. En 2012-2013, le chorégraphe est intervenu au sein des ateliers hip-hop du Cap’J (structure jeunesse) et a investi les quartiers avec des ateliers. Les jeunes ont ainsi eu accès aux spectacles professionnels, aux étapes de la création chorégraphique et à l’histoire de cette discipline. Ce temps d’expérimentation a permis à Trafic de Styles de s’implanter sur le territoire, à la découverte de l’existant. 22 En 2013-12014, les conditions étaient réunies pour aller plus loin. L’envie est ainsi née d’impliquer les jeunes, volontaires, dans une création pour et dans la ville. Le spectacle imaginé pour Saint-Ouen Traversée d’Arts casse les images préfabriquées de la scène et sensibilise les jeunes à la démarche des « arts de la rue ». Compagnie Décors sonores Spectacle « Urbaphonix » Décors sonores est une compagnie de musique concrète composée de cinq artistes menés par Michel Risse. Ils interviennent dans le paysage sonore in situ, transformant le mobilier urbain en un instrument, une scène, un accessoire de ce théâtre instantané. www.decorsonore.org Association Tangible Spectacle « Chemin de tortues » Le travail de Tangible repose sur la mise en scène du quotidien et de ses espaces, pour en extraire une danse, un bal qui met en lumière et recompose ces mouvements collectifs. Cherchant à créer une véritable intimité avec le public, les deux danseurs réécrivent leur parcours en fonction de la ville et du quartier qui les accueille. www.tangible.free.fr Compagnie Willi Dorner Spectacle « Bodies in Urban Spacies » Crée en 1999, la compagnie Willi Dorner donne au public l’opportunité de vivre de nouvelles expériences et d’appréhender l’espace public de manière inédite. Les « installations humaines » du chorégraphe autrichien, formées de danseurs et de sportifs, transforment la ville en un terrain de jeu. www.ciewdorner.at/index.php?page=start Claire Ducreux Spectacle « Le sourire du naufragé » Les spectacles de Claire Ducreux mêlent danse, théâtre et mime. A travers une installation minimaliste, la chorégraphe et interprète se plaît à transporter son public dans un univers poétique plein de grâce, de douceur et d’humour. Au gré de ces interventions dans la rue, elle tisse des liens complices avec son public et va jusqu’à lui confier de vrais rôles. www.claireducreux.com/?lang=fr&case=home Collectif Random Spectacle « Ramdomnée » Ce groupe à géométrie variable (de deux à onze personnes), composé d’artistes issus d’horizons très différents (comédiens, danseurs, circassiens, poètes publics, décorateurs sonores…), se plait à créer des situations inattendues pour faire sortir les habitants de « l’entre-soi ». « Espace de toutes les surprises, de toutes les rencontres et de tous les décors », la rue est leur terrain d’expression. www.collectif-random.blogspot.fr Compagnie Oposito Spectacle « Kori Kori » 23 Depuis 20 ans, la compagnie Oposito parcourt le monde, présente ses spectacles dans les rues, sur les places, invite et partage l’énergie et la poésie qui caractérise ses créations. Elle se plait à provoquer des rencontres, aime tisser des liens, mélange les gens et les genres, revendique sa volonté de raconter des histoires aux villes qui prennent le risque de les écrire avec elle. www.oposito.fr Structures culturelles associées à Saint-Ouen Traversée d’Arts École municipale des Beaux-Arts 10 rue Mariton 14 rue Kléber T. 01 49 45 95 25 Espace d’apprentissage et de rencontres, l’École Municipale des Beaux-arts accueille plus 300 élèves. Les ateliers enfant donnent lieu à une initiation pluridisciplinaire (graphisme, peinture, volume, espace…) puis les enseignements se spécialisent. La pédagogie mise en œuvre, permet l’émergence d’une pratique et d’une expression personnelle qui prend en compte la singularité de chaque élève. L’atelier photo, quant à lui, propose une sensibilisation et une approche des pratiques numériques de l’image photographique. L’équipe pédagogique Yves Legros Peintre, sculpteur. Responsable pédagogique de l’Ecole municipale des Beaux-arts. Enseigne en direction des adolescents, des jeunes et des adultes. Aline Ahond Cinéaste plasticienne. Enseigne en direction des tout-petits. Claire Ausenkier Peintre, graveur. Enseigne en direction des enfants, des adolescents, des jeunes et des adultes. Gilles Fromonteil Sculpteur, céramiste. Enseigne en direction des jeunes et des adultes. 24 Maxime Touratier Photographe. Enseigne en direction des adolescents, des jeunes et des adultes. Bernard Magnet Illustrateur, graphiste. Enseigne en direction des enfants et des adolescents. Anne-Marie Ponté Peintre. Enseigne en direction des jeunes enfants. Loïc Wibaux Peintre. Enseigne en direction des enfants, des jeunes et des adultes École nationale supérieure des beaux-arts de Paris Cap Saint-Ouen, rue des Rosiers Contact presse Isabelle Reyé 01 47 03 54 25 [email protected] L’École nationale supérieure des beaux-arts a pour mission première la formation des étudiants se destinant à la création artistique de haut niveau. Outre les professeurs et chefs d’atelier de renom, l’École fait appel à des artistes invités qui renouvellent et élargissent les approches pédagogiques. Un programme de rencontres, séminaires, colloques, workshops, projections et débats permet aux étudiants d’être en prise sur l’actualité de la création et de ses enjeux. En 2009, l’Ecole nationale supérieure beaux-arts de Paris, installait cinq de ses ateliers, dans un hôtel d’entreprises de la rue des Rosiers à Saint-Ouen, dans des lieux adaptés à leur essor et à leurs exigences. En quatre années, divers partenariats se sont développés avec la Ville, notamment l’organisation d’une exposition annuelle dans le Jardin éphémère, espace public audonien situé au cœur des Puces. Cette année, la Ville de Saint-Ouen a confié un commissariat d’expositions à deux artistes enseignants, Fabrice Vannier et Götz Arndt pour permettre aux publics de découvrir de jeunes artistes dont le travail s’est affirmé tout récemment sur la scène artistique. L’École nationale supérieure des beaux-arts met en place depuis 2010 des résidences d’artistes dans les établissements scolaires de la Ville ; il s’agit du programme AIMS (artiste intervenant en milieu scolaire). Cette démarche réunit l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, les Fondations Edmond de Rothschild, la Ville de Saint-Ouen et le ministère de l’Education nationale. Elle a pour double ambition de concevoir un programme post-master inédit pour les étudiants et de donner accès à une pratique artistique exigeante à des enfants et des collégiens en suscitant la rencontre de la création et du quotidien. Amarrage 88, rue des Rosiers Renseignements Emma Bougeroumi - 06 60 61 86 24 Contact presse Olivier Sultan - 06 63 24 42 22 [email protected] L’association Amarrage est un collectif artistique et citoyen qui veut contribuer à la diversité et à la richesse culturelle de la ville de Saint-Ouen à travers des manifestations artistiques in situ et au sein de sa galerie. 25 Atlas 7 rue de l’Union T. 01 71 86 63 40 Valérie Mariette [email protected] Blog www.atlas93.wordpress.com Le centre municipal de culture scientifique et technique ATLAS participe à la diffusion d’une culture scientifique vivante et accessible à tous. Il accompagne les débats citoyens autour des enjeux des sciences dans notre société. Les mutations des territoires urbains font appel aux innovations scientifiques et techniques, dans une perspective de qualité de notre environnement et de prise en compte des ressources limitées de notre planète. Le projet « Ville durable », développé depuis 2012, souhaite donner aux Audoniens les moyens de comprendre l’évolution de Saint-Ouen et de s’approprier le renouvellement urbain. En 2014, le projet se focalise sur la nature en ville. Art Act 12 rue Bourdarias Christian Colbus T. 01 40 10 82 03 [email protected] Cette association a pour but de populariser les arts plastiques lors de manifestations, en organisant des expositions d’artistes dont elle fait la promotion. En mai 2014, leur atelier Bourdarias présente l’auteur de bande dessinée audonien Boris Hurtel. Une véritable exposition sur rue est créée, prenant la forme d’agrandissements de vignettes de bande dessinée à la taille de la vitrine. Graff’Art 27 rue Paul-Bert Cédric Naimi 01.40.10.15.86 / 06.60.90.55.11 [email protected] L’association défend la diffusion du graffiti. Basée dans les Puces à Saint-Ouen, elle a commencé par travailler avec les commerçants des puces pour peindre leur rideau de fer, clos lorsque les marchés sont fermés au public. Elle participe à des projets artistiques, pour la diffusion des arts urbains et du street-art (Urban Peac, Habitat vintage, la Cité du Cinéma…). 26 JBC1 1 rue Jean-Baptiste Clément Contact presse Nikki Ract 06 62 46 06 41 [email protected] Fondée en 2010, JBC1 est une galerie d’art pionnière à Saint-Ouen. Né dans un hangar en friche à deux pas des puces, ce lieu conceptuel associe Pierre Emmanuel Singel et Nikki Ract, qui font le pari de s’affranchir des lieux conventionnels intra-muros. La Couleuvre 15 bis rue Parmentier Contact presse Frédérique Lucien 06 08 03 88 68 [email protected] Ancien atelier, l’espace de la Couleuvre est investi en tant que lieu de création et d’exposition, permettant une plus grande liberté aux artistes. L’association est gérée par les artistes et théoriciens Marion Daniel, Emilie Duserre, Frederique Lucien, Pierre Mabille, Bertrand Mandico, Philippe Richard, Julie Savoye, Timothée Schelstraete, Olivier Soulerin. Mains d’œuvres 1 rue Charles Garnier Contact presse Blandine Paploray 01 40 11 11 51 [email protected] Référente arts visuels Ann Stouvenel [email protected] Lieu d’imagination et d’expérimentation artistique et citoyenne, Mains d’Œuvres est né d’une envie fondatrice : celle de transmettre la création à tous, de rendre la capacité d’imaginer, de ressentir et de créer notre société ensemble. A travers des expositions, concerts, spectacles, ateliers et rencontres pendant les processus de création, Mains d’œuvres donne à explorer des formes artistiques innovantes. 27 Nad Beez [email protected] Nad Beez est une association d’artistes issus du street art dont le but est de proposer des projets ou événement en direction des habitants. Elle réalise des ateliers de réalisation de fresques et « The last Sunday » événement culturel et sportif dans le quartier Arago-Zola ; elle aide également des artistes dans leurs travaux de création. Perles et pollens [email protected] Perles & Pollens est une fabrique de coopération artistique qui développe des zones éphémères pour imaginer avec les acteurs de la société civile les nouvelles pratiques ou formes populaires de la culture (carnaval, bals, guinguettes…) en proposant notamment des ateliers de pratique artistique. Toochatoo Lorella Disez 06 62 01 82 62 [email protected] L’association cherche à développer l’art graphique et l’artisanat et à permettre aux artistes adhérents de développer, diffuser, médiatiser leur art. Elle participe à des évènements locaux ou nationaux ; participe et/ou organise des créations artistiques multidisciplinaires ; et met en place des ateliers de pratiques artistiques pour tout public. 28 Les partenaires du projet Saint-Ouen Traversée d’Arts est un projet de la Ville de Saint-Ouen. saint-ouen.fr Soutiens financiers Le Conseil général de Seine-Saint-Denis soutient Saint-Ouen Traversée d’Arts. Plaine Commune participe aux projets dans l’espace public et dans les Parcs et jardins de la Ville. Participations 29 Contacts presse Attaché de presse Mairie de Saint-Ouen (Direction de la Communication et des Relations Publiques) Jean Tilloy T. 06.24.63.25.42 / 06.63.12.85.10 T. 01.71.86.62.56 [email protected] Contacts équipe du festival Caroline Coll Chef de projet et des partenariats institutionnels [email protected] Fanny Huguenin Co-coordinatrice générale de l’événement et Coordinatrice de la programmation spectacles vivants Référente quartier Arago-Zola et Grand Parc [email protected] T. 01 49 45 77 97 Hélène Cottenceau Co-coordinatrice générale de l’événement et Coordinatrice de la programmation Arts visuels Référente quartiers du Vieux Saint-Ouen et Debain-Michelet [email protected] T. 01 49 45 77 87 Carole Modigliani Coordinatrice de l’action culturelle et éducative et référente quartier 54 rue Charles-Schmidt [email protected] T. 01 49 45 67 78 30 Marie-Paule Delong Coordinatrice de la communication et référente quartier Place du 8 mai 1945 [email protected] T. 01 49 45 77 51 Sébastien Freudenthal Chargé de la communication dématérialisée et des réseaux sociaux [email protected] Jean-Marie Séné directeur technique de la manifestation [email protected] Anne Sophie Trefcon responsable de production [email protected] Chloé Jéhanno stagiaire [email protected]