Citoyens d`Europe : La Bulgarie

 Citoyens d’Europe : La Bulgarie Nom du groupe : « Bulgamafia » Tossut Inès, Flagothier Clara, Pötgens Pauline, Rubens Alexandre (5G) La Bulgarie est un pays situé au sud‐est de l'Europe, entourée au Nord par la Roumanie, dont la frontière naturelle est le fleuve Danube. L'est est bordé par la mer Noire, au sud se trouvent la Turquie et la Grèce, au sud‐ouest la Macédoine et la Serbie. Sa capitale est Sofia et sa superficie est de 111.910 km². Ce pays est un des plus anciens d'Europe. Le Premier Royaume Bulgare fut fondé par le Khan Asparoukh au VIIème siècle (681). Son histoire a été marquée par sa situation aux portes de l'Asie. La population, 7,6 millions d'habitants, est composée à 85 % de chrétiens orthodoxes et à 13 % de musulmans. Environ 10 % des habitants sont d'origine turque et 3 % sont roms. De même, la gastronomie mélange les traditions orientales et occidentales. Depuis 1990, la Bulgarie est une république démocratique. L'assemblée nationale bulgare, chambre unique du parlement, compte 240 membres élus tous les quatre ans. C'est le 01 janvier 2007 que ce pays a adhéré à l'Union. Les principales exportations de la Bulgarie sont les produits de l'industrie légère, les denrées alimentaires et les vins qui sont compétitifs sur les marchés européens. La Bulgarie, comme tout pays, est soumis aux stéréotypes. Les Bulgares sont tout d’abord décris comme des “mafieux”. Certains sont hommes d’affaires et d’autres prospèrent dans le proxénétisme (en France, en Belgique, en Allemagne...), la fausse monnaie ou le trafic de cigarettes. La population les surnomme les « mutri », autrement dit les «gueules de voyou»: cheveux ras, regard sombre, cou de taureau et manières de parvenus. Le spectre des groupes mafieux existait déjà en 2000, à l'ouverture des négociations d'adhésion mais en octobre 2005, la Commission européenne, a exprimé ses doutes sur la capacité, voire la volonté de la Bulgarie, à combattre le crime et la «corruption de haut niveau». Ils sont vus comme les possesseurs du parapluie bulgare. Ce dernier, aussi appelé la piqûre de parapluie, est une invention créée par les services secrets soviétiques (KGB) pour faire pénétrer du poison, de la ricine, dans le corps de la victime grâce à un parapluie. Cette méthode a été utilisée pour l’empoisonnement de l’écrivain et dissident Georgi Markov en 1978 par les services secrets bulgares. Il a également été utilisé deux semaines auparavant lors de la tentative d’assassinat du journaliste bulgare Vladimir Kostov réfugié en France. Certains disent que la mentalité communiste est toujours présente en Bulgarie. Il est exact que la Bulgarie a été longtemps sous domination soviétique et que ses dirigeants communistes étaient considérés comme les meilleurs élèves de Moscou. Mais tout cela a évolué bien que l'on puisse y trouver, dans certaines administrations, quelques fossiles indéracinables de l'ancien régime. Aujourd'hui, la Bulgarie est sous un régime de démocratie parlementaire. Il est souvent dit que les Bulgares sont des gens peu recommandables et inhospitaliers. Préjugé qui est surement la cause de l’image négative que les Occidentaux se font sur les anciens pays du Bloc de l’Est. Ce préjugé est illégitime car, si vous voyagez en Bulgarie, vous serez au contraire subjugués par le caractère tout particulièrement hospitalier des Bulgares. Malheureusement, beaucoup de crimes sont commis envers les touristes. Des majorations de prix sont appliquées à ceux‐ci et énormément de vols sont commis, pas par agression, mais des subtilisations faites sans qu’on le remarque par des pickpockets dans les trams bondés ou au milieu des foules. Le mot « Bulgare » est souvent associé au crime mais bon nombre des crimes commis en Bulgarie le sont par des personnes n’étant pas d’origine bulgare. Une des raisons est que les autorités sont très sévères en matière de justice et les Bulgares savent très bien qu’il faut éviter la prison dans leur pays. La collaboration avec la Commission européenne a d’ailleurs permis de baisser le taux de criminalité de 30% sur les deux dernières années. Les trafics de drogue sont maintenant combattus par la Bulgarie avec l’aide des Etats‐
Unis, de la Grande‐Bretagne et d’INTERPOL. La gastronomie bulgare n’est pas des plus belles à regarder, il faut bien l’avouer. Certains plats n’attirent simplement pas l’œil. Mais elle ne manque pas d’adjectifs élogieux pour décrire ses saveurs. Savoureuse, variée, riche en vitamines, copieuse, saine... Agréablement parfumées d'herbes aromatiques, parfois assez épicées, les spécialités sont très souvent à base de tomates, poivrons, concombres. La viande bulgare possède un goût naturel incomparable et les légumes utilisés sont souvent des produits frais. Beaucoup de restaurants ont un décor typique et une ambiance très bulgare. De plus, le rapport qualité/prix de ces restaurants privés est généralement excellent et avantageux mais leurs menus sont très souvent écrit en cyrillique ce qui obligera les touristes n’ayant pas de guide ou ne sachant pas lire cet alphabet à devoir choisir leur repas au hasard. Les richesses de la Bulgarie sont importantes mais souvent méconnues. Savez‐vous qu’ils ont la culture Thrace qui est plus ancienne que la Grèce antique ? Le pays est traversé par de multiples routes romaines entre autre utilisées pour faire la connexion entre les pays balkaniques et les provinces au nord du Danube. Fossile de 200 millions d’années, squelette humain daté de 6000 ans avant Jésus Christ, le plus vieux temple solaire, châteaux forts et cathédrales du Moyen Age.. Tout ça, vous pouvez les découvrir en Bulgarie. Un autre aspect de la Bulgarie, c’est la richesse de sa nature, de nombreux parcs naturels avec un vaste projet de protection. Le parc naturel Vitosha est le plus connu et le plus fréquenté avec ses 3,5 millions de visiteurs. Le tourisme bulgare a du potentiel mais il reste encore à le développer de manière plus efficace d’autant plus qu’il y a également la mer, ses plages et les thermes qui peuvent séduire les touristes. Malgré le manque de ressources comme le gaz naturel et le pétrole, la Bulgarie possède un autre type de richesse : un réseau énergétique puissant. Celui‐ci provient principalement de l’énergie nucléaire. Mais ces dernières années, les Bulgares se concentrent également sur les énergies renouvelables. Leurs parcs éoliens connaissent une des croissances les plus importantes. La Bulgarie possède une industrie considérable avec la production de cuivre, zinc, acier, tabac et charbon. Au niveau de la littérature, pendant le Moyen Age, la Bulgarie exerce une influence significative sur l’Europe de l’Est. Les écoles littéraires bulgares étaient les meilleures, mais ont disparus après la conquête ottomane. A la moitié du XVIIIème siècle, la « Renaissance Bulgare » est une période d’essor culturel. De 1880 à 1945, la littérature bulgare adopte le symbolisme, l’expressionnisme, le réalisme tous ces courants littéraires européens. En 1981, Elias Canetti, d’origine bulgare, a reçu le prix Nobel de littérature. En ce qui concerne le sport, les Bulgares sont réputés pour leur football. La gymnastique, le volleyball et l’athlétisme suivent. Il est clair que la Bulgarie fait des efforts importants pour se mettre au niveau européen. Il y a deux domaines qui sont prioritaires pour ce pays : tout d’abord le développement économique, puisque c’est un pays très pauvre. Le différentiel de richesse entre la Bulgarie et le reste de l’Union européenne est considérable puisqu’aujourd’hui le PIB (produit intérieur brut) par habitant est égal à 30 % de la moyenne européenne, ce qui est tout de même très bas. Dans ce domaine la Bulgarie compte sur les fonds européens. Elle doit bénéficier dans les années en cours (période 2007‐2013) de près de 12 milliards d’euros de fonds européens de diverses natures. L’un des enjeux principaux est bien sûr que ces fonds arrivent à destination et transforment le pays comme cela doit être le cas. Le deuxième grand défi, qui d’ailleurs est lié au premier, est la lutte contre la corruption et le crime organisé. Avec l’entrée dans l’Union européenne, les Bulgares ont été obligés de progresser en ce sens. Ces phénomènes sont malheureusement profondément enracinés. C’est pourquoi un mécanisme de suivi, dit de « coopération et vérification », a été mis en place lors de l’adhésion en 2007 par l’Union européenne. Y remédier, ou du moins progresser dans ce domaine est long et douloureux. Si une partie du chemin a été faite, il reste encore beaucoup à faire. Dans ce contexte, la clé de voûte est la justice. Si la justice est corrompue ou ne fonctionne pas bien c’est tout l’édifice démocratique qui est menacé. D'un autre côté, les Bulgares se sentent très européens. Les taux de soutien à la Commission européenne, à l’Union européenne, sont particulièrement élevés. La population bulgare a peu confiance en elle et, encore moins, dans ses élites dirigeantes. Le passage par l’Union européenne est perçu comme le seul moyen de faire bouger les choses, et d’obtenir par des pressions extérieures une amélioration en interne. Les Bulgares préfèreraient même parfois que l'Union européenne soit plus sévère avec leurs dirigeants. Bibliographie :  Mettout E. (Rédacteur en chef), (17 mars 2012), La mafia de Sofia inquiète Bruxelles, (en ligne), http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/la‐mafia‐
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