Textes documentaires

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Textes documentaires
TEXTES
DOCUMENTAIRES
AUTOUR DE LA
TAPISSERIE DE BAYEUX
AVEC JEUX DE LECTURE
CYCLE III
Tapisserie de Bayeux : scène 43
Dossier réalisé par le Service Éducatif
de la Tapisserie de Bayeux
Gilles Pivard, professeur des écoles
Ville de Bayeux
2006
SOMMAIRE
1.
« ÊTRE FIDÈLE À SA PAROLE »
l’histoire d’une conquête (1)
Ce texte raconte les événements montrés par la Tapisserie de Bayeux, de la mission confiée
à Harold par Édouard le Confesseur en l’an 1064 au couronnement de Harold le 6 janvier 1066.
2.
« VENGER UN AFFRONT DANS LE SANG »
l’histoire d’une conquête (2)
Ce texte raconte les événements montrés par la Tapisserie de Bayeux, de l’apparition de la
comète de Halley à la mort de Harold lors de la bataille de Hastings le 14 octobre 1066.
3.
« ÊTRE SUR LE PIED DE GUERRE »
l’armement offensif
Ce texte présente les différentes armes offensives du combattant du XIème siècle visibles sur
la Tapisserie de Bayeux.
4.
« ÊTRE ARMÉ DE PIED EN CAP »
l’armement défensif
Ce texte présente les différentes armes défensives du combattant du XIème siècle visibles sur
la Tapisserie de Bayeux.
5.
« AVOIR LE VENT EN POUPE »
les bateaux
Ce texte présente les bateaux normands tels qu’on peut les voir sur la Tapisserie. On
découvre un vocabulaire lié à la navigation et aux bateaux.
6.
« MENER UNE VIE DE CHÂTEAU »
les châteaux
Plusieurs châteaux à motte ou mottes castrales sont visibles sur la Tapisserie. Ce texte
présente l’évolution du château fort. On découvre un vocabulaire lié aux constructions défensives.
7.
« MONTER SUR SES GRANDS CHEVAUX »
les chevaux
Ce texte présente le cheval de guerre, le destrier, tel qu’il est montré sur la Tapisserie de
Bayeux. On découvre un vocabulaire lié à l’équitation.
8.
« JURER FOI ET HOMMAGE »
le système féodal
Ce texte fait le point sur le système féodal et la société qui en découle. Attention, cette notion
est difficile.
9.
« MENER LES BÊTES AUX CHAMPS »
les paysans
Ce texte présente la condition paysanne et l’agriculture au Moyen Âge : le lien social
entretenu avec le seigneur, les progrès agricoles, l’habitat paysan, etc...
10. « AVOIR DU PAIN SUR LA PLANCHE »
la nourriture
Ce texte présente la nourriture au Moyen Âge à partir de la Tapisserie de Bayeux. Les
différents ustensiles et les aliments sont évoqués en liaison avec la condition sociale.
11. « AVOIR FOI EN SON ÉTOILE »
la comète de Halley
Ce texte évoque la comète de Halley telle qu’on peut la voir représentée pour la première
fois sur la Tapisserie de Bayeux. Le rôle des comètes dans l’histoire est abordé.
12. « SUIVRE LE FIL DE L’HISTOIRE »
la Tapisserie de Bayeux
Ce texte présente la Tapisserie de Bayeux, document original du XIe siècle : son origine, sa
destination, sa fonction, etc...
Service Éducatif de la Tapisserie de Bayeux - G. Pivard, professeur des écoles
1. ÊTRE FIDÈLE À SA PAROLE *
Le récit de la Tapisserie de Bayeux commence en l’an 1064. Le roi d’Angleterre Édouard le Confesseur
reçoit Harold, comte de Wessex, à Winchester. Il le charge de se rendre en Normandie avertir son cousin, le duc
Guillaume le Bâtard, qu’à défaut d’héritier direct il l’a choisi comme son successeur.
Mais au lieu d’aborder les côtes de Normandie, Harold débarque sur les terres du comte Guy de Ponthieu
qui le fait prisonnier pour en soutirer une rançon. C’est une pratique courante à cette époque. Un espion normand
avertit Guillaume de la captivité de Harold. Contraint et ayant touché une rançon payée par Guillaume, Guy de
Ponthieu remet Harold au duc qui l’invite dans son château. Là, Harold délivre à Guillaume le message du roi
Édouard.
Harold se joint à une expédition guerrière contre le comte de Rennes. Les villes de Dol, Rennes et Dinan
sont attaquées avec succès par l’armée de Guillaume. Conan, comte de Rennes doit capituler. Guillaume «donne
les armes» à Harold dont il a apprécié la vaillance au cours des combats. L’Anglais devient ainsi l’homme lige du
duc. Devenu l’homme de Guillaume, il lui doit fidélité.
De retour à Bayeux, Harold prête serment sur des reliques (contenues dans des châsses) à Guillaume : il se
serait alors formellement engagé à reconnaître Guillaume comme successeur légitime du roi Édouard et à lui
fournir assistance tant politique que matérielle à la mort de celui-ci. S’il rompt son serment, il devient un parjure.
Harold regagne l’Angleterre et vient faire le récit de son voyage à Édouard qui est bien vieux.
Le 5 janvier 1066, le roi Édouard meurt et est inhumé à l’abbaye de Westminster qu’il vient juste d’être
achevée. Le lendemain des funérailles, l’assemblée des notables anglais, le Witangemot, propose la couronne à
Harold ; celui-ci, en dépit de la promesse faite à Guillaume, accepte et est couronné roi le 6 janvier 1066.
* «Être fidèle à sa parole» signifie qu’on tient ce à quoi on s’est engagé, qu’on ne trahit pas sa parole.
Harold veut prêter serment sur les reliques. Il faut, pour se déplacer, utiliser les cases dont les
mots font partie du texte ci-dessus. Attention, tu n’as pas le droit de te déplacer en diagonale !
Harold
Irlande
Normandie
parjure
Guillaume
comte
baron
Bayeux
Londres
homme lige
Wessex
sacre
Winchester
Nantes
espion
Rennes
Angleterre
rançon
Thomas
Conan
lâcheté
Paris
Cantorbéry Westminster
Dinan
vaillance witangemot
serment
Édouard
Picardie
Ponthieu
femme
Sussex
bravoure
Bretagne
Dol
funérailles
notable
couronne
relique
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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2. VENGER UN AFFRONT DANS LE SANG *
Fin avril 1066, on peut suivre dans le ciel anglais le passage d’une comète, présage funeste à cette
époque (il s’agit de la Comète de Halley qui traverse notre ciel tous les 76 ans). Informé de l’usurpation de
Harold, Guillaume fait construire des navires pour débarquer en Angleterre.
La flotte normande, rassemblée à Dives à la mi-août 1066, se transporte ensuite à Saint-Valéry-surSomme. Le 28 septembre, après avoir traversé la Manche en une nuit, les Normands débarquent à Pevensey.
Aussitôt débarqués, les soldats explorent et pillent les environs pour se procurer de la nourriture. Un festin est
ensuite organisé pour nourrir l’armée de Guillaume, mais bientôt on annonce l’approche des guerriers de
Harold qui vient d’écraser des envahisseurs norvégiens dans le Nord de l’Angleterre.
Les deux armées se heurtent sur le champ de bataille, près de Hastings. La cavalerie normande, aidée
des archers, est l’élément le plus efficace de l’armée de Guillaume tandis que les Anglais, armés de la grande
hache danoise, combattent à pied. Plusieurs attaques normandes échouent devant le mur de boucliers des
fantassins anglais retranchés en haut d’une colline. Les deux frères de Harold, Gyrd et Leofwine, sont tués.
Un moment, le bruit court que Guillaume a été tué mais il se retourne et se fait reconnaître des siens qui
reprennent alors courage. Grâce aux archers, les Anglais subissent de lourdes pertes et leurs défenses finissent
par céder. C’est alors que le roi Harold reçoit une flèche dans l’œil droit ; il succombe, achevé par des
cavaliers normands. Le roi Harold est mort et c’est la débandade chez les Anglais qui fuient.
Au soir du 14 octobre 1066, Guillaume a remporté la victoire de Hastings. C’est là que s’achève, pour
nous, la Tapisserie de Bayeux hélas mutilée par le temps. On suppose que la fin de la broderie racontait la
représentation du couronnement de Guillaume à l’abbaye de Westminster le jour de Noël 1066.
* «Venger un affront dans le sang» signifie réparer une offense en punissant l’offenseur.
Cet Anglais veut frapper un Normand. Il faut, pour se déplacer, utiliser les cases dont les
mots font partie du texte ci-dessus. Attention, tu n’as pas le droit de te déplacer en diagonale !
Anglais
bouclier
Hastings
bataille
flotte
Écosse
Londres
chevalier
bateau
flèche
étoile
Pâques
aliment
archer
comète
parjure
Islande
combattant
hache
épée
Dives
fantassin
Harold
Pevensey
suédois
Westminster
banquet
évêque
repas
météorite
couronnement
nourriture
guerrier
festin
Noël
sacre
Caen
Winchester
guerre
Normand
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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3. ÊTRE SUR LE PIED DE GUERRE *
Différentes armes sont visibles sur la Tapisserie de Bayeux. Le combattant du XIème siècle (11e s.) dispose
d’un armement offensif (pour attaquer) et d’un armement défensif (pour se défendre).
L’armement offensif se compose de :
- la lance : celle-ci est portée par les cavaliers normands et un grand nombre de fantassins. Son manche
mesure plus de 2 mètres et, à son extrémité, est fixée une pointe de fer triangulaire. Elle est tenue à mi-longueur
soit brandie et lancée comme un javelot, soit calée sous le bras pour frapper directement l’adversaire. Elle paraît
pesante car parfois le cavalier la maintient sur l’étrier. Parfois, on y attache un gonfanon, un étendard ou bannière.
- l’épée : large et courte, elle est à double tranchant se terminant en arrondi. Elle est généralement utilisée
par les Normands dans les phases finales du combat alors que les lances sont hors d’usage. Pour la fabriquer, on
soude ensemble plusieurs bandes de fer puis on la polit pour la rendre lisse. En mélangeant du charbon au fer
porté au rouge, les lames sont dures comme de l’acier. La garde et le pommeau sont souvent décorés. Parfois, elle
est protégée par un fourreau.
- la masse : elle sert à assommer l’ennemi. Elle est formée d’une tête de fer souvent garnie de pointes et
emmanchée. Elle peut aussi être évidée en ailettes.
- la hache : arme courante chez les Vikings, la hache est l’arme du fantassin anglais : il s’en sert dans les
combats rapprochés sinon il la porte sur l’épaule gauche. Elle possède un long manche et se manie à deux mains.
- l’arc : il est fait le plus souvent en bois d’if. Les flèches sont stockées dans le carquois accroché à la
ceinture.
*«être sur le pied de guerre» signifie qu’équipé on est prêt à combattre, à agir, à partir.
Ce guerrier voudrait attaquer la colline. Peux-tu l’aider ? Il faut, pour se déplacer, utiliser
les cases dont les mots relèvent du vocabulaire des armes et de la guerre. Attention, tu n’as
pas le droit de te déplacer en diagonale ! Pour t’aider, les mots sont dans le texte ci-dessus.
combattant
église
gonfanon
pommeau
arme
armement
flèche
garde
monastère
carquois
palais
ciel
jardin
cavalier
arc
vache
hache
lame
lance
assiette
javelot
combat
pont
gouvernail
rame
épée
corde
fourreau
étendard
masse
fantassin
tranchant
offensif
pied
bannière
bol
pain
voile
lapin
adversaire
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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4. ÊTRE ARMÉ DE PIED EN CAP *
Différentes armes sont visibles sur la Tapisserie de Bayeux. Le combattant du XIe siècle (11e s.)
dispose d’un armement offensif (pour attaquer) et d’un armement défensif (pour se défendre).
L’armement défensif se compose de :
- la cotte de mailles ou haubert ou brogne : les fantassins comme les cavaliers en portent. C’est un fin
réseau d’anneaux entrelacés et rivés (environ 30 000 !). Demandant beaucoup de main d’œuvre et de temps
pour sa fabrication, elle est d’un coût élevé ce qui explique que certains guerriers n’en portent pas.
- le casque ou heaume : il est fait de quatre plaques triangulaires en métal jointes à leurs pointes. Leur
base est maintenue par un large cercle qui souvent ne fait qu’un avec la partie la plus longue servant à
protéger le nez. Ce qui lui a valut le nom de “ casque à nasal ”.
- le bouclier : on connaît le bouclier d’origine viking de forme circulaire. Un umbo de fer au centre
protège la main du guerrier et recouvre une poignée permettant de tenir le bouclier. Il est utilisé par le
fantassin anglais.
L’écu normand est un bouclier en forme d’amande composé d’une armature en bois sur laquelle sont tendues
deux épaisseurs de cuir. Un large bord de métal ou de cuir enserre le tout. Sa pointe permet de le planter dans
le sol et sa forme protège tout le corps. Avant le XIIe siècle (12e s.), les motifs peints sont décoratifs et
servent, peut-être, de signes de reconnaissance mais les blasons proprement dits n’apparaissent qu’au XIIe
siècle (12e s.). En dehors des combats, le bouclier peut être suspendu au cou par une courroie, la guige.
*«être armé de pied en cap» : signifiait au sens propre être armé des pieds à la tête (cap = tête) ;
au sens figuré cela signifie être équipé, prêt pour agir.
Cet archer voudrait bien tuer le roi Harold ! Peux-tu l’aider ? Il faut, pour se déplacer,
utiliser les cases dont les mots relèvent du vocabulaire des armes et de la guerre. Attention, tu
n’as pas le droit de te déplacer en diagonale ! Pour t’aider, les mots sont dans le texte ci-dessus.
combattant
jambe
gobelet
cahier
pendule
casque
haubert
abbaye
mare
pomme
pot
bouclier
barque
chaudron
violon
fantassin
armement
bicyclette
chaise
ampoule
guige
brioche
arme
écu
heaume
cotte de mailles
offensif
brogne
lavabo
défensif
voile
chaussette
église
parchemin
umbo
charrue
crayon
table
tuyau
guerrier
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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5. AVOIR LE VENT EN POUPE *
Le bateau normand, l’esnèque, a pour ancêtre le bateau viking (nommé à tort «drakkar»).
Vaisseau peu profond, il n’a pas besoin de port ; on peut le tirer au sec sur la plage, le laissant reposer
sur la quille. Il dispose d’une ancre. Il peut naviguer à la voile ou à l’aviron (= rame). La direction du
bateau est assurée par le gouvernail, sorte de rame large et plate située à l’arrière à droite du navire qui
pivote sur une cale avec une barre de gouvernail. On trouve souvent une figure de proue à l’avant du
bateau (on dit à la proue) et aussi une figure de poupe à l’arrière du bateau (on dit à la poupe). Ce sont,
en général, des têtes fantastiques très colorées : dragons, griffons....
Le bordage du navire est percé de 12 à 16 trous pour laisser passer les avirons. Chaque navire a
un mât unique placé au centre avec un gréement très simple (c’est le cordage et l’équipement du navire à
voile). Ce mât est mobile pour pouvoir être dressé ou abaissé fréquemment. La navigation s’effectue
essentiellement à la voile. Cette voile est généralement carrée aux couleurs bariolées très visibles. Ce
n’est que lorsque le vent est contraire, pour aborder ou quitter la côte, que le navire est propulsé à
l’aviron. Pour aider à la manœuvre près des plages ou dans les ports, on utilise une gaffe (c’est un long
bâton servant à déplacer le bateau en prenant appui sur le fond). Lors de la navigation en pleine mer, les
boucliers sont rangés à l’intérieur du plat-bord (partie entourant le pont du bateau) en se chevauchant.
* «Avoir le vent en poupe» signifiait au sens propre, un vent qui venant de l’arrière poussait un bateau
vers l’avant. Au sens figuré, cette expression signifie être poussé vers le succès, la réussite.
Ce bateau voudrait regagner le port. Peux-tu l’aider ? Il faut, pour se déplacer,
utiliser les cases dont les mots font partie du vocabulaire de la navigation. Attention, tu n’as
pas le droit de te déplacer en diagonale ! Pour t’aider, les mots sont dans le texte ci-dessus.
bateau
manoir
tour
étrier
église
gaffe
château
bordage
esnèque
quille
cordage
proue
rame
couronne
manœuvre
abbaye
cavalier
bride
mât
drakkar
charrue
sabot
motte
navire
tapisserie
ancre
voile
navigation
poupe
pommeau
vaisseau
donjon
monture
monastère
chevalier
aviron
gouvernail
gréement
côte
port
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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6. MENER UNE VIE DE CHÂTEAU *
Du VIIIe au XIe siècle (8e au 11e s.), de nombreux envahisseurs arrivent par vagues successives sur
l’Espagne, l’Italie et les royaumes francs, germains ou saxons. Il faut se protéger contre eux. Les rois et les
empereurs donnent à leurs comtes, leurs barons, des terres à surveiller et à défendre. Ceux-ci construisent des
refuges appelés «châteaux à motte». Ce sont les premiers châteaux forts.
Les paysans construisent ces châteaux. Ils creusent des fossés secs ou des douves emplies d’eau sur lesquels
ils installent un pont-levis. Ils amoncellent la terre pour établir la motte et taillent des pieux pour faire des
palissades. A la première alerte, ils pourront se réfugier dans ces places fortes.
Entre les seigneurs et les paysans des liens s’établissent. Seigneurs et chevaliers protègent les hommes qui
vivent sur leurs terres. En échange, les paysans cultivent le blé, élèvent les animaux et filent la laine des troupeaux
pour nourrir et vêtir les gens du château...
Dans l’enceinte devant la motte, on trouve une zone aplatie, la basse-cour où s’élèvent différents
bâtiments : logis ou manoir du seigneur, chapelle, cuisine, écurie, forge... Du haut de la tour de guet ou donjon
construit sur la motte, les gardes surveillent la campagne. Mais ces bâtiments sont en bois donc faciles à incendier
en cas d’attaque.
A partir du XIe (11e) et surtout du XIIe (12e) siècle, les châteaux sont construits en pierre. Il n’y a en
général plus de motte, car le lourd donjon et les remparts doivent reposer sur un terrain plat et ferme qui ne risque
pas de s’effondrer. A l’abri, derrière les murailles imprenables de sa forteresse, le châtelain contrôle la campagne
alentour. Le château est non seulement son logement mais aussi le lieu où il administre et fait régner la justice sur
ses terres.
* «Mener une vie de château» au delà du sens propre qui évoque la vie que menait un seigneur
privilégié, cela signifie au sens figuré mener une vie sans travailler, vivre dans le luxe.
Ce Normand voudrait rejoindre le chantier de son château. Peux-tu l’aider ? Il faut, pour se
déplacer, utiliser les cases dont les mots font partie du vocabulaire du château. Attention, tu n’as
pas le droit de te déplacer en diagonale ! Pour t’aider, les mots sont dans le texte ci-dessus.
seigneur
douve
forteresse
rempart
enceinte
chapeau
verre
abbaye
pendule
palissade
navire
pain
manoir
logis
donjon
armoire
basse-cour
motte
téléphone
baignoire
corde
châtelain
cathédrale
vêtement
cheval
forêt
muraille
place forte
fossé
pont-levis
chaumière
mouton
maçon
vassal
tour de guet
lunette
rivière
brique
laine
château fort
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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7. MONTER SUR SES GRANDS CHEVAUX *
On trouve 202 représentations de chevaux sur la Tapisserie de Bayeux, la plupart sont des étalons.
Ces destriers [chevaux de combat que l’écuyer mène de la main droite, la dextre], sont montés par les
cavaliers normands. (Les Anglais, eux, combattent à pied, ce sont des fantassins).
Leur harnachement est équivalent à l’équipement actuel. Pour guider sa monture, le cavalier
dispose d’une bride en cuir placée sur la tête du cheval et prolongée par une paire de rênes. Un mors,
tige métallique, est placée dans la bouche du cheval ce qui permet dans les combats d’obtenir une
obéissance immédiate du cheval.
Le cavalier normand est assis sur une selle faite d’une armature en bois et recouverte de cuir. Elle
est posée sans tapis intermédiaire sur le dos du cheval et fixée par une sangle assez large sous son ventre
mais également par une courroie fixée au poitrail du cheval. Le pommeau (avant de la selle) et le
troussequin (arrière de la selle) sont assez relevés pour maintenir le cavalier en cas d’arrêt brusque.
De chaque côté de la selle, on trouve des courroies, les étrivières, soutenant un étrier triangulaire
sur lequel le cavalier prend appui. Un éperon métallique muni d’une pointe, fixé au talon du cavalier,
permet d’exciter la monture durant les assauts. Sous chaque sabot, le cheval porte un fer. Le cheval ne
porte aucune protection : lors de la bataille de Hastings, Guillaume aura trois chevaux tués sous lui !...
* «Monter sur ses grands chevaux» signifiait au sens propre, monter sur son robuste cheval de combat
pour aller se battre. Au sens figuré, cette expression signifie se fâcher, s’emporter, le prendre de haut.
Ce chevalier normand voudrait regagner son château. Peux-tu l’aider ? Il faut, pour se
déplacer, utiliser les cases dont les mots font partie du vocabulaire du cheval. Attention, tu n’as
pas le droit de te déplacer en diagonale ! Pour t’aider, les mots sont dans le texte ci-dessus.
cavalier
selle
éperon
voile
donjon
château
bateau
fer
comète
église
tapisserie
destrier
étalon
vitrail
ancre
bouclier
charrue
rêne
mors
étrier
bride
harnachement pont-levis
pommeau gouvernail
poitrail
moine
monture
seigneur
sangle
sabot
étrivière
troussequin
motte
courroie
proue
épée
couronne
basse-cour
cheval
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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8. JURER FOI ET HOMMAGE *
A partir du Xe siècle (10e s.), les derniers rois Carolingiens sont incapables de défendre leurs
sujets. Alors, les grands propriétaires prennent peu à peu les pouvoirs du roi (justice, impôts, droit de
battre la monnaie... ) et deviennent ainsi de grands seigneurs (ducs, comtes, marquis ...). Ils cèdent une
partie de leurs terres ou fiefs à leurs meilleurs guerriers qui deviennent alors de petits seigneurs. Cela
s'appelle le système féodal, qui vient du mot fief, ou société féodale. Le lien féodal ou vassalique est très
fort et s’accentue tout au long du Moyen Âge.
Celui qui donne la terre est le suzerain. Celui qui la reçoit est le vassal. Le suzerain doit à son
vassal : la protection contre un agresseur, la défense en justice et l'entretien, c'est pourquoi il lui remet un
fief qui permet au vassal d'assurer sa subsistance et de rendre les services qu'il lui doit. Dans une
cérémonie appelée l'hommage, le suzerain s'engage à protéger son vassal et celui-ci promet obéissance et
fidélité à son suzerain.
Le vassal doit à son seigneur : l'aide militaire, le conseil et l'aide financière pour... le paiement de
sa rançon, l'équipement de chevalier de son fils aîné, le mariage de sa fille aînée, son départ à la
croisade. Le vassal qui ne respecte pas ses devoirs est félon. A l'inverse, le vassal, peut se séparer du
seigneur qui ne respecte pas ses engagements.
Le reste de la population, le peuple, dont les paysans, n'appartient pas à la société féodale : il est
dominé et imposé par les «nobles» seigneurs qui constitueront bientôt «l'ordre» de la noblesse.
* «Jurer foi et hommage» signifiait l’acte par lequel le vassal se déclarait l’homme de son seigneur en lui
promettant une fidélité absolue. Aujourd’hui, cette expression signifie se mettre au service de quelqu’un.
Ce seigneur veut prêter l’hommage à son duc. Il faut, pour se déplacer, utiliser les cases dont
les mots font partie du texte ci-dessus. Attention, tu n’as pas le droit de te déplacer en diagonale !
vassal
bateau
fidélité
fief
seigneur
duc
cheval
conseil
artisan
comte
félon
féodal
noble
ferme
sujet
château
traître
femme
terre
société
marquis
ordre
café
propriétaire obéissance
chevalier
soldat
baron
champ
fête
protection
clergé
justice
aide
impôt
noblesse
hommage
devoir
fiancée
suzerain
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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9. MENER LES BÊTES AUX CHAMPS
La Tapisserie de Bayeux est consacrée à la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066.
On y montre surtout les rois, les seigneurs et les évêques. Cependant, on y trouve quelques paysans (scène n° 10).
Entre les seigneurs et les habitants des campagnes, des liens s’établissent. Les seigneurs protègent les
hommes qui vivent sur leurs terres. En échange, les paysans cultivent le blé, élèvent les animaux, filent la laine
des troupeaux... pour nourrir et vêtir les gens du château. A cela s’ajoutent les corvées, des journées de travail
données au seigneur et fixées par la coutume : faire le guet au château, travailler sur les terres réservées du
seigneur...
8 personnes sur 10 vivent dans les campagnes. Les uns sont des serfs et «appartiennent» au seigneur de leur
village. Les autres sont libres et peuvent quitter leurs terres s’ils le veulent : laboureurs, bergers, vignerons... Plus
ou moins aisés, tous sont des «vilains» comme on les nomme au Moyen Âge.
Au XIe siècle (11e siècle), l’agriculture fait de grands progrès :
- des améliorations techniques sont réalisées : outils en fer au lieu de bois, la charrue à roue et à versoir, le collier
d’épaule pour atteler le cheval, les moulins à eau puis à vent...
- de nouvelles terres sont défrichées, les récoltes sont plus abondantes, les famines moins fréquentes, la population
augmente. De nouveaux villages, regroupés autour d’une église, sont construits, formant une paroisse.
Généralement, la maison du paysan est basse et comporte une seule pièce. Elle possède une unique
ouverture: la porte. Selon les régions, les murs sont faits de planches et de torchis (mélange de paille et d’argile)
ou parfois en pierre. Le toit est recouvert de chaume, de tuiles d’argile, de pierres ou d’essentes (tuiles en bois). La
cheminée maçonnée va bientôt se généraliser mais il peut y avoir encore seulement un trou au milieu du toit pour
laisser passer la fumée. La nuit, des animaux comme les bœufs et les moutons dorment à l’intérieur de la maison
qu’ils réchauffent de leur présence. Les paysans possèdent quelques meubles tels des tabourets en bois, une table
et un coffre pour les vêtements. Le lit collectif est un matelas garni de paille (une paillasse).
Ce paysan veut regagner sa maison. Il peut se déplacer en utilisant les cases dont les
mots font partie du texte ci-dessus. Attention, tu n’as pas le droit de te déplacer en diagonale !
paysan
arc
laboureur
campagne
coutume
paillasse
épée
charrue
abbaye
bœuf
vilain
chaise
récolte
drakkar
laine
troupeau
jambe
seigneur
port
torchis
mouton
comète
guet
forêt
berger
terre
bateau
blé
verre
moulin
famine
pont-levis
chaume
curé
vigneron
serf
paroisse
corvée
voile
maison
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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10. AVOIR DU PAIN SUR LA PLANCHE *
On voit sur la Tapisserie de Bayeux (voir la scène 43), la préparation d’un festin sur le sol anglais. L'évêque
Odon bénit la nourriture. Il s’agit certainement du vendredi, jour de maigre pour les chrétiens, c'est-à-dire un jour
où l'on ne doit pas manger de viande. Ce jour-là, on mange du poisson.
Un serviteur présente une écuelle en forme de bol ; chacun a devant lui une boule ou une tranche de pain et
une coupe. On se sert d'un couteau pour piquer la viande mais la plupart des convives mangent avec les doigts. La
fourchette n'existe pas, elle ne sera inventée qu'au XIIIe siècle (13e s.).
On boit du vin ou de la cervoise (bière) dans des coupes de métal ou en bois tourné. Les Anglais boivent
parfois dans des cornes richement décorées. En général, les repas du seigneur comportent une grande quantité de
viande : bœuf, mouton, porc et volailles mais aussi du gibier (animaux que l'on chasse) : faisan, héron, perdrix,
cerf, sanglier, lièvre et lapin et même ours...
Si les princes peuvent s’offrir des plats raffinés (paons, cygnes...), du vin de qualité, voire des épices rares
ramenées d’Orient, on trouve à la table du simple chevalier plus souvent des bouillies, des potages cuisinés avec
les herbes et les légumes du jardin.
Les paysans préparent des pains, des galettes, des bouillies avec la farine de blé, d'avoine, de seigle. Avec les
légumes du jardins (carottes, pois, lentilles, navets...), ils cuisent des soupes et des potages. Le thym, l'oseille, le
persil et l'ail relèvent les plats.
Les humbles ne mangent guère de viande, parfois du porc. Ils consomment des fruits secs mais peu de fruits
frais (des pommes et des poires surtout), pas de sucre mais du miel. Ils ne connaissent ni les pommes de terre, ni
les tomates. Quand l’hiver se prolonge, les réserves peuvent venir à manquer, on peut souffrir de la faim, c’est la
famine.
* «Avoir du pain sur la planche» signifie au sens propre, avoir à manger. Au sens figuré,
cette expression signifie avoir beaucoup de travail à faire.
Ce chasseur poursuit un cerf. Il faut, pour se déplacer, utiliser les cases dont les mots
font partie du vocabulaire ci-dessus. Attention, tu n’as pas le droit de te déplacer en diagonale !
gibier
plat
pain
nourriture
galette
laine
forêt
bicyclette
buffet
repas
bouillie
festin
miel
soupe
épice
couteau
éléphant
pirate
verre
thé
poisson
prêtre
viande
corne
coupe
bol
maison
famine
broderie
légume
vin
écuelle
potage
chair
avoine
déjeuner
village
automne
cochon
cerf
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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11. AVOIR FOI EN SON ÉTOILE *
En 1066, on observe le passage d'un astre dans le ciel de l'Europe. Il s'agit de la comète qui prendra, plus
tard, le nom de «Comète de Halley» du nom de l'astronome anglais Edmond Halley (1656-1742) qui avait calculé
son retour pour l'hiver 1758-1759.
Elle est dessinée pour la première fois, dans la scène 32 de la Tapisserie de Bayeux : un groupe de six
Anglais regarde avec étonnement un astre apparu dans le ciel : elle annonce un malheur pour Harold le parjure !
En effet, celui-ci aurait promis de laisser le trône d'Angleterre à Guillaume, après la mort du roi Édouard le
Confesseur.
En réalité son apparition n'a pas lieu au lendemain du 6 janvier 1066, jour du couronnement du roi Harold
comme semble vouloir le faire croire la Tapisserie de Bayeux mais quatre mois et demi plus tard. L'auteur veut
montrer que Dieu va bientôt punir Harold...
1200 apparitions de comètes ont été enregistrées depuis l'Antiquité. Elles ont été longtemps considérées
comme des présages, en général, de catastrophes : épidémie, famine, sécheresse, inondation, tremblement de terre,
guerre, assassinat ou décès d'un personnage célèbre...
Ainsi, des comètes auraient «annoncé» la mort d'empereurs tel Napoléon Ier (en 1821), de rois : Attila (en
451), Pépin le Bref (en 768), Richard Cœur-de-Lion (en 1199), Philippe-Auguste (en 1223), Henri IV (en 1610),
ou encore du prophète Mahomet (en 632) et de plusieurs papes...
En 837, l'empereur Louis Ier le Pieux fut très effrayé par la Comète de Halley et, bien qu'il ne mourut que
trois ans plus tard, on associa l'apparition de la comète à sa mort... En 1759, on se coiffe «à la comète» à Paris et
on crée le Jeu de la Comète qui deviendra le Nain Jaune. En 1910, plusieurs personnes se suicidèrent à
l'annonce du passage de la Comète de Halley croyant qu'elle émettait des gaz mortels...
* «Avoir foi en son étoile» signifie croire en sa chance.
Ces Anglais cherchent la comète de Halley. Il faut, pour se déplacer, utiliser les cases dont les
mots font partie du texte ci-dessus. Attention, tu n’as pas le droit de te déplacer en diagonale !
Anglais
astre
épidémie
évêque
sceptre
soleil
Hastings
Paris
sacre
Londres
Suisse
ciel
Halley
broderie
Renaissance
parjure
couronnement
farine
Jésus
peste
Harold
traître
Tapisserie
famine
Mahomet
gaz
Caen
empereur Jules César Antiquité
Angleterre
météorite
Dieu
Mathilde
guerre
Napoléon
Bayeux
Guillaume
espace
comète
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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12. SUIVRE LE FIL DE L’HISTOIRE *
La célèbre Tapisserie de Bayeux, chef-d’œuvre unique au monde, est un document réalisé au XIe siècle (11e
s.). Il s’agit en fait d’une broderie «d’images et d’inscriptions» de 68,30 m de long sur 0,50 m de haut exécutée, à
l’aiguille et avec des laines teintées, sur une toile de lin. On y raconte la conquête de l’Angleterre par Guillaume,
duc de Normandie, en l’an 1066.
Ce n’est pas la reine Mathilde, épouse du Conquérant, qui a conçu ni brodé la «Tapisserie de Bayeux». Le
nom donné au XVIIIe siècle (11e s.) à l’œuvre de «Tapisserie de la reine Mathilde» vient d’une erreur
d’interprétation lorsqu’elle fut redécouverte. On pense que c’est le demi-frère de Guillaume le Conquérant,
l’évêque de Bayeux Odon de Conteville (1049-1096), devenu comte de Kent après la conquête, qui la commanda
à un atelier de brodeurs anglais.
Peut-être fut-elle exposée pour la première fois dans la nef de la cathédrale de Bayeux le 14 juillet 1077.
Elle était destinée à être vue pour justifier l’expédition de Guillaume de l’autre côté de la Manche. Sa présence
dans la cathédrale se justifie : le serment à l’origine du drame a été prêté par Harold sur des reliques de saints
conservées dans cette église : il aurait promis de laisser le trône d’Angleterre à Guillaume après la mort du roi
Édouard le Confesseur. En violant ce serment, Harold aurait commis un parjure. En cela, sa mort sur le champ de
bataille de Hastings, le 14 octobre 1066, montrerait le jugement de Dieu.
Les dernières scènes à partir de la mort de Harold ont beaucoup souffert du temps. On ignore sur quelle
scène s’achevait la broderie primitive, ni à quelle époque celle-ci a disparu ; cependant, on estime que cette partie
manquante n’est guère considérable... Peut-être, illustrait-elle, ce qui serait logique, le couronnement de
Guillaume à Westminster à la Noël 1066?
* «Suivre le fil d’histoire» signifie suivre de manière chronologique l’enchaînement de faits.
L’archevêque de Cantorbéry, Stigand, veut couronner Guillaume roi d’Angleterre!
Il faut, pour se déplacer, utiliser les cases dont les mots font partie du texte ci-dessus.
Attention, tu n’as pas le droit de te déplacer en diagonale !
couronnement
promesse
drame
confesseur
Bretagne
serment
Robert
procès
couronne
Wessex
Mathilde
chapelle
Pâques
Winchester
décès
jugement
combat
Adélaïde
mensonge
tisserand
Westminster
tissu
parjure
Manche
lin
cathédrale
Londres
aiguille
Jésus
brodeur
bataille
Pentecôte
Conteville
drap
saint
broderie
Dieu
conquérant
mer
Guillaume
NB : Les mots de la grille sont au singulier ; ceux du texte sont parfois au pluriel.
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SOLUTIONS
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1. Être fidèle à sa parole.
2. Venger un affront dans le sang.
3. Être sur le pied de guerre.
4. Être armé de pied en cap.
5. Avoir le vent en poupe.
6. Mener une vie de château.
7. Monter sur ses grands chevaux.
8. Jurer foi et hommage.
9. Mener les bêtes aux champs.
10. Avoir du pain sur la planche.
11. Avoir foi en son étoile.
12. Suivre le fil de l’histoire.
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