What is IT Consumption? - HPE Financial Services White Paper

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What is IT Consumption? - HPE Financial Services White Paper
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Quels sont les nouveaux
modèles de consommation
informatique ?
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L’ère de la transformation de l’entreprise
Lorsque vous entendez l’expression «entreprise innovante», qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ? Des
entrepreneurs de la Silicon Valley ? Des start-ups « licornes » ? Des voitures sans pilote ? Que pensezvous de la grande distribution ? Les distributeurs alimentaires ont une finalité bien précise qui n’a
pas beaucoup évolué depuis plusieurs dizaines d’années. Cela est vrai partout dans le monde, ce qui
rend d’autant plus inattendue la nomination soudaine du vice-président du service informatique d’une
grande chaine de supermarchés à la tête d’une branche de produits pharmaceutiques en plein essor
(qui allait rapidement générer plus d’un milliard de dollars de bénéfices !).
Le passage du détaillant à une nouvelle gamme de produits a eu des implications considérables pour
l’infrastructure informatique. Une simple promotion en ligne pour un produit gratuit a rapidement pris
de l’ampleur et s’est changée en un cauchemar informatique qui a fini par faire planter le site Internet
du détaillant. Un simple faux pas sur un terrain glissant : l’informatique n’était pas incluse dans le plan
de projet de l’équipe marketing. N’ayant pas été prévenu de la hausse de trafic Internet imminente
que la promotion en ligne allait entraîner, le service informatique n’avait pas l’évolutivité nécessaire
pour pouvoir réagir immédiatement. Par conséquent, la promotion fut un échec, non pas à cause d’un
manque d’intérêt de la part des clients, mais plutôt à cause d’un problème de communication entre
l’entreprise et le service informatique.
Cela vous rappelle quelque chose ? Ce scénario est devenu bien trop courant. Dans l’économie des
idées d’aujourd’hui, une idée novatrice peut être aussi puissante que l’était un budget de plusieurs
millions de dollars hier ; les entrepreneurs se mesurent donc aux Fortune 500 pour gagner des parts
de marché et la fidélité des clients. La pression pour accélérer l’évolution de l’entreprise est devenue
intense. En effet, une étude globale menée par CEB en 2015 auprès des leaders informatiques et
commerciaux a déterminé que 63 pour cent des dirigeants commerciaux ont toujours l’impression que
leurs entreprises sont trop lentes pour tirer parti des opportunités offertes par la technologie.1
Demain appartient aux plus
rapides. Les entreprises ont
désormais besoin d’être
plus flexibles pour profiter
d’opportunités commerciales.
Il est désormais indispensable
d’avoir l’agilité nécessaire pour
éviter facilement l’imprévisible :
la volatilité du marché, des
menaces contre la cybersécurité
ou des coups durs assenés par
la concurrence. Et la course est
bien lancée. La question est :
peut-on transformer son IT sans transformer la façon dont on en fait l’acquisition et l’utilisation ?
IDC signale que d’ici fin 2016, 50 pour cent des entreprises
demanderont des modes de paiement basé sur l’usage pour
leurs principaux investissements en datacenter et en IT, en
fondant leurs décisions marchandes sur ces programmes.
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Repenser la manière de consommer l’informatique
Prenez un moment pour réfléchir à la façon dont l’informatique est traditionnellement acquise, payée
et utilisée. La liste s’arrête généralement à trois options : l’achat, l’externalisation et la location. Leur
dénominateur commun ? Leur prévisibilité. Toutes ces méthodes d’acquisition ont été bâties sur un
engagement fixe à long terme. Le datacenter classique, orienté matériel était par nature prévisible.
Le prix considérable du matériel de serveur, de stockage et de réseau impliquait que les entreprises
géraient de manière rigoureuse les dépenses d’investissement nécessaires à l’acquisition de la
technologie. Le service d’approvisionnement calculait ensuite le retour sur investissement en se
basant sur une durée d’amortissement d’en moyenne cinq, sept et même neuf ans ou plus, et on n’en
parlait plus. Les services informatique et financier s’en allaient chacun de leur côté et leurs chemins ne
se croisaient quasiment jamais avant la réunion budgétaire annuelle suivante.
À mesure que l’interdépendance de l’entreprise et de l’informatique s’intensifie, l’impact d’un modèle
de propriété à long terme devient de plus en plus évident. Par exemple, le coût élevé associé à
l’entretien d’un datacenter classique dépasse souvent le budget informatique et le ROI calculés,
laissant l’organisation aux prises avec des coûts imprévus. La légère hausse du rythme des affaires
entraîne davantage de contraintes imprévisibles pour le datacenter en mettant à rude épreuve la
capacité de stockage et de serveur actuelle sans avoir les moyens budgétaires de la renforcer. Le
matériel informatique vieillissant nécessite davantage de maintenance et de prise en charge. Les
mesures du ROI manquent généralement de prendre en compte ceci, et en un rien de temps, les coûts
« fixes » d’amortissement et de maintenance du matériel ont immobilisé la majeure partie du budget
prévu pour l’informatique.
À ce problème s’ajoute le défi que représente l’estimation par l’entreprise de son besoin informatique
par rapport à l’utilisation qu’elle en fait. Les entreprises se trouvent confrontées à un gâchis de
capacités et de budget informatique, du fait d’un provisionnement excessif d’unités de stockage et
de serveurs basé sur leur incapacité à prévoir avec justesse leurs besoins futurs. En effet, 30 pour
cent des serveurs physiques sont considérés comme « comateux », ils n’ont pas fourni de services
informatiques ou d’informations durant 6 mois ou plus.2
Revenons à aujourd’hui. Les entreprises réinventent la façon dont elles mènent leurs affaires et elles
explorent de nouveaux moyens de construire de la technologie, de la faire fonctionner et de l’utiliser.
IDC signale que d’ici fin 2016, 50 pour cent des entreprises demanderont des modes de paiement
basé sur l’usage pour leurs principaux investissements en datacenter et en IT, en fondant leurs
décisions marchandes sur ces programmes.3- Les entreprises ont désormais la capacité de choisir le
moment et la façon d’accéder à l’innovation informatique afin de convenir à leurs besoins commerciaux
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uniques (et imprévisibles) : des objectifs de croissance plus ambitieux, de nouvelles exigences clients
évoluant rapidement, des preuves de concept de technologies, etc. Cependant, ces cadres de retour
sur investissement, conçus pour un environnement d’entreprise et d’informatique plus statique et plus
permanent, demeurent intacts au sein de nombreuses entreprises. Les chefs d’entreprise reconnaissent
que des changements s’imposent afin de faire évoluer l’entreprise. Mais les mesures à prendre devront
être audacieuses : une volte-face fondamentale en comportement, état d’esprit et modèle commercial
par rapport à la façon dont est mise à profit l’informatique pour améliorer les résultats de l’entreprise.
Pour lancer ce processus de réinvention, plusieurs dirigeants commerciaux se sont tournés vers le
Cloud. Plus qu’un mot à la mode ces derniers temps, le Cloud public est une solution viable pour de
nombreuses applications métier courantes. Prenez le livre de paye par exemple. Virtualiser le livre de
paye peut engendrer des bénéfices quasi immédiats, en libérant de l’espace de stockage sur site et
des fonds précieux qui pourraient être réinvestis ailleurs dans l’entreprise.
Imaginez maintenant un environnement hospitalier. Des informations client confidentielles protégées
par des réglementations gouvernementales, comme la loi HIPAA aux États-Unis. Des scénarios dans
lesquels il est crucial d’accéder à ces données en toute urgence surviennent en permanence. Pour ce
type de données d’application, le contrôle, la sécurité et le coût sont des composantes essentielles.
Un environnement de Cloud public, s’il n’est pas géré correctement, pourrait avoir des répercussions
risquées et coûteuses. En effet, même si de nombreuses entreprises commencent à passer au Cloud,
le contrôle de la sécurité, les besoins en capacité et le coût demeurent des éléments cruciaux. Par
conséquent, de nombreuses entreprises choisissent de conserver le contrôle dans le datacenter.
« Nous voyons des entreprises abandonner progressivement l’achat de matériel informatique, déclare
Susan Middleton, directrice de la recherche d’IDC pour ses programmes Technology Financing
Strategies et Technology Valuation Services. Nous observons des investissements bien plus
stratégiques par rapport à ce qu’ils vont garder sur site et une véritable évaluation de ce qu’ils vont
placer en service géré. »
Selon les dernières conclusions d’IDC, deux tiers des responsables informatiques haut placés veulent
être en mesure d’implémenter une stratégie Cloud ou des options de premier plan lorsqu’ils doivent
fournir la meilleure solution possible.4 La manière exacte dont l’IT est acquis, consommé et géré
devrait être soigneusement étudié pour chaque application métier.
L’approche uniforme des structures de paiement qui allait avec les modèles classiques d’acquisition
de l’IT ne limite plus les options que les entreprises ont aujourd’hui. Les modèles de consommation
de l’informatique peuvent être conçus et sélectionnés de manière à favoriser plutôt l’obtention des
résultats commerciaux attendus. En outre, il n’est pas nécessaire d’abandonner la flexibilité au profit
du contrôle.
« Nous voyons des entreprises abandonner progressivement
l’achat de matériel informatique, déclare Susan Middleton,
directrice de la recherche d’IDC pour ses programmes
Technology Financing Strategies et Technology Valuation
Services. Nous observons des investissements bien plus
stratégiques par rapport à ce qu’ils vont garder sur site et une
véritable évaluation de ce qu’ils vont placer en service géré. »
Un exemple qui tombe à point
nommé peut être trouvé dans le
secteur des télécommunications
qui est durement touché par
les demandes liées à l’évolution
de l’entreprise. Ayant prospéré
pendant des années grâce à
l’infrastructure informatique
classique, les pressions
exercées sur ce secteur pour
intégrer des technologies plus
récentes afin de répondre
aux exigences des clients ont
explosé. Un fournisseur mondial
de téléphonie et de multimédia
s’est récemment trouvé
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confronté à un défi unique : la poursuite d’une nouvelle source de revenus (potentiellement risquée).
L’entreprise avait l’intention de lancer un tout nouveau service à la demande, mais avait besoin d’une
période d’essai de longue durée pour tester en bêta les composantes du service et s’assurer d’un
solide intérêt de la part des clients. La capacité d’accéder à l’équipement informatique nécessaire
pendant cette période d’essai, sans exploser le budget informatique, n’était pas une chose qu’ils
avaient envisagée ; cependant, avec une approche type de consommation d’informatique, un modèle
flexible de risques partagés pouvait devenir réalité.
La consommation informatique dépend de la façon dont la technologie est acquise, payée et utilisée
pour obtenir des résultats commerciaux. Pour avoir une idée claire de ces résultats, il est nécessaire de
partir de la fin. Une fois que les chefs d’entreprise ont identifié des ICP et des indicateurs de réussite
concrets, un modèle de consommation et de paiement de l’IT peut être concilié pour fournir, par
exemple, la durée de service appropriée, les unités de consommation et les obligations contractuelles.
La flexibilité d’un modèle de consommation informatique offre la capacité d’adapter plus facilement
la structure de paiement en se basant sur des besoins commerciaux actuels et anticipés qui évoluent
rapidement.
Revenons à notre détaillant. Contrairement à notre opérateur de téléphonie, le vice-président du
service informatique n’a pas eu de problème avec la flexibilité d’accès à son IT. Son défi à lui a été
d’accéder à davantage de capacité pour contrebalancer l’augmentation imprévue du trafic sur
son site Internet. Cependant, ces deux défis pourraient être résolus avec leur propre approche de
consommation informatique unique.
Demain appartient aux plus rapides
1
EB, Accelerating IT’s Clock Speed, CEB
C
CIO Leadership Council, 2015
2
J onathan Koomey et Jon Taylor, Anthesis Group, New
data supports finding that 30 percent of servers are
‘Comatose’, indicating that nearly a third of capital
in enterprise data centers is wasted, juin 2015
3
IDC, FutureScape, Worldwide Datacenter 2016
Predictions, novembre 2015, IDC #259808
4
Étude multiclient d’IDC, CloudView 2016
5
EB, Principles for High-Speed Change – How
C
IT Can Make Change Self-Propelled, 2015
Il n’y a aucun doute que demain appartient aux plus rapides. Cependant, le but n’est pas
d’y arriver en premier, mais d’y rester. Passer de l’ancien monde au nouveau implique que
nous ne traviallons plus en territoire connu depuis longtemps. La rapidité de l’évolution des
exigences des entreprises et des offres du marché nécessite que l’informatique s’adapte à
des cycles de planification plus courts et plus itératifs. La capacité de faire correspondre
une stratégie d’investissement à une stratégie de technologie peut se révéler profitable
en accélérant la transformation et en fournissant ce degré de flexibilité supplémentaire
nécessaire pour s’adapter aux bouleversements plus fréquents sur le marché. Lorsque
les entreprises acquièrent la capacité de s’adapter aux évolutions constantes, il y a une
probabilité de 66 pour cent en moyenne que le changement soit concluant, contre 34
pour cent pour ceux qui gèrent le changement comme un projet.5 Penser, se comporter
et agir de manière familière donnera des résultats familiers. Lorsqu’il s’agit de favoriser la
transformation de l’entreprise, les habitudes ont la vie dure. Il est temps à présent pour les
dirigeants commerciaux de faire ce qu’ils font le mieux : diriger.
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4AA6-4546FRE, avril 2016