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■ Chercher des idées Le roman Pour trouver des idées • Il vous faut définir le verbe « exister » : il peut signifier « avoir de la consistance », mais aussi « sembler réel », ou encore, plus probablement, « rester gravé dans l’esprit du lecteur », « se distinguer des autres personnages, qui se perdent dans l’anonymat ». • Cherchez les différents sens que l’on peut donner à « réussir » : est-ce socialement ? ou, plus généralement, « accomplir ce que l’on a le désir d’atteindre » ? Récapitulez les types de réussites (la notion de réussite est très subjective). Dépassez le sens étroit (réussite sociale). • Cherchez si certains personnages n’ont pas une « existence » d’un autre ordre que l’existence humaine. • Les éléments qui peuvent faire exister un personnage : l’identité ; le monde qui l’entoure ; ses contours (physique, personnalité…) • N’oubliez pas de donner des exemples précis analysés. Vous trouverez des exemples surtout dans les romans du XIXe siècle (Balzac, Zola, Maupassant…), du XXe siècle (Mauriac, Malraux…), que vous pourrez opposer au Nouveau Roman. Réussir la dissertation : voir guide méthodologique. Choix et exploitation des exemples : voir guide méthodologique. Le roman : voir lexique des notions. Le personnage : voir lexique des notions. Le théâtre 35 Convaincre… « PARVENIR ! PARVENIR À TOUT PRIX » • DISSERTATION • SUJET La poésie 35_FRA070028_31C.fm Page 249 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 Introduction L’imaginaire des lecteurs de romans abrite une galerie de personnages d’une diversité extrême et qui ont pourtant un point commun : ce sont des êtres totalement fictifs, nés de l’imagination d’un romancier. Pourtant, ils s’imposent à nous, sont devenus des références familières – on dit « un Don Quichotte », « un Rastignac » – ; ils nous sont parfois plus familiers, plus intimes même que bien des personnes réelles que nous croisons tous les jours, et continuent à vivre en nous, une fois le roman refermé. © Hatier 2007 249 C O R R I G É Les réécritures Attention ! les indications en couleurs ne sont qu’une aide à la lecture et ne doivent pas figurer dans votre rédaction. Sujets d’oral C O R R I G É 35_FRA070028_31C.fm Page 250 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « PARVENIR ! PARVENIR À TOUT PRIX » • DISSERTATION • SUJET 35 Cette existence romanesque n’appartient-elle qu’aux personnages exceptionnels, à ces héros qui ont été capables de « réussir » dans l’univers du roman qui les accueille, sachant que « réussir » et « exister » lorsqu’il s’agit d’un personnage de roman ne peut avoir la même signification que dans la vie réelle ? Les personnages médiocres, humbles ou en échec seraient-ils eux dépourvus de cette capacité à « exister » ? I. Pour exister, le personnage de roman doit « réussir » N’y aurait-il pas d’existence romanesque sans réussite ? Force est de reconnaître que le roman a besoin de personnages « héroïques », tout comme la tragédie ou le drame ont besoin de protagonistes hors normes – Œdipe, Néron ou Ruy Blas. 1. Quelle réussite ? Mais de quelle réussite s’agit-il ? Le mot peut prendre de multiples sens et la réussite de multiples formes. a. La réussite sociale On pense en premier lieu à la simple réussite sociale, qui se traduit et se mesure par la reconnaissance du personnage par le reste de la société ou, plus concrètement, par la fortune : c’est Mouret dans Au Bonheur des dames qui a su donner une nouvelle dimension au commerce et contemple son magasin à la fin d’une folle journée de vente avec la satisfaction d’un général vainqueur ou d’un « despote » ; c’est aussi Georges Duroy qui connaît un fulgurante carrière de journaliste, et, au faîte de l’ascension sociale, anoblit son nom en Du Roy, se marie avec une riche héritière à la Madeleine, et se sent comme un « roi qu’un peuple venait acclamer ». b. Un sens plus large ? Un destin exceptionnel… Mais de façon plus large, la réussite implique aussi l’idée d’un destin qui va jusqu’au bout, exemplaire, par opposition à nos propres existences, souvent fragmentaires, condamnées à la demi-mesure, aux compromis. À côté de la réussite sociale mesurée à l’aune des critères habituels – celle de Georges Du Roy –, la réussite peut prendre la forme d’un destin exceptionnel, comme celui de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal : sorti d’un village de province, modeste fils d’un charpentier, il ne réussit pas vraiment puisqu’il meurt décapité, mais il a eu, au fil du roman, une destinée à la hauteur de ses capacités exceptionnelles ; le simple fait d’être sorti de son rang social, d’avoir satisfait à son ambition personnelle et de choisir luimême son destin est pour lui une réussite. Avant lui, Jean Valjean des Misérables de Hugo, tour à tour personnage du mal et du bien, forçat évadé, puis M. Madeleine, sorte de saint laïc, maire bienfaisant d’une ville de province, industriel qui a pour seul souci de faire le bien, retrouvé par le policier © Hatier 2007 250 C O R R I G É Javert et devenu jardinier pour lui échapper, finit misérablement, éternel homme traqué, l’homme « en dehors »… S’il ne « réussit » pas au sens étroit du terme, son destin exceptionnel et sa réconciliation avec lui-même qui lui apporte la paix peuvent bien s’appeler une « réussite ». Dans un autre domaine, dans le roman de l’abbé Prévost, la passion totale de Des Grieux et de Manon Lescaut les entraîne dans des situations extrêmes et ils vont eux aussi au bout de leur destin ; des Grieux suit Manon lorsqu’elle est bannie en Louisiane, puis s’enfuit avec elle dans des régions désertes où elle meurt d’épuisement : cette mort consacre la force de leur amour, marque l’accomplissement de leur destinée. c. L’accomplissement, même dans le mal Le mal aussi a ses « héros », personnalités hors du commun, qui, au fond, réussissent dans la voie qu’ils ont choisie : la terrible Mme de Merteuil de Laclos finit son existence défigurée, ruinée financièrement et socialement, mais, après avoir longtemps imposé sa toute puissance par ses intrigues libertines menées avec un cynisme machiavélique ; Vautrin satisfait sa volonté de puissance, sa frénésie de conquête au mépris de toutes les valeurs morales et « réussit » dans ses stratagèmes diaboliques. La simple réussite d’un projet de vengeance comme celui d’Edmond Dantès dans Le Comte de Monte-Cristo de Dumas ou du capitaine Nemo de Jules Verne constitue aussi une sorte de succès. Le théâtre 35 Convaincre… « PARVENIR ! PARVENIR À TOUT PRIX » • DISSERTATION • SUJET La poésie 35_FRA070028_31C.fm Page 251 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 © Hatier 2007 251 C O R R I G É Sujets d’oral Les réécritures a. Le goût de ce qui est « hors-normes » Le lecteur cherche dans le roman quelque chose de l’ordre du merveilleux ou du moins des destinées et des personnages « hors-normes » ; à la base de cette attirance, on trouve le besoin d’éprouver de l’admiration. Le héros, comme le personnage de conte pour les enfants, est capable dans sa quête de vaincre les épreuves, d’aller jusqu’au bout, qu’il s’agisse du bien ou du mal. Celui qui réussit, dans tous les sens du terme, est au fond au-dessus de l’humanité moyenne et est nimbé d’une aura qui fascine, qu’il s’agisse d’un héros exemplaire comme Fabrice dans La Chartreuse de Parme de Stendhal ou de l’inquiétant Raskolnikof qui, dans Crime et Châtiment de Dostoïevski, se situe « au-delà du bien et du mal ». Le personnage qui réussit donne alors du monde une vision satisfaisante pour celui qui vit dans un univers souvent insipide, où domine la médiocrité : il participe à un monde des possibles, où les choses sont achevées, ont une fin, qui est parfois un succès. Le roman 2. Pourquoi la réussite fait-elle accéder un personnage à l’existence? 35_FRA070028_31C.fm Page 252 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « PARVENIR ! PARVENIR À TOUT PRIX » • DISSERTATION • SUJET 35 b. La réalisation des rêves du lecteur – une compensation à la vie ordinaire – ; ce que le lecteur craindrait d’être… Il incarne aussi ce que le lecteur pourrait être : au fond, il lui donne une image de ses virtualités. Mieux encore, il réalise ce que le lecteur voudrait être et s’imprime dans son esprit comme l’image d’une compensation à la vie qu’il n’aura pas. Si Rastignac est resté comme un des personnages les plus mémorables de Balzac, c’est parce que ce jeune homme, idéaliste et aux qualités de cœur et d’esprit prometteuses, accepte peu à peu de jouer sans scrupule le jeu qu’impose la société à ceux qui veulent réussir… En quelques années, il parvient à s’élever dans la société, au prix de manœuvres indignes, mais son triomphe a fait rêver des générations de jeunes ambitieux. Enfin, comme dans la tragédie, le personnage qui réussit est la concrétisation de ce que le lecteur craindrait d’être : à défaut de pouvoir assouvir ses passions jusqu’à l’extrême, le lecteur prend plaisir à voir un Vautrin arriver à ses fins les plus immorales et l’ambition sans limites prend désormais le visage de ce personnage qui se met à exister, au point de devenir un nom commun. c. La réussite comme moteur de l’intrigue Enfin les personnages qui réussissent sont ceux qui assurent la progression et parfois le suspense dans le roman : c’est autour d’eux que se construit l’intrigue, et, de leur fonction dramatique, en retour, ils reçoivent l’existence, parce qu’ils sont ceux par qui naît le roman et par qui le rythme est donné. C’est ainsi que Julien Sorel donne, par ses différents succès dans ses ambitions, sa progression et sa vie au Rouge et le Noir : sans lui, le roman n’existerait pas, ce qui est bien la preuve de l’intensité de sa propre existence… II. Les personnages qui ne réussissent pas existent aussi… Est-ce à dire que seuls les personnages qui vont au bout de leurs désirs ou de leurs ambitions accèdent à l’existence ? 1. Les personnages de l’humanité moyenne existent aussi… En fait, exister, pour une créature de fiction, c’est donner au lecteur l’illusion qu’il se trouve en face d’une personne réelle ; or, ceci n’est pas nécessairement lié à la réussite. a. « Le premier personnage qui passe est un héros suffisant » (Zola) Pour Zola, « le premier personnage qui passe est un héros suffisant » (Deux définitions du roman). Ainsi, des personnages ordinaires, sans éclat particulier, qui appartiennent à l’humanité moyenne – comme ce fut souvent le choix des romanciers réalistes du XIXe siècle – s’imposent au lecteur qui s’en souvient, s’y attache ou les rejette. © Hatier 2007 252 C O R R I G É 35 b. L’impression d’entrer dans une vie fait exister le personnage, même médiocre Devant Gervaise, l’héroïne de L’Assommoir de Zola – qui n’a de satisfaction ni en amour, ni dans la société, ni dans la vie en général –, le lecteur ressent un plaisir différent de celui que lui procure le personnage gâté par le sort : c’est celui d’entrer dans une vie, même humble, d’en voir le début et la fin, de prendre du recul par rapport à cette vie, même sans éclat, parce que nous ne pouvons pas avoir cette distance par rapport à notre propre existence. c. La sensation du lecteur d’être supérieur au personnage le fait exister C’est aussi la sensation du lecteur de se sentir supérieur à ces personnages qui leur donne vie ; parce qu’ils sont devenus des points de repère par rapport à nous-mêmes et à notre propre sort, ces personnages de l’échec acquièrent de la réalité et se mettent à exister. Le théâtre « PARVENIR ! PARVENIR À TOUT PRIX » • DISSERTATION • SUJET La poésie 35_FRA070028_31C.fm Page 253 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 © Hatier 2007 253 C O R R I G É Le roman Sujets d’oral b. … d’évoluer dans un cadre, dans un monde et parmi d’autres Pour que ces personnages vivent vraiment à nos yeux, ils doivent aussi évoluer au milieu d’autres personnages : les uns éclairent les autres et leur donnent leur réalité. Ainsi, Balzac décrit d’une façon minutieuse le cadre dans lequel vivent ses créations : la ville, la rue, l’appartement qu’ils habitent, les mœurs et les habitudes des gens qu’ils fréquentent. Ce foisonnement de personnages qui vont, viennent, donne naissance à une Les réécritures a. … d’avoir un état-civil et un physique De fait, pour accéder à l’existence, pour prendre une certaine épaisseur et donner l’illusion du réel, plus que du succès, le personnage a besoin de certaines caractéristiques que lui accorde – ou non – son créateur. Disposer d’un état civil, avec un nom, un prénom, un passé, une situation sociale, une profession, fait naître le personnage. Le romancier le fait sortir de l’anonymat comme le sculpteur fait sortir la statue du bloc de marbre. Le personnage vient s’insérer dans un tissu social ou dans un monde. JeanJoachim Goriot est un ancien négociant enrichi dans le commerce du vermicelle, des pâtes d’Italie et de l’amidon, qui s’est retiré à la pension Vauquer, au quartier latin… et il semble que, si on le rencontrait dans la rue, on le reconnaîtrait… Balzac va même jusqu’à détailler la généalogie de ses personnages. C’est aussi l’aptitude créatrice du romancier à donner à son personnage un physique, une personnalité et des traits moraux – en somme l’art du portrait – qui lui donne son épaisseur et sa réalité. Ainsi la plupart des personnages de La Comédie humaine de Balzac nous donnent l’illusion d’exister et Balzac luimême ne cachait pas sa fierté d’avoir inventé des milliers de personnages plus vrais que nature, faisant ainsi « concurrence à l’état civil ». Convaincre… 2. Pour réussir à exister… il peut suffire à un personnage… 35_FRA070028_31C.fm Page 254 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 « PARVENIR ! PARVENIR À TOUT PRIX » • DISSERTATION • SUJET 35 société imaginaire aussi organisée que la société réelle, qui, par réfraction, confère une existence à chacun d’eux. c. … d’avoir une personnalité Le romancier donne à chacun de ses personnages un caractère propre qui le fait vivre ; Balzac dote ses personnages d’une passion simple mais dominante ; il leur attribue des habitudes, des gestes, des paroles, et crée ainsi des types inoubliables par leur intense réalité : Grandet représente l’avare, Goriot la dévotion paternelle, Vautrin le génie diabolique et manipulateur. Les « héros de l’ombre », personnages humbles, sans éclat, mais non dénués de qualités morales, de qualités de cœur, comme Félicité d’Un Cœur simple de Flaubert, ou Jeanne dans Une Vie de Maupassant, parviennent à émouvoir le lecteur et, par là, à exister. Même un personnage médiocre, sans envergure, comme Frédéric Moreau dans L’Éducation sentimentale ou les deux frères dans Pierre et Jean de Maupassant accèdent à l’existence. Ainsi « construits », même des personnages secondaires donnent l’impression d’exister : dans Germinal, la famille Maheu – Catherine, le père Maheu, la Maheude –, pauvres et riches, patrons et ouvriers semblent réels et les uns et les autres suscitent des sentiments contrastés. Le lecteur s’attache aux gens sympathiques et ressent de l’aversion pour l’épicier odieux, Maigrat ou le brutal Chaval… d. … d’aller au bout de son destin L’échec même de certains personnages médiocres qui vont au bout de leur destin a une forme de grandeur qui donne de la cohérence à leur existence. Emma Bovary a cru pouvoir retrouver dans sa vie de femme les situations qui la faisaient rêver dans les romans qu’elles dévoraient, adolescente. Ses efforts désespérés pour échapper à la médiocrité de sa vie d’épouse dans des rêves absurdes de liaisons passionnées et son ultime refuge dans le suicide en font une héroïne inoubliable. e. … parfois de renaître de livre en livre L’existence vient aussi au personnage qui revit d’un livre à l’autre et que le lecteur reconnaît : on retrouve le Colonel Chabert dans le roman qui porte son nom et dans La Rabouilleuse, Goriot apparaît dans plusieurs romans (Le Père Goriot, Splendeurs et Misères des courtisanes et Gobseck). f. … d’être un personnage à part dont l’existence est d’un autre ordre Enfin, certains personnages accèdent à une existence qui n’est pas humaine, mais qui est d’un autre ordre, sans rapport avec la réussite. Ce sont les créatures allégoriques de Zola, comme le Voreux, le puits de mine de Germinal, devenu monstre avide mangeur d’hommes, ou la Lison, © Hatier 2007 254 C O R R I G É © Hatier 2007 255 C O R R I G É Le théâtre L’existence du personnage ne dépend donc pas de sa réussite personnelle mais de la chimie irrationnelle par laquelle le romancier met dans ses personnages une part de sa vie propre, une étincelle d’humanité. Or, le roman contemporain – roman existentialiste, roman de l’absurde, nouveau roman – s’est, pendant quelques années, défié des personnages, créatures immatérielles qui n’existent que par les mots… « L’époque actuelle est plutôt celle du héros matricule » déclarait Robbe-Grillet, un des « nouveaux romanciers ». Leurs personnages, Roquentin (dans La Nausée de Sartre), Meursault (dans L’Étranger de Camus), ceux du Planétarium de Sarraute sont plus des porte-parole ou des « porte-pensée », simples tentatives pour illustrer, incarner les conceptions théoriques de leurs auteurs : cela ne leur suffit pas pour accéder au statut de personnage à part entière… Meursault prend une dimension humaine seulement à la fin du roman quand, avant de mourir, il s’ouvre avec lyrisme à la beauté de la nuit : « devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde ». Contrairement à ce qui avait été annoncé dans les années 1960 du e XX siècle, le roman et ses personnages ne sont pas morts… Ils témoignent même aujourd’hui d’une belle vitalité, parce qu’ils répondent à un vrai besoin de notre imaginaire, que le cinéma peut rarement combler parce qu’il nous impose – par ses images, par sa durée limitée – des personnages que nous ne pouvons pas habiter… Voltaire disait que les livres les plus réussis étaient ceux dont le lecteur fait la moitié ; la formule vaudrait aussi pour le personnage de roman : le romancier fait naître le personnage, le lecteur le fait exister, à condition qu’il y ait une matière suffisante pour alimenter son imagination. Encore faut-il que le romancier lui-même soit convaincu de l’existence de son personnage, comme Balzac lui-même qui réclamait, dans son agonie, qu’on fît venir pour le soigner le docteur Bianchon, le médecin exemplaire de… sa Comédie humaine ! Convaincre… Conclusion Le roman la locomotive que son conducteur Jacques aime comme une maîtresse ou encore l’alambic inquiétant de L’Assommoir. Ils s’imposent par leur présence et leur influence sur les personnages humains qui les entourent. On pourrait en dire autant de personnages dont l’étrangeté nous intrigue, nous hante même et leur confère une forme d’existence singulière, comme les héros de Kafka, Grégoire, métamorphosé en insecte et qui finit balayé avec les épluchures, Joseph K. qui, pris dans un univers hostile et absurde, essaie de se faire entendre d’un monde qui l’écrase peu à peu. Sujets d’oral 35 Les réécritures « PARVENIR ! PARVENIR À TOUT PRIX » • DISSERTATION • SUJET La poésie 35_FRA070028_31C.fm Page 255 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14