vision d`ensemble d`une école globale

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vision d`ensemble d`une école globale
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VISION D’ENSEMBLE
D’UNE ÉCOLE GLOBALE
Pour la première fois en 2010, vos aînés ont pu s’inscrire au concours d’une
École qui a vu les choses en grand, jusqu’à ouvrir un campus aux États-Unis
après celui dont elle dispose déjà en Chine. SKEMA n’a pas hésité à franchir
les frontières et vous invite à en faire de même. Vous participerez ainsi,
avec elle, à la définition du modèle d’une Grande École globale. Un exercice
qui ne se refuse pas et qui vous fera sortir diplômé de SKEMA en ayant vécu
l’expérience totale de la Grande École…
installation de SKEMA sur la côte
Est des États-Unis n’est rien de
moins que l’événement français de
l’année outre-Atlantique. Et ce
n’est pas la business school qui le
dit, mais l’ambassade de France à
Washington. Par ailleurs, cette voix est
reprise dans la presse spécialisée, le
Financial Times et Business Week en tête.
« Notre implantation a Raleigh a soulevé
l’intérêt unanime des Américains,
confirme Alice Guilhon, la directrice générale de SKEMA. Et pas seulement celui
des acteurs de l’enseignement supérieur,
mais également des entreprises et des
pouvoirs publics. Parce que nous sommes la seule École française à avoir
ouvert un campus aux États-Unis, et
qu’en plus nous avons procédé de
manière complètement atypique en
nous rapprochant d’abord du technopôle de Raleigh (le Research Triangle
Park) et des pouvoirs publics pour
ensuite nouer des partenariats avec les
institutions académiques. » Forcément,
cela attire les regards…
L’
Une école qui emporte !
… et les étudiants ! Si la naissance de
SKEMA à l’automne dernier suivie, quelques mois après, de l’ouverture de son
campus américain, a pu surprendre dans le
milieu des Grandes Écoles, les étudiants
ont quant à eux aussitôt manifesté leur
enthousiasme. Ceux de la business school
d’abord, qui n’ont pas fait qu’y voir leur
intérêt immédiat mais ont compris qu’audelà de pouvoir passer six mois à deux pas
du Research Triangle Park en Caroline du
Nord, ils devenaient les futurs diplômés de
la plus globale des Grandes Écoles ; les
anciens ensuite, qui n’ont pas tardé à imiter leur École en fusionnant les associations des diplômés du groupe ESC Lille et
du CERAM sous le nom de SKEMA
Alumni ; les élèves des classes préparatoires enfin, qui n’ont pas hésité à s’inscrire
en nombre à la première édition du
concours SKEMA.
« Ce concours a représenté un énorme
challenge, analyse Alice Guilhon. SKEMA
est l’École qui a recruté le plus d’étudiants issus de prépa. Le succès a été au
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rendez-vous, puisque les candidats —
plus de 5 800 au total — ont été plus
nombreux à se présenter que lorsque les
deux écoles existaient de façon indépendante. Pour la première fois cette année
également, nous présentions seuls le
concours réservés aux titulaires d’un bac
+ 2/3. Nous étions habitués à voir d’importantes cohortes d’étudiants se présenter au concours d’admissions sur titres,
qui leur est dédié et rassemble plusieurs
écoles de commerce, mais, sous son seul
nom, SKEMA a attiré plus de 3 000 de ces
profils, et je peux vous confirmer qu’ils
étaient de très haut niveau. » De quoi rassurer, si besoin, la business school sur sa
capacité à fédérer autour de son modèle
de Grande École globale des étudiants qui
n’ont pas attendu la parution du classement 2010 du Figaro * pour faire figurer
SKEMA dans le « Top 10 » des écoles qu’ils
se plairaient à intégrer.
Alice Guilhon souligne par ailleurs que le
programme Grande École est dispensé de
manière strictement identique sur les campus de Lille et de Sophia-Antipolis.
“Doing business”
everywhere
Ce n’est qu’à partir de la 2e année que les
choses changent, notamment parce que
vous aurez le choix du campus sur lequel
poursuivre votre cursus. Il était déjà possible de se rendre sur le campus Asie de
SKEMA, situé à Suzhou ; les étudiants peu-
Novembre 2010 ■
espace
vent désormais faire de même sur celui de
Raleigh, en Caroline du Nord. Ce choix en
a d’ailleurs ravi plus d’un, puisqu’ils seront
près de 200 à inaugurer les 2 500 m2 de
locaux de la business school sur le
Centennial Campus début 2011. JeanPhilippe Muller, le directeur général
adjoint en charge des programmes et de
l’international au sein de SKEMA, nous
explique
le
déroulement
des
recrutements : « Nos étudiants ont
exprimé leurs vœux à la rentrée et ont
été sélectionnés sur leur maîtrise de l’anglais — puisqu’il n’est pas question d’un
séjour pour apprendre la langue mais
bien pour y suivre des enseignements
pointus en anglais — et en fonction de
prérequis nécessaires pour certaines spécialisations ».
Celle qui vous intéressera en premier lieu
a pour titre Doing business in America.
Elle est la déclinaison, pour ce territoire,
de celle intitulée Doing business in Asia
dispensée, — vous l’aurez deviné — à
Suzhou, quand la version Doing business
in Europe est enseignée sur les campus
français de SKEMA. Vous pourrez suivre la
version « Asia » ou « America » durant
n’importe lequel des quatre semestres qui
composent le cycle Master du programme
Grande École. Mais ce n’est pas le seul de
ses programmes que l’École a choisi de
proposer sur l’ensemble de ses campus.
« Il sera certes possible à un étudiant du
programme Grande École d’aller suivre
■ Espace Prépas n° 134
le module Doing Business in America à
Raleigh, mais aussi à celui qui est en
dernière année de notre programme
Bachelor d’effectuer un semestre à
Suzhou et au troisième, qui a été recruté
au sein de notre MSc Luxury and Fashion
Management, d’en suivre une partie ou la
totalité sur notre campus chinois. Si nous
ne forçons pas le déploiement de l’intégralité des programmes sur chacun des
campus, nous essayons de tirer partie, au
maximum, de la nature de la formation
en lien avec la localisation envisagée, et
c’est le portefeuille de programme dans
sa globalité que nous nous attachons à
rendre multicampus », résume JeanPhilippe Muller.
Les choix de l’international
À l’étudiant ensuite de construire ses deux
années de Master en y intégrant — ou non
— un séjour de six mois sur l’un des campus internationaux de SKEMA. Seule obligation : pouvoir présenter, en fin de parcours, une expérience d’au moins six mois
à l’étranger. Et l’international à SKEMA ne
se résume pas à l’existence de ses campus
chinois et américains, même si ce sont eux
qui occupent le devant de la scène, actualité oblige. « D’ailleurs, souligne JeanPhilippe Muller, notre présence tangible
sur ces continents nous facilite la relation avec les écoles présentes. Je pense
aux partenariats académiques noués
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avec NC State University, située à quelques pas de notre campus aux ÉtatsUnis, ou encore aux discussions qui ont
régulièrement lieu avec UNC Chapell Hill,
également implantée à Raleigh. De
manière générale, nous continuons de
développer une politique de partenariats
qualitatifs avec des établissements d’enseignement supérieur du monde entier.
Aujourd’hui, 61 % d’entre eux sont accrédités Equis, AACSB ou Epas. L’étudiant
qui souhaite effectuer un échange
pourra trouver un partenaire de qualité
qui l’accueillera pour un semestre ou
plus n’importe où dans le monde. »
Ceux qui voudront en effet bénéficier
d’une formation plus intense à l’international pourront partir jusqu’à 36 mois à
l’étranger. La récente refonte du programme Grande École permet en effet un
choix maximum d’ouverture internationale à l’étudiant. À chacun des quatre
semestres qui composent les deux années
du cycle Master, l’étudiant a le choix
entre : 1. partir en échange académique à
l’étranger ; 2. effectuer une mission en
entreprise — à l’international ou non ; 3.
suivre une période académique de spécialisation sur l’un des cinq campus de
SKEMA en France ou à l’étranger. Voilà
comment celui des étudiants qui le voudra
pourra effectuer sa mission de six mois au
sein d’une entreprise à l’étranger — à l’issue de laquelle il devra présenter un rapport d’étonnement et un mini-mémoire —
, passer six autres mois sur le campus de la
Helsinki School of Economics et opter
pour la spécialisation Doing business in
Asia qui lui permettra de vivre six mois à
Suzhou. Si l’on ajoute à cette expérience à
forte teneur internationale l’année obligatoire de césure en entreprise que rien n’interdit de choisir à l’étranger et le stage de
fin d’études qui peut également se dérouler hors de nos frontières, l’on peut arriver
à passer 36 mois de son cursus à
l’étranger ! Lorsque nous lui avons
demandé d’esquisser le profil des étudiants recherchés par SKEMA, Alice
Guilhon nous a donné trois indications qui
prennent ici tout leur sens : « Nous souhaitons recruter des étudiants qui ont envie
de bouger, auxquels la notion d’ouverture importe et qui expriment une
volonté d’international… ». « Notre philosophie, confirme Jean-Philippe Muller, est
d’offrir l’international pour tous. C’est
espace
pour cela qu’en plus des deux périodes
académiques obligatoires, nous avons
instauré la règle qui exige que l’un des
quatre semestres du cycle Master s’effectue à l’international. »
L’effort de globalisation
Sur place, que vous partiez à Suzhou ou
Raleigh, vous ne verrez que la partie émergée de l’iceberg : des salles de classes équipées des dernières innovations technologiques, un accès au campus virtuel
de SKEMA, à de nombreuses ressources numériques et aux médiathèques des établissements voisins de la business school, des
logements étudiants mis à votre
disposition, un dialogue facilité
avec les entreprises locales, etc.
Bref, vous serez à SKEMA en
Chine ou aux États-Unis comme
sur les campus de Lille, SophiaAntipolis ou Paris. Cette philosophie globale implique un effort
soutenu de la part de la business
school qui s’est imposé le devoir
d’offrir à ses étudiants le même
niveau d’excellence académique
et le même niveau d’accompagnement où qu’ils soient dans le
monde.
Cela signifie avant tout que le
corps professoral travaille de
façon complètement transversale.
« Chaque membre de la Faculté
SKEMA a pour vocation d’enseigner sur l’ensemble des programmes et sur l’ensemble des
sites. Nous leur demandons de faire
preuve d’autant de mobilité que nous en
exigeons de nos étudiants, détaille JeanPhilippe Muller. L’un des professeurs permanents que nous avons recrutés pour
notre site de Suzhou est par exemple
récemment venu donner des cours à
Sophia-Antipolis. De manière générale,
les initiatives se mettent progressivement
en place pour favoriser l’enseignement
multicampus. Aujourd’hui, nos professeurs sont impliqués au sein d’une quarantaine de projets pour faire évoluer
nos méthodes pédagogiques. » Il y a ceux
qui proposent leurs cours sous forme de
Podcast, ceux qui viennent enrichir le
volume des enseignements disponibles sur
la plateforme Microsoft Live@edu et ceux
qui dispensent leur cours sur l’ensemble
des campus notamment grâce à la vision
conférence et demandent aux étudiants de
travailler à leur tour à la réalisation de projets en équipes multi-continentales. Le elearning avait déjà fait tomber les murs de
la salle de classe en permettant aux étudiants de travailler leurs cours… en dehors
des cours. Aujourd’hui, SKEMA repense
non seulement la relation professeurapprenant, mais également la relation
entre étudiants. À chaque fois, il faut
accompagner le professeur qui innovera,
créer le lien entre campus, trouver la technologie qui aidera, et déployer les efforts
sur l’ensemble des sites…
Les étudiants sont d’ailleurs invités à participer à cet effort de globalisation et pas
seulement à en recevoir passivement les
bénéfices. « Le lien s’est tissé facilement
entre les associations étudiantes de Lille,
de Paris et de Sophia-Antipolis, constate
Jean-Philippe Muller. Mais il faut aller
plus loin et nous leur avons demandé de
travailler sur trois points particuliers : 1.
La transversalisation de la vie associative ; 2. La rédaction d’une nouvelle
charte et de nouveaux principes de responsabilité ; 3. La nouvelle gouvernance
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qu’ils souhaitent mettre en place pour
répondre au mieux à la complexification
de l’activité associative. »
Voie d’équilibre
Les étudiants internationaux ont déjà toute
leur place au sein de cette vie associative,
et cela devrait progressivement se renforcer à mesure que SKEMA intensifiera son
recrutement hors des frontières de
l’Hexagone. Nous l’annoncions déjà dans
l’un des premiers articles
qu’Espace Prépas a consacré à
SKEMA l’an dernier, car la business school, en parfait accord
avec son positionnement global,
a très tôt affirmé sa volonté
d’équilibrer ses recrutements en
France et à l’étranger. Alice
Guilhon le confirme aujourd’hui :
« Nous voulons continuer d’intégrer les meilleurs étudiants des
classes préparatoires et pour
cela nous n’augmenterons pas
le nombre de places disponibles
au concours BCE l’an prochain.
L’idée est de stabiliser notre
recrutement en France via ce
concours et celui que nous
réservons aux titulaires d’un
bac + 2/3. Les meilleurs d’entre
eux trouveront leur place au
sein du programme Grande
École de SKEMA, qui est le plus
important de France avec 3 100
étudiants concernés cette
année. Dans le même temps,
nous allons réaffirmer notre
volonté d’ouverture à l’international en
recrutant directement des étudiants
étrangers. Ils peuvent déjà intégrer
SKEMA via le SAI (Service des Admissions
Internationales) ».
Demain, sur les bancs sans frontières d’une
école globale, vos camarades seront chinois, américains, brésiliens, etc., et tous
seront diplômés de SKEMA en même
temps que vous, après avoir parcouru le
monde chacun à sa façon. On comprend
que vous, et d’autres, regardiez la plus globale des business school avec envie !
* SKEMA figure au 9e rang du palmarès 2010 des
meilleures écoles de commerce françaises établit par
Le Figaro et publié dans son édition du 10/11/2010. Un
an plus tôt, le même classement faisait figurer l’ESC
Lille en 20e position et le CERAM à la 12e place.
Novembre 2010 ■