description du projet

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La caféine comme agent thérapeutique pour la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative commune où les
patients développent des manifestations motrices et non-motrices progressives
incapacitantes. Des études récentes ont démontré que les gens qui
consommaient moins de caféine étaient à plus haut risque de développer la
maladie de Parkinson. Ceci suggère que la caféine pourrait potentiellement être
utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Afin d’évaluer cette hypothèse, nous avons récemment complété une étude
pilote où nous avons donné de la caféine aux patients atteints de la maladie de
Parkinson. Bien que cette étude portait principalement sur les effets de la
caféine sur l’envie de dormir durant la journée, nous avons observé un bénéfice
très intéressant sur les manifestations motrice de la maladie. Il existe d’autres
données qui suggèrent aussi que la caféine pourrait être bénéfique pour les gens
atteints de la maladie de Parkinson.
Afin de vérifier ceci, nous proposons une étude à 3 stades pour évaluer
l’utilisation de la caféine. Nous donnerons de façon aléatoire 200 mg de caféine
deux fois par jour (approximativement 3 tasses de café par jour) ou un placebo
aux patients. Durant les six premiers mois, nous garderons la médication pour la
maladie de Parkinson constante afin de déterminer si la caféine a un effet moteur
bénéfique. Par la suite, pendant le 2e stade de l’étude qui durera quatre ans,
nous évaluerons si les effets de la caféine persistent (ou s’amplifient) dans le
temps. De plus, nous vérifierons si la caféine aide à réduire les doses ou les
effets secondaires des médicaments pris pour traiter la maladie de Parkinson.
Finalement, nous terminerons avec le 3e stade qui durera six mois où tous les
patients recevront de la caféine. Ceci nous permettra d’évaluer l’utilisation de la
caféine dans un stade plus avancé de la maladie, et surtout, cela permettre de
déterminer si la consommation précoce de caféine produit des changements à
long terme, au-delà des effets immédiats.
Si la caféine s’avère être utile dans le cadre de la maladie de Parkinson, cela
pourrait avoir des avantages extrêmement importants, incluant le faible coût de
la caféine, la sécurité établie de celle-ci, et peut-être même des bénéfices
neuroprotectifs. Une telle opportunité ne doit pas être manquée.
Caffeine as a Therapy for Parkinson's disease
Parkinson's disease is a common neurodegenerative disorder in which patients
experience progressive motor disability and many disabling non-motor
symptoms. Recent studies have consistently found that people who do not use
caffeine are at higher risk of developing Parkinson's disease. This suggests that
caffeine may have potential as a treatment for PD.
To investigate this, we recently completed a trial where we gave PD patients
caffeine. Although it was mainly focused on daytime sleepiness, we found a very
interesting benefit on the motor manifestations of disease. There have been
other lines of evidence that have suggested caffeine could be useful in PD. The
question now is how useful can caffeine can be, and also whether it could even
have long term benefits in PD.
To test this, we are proposing a three-stage trial to assess caffeine. We will
randomly give patients either caffeine 200 mg twice per day (about three cups of
coffee per day) or a matching placebo. In the first six-month stage, we will hold
medications constant, to see whether caffeine does have motor benefits. Then
we will perform a four-year extension stage to define if the effects of caffeine
persist (or even magnify), and to see if caffeine helps reduce dose of other PD
meds and/or prevents their side effects. Finally, we will finish with a six-month
stage in which we will place all patients on caffeine – this will allow us to assess
caffeine's use in later disease, but more importantly, will assess whether early
use of caffeine produces long term changes beyond its immediate effects.
If caffeine can be found useful for PD, it may have extremely important
advantages, including low cost, established safety, and perhaps even long term
neuroprotective benefits. Such an opportunity should not be missed.