Une saison musicale et culturelle à l`Epi Plage

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Une saison musicale et culturelle à l`Epi Plage
Une saison musicale et culturelle à l’Epi Plage
Dossier de presse juin– juillet 2013
Plus qu’un hôtel, l’Epi plage est également un lieu culturel qui œuvre pour faire
découvrir à tous, la culture, toutes les cultures. Cette année encore, l’Epi plage offre
une saison culturelle riche et variée.
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Lyric des lices
Le principe est simple : sortir l’opéra de ses frontières pour permettre à tous les
publics de découvrir ce genre trop souvent considéré comme élitiste. Pour cela,
Shahla Mauch Deyhim a créé Lyric des lices : des opéras sur la plage de Ramatuelle au
vu de tous, loin des traditionnelles loges et du lourd rideau rouge.
Et puisque l‘opéra est un art de la générosité, les bénéfices de ce festival
seront reversés au profit de l’association pour le don d’organes « Donnons
pour sauver ».
Créé en 2008, l’association « Donnons pour sauver » , sous la présidence d’honneur
du Professeur Christian CABROL, tiens à palier au manque de don d'organes pour
sauver les personnes en attentes, en sensibilisant tout le monde à cela, surtout les
jeunes.
« La phrase du professeur C. Cabrol, le premier à avoir réalisé une transplantation
cardiaque, résume parfaitement la pensée de notre action : « Nous devons prendre
conscience que nous sommes les seules sources d'organes et que notre corps est
une richesse fabuleuse. Ne pas en faire profiter les autres est comparable à se faire
enterrer avec tous ses trésors...»
Par le biais de concerts lyriques, l’association collecte grâce aux billets vendus des
fonds pour soutenir les associations ADOT France et ADICARE. Et en parallèle,
incite le public à prendre la carte de donneur d’organes.
Rendez-vous le 28 juin à 21 h avec Cécile Meltzer, mezzo-soprano
Au programme :
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Le Barbier de Séville de Rossini
L’artiste
Cécile Meltzer :
Musicienne accomplie, Cécile Meltzer se découvre mezzo-soprano après une solide
formation de pianiste et violoncelliste. La rencontre avec Mady Mesplé à l’âge de 16
ans sera déterminante dans ses choix artistiques lorsqu’elle participe à l’Académie
Internationale de Musique de Biarritz. Elle puisera la voix de l’âme de ses deux
instruments pour aborder avec la voix lyrique de nouveaux territoires. Par la suite,
elle étudie auprès du Ténor Louis Mathieu, de la Soprano Andréa Guiot au CNR de
Montpellier, et du Baryton Claude Calès à l’Ecole Normale Alfred Cortot à Paris.
Par la suite, elle se perfectionne auprès de personnalités telles que Valérie Millot et
de Magali Damonte.
C’est en 2006 qu’elle remporte le 4ème prix du Forum
Lyrique Européen d’Arles, et en 2007 sa Médaille d’Or à
l’unanimité avec « Félicitations du Jury ». Très
rapidement Cécile rejoindra les plateaux pour participer
à des productions qui lui permettront de montrer ses
talents d’interprète et de comédienne.
Le rôle de Pauline dans La Vie Parisienne d’Offenbach
au théâtre Charles Dullin à Chambéry sous la direction
de J.C. Bernollin, le rôle de la Voisine dans La Sorcière
du placard au balai de Marcel Landowski dirigé par
O.Vaissette, et le rôle de Stefano dans Roméo et Juliette
de Charles Gounod.
Au théâtre de Puteaux, en région parisienne, on a pu l’entendre dans le rôle de
Clara dans Le Chapeau de Paille d’Italie de G.Lafarge dirigé par Jean François
Gassot. Elle chante Cléofe dans La Resurrezione d’Haendel à Paris et région
parisienne.
Elle est invitée à chanter à «L’Hommage à Antoine Duhamel» compositeur de
musique de film, à la Cinémathèque de Paris, dirigée par le compositeur lui-même.
Cécile s’épanouit également dans le répertoire sacré. Elle chante régulièrement le
Stabat Mater de Pergolèse, le Requiem de Mozart, le Magnificat de Bach (Soprano
II), Elias de Mendelssohn, le Stabat Mater et la Petite Messe Solennelle de Rossini.
Salle Cortot, à Paris, elle interprète Candelas dans L’Amour Sorcier de Manuel de
Falla où elle collabore avec Monsieur Dominique Rouits, et sera à cette occasion
remarquée par Jean-Sébastien Béreau célèbre chef d’orchestre français.
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Cécile a interprété la Fausse Mère dans Solomon d’Haendel dirigé par Jacques
Chalmeau au Festival de Musique Sacrée à Marseille, et Taven dans Mireille de
Charles Gounod en Arles aux côtés de Michel Trampon.
Finaliste au Concours International d’Opérette de Marseille en avril 2010, elle s’est
illustrée en interprétant La Périchole, Les aventures du Roi Pausole d’Honegger,
l’Amour Masqué d’André Messager et Las Hijas del Zebedeo de Chapi.
En Juin 2010, elle chante au Théâtre Antique d’Arles, invitée à célébrer le Xème
anniversaire du Festival Lyrique Européen présenté par Frédéric Lodéon. A l’issue
de ce spectacle, elle est appelée à participer au Festival Lyrique de Pézenas en
Novembre 2010, notamment dans le cadre du spectacle autour de «Mireille» de
Gounod pour chanter une fois de plus le rôle de Taven.
En Décembre 2010, elle est Rosine dans le Barbier de Séville de Rossini au Théâtre
de Nimes dirigé par Aymeric Cabley sous la mise en scène de Valérie Marestin.
Dernièrement, nous avons pu l’entendre dans le rôle de Marion dans Les
Saltimbanques de Louis Ganne à l’auditorium/ Pole Culturel de Saint Maximin La
Sainte Baume.
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Rendez-vous le 29 juin avec Pierre Bertrand
Au programme :
Poèmes en Victor Hugo en Chanson
L’artiste
Bertrand Pierre :
Ancien membre du groupe Pow Wow, Bertrand Pierre met en
musique les poèmes de l’illustre écrivain où musique acoustique et arrangements
électro servent des textes parfois méconnus. Une voix veloutée, discrète mais
présente qui nous murmure à l’oreille les mots d’un grand poète du XIXe siècle.
Les poèmes de Victor Hugo en chanson par Bertrand Pierre, accompagné de
guitare, violoncelle et oud.
À 21h (en présence de Nicolas Hugo, arrière petit—fils de Victor Hugo).
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Rendez-vous dès le 5 juillet avec le pianiste compositeur Yves
Henry
Au programme :
De Chopin à Rachmaninov
L’artiste
Yves Henry :
A la fois pianiste et compositeur, Yves Henry a été formé au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris dans les années 70/80. Il y a étudié avec
Pierre Sancan et a suivi les classes de musique de chambre, accompagnement et
direction de chant ainsi que les classes d’écriture, totalisant 7 premiers prix à 22 ans.
1er Grand Prix du Concours International Robert Schumann à Zwickau au même
âge après avoir travaillé trois ans avec Aldo
Ciccolini, il est aussi reconnu aujourd’hui
comme
l’un
des
spécialistes
de
l’interprétation de Chopin et de Liszt,
notamment au travers de son expérience des
instruments de l’époque romantique 1. C’est
ainsi qu’en septembre 2010, il a donné au
Kioi Hall de Tokyo la reconstitution du
dernier concert de Chopin à Paris, et la même semaine à Zwickau la reconstitution
d’un concert de Clara Schumann. Il a également conçu un programme intitulé
Dédicaces croisées, comprenant les principales œuvres que se sont dédié
mutuellement Chopin, Schumann et Liszt.
A côté de ses activités d’interprète et de pédagogue, il consacre une part de son
temps à composer et réaliser des transcriptions dont plusieurs pour le piano et
destinées au concert : L’apprenti sorcier de Dukas, la Valse de Ravel, les Danses
polovtsiennes du Prince Igor de Borodine.
Professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et au
Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, membre du comité de programme
de l’Institut Chopin de Varsovie, membre d’honneur de la Japanese Piano Teachers
Association, Yves Henry est régulièrement invité pour des masterclass dans les
universités aux USA, au Japon et en Chine et donne dans le monde entier de
nombreux récitals consacrés pour la plupart aux compositeurs de l’époque
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Yves Henry a été le premier à enregistrer en CD et DVD les 24 préludes op.28 de Chopin dans deux versions :
l’une sur Pleyel de 1838, l’autre sur piano de concert d’aujourd’hui (Editions Lancosme Multimedia. Concert
enregistré Salle Pleyel à Paris)
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romantique. En janvier 2010, il a été élevé au rang d’Officier des Arts et des
Lettres par Frédéric Mitterrand, ministre de la culture. En janvier 2011, il a succédé
à Alain Duault comme Président du Festival de Nohant.
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Rendez-vous le 6 juillet avec Norma Fantini, Thiago Arancam &
Alberto Gazale
Au programme :
L’Opéra de Puccini « La Tosca »
Les artistes
Norma Fantini (La Tosca) :
La soprano italienne Norma Fantini est finaliste des Concours Viotti et Maria
Callas et elle a remporté le Concours Belli. C’est à Spolète qu’elle a fait ses débuts
sous les traits d’Elisabeth dans Don Carlo et de Jenny dans Aufstieg und Fall der
Stadt Mahagonny.
Depuis, sa carrière l’a menée à la Scala de Milan, aux
Arènes de Vérone, aux Opéras de Rome, Palerme,
Naples, Catane, Turin, Parme, Cagliari et Gênes, ainsi
qu’aux Festivals de Macerata et Torre del Lago. À
l’étranger, elle a été invitée par le Staatsoper de Berlin, le
Teatro Real de Madrid, le Semperoper de Dresde, le
Bayerische Staatsoper de Munich, le Royal Festival Hall
de Londres, le MET, le Théâtre national de Tokyo et les Opéras de Bilbao, Zurich,
Hambourg, San Francisco, Chicago, Osaka, Baltimore et Lisbonne. Elle a fait ses
débuts à la Monnaie en 2002 dans la production d’Aïda de Bob Wilson, avec reprise
en octobre 2004.
Norma Fantini a travaillé sous la direction de chefs et metteurs en scène réputés,
tels que Daniel Barenboïm, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Antonio Pappano, Nello
Santi, Pichas Steinberg, et Hugo de Ana, Stephen Medcalf, Luca Ronconi, Graham
Vick, Bob Wilson, Franco Zeffirelli. Ces deux dernières saisons, Norma Fantini a
chanté au Staatsoper de Berlin dans Tosca (aux côtés de Placido Domingo), Aïda,
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Don Giovanni et Don Carlo ; au Bayerische Staatsoper de Munich dans Manon
Lescaut et Aïda ; au MET et au Semperoper de Dresde dans Aïda.
Son répertoire inclut d’autres rôles verdiens : Maria dans Simon Boccanegra,
Amelia dans Un Ballo in Maschera, Desdemona dans Otello, Leonora dans La
Forza del destino, Elisabeth de Valois dans Don Carlo et Leonora dans Il
Trovatore. Elle interprète également le rôle-titre dans Suor Angelica, Marguerite
dans La Damnation de Faust, Maddalena dans Andrea Chénier, Margherita et
Elena dans Mefistofele et Donna Anna dans Don Giovanni. Elle a récemment été
acclamée à Covent Garden en Aïda sous la baguette d’Antonio Pappano, à Vienne
en Maddalena (Andrea Chénier), à Zurich en Desdemona et à Hambourg en Tosca.
Son répertoire de concert inclut, outre la Messa da Requiem (qu’elle a chantée en
Italie, Espagne, France, Angleterre et au Brésil), la Petite Messe Solennelle de
Rossini et la Neuvième Symphonie de Beethoven.
Son agenda inclut Tosca à Berlin et Dresde ; Aïda au MET et à Oviedo ; la Messa
da Requiem à Dresde (avec Daniele Gatti) et à Turin ; La Forza del destino et Don
Carlo (avec Fabio Luisi) à Berlin ; Manon Lescaut à Munich et Un Ballo in
Maschera à Vienne.
Thiago Arancam (Cavaradossi):
Brésilien, Thiago Arancam a commencé ses études à l
'«École Municipale de Musique" de São Paulo, puis à
l'Université Musicale "Gomes Carlos", où il est diplômé en
"Chant érudit" en 2003. À l'âge de 22 ans, il remporte le
prestigieux “Premio Revelação” au Concurso Internacional
de Canto Erudito Bidu Sayão. Il est le premier Brésilien
jamais accepté dans la fameuse "Accademia", où il
rencontre son professeur de chant actuel, Vincenzo
Manno. Il fut récompensé en 2007 à Bolzano, du
prestigieux prix de la meilleure jeune voix émergente
"Premio Alto Adige - Talento emergente della Lirica
2007/2008". Au Operalia 2008, il reçoit trois prix: prix
zarzuela, prix du public et prix du deuxième opéra. Il a interprété de nombreux
rôles à travers le monde, entre autres : Adriana Lecouvreur à l’opéra royal de Turin,
Nabucco à Palerme, Cavaleria Rusticana à Saint Petersbourg e Stockholm, Tosca à
Las Palmas, au Deutsche Oper de Berlin, Caracalla, Francfort et Philadelphie (...),
Carmen e Cyrano de Bergerac à San Francisco (aux côtés de Placido Domingo),
Madame Butterfly à Washington, Carmen à Varsovie, au Bolshoi de Moscow, au
Deutsche Oper de Berlin, Vienna (...); Pagliacci a Stockholm, Il Tabarro à
Lyon; Manon Lescault à Philadelphie.
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Alberto Gazale (Scarpia):
Lauréat de plusieurs concours internationaux, Alberto
Gazale a fait ses débuts dans Le bal masqué à Parme en
2008.
Depuis, sa carrière l’a mené dans plusieurs maisons
d’opéra importantes et auprès d’orchestres majeurs, dans
des oeuvres parmi lesquelles on peut citer les rôles-titres
de Rigoletto à La Scala de Milan et au Teatro Carlo Fenice
de Gênes, Macbeth au Dallas Opera et Simon Boccanegra
pour le Deutsche Oper de Berlin. Ses engagements à venir
:
Don Carlo (La forza del destino) au Wiener Staatsoper, Gérard (Andrea Chénier)
au New National Theatre de Tokyo et le Duca di Nottingham (Roberto Devereux)
au Teatro dell’Opera di Roma. Débuts à l’OdM.
Marino Nicolini au piano :
Diplômé de piano en 1986, alors élève de Nando Salardi, puis
de violon, Marion Nicolini se spécialise dans le répertoire de la
musique de chambre mais donne également de nombreux solo,
notamment pour l’Opéra de Monte-Carlo ou encore l’Opéra
de Las Palmas. Il a collaboré avec Giampaolo Pretto (flute),
Emmanuel Pahud (flute), Alessandro Carbonare (clarinette),
Valentino Zucchiatti (basson), Leo Nucci (baryton), Alberto
Gazale (baryton), Kristyan Johannsson (ténor), Gail Gilmore
(soprano), Francesca Patane (soprano), … ou encore Luciano
Pavarotti, Roberto Alagna, Angela Gheorghui, … Il a
également remporté plusieurs prix dont : le premier prix du
concours international de piano « Pietro Montani », « Frantz
Liszt », et le second prix du concours international de piano « Sergej
Rachmaninov ».
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