Propriétés lyonnaises - Marduel Marduel Marduel Marduel Marduel

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Propriétés lyonnaises - Marduel Marduel Marduel Marduel Marduel
Propriétés lyonnaises
Le domaine de Champvert (Lyon 5ème)
Ce domaine était situé à Lyon vers la basilique de Fourvière.
Propriété d’une famille Marduel originaire de Theizé, elle fut vendue le 21 décembre 1831 par
Claude Marie Marduel curé de St Roch à Paris (voir chapitre sur les curés), celui-ci en avait
hérité de son frère Jean Claude et de ses parents ; elle fut vendue pour la somme de 60000
francs à Jean-François Marduel (1788-1869) fils de Pierre et Anne Laporte de Lyon et son
épouse Françoise Madeleine Marduel. Bien que le lien de parenté entre Claude Marie et Jean
François semble très éloigné, cette vente n’est pas étonnante puisque Jean Baptiste Marduel
oncle de Jean-François est, à cette époque, vicaire à St Roch auprès de Claude Marie.
Cette propriété d’une superficie de 9 hectares environ
comprenait notamment une maison située à l’angle de la rue
du Juge de Paix (actuellement rue Roger Radisson) et de la
rue Cléberg. Rachetée par Mr Lafon vers 1886, celui-ci
effectua des fouilles et découvrit les ruines de l’ancien théâtre
de Lugdunum, ce qui vint confirmer les récits des vieux
historiens.
Impasse Fernand Rey (Lyon 1er)
Situé actuellement au n°3, cet immeuble était la propriété du curé Claude-Marie Marduel ; Il
avait acheté ce bien en 1831 à Mr Collomb.
On peut se demander pourquoi un curé parisien achète un immeuble sur Lyon ? Je pense qu’il
suit tout simplement les conseils de son notaire lyonnais Claude François Victor Bonnevaux.
En effet suite à la vente de son domaine de Champvert en 1831 qu’il a hérité de son frère, il
investit dans un immeuble locatif qui appartenait donc à Mr Collomb, ce dernier devait
connaitre le notaire Bonnevaux puisqu’en 1836 est célébré à Lyon le mariage de Claudine
Elisabeth Adine Bonnevaux fille du notaire avec Claude Collomb.
Sur son testament olographe daté de 1832, Claude Marie Marduel lègue cette propriété à son
cousin Jean-Pierre, qui en hérita donc lors de son décès en 1833.
je lègue donc à Jean-Pierre Marduel, fils de Jacques,
Marchand de vin, quartier d’Ainay à Lyon, ma Maison
située rue Ressicaud à Lyon pour le mettre à portée de
soutenir son grand-père, sa mère et ses sœurs
Jean-Pierre et sa femme Madeleine Girard habitent alors dans cet
immeuble, ainsi que leur fils Charles-Marie (celui-ci n’apparait
pas dans les recensements de 1841), Adèle Gonthier (en 1856) et
Elisabeth Messimy (en 1866).
Jean Pierre Marduel est marchand de vin, son fils Charles Marie est teneur de livres
(comptable).
Le nom de l’impasse changea souvent :
Impasse Ressicaud, 1832-1836
Impasse des Carmélites, 1841-1846-1861-1866-1867-1874
Impasse de l’annonciade 1851-1856
Impasse Fernand Rey 2012
Généalogie simplifiée
En 1871 Mme Veuve Marduel est propriétaire des immeubles situés au n°3 et n°4 de
l’impasse ; il s’agit d’une maison en moellons de 2 étages (parcelle 84) et d’une autre maison
en moellons de 7 étages (parcelle 85).
Charles-Marie, a du quitter l’immeuble lors du décès de son père, puisqu’il habite en 1872
avec sa mère et sa femme au n°4 de la rue des Fossés St-Irénée (actuellement rue des Fossés
Trion).
En 1874, une vente aux enchères est effectuée pour le compte de Mme Messimy veuve
Marduel et pour le compte de Charles Etienne Theuriet dit Marduel, héritiers de CharlesMarie Marduel. Je ne sais pas si cette vente a effectivement été réalisée puisqu’en 1878 Mme
veuve Marduel est propriétaire (est-ce toujours Mme Messimy ?), et il s’agit toujours d’une
propriété Marduel en 1901. Mme Messimy est décédée en 1895.
Mme Messimy habite en 1874 au n°20 de la rue des favorites, maison dont elle a du hériter de
ses parents puisqu’ils habitent dans cette demeure lors du mariage de leur fille avec CharlesMarie Marduel en 1862.
Charles-Etienne Marduel Theuriet habite en 1874 au n°5 de la rue des Remparts d’Ainay à
Lyon, en 1872, c’est sa mère Julie Theuriet qui demeure à cet endroit (elle décèdera en 1875
aux hospices).
Charles Etienne est artiste lyrique, il est
né le 23 mars 1839 à Lyon, sur son acte
de naissance, il est indiqué en marge
qu’en 1847, Julie Theuriet et CharlesMarie Marduel le reconnaissent comme
leur enfant naturel. Marié en première
noce à une parisienne : Victoire
Adrienne Marie Voury (mariage en 1867
à Paris, il habite alors au n°49 de la
chaussée de Clignancourt), il est
photographe à Sidi Bel Abbès (Algérie) lorsqu’elle décède en 1891 ; il se remarie en 1892 à
Oran avec Rose Louise Brunel (native de Toulon); ses deux femmes
étaient professeurs de piano. Il fût directeur de plusieurs théâtres en
Algérie, dont celui de Constantine. Il serait mort en 1918 à Oran d’après
certaines sources généalogiques.
En 1925, Astier propriétaire.
Rues Grenette et Tupin (Lyon 2ème)
Propriété achetée par Claude-Benoit Marduel en 1791 pour la somme de 127100 livres. Elle
consistait en une maison au n°78 avec caves, rez-de-chaussée, 2 étages, greniers cour et
jardin.
Cette maison servait de bureaux aux Messageries de Paris ; elle fut incendiée le lendemain de
l’exécution de Claude Benoit Marduel, le 1er février 1794 (voir article le concernant dans
« autres personnages »).
Cette propriété échut alors à sa famille, puisqu’en 1832, c’est son frère Claude-Marie curé de
St Roch à Paris qui en est propriétaire. Dans son testament il lègue cette maison à son petitcousin Jacques Marduel.
à Jacques Marduel, fils de Feu Jean-Marie, ma Maison située rue Grenette et Tupin
pour qu’il puisse également venir au secours des ci-devant désignés
Jacques Marduel à son mariage en 1833 habite au n°17 de la rue Tupin et il est également
propriétaire au n°8 de la rue Grenette.
Le 6 février 1835, il échange cette propriété à Jean-Louis Luquain contre une propriété située
à Dompierre et Latrancliere (dans le département de l’Ain), à cette époque il habite à
Orliénas.
Généalogie simplifiée
Rue Neuve (Lyon 2ème)
Situé au n°8 de la rue Neuve (très certainement au n°6 actuellement), cet immeuble était la
propriété en 1820 de Jean-Marie Prost pâtissier, il est l’époux (depuis 1795) de Marie
Antoinette Marduel.
En 1820, Pierre Marduel, frère de Marie-Antoinette est pâtissier à cet endroit.
En 1827 et en 1844, Jean Marduel neveu des précédents est pâtissier à cet endroit, la "veuve
Prost et héritiers" sont alors propriétaires. Jean-Marie Prost est décédé en 1821.
Claude Marduel frère de Jean est pâtissier Place des Célestins en 1826.
En 1866, il s’agit toujours d’une propriété Marduel. Parcelle n° 195, maison et cour.
En 1901, propriété de Mme Bastet.
Généalogie simplifiée
Rue Claudia (Lyon 2ème)
Au n°21 de cette rue, propriété Marduel en 1864.
Rue Clermont (Lyon 1er)
Actuellement rue du Président Edouard Herriot.
Pierre Marduel fils de Jean-Baptiste et Marie Riboulet est né à Châtillon d’Azergues le 21
avril 1755 ; apprenti chez Mr Philippe papetier rue Clermont, il lui rachètera le fond de
commerce ; marié à Anne Laporte en 1773, il aura 14 enfants dont Marie qui épousera en
1809 Pierre Vignet, l’apprenti de son père, celui-ci reprendra le commerce.
Pierre Marduel qui est le frère des curés Jean-Baptiste et Humbert Marduel est décédé le 3
mai 1846 à Lyon au n°18 du chemin de la demi-lune.