Dossier La Tribune de Bruxelles http://www.tbx.be/fr/Dossier/206

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HOM EP A GE NOS A RCHI VES RECHERCHER COM M UNA LES 2006 A GENDA SP ECTA CLES M USI QUES EXP OS BOUGER FA M I LLES DOSSI ER A NNUA I RE TRI BUNE P RÈS DE CHEZ VOUS BXL P RA TI QUE EXP A TS I N BXL EM P LOI ­ STA GES BLOGOSP HERE SCHUM A N BOTA NI QUE GA RE CENTRA LE A RTS­LOI SORTI ES CI NÉM A RESTOS L'A CTU EN VI DÉO CA M ÉRA S P LA CE TO BE A VA NT/ A P RÈS P HOTOS EVÉNEM ENTS L'OM M EGA NG : ET LA VI LLE DEVI ENT TA BLEA U L’empereur Charles Quint donne rendez­vous mardi et jeudi à toutes les damoiselles et à tous les damoiseaux d’un soir. TOUS LES V.I .B BRUXELLOI S DU BOUT DU M ONDE NOS CONCOURS P ETI TES A NNONCES P LA N DES RUES RENCONTRES DERNI ÈRES DÉP ÊCHES CONTA CTEZ­NOUS Folklore Oyez, oyez bonnes gens ! L’Ommegang nouvel est arrivé avec une touche de modernité. Cette année verra l’apothéose du nouveau système de son et lumière (voir page 9) ainsi que deux nouvelles chansons. A la base procession dédiée à la Vierge du Sablon (voir ci­dessous), puis spectacle en l’honneur de la Joyeuse Entrée de Charles Quint à Bruxelles, l’Ommegang revient chaque année depuis 1930, date du centenaire de la Belgique. Il fêtera donc bientôt ses 80 ans ! Ambiances et couleurs Le spectacle sur la Grand­Place est divisé en plusieurs tableaux avec chaque fois une ambiance différente. Tout d’abord l’empereur et sa cour ouvrent les festivités en prenant place dans la tribune qui leur est réservée. L’hymne national et l’hymne européen sont chantés en live par les figurants sur les pavés de la plus belle place du monde. Ensuite défilent les gens d’armes, les notables, les corps de métiers… Combat d’échassiers Quelques numéros plus spectaculaires ne manqueront pas de retenir l’attention des spectateurs, dans le désordre : les tours du magicien – rôle tenu par l’artificier du feu d’artifice du 21 juillet –, le théâtre de Toone qui se fera ambulant pour l’occasion, le combat des échassiers, la prestation des Gilles de Binche avec pour seule lumière celle des feux de Bengale… D’autres moments sont plus calmes et empreints d’une tout autre émotion comme l’hommage rendu par le ténor Sébastien Romignon­Ercolini à la Vierge et à la Pucelle qui symbolise la ville de Bruxelles. L’Ommegang ou comment rendre l’histoire frissonnante !
LE JOURNA L EN P DF VOS P ETI TES A NNONCES EN P DF NOTRE P A RTENA I RE I M M OBI LI ER 26/06/2008 18:17 Dossier ­ La Tribune de Bruxelles 2 sur 3 http://www.tbx.be/fr/Dossier/206/app.rvb
Les origines Transfert miraculeux et visite impériale Littéralement “Ommegang” – terme venant du vieux flamand – pourrait se traduire par “marcher autour”. Au Moyen­Age, il s’agissait de faire le tour d’une église avec une statue ou des reliques. A Bruxelles, la légende veut qu’en 1348 Béatrice Soetkens, l’épouse d’un ouvrier drapier, ait entendu une voix la priant d’enlever la statue de la Vierge à la branche (qui était honorée à Anvers) pour la confier au Serment des arbalétriers qui avait fait construire une chapelle dédiée à la Vierge sur les hauteurs du Sablon. Cette mission fut miraculeusement accomplie avec l’aide du Ciel. Quelques années plus tard les membres du Serment transformèrent la chapelle initiale en une église plus digne d’accueillir la statue miraculeuse. Ils organisèrent aussi une procession annuelle autour de l’église du Sablon, l’Ommegang bruxellois était né. En 1549, Charles Quint fit sa Joyeuse Entrée à Bruxelles avec son fils Philippe II. La ville organisa alors un somptueux Ommegang en son honneur. Les nouveautés Pour la première fois, une des tribunes de la Grand­Place sera supprimée pour permettre un accès gratuit partiel au public. Deux chansons originales ont été créées cette année spécialement pour l’Ommegang par le compositeur belge de musiques de films Ernst Meinrath. Un CD 4 titres sera disponible au prix de 5 € lors de l’Ommegang. Cette année ce sera aussi l’aboutissement du nouveau système de son et lumière élaboré par Giles Daoust (voir ci­contre). Les joutes équestres ayant bien fonctionné l’année précédente, elles seront de retour sur la place du Grand Sablon. Trois équipes s’affronteront cette année pour la première manche du tournoi international européen. Le village médiéval du Sablon s’agrandit avec des activités comme une forge d’époque, du travail de menuiserie et des scènes de la vie quotidienne de l’époque. Entrée dans la lumière Entretien Pour la troisième année consécutive, Giles Daoust joue avec les sons et lumières pour nous faire vivre l’Ommegang plus intensément. Il n’a peut­être que 28 ans mais a déjà un CV bien rempli. Diplômé en 2003 de la Solvay Business School en défendant un mémoire sur la production de film et son financement, Giles Daoust a créé sa propre société de production la même année pour réaliser son envie de faire des films. Il a ainsi 3 courts et 4 longs métrages à son actif. Cela fait maintenant trois ans que la tâche de moderniser la scénographie de l’Ommegang lui a été confiée par l’asbl qui l’organise. Il s’est prêté à notre jeu de questions réponses. Comment passe­t­on de la réalisation de films à la mise en scène de l’Ommegang ? Je n’ai pas fait que des films, j’ai aussi réalisé quelques publicités et c’est dans ce cadre que j’ai rencontré Paul Le Grand (le vice­président de l’asbl Ommegang ­ Brussels Events, Ndlr) qui est directeur d’une société de publicité. Lorsqu’ils ont cherché quelqu’un pour moderniser le son et lumière de l’Ommegang, il a pensé à moi. Qu’est­ce que cela vous apporte ? Pour moi qui suis né à Bruxelles c’est un peu un rêve d’enfant qui se réalise. Je connais l’Ommegang depuis que je suis tout petit, je me souviens que mes parents y étaient allés et m’ont expliqué ce qu’ils avaient vu. Professionnellement, c’est très complémentaire de ce que je faisais déjà. Mes films sortent plutôt dans le circuit alternatif et ne sont pas de grosses productions. Participer à cette énorme machine qu’est l’organisation de l’Ommegang m’a beaucoup appris. C’est aussi un plaisir et une fierté. Quelle place est laissée à la créativité dans un spectacle qui se veut fidèle à une certaine réalité historique ? Si on ne peut pas toucher au spectacle en lui­même, il est possible d’intervenir sur deux paramètres : le rythme et l’emballage sonore et visuel. On a un peu modifié l’ordre de passage des groupes folkloriques et le minutage du spectacle. Le tout durait environ 3 heures, ce qui était fort long et ne se justifiait pas. Par exemple, en fusionnant les deux passages des lanceurs de drapeaux en un seul, plus long, on a gagné quelques minutes qui étaient perdues dans le double déplacement des figurants. Du point de vue son et lumière, en jouant avec l’éclairage et les fumigènes on arrive à changer de décor sans changer d’endroit. L’idée était de faire en sorte que chaque tableau soit un monde à part afin de casser la linéarité du cortège. Il est rare qu’un metteur en scène fasse la même chose trois ans de suite. Vous ne vous lassez pas ? Quand nous avons décidé de travailler ensemble en 2006 nous avons établi un plan sur 3 ans pour aller jusqu’au bout de la modernisation de l’habillage son et lumière. On n’a pas voulu tout changer d’un coup pour ne pas choquer. De plus il n’y a pas de répétition avant l’Ommegang, en étalant le changement sur 3 ans nous avons pu apporter des adaptations chaque année. La 1re année fut un gros défi mais maintenant je m’y sens à l’aise. Nous arrivons au bout du programme, je ne sais pas encore comment sera l’année prochaine mais je suis prêt à poursuivre l’aventure. Un dernier mot ? Je pense qu’il est important de dire que le spectacle est entièrement bilingue. De plus les groupes folkloriques viennent des quatre coins de la Belgique, il y a autant de Bruxellois que de Wallons et de Flamands. Et l’Ommegang célèbre une unité qui paradoxalement existait avant la Belgique. Par les temps qui courent voir 5 à 6000 personnes se lever pour applaudir notre devise nationale – qui clôture l’Ommegang – fait chaud au cœur.
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Samuel Hoste 100 ans, 100 minutes La place du Grand Sablon vivra à l’heure médiévale du 1er au 3 juillet prochain. Dans l’idée d’élargir les festivités autour de l’Ommegang un village médiéval sera dressé sur le parvis de l’église du Sablon et des joutes équestres auront lieu sur la place. Si l’Ommegang est la reconstitution d’un événement précis qui eut lieu en 1549, le village quant à lui passe en revue 100 ans d’histoire médiévale en 1h40 à travers des scènes de la vie quotidienne et la représentation de métiers d’autrefois. Déjà présent l’année dernière, il se verra agrandi cette fois­ci. Et pour ceux qui seraient déprimés par les scores de leur équipe préférée à l’Euro 2008, ils peuvent aller encourager les équipes de chevaliers qui s’affronteront sur le sable – spécialement apporté pour l’occasion – du Grand Sablon dans une vraie compétition pour la première manche du tournoi européen. Venez voir ces preux cavaliers charger de toutes leurs forces pour essayer de briser leur lance sur l’armure de leur opposant comme aux plus beaux jours du XIVe siècle. Les terrasses autour du Sablon seront bien entendu de la fête et proposeront mercredi soir un “Apéro joute” ou comment prendre l’apéro sans rater une miette de ce qui se passera sur le sable. Spectacle garanti ! « Homepage Donnez votre avis » P rom enades dans Bruxelles Suivez le guide et découvrez les trésors des quartiers de Bruxelles Location Bruxelles Logements à Bruxelles avec atHome Belgique.
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