COMMUNIQU É DEPRESSE MIXED MARTIAL ARTS (MMA)

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COMMUNIQU É DEPRESSE MIXED MARTIAL ARTS (MMA)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Toulouse, le 9 janvier 2017
MIXED MARTIAL ARTS (MMA)
Le champion du monde Gaël Grimaud dépose un recours
contre l’arrêté ministériel interdisant les compétitions de MMA
L
a France sera-t-elle l’un des seuls pays au monde à interdire les
compétitions de Martial Mixed Arts (MMA) ? Champion 2012
de la discipline, Gaël Grimaud ne peut se résoudre à cette
hypothèse. C’est pourquoi l’Association Contre l’Arrêté Anti-MMA
qu’il préside a décidé de déposer un recours contre l’arrêté
ministériel interdisant les combats de ce sport dans le cadre de
manifestations publiques. Il a derrière lui des milliers d’adeptes de
cet art martial qui connaît un succès grandissant sur les cinq
continents.
Gaël Grimaud ne mâche pas ses mots contre l’arrêté ministériel du 23
octobre 2016 pris par Thierry Braillard, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux
Sports. « Au motif de vouloir fixer les règles de sécurité que devraient
respecter les organisateurs de manifestations publiques d’arts martiaux, ce
texte s’emploie, de fait, à en interdire les compétitions. Nous ne l’acceptons
pas », déplore le sportif Toulousain. Pour les dizaines de milliers de
pratiquants que compte en France cette discipline en plein essor dans le
monde, cette décision du ministre balaie d’un revers de main deux réalités :
l’engouement grandissant que rencontre le MMA et le droit, comme pour
toute autre discipline sportive, de bénéficier d’une exposition à travers des
compétitions réunissant du public.
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Le Mixed Martial Art,
un carrefour entre les différents sports de combat
« Pour tous ceux qui le pratiquent, souligne Gaël Grimaud, le MMA leur
permet, en fonction de leurs aptitudes physiques, de leur personnalité et de
leurs souhaits, de déterminer vers quel art martial se tourner. Il est souvent
défini comme réunissant tous les arts martiaux en un seul. Aujourd’hui il est
devenu une troisième voie aux côtés de la boxe et du judo. Mais il ne pourra
poursuivre son développement que s’il est en capacité de réunir
périodiquement la communauté de ses adeptes lors de compétitions
ouvertes au public, opposant les meilleurs athlètes de la discipline. Interdire
ces dernières revient à tuer dans l’œuf le MMA en France ».
L’Association Contre l’Arrêté Anti-MMA conteste les raisons invoquées par
le Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports pour prendre un arrêté
conduisant à l’interdiction des compétitions telles qu’elles sont définies par
l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la plus grosse organisation de MMA
qui fait autorité dans le monde entier. « Au nom de quel principe l’Etat
s’arroge-t-il le droit de vie ou de mort sur notre sport ? s’indigne celui qui,
avant d’embrasser le MMA, fut champion d’Europe de jujitsu (fédération
française de judo) et 1er division en judo. Les cages octogonales, que le texte
proscrit, sont utilisées à des fins de sécurité, souligne-t-il. Quant aux coups
portés au sol, que l’arrêté interdit également, ils ne constituent nullement
une atteinte à la dignité humaine. Leurs effets sur le combattant au sol sont
faibles en raison d’une amplitude limitée et ils font l’objet d’un contrôle strict
par une autorité arbitrale».
Bientôt une fédération nationale
et une ligue sportive professionnelle
Pour les opposants à l’arrêté ministériel conduisant à l’interdiction des
compétitions de MMA en France, ce texte de loi a été inspiré par les
puissantes fédérations de judo et de boxe, délégataires du service public qui
craignent une hémorragie de leurs adhérents vers cet art martial en vogue.
« Elles ont su jouer d’une influence que nous n’avons pas encore en tant que
jeune discipline, regrette Gaël Grimaud. Le MMA est confronté aux mêmes
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difficultés que celles rencontrées par la boxe et le judo à leurs débuts dans
l’hexagone. Elles furent alors interdites en raison des dangers qu’on leur
prêtait. Pourtant, il est avéré que le MMA n’est pas plus dangereux que tout
autre art martial ».
« Nous mettrons tout en œuvre pour que cet arrêté soit retiré, déclare Gaël
Grimaud. La France doit vivre avec son temps et reconnaître, comme c’est le
cas partout ailleurs dans le monde, le MMA en tant que discipline à part
entière, animée par des organisateurs respectueux des règlements et
soucieux de l’intégrité physique de ses pratiquants, qu’ils soient amateurs ou
compétiteurs. C’est pourquoi nous avons confié à nos avocats, dont Me
Boullez du barreau de Paris, la mission de déposer un recours contre cet
arrêté ministériel ».
Parallèlement au dépôt d’un recours, Gaël Grimaud et l’Association Contre
l’Arrêté Anti-MMA engagent à travers le pays une grande campagne de
mobilisation et de collecte de fonds auprès des dizaines de milliers de
pratiquants que compte leur sport. Ils se sont fixés pour objectif de créer
une fédération nationale de MMA ainsi qu’une ligue sportive
professionnelle. Ces structures permettront d’animer et d’encadrer le
développement de ce sport en France. « Et d’organiser les compétitions
comme il s’en déroule des centaines partout dans le monde ainsi que la mise
en place d’une pédagogie » insiste Gaël Grimaud. La FNMMA aura vocation
à promouvoir les valeurs que porte cet art martial : le respect d’autrui, la
maîtrise de la technique, le courage et l’audace. Elle s’emploiera également
à dispenser des recommandations auprès de ses adhérents en matière de
santé et de préparation physique afin qu’ils puissent pratiquer le MMA dans
les meilleures conditions. C’est pourquoi, Gaël Grimaud et son équipe font
de la formation de l’encadrement éducatif (éducateurs, formateurs), et de
l’encadrement d’officiels (juges et arbitres) leur cheval de bataille.
Pour Gaël Grimaud et son équipe, le combat pour la reconnaissance du
MMA en France ne fait que commencer !
Contact presse : Mathilde Ratineaud, Giesbert & Associés
[email protected] / 06 12 33 18 55
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