La Marque du Chat
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La Marque du Chat
Dossier d’exploitation Dossier pédagogique d’exploitation du dernier tome pédagogique du Chat, La Marque duChat dernier tome du de Philippe Geluck, du Chat, Casterman, 2007. Dossier d’exploitation Dossier La d’exploitatio Marque pédagogique du Chat de du dernier tome pédagogiqu Philippe Geluck, du Casterman, Chat, La Marque du dernier tome du de Chat, La Marqu du 2007. Chat Philippe du Chat de Philipp Geluck, Geluck, Casterman, 2007. Casterman, 2007. S U P P L É M E N T G R AT U I T 2 3 Supplément NRP Collège | La Marque du Chat, Philippe Geluck P OURQUOI EXPLOITER EN CLASSE LE DERNIER ALBUM DE PHILIPPE GELUCK, LA MARQUE DU CHAT ? C’est qu’il est encore une fois accessible, drôle, et grave. Les thèmes abordés sont pour la plupart bien connus des élèves, les jeux de mots sont riches d’enseignement sur le fonctionnement de la langue, les jeux formels viendront renforcer l’étude de l’image au collège, et les intentions comiques, satiriques, morales, voire philosophiques (eh oui !) de l’auteur rejoignent en partie celles des écrivains classiques qui sont abordés au collège. La force comique de l’album s’explique par une réelle maîtrise des procédés comiques, visuels et écrits, et tient pour partie à l’absence d’inhibition de son auteur. La plupart des pensées et aphorismes formulés par le chat sont à la fois anticonformistes dans le fond et sentencieux dans la forme, et, bien souvent, notre bon sens ou notre bon goût les aurait tus. Le chat, très « persan » en ce sens et observateur décalé de notre société, n’a pas ces limites. Geluck aborde ainsi avec humour de nombreux sujets de société, des sujets difficiles comme ceux du handicap, de la maladie, ou celui de la situation de la femme en Afghanistan, qui suscitent parfois ailleurs de l’autocensure. Il sait aussi se montrer scabreux ou franchement régressif. Ce faisant, il s’inscrit dans une triple lignée, qui combine à la fois les procédés de la farce, les ressorts comiques de la BD humoristique ou satirique, et la dénonciation du type du personnage sentencieux ou pontifiant. 1. LES FORMES DE COMIQUE ENTRE AUDACE ET TRADITION A. LE COMIQUE DE MOT Les jeux de mots sont innombrables, quasiment présents dans chaque case, et on relève des jeux sur l’homonymie entre coulis et coolie p. 40, la polysémie des mots oignon et pleurer p. 43, la synonymie des insultes p. 14, le summum de l’impertinence vis-à-vis de la culture scolaire étant la mise en boîte du dictionnaire pris au pied de la lettre p. 21. Supplément NRP Collège | La Marque du Chat, Philippe Geluck Le chat ressemble en apparence aux figures littéraires d’imbéciles autosatisfaits et sentencieux, prudhommesques, moqués par Courteline, Feydeau, et Monnier, dont les idées reçues ont été collectées par Flaubert dans un dictionnaire fameux, et insérées dans la trame narrative de Bouvard et Pecuchet. Le monde de la bande dessinée a fourni aussi ses Joseph Prudhommes pontifiants qu’on pourra mettre en parallèle avec lui: le maire de Champignac, crée par Franquin, celui de Superdupont, de Gotlib et Lob, Achille Talon, de Greg, etc. Mais les propos du chat relèvent aussi parfois des Brèves de comptoir, compilées un temps par JeanMarie Gourio, dont Manu Larcenet dans Chez Francisque, Fluide Glacial, 2006, vient de donner un versant grinçant. Ils rappellent les aphorismes absurdes, misogynes ou provocateurs des philosophes ordinaires croqués par Jean-Marc Reiser, dont le personnage de Gros Dégueulasse avait lui aussi une faiblesse coupable pour le slip kangourou. On pourra les mettre en relation avec des extraits de Pierre Dac, de Sacha Guitry. Ils recèlent également des critiques de certaines des tares de nos sociétés modernes. Il ne faudrait donc pas se laisser aller à les prendre trop à la légère. Il se pourrait bien que le chat ait des choses à nous apprendre, comme le Snoopy de Charles Shultz, dont il semble à la fois proche et lointain comme son double inversé sur le plan animalier, nutritionnel et intellectuel : Snoopy apportait un peu de sagesse chez les humains, le chat importe une partie de la bêtise des hommes dans le monde des félidés domestiques. B. LE COMIQUE DE CARACTÈRE Le chat est un philosophe de comptoir qui s’intéresse au triste sort des olives p. 4, fait preuve d’un machisme provocateur et satisfait quand il est rivé à sa télévision, une canette à la main pendant que sa femme fait la vaisselle et s’en justifie, p.40, révèle sa naïveté, voire sa bêtise (on se verrait de dos p. 6), le tout fréquemment le doigt levé en faux sage donneur de leçon. Jeu sur le sens propre et figuré de l’adjectif intérieur Pistes d’exploitation Détournement de l’imagerie d’Epinal à des fins satiriques C. LE COMIQUE DE SITUATION ET DE GESTE D. ABSURDE, HUMOUR NOIR ET DÉTOURNEMENT Ils sont fréquents également dans la mesure où la série du chat repose sur le décalage comique entre la posture du chat qui se présente et pose en sage et la réalité de ses pensées souvent ridicules et dérisoires. Voire aussi par exemple les indiens modernes p. 10 qui écoutent, l’oreille rivée au sol, leur téléphone portable, l’impossibilité dans la quelle se trouve la pauvre Vénus de Milo, p. 18, d’accomplir les gestes du quotidien, et pour cause, ou le geste impossible pour imiter des chinois tapant à la machine p. 8. Ces situations sont parfois scabreuses ou scatologiques (Geluck semble avoir une dent contre les suppositoires qu’il a du mal à avaler semble-t-il, p. 29 ou 44, comme en son temps Molière et ses clystères.) La série du chat adjoint à ces formes traditionnelles de comiques des procédés modernes, exploitant le goût pour le non-sens britannique, la cruauté envers la faiblesse, le handicap, la vieillesse rencontrées autrefois chez un Alphonse Allais et sa revue Le Chat Noir, et le détournement à des fins parodiques. Voir par exemple la tâche absurde et infinie entreprise par le chat p. 24 qui marque par un trait sur le mur chaque trait qu’il marque sur le mur ( !), la solution pratique qu’il a trouvée au problème du manque de dons d’organe, p. 32, ou cette manie qu’il a d’ajouter à une certaine imagerie d’Epinal des bulles de textes qui en transforment le sens (p.2) à des fins satiriques. Un travail sur les relations lexicales paraît s’imposer en faisant identifier par les élèves la relation qui sert de ressort comique. On peut ensuite proposer aux élèves de produire ou de citer des jeux de mots qui s’appuient sur les mêmes procédés. On pourra proposer pour accompagner la découverte de la bande dessinée l’étude d’un groupement de textes et d’images tiré de Pierre Dac, Arrières-Pensées et Maximes inédites, Le Cherche-Midi éditeur, 1998, (qui publie aussi Sacha Guitry, Tristan Bernard, Alphonse Allais, Les Monty Python, etc. dans sa collection Les Pensées), des Brèves de Comptoir, de Jean-Marie Gourio, Michel Lafon, 1987-1993, et mettant en scène un personnage prudhommesque tiré du théâtre de Feydeau, de Courteline, de Monnier, ou de la Bande dessinée, (série Achille Talon de Greg, ou le maire de Champignac, dans Le Prisonnier du Bouddha, Franquin, dupuis, 1960 p. 17 et sq.) La technique du détournement d’image, enfin, est aisée à mettre en œuvre en classe : chaque élève peut apporter une représentation d’une statue, d’une peinture ancienne, et y ajouter une bulle l’inscrivant dans une modernité ou un quotidien qui produira un décalage comique. 2. LE JEU FORMEL VARIATIONS AUTOUR D’UN GENRE A. QUEL GENRE ? La variété formelle présente dans chacun des albums de Geluck rend inclassable son travail : il relève à la fois du dessin de presse, lié à l’actualité, comme peut l’être celui de Plantu (voir celui sur les inondations p. 35). Il peut s’agir d’un dessin purement humoristique en une case (voir le psy p. 24), de dessins 6 7 Supplément NRP Collège | La Marque du Chat, Philippe Geluck Supplément NRP Collège | La Marque du Chat, Philippe Geluck 3. LES UNIVERS DE RÉFÉRENCE LES SOURCES DU CHAT Outre les brèves de comptoir, les recueils d’aphorismes et l’imagerie d’antan cités plus hauts, d’autres univers de référence inspirent le créateur du chat A. LES COLLÈGUES DU CHAT Le strip en trois cases où le chat nous parle de face est une des formes préférées de Geluck Pistes d’exploitation On pourra proposer aux élèves de prendre conscience de l’importance de la dimension formelle et de la place du texte dans l’album en leur donnant une planche où les bulles auront été supprimées et données à part, ou mélangées. Leur travail consistera alors à s’interroger sur les liens qui existeront entre certaines d’entre elles permettant de reconstituer un ensemble constitué d’une chute et de sa préparation, puis à voir si ces bulles conviennent pour un strip en trois cases ou un dessin en une case. On pourra leur demander en prolongement de recréer un aphorisme à leur manière, en soignant la chute, en proposant leurs propres bulles sur un strip du chat dont on aura effacé les bulles. Enfin un groupement d’images ayant pour sujet la BD elle-même, rassemblant quelques extraits du chat regroupés avec des extraits de Bandes dessinées, apprendre et comprendre, ouvrage didactique en bande dessinée de Trondheim et Garcia, chez Delcourt, 2006, permettra de travailler sur l’image en variant les registres. d’illustration détournés, ou encore de billets d’humeur, d’aphorismes ou de brèves de comptoir illustrés (voir la girafe p. 24) On trouve également presque à chaque page les fameux strips à trois cases et à chute, nés dans la presse dominicale américaine du début du XXe siècle, ou des planches de bandes dessinées complètes sur une ou plusieurs pages. B. L’AUTORÉFÉRENTIALITÉ : LA BD SUR LA BD Un des aspects les plus intéressants du travail de Geluck est la distanciation et le recul critique qu’il propose sur le fonctionnement de la bande dessinée ou sur sa créature dont le statut de personnage nous est régulièrement rappelé à la manière de Brecht (mutatis mutandis). Il faut lire par exemple la planche de la page11 qui explore avec humour la question de la temporalité dans la BD, une mise en abyme p. 37, une bulle de texte qui devient bulle de chewing-gum p. 25, une tomate qui ressemble au chat, p. 10, etc. C. JUSQU’AUX LIMITES DU GENRE Philippe Geluck sait-il dessiner ? Il truffe son dernier album comme les précédents d’insertions d’images copiées ou photocopiées, de dessins d’imitation (les statues) et les des- sins du chat, les strips en particulier, sont si proches les uns des autres qu’on se demande s’il les photocopie en changeant juste les bulles, à la manière du travail de Lewis Trondheim et des auteurs de l’Association aux débuts de l’Oubapo, (ouvroir de bande dessinée potentielle) dans ce qu’ils ont appelé l’itération iconique. Par ailleurs, on note une prédominance du texte, dans la construction du ressort comique. On a donc affaire à un certain minimalisme dans le dessin, qui fait ressortir le sel du propos, et les risques liés à l’itération iconique sont évités grâce à la répartition équilibrée des variations formelles dans tout l’album, qui dans une même page mêle un strip, un détournement d’image, des dessins du chat, et un dessin où il n’apparaît pas... voir par exemple la page 12. Ce minimalisme fait que son trait est à la fois clair et efficace, ne brouille jamais le message et contient tout de même en réalité de subtiles variations là où on pourrait voir une reproduction à l’identique. Dès la première de couverture, qui parodie La Marque Jaune, d’Edgar P. Jacobs, il est fait référence aux prédécesseurs et contemporains illustres, auteurs de bandes dessinées ou humoristes, cités directement, détournés ou imités : Outre les aventures de Blake et Mortimer, on retrouve, Obélix le Gaulois, Lucky Luke, et Averell Dalton, p. 26, comme les schtroumpfs ou Tintin dans d’autres albums, Pierre Desproges est présent à travers la Vénus de Milo (p. 5) qu’il avait mise dans un de ses sketches en présence du Petit Prince qui lui demandait de lui dessiner un mouton ! Le jeu sur les mots (p. 15) rappelle le travail de Raymond Devos. B. LE QUOTIDIEN DE L’HOMME MODERNE Rien des vicissitudes de la vie de l’homme moderne n’échappe aux observations du chat : la psychanalyse, p. 8, les jeux vidéos, p. 9, les leçons, p. 12, la médecine, p. 16 et 35, les animaux domestiques, p. 31, la vaisselle, p. 40, la télévision, p. 42 etc. Il nous amène parfois à voir d’un œil neuf ce qui était masqué par le poids des habitudes. C. « JE SUIS MOI-MÊME LA MATIÈRE DE MON LIVRE » Philippe Geluck n’hésite jamais à se mettre en scène, et ici c’est sur la première de couverture, où il tente d’échapper à la vigilance du chat qui a posé sa marque non seulement sur le mur mais aussi semble-t-il sur le réverbère, ainsi que sur la poubelle où il se trouve. Le personnage échappe à son auteur... et Geluck donne ainsi à croire qu’il n’est pas responsable des propos souvent contestables de sa créature. Ailleurs, c’est sa qualité de belge qui est gentiment brocardée, p. 18, p. 20, p. 41. et sa propre enfance transparaît peut-être sous les traits du chat encore chaton, p. 5 et 22. D. LE PATRIMOINE CULTUREL ET LA CULTURE POPULAIRE Geluck a une prédilection pour le recyclage des figures de l’art, de la littérature, du cinéma, de la télévision qui font partie de la culture commune. On retrouvera ainsi des statues bien connues, comme des gisants, et le Discobole p. 28, César et la Victoire de Samothrace, p. 32, Zorro p. 21, Dracula p. 42, ou l’acteur Brad Pitt p23, Gulliver p. 44 ou le Petit Poucet p. 23, des références à Schubert p. 25 ou au théâtre p. 39, le monde du Western, celui de la préhistoire, p 30, etc. La décapitation vue par Geluck Pistes d’exploitation Une lecture d’image qui proposerait une comparaison de la première de couverture de La marque du Chat avec la couverture de La Marque Jaune, d’Egard p. Jacobs, Dargaud, 1960, serait riche d’enseignements, tant en ce qui concerne les procédés de la parodie, que l’irruption de certains des univers de référence propres à Geluck. Par ailleurs, dans le cadre d’une recherche documentaire, on amènera les élèves à retrouver les sources des références culturelles patrimoniales ou populaires qu’il utilise, dans un premier temps, et on demandera ensuite aux élèves de rapporter d’autres exemples repérés dans la presse, les magazines, la publicité, d’images utilisant à des fins comiques ou autres ce type de référence E. L’ACTUALITÉ Les allusions à l’actualité sont fréquentes et abordées sans complexe : la mondialisation, p. 3, le thème du coming-out, p 5, l’adoption par des couples homosexuels p. 13, les demandeurs d’asile p. 32, les inondations p. 35, la presse people p. 45, les talibans, p. 17, etc. F. EROS ET THANATHOS Le docteur Geluck a su montrer dans d’autres ouvrages que les choses du sexe et de la mort le préoccupaient (Cf. Le Docteur G. fait le Point, Casterman, 1996) et ce nouvel opus en donne de beaux exemples, associés presque toujours à des jeux de mots: quand on joue de la flûte et du cor, il arrive des enfants musiciens, p. 9 mais voir aussi les pilons p. 20, le chapeau de marin p. 35, une décapitation p. 20, etc. 8 Supplément NRP Collège | La Marque du Chat, Philippe Geluck Les forces publiques victimes de l’humour de Geluck 4. CRITIQUE ET SATIRE LES FONCTIONS DU RIRE A. LE RIRE POUR LE RIRE Pour paraphraser Mallarmé, nombre des dessins proposés par Geluck n’ont d’autre fonction que de faire rire, et donc de plaire, comme le disait Molière. Il n’y a aucune intention cachée dans le jeu de mot têtard p. 6. ou dans la question du chat p.23 qui se demande s’il est bien utile de sécher un sous-marin quand on a fini de le laver. On prend beaucoup de plaisir à découvrir ces dessins proposés gentiment à nos zygomatiques. Mais à côté de l’art pour l’art on a également le rire qui se moque de nos travers ou nous interpelle sur des problèmes plus sérieux. B. SATIRE DE LA BÊTISE ET DES ABSURDITÉS DE LA VIE MODERNE On trouve les traditionnelles piques adressées aux dépositaires de l’autorité publique, p. 17, mais aussi à nos ridicules : La musique imposée des supermarchés, p. 34, les excès ours à venir ours à venir dans l’expression des solidarités, p. 36, la traditionnelle boule de neige à agiter, p. 38, la folie des régimes p. 38, l’odieuse pratique de l’abandon p. 39, une parodie d’inauguration, p. 46, la dénonciation du machisme, p.40, la satire irrévérencieuse des a priori de l’imagerie d’antan, souvent raciste, réactionnaire, paternaliste, belliciste, trop hagiographique (cf. la page de garde). Il s’en prend également aux excès, partis pourtant de bonnes intentions : les quotas imposés à la télévision, p. 16, le slogan fumer tue p. 35 l’excès de précaution visible dans le nombre de panneaux adressés aux automobilistes, p. 47 C. DÉNONCIATION DE LA VIOLENCE RELIGIEUSE Dans la dénonciation de certaines formes de bêtise, Geluck réserve un sort particulier à la violence intégriste ou à l’archaïsme dont est victime la femme afghane, cachée sous le tchadri qui lui est imposé, p. 17, p.24, ou encore, p. 38. Ailleurs, c’est Al-Qaïda, p. 46, qui est l’objet de son humour. Pistes d’exploitation On peut dans un premier temps amener les élèves à décoder les messages sous-entendus par les dessins de Geluck en leur demandant d’émettre des hypothèses orales ou écrites sur la thèse défendue par tel ou tel dessin. On leur propose ensuite dans un deuxième temps d’imaginer à la manière de Geluck, une conséquence comique ou positive de l’une de ces catastrophes : La terre est devenue une poubelle... Les animaux ont tous disparus... Il fait cinquante degrés en hiver... La moitié de la population est en prison... Plus personne ne vote... L’Afrique s’est entièrement vidée de ses habitants... Il est désormais interdit de ne plus croire en Dieu... Il utilisent ensuite un strip du Chat dont ils auront effacé les paroles pour y insérer les leurs. Dans un troisième temps, on leur demande de choisir chacun un thème qui leur tient à cœur, un comportement qui les agace avec raison et d’imaginer une planche, un strip, une case qui permettrait d’en parler avec humour, de le dessiner ou de le faire dessiner par un de leurs camarades dans le cadre d’un travail en groupe.