Inde. L`amour n`a pas de prix, les enfants si ! En 1966, Jacques
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Inde. L`amour n`a pas de prix, les enfants si ! En 1966, Jacques
Inde. L’amour n’a pas de prix, les enfants si ! Le 09/08/2007 à 23 h 59 - par Juliette Loir Loin des mesures répressives de la Chine pour freiner la natalité, l’Inde a trouvé la solution : une seconde lune de miel offerte… à condition de retarder la naissance de son premier enfant. Fallait y penser… En 1966, Jacques Dutronc sortait l’un de ses plus grands tubes « 700 millions de Chinois, et moi, et moi, et moi… ». Il faudrait voir à changer ce fameux refrain car, aujourd’hui, l’Empire du Milieu ne compte, en effet, pas moins de 1, 3 milliard d’habitants ! Quant à son voisin indien, il n’est pas loin derrière. « Mother India » a dépassé le milliard d’habitants elle aussi. Une surpopulation qui inquiète fortement les gouvernements des pays du continent asiatique si bien que des mesures radicales visant à freiner le taux de natalité s’imposaient grandement. Alors que la Chine « interdit » la procréation d’un deuxième enfant sous peine d’amende, l’Inde use, quant à elle, d’un stratagème beaucoup plus…plaisant. Car là est le mot ! L’Etat indien de Maharashtra, dans l’ouest du pays, propose aux jeunes couples une seconde lune de miel ! La condition : qu’ils retardent de deux ans la naissance de leur premier enfant. La formule baptisée le « Honeymoon package » (Pack Lune de miel) a été crée dans le but d’endiguer le fléau de la surpopulation dans une région qui compte plus de 3 millions d’habitants. Chaque année 25 000 mariages y sont célébrés et 85 % d’entres eux donnent lieu à une naissance dans l’année. Un constat qui, s’il ne change pas, fera de l’Inde, d’ici 2025, l’Etat le plus peuplé au monde devant la Chine avec 1, 5 milliard d’habitants. Les couples qui reportent de deux ans la naissance de leur premier enfant recevront leur « Honeymoon Package » d'une valeur de 5 000 roupies (90 euros). Les plus patients auront droit, quant à eux, à 7 500 roupies (135 euros) s'ils tiennent trois ans. On ne sait pas encore combien de couples seraient prêts à accepter ce « deal ». Si l’envie n’attend pas le nombre des années, l’argent pourra peut-être y contribuer…