DECLARATION DE GERALD BUYINGTON. Moi, Gérald Byington, je
Transcription
DECLARATION DE GERALD BUYINGTON. Moi, Gérald Byington, je
DECLARATION DE GERALD BUYINGTON. Moi, Gérald Byington, je déclare ce qui suit : 1. Je suis un travailleur social clinique agrée avec une maîtrise de l’université du WisconsinMilwaukee. 2. En tant que travailleur social agrée, j’ai participé au développement des circonstances atténuantes, avec les témoins, experts et stratégies dans plus de 200 affaires criminelles au Texas, au moins la moitié de ces affaires impliquaient des condamnations à mort. 3. A la fin de l’été 2001, j’ai été contacté par les avocats de la défense texans, Ian Cantacuzene et Paul Williams pour travailler en tant que spécialiste des circonstances atténuantes. Ce qui inclus la préparation d’une biographie psycho-sociale de Clinton Lee Young, un de leurs clients qui a été, plus tard inculpé de meurtre capital. 4. En préparation de mon rendez-vous à la cour dans le cas de monsieur Young, j’ai préparé un témoignage sous serment détaillé, soulignant mon enquête anticipative sur l’histoire du client, ainsi que la somme d’argent nécessaire pour que je puisse effectuer ce travail. Au total j’ai anticipé qu’il me faudrait 139 heures de travail pour dresser cette biographie psychosociale. 5. J’ai été nommé sur le cas de Clinton Young par le juge John G. Hyde, au début de l’année 2002. La cour m’a donné des fonds à hauteur de 5000$. 6. Basé sur mes précédentes expériences en tant qu’historien social, j’ai présenté une vision précise et détaillée de la manière dont la biographie psycho-sociale de Clinton Young devrait être investie et présentée. Cela impliquait une enquête et la présentation de preuves en relation avec l’historique familiale, médicale (mentale et physique), éducationnelle, d’emploi et aussi carcérale de mon client. Pour cette tâche, je rassemblerai et consulterai les dossiers, conduirai des interrogatoires avec des membres de la famille, des amis, des professeurs et autres personnes ayant connu monsieur Young. 7. J’ai soumis mon premier billet à la cour en avril 2002, ce billet contenait mes recherches à partir du 11 février jusqu’au 15 avril 2002. 8. La cour a payé ce billet le 27 juin 2002, à ce moment une demande de fonds supplémentaires a été faites pour des circonstances atténuantes spécifiques, aucun financement supplémentaires ne fut accordé par la cour pour ces circonstances. 9. A ce moment, j’ai averti les avocats de la défense que je n’effectuerai plus de recherches sur le cas tant que des fonds supplémentaires ne seraient pas autorisés, une lettre spécifiant les activités additionnelles spécifiques que je pensais devoir compléter fut adressée aux avocats. J’ai accepté de continuer à consulter les avocats en regard des informations déjà obtenues, même si d’autres informations n’entreraient pas en compte. 10. Le 9 septembre 2002, j’ai reçu une lettre de la commission texane de la sécurité privée et fut informé que quelqu’un avait rempli une plainte anonyme supposant que j’avais fait le travail d’un enquêteur privé et que je n’étais pas autorisé à mener de telles recherches par l’état du Texas. 11. Une audience avec la cour sur ce point fut tenue le 19 septembre 2002. Quand je suis arrivé à cette audience, j’ai été surpris de voir qu’elle n’impliquait pas uniquement les avocats de la défense, mais également le procureur de district de Midland, Al Schorre, qui poursuivait monsieur Young. C’était hautement inhabituel, dans mon expérience, les procureurs n’étaient jamais en relation avec la préparation des circonstances atténuantes pour la défense. 12. J’ai remarqué que le procureur de district Al Schorre ne possédait pas seulement une copie de la motion et ordres initialement accordée pour l’enquête des circonstances atténuantes sur cette affaire, mais également une copie de ma facture de services ainsi qu’une copie de la plainte supposée « anonyme » qui avait été remplie avec l’agence d’état qui régule les enquêteurs privés. 13. J’ai été surpirs de voir le procureur de district avec une copie de la motion et ordre pour les circonstances atténuantes ainsi que ma facture pour les services prodigués, parce que dans chaque affaire dont j’ai travaillé les circonstances atténuantes aussi bien que dans tous les séminaires sur les circonstances atténuantes auxquels j’ai participé, l’emploi d’un spécialiste des circonstances atténuantes est toujours réalisé via une motion ex-parte et placé dans le dossier de la cour sous pli scellé. 14. Ayant travaillé sur de nombreuses autres affaires criminelles, incluant des cas de peine de mort, je n’avais jamais vu une telle défiance vis-à-vis de mon travail, ni une telle divulgation flagrante des activités spécifiques poursuivies par la défense , ainsi qu’une telle divulgation de la stratégie de défense. 15. A l’audience j’ai témoigné sincèrement sous serment que le travail que j’avais mené jusque là pour monsieur Young n’était pas différent du travail que j’avais mené dans les autres cas précédents. Je fus aussi surpris des poursuites sachant que dans mon témoignage sous serment fait devant la cour, j’avais déclaré devoir interroger les membres de la famille, les amis, et personnels soignant de monsieur Young afin de dresser sa biographie psychosociale. De plus, le type de travail que je fourni en tant que spécialiste agrée des circonstances atténuantes est clairement couvert par mon agrégation de travailleur social clinique. J’ai fourni à la cour une copie du règlement gouvernant l’agrégation de travailleur social clinique pour l’état du Texas ainsi que la liste des activités autorisée par le niveau de mon agrégation personnelle. 16. A la conclusion de l’audience, le juge Hyde accepta de soumettre l’affaire mais n’autorisa tout de même pas les fonds supplémentaires. 17. A ma connaissance il y eu une audience avant le procès tenue par le juge Hyde en novembre 2002, lors de laquelle le problème ressorti à nouveau. A cette audience le chef du conseil d’administration de la sécurité privée et le directeur exécutif du conseil administratif de l’examen des travailleurs sociaux ont témoigné par téléphone. A ma connaissance, le juge Hyde soumis l’affaire mais n’autorisa toujours pas les fonds supplémentaires. 18. Sans le droit d’interroger les témoins de l’affaire, mon travail en tant que spécialiste des circonstances atténuantes pour monsieur Young était lourdement amputé. 19. Le juge Hyde n’a jamais rendu de décision concernant mon habileté à travailler sur l’affaire de monsieur Young. En juin 2003, après al fin du procès, la cour a reconnu mes précédents frais engagés. 20. Puisque j’étais rendu inutile dans l’affaire, à ma connaissance, les avocats ont utilisés un assistant légal, qui n’avait aucune expérience ni en tant que travailleur social, ni en 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. circonstances atténuantes pour faire le travail qui m’incombait en tant que spécialiste des circonstances atténuantes. Au moment où j’ai été écarté de l’affaire je n’avais fait que la moitié du travail que je jugeais suffisant à la défense suffisante de monsieur Young. Quand j’ai continué à parler de l’affaire de temps en temps avec l’équipe de défense de monsieur Young, les discussions étaient toutes basées sur les informations incomplètes que j’avais obtenues avant juin 2002, presque un an avant le début du procès. En tant que tel, ma conclusion et mes recommandations étaient grandement amputées par les informations limitées que j’avais recueillies. Parce que j’avais été empêché de conduire la majorité des tâches que j’aurais dû compléter en tant que spécialiste des circonstances atténuantes, je pense qu’un large éventail de zones sont restées dans l’ombre par l’équipe de la défense de monsieur Young. A cette fin, j’aurai présenté beaucoup plus d’informations récoltée en interrogeant la famille, les professeurs et le personnel soignant de monsieur Young, afin de montrer la différence entre la personnalité de monsieur Young et les troubles de comportement qu’il avait pu présenter dans son enfance. Plus spécifiquement j’aurai fait témoigner des témoins qui ont été rejetés qui auraient pu témoigner des efforts fournis par monsieur Young pour être un enfant et un adolescent « normal ». De plus, j’aurai présenté un génogramme familial de ses familles maternelle et paternelle. J’aurai également apporté les preuves que le comportement de monsieur Young était parfois intentionnel, parfois un résultat de ses problèmes mentaux. Le témoignage d’experts aurait apporté au jury des exemples clairs, spécifiques des comportements intentionnels de monsieur Young en contraste avec les comportements exprimant ses handicaps. J’aurai aussi identifié les témoins capable de raconter l’histoire de monsieur Young de façon linéaire et irrésistible , plutôt que, de mon point de vue du procès, la présentation indigeste qui a finalement été faite. Je déclare sous peine de parjure de la loi de l’état du Texas, que ces déclarations sont vraies et sincères à ma connaissance, et que cette déclaration à été faite le 23 septembre 2008 à Austin, Texas.