NOMINATION DES INSTANCES DE GOUVERNANCE DE LA CGEM

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NOMINATION DES INSTANCES DE GOUVERNANCE DE LA CGEM
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MAGAZINE D’INFORMATIONS N°20 - JUILLET-AOUT 2012
Médiation judiciaire.
Les meilleures pratiques
pour la région MENA
7è Forum Espagne – Maroc.
Nouvelles opportunités
pour un partenariat rénové
NOMINATION DES INSTANCES
DE GOUVERNANCE DE LA CGEM
MOBILISATION,ENGAGEMENT,
RIGUEUR,ETHIQUE ET AMBITION
Sommaire
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n° 20
Juillet - Août 2012
s
6-59
EDITO
tualit
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Actualités GEM
Fédérations
GEM Régions
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Maroc
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Médiation judiciaire
ZOOM
IFFRES DU MOIS
Directrice de publication : Miriem BENSALAH-CHAQROUN
Administration & rédaction : 23, Bld Mohamed Abdou, Palmiers - Casablanca
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Impression :Edit
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roissance verte au Maroc.
Opportunités et défis
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GEM
Disponibles gratuitement pour les membres
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Salah-eddine KADMIRI
ice- résident Général de la GEM
La CGEM a été au rendez-vous le 27 juin dernier avec son premier
Conseil d’administration constitutif qui a vu la nomination des
différentes instances de gouvernance de la Confédération.
Un moment solennel dont les maîtres mots ont été mobilisation,
engagement, rigueur, éthique et ambition.
La mobilisation, par la volonté proclamée de toutes les composantes de
la Confédération, structures internes, commissions, fédérations, CGEM
Régions, de travailler en équipe, dans la constance et la concertation.
L’engagement autour d’un seul objectif : la performance et la cohésion
autour d’une plateforme de travail et d’une équipe de gouvernance qui
ont été approuvées à l’unanimité.
La rigueur et l’éthique par la qualité et l’expérience des personnalités
qui ont accepté de prendre des responsabilités au nom de la CGEM
au cours de ce mandat et que nous remercions d’avoir répondu à notre
appel.
L’ambition enfin, de réussir tous ensemble, et de porter plus loin la voix
de la CGEM.
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Actualités GEM
La CGEM tient son premier Conseil
d’administration constitutif
Le premier Conseil d’administration constitutif de la CGEM sous la présidence de Mme Miriem Bensalah Chaqroun, a été tenu, le 27 juin 2011 au siège de la Confédération,
A l'issue de ce premier Conseil marqué par la parité hommes femmes, les administrateurs ont voté à
l'unanimité l’ensemble des résolutions proposées par la Présidente de la CGEM.
Ce Conseil a également été marqué par la présentation
et l’approbation à l’unanimité de la plateforme de travail
proposée par Mme Miriem Bensalah Chaqroun et M. Salaheddine Kadmiri, vice Président général de la CGEM
qui a présenté aux administrateurs les grandes lignes du
programme triennal de la CGEM dans lequel une place
importante est accordée à la PME, au Climat des affaires
et à la coopération. Ladite plateforme sera déclinée en
plan d’action détaillé en concertation avec l’ensemble
des instances de la CGEM.
La priorité de la plateforme de travail de la CGEM
consiste notamment à contribuer à instaurer un environnement favorable au développement de l’entre6
prise marocaine, d’une part par le renforcement du rôle
d’interlocuteur incontournable du Gouvernement, des
partenaires sociaux, des entreprises, des investisseurs…
et d’autre part recenser de manière exhaustive les différentes parties prenantes du développement des entreprises et les modalités d’interaction souhaitées avec chacune d’entre elles.
Le développement de l’entreprise marocaine passe non
seulement par l’amélioration des facteurs exogènes à
l’entreprise notamment la formation, la fiscalité et le financement mais aussi en tenant compte des facteurs endogènes à l’entreprise dont la gouvernance, la recherche
& développement, la gestion et la performance.
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Le choix des Commissions thématiques répond essentiellement aux exigences et aux enjeux du plan d'action
de la nouvelle équipe dirigeante de la CGEM.
A cet effet, le nombre de Commissions thématiques a été
revu à la hausse le portant ainsi à 22 contre 18 précédemment.
A noter qu’une place de choix a été accordée à la PME et
à la coopération Sud – Sud dans son sens géographique
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le plus large.
La Communication sera désormais renforcée au sein des
instances transversales de la CGEM avec la mise en place
d’une Commission dédiée afin d'assurer une harmonisation de la communication et l’implication de toutes les
composantes de la Confédération.
RESOLUTIONS
PREMIERE PARTIE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Résolution 1 : Femmes chefs d’entreprises
Sur proposition de la Présidente, le conseil a approuvé la nomination de :
- Laila Miyara Berrada, Présidente de l’AFEM et Nezha Hayat, Présidente du Club des Femmes Administrateurs
d’Entreprises au Maroc en tant que deux femmes chefs d’entreprise proposées par les associations des femmes chefs
d’entreprises membres de la CGEM.
Résolution 2: COMMISSIONS de la CGEM
Sur proposition de la Présidente, le conseil a approuvé la réorganisation de la CGEM autour de 22 commissions permanentes (par ordre alphabétique) :
Ahmed Rahou
Commission Communication
Neila Tazi
Commission Climat des Affaires et partenariat public – privé
Mohamed Slassi
Commission Compensation Industrielle et Accès aux Marchés Publics
Mehdi el Idrissi
Commission Formation Professionnelle
Hakim Marrakchi
Commission Coordination Régionale
Nabila Freidji
Commission Economie verte
Said Mouline
Commission Développement Relations sud/sud
Mounir Oudghiri
Commission Emploi et Relations Sociales
Jamal Belahrach
Commission Ethique et Bonne Gouvernance
Zakaria Fahim
Commission Exploitation des ALE et Relations Internationales bilatérales
Younes Zrikem
Commission Fiscalité
Abdelkader Boukhriss
Commission Coordination des Comités d’Affaires
Jamal Chaqroun
Commission Intelligence Economique
Mohamed Fikrat
Commission Juridique et Règles de médiation
Hicham Naciri
Commission Logistique
Mohamed Talal
Commission PME
Mohcine Jazouli
Saad Hamoumi
Commission Stratégie
Faical Mekouar
Commission Partenariat Grandes Entreprises-PME
Commission Investissements, Compétitivité et Emergence Industrielle
Tarafa Marouane
Commission Relations Banques -Entreprises
Souad Benbachir
Commission RSE & Labels
Commission Recherche et Développement, E- Entreprise et Relation avec l’Université
Said Sekkat
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Résolution 3: Désignation de nouveaux membres
Sur proposition de la Présidente, le Conseil a approuvé les membres désignés suivants (par ordre alphabétique):
Mohamed El Kettani
Mohamed Hdid
Nouzha Taarji Marrakchi
Omar Kabbaj
Rachida Benabdallah
Said Alj
Saida Karim Lamrani
Youssef Iraqi Housseini
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- Abdeslam Ahizoune
- Alami Nafakh Lazrak
- Amina Benkhadra
- Anas Sefroui
- Eva Devico
- Ghalia Sebti
- Lamia Tazi
- Loultiti Moulay M’Hamed
RESOLUTION 4 : Nomination du Médiateur
Sur proposition de la Présidente, le Conseil a approuvé la nomination de Jaouad Cheikh Lahlou en qualité de médiateur.
RESOLUTION 5 : Nomination du Trésorier et du Trésorier adjoint
Sur proposition de la Présidente, le conseil a approuvé M. Faical Mekouar et M. Zakaria Fahim en leur qualité respective de Trésorier et Trésorier adjoint.
DEUXIEME PARTIE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
RESOLUTION1 : Nomination des membres du bureau de la CGEM
Sur proposition de la Présidente, le conseil nomme les membres du bureau de la CGEM
Vice présidence
Moulay Ahmed Loultiti
Faical Mekouar
Saida Karim Lamrani
Zakaria Fahim
Vice présidence
Vice présidence
Omar Kabbaj
Anas Sefriuoui
Vice présidence
Abdeslam Ahizoune
Vice présidence
Trésorier
Trésorier adjoint
RESOLUTION 2: Constitution d’un comité Ad Hoc membres
Sur proposition de la Présidente, le conseil constitue un comité ad hoc chargé de la mise à jour du règlement intérieur
par rapport aux nouveaux statuts de la CGEM adoptés en avril 2012.
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- Président de la Commission juridique et médiation
- Présidente de la commission Coordination Régionale
- Le médiateur de la CGEM
- Mohamed Hdid
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Résolution 3: Calendrier des AGE des CGEM Régions
Les CGEM Régions sont tenues d’organiser leurs Assemblées Générales Electives avant la date d’échéance des mandats actuels :
Chef lieu
Président actuel
Mandat
Date prévue pour
l’AG Elective
CGEM Région Chaouia
Ouardigha
Settat
Rachid SRAIDI
1er mandat
assuré par
Interim
Septembre 2012
CGEM Région Tensift
Marrakech
Youssef MOUHY
1er mandat
Septembre 2012
Driss BELKHAYAT
1er mandat
Septembre 2012
Région
CGEM Région Centre
Nord
Fès
CGEM Région Tafilalet
Meknès
Larbi LARAICHI
1er mandat
Septembre 2012
CGEM Région Nord
Tanger
Abdelhakim OUALIT
1er mandat
Octobre 2012
CGEM Région SMD
Agadir
Abdelfettah ZINE
2ème mandat
Novembre 2012
CGEM Région Centre
Rabat
1er mandat
Décembre 2012
Moncef ZIANI
Résolution 4: Calendrier des AGE des Fédérations Internes
Les Fédérations Internes suivantes sont tenues d’organiser leurs Assemblées Générales Electives en fonction de la
date d’échéance des mandats actuels :
Président actuel
Mandat
Date prévue pour
l’AG Elective
FIFAGE
(Fédération des Industries Forestières, des Arts
Graphiques et de l’Emballage)
Mounir El BARI
1er mandat
Septembre 2012
FCS
(Fédération du Commerce et Services)
Chakib
Ben El KHADIR
2ème mandat
Septembre 2012
FEA
(Fédération des Entreprises d’Artisanat)
Saâd SEFRIOUI
1er mandat
Septembre 2012
David TOLEDANO
2ème mandat
Septembre 2012
Hassan El BASRI
2ème mandat
Septembre 2012
Fédération
FMC
(Fédération des Matériaux de Construction)
FSBF
(Fédération des Services Bancaires et Financiers)
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Résolutions 5 :
Le conseil a approuvé l’adoption suivante en faveur du règlement intérieur à l’article 10 et 11 relatif aux Fédérations
Internes et CGEM Régions.
Les élections des Fédérations Internes et des CGEM Régions se feront par binôme : Président (e) et vice Président (e)
général (e).
Les candidats devront recueillir les signatures de soutien à la candidature de 30 membres de la CGEM à jour de leurs
cotisations.
L’acte de candidature doit être formulé par écrit adressé à la présidence régionale et remis au Directeur ou Directrice
régionale au siège de la CGEM région. En l’absence du directeur régional, le dépôt se fera auprès de la direction
déléguée de la CGEM. Lequel acte doit impérativement mentionner la personne choisie pour assumer les fonctions
de la vice présidence générale.
Le conseil a approuvé la date limite de dépôt des candidatures à la présidence et à la vice présidence des CGEM
Régions et des Fédérations internes à J-16 de la date tenue de l’Assemblée Générale Elective.
Résolution 6 :
Le Conseil d’Administration a approuvé l’adhésion de 227 membres à la CGEM.
Résolution 7 : Présidents de Conseils d’affaires
Sur proposition de la Présidente, le conseil a approuvé les nominations suivantes relatives aux conseils d’affaires
suivants
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Poste
M. Fouad Tounir Lahbabi
Président du Conseil d’Affaires Maroc-Vietnam
Mme Zakia Sekkat
Candidat
• Nouvelles nominations
Présidente du Conseil d’Affaires Maroc-Tunisie
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Confédération Générale des Entreprises du Maroc
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COMMISSIONS DE LA CGEM
COMMISSION
Climat des Affaires et Partenariat Public- Privé
AHMED RAHHOU
Entreprise:
CIH
Titulaire de deux diplômes d'ingénieur de l'école polytechnique (1980) et de
l'École nationale supérieure des télécommunications à Paris (1982).
Ahmed Rahhou a occupé plusieurs postes dont celui de responsable du service
informatique à la Royal Air Maroc (octobre 1982-mai 1985) et directeur général
adjoint au Crédit du Maroc (1994).
En mars 2003, il a été nommé PDG de Lesieur Cristal, poste qu'il a occupé
jusqu'à sa nomination par le Roi Mohammed VI en qualité de Président
directeur général du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH).
Mr Ahmed Rahhou est Président Directeur Général du CIH depuis octobre
2009.
COMMISSION
Communication
NEILA TAZI
Entreprise:
A3 REZO Groupe
Née en 1967 à Washington DC, diplômée d’un Bachelor en Business
Administration de Schiller International University.
Neila Tazi est la fondatrice de A3/REZO Groupe spécialisé dans les domaines
de la stratégie en communication, l’événementiel, les relations presse et les
relations publiques.
Le groupe est composé de deux agences : A3 Communication agence créée en
1992 et REZO Production créée en 2006.
Le groupe intervient dans des secteurs diversifiés, culture, télécom, santé,
environnement… Entre autres, en 1998 Neila Tazi fonde le Festival Gnaoua et
Musiques du Monde, premier festival populaire du Maroc et événement phare
de la scène culturelle nationale.
Sa longue expérience lui a permis de développer une expertise certaine en
conception de grands projets, évaluation financière, production, gestion
d'équipes et de process, en communication et relation avec les médias.
COMMISSION
Formation Professionnelle
MOHAMED SLASSI
SENNOU
Entreprise:
Audience
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Docteur en Sciences de Université Paris XI-Orsay, diplômé de l’Institut
National des Sciences et Techniques Nucléaires de Saclay et de l’Ecole
Supérieure de Commerce de Paris, Mohamed Slassi Sennou a débuté sa
carrière en 1984 dans la recherche appliquée dans le domaine de l’énergie.
Depuis 1990, il a dirigé successivement plusieurs entreprises dans les secteurs
de l’énergie, des technologies de l’information et des télécommunications.
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COMMISSION
Compensation Industrielle et Accès aux Marchés
Publics
MEHDI EL IDRISSI
Entreprise:
MEDI BUSINESS JET
Mehdi El Idrissi, diplômé de l’ESSEC, a entamé sa carrière professionnelle en
France dans le domaine de la finance et du conseil.
Après une expérience professionnelle de cinq ans dans l’industrie, il intègre la
CGEM en qualité de Secrétaire Général puis de Directeur Délégué. Il prend
par la suite les commandes des sociétés MEDI BUSINESS JET et TAFARAYT
JET. Il exerce par ailleurs une activité de conseil en stratégie et investissements.
Mehdi El Idrissi a été décoré par Sa Majesté le Roi du Wissam du Mérite
national de l'ordre de Chevalier.
Originaire de Casablanca, il est âgé de 34 ans.
COMMISSION
Coordination Régionale
NABILA FREIDJI
Entreprise:
MEDIA REP
1995, diplômée ISCAE en Commerce international et de l’Ecole Roi Fahd
de Traduction en 1990, Nabila Freidji a démarré sa carrière dans le secteur
bancaire, au sein de la filiale monétique du groupe Wafabank, où elle a
occupé plusieurs postes pendant 11 ans, dont le dernier est celui du Directeur
des Transferts.
En 2003, elle fonde CASH ONE, société agréée par Bank Al Maghrib
spécialisée dans le transfert d’argent et les activités de CASH.
En 2010, elle cofonde et dirige MediaRep’, une régie publicitaire pluri média.
Nabila Freidji est membre du Conseil d’Administration de l’APSF et
Présidente de la Section Transfert d’Argent.
Mme Nabila Freidji est aussi experte reconnue au World Economic Forum.
Elle a notamment siégé aux Conseils de l’Agenda Global sur les perspectives
d’évolution et sur l’Immigration de la Région MENA.
Nabila Freidji est active dans les organismes internationaux.
En effet, souvent saisie par les institutions internationales (OCDE, Université
UCLA, Forum de Doha, World Economic Forum, Harvard Kennedy School,
Association mondiale des femmes musulmanes WISE,…) sur des questions
économiques de la région et certaines relatives à la réhabilitation économique
de la femme.
Nabila Freidji est aussi active dans le secteur social. Elle est Membre fondatrice
de l’association des villes jumelées ‘Sister Cities International Morocco’ et
vice Présidente de l’association Casablanca-Chicago Sister Cities et Membre
du Conseil d’administration des associations de quartiers IDMAJ.
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COMMISSION
Coordination des Comités d’Affaires
HAKIM MARRACKCHI
Entreprise:
MAGHREB INDUTRIES
Diplômé de l’Essec en 1983.
Administrateur Directeur Général de Maghreb Industries et Président de MI
North America Inc.
Vice Président du pôle compétitivité et Croissance de la CGEM et membre du
bureau du mandat 2009-2012,
Président de la FENAGRI de 2007 à 2009.
En 2009, Hakim Marrakchi a été décoré par Sa Majesté le Roi du Wissam du
Mérite national.
COMMISSION
Economie Verte
SAID MOULINE
Entreprise:
ADEREE
Saïd Mouline est ingénieur spécialisé dans le domaine des projets de développement dans les secteurs de l’énergie et de la protection de l’environnement.
Diplômé de l’Institut National Polytechnique de Grenoble et de l’Université
de Pennsylvanie à Philadelphie.
Saïd Mouline a été consultant pour divers organismes nationaux et internationaux.
Saïd Mouline est actuellement Directeur Général de l’Agence Nationale pour
le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique
(ADEREE).
Il a participé à plusieurs réflexions et débats sur la politique énergétique nationale, sur l’environnement et l’économie verte.
COMMISSION
Développement Relation Sud/Sud
MOUNIR OUDGHIRI
Entreprise:
ATTIJARIWAFA BANK
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Né en 1959, marié, deux enfants, ingénieur en informatique industrielle de
formation (Université de Bordeaux), 1985 service civil ONCF, 1987 ingénieur
d'études Banque Commerciale du Maroc (BCM), puis successivement Directeur
organisation, systèmes d'information, Directeur Adjoint pôle support BCM,
DGA Attijariwafa en charge transformation (projets stratégiques), 2009-2012
ADG Société ivoirienne de Banque (Abidjan), DGA du Groupe Attijariwafa
(Casablanca) en charge des filiales (11 banques, 10 pays). Administrateur de
plusieurs banques et filiales.
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COMMISSION
Emploi et Relations Sociales
JAMAL BELAHRACH
Entreprise:
MANPOWER
Diplômé de l’Université de Saint-Denis et du programme Top-Management
de l’INSEAD, Fontainebleau.
Après avoir créé Manpower en Tunisie, il devient Président Manpower
Maghreb (Maroc et Tunisie) et DOM-TOM (Antilles, Océan Indien, Nouvelle
Calédonie). Il crée Manpower Maroc en 2004, fait travailler 7 000 salariés
temporaires tous les jours, 100 collaborateurs permanents et réalise 400
millions de CA.
En février 2011, il lance le Pacte national pour l’emploi avec 20 mesures clés
dans le cadre de la CGEM, dont deux ont été approuvées par le Gouvernement
et mises en pratique.
Aujourd'hui, il promeut la mise en place d'un sommet social pour aboutir à la
mise en place d’un modèle social pour le Maroc afin que chacun puisse trouver
sa place.
Son leitmotiv « Pas de progrès social sans progrès économique et pas de progrès
économique sans progrès social ».
COMMISSION
Ethique et Bonne Gouvernance
Zakaria Fahim– Managing Partner de BDO Sarl.
ZAKARIA FAHIM
Entreprise:
BDO Sarl
Diplômé Expert Comptable, expertise en matière de transmission des
entreprises familiales, il a établi avec l’ANPME les premiers baromètres et
guide de la transmission des entreprises familiales. Il a été Président du CJD
Maroc sur 2005 – 2007 puis Président depuis 2010 du CJD International (5000
dirigeants sur 12 pays).
A lancé le premier salon des entrepreneurs et entreprises d’Afrique : Hub
Africa.
Il est membre fondateur et Président de l’association Atlas Business Angel.
Il est membre du Conseil national de la gouvernance et vice Président de la
commission Ethique et Déontologie de la CGEM de 2009 à 2012.
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COMMISSION
Fiscalité
ABDELKADER
BOUKHRISS
Entreprise:
FIDUCIAIRE DU MAROC
Né le 05/10/1960 à Casablanca. Après un baccalauréat en 1979, il rejoint
l’université de Grenoble (France) où il prépare un DUT en finance-comptabilité
(en 1981), un Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures (en 1984) à l’Institut
des Etudes Commerciales et le diplôme d’Expertise Comptable (en 1991).
Après un stage réglementaire (3 ans) en France et une expérience internationale
(2 ans) en Afrique en qualité de consultant pour la Banque Mondiale, il
retourne au Maroc fin 1990 pour diriger un cabinet d’expertise comptable, de
conseil et d’audit.
Actuellement, associé au sein du cabinet « Société Fiduciaire du Maroc » en
charge du département fiscal.
Abdelkader Boukhriss est aussi membre du Conseil National et Trésorier de
l’Ordre des Experts Comptables et membre de l’Association Internationale de
Fiscalité. Il est expert assermenté près la Cour d’Appel de Casablanca (1991)
et expert assermenté près la Cour Suprême (2006).
COMMISSION
Intelligence Economique
JAMAL CHAQROUN
Entreprise:
G.D. HOLDING (General
Development Holding SA)
Jamal Chaqroun est titulaire d'un MBA en International Management and
Finance (Dallas, USA) et de l’Ecole supérieure de commerce (Paris) est
Président Directeur Général- Fondateur de General Development Holding S.A
(G.D. Holding SA) l'un des principaux employeurs privés du Royaume. G.D
Holding compte une vingtaine de filiales opérants dans les NTIC (composants
électroniques, Xerox (XOS)...), le négoce international, le service aux
entreprises (Transport de marchandises et de personnes, gestion des ressources
humaines, métiers de l'hygiène industrielle...), le montage industriel et la
gestion de la logistique, ainsi que la promotion immobilière.
Jamal Chaqroun a été Administrateur délégué et Directeur général du Groupe
Holmarcom et de l’ensemble de ses filiales de 1986 à fin1995.
Jamal Chaqroun est membre actif de plusieurs associations professionnelles
et caritatives, et membre du Conseil d'Administration sortant de la CGEM
dont il présidait la Commission Prévention de Risques. Il est marié et père de
3 enfants.
COMMISSION
Logistique
MOHAMED TALAL
Entreprise:
LA VOIX EXPRESS
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Ingénieur d’état de l’école des mines d’Ales, Mohamed Talal est titulaire d’un
MBA en Finances d’Entreprises et Marchés des capitaux à Science Po à Paris
et du Cycle Supérieur de Gestion d’Entreprises à l’ISCAE.
Directeur général de la Voie Express et fondateur d’ESPACIM, OMEGA,
respectivement spécialisée dans l’immobilier logistique et l’importationdistribution.
Mohamed Talal est Président de la Commission logistique depuis 2009.
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COMMISSION
Exploitation des Accords de Libre-Echange (ALE)
et Relations Internationales Bilatérales
YOUNES ZRIKEM
Entreprise:
MARAISSA – GROUPE
AZURA
Ancien élève de Normale Sup, diplômé de Sciences Po et de la Sorbonne,
Younes Zrikem a été Chargé de Mission auprès du Premier Ministre entre
1999 et 2001.
Directeur de Projet à Sciences Po jusqu’en 2003, il a ensuite rejoint Azura,
groupe leader dans l’agriculture exportatrice, où il a exercé des fonctions de
direction de la Stratégie et de direction générale.
Depuis 2011, tout en conseillant Azura, Younes Zrikem collabore régulièrement
avec le Boston Consulting Group (BCG).
COMMISSION
Juridique et Règles de Médiation
HICHAM NACIRI
Entreprise:
CABINET NACIRI
ET ASSOCIES
Avocat au barreau de Casablanca et de Paris, Hicham Naciri est diplômé de
l’Université de Montpellier où il a obtenu un DEA » accords industriels et
commerciaux et du Magistère DJCE de juriste d’affaires de la Faculté de droit
de Montpellier. Il est spécialisé en droit des affaires.
Fort d’une solide expérience dans le domaine des investissements étrangers,
il est intervenu dans un certain nombre de projets d’investissement de grande
envergure réalisés au Maroc au cours des dix dernières années.
Il est Président de la Commission Droit de la CGEM depuis 2006 et membre de
la cour d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale (CCI Maroc).
COMMISSION
Investissements, Compétitivité et Emergence
Industrielle
MOHAMMED FIKRAT
Entreprise:
COSUMAR
Mohammed Fikrat, Ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris (1981), est Président
directeur général du Groupe COSUMAR et Président de la Fédération
Interprofessionnelle de Sucre (FIMASUCRE).
De 1981 à 2004, il a assuré plusieurs responsabilités au sein du Groupe
OCP notamment Directeur de stratégie et développement, Directeur de la
plateforme de valorisation des phosphates de Jorf Lasfar, Directeur général
de EMAPHOS et Directeur général de IMACID (Joint Ventures avec des
investisseurs industriels Européens et Asiatiques).
Il est membre du Conseil Economique et Social et siège aux commissions
des Affaires environnementales, du Développement régional et des Affaires
sociales & de la solidarité.
En 2010, M. FIKRAT a assuré la Présidence de l’Organisation Internationale
du Sucre.
En septembre 2000, Mohammed Fikrat a été décoré par S.M. Le Roi Mohammed
VI du Ouissam Al Moukafaa Al Watanya de l'Ordre d'Officier.
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COMMISSION
Partenariat Grandes Entreprises – PME
FAICAL MEKOUAR :
Entreprise:
FIDAROC GRANT
THORNTON
Faïçal Mekouar Expert comptable est diplômé d’une Maîtrise en sciences et
techniques financières et comptables et d’une maîtrise en sciences de gestion
de Paris Dauphine (MSTCF et MSG).
Faïçal Mekouar est actuellement vice Président du Conseil National de l’Ordre
des Experts Comptable, vice Président du Centre Euromed de Médiation et
d’Arbitrage et Trésorier de l’Association Maroc Entreprendre. Il est également
Président de l’Association des experts comptables Bordeaux Casablanca.
Il a assuré la Présidence de la Commission Règles de Médiation au sein de
la CGEM et celle du Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptable de
Casablanca et Sud lors des derniers mandats.
COMMISSION
Stratégie
MOHCINE JAZOULI :
Entreprise:
VALYANS Consulting
Mohcine Jazouli est Président Directeur Général de VALYANS Consulting
qu’il a fondé en 2000.
Fort d’une bonne connaissance du tissu socio-économique marocain, Mohcine
Jazouli a cumulé plus de 20 années d’expérience dans le domaine du consulting
au Maroc et à l’international.
Il a dirigé plusieurs missions de stratégie et d’organisation dans le secteur privé
(Finance, Energie, Télécommunications, Transport, Immobilier, Tourisme,…)
et dans le secteur public où il a contribué à l’élaboration et au déploiement de
nombreuses stratégies sectorielles.
COMMISSION
PME
SAAD HAMOUMI :
Entreprise:
ULYSSE VOYAGE
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Titulaire d’un Doctorat en sciences économique à l’Université de la SorbonneParis, Saad Hamoumi a été Directeur général d’International Duty Free
Shops. Il a lancé et dirigé Oriflamme Cosmetics.
Mr Saad Hamoumi dirige actuellement Ulysse Voyage représentant Uniglobe
Travel, leader Mondial du voyage d’affaire. Il est aussi consultant pour les
organismes internationaux comme GIZ, UE, USAID...
Saad Hamoumi était vice Président de la Fédération PME – PMI 2000 et vice
Président de la commission PME de 2006-2012.
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COMMISSION
Recherche & Développement, E- Entreprise
et Relation avec l’Université
TARAFA MAROUANE :
Entreprise:
SOMED
Nommé Président directeur général de SOMED en décembre 2008, M.
Marouane a occupé le poste de Directeur général adjoint de SONASID jusqu’à
septembre 2010 où il a supervisé depuis 2007 les directions Financière,
Systèmes d’information, audit et affaires générales.
M. Marouane a débuté sa carrière en 1989 à Auto Hall où il était en charge du
développement de l’activité voitures et utilitaires légers. Il introduit au Maroc
avec succès les marques Ford et Mitsubishi.
En 1999, il est nommé à la Direction Commerciale de COSUMAR où il a pour
mission de réguler le marché du sucre afin de réduire la spéculation.
En 2003, la Direction RH du Groupe ONA lui est confiée pour travailler sur la
stratégie de Développement des RH, la Gouvernance, la Communication et la
création de l’Université ONA.
En 2004, il rejoint SOPRIAM en tant que Directeur général adjoint et prend
en charge les fonctions supports. Il a travaillé sur les aspects organisationnels,
optimisation financière et externalisation.
M. Marouane est également membre du bureau fédéral de la Fédération Royale
Marocaine de Football en tant que Président de la commission Marketing et
Communication, et la Commission d’appel.
M. Marouane est diplômé de l’Ecole Centrale de Nantes, titulaire d’un D.E.A.
en génie mécanique ainsi que d’un M.B.A. de l’Ecole Nationale des Ponts et
Chaussées.
COMMISSION
Relation Banques – Entreprises
SOUAD BENBACHIR :
Entreprise:
CFG Group
Diplômée de l'ESSEC, Souad Benbachir débute sa carrière en 1993 chez
Goldman Sachs Londres au sein de l'activité Corporate Finance.
Souad Benbachir rejoint CFG Group en 1995 au sein du métier «Finance
d'entreprises» dont elle devient responsable en janvier 1997.
En octobre 2009, Souad Benbachir a été nommée Administrateur Directeur
général de CFG Group.
En 2005, Souad Benbachir a été décorée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI
Chevalier de l'ordre du Wissam Alaouite.
Souad Benbachir est administrateur de plusieurs sociétés, dont CFG Group,
Saemog (Société de développement de la station Azur Mogador), Mutandis,
Distra et LGMC.
Elle est également membre de l'International Advisory Board de l'ESSEC
depuis juillet 2010
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COMMISSION
RSE et LABELS
SAID SEKKAT :
Entreprise:
MAWLID, LES TROIS
AMIS
45 ans, associé gérant de Mawlid des 3 amis.
Actif dans la vie associative :
1997 – 2009 : Secrétaire général de la FNPI (Fédération Nationale des
Promoteurs Immobiliers du Maroc) et vice Président de l’ALPIC (Casablanca).
2005 – 2012 : Président de la Commission Proximité Sociale de la CGEM.
2005 – 2012 : Président de l’Association de Bienfaisance de Sidi Bernoussi
(orphelinat)
2012 : Membre des associations du Festival de Casablanca, Cercle de Progrès,
comité de vigilance de Sidaction (ALCS), Commission Régionale des Droits
de l’Homme (Casa-Settat) et la Fondation Sekkat.
MEMBRES DESIGNES
MOULAY M'HAMED
LOULTITI :
Entreprise:
COOPERATIVE
AGRICOLE COPAG
YOUSSEF IRAQI
HOUSSEINI :
Entreprise:
AKWA Group
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Diplômé C.E.S, il a démarré par l’enseignement. Il est devenu agriculteur en 67.
En 1987, il crée la coopérative Copag, consortium de 182 adhérents dont 70
coopératives (qui regroupent 1300 éleveurs) de la région et emploie 5000
personnes. Toutes filières confondues, la Copag a réalisé au cours de l’exercice
2011 un chiffre d’affaire de 2,750 milliards de DHS.
Propriétaire de la Marque Jaouda, Copag reste un modèle d’économie sociale et
de réussite industriell,Copag fait aussi preuve d’un grand dynamisme en matière
de recherche et de développement.
Récemment, il met en place une société immobilière pour la réalisation de
programmes de logements sociaux pour les employés.
Actif dans l’associatif et dans le développement du pays, Loultiti Moulay
M’Hamed est membre actif de MFB, MAROC CYTRUS, FENEPROL,
AGROTECH et Président du Réseau Maroc Entreprendre et membre de la
Commission Consultative de la Régionalisation (CCR)
Diplômé en gestion économique et sociale, M. Youssef Iraqi Housseini a démarré
sa carrière en 1983 dans une grande banque de la place.
En 1992, il intègre le Groupe AKWA en tant que Directeur administratif et financier et participe à l’élaboration de sa nouvelle organisation axée sur la concentration des moyens et la séparation des métiers ainsi que l’émergence du holding
AKWA comme structure de pilotage. Depuis, AKWA Group a pu se hisser au
rang de leader dans ses principaux métiers.
Il a également contribué au lancement des activités du groupe AKSAL dont la
consécration est l’ouverture du grand centre commercial Morocco Mall.
Par ailleurs, jusqu’en 2010, il a été membre du conseil d’administration de Meditelecom et a présidé le Comité d’Audit.
Aujourd’hui, il est Administrateur du holding AKWA et Président de plusieurs
de ses filiales et siège également dans le Conseil d’administration du Groupe
AKSAL et ses filiales.
En parallèle, il participe et préside plusieurs structures associatives et fondations.
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SAID ALJ :
Entreprise:
GROUPE SANAM
HOLDING
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Diplômé de l’Ecole Supérieure des Cadres en Gestion d’Entreprises de Paris, il a
cumulé différentes expériences en tant que dirigeant d’entreprises aussi bien en
Europe qu’en Afrique et ensuite au Maroc où il prend en charge le développement
du Groupe SANAM Holding pour en faire un groupe national dynamique opérant
dans l’Agro-alimentaire (leader mondial de la transformation du petit pélagique
–Sardine, Anchois et Maquereaux-), Finances et Assurances, Services, BTP,
Mines, Energies Renouvelables, Grande distribution et l’Industrie du Cinéma.
Il a contribué à la cotation de 5 sociétés à la Bourse de Casablanca et emploie près
de 6 000 personnes.
M. Said Alj a été décoré par SM le Roi Mohammed VI du Wissam Al Arch de
l’Ordre de Chevalier, par le Roi des Belges Albert II Commandeur de l’Ordre de
Léopold II, par le Gouvernement Argentin de l’Ordre de Mérite de Mai au grade
d’Officier et par le Gouvernement du Chili de l’Ordre de Bernardo O’Higgings
au Grade de Commandeur.
Diplômé de Science Po Paris en 1970, Section relations Internationales
DIVERSES ACTIVITES PROFESSIONNELLES
OMAR KABBAJ :
Entreprise:
INTEREDEC HOLDINGS
Ltd S.A
GHALIA SEBTI :
Entreprise:
AIT MANOS/
A.M. Collection
www.aitmanos.com
Distribution : Président de la société Bourchanin, distributeur exclusif des
produits Diageo, LVMH, INBEV.
Président de la société OLKA Cosmétiques, distributeur des grandes marques
de cosmétiques des groupes LVMH, COTY, PROCTER & GAMBLE, ELCO,
HERMES.
Tourisme & Hôtellerie
Président de la société INTEREDEC Maroc, propriétaire de l’hôtel Casablanca
Hyatt Regency et les hôtels Barcelo Casablanca et Barcelo Thalassa Marinasmir.
Ouverture 2013 : Hôtel Mandarin Oriental Marrakech, 5 étoiles Palace – Hôtel
Hyatt Regency Marrakech, 5 étoiles, ouverture 2015.
Président de la société INTEREDEC HOLDINGS Ltd S.A., société promoteur
du complexe balnéaire Marinasmir et concessionnaire de la Marina de 500
anneaux.
Agriculture :
Les Deux Domaine S.A. ; Ras Jirry Meknes
- plantation d’olivier (Arbequine) 400 hectares et vignoble 150 ha
ACTIVITES DIVERSES
– Vice Président de la confédération générale des entreprises marocaines (CGEM)
– Consul honoraire de Sierra Léone
Co-fondatrice des ateliers Aït Manos, marque marocaine reconnue dans plus de
15 pays,
Ghalia Sebti, 44 ans et mère de 3 enfants, a fondé et présidé la Fédération des
Entreprises d’Artisanat
(2006-2009).
Vice Présidente et membre du CA de la CGEM depuis 2006.
Membre actif du CNEA.
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GHITA LAHLOU
EL YACOUBI :
Entreprise:
GROUPE SAHAM
MOHAMED EL KETTANI :
Entreprise:
ATTIJARIWAFA BANK
ABDESLAM AHIZOUNE :
Entreprise:
MAROC TELECOM
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Diplômée de l'Ecole Centrale de Paris, Ghita Lahlou El Yacoubi entame sa
carrière en tant que consultante chez Arthur Andersen Paris. Elle occupe par la
suite le poste d'Administrateur Directeur Financier au sein d'Altair Technologies.
Ghita Lahlou El Yacoubi rejoint le groupe ONA en tant que chargée de mission
auprès de la présidence et prend en 1996 la tête de la Direction des Ressources
Humaines et de la Communication. En 2001, elle est nommée à la tête de la
Direction Ressources Humaines et Marketing de Cofarma (filiale de l'ONA
spécialisée dans la grande distribution).
En 2001, Ghita Lahlou El Yacoubi intègre Saham et occupe à ce jour le poste
Directeur Général de Phone Group.
Elle occupe aujourd'hui, également, le poste de Directeur Général de Saham.
Ghita Lahlou El Yacoubi est présidente d'honneur de l'association marocaine
d'offshoring.
Ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées
(ENSTA-Paris), Mohamed El Kettani a entamé sa carrière à la Banque
Commerciale du Maroc en janvier 1984 en tant qu’ingénieur conseil au sein du
Département des Crédits d’Investissement dont il assure la Direction dès 1985.
Il est nommé en 1994 Directeur Général Adjoint, responsable de la Direction
Générale des Crédits et des Activités para-bancaires.
En Mars 2003, il est promu Directeur général en charge du Pôle Banque de
Financement et d’Investissement, et en janvier 2004, à l’annonce de la fusion entre
la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank, il prend en charge en qualité de
Directeur général les pôles Banque de la Grande Clientèle et de l’International
et Banque d’Investissement du nouvel ensemble, tout en assurant la Direction de
la Planification du Programme de Fusion.
Mohamed El Kettani est nommé Président directeur général d’Attijariwafa bank
en septembre 2007.
Mohamed El Kettani a été décoré Officier de l’Ordre du Trône par Sa Majesté le
Roi Mohammed VI.
Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris
(promotion 77)
Abdeslam Ahizoune a effectué toute sa carrière dans le secteur des
Télécommunications au Maroc et, pour partie, chez Vivendi en France. Il a été, en
tant que Ministre des Postes et Télécommunications puis des Télécommunications,
un acteur de premier plan des réformes et des transformations qui ont touché le
secteur des télécommunications au Maroc. A la tête de Maroc Telecom, en tant
que Président du Directoire, il a conduit la restructuration et la modernisation
réussie d’un opérateur public sous monopole pour le transformer en une
entreprise privée compétitive et globale au travers ses filiales subsahariennes.
Depuis 2004, l’entreprise est cotée, à Casablanca et à Paris.
Actuellement Président du Directoire de Maroc Telecom, Membre du Directoire
Vivendi, Président de la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme (depuis
2006),Président de l’Association Marocaine des Professionnels des Telecoms
(MATI) (depuis 2008), Membre des Conseils d’Administration de la Fondation
Mohammed V pour la Solidarité, de la Fondation Mohammed VI pour
l’Environnement, de l’Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer, de
l’Université Al Akhawayn et de l’Institut Royal de la Culture Amazighe.
Décorations : Au Maroc : 1985 Wissam du Mérite National « Classe Exceptionnelle
», 1991 WISSAM du Trône de l’Ordre de Chevalier, 1995 WISSAM du Trône de
l’Ordre d’Officier,
En France : 2003 Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur.
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LAMIA TAZI :
Entreprise:
SOTHEMA
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37 ans, diplômée en pharmacie de l’Université de pharmacie de liège, Belgique.
Elle a également suivi une formation en management.
Exerce depuis 14 ans dans le secteur pharmaceutique, Lamia Tazi occupe le poste
de Directeur général et de Pharmacien Responsable au sein des Laboratoires
SOTHEMA.
En 2012, elle a été élue par le Conseil d’administration de SOTHEMA Présidente
de la Fondation Omar TAZI des Œuvres Sociales et Humanitaires.
Vice Présidente Directeur général délégué du Groupe SAFARI.
-Président du Conseil de surveillance du Crédit du Maroc (filiale du Groupe
Crédit Agricole - France).
- Membre du bureau du CA de la CGEM de 2009 à 2012 en charge du Pôle
relations internationales.
SAIDA KARIN LAMRANI :
Entreprise:
GROUPE SAFARI
ANAS SEFRIOUI:
Entreprise:
GROUPE ADDOHA
DOUJA PROMOTION
Né à Fès en 1957, Anas Sefrioui débute sa carrière professionnelle à la fin des
années 70 dans le secteur de la fabrication et la transformation de papier avec la
création de plusieurs unités industrielles à Casablanca, Tanger, Fès et Agadir.
Après avoir consolidé les assises des entreprises, Anas Sefrioui procède à
l’ouverture du capital de ses sociétés à travers une association avec le groupe
autrichien, leaders mondiaux du secteur.
Il crée, en partenariat avec un groupe jordanien, la première unité de fabrication
de carbonate à Casablanca.
Le groupe Addoha est créé en 1987. Grand acteur des programmes de logements
sociaux, le groupe construit et commercialise à Casablanca près de 40.000
logements.
Actuellement, Président Directeur Général du Groupe de promotion immobilière
Addoha Douja Promotion.
En plus de ses activités économiques et financières, M. Sefrioui est également
très actif dans le domaine social. C’est ainsi qu’en mai 2011, il lance la
Fondation Addoha qui ambitionne de créer et gérer des centres de formations
professionnelles aux métiers du bâtiment. Son objectif est de permettre à 5000
jeunes à l’horizon 2016 de disposer d’une formation de qualité et de s’assurer une
insertion dans la vie active.
Le Président du Groupe Addoha est aussi membre du comité de soutien de
la Fondation Mohammed V pour la solidarité, présidée par Sa Majesté le Roi
Mohammed VI.
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MOHAMED ALAMI
NAFAKH LAZRAQ:
Entreprise:
ALLIANCES
DEVELOPPEMENT
IMMOBILIER
AMINA BENKHADRA:
Entreprise:
ONHYM
MOHAMED HDID:
Entreprise:
CABINET A.SAADI
CONSULTANTS
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M. Mohamed Alami Nafakh Lazraq est architecte, titulaire du diplôme de l’Ecole
Spéciale d’Architecture (ESA) de Paris.
Il débute sa carrière en 1976 en tant que responsable du département études et
réalisations au sein du Ministère des Habbous.
En 1978, il intègre l’Etablissement Régional d’Aménagement et de Construction
du Tensift (ERAC) en tant que Directeur général.
En 1989, il rejoint le groupe ONA, en charge de la Direction générale du Secteur
immobilier et touristique.
En 1994, il crée la société Alliances Développement Immobilier dont il est le
Président directeur général.
• Actuellement, Directeur général de l'Office National des Hydrocarbures et des
Mines (depuis 2003)
• Ancienne Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement
(2007-2011)
• Ancienne Secrétaire d'Etat chargée du développement du secteur
minier(1997-1998).
• Directeur du BRPM en 1998puis Directeur Général de l'Office National de
Recherches et d'Exploitations Pétrolières « ONAREP » (Août 2000 - novembre
2003),
• Directeur des Mines au Ministère de l’Energie et des Mines (1994-1997)
• Chef de la division des participations –BRPM (1990-1994)
• Chef de service et chef de département des études minières –BRPM (19811990)
• Ingénieur civil des Mines de l l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de
Nancy et Docteur Ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris
Titulaire d'une licence en sciences économiques en 1990 accompagné du diplôme
national d'expert-comptable qu'il a obtenu en 1996 à l'ISCAE et du diplôme
Français des études approfondies en droit des affaires.
Entré chez A. SAAIDI & Associés en 1990, dans le cadre de son stage d'expertisecomptable, il est devenu associé en 1996 et a développé une forte expertise dans
les domaines juridique, fiscal, comptable et financier.
Depuis son entrée au cabinet, Mohamed Hdid a dirigé de nombreuses et
importantes missions de conseil juridique, fiscal et financier pour des entreprises
tant nationales qu'internationales.
Il est membre de l'Ordre National des Experts-Comptables et est également
commissaire aux comptes.
Mohamed Hdid assure également des vacations en tant qu'enseignant (Droit
Fiscal) à l'ISCAE.
Né à Ouarzazate le 6 Juin 1968, Mohamed Hdid est marié et père de trois enfants.
RACHIDA
BENABDELLAH :
Entreprise:
RMA WATANYA
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EVA DEVICO :
Entreprise:
LES CONSERVES DE
MEKNES - AICHA
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Née au Maroc en 1978, Eva Devico est diplômée de l'Ecole d'Architecture ParisMalaquais en 2007.
Très attachée à son pays, elle réfléchit très tôt aux questions d'habitat social. Elle
conduit actuellement un programme de plusieurs centaines de logements par le
biais de son agence d'Architecture.
Elle conçoit pour le compte des Conserves de Meknès-AICHA (LCM) d'une part
la Plateforme d'Education Agricole Jnan Aicha, qui fait actuellement l'objet de
négociations avec les instances nationales (MAPM) et internationales et, d'autre
part, la première unité industrielle de production d'huile d'olive intégrant le
traitement environnemental des sous-produits, solution de valorisation des
déchets oléicoles pour la région de Meknès. Ces deux derniers projets font partie
d'un vaste programme qui a pour objectif, entre autre, d'inscrire l'entreprise
LCM dans les stratégies du Plan Maroc Vert.
Lauréate de l’Ecole Polytechnique de Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure
des Télécommunications de Paris également, Rachida Benabdallah intègre le
secteur bancaire marocain en 1989. C’est au sein du Crédit du Maroc qu’elle a
débuté sa carrière, d’abord en tant que responsable du Département Technique
au sein de la Direction de l’Informatique et l’Organisation et puis en tant que
Directeur Marketing et Communication de la banque.
En Août 2000, elle a été nommée par le GPBM (Groupement Professionnel des
Banques Marocaines), Directeur Général du Centre Monétique Interbancaire
(CMI). Sa mission a été de créer le CMI et de mettre sur pied la société
d’acquisition monétique mutualisée, opérationnelle depuis Février 2004.
Depuis Avril 2012, elle est DG et Membre de Directoire de RMA WATANYA.
Administrateur Directeur général de ENERGY TRANSFO
Membre du bureau de IZDIHAR de 2006 à 2008 en tant que Trésorier adjoint ;
Présidente de la Commission mise à niveau Energie et Environnement au sein de
IZDIHAR de 2006 à 2008.
NOUZHA TAARJI
MARRAKCHI :
Entreprise:
ENERGY TRANSFO
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DEUX FEMMES DE L’ASSOCIATION DES FEMMES
CHEFS D’ENTREPRISES
Membre dit de droit
AFEM
LAILA MYARA BERRADA :
Entreprise:
ARCANE et SMART
CONTRACTOR
Ingénieur d'Etat en Génie Civil, MBA de l'Ecole des Ponts et Chaussées.
Après une première expérience dans les études de structures et du béton armé,
elle a créé une entreprise dans l'édition et diffusion de mobilier en série, puis
shift dans la communication et l'événementiel, et reprend son métier de base
dans le montage et la coordination des projets Immobiliers.
Laila Miyara Berrada membre de l'AFEM depuis 2001, était Secrétaire générale
en chargée du développement régional depuis 2009.
Mariée, mère de 3 enfants.
Membre dit de droit
Association Club des femmes administrateurs
d’entreprises au Maroc « CFA Maroc »
NEZHA HAYAT :
Entreprise:
SOCIETE GENERALE
MAROC
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Diplômée de l’ESSEC en 1984, aujourd’hui membre du Directoire de la Société
Générale Maroc, Présidente du Conseil de surveillance de Sogecapital Bourse et
Sogecapital Gestion et présidente de Sogecapital Placement.
Elle a initié sa carrière en Espagne dans les marchés de la dette restructurée au
Banco Atlantico en 1985 puis dans une société de bourse, Bravo & Garayalde.
Première femme élue à la tête d’une association professionnelle, l’APSB en 1999.
Membre fondatrice de l’AFEM en 2000 et vice Présidente de 2000 à 2004, elle
a aussi intégré le conseil d’administration de la CGEM de 2004 à 2006 sous le
mandat de Chami Hassan.
Depuis 2002 en qualité de vice Présidente de la Fédération des secteurs bancaire
et financier, elle siège au Conseil National de l’Entreprise.
En 2012, elle fonde l’association « CFA Maroc », qui intègre le réseau mondial
WCD (Women Corporate Directors).
Autre : nommée par le WEF, Global leader for Tomorrow en 2000 et Young Arab
leader en 2001.
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Disponible gratuitement pour les membres
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7è Forum Espagne – Maroc.
Nouvelles opportunités
pour un partenariat rénové
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Cette ouverture entre les deux pays se consolidera encore plus avec l'organisation de ce forum qui se veut une
occasion en or et une opportunité des plus idoines pour
un échange fructueux et une communication approfondie sur les voies et moyens pouvant hisser le niveau
des échanges et de partenariat entre deux pays dont les
intérêts et les regards se croisent pour servir les mêmes
ambitions.
L'ambassadeur d'Espagne au Maroc, Alberto José Navarro, l'avait ouvertement exprimé dernièrement, lors
du séminaire organisé récemment à Rabat par l'Agence
MAP et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement sur le thème "Maroc-Espagne/Immigration : regards croisés », en appelant les
deux pays à regarder l'avenir avec optimisme et sagesse,
en tirant le plus de profit des liens historiques séculaires
unissant les deux Royaumes, de leur histoire commune
et de leur position géostratégique.
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coop
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ondamn
La tenue, le 19 juin à Casablanca, du 7è forum d'investissement et de coopération entrepreneuriale Espagne Maroc exprime la ferme volonté des deux pays voisins
de développer leur partenariat économique et de hisser
le niveau de leurs échanges commerciaux au niveau escompté.
L'arrivée au Maroc du Prince Héritier d'Espagne, Felipe
de Bourbon, pour inaugurer et présider ce forum est un
geste plus que révélateur de la détermination qui anime
la partie espagnole de booster ses relations de partenariat
économique et commercial avec son voisin du Sud, avec
lequel il partage plusieurs affinités et grands intérêts.
Le Forum a pour objectif de faciliter la prospection et
l'identification des opportunités de négoce et de renforcer les relations de partenariat entre les hommes d'affaires des deux pays, condamnés à collaborer à la faveur
d'un rapprochement géographique et d'une ouverture
multidimensionnelle qui s'affirme de plus en plus en
tant que levier pour la promotion des relations entre les
deux Royaumes.
Les deux pays voisins sont ainsi condamnés à coopérer et à transformer leur proximité géographique en un atout
stimulateur devant booster leurs échanges bilatéraux, qui restent en deçà des aspirations des deux peuples et des
responsables de part et d'autre de la rive de la Méditerranée.
La forte communauté marocaine établie en Espagne, l'une des plus importantes et des plus dynamiques en Europe,
constitue de ce fait un facteur qui milite en faveur d'un partenariat encore plus soutenu et plus ciblé au service de
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l'intérêt mutuel de Rabat et de Madrid à l'heure d'une crise économique galopante et de plus en plus globalisée.
L'Espagne, deuxième partenaire du Maroc après la France, occupe une place privilégiée dans les échanges économiques du Royaume avec l'étranger. Les investissements de l'Espagne avec le Maroc augmentent de manière significative, comme en atteste le volume des investissements qui a progressé de 76 % en 2010 par rapport à 2009. Pour ce
qui est du volume des échanges, il a atteint, en 2011, 6,2 milliards d'euros.
Selon les statistiques du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, l'Espagne, deuxième partenaire économique du Maroc après la France, compte plus de 670.000 Marocains au titre de l'année 2012.
Suite à la dernière crise, 282.600 Marocains sont au chômage depuis au moins un an, soit près de 50 % des actifs.
S'agissant des transferts des immigrés marocains, qui constituent la principale source de devises du Maroc avec le tourisme et les ventes de phosphates, ils se sont élevés à 144 millions euros, en baisse de 33 % sur la période 2007-2011,
selon les chiffres de la Banque centrale espagnole.
De plus, près de 205.729 marocains établis en Espagne sont inscrits à la sécurité sociale et 76.102 d'entre eux ont
bénéficié des allocations chômage.
En Espagne, il y a aussi entre 3.000 et 6.000 étudiants marocains parmi les quelques 44.000 étudiants étrangers provenant de l'extérieur de l'Union Européenne.
La Présidente de la CGEM reçoit
une délégation d’associations
de KELAAT SERAGHNA
Mme Miriem Bensalah Chaqroun,
Présidente de la CGEM accompagnée de M. Salah Eddine Kadmiri,
vice- Président général, ont reçu, le
31 mai au siège de la Confédération,
une délégation de représentants d’associations professionnelles dans les
domaines du développement, de l’environnement, de la solidarité, de l’art,
des sports ainsi que des élus locaux de
la province de KELAAT SERAGHNA
et ce, dans le cadre d’une visite d’information qu’a effectuée les membres
de cette délégation à Casablanca auprès d’institutions et administrations
publiques de la métropole.
Les membres de cette délégation ont tenu à féliciter la Présidente de la CGEM pour son élection à la tête du patronat
et lui ont exprimé leur souhait de concrétiser un rapprochement entre la CGEM et le tissu associatif de la province
de KELAAT SERAGHNA pour le bien de cette région qui regorge de talents et de potentialités dans divers domaines.
Après une présentation institutionnelle de la CGEM expliquant les domaines d’intervention de la Confédération, ses
missions, ses fédérations et ses représentations régionales, Mme Bensalah Chaqroun a expliqué aux membres de cette
délégation les grandes lignes de son programme triennal à la CGEM qui porte essentiellement sur le développement
des PME / TPE afin qu’elle puissent bénéficier de toute l’attention et l’appui aussi bien des pouvoirs publics que des
acteurs économiques et financiers dans notre pays.
Mme Bensalah Chaqroun a saisi cette occasion pour dévoiler aux membres de cette délégation les chantiers futurs de
la CGEM qui, en plus des PME / TPE, le rayonnement régional afin que jaillissent de nouveaux projets notamment
industriels dans les différentes régions du Royaume s’inspirant en grande partie des attentes des forces vives des dites
régions et répondant à leurs attentes en créant de la valeur et de la richesse.
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Remise des diplômes aux lauréats
de la 15e promotion d’Al Akhawayn
Mme Miriem Bensalah Chaqroun, Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du
Maroc a participé, le 16 juin, à L'Université Al Akhawayn d'Ifrane à la cérémonie de remise des
diplômes aux lauréats de sa 15e promotion (Bachelor et Master), la plus importante dans l'histoire
de cet établissement, avec plus de 320 étudiants.
« Depuis sa création en 1995, Al Akhawayn a enregistré,
pour la première fois, le nombre le plus élevé d'étudiants ayant
décroché leurs diplômés. Les filles représentent près de 60 %
de l'ensemble des lauréats », a indiqué le chancelier de cet
établissement universitaire, Abdellatif Jouahri.
Le taux d'employabilité des lauréats d'Al Akhawayn demeure « satisfaisant », faisant état de l'insertion rapide de
la plupart d'entre eux dans le monde du travail, tandis
que les autres poursuivent leurs études dans de prestigieuses Universités de renommée internationale.
Pour sa part, le Président de l'Université Al Akhawayn,
Driss Ouaouicha, a mis en exergue les efforts consentis
par le corps professoral et le staff administratif en vue
de contribuer au processus d'amélioration et de l'excellence de la formation et d'apprentissage rappelant les
accréditations internationales obtenues par l'Université
Al Akhawayn pour ses programmes et ses unités spécialisées.
L'invité d'honneur de cette cérémonie, l'acteur francoaméricain d'origine marocaine, Saïd Taghmaoui, a, de
son côté, relevé que la culture constitue l'une des composantes complémentaires de l'éducation qui joue un rôle
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- clé dans la formation et la réussite, appelant les nouveaux lauréats à ne ménager aucun effort pour représenter dignement leur pays et contribuer à son développement.
Selon les responsables de l'Université, plus de 80 % des
lauréats intègrent le marché du travail ou poursuivent
leurs études au Maroc ou à l'étranger, précisant que sur
le marché du travail, les étudiants de l'Université sont
sollicités par les entreprises aussi bien publiques que
privées et exercent dans les domaines, notamment de la
communication, des médias, des nouvelles technologies,
de la finance et du marketing.
Cette cérémonie s'est déroulée en présence, notamment de M. André Azoulay, Conseiller de S.M. le Roi et
membre du Conseil des administrateurs de l'Université,
Abdeslam Ahizoun, président du directoire de Maroc
Telecom, Mme. Najat Zarrouk, directrice de la formation des cadres administratifs et techniques au ministère
de l'Intérieur, M. Ali Fassi Fihri, directeur général de
l'Office national de l'eau potable (ONEP) et Mme Amina
Benkhadra, directrice générale de l'Office national des
hydrocarbures et des mines.
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PNUD.
Rencontre à Tunis pour renforcer
la transparence dans le secteur privé
corruption.
Le PNUD a rappelé son appui et
sa coopération avec le monde arabe
dans le domaine de lutte contre la
corruption par l’échange de bonnes
pratiques et la promotion de mesures opérationnelles.
Les hôtes ont insisté sur la nécessité
d’instaurer des relations de coopération entre le gouvernement, la
société civile, le secteur privé et les
organisations internationales afin de
concevoir une vision commune pour
éradiquer ce phénomène et définir
une feuille de route pour la concrétiser.
Le PNUD a considéré que la lutte
contre l’enrichissement illicite se
fonde sur un référentiel bien ancré
dans notre culture. Cela ne doit pas
nous interdire de mettre en place un
dispositif juridique pénal efficient.
Il convient de rappeler que cette rencontre s’est déroulée en deux temps,
la première journée orientée en ateliers de formations et la seconde articulée en 5 tables rondes.
marocaine
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rience
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En introduction aux rencontres organisées par le PNUD sur le thème
«Renforcer la transparence dans le secteur privé dans les pays arabes et rôle des
différentes parties prenantes» regroupant 80 experts, acteurs de la société
civile et du secteur privé venus de 12
pays arabes, M. Moncef Marzougui,
Président de la République de Tunisie a déclaré que «la Tunisie a besoin
aujourd’hui d’un mécanisme destiné à
éradiquer la corruption qui s’est propagée telles les mauvaises herbes et à
l’empêcher de repousser».
Le Président de la République a
annoncé notamment la création
d’un conseil supérieur pour la lutte
contre la corruption, la promulgation d’une batterie de lois, la mise
en place d’une justice spécialisée
garantissant des procès équitables.
La journée du 11 juin a été décrétée
journée nationale de lutte contre la
La CGEM qui a été représentée par M. Zakaria Fahim, Président de la Commission Ethique & Déontologie est intervenue
dans le panel «La transparence du secteur privé dans les pays arabes» et a présenté son expérience et sa singularité dans
cette atmosphère de printemps arabe.
Les axes de l’intervention du Maroc ont porté sur :
- Rappel historique sur la politique initiée par la Maroc depuis plus de 20 ans pour assoir la bonne gouvernance, faire du
libéralisme économique responsable un atout pour le renforcement de la démocratie.
- La prise en compte de l’importance de la lutte contre la corruption et son appropriation par tous les acteurs le plus en
amont.
Relativement à la présentation de l’expérience du Maroc, le ministère des affaires générales et de la gouvernance a présenté
les chantiers et la politique du gouvernement en la matière.
La CGEM quant à elle a partagé avec l’auditoire tout l’arsenal mis en place (déclaration de patrimoine, la reforme des
marchés publics, Portail stop corruption, les codes de bonne pratiques de gouvernance d’entreprise, l’étude sur la contrefaçon, l’ICPC, la haute instance de la réforme de la justice…) pour accompagner l’entreprise marocaine vers la transparence
en démontrant le retour sur investissement pour toute entreprise qui s’inscrit dans cette démarche. Il a aussi été rappelé
l’importance du partenariat public-privé pour accélérer et réussir les reformes.
Le Maroc a reçu une offre de partenariat du PNUD et de l’OCDE à travers le ministère des affaires générales et de la gouvernance. Ces derniers proposent l’organisation d’un colloque au Maroc devant permettre de présenter des outils pratiques
de lutte contre la corruption dans le secteur privé et leur financement.
La date du 4e trimestre 2012 a été suggérée pour l’organisation de cet événement.
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CGEM-CRI-GIZ.
Projet régional pilote
d’appui à la TPE
La CGEM et le CRI du Grand Casablanca, avec l’appui de la GIZ (coopération allemande au développement durable), ont organisé, le 7 juin au
siège de la Confédération, un débat dont l’objectif était de lancer un projet pilote relatif à l’accompagnement de la TPE dans la région du Grand
Casablanca.
Ce projet, limité dans le temps (de juin 2012 à mars 2013), s’inscrit dans le
cadre de la préparation de la Stratégie Nationale de Promotion de la TPE qui
est portée et préparée par le ministère des Affaires Générales et de la Gouvernance, avec l’appui du projet Taahil al Moukawalat PME-TPE de la coopération marocco-allemande et en concertation avec les partenaires publics
et privés.
Particulièrement fructueux, le débat a eu lieu le 7 juin au siège de la CGEM
à Casablanca. Il a rassemblé une soixantaine de participants représentants
les principales parties prenantes du secteur public et du secteur privé de la
région. Il a permis à l’ensemble des parties prenantes de concevoir un projet
répondant au mieux aux priorités d’accompagnement de la TPE de la région
du Grand Casablanca.
La même action que celle organisée à Casablanca a déjà été lancée à Agadir
en date du 21 mai 2012, en partenariat avec l’ensemble des parties prenantes
dans l’acte économique. A ce niveau, la CGEM a montré toute son implication pour réussir ce genre d’initiatives.
En plus d’Agadir et de Casablanca, la même initiative sera également lancée
à Oujda et Tanger avec l’implication de nos CGEM régions.
Au cours des prochaines années, la TPE sera désormais au cœur des préoccupations de l’ensemble des intervenants dans l’acte économique (Gouvernement et programmes de soutien au secteur privé).
Formant l’essentiel du tissu économique, la TPE constitue une réponse appropriée aux défis du Maroc au plan de l’emploi, de la stabilité et la cohésion
sociales, et au plan de la consolidation du tissu économique et de sa compétitivité.
A travers ses liens multiples avec la PME et la grande entreprise, elle assure
un maillage qui permet de densifier le tissu économique et d’assurer sa flexibilité et son immunité. Ses ramifications dans le secteur non organisé, la pré32
disposent à jouer un rôle structurant
dans la mutation du tissu économique en raison de sa dissémination
dans tous les secteurs économiques.
Son ancrage local et territorial lui
confère également un rôle déterminant dans le développement régional.
Dans ce sens, et en harmonie avec
les orientations nationales sur la régionalisation, chaque Région devrait
développer une stratégie régionale
de promotion de la TPE en capitalisant sur la complémentarité et la
synergie des partenaires régionaux
et locaux, et en prenant en compte
ses propres spécificités.
Chaque région devra mettre en
place des structures d’intervention
dédiées à la TPE, dotées de compétences professionnalisées et orientées performance et résultats, pour
développer la confiance chez la TPE
afin de servir ses intérêts et susciter
son adhésion.
Par l’accompagnement de proximité,
qu’elle procure à la TPE, la Région
sera appréciée en tant qu’espace
propice à l’éclosion des initiatives
des hommes et des femmes et au
succès de leurs projets d’entreprises.
Elle sera en fin de compte appréciée
compte tenu de sa participation à
l’effort national pour la création
d’emplois, pour la croissance et l’inclusion.
La Région devra tirer avantage des
initiatives gouvernementales d’appui à la TPE et négocier avec le
Gouvernement et autres partenaires
dans un cadre contractuel, toutes les
formes de soutien à son plan régional de promotion de la TPE.
En coordonnant les efforts des
CGEM Régions avec ceux déployés
au niveau national et régional, il
sera possible de créer un mouvement
coordonné de grande ampleur de
développement de la TPE au Maroc.
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Loi de finances 2012.
Nouvelles mesures fiscales
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paiement
de
L
retards
Ces nouvelles mesures peuvent
être classées selon quatre axes : des
mesures à caractère social, des mesures en faveur de l'amélioration
du climat des affaires, des mesures
visant la mobilisation des recettes
fiscales pour financer les dépenses
publiques et d'autres visant l'allègement des obligations fiscales en
vue d'améliorer les relations avec les
contribuables.
Les mesures à caractère social ont
pour objectif le soutien des associations à travers la prorogation de
la durée d'exonération accordée en
matière de TVA (taxe sur la valeur
ajoutée) aux opérations réalisées par
les associations de microcrédit, et
la promotion du secteur de la santé
par la suppression de la formalité
d'exonération de la TVA sur les appareillages destinés aux personnes à
besoins spécifiques.
Pour l'immobilier, la loi de finances
prévoit l'amélioration du régime
fiscal du logement à faible valeur
immobilière (140.000 DH) et l'exonération du profit sur les cessions
immobilières réalisées par toute
personne au cours d'une année civile
et dont la valeur totale n'excède pas
140.000 DH au lieu de 60.000 DH.
La loi de finances a accordé aussi
des avantages fiscaux aux artistes et
aux sportifs professionnels, à travers
l'exonération des prix artistiques et
littéraires dont le montant n'excède
pas annuellement 100.000 DH et
l'allègement du régime fiscal des
sportifs professionnels avec l'octroi
d'un abattement non plafonné de 40 %.
Pour améliorer le climat des affaires,
la loi prévoit le report de l'abrogation
de l'exonération de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt sur le revenu, accordée aux sociétés installées dans la zone franche du port de Tanger, jusqu'au
31 décembre 2013.
Les droits d'enregistrement vont passer de 3 % à 4 % pour les terrains, nus
ou comportant des constructions destinées à être démolies, et réservés à la
réalisation d'opérations de lotissement ou de constructions de locaux et pour
l'acquisition des locaux construits par les personnes physiques ou morales,
destinés à usage d'habitation, commercial, professionnel ou administratif.
La DGI précise que la première vente de logements sociaux et de ceux à
faible valeur immobilière reste soumise au taux de 3 %.
Les droits de timbre relatif à la première immatriculation des véhicules au
Maroc vont connaitre aussi une augmentation, selon la catégorie du véhicule.
Le tarif de la taxe annuelle sur les véhicules automobiles a été augmenté
uniquement pour les véhicules dont la puissance fiscale est supérieure ou
égale à 11 chevaux.
Afin d'améliorer les relations avec les contribuables, certaines obligations
fiscales vont connaitre une simplification en dispensant les contribuables
imposés aux taux libératoires du dépôt de la déclaration du revenu global,
en étendant la condition de délai de 8 ans, au lieu de 10 ans, aux contrats
individuels ou collectifs d'assurance retraite et aux contrats d'assurance sur
la vie ou de capitalisation conclus avant 2009.
es
La loi de finances 2012 contient
plusieurs nouvelles mesures fiscales tenant compte du contexte
actuel du Maroc, selon la Direction
Générale des Impôts (DGI).
Le Conseil de Gouvernement a adopté, le 28 juin, le projet
de décret, présenté par le Ministre de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, portant sur l'application du quatrième chapitre du livre 1 de la loi portant Code
du commerce et relatif aux délais de recouvrement.
Le texte vise à préserver le tissu économique marocain et
les équilibres financiers des entreprises nationales, particulièrement les PME, et à en consolider la compétitivité. C'est
ainsi que lesdites entreprises pourront désormais réclamer
des indemnisations pour les retards de paiement, l'objectif
étant de réduire les délais de règlement et les agios bancaires
pour les fournisseurs.
La valeur des indemnisations ne doit pas être inférieure
au taux directeur de la BANK AL MAGHRIB, à laquelle
s'ajoute une marge qui sera fixée par décision commune
entre le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et son homologue à l'Economie et aux
Finances, sachant que la loi 32-10 complétant la loi 15-95 du
Code du commerce fixe à 60 jours le délai de règlement de la
valeur des transactions, sauf si les parties ne se mettent par
d'accord sur un délai de paiement, qui ne doit pas dépasser
90 jours à compter de la date de livraison de la marchandise
ou de l'exécution du service demandé.
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Banque Mondiale.
Forum régional sur l'amélioration
du Climat des Affaires
Un forum régional sur “la réglementation des affaires:
l'amélioration de la compétitivité dans le monde arabe” a
été organisé par le ministère délégué chargé des Affaires
Générales et de la Gouvernance, en collaboration avec
la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale, le Mardi 29 Mai 2012, à Casablanca. Ce forum
régional présidé par le Chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, a traité de l’amélioration du climat des
affaires et de la compétitivité dans le monde arabe.
L'amélioration du climat des affaires et des investissements constitue une priorité pour accélérer le développement, promouvoir l'emploi et lutter contre la pauvreté
et la marginalisation.
Le Gouvernement marocain s'est engagé à réunir les
conditions à même d'améliorer la concurrence et la bonne
gouvernance et d'aller de l'avant dans les réformes juridiques et organisationnelles pour renforcer l'entreprise
34
en éliminant les obstacles de procédure qu'elle rencontre
et pour accompagner sa participation à la production de
richesses.
Lors de cet évènement, M. Najib Boulif, Ministre délégué chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance, a
mis l'accent sur le poids de la concurrence dans le monde
arabe, et passé en revue les étapes franchies par le Maroc
dans ce domaine. Il a également souligné l'intérêt qui
doit être porté à l'amélioration du climat des affaires et
il a profité de l'occasion pour lancer un appel à toutes les
composantes de la société pour lutter contre l'économie
de rente, condition sine qua non pour rendre le climat
des affaires au Maroc plus attrayant.
Madame Saloua Karkri-Belkziz, représentante de la
CGEM au sein du CNEA, a exprimé, quant à elle, la volonté et l'entière disposition de l'organisation patronale à
travailler pour aller de l'avant dans l'amélioration du cli-
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mat des affaires dans le pays, insistant sur l'accélération
des réformes et l'adoption des décrets d'application. Elle
a cité dans ce cadre, le renforcement des secteurs public
et privé, la réforme de la taxe sur les PME et des marchés
publics, l'accélération du processus de remboursement
de la TVA ou encore la redéfinition du rôle des CRI.
M. Simon Gray, Directeur de la Banque Mondiale (BM)
pour la région du Maghreb, a félicité le Maroc pour ses
avancées dans l'amélioration du climat des affaires et a,
cependant, demandé plus d'efforts, dans une perspective
à long terme, afin de positionner le Maroc dans le peloton
des pays ayant les climats d'affaires les plus attrayants
au monde. M. Gray a noté qu'en 2012, plus de la moitié
des économies de la région arabe ont mis au point des
réformes pour booster le climat des affaires. Le Maroc
s'est distingué avec un plus grand nombre de réformes
visant le développement du climat des affaires.
M. Gray a listé les obstacles qui persistent et qui bloquent
le développement du climat des affaires dans la région
arabe, notamment le manque de clarté des réglementations, les difficultés à l'accès à l'immobilier pour les PME
et le retard que prennent les litiges commerciaux à être
résolus.
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Ainsi, entre 2011 et 2012, le Maroc a gagné 21 places au
classement Doing Business de la Banque mondiale des
pays ayant le mieux amélioré leur climat des affaires sur
une année. Le Maroc intègre pour la première fois le
top 10 des pays arabes, où l’environnement des affaires
est le plus sain en 2012. Si le Maroc réalise un tel bond
au classement des pays dont le climat d’affaires s’est le
plus amélioré entre 2011 et 2012, c’est en grande partie
en raison de trois réformes qui ont contribué de façon
effective à faciliter l’exercice des activités nationales :
l’obtention du permis de construire, la protection des
investisseurs et le paiement des impôts. Dans le domaine fiscal, le Royaume s’est particulièrement illustré
en assouplissant notamment la « procédure administrative
en charge des paiements d’impôts pour les entreprises » et en
améliorant « le dépôt électronique et le paiement des impôts
pour les sociétés ».
Toutefois, le Maroc a amélioré son classement comme
pays réformateur, sauf sur le volet juridique.
L’environnement des affaires au Maroc reste miné par
l’incapacité du système judiciaire de statuer sur les litiges. La problématique de la réforme de la Justice se
pose encore et toujours.
CGEM- BearingPoint.
Enquête sur les performances
des entreprises
Le cabinet de conseil en management BearingPoint et la CGEM se sont
associés pour mener une enquête auprès des Directions Générales, Directions Financières et Directions Stratégiques des entreprises marocaines
sur le thème «L’évolution du pilotage de la performance des entreprises
au Maroc».
Cette enquête inédite s’est focalisée sur les thématiques des tableaux de
bord, des processus prévisionnels pour les entreprises et des enjeux de la
fonction « contrôle de gestion ».
En s’appuyant sur les études déjà menées par BearingPoint avec ses partenaires en France dans le cadre de l’Observatoire Finance-Gestion, une
restitution des résultats a été organisée le mardi 5 juin sous la forme d’un
petit-déjeuner débat adressé aux membres de la CGEM.
Parmi les principaux enseignements de
cette étude, il convient de noter :
- Une forte volonté des directions générales de se doter de tableaux de bord plus
nombreux pour piloter leurs activités
(72% des sondés)
- Un haut niveau d’insatisfaction quant
aux systèmes de prévision (plan moyen
terme, budget et re prévisions) jugés trop
directifs ou trop financiers aux dépens
des fonctions opérationnelles (44% des
sondés se déclarent insatisfaits)
- Une volonté de renforcer le rôle d’animateur du contrôleur de gestion dans
une logique de co-pilotage de l’entreprise (40% des sondés identifient le
savoir-faire en animation/communication/formation comme une compétence
prioritaire du contrôleur de gestion de
demain).
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Coopération.
Les investisseurs vietnamiens appelés
à tirer profit des opportunités qu'offre
le Maroc
Le Ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Abdelkader Amara a appelé le 14 juin
au siège de la CGEM, les investisseurs vietnamiens à saisir les opportunités offertes par le Maroc, pays émergent
et stable aux portes de l'Europe.
Le Maroc, qui se distingue par une situation géographique privilégiée, une stabilité politique et macro-économique et
une ouverture de plus en plus sur l'extérieur, constitue sans nul doute une destination compétitive pour les investissements étrangers, a souligné le ministre devant une délégation d'hommes d'affaires vietnamiens et marocains, réunis
à l'occasion du « Forum des affaires Vietnam-Maroc », organisé à l'initiative de l'ambassade du Vietnam à Rabat et de
la CGEM.
Outre l'accès à un marché important grâce aux différents accords de libre-échange conclus notamment avec l'Union
européenne (UE), les Etats-Unis et la Turquie, le Maroc dispose d'une infrastructure logistique et de communication
de qualité, une main-d'œuvre qualifiée et un marché intérieur en expansion.
Après s'être félicité de l'excellence des relations politiques, de coopération et de concertation sur les grandes questions
internationales entre Rabat et Hanoï, M. Amara a noté que "les deux pays sont plus que jamais appelés à élargir et à promouvoir un partenariat novateur, conforme à des objectifs de croissance soutenue et de développement durable. Des marges de
progrès existent réellement pour peu que des efforts soient déployés pour tirer profit des gisements d'opportunités offerts de part et
d'autre, et ce dans une perspective gagnant-gagnant ».
Le Ministre a rappelé, dans ce cadre, que les échanges commerciaux bilatéraux ont connu une tendance haussière
durant les six dernières années passant de 175,5 millions dirhams (MDH) en 2006 à 429,8 MDH en 2011, soit une
croissance moyenne annuelle de près de 24 %.
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Promotion
et protection
des investissements
entre le Maroc
et le Vietnam
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coop
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Le vice-Ministre vietnamien des
Affaires étrangères, Bui Thanh Son,
qui conduit la délégation de son
pays, a, pour sa part, indiqué que ce
Forum offre l'occasion pour approfondir la concertation et renforcer
la coopération bilatérale dans le
domaine économique, commercial
et culturel.
Il constitue également un espace
d'échange et de dialogue pour identifier les opportunités offertes, notamment dans les secteurs de l'agriculture et du textile, et ce pour des
relations bénéfiques pour les deux
parties.
Il a relevé, à cet effet, que malgré la
croissance soutenue qu'ont connues
les échanges commerciaux entre les
deux pays, ce niveau reste en deçà
des attentes et des atouts que recèle
chaque pays.
L'ambassadeur du Vietnam à Rabat, Cao Xuan Than a, quant lui,
précisé que ce Forum vise notamment à prospecter les opportunités
d'affaires au Maroc, faire connaître
les potentialités d'investissement
du Vietnam et son climat d'affaires
aux investisseurs marocains et identifier les défis à relever pour hisser
le niveau des échanges commerciaux
bilatéraux.
Le Forum d'affaires Maroc-Vietnam, ambitionne de permettre aux
hommes d'affaires vietnamiens de
nouer des contacts avec leurs homologues marocains en vue d'explorer
les atouts du marché marocain et
vietnamien et renforcer leurs relations d'affaires.
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concertation
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Un accord de promotion des Investissements entre le Maroc et le Vietnam a
été signé, le 15 juin à Rabat, par le Ministre de l'Economie et des Finances,
Nizar Baraka et le vice-Ministre des affaires étrangères de la République Socialiste du Vietnam, Bui Thanh Son, actuellement en visite dans le Royaume.
La convention, qui assure une garantie supplémentaire en terme de protection aux investissements effectués par les investisseurs marocains et vietnamiens dans les deux territoires respectifs, vise à promouvoir le flux des
échanges commerciaux et d'investissement entre les deux pays.
« Cet accord s'inscrit dans l'orientation du gouvernement qui vise essentiellement à
diversifier ses marchés, en tirant plus d'investissements étrangers dans notre pays »,
a affirmé M. Baraka précisant que le Vietnam qui connaît actuellement un
rythme de croissance très soutenu, a réalisé un portefeuille de 10 milliards de
dollars en termes d'investissements directs étrangers.
Les deux responsables se sont ainsi félicités de la qualité des relations politique et d'amitié qui lient les deux pays, qui ont été couronnées récemment
par la célébration du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux Etats. Ils ont exprimé leur souhait que cet accord
donne un nouvel élan aux relations de coopération bilatérale, en particulier
dans les domaines économique et commercial.
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Banque Africaine de Développement.
Concertation régionale autour
de la stratégie d'appui au secteur privé
La CGEM a participé à l’Atelier Régional les 18 et 19
juin 2012 à Casablanca sur la politique de la BAD relative à sa stratégie de développement du secteur privé, organisé par la Banque Africaine de Développement avec
la participation de nombreux pays africains, rencontre
dédié aux consultations des parties prenantes.
Pour rappel, le Groupe de la Banque Africaine de Développement considère l’appui et l’aide au développement
du secteur privé en vue d’édifier des États forts et dotés
de capacités de réaction comme le principal moyen de
s’acquitter de son mandat de «contribuer au développement économique et au progrès social durables de ses
pays membres régionaux, individuellement et collectivement». Ainsi, la politique de développement du secteur privé de la BAD vise à s’assurer que l’essentiel des
projets et opérations à l’appui de réformes du Groupe de
la Banque contribue directement à renforcer le secteur
38
privé sur l’ensemble du continent.
La Politique du Groupe de la Banque vise à contribuer à
la réalisation de trois objectifs à long terme :
- L’amélioration du climat de l’investissement et des affaires et le renforcement de la compétitivité à l’échelle
internationale;
- Le développement des infrastructures sociales et économiques et l’amélioration de l’accès des ménages et des
entreprises à des services fiables et de qualité ;
- Le développement d’un écosystème dynamique du
secteur privé pour des entreprises industrielles et commerciales, des intermédiaires financiers, des marchés
de capitaux, et des sociétés de services institutionnels,
connectés par des chaines de valeurs efficientes.
Pour appuyer la réalisation des ces objectifs, le Groupe
de la Banque est guidé par les huit principaux principes
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- Le respect de l’«appropriation» du développement du secteur privé par les pays membres
régionaux ;
- La priorité accordée à l’efficacité et aux résultats en matière de développement solidaire ;
- La promotion de partenariats efficaces pour appuyer le développement du secteur privé ;
- Le déploiement d’efforts pour «attirer», plutôt que pour «se positionner comme substitut» aux
opérateurs du secteur privé ;
- La promotion du marché libre et d’une concurrence équitable ;
- L’intégration de la responsabilité sociale et environnementale dans le développement du
secteur privé ;
- Le maintien de l’intégrité financière du Groupe de la Banque ;
- La pertinence continue du Groupe de la Banque pour tous ses pays membres régionaux.
Les 8 principes:
La Banque Africaine de Développement
considère l’appui au développement
du secteur privé comme le principal moyen
de contribuer au développement économique
et au progrès social de ses pays membres
régionaux.
Au titre du premier objectif de la politique de développement de la Banque
Africaine de Développement, les questions pertinentes sont notamment l’appui aux pays membres régionaux pour les aider à réformer leurs politiques
et à mettre en place les institutions essentielles ; la promotion de la bonne
gouvernance d’entreprise ; et l’intégration des pays membres régionaux dans
les économies régionales et l’économie mondiale.
Le deuxième objectif a trait à l’aide et à l’appui du Groupe de la Banque aux
pays membres régionaux et aux opérateurs du secteur privé dans le développement de l’infrastructure et l’amélioration de l’accès des ménages à des
services sociaux et économiques fiables, en tant que moyen de promouvoir
une croissance et un développement économiques solidaires, et en tant que
facteur crucial pour promouvoir le développement des entreprises et attirer
l’investissement.
Le troisième objectif porte sur l’attention particulière à accorder à certains
domaines d’intérêt clés dans le développement de l’écosystème du secteur
privé, qui inclut la promotion de l’entrepreneuriat local, de l’emploi et des
moyens d’existence durables, des intermédiaires financiers et marchés de
capitaux et de l’autonomisation des femmes dans le secteur privé.
Les principaux outils opérationnels
de la mise en oeuvre de la politique de
la BAD seront fondés sur une combinaison d’opérations de financement
souveraines (y compris le financement des projets et programmes),
d’activités à forte intensité de savoir
(notamment les études analytiques
et diagnostics), le dialogue sur les
politiques, les services consultatifs
et la diffusion du savoir ; et enfin
d’opérations de financement du secteur privé et d’autres opérations de
financement à garanties non souveraines, avec en accompagnement une
assistance technique et des services
consultatifs, s’il y a lieu.
Par ailleurs, outre la présentation
de la stratégie de développement de
la Banque Africaine de Développement, des ateliers de discussion ont
été tenus notamment sur les thématiques suivantes : opportunités
et défis pour le développement du
secteur privé, objectifs et principes
de la politique de développement du
secteur privé.
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CGEM-CEMA.
Conférence sur la Médiation judiciaire
Une conférence - débat sur la médiation judiciaire a été organisée le 20
juin par la commission Médiation avec le soutien du CEMA, dont l’objectif est le débat et la concertation sur le projet de loi sur la médiation judiciaire initié par le comité public-privé de promotion des modes alternatifs
de règlements des différends, en appui du SFI.
Plusieurs fédérations et associations professionnelles ont prit part à cette
manifestation.
M. Mekouar président de la commission Médiation de la CGEM a présenté
les grandes lignes de ce projet. Il a affirmé que ce projet répond aux attentes
des professionnelles et des investisseurs par la mise à leur disposition d’un
cadre réglementaire, clair et conforme aux standards internationaux.
Le dit projet de loi initié, à travers les différentes solutions proposées, rendra
la médiation obligatoire dans les conflits qui ne dépassent pas les 100.000
dirhams et facultatif sur proposition du juge pour les cas dépassant ce seuil.
Il donnera également la possibilité aux parties de choisir entre le juge médiateur ou recourir à un médiateur appartenant ou non à un centre de médiation.
Par ailleurs, passer à une étape supérieure et obliger le recours à la médiation avant toute procédure judiciaire est la solution la plus adéquate pour
espérer l’émancipation de ce mode. Ce constat a été relevé par le comité
Public- Privé, car après quatre ans de la promulgation de la loi 08-05 qui a
instauré la médiation conventionnelle, et malgré les multiples campagnes
de communication, l’organisation des conférences d’études et des séminaires
pour sensibiliser les chefs d’entreprises sur les avantages et apports de la
médiation, le recours à ce mode alternatif reste très limité. Il n’a pas eu le
mérite de réduire les affaires traitées par les magistrats et améliorer la qualité
de la justice. Seulement 900 cas de médiation ont été recensés débloquant
ainsi un milliard de dirhams.
L’entreprise de ce chantier qui aura le mérite de bouleverser l’organisation
judiciaire au Maroc, s’est basée sur une étude approfondie des meilleures
pratiques de la médiation judiciaire dans le monde. Les modèles les plus
réussis ont été présentés lors de cette conférence par M. Saad Mernissi, juriste consultant. Il a montré que la médiation judiciaire est réalisable sous
plusieurs formes et peut atteindre les résultats escomptés.
40
L’importance de cette thématique
et son éventuel apport sur l’amélioration de la qualité de la justice,
a incité la Haute Instance de la Réforme de la Justice à l’intégrer parmi
les sujets de débat et de réforme. M.
Alami, membre et rapporteur de
cette instance, a relevé dans son intervention l’importance accordée à
la médiation par la Haute Instance.
Il a aussi mentionné que le projet
relève plusieurs interrogations suscitant un débat profond, notamment
sur la qualité du médiateur, juge ou
centre privé, le caractère volontaire
ou obligatoire de la médiation, le
champ de la médiation et le moment
d’y recourir.
Un débat riche a suivi les présentations. Plusieurs observations et
recommandations ont été soulevées
par les représentants des Fédérations présentes. Elles s’articulent
autour des points suivants :
- Unanimité de réglementer la médiation judicaire pour pallier aux
carences de la justice.
- Nécessité d’accompagner le projet de loi par une grande campagne
de formation et de qualification des
médiateurs.
La médiation ne peut être l’affaire
d’un juge, son rôle doit s’arrêter
dans la prescription et le contrôle
ainsi que l’exequatur.
Le médiateur peut être un juriste
comme il peut être un spécialiste du
domaine objet du conflit.
Prévoir d’autres classifications des
affaires soumises à la médiation de
façon à éviter l’engouement vers la
médiation.
Autres manifestations et débats
seront organisés afin d’élaborer un
mémorandum des propositions du
secteur privé sur la médiation judiciaire, et qui sera soumis à la Haute
Instance de la Réforme de la Justice.
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C
GEM
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Disponible gratuitement pour les membres
41
Fédérations
NOUVELLES NOMINATIONS
AFEM. Mme Laila MIYARA succède à Mme BADRAOUI
Lors de l’assemblée ordinaire de l’AFEM, le 14 juin, Mme Laila Miyara a succédé à
Mme Soraya Badraoui à la tête de l’AFEM à 100% des voix, après avoir présenté ses
orientations stratégiques et sa vision, fruits d’une réflexion partagée avec plusieurs
composantes de l’AFEM. Ayant assuré le secrétariat Général et le Développement
régional durant le dernier mandat, Mme Laila Miyara s’inscrit dans le changement
dans la continuité afin de consolider les acquis et renforcer les projets en marche, mais
aussi insuffler du renouveau dans une association singulière qui est appelée et plus
que jamais à marquer son temps pour une meilleure contribution des femmes dans
le développement socio-économique du Maroc. La nouvelle présidente de l’AFEM
compte sur toutes les forces vives de l’AFEM pour co-constuire son avenir et continuer
dans le progrès, l’écriture d’une histoire passionnante entamée il y a déjà douze ans
et enjolivée au fil du temps par des femmes d’exception qui forcent notre admiration.
M. Mohamed CHAIBI reconduit à la tête de l’APC
L’Association Professionnelle des Cimentiers (APC), qui fête cette année son 30e
Anniversaire, a tenu récemment son Conseil d’Administration et Assemblée Générale.
A cette occasion, il a été décidé la reconduction pour 2 ans de Mohamed Chaibi,
président Directeur Général de Ciments du Maroc à la présidence de l’Association et
la désignation de Saâd Sebbar, Directeur Général de Lafarge Maroc, au poste de 1er
Vice Président de l’APC.
L’APC a également approuvé l’adhésion de la Société Ciments de l’Atlas, représentée
par son Président Directeur Général, Anas Sefrioui.
M. Youssef ALAOUI nouveau président de la FISA
Lors de son Assemblée Générale Ordinaire, tenue le 1er juin 2012, la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA) a élu, à l'unanimité, M. Youssef Alaoui au
poste de Président de la Fédération. Déterminée à aller de l'avant, la FISA compte
beaucoup sur le partenariat qui la lie à la CGEM pour donner toute la place au secteur
avicole dans le cadre du développement de l'économie nationale.
42
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Fé é
FIFAGE.
Du recyclage du papier au développement
durable
Dans le cadre des actions concrétisant l’engagement pour la charte nationale de l’environnement, et après une
première rencontre organisée en juin 2010, la Fédération des Industries Forestières, des Arts Graphiques et de
l'Emballage (FIFAGE) a organisé la deuxième rencontre dédiée au Recyclage, ramassage et collecte des vieux
papiers et carton, le 5 juin 2012 au siège de la CGEM, sous le thème « Du recyclage du papier au développement
durable ».
L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser à la contribution du recyclage
à la compétitivité du secteur, de hisser le taux de recyclage du niveau actuel à
la moyenne enregistrée en Europe, et de permettre ainsi de créer des milliers
d’emplois peu qualifiés dans d’une activité considérée encore informelle.
Cette rencontre était une occasion pour M. Mounir EL Bari, Président de la
FIFAGE et M. Said EL Anba, Président de l’ARDEP (Association des Récupérateurs des Déchets Papier) de présenter l’avenir le Recyclage des vieux
papiers et cartons au Maroc de point de vue consommation du papier au
Maroc, cadre réglementaire, la distribution des bénéfices du recyclage ainsi
que les perspectives de développement.
Dans le but de faciliter le ramassage du carton et du vieux papier, la FIFAGE et l’association Heure Joyeuse ont signé une convention. L’association
« L’heure joyeuse » veillera à la constitution de coopératives de ramassage de
vieux papiers et carton et la FIFAGE procédera au conseil, à l’accompagnement de ces coopératives et la formation à l’activité de leurs effectifs et elle
s’engage à acquérir tout volume de vieux papiers et carton, jugé recyclable,
collecté par lesdites coopératives.
Dans le même contexte, M. Amine Khalil, Chef de Projets au sein du Centre
marocain de la production propre a présenté la Bourse de déchets industriels.
Cette Bourse de déchets a pour principe de constituer une base de données
d’offre et de demande de déchets ressourcés et la mettre à la disposition des
industriels pour échanger des matériaux, des chutes, des rebus, des produits
qui auraient vocation à devenir déchets.
Cette rencontre a été clôturée par une proposition de recommandations qui
se résument comme suit :
recommandations
• Mener des actions conjointes entre les
papetiers, les industriels du recyclage et
la société civile pour donner un statut
convenable aux récupérateurs chineurs ;
• Accompagner les efforts des autorités locales et gouvernementales dans la
mise à niveau de la filière tant au niveau
social qu’environnemental ;
• Reconnaitre officiellement par l’état la
mise en place de procédures administratives qui reconnait le statut du chineur ;
• Consolider par l’instauration du tri
sélectif à la source (expérience pilote à
mettre en place dans un premier temps
un quartier) ;
• Création d’une agence nationale de
gestion des déchets solides à l’instar des
agences hydrauliques, organisée selon la
loi de gestion des déchets solides 28 / 00.
43
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Aéronautique.
Plus de 8.000 titres délivrés
au personnel en 2011
Plus de 8.000 titres et 500 licences
ont été délivrés au personnel aéronautique en 2011, selon le Directeur général de l'aviation civile au
ministère de l'Equipement et des
transports, Abdenbi Manar lors
d'une journée d'étude "Carrières
AERO1", rendez-vous annuel dédié à
l'échange entre les professionnels du
secteur et les jeunes talents en quête
d'épanouissement dans les métiers
de l'aéronautique.
Ces titres et licences ont été délivrés
aux pilotes privés d'avions, pilotes
professionnels, pilotes de ligne, au
personnel naviguant commercial,
aux mécaniciens, contrôleurs et électroniciens.
Environ 24.000 emplois directs et indirects ont été générés en 2009 grâce
à la libéralisation du marché MarocUE, a rappelé ce responsable, citant
une étude réalisée sous les auspices
du ministère de l'Equipement et du
transport sur "l'impact de la demande
aérienne sur l'économie estimé à partir
de ratios européens".
D'ici 2030, le transport aérien international aurait besoin de 330.000
pilotes, 450.000 mécaniciens et
70.000 contrôleurs de la circulation
aérienne, selon des chiffres fournis
par les organisateurs.
Carrières AERO1, placée sous le
thème "Métiers aéronautiques : une
opportunité de carrière pour les
jeunes marocains", constitue "un
think tank de l'aviation civile qui vise
à formuler des recommandations dans
le but de donner naissance à une stratégie nationale pour la formation en
aéronautique", a souligné pour sa part
le directeur de l'Institut africain de
sécurité aérienne (AFITS), Habib El
Mrabet.
Selon lui, il s'agit de "sensibiliser les
parties prenantes nationales à l'urgence
de remédier à la question de la forma-
tion aéronautique et de promouvoir les
carrières aéronautiques comme valeur
sûre garantissant un emploi stable pour
les jeunes".
Organisée par l'AFITS et le Cabinet
Aerospace business en partenariat
avec le constructeur aéronautique
Airbus, cette journée s'inscrit dans le
cadre de la Next Generation of Aviation Professional (NGAP), initiative
lancée par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) à
l'occasion de la conférence régionale
tenue à Marrakech en mai 2011.
Le Plan industriel "Emergence"
positionne l'aéronautique parmi
les Métiers mondiaux du Maroc
(MMM), appelés à tirer vers le haut
toute l'économie nationale.
Colloque national
sur la réforme du secteur
du transport routier
Un colloque national sur la réforme
du secteur du transport routier en
commun des personnes se tiendra en octobre prochain, selon le
ministère de l'Equipement et du
Transport.
« Ce colloque sera organisé en partenariat avec tous les intervenants, en vue
44
d'établir une vision finale consensuelle sur ce secteur », a-t-il dit lors de la réunion
de la commission des infrastructures, de l'énergie et des mines à la Chambre
des représentants, consacrée à l'examen des autorisations du transport routier et la liste des bénéficiaires des agréments du transport des voyageurs et
d'exploitation des carrières.
Le département de l'Equipement et du transport est en train d'étudier une
série de propositions et de solutions devant permettre le développement de
ce secteur en s'appuyant sur des approches sociale, d'investissement et de service.
« Le transport en commun régulier entre les villes sera ouvert au public et ses itinéraires identifiés et publiés précédemment », a-t-il expliqué, ajoutant que « les
licences d'exploitation des nouveaux réseaux ou lignes de transport devront répondre
aux cahiers de charge objet d'appels d'offres ».
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AFEM.
Campagne de sensibilisation
à la médiation commerciale
La campagne de sensibilisation à
la médiation commerciale, lancée
par l'Association des Femmes chefs
d'entreprises (AFEM), a fait escale
le 22 juin à Rabat, à travers l'organisation d'un séminaire régional sous
le thème "La médiation commerciale pour des relations d'affaires
pérennes".
Ce séminaire s'inscrit dans le cadre
de la campagne lancée par la "Commission Médiation" de l'AFEM en
partenariat avec la Société financière internationale (IFC), membre
du groupe Banque mondiale.
Animé par des experts médiatrices
de l'AFEM, ce séminaire a été
l'occasion de sensibiliser le milieu
d'affaires de la région sur les atouts
du recours à la médiation pour la
résolution des conflits commerciaux,
d'échanger sur les phases de son déroulement et de partage des bonnes
pratiques pour assurer sa réussite.
L'AFEM lance cette campagne auprès de ses membres dans la perspective de promouvoir et de développer
la médiation commerciale comme
mode alternatif de résolution des
conflits commerciaux.
Il est à noter, qu'après Rabat, cette
campagne de sensibilisation, qui a
déjà fait escale à El-Jadida et à Casablanca, se tiendra de nouveau le 24
juillet à Casablanca avant de passer
à Marrakech, Meknès, Fès et Tanger,
afin de faire adhérer le maximum
d'entreprises et d'assurer une sensibilisation de proximité auprès des
différentes régions du Royaume.
Créée en 1956 et regroupant 178
pays du monde, l'IFC est une organisation relevant de la Banque mondiale qui a pour mission d'encourager les investissements privés dans
les pays en développement afin de
lutter contre la pauvreté et d'améliorer les conditions de vie des populations défavorisées.
FENELEC.
Partenariat avec le syndicat
des entrepreneurs
en électricité et assimilé du Burkina
Le Président de la Fédération Nationale de l'Electricité, de l'Electronique et des Energies renouvelables
(FENELEC), M. Youssef Tagmouti,
et le chargé de l'intérim du Syndicat
des entrepreneurs en électricité et
assimilé du Burkina (SEEA-B), M.
Mathias Zoubga ont signé un accord
de partenariat, en marge des journées économiques et commerciales
maroco-burkinabées, qui se tiennent
du 7 au 8 juin à Ouagadougou.
Les deux parties conviennent d'instituer un accord de partenariat portant sur le secteur électrique avec
pour objectif d'identifier et lever
tous les obstacles aux échanges commerciaux de biens et de services
liés à ce secteur entre le Maroc et le
Burkina Faso, promouvoir la co-en-
treprise maroco-burkinabée en renforçant les partenariats financiers,
techniques et commerciaux entre les
opérateurs économiques dans le secteur de l'électricité des deux pays.
L'accord vise aussi à identifier des
opportunités de partenariat et de
coopération susceptibles de contribuer au développement économique et social des deux pays dans
le secteur de l'électricité, d'améliorer
l'efficacité des entreprises par des
échanges constants d'informations,
d'expériences et à organiser des missions et rencontres d'affaires et des
débats d'échanges réguliers sur des
thèmes d'intérêt commun aux deux
pays.
45
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Fé é
Standard & Poor's.
Assurance: le Maroc est le marché
«le plus mature» au Maghreb
r
P é
Pour les prochaines années, l'agence
s'attend à une croissance des primes
à « un taux élevé à un chiffre » par an.
Le Contrat - programme, conclu
entre l'Etat et la Fédération marocaine des sociétés d'assurance et de
réassurance devrait, selon elle, « alimenter la croissance en introduisant des
lignes obligatoires ».
Dans le secteur de l'épargne, les analystes de S&P pensent que l'intro46
Au cours des cinq dernières années,
rappelle-t-elle, le marché a affiché une forte croissance de 10,7 %
en moyenne, en termes de primes.
Cette croissance a, toutefois, ralenti
à un modeste 3,9 % en 2010, reflétant une baisse des activités d'assurance vie en raison principalement
de la baisse des ventes de produits
d'épargne, due à la concurrence des
produits bancaires.
La croissance a décollé à nouveau
en 2011, avec une hausse nette de 16
% en assurance vie, portant la croissance globale de l'année à 9,2 % sur
un an.
visions
Le Maroc est le marché "le plus mature" au Maghreb en matière d'assurance,
avec un taux de pénétration de 2.8 % et une prime moyenne par tête de
60,40 euros, affirme l'agence de notation internationale Standard and Poor's
(S&P).
Dans sa dernière étude sur le potentiel de croissance du secteur de l'assurance au Maghreb, l'agence indique que le volume des primes s'élevait en
2010 à 1,96 milliard d'euros (21,7 milliards de DH) au Maroc, contre 821
millions d'euros en Algérie et 550 millions d'euros en Tunisie.
« Le Maroc affiche un bon potentiel de croissance dans la plupart des métiers (d'assurance), en avance sur les programmes gouvernementaux de généralisation d'assurance, et en dépit de la maturité élevée de la filière Vie par rapport à ses voisins du
Maghreb » précise S&P dans cette analyse.
« Le Maroc est le deuxième plus grand marché en Afrique, en plus de sa position de
premier plan dans le monde arabe », souligne-t-elle, notant que le secteur y a
enregistré « la plus forte pénétration d'assurance et de primes par habitant
dans les pays du Maghreb (respectivement à 2,8 % et 60,4 euros en 2010) ».
L'agence prévoit que les principaux moteurs de croissance du secteur dans
le Royaume seront les assurances « vie » et de « biens », compte tenu de «
l'environnement fiscal bénin pour la filière vie et l'introduction probable de
l'obligation de la couverture des biens immobiliers ».
S&P anticipe également « une croissance découlant des risques industriels, étant
donné que le gouvernement continue d'investir dans des projets de grandes infrastructures et que les industries exportatrices marocaines poursuivent leur développement ».
duction d'avantages fiscaux continuera à encourager les économies à long
terme.
Toutefois, la croissance dans le secteur vie dépend des stratégies des banques,
car elles peuvent favoriser les dépôts bancaires sur les épargnes vie dans certaines circonstances. Ce fut le cas en 2008 et 2009, lorsque le secteur bancaire
marocain a connu un resserrement du financement et les ventes de produits
d'assurance vie via des canaux de la bancassurance ont, par conséquent,
plongée, estiment les analystes.
Concernant le Maghreb en général, l'agence souligne que les marchés d'assurance des trois pays (Maroc, Algérie et Tunisie) partagent un potentiel de
croissance de long terme. Les efforts des différents gouvernements pour promouvoir l'assurance et réguler le secteur sont particulièrement favorables au
développement du marché.
« Les particuliers et les entreprises qui ne sont pas couverts, couplé au fait que certaines lignes de business dédiées aux particuliers qui sont toujours sous-développées
ou inexploitées comme l'assurance habitation, l'épargne, la protection ou la santé »,
constituent des opportunités certaines selon S&P.
Et d'ajouter que « le développement d'infrastructures et de l'immobilier accompagnera la croissance des activités d'assurance des risques professionnels ».
L'agence relève par ailleurs des disparités dans le potentiel de croissance des trois marchés, compte tenu
de leurs différentes perspectives économiques, leur maturité, la répartition des activités et l'exhaustivité des
canaux de distribution.
En termes de taille des opérateurs,
S&P indique que les marchés algérien et marocain sont les plus
concentrés, avec plus de la moitié
dominée par les trois plus grands
assureurs.
S'agissant du profil des activités,
l'Algérie est le marché le moins
diversifié, dominé à 50 % par l'activité auto, suivie de la couverture des
risques professionnels et industriels,
puis des produits vie. Les lignes accidents et santé sont inexistantes.
Le Maroc parvient à réaliser un business mix. Ainsi, les lignes auto et
vie arrivent, à égalité, en tête des produits vendus, suivis de l'assurance
accidents et santé, puis de celles des
risques professionnels et industriels.
L'agence prévoit que "l'assurance
rations
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auto demeure le produit le plus largement vendu au Maghreb et devrait
continuer à dominer le marché, puisque le nombre de véhicules enregistrés
augmente".
Elle estime, en revanche, que le potentiel de croissance « le plus important »
se situe du côté de l'assurance vie, de la santé et de l'épargne, d'autant plus que
ces produits y sont poussés par les bancassureurs.
Formation professionnelle.
Convention avec l’APC
M. Abdelouahed Souhail, Ministre
de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et M. Mohamed Chaibi,
Président de l’Association Professionnelle des Cimentiers (APC) ont
présidé, le 1er Juin 2012 à El Jadida, la cérémonie de signature d’une
convention cadre pour la mise en
oeuvre de programmes de formation
visant l’amélioration de l’employabilité des jeunes et la qualification des
salariés.
Cette convention entre dans le cadre
du développement de la formation
en milieu professionnel et du renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé dans le domaine
de l’industrie du Ciment. Elle vise
à conjuguer les efforts des parties
contractantes pour :
• L’accompagnement des jeunes,
issus des sites d’implantation des
entreprises du Ciment, dans l’acquisition des compétences nécessaires à
l’exercice d’une activité professionnelle, leur permettant de s’insérer
dans la vie active, et ce à travers le
développement de la formation al-
ternée et la formation par apprentissage.
• La réalisation d’opérations de qualification des salariés des entreprises
opérant dans l’industrie du ciment,
notamment par la mise en place de
programmes de la Validation des
Acquis de l’Expérience Professionnelle et la réalisation d’opérations
d’alphabétisation fonctionnelle.
A cet effet, des conventions d’exécution seront signées pour l’opérationnalisation de la convention cadre et
pour arrêter les engagements respectifs des parties contractantes.
47
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Fé é
Textile. L’ESITH lance un MBA
pour développer le brand
management
L’École Supérieure des Industries du
Textile et Habillement (ESITH) lancera en septembre prochain, le premier MBA «Management et création
des marques» (MBA-MCM).
Devant l’émergence des marques
marocaines ces dernières années et
afin de répondre à cette attente forte,
l’ESITH a décidé de soutenir cette
dynamique par un accompagnement de qualité des professionnels
chargés de créer et de manager des
marques en lançant le premier MBA
au Maroc spécialisé dans la création
et le management de la marque.
Cette dernière, étant un facteur de
compétitivité et de développement,
concerne l’ensemble des secteurs
industriels et de services.
Cette formation propose d’accompagner, durant 18 mois, des cadres et
dirigeants d’entreprises marocains
grâce à l’apport d’experts nationaux
et internationaux dans les différentes étapes de ce programme.
Le nombre des marques au Maroc
reste encore assez limité en comparaison avec les pays européens et
asiatiques malgré une bonne volonté
de la part de l’État de pousser les
entreprises marocaines à créer leurs
propres marques.
L’ESITH à travers cette formation et
dans cette même optique développera avec les cadres, ayant le même
objectif, des outils managériaux et
marketing leur permettant de mener
à bien leurs projets.
Ce MBA permettra aux professionnels des secteurs industriels et
de services d’apprendre, de créer
et de protéger les marques dans
un contexte de globalisation et de
concurrence accrue.
Cette formation, est conçue selon
un programme modulaire construit
autour de quatre pôles de formations
: le pôle Transversal ; le pôle Marketing ; le pôle Branding et enfin le
pôle International expérience et projet de mise en situation.
Une cellule pédagogique mixte qui
englobe des intervenants marocains
et internationaux a été choisie pour
assurer les cours magistraux, mais
également les débats, les tables
rondes, les études de cas et les simulations.
Seront admis au MBA les titulaires
de diplômes de second cycle ou
équivalent assorti d’au moins trois
années d’expérience professionnelle,
ayant aussi de bonnes connaissances
en anglais, ainsi que des aptitudes
personnelles distinctives.
A propos de l’ESITH
L’ESITH est le fruit d’une étroite collaboration entre l’Association Marocaine des Industries du Textile de
l’Habillement et les pouvoirs publics.
Réalisée avec le concours de l’Union Européenne, cette grande école constitue le fer de lance du secteur
grâce à ses équipements de pointe, à l’implication des professionnels et à la collaboration d’experts de
renom.
Pionnier dans son domaine, l’ESITH se veut différente par le statut dont elle a été dotée.
Depuis 2002, l’ESITH a mis en place des filières à caractère transversal permettant de répondre aux besoins
en compétences de différents secteurs industriels et de services.
L’ESITH a pour mission la formation initiale, la formation continue, l’assistance technique aux entreprises
et les essais de laboratoire ainsi que la recherche appliquée.
48
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Disponible gratuitement pour les membres
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GEM Régions
Marrakech.
Projet de zone industrielle intégrée
à TAMANSOURT
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L’idée de créer un cluster « Art de
Vivre » et une zone industrielle intégrée a émergé lors des mardis de la
CGEM organisés par la CGEM Région Tensift fin 2010 – début 2011,
et précisément lors de l’atelier dédié à
l’art de vivre et à l’artisanat marocain.
L’une des recommandations émises
par les professionnels réunis lors
dudit atelier était de créer une zone
moderne sous forme de cluster et de
parc technologique.
Le diagnostic sectoriel qui a été réalisé confirmait l’importance du secteur
« Art de vivre et artisanat marocain »
à travers un certain nombre d’indicateurs (nombre d’emplois, nombre de
coopératives, Chiffre d’Affaire et CA
50
dynamique nouvelle de développement humain durable à travers la
réalisation de projets économiques
s’appuyant sur l’environnement de la
recherche et de la connaissance.
C’est ainsi que la CGEM Région Tensift projette, sur un terrain à proximité de la ville de Tamansourt, la réalisation d’une plateforme d’accueil
industrielle intégrant un Cluster « Art
de Vivre » dont l’Assemblée Générale
constitutive a eu lieu le 17 Avril dernier.
L’étude de faisabilité du projet (dont
les résultats sont présentés ci-après)
a été réalisée au profit de la CGEM
Tensift par le cabinet FIDAROC
GRANT THORNTON. Ladite étude
a été financée par un groupe de
membres de la CGEM Région Tensift.
à l’export, exportations ...), et a montré les potentialités de développement
énormes que représente ledit secteur.
L’Art de Vivre était aussi identifié et
validé comme l’un des secteurs stratégiques pour le développement de
toute la région de Marrakech Tensift
Al Haouz et qui a été inclus en premier dans la vision triennale portée
par de la CGEM Région Tensift.
Depuis, le Président et le bureau de
la CGEM Région Tensift, animés par
la volonté de participer activement
aux efforts de développement et de
diversification des secteurs d’activités dans la région, déploient tous les
efforts nécessaires et saisissent toutes
les occasions offertes pour défendre
cet ambitieux projet auprès des instances concernées. C’est ainsi que le
projet a été présenté pour la 1ère fois
lors de l’événement intitulé : « Les
états généraux de la CGEM », organisé en janvier 2010 et qui a vu la participation d’éminentes personnalités
notamment le ministre de l’Artisanat
et Monsieur le ministre de l’Industrie. Il a été également présenté au
Wali de la région, au Président du
Conseil Région, à Mme le Maire de
la ville de Marrakech, et à un grand
public à l’occasion de la 8ème édition
du Salon Art de vivre du Maroc, salon
dédié à l’art de vivre et à l’artisanat
marocain.
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id
l
de
E
mergence
La CGEM Région Tensift est animée par la volonté de contribuer à
l’émergence des secteurs d’activités
créateurs d’emplois et générateurs
de valeur ajoutée conformément à
la nouvelle politique industrielle
tracée par le Pacte National d’Emergence Industrielle (PNEI). Ces secteurs devraient apporter à la région
de Marrakech Tensift Al Haouz une
gion
C
S
F
J
OB ECTI
GEM Ré
Une réponse aux attentes des opérateurs économiques :
Le projet d’un parc industriel à Tamansourt sera une réponse aux attentes des opérateurs économiques souhaitant augmenter leurs capacités installées ou désirant réaliser des créations
d’entreprises, comme en témoignent les résultats d’enquêtes menées par la CGEM Région Tensift en 2010
auprès de 122 opérateurs économiques de Marrakech, et confirmés par des entretiens conduits par le cabinet
Fidaroc Grant Thornton aux mois de mai et juin 2011.
Le projet participera à l’effort de développement industriel dans la région de Marrakech Tensift Al Haouz .
J
CONSISTANCE DU PRO ET
J
CIBLES DU PRO ET
Les entreprises ciblées appartiendraient d’une part à un cluster « Art de Vivre » où s’installe un centre de formation au
service des industriels de l’Art de Vivre marocain et d’autre part aux industries des biens de consommations, des biens
d’équipements et de la logistique.
51
gion
C
GEM Ré
S
J
POSITIONNEMENT DU PRO ET
Une offre immobilière complète, une offre diversifiée de services sur la zone,une offre logistique adaptée, une intégration à la ville de Tamansourt
RETOMBEES EN TERMES D’EMPLOIS 1/ 2
En plus des personnes permanentes qui seront recrutées, un comité de pilotage sera institué. Son rôle sera d’impulser la
commercialisation du projet et de veiller à son bon déroulement. Ce comité émanant de la CGEM Tensift comprendra
les investisseurs dans le projet.
Ce comité aura un rôle de supervision et de soutien des 18 personnes recrutées affectées aux activités attendues par les
industriels qui viendront s’installer dans le Parc. Elles seront réparties comme suit :
RETOMBEES EN TERMES D’EMPLOIS 2/ 2
Près d’un million de journées de travail* créées pendant la période des constructions.
Un effectif permanent de 4286 salariés* au minimum recrutés par les unités qui s’installeront et qui viendrait améliorer
fortement l’effectif employé permanent dans l’industrie de la région
52
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C
GEM Ré
S
* Cf calculs en annexe 2
Ces 4286 salariés à recruter (hypothèse - une équipe) seraient répartis par catégorie comme suit :
Management + ingénieurs (base 7%*) : 300 personnes
Techniciens et agents de maîtrise (base 19%*) : 814 personnes
Opérateurs et ouvriers (base 74%*) : 3172 personnes
* hypothèses PNEI
J
RETOMBEES EN TERMES DE VALEUR A OUTEE
Une augmentation de la valeur ajoutée industrielle de près d’ 1 milliard de MAD soit un accroissement de la production
industrielle de la région d’un tiers par rapport à 2006 (source HCP)
É
É
CALENDRIER PR VISIONNEL DES R ALISATIONS
Un calendrier réaliste et réalisable sur une période globale de 3 ans
53
gion
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GEM Ré
S
EN CONCLUSION
Un parc industriel moderne répondant aux besoins des opérateurs économiques, créateur d’emplois et générateur de
valeur ajoutée
La CGEM Région Tensift et les promoteurs du projet sont déterminés à contribuer à travers l’investissement au développement industriel de la région de Marrakech Tensift Al Haouz
Tensift Al Haouz.
M. MOUHYI à la tête du «Centre Euro
méditerranéen de Médiation et d’Arbitrage»
Les membres fondateurs de l’Association « Centre Euro méditerranéen de Médiation et d’Arbitrage de Marrakech
Tensift Al Haouz » dit « CEMA – Marrakech Tensift Al Haouz », se sont réunis, le 21 mai 2012 en Assemblée Générale
Constitutive au siège de la CGEM – Tensift pour statuer sur les points inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Présentation des statuts du CEMA – Marrakech Tensift Al Haouz;
Création de l’association CEMA – Marrakech Tensift Al Haouz ;
Nomination du premier conseil d’administration et du bureau exécutif.
Cette réunion s’est déroulée en présence de MM. HASSAN ALAMI et FAICAL MEKOUAR, membres du bureau du
CEMA national.
Après un échange fructueux sur les différents aspects liés à la médiation et à l’arbitrage et leur importance dans la facilitation de la résolution des conflits commerciaux, les participants ont adopté les statuts du CEMA – Marrakech Tensift
Al Haouz, et ont élit à l’unanimité les premiers membres du conseil d'administration dont la composition se présente
comme suit :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
54
M. YOUSSEF MOUHYI
M. NABIL SEKKAT
M. FAICAL BOUTAKIOUTE
M. RACHDI EL YACOUBI
M. FARID CHAOUKI
M. MOULAY OMAR TOUMI
M. MOULAY SALAH EL ALAOUI
Maître ABDESSAMAD CHEKROUN
M. MOHAMED BOUSALEM
10.
11.
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13.
14.
15.
16.
17.
M. MOHAMED NAKHLI
M. MOHAMED ES – SKOURI
M. MBAREK ZAKOUN
M. MOHAMED AYEB
M. ALI JENFI
M. HASSAN BOULAOUANE
MME FATIM ZAHRA EL MANSOURI
Maître YOUNESS BENSLIMANE
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Le Conseil d’administration a par la suite élu en son sein le Bureau Exécutif du CEMA – Marrakech Tensift
al Haouz qui se compose de :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
M. YOUSSEF MOUHYI, Président
Maître ABDESSAMAD CHEKROUN, vice – Président
M. MBAREK ZAKOUN, vice – résident
M. MOHAMED ES – SKOURI, vice – Président
M. RACHDI EL YACOUBI, vice – Président chargé de la médiation
M. MOHAMED NAKHLI, vice – Président chargé de l’arbitrage
M. FARID CHAOUKI, Trésorier
M. MOHAMED BOUSALEM, Assesseur
M. ALI JENFI, Assesseur
M. MOHAMED AYEB, Assesseur
Fès.
L'innovation, une dynamique
de création de valeurs économiques
"L'innovation, une dynamique de création de valeurs économiques", est le thème d'une rencontre organisée, le 8
juin à Fès, à l'initiative conjointe de la cité de l'innovation relevant de l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA) et de la faculté des Sciences Dhar El
Mahraz.
Initiée en partenariat avec la société marocaine de chimie
thérapeutique (SMCP), cette rencontre vise à encourager l'innovation au sein des entreprises, valoriser les recherches scientifiques et techniques et consolider les liens
de coopération entre les chercheurs et les investisseurs.
Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le Président
de l'USMBA, Farissi Serghini, a souligné le rôle crucial
de l'innovation et de la recherche dans le développement
socio-économique du pays, plaidant en faveur du renforcement du partenariat entre les laboratoires publics, les
industriels et les investisseurs.
De son côté, le doyen de la faculté des sciences Dhar El
Mahraz, Mohamed Ouazzani Jamil, a indiqué que « le
Maroc dispose d'un grand potentiel scientifique d'innovation
à même de favoriser la création d'entreprises innovantes via la
valorisation de la recherche et le processus d'incubation ».
Evoquant l'état des lieux de la recherche scientifique et
technique dans les universités marocaines, M. Ouazzani
a appelé à l'encouragement du facteur de l'innovation à
travers le dépôt des brevets d'invention, la recherche des
partenariats et la création de start-up.
Le Président de la SMCT, Aziz Yasri a, quant à lui, indi-
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
qué que « cette rencontre tend à informer les chercheurs, les
étudiants et les entrepreneurs de l'importance et de l'intérêt de
l'innovation dans la vie économique du pays, précisant que
l'innovation en tant que facteur de progrès doit être au cœur
des activités des établissements universitaires, des laboratoires de
recherche et des écoles d'ingénieurs ».
Cette rencontre a été marquée la signature de quatre
conventions de coopération entre l'USMA-cité d'innovation, la Fondation Création d'Entreprises (Groupe Banque
Populaire), la Confédération Générale des Entreprises du
Maroc (CGEM), l'Association des Femmes chefs d'Entreprises du Maroc (AFEM) et la Chambre de Commerce,
d'Industrie et de Services de la région Fès-Boulmane.
La rencontre a porté sur plusieurs thèmes dont "la présentation de la cité de l'innovation", "financement des
jeunes entreprises innovantes : approches pratiques", "le
marketing de l'innovation dans les entreprises innovantes"
et "l'open innovation comme modèle économique de rupture dans
l'industrie pharmaceutique".
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Meknès.
La CGEM Tafilalet à la rescousse de
l’urbanisme
Meknès, capitale ismaïlienne, 1ère
cité impériale du Maroc est classée patrimoine mondial auprès de
l’UNESCO.
C’est une partie intégrante de l’histoire de l’architecture marocaine. Ses
monuments frappent l’imagination à
la fois par leurs diversités apparentes
et par leur homogénéité fondamentale.
La ville de Meknès est mise en valeur
par ses grandioses constructions : palais somptueux, mosquées, mausolées,
medersas aux ensembles harmonieux,
portes monumentales ressortant la
beauté et la splendeur de l’artisanat
marocain, remparts imposants ; vastes
jardins, écuries et pièces d’eaux.
Ce précieux héritage qui démontre
le génie de nos ancêtres subit les attaques d’une urbanisation farouche
caractérisée par une anarchie totale
et manque de créativité frappant.
Si cette tendance se maintient, on
risque de se retrouver avec une ville
sans âme ni cachet à l’instar des cités
de béton qui vont envahir le legs des
aïeux et nous contraindre à vivre dans
une modernité fade et déracinée.
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Face à ce phénomène galopant, et à
l’initiative de M. Larbi Laraichi, Président de la CGEM Tafilalet et certains promoteurs immobiliers, une
réunion s’est tenue le 30 Mai 2012 au
siège de la CGEM régionale en invitant Mr Hilal Ahmed Président de la
Commune Urbaine, M. El Kour Abdelali Directeur de l’Agence Urbaine
de Meknès et M. Salman Bouzkri
Ingénieur en chef chargé des plans
à la Commune Urbaine de Meknès
pour réfléchir sur le devenir de la cité
Ismaïlienne sur le plan urbanistique .
Le Président de la CGEM Tafilalet
s’est dit très préoccupé par l’expansion effrénée des constructions anarchiques qui souffrent d’un manque
d’esthétique patent transformant la
ville en cité de béton. L’art de vivre
en harmonie en intégrant les espaces
verts et des façades joliment stylées
devient une nécessité pour inculquer
aux gents la notion de beauté et le respect d’un environnement vivable et accueillant avec toutes ses composantes.
Quant au Président de la Commune
Urbaine, il partage le même souci
avec M. Laraichi et lance un appel
urgent aux architectes pour les invi-
ter à réfléchir sur l’élaboration d’un
plan unique pour les grandes artères
de la ville en donnant un cachet authentique qui différencie la ville de
Meknès des autres villes du Royaume.
Dans le même sens, le Directeur de
l’Agence Urbaine a préconisé un
schéma directeur et un plan d’aménagement unifiés pour l’ensemble
des préfectures de Meknès garantissant des constructions harmonisées
et respectant les règles urbanistiques
d’une cité moderne propulsée vers
l’avenir. D’autre part, M. Bouzkri a
proposé lui aussi d’unifier les plans
pour écarter toute laideur dans les
constructions et aérer l’espace urbain.
Enfin, M. Laraichi en fervent défenseur de la cité ismaïlienne, milite
pour rendre à Meknès son cachet
d’antan qui se manifeste comme « la
première œuvre architecturale qui
témoigne d’un urbanisme princier
à la fois moderne et authentique ».
L’urbanisme est l’affaire de tous, c’est
un grand projet où chacun doit apporter sa pierre pour édifier une cité
conviviale et harmonieuse.
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Tafilalet.
Convention de partenariat
avec l’Université Moulay Ismail
La conjoncture difficile et le
contexte de crise qui caractérisent
l’économie mondiale et nationale
interpellent plus d’un pour se pencher sur cette situation et explorer
les voies de sortie possibles de
cette crise.
Dans ce sens, la CGEM Tafilalet a
organisé une conférence pour présenter les grandes lignes de la Loi
de Finance 2012 qui constitue la
feuille de route pour comprendre les
orientations et les priorités des pouvoirs publics en termes d’investissement et de politique économique
en général. C’est la première fois
qu’une réunion voit la participation d’un panel important d’intervenants régionaux qui ont animé le
débat, parmi lesquels le Président
de l’Université Moulay Ismail, tous
les Doyens des Facultés et les Directeurs des Ecoles d’Ingénieurs y étant
rattachés, les représentants des services extérieurs des administrations
centrales (Impôt, CNSS,OFPPT,
ANAPEC, Conservation Foncière et
Cadastre, RADEM, Agence Urbaine),
l’Ordre des Notaires, les représentants des principales banques de la
place(BP,AWB,BMCE,BMCI,CAM)
et enfin, les membres de la CGEM
Tafilalet et l’Association des promo-
teurs Immobiliers (ALPIM) .
Quant à M. Larbi Laraichi, Président
de la CGEM Tafilalet, il a donné un
aperçu des principaux indicateurs de
l’économie nationale qui connaissent
une régression (taux de croissance,
déficit budgétaire, balance de paiement, réserve de change, balance
commerciale, etc...) entrainant ipso
facto un ralentissement de l’activité
économique(manque de liquidités,
faiblesse d’épargne, diminution des
investissements ) d’où un appel lancé aux différents acteurs régionaux
pour se mobiliser afin de passer ce
cap difficile, sans oublier d’impliquer
davantage l’Université pour développer la recherche et l’innovation.
M. Mouzouni Lahcen, vice Président
général de la CGEM Tafilalet, il a posé
la problématique de la confrontation
entre le monde du savoir et celui de
l’entreprise, expliquant qu’il existait
toujours des préjugés : l’entreprise est
considérée comme un lieu de profit
dénué de toute connaissance alors que
l’Université est le berceau du savoir.
M. Mouzouni a démontré que
l’entreprise est aussi productrice de savoir faire, de création et pratiques sur le terrain.
MM. Bennouna Mohammed et Karim, experts comptables, ont expliqué
que la Loi de Finance 2012 intervient
après un retard de trois mois et sa publication au BO n° 6048 ne date que
du 17 Mai 2012. Cette Loi est caractérisée par sa dimension sociale et se
manifeste par la création d’un Fonds
de solidarité nationale, la généralisation du Ramed, le doublement du
Fond de développement rural, les
mesures fiscales encourageantes pour
le logement social à 140000 DHS,
l’encouragement de l’emploi dans le
secteur privé et la révision de la pen-
sion minimale de retraite qui passe
de 600 à 1000 dhs.
M. Bennouna ont ajouté que le Code
Général des Impôts (CGI) a prévu
plusieurs dispositions fiscales avantageuses telles que les exonérations
de l’IS et l’IR pendant 20 ans pour
les sociétés installées dans les zones
franches, la catégorisation des contribuables et la mise en place des commissions locales de taxation pour
arbitrer en cas de contestation du
montant des impôts .
D’autre part, le CGI a prévu l’obligation de motiver les déclarations
du résultat fiscal nul ou déficitaire,
l’augmentation des frais d’immatriculation et de vignette pour les véhicules dont la puissance fiscale est supérieure à 11CV et d’autres mesures
pour les droits d’enregistrement sur
les biens immobiliers.
Enfin, l’intervention de Ahmed
Lebrihi, Président de l’Université
Moulay Ismail(UMI), a mis l’accent
sur la collaboration de l’Université
avec la CGEM Tafilalet qui a été
concrétisée par l’échange d’expérience et d’expertise, l’animation de
conférence, le parrainage des travaux de fin d’étude et l’organisation
des stages au sein des entreprises.
M. Lebrihi a informé l’assistance de la
mise en place des incubateurs au sein
de l’Université pour accompagner
les porteurs de projets d’innovation
et les futurs créateurs d’entreprise.
Pour instaurer un cadre institutionnel de coopération, une convention
de partenariat a été signée entre M.
Larbi Laraichi et M. Ahmed Lebrihi
et qui a couronné plus de deux années
de travail.
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Oriental.
La Caravane de l’Emploi fait escale
à Oujda
Après avoir sillonné Agadir, Marrakech et Fès, la Caravane Emploi aux
jeunes organisée par le portail de recrutement AmalJob.com a fait son escale, les 5 et 6 Juin 2012 à Oujda.
Des centaines de jeunes demandeurs d’emploi, venant de toute la région de
l’Oriental du Royaume, se sont déplacés pour rencontrer les entreprises qui
recrutent et tenter leurs chances sur le marché du travail.
L’édition de cette année a été organisée sous le thème « l'insertion professionnelle
des jeunes diplômés : une problématique régionale ». Elle vise à agir localement pour
plus d'efficience dans la mise en adéquation entre les profils des jeunes diplômés et les besoins des opérateurs économiques régionaux et préconise également la régionalisation des politiques d'emploi de telle sorte qu'employeurs et
employés tirent bénéfice des convergences géographiques et culturelles.
La participation de la CGEM Région de l’Oriental a été effective lors de cet
événement à travers l’intervention de son président M. Abdelkrim Mehdi qui
a rappelé des initiatives entreprises par la CGEM Oriental afin d’instaurer une
stratégie et une vision régionale pour l’adéquation formations/offres d’emplois
et ainsi favoriser une insertion fluide, efficace et durable des jeunes diplômés
de la Région.
Ainsi, et en insistant sur une régionalisation de la politique d’emploi, le Président de la CGEM Oriental est revenu sur les conventions qu’il a scellé le 8 Mai
2012 avec l’Université Mohammed Premier d’Oujda d’une part, et d’autre part,
sur celle ratifiée avec l’ensemble des partenaires Formation de la région. Objectif : favoriser une meilleure insertion des stagiaires au sein des entreprises
régionales et permettre la création de l’Observatoire Régional pour la Forma-
tion, l’Emploi et les Ressources Humaines. M. Mehdi en a profité, par la
même occasion, pour interpeller les
étudiants présents sur l’importance
de saisir les stages comme des opportunités d’apprentissage et d’accès
à l’emploi au lieu de les considérer
comme une simple formalité de fin
d’études.
Le Président de la CGEM de l’Oriental a ajouté que l’Observatoire Régional pour la formation, l’Emploi et les
Ressources Humaines initié et piloté
par la CGEM de l’Oriental, et qui
regroupe outre la CGEM, l’Université Mohammed Premier, l’ANAPEC,
L’OFPPT, l’Académie Régionale de
l’Education et la Formation, la Délégation Régionale du Ministère de
l’emploi et la formation professionnelle, se chargera de veiller pour une
meilleure adéquation entre la formation et l’offre emploi dans la région.
Initiative saluée par Karim Dronet,
animateur de l’événement, qui a témoigné que cet observatoire est une
première au niveau national et qu’il
est fortement souhaitable de le dupliquer au niveau des autres régions du
Royaume.
Au cours de la 2e journée, les jeunes
demandeurs d’emploi avaient rendez-vous avec les nombreux recruteurs représentant les secteurs phares
de la région.
La CGEM Région de l’Oriental étend son Partenariat
Une rencontre d’affaires a réuni le 18 Juin 2012 le Président de la CGEM Oriental, les vice Présidents des provinces de Nador, Berkane et Oujda de la CGEM Région de l’Oriental avec le Consul Général de France autour
d’un déjeuner d’affaires.
Facilitation des procédures de Visas Schengen aux membres, partenariat avec la Chambre de Commerce Française de l’Oriental et échanges entre les délégations d’affaires ont été longuement abordés lors de cette rencontre.
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Disponible gratuitement pour les membres
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Repères Maroc
Maroc - Catalogne.
Mémorandum d'entente en logistique
Le Maroc et la Communauté autonome de Catalogne ont signé, à Barcelone, un mémorandum d'entente
relatif à la coopération dans les
domaines d'intérêt commun pour
le développement du secteur de la
logistique.
En vertu de ce mémorandum, les
deux parties conviennent de lancer
un processus de coopération dans
les domaines d'intérêt commun pour
le développement du secteur de la
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logistique, à travers notamment la
mise en place de plateformes et d'observatoires logistiques.
Le mémorandum vise également à
instaurer une coopération fructueuse
dans le secteur de la logistique, à
travers l'échange d'informations et
d'expériences en matière de développement et de gestion des plateformes
logistiques, la création d'observatoires de logistique ainsi que l'organisation conjointe de colloques et de
conférences en collaboration avec les
entreprises marocaines et catalanes
opérant dans ce domaine.
Le Maroc et la Catalogne s'engagent
également à échanger des documents
en matière de logistique, sous réserve
des restrictions et arrangements que
chaque partie pourra juger nécessaire, soulignant leur adhésion aux
objectifs de la coopération euro-méditerranéenne dans le domaine des
transports et de la logistique.
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Energie solaire.
Conférence internationale
à Ouarzazate
L'Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (APM) a annoncé, au siège de
l'ONU à New York, la tenue en septembre prochain à Ouarzazate d'une conférence internationale consacrée à l'énergie solaire. Cet "évènement majeur" à
l'invitation de la Chambre des Conseillers dans le cadre des travaux de la commission permanente sur l'énergie de l'APM, aura pour objectif de "renforcer la coordination des principaux acteurs mobilisés dans le développement de ce type d'énergies
ainsi que les synergies entre les gouvernements et les parlementaires, en partenariat
avec l'ONU, l'UE, la BERD, la Charte de l'Energie, l'Association des Régulateurs
Méditerranéens de Electricité et du Gaz (MEDREG) et l'Association des opérateurs
du système de transport méditerranéen (Med-TSO)".
Le programme de cette conférence internationale comprend également une
visite du site solaire de Ouarzazate afin d'illustrer les initiatives régionales
fructueuses dans ce domaine pour dynamiser la mise en oeuvre d'un plan
méditerranéen pour l'énergie solaire.
L'APM est une assemblée parlementaire internationale de nature consultative, indépendante de tout processus intergouvernemental qui a pour mission prioritaire de rehausser le niveau du dialogue interparlementaire en
Méditerranée pour oeuvrer en faveur de la paix, du développement et de la
compréhension mutuelle.
Création d'entreprise.
Partenariat entre « Careers in Morocco »
et « Maroc entrepreneurs »
Les forums "Careers in Morocco"
et l'association "Maroc entrepreneurs" ont signé, le 31 mai à Paris,
un partenariat stratégique visant à
promouvoir la création d'entreprise
au Maroc auprès des compétences
marocaines en France et en Europe.
Le partenariat, d'une durée de trois
ans, portera sur "la mise en place de
plusieurs actions afin de combiner les ressources, les synergies et les compétences pour
promouvoir la culture entrepreneuriale au Maroc auprès des porteurs de projets",
parmi les étudiants, les diplômés et les professionnels marocains résidant en
France et en Europe.
Les forums "Careers in Morocco" sont des événements organisés à Paris, Montréal et Londres dédiés aux compétences marocaines du monde. Ils se veulent
une plate-forme de rapprochement du milieu professionnel, des acteurs économiques et des compétences marocaines du monde.
"Maroc entrepreneurs" est une association à but non lucratif, qui ambitionne
de contribuer au développement économique du Maroc à travers trois principaux leviers: encourager les Marocains résidant à l'étranger (MRE) et les
personnes fortement attachées au Maroc à créer leur entreprise au Royaume,
faire découvrir l'univers de la création d'entreprise et l'actualité socio-économique du pays et établir une synergie entre les entreprises basées au Maroc
et les compétences marocaines vivant à l'étranger.
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AMDI-China Development Bank.
Promouvoir les investissements
L'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI)
et la Banque chinoise de développement (CDB) ont signé un mémorandum d'entente dans le but de renfor-
cer le partenariat en matière d'investissement.
Cet accord, qui s'inscrit dans le cadre de la dynamisation des relations bilatérales entre le Maroc et la Chine, vise la mise en place d'un cadre de coopération et d'échanges entre les deux institutions pour favoriser le développement
des relations d'affaires, notamment à travers l'organisation d'actions promotionnelles communes, le partage d'informations et le soutien aux entreprises
des deux pays dans la réalisation de leurs projets d'investissement.
Ce mémorandum permettra d'instaurer un nouveau canal pour l'attraction
des investissements chinois au Maroc.
Créée en 1994, la Banque chinoise de développement est la plus grande
banque étatique chinoise d'investissement, de financement et de coopération
à l'étranger. Ses activités couvrent les crédits, les investissements, les valeurs
et les transactions de capitaux et d'obligations.
A fin 2011, l'actif total de la banque chinoise dépassait 1.000 milliards de
dollars et les crédits en cours en devise s'élevaient à 200 milliards de dollars.
L'AMDI avait signé, en mars 2011, un mémorandum d'entente avec l'Agence
de promotion de l'investissement en Chine (CIPA) pour l'échange d'informations et d'expertise entre les deux organismes.
UBM.Proposition marocaine
62
M. O. BENJELLOUN
Pé
GPBM
concernant différents sujets d'intérêt
commun.
Parmi les points inscrits à l'ordre du
jour, figurait une réunion de préparation de la 11ème session de l'Assemblée générale de l'UBM, tenue à
l'issue du Conseil d'administration
et qui a connu la passation de la président
qui disposent des moyens financiers
nécessaires, de ressources humaines
qualifiées et d'un savoir-faire sollicités par les Africains.
La communauté bancaire maghrébine "bénéficie d'un savoir-faire apprécié en Afrique et surtout de la confiance
de nos amis africains, qui eux-mêmes
nous sollicitent pour répondre au mieux
à leurs attentes et à leur riche potentiel
de développement économique, financier
et social", a soutenu un membre du
CA, qui a préféré garder l'anonymat.
Le CA, auquel ont participé les représentants de tous les pays membres
a, en outre, débattu d'autres questions liées notamment à l'activité
de l'UBM, de son plan d'action, ses
budgets, ses audits, ainsi qu'aux prochaines rencontres de concertation
r
Une proposition marocaine consistant à définir une stratégie de développement du continent africain
par la communauté bancaire du
Maghreb, a été approuvée par le
Conseil d'administration de l'Union
des banques maghrébines (UBM),
qui a tenu sa 41ème session mercredi
à Alger.
Présentée par le président du Groupement professionnel des banques
du Maroc (GPBM), Othman Benjelloun, cette proposition a été approuvée à l'unanimité, ont confié
à la MAP des membres du Conseil
d'administration de l'UBM à la sortie
de la réunion.
Cette proposition est soutenue par
l'expérience réussie de certaines
banques magrébines en Afrique,
grammes d'activités pour 2012-2013,
ainsi que la désignation du commissaire aux comptes pour les exercices
2012 et 2013, sont les principaux
points inscrits à l'ordre du jour de
cette 11ème AG.
Outre M. Othman Benjelloun, également P-DG de la BMCE-Bank,
la délégation marocaine à ces rencontres comprend notamment El
Hadi Chaibainou, directeur général
du GPBM, Brahim Touimi Benjelloun, administrateur directeur général délégué à BMCE-Bank, Jaï Boubker, directeur général d'Attijariwafa
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sidence tournante de l'Union au représentant des banques tunisiennes,
après la fin du mandat du représentant des banques mauritaniennes.
La présidence de l'UBM, qui regroupe l'Algérie, la Libye, le Maroc,
la Mauritanie et la Tunisie, se fait par
rotation tous les deux ans, par ordre
alphabétique des pays membres.
L'adoption de la nouvelle composition du CA pour la période 20122014, du projet de budget prévisionnel pour l'exercice 2012 et de
la composition actualisée des commissions permanentes et des pro-
pè
Bank, Ali Enahmed, responsable de
l'international à Attijariwafa Bank,
Mohamed Azarab, membre du directoire d'Al Barid Bank et Mohamed
Thraoui et Mustapha Melsa de l'Association professionnelle des sociétés de financement (APSF).
« Pollutec Maroc »
en octobre à Casablanca
La 4ème édition du salon international des équipements, des technologies et des services de l'environnement
(Pollutec) aura lieu, du 3 au 6 octobre prochain à la foire internationale de Casablanca, avec la participation de
près de 450 exposants marocains et étrangers.
Ce salon, qui compte accueillir environ 8.000 visiteurs, devra présenter des solutions adaptées au marché marocain
et des réponses aux attentes des professionnels des administrations, des collectivités locales, de l'industrie, des écoactivités, du BTP et des services.
Cette édition sera marquée par un pôle "Expo-protection Maroc", entièrement dédié au secteur de la prévention et
management des risques.
Outre les rencontres d'affaires entre les professionnels de la sécurité et les donneurs d'ordre de l'industrie, des services,
des collectivités et des administrations, le salon sera marqué par l'organisation d'un symposium sur les "Territoires
durables", à l'initiative de l'Association pour le développement et la protection de l'environnement (ADEPE) et ce,
pour débattre de la problématique de l'environnement et des perspectives de développement durable dans les différentes régions marocaines.
Tous les secteurs de l'environnement seront traités lors de cette édition, à savoir l'eau qui sera représentée avec une
large gamme de solutions et équipements dédiés à la récupération, au traitement et à la distribution, ainsi que l'énergie grâce à la présence d'une cinquantaine d'exposants qui présenteront leur expertise et savoir-faire dans les domaines
des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique et des diagnostics.
Les organisateurs comptent réserver toute une journée de réflexion autour de l'efficacité énergétique et des villes
nouvelles.
Les grands acteurs du secteur de la gestion des risques naturels et industriels, de la dépollution des sites et sols, du
développement durable et de l'analyse-mesure-contrôle viendront compléter l'offre multisectorielle de ce salon, qui
réunira des professionnels venant notamment de France, d'Espagne, d'Italie et d'Allemagne.
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Décryptage
PACTE NATIONAL POUR L'EMERGENCE INDUSTRIELLE
Les premiers résultats
du programme INMAA
Les résultats du premier bilan du programme INMAA sont
satisfaisants, une année après le lancement de cette initiative qui est une expérience réussie du partenariat public privé, selon les propos du Ministre de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, Abdelkader Amara
communiqués le 13 juin dernier.
M. Amara : « Aujourd'hui, nous avons, à l'évidence, toutes les raisons d'exprimer notre entière satisfaction quant au premier bilan
d'étape d'INMAA", a indiqué le Ministre dans une allocution
lue en son nom, lors de la première édition des Rencontres
INMAA. « La réussite de ce projet "majeur" a été réalisée grâce à
la mobilisation et à l'engagement de tous les partenaires ».
INMAA, ce projet phare du Pacte national pour l'émergence
industrielle vient compléter le dispositif mis en place visant
la consolidation du tissu industriel et le renforcement de la
compétitivité des entreprises.
Appel à la mobilisation continue de tous les intervenants.
C'est dans la logique du Pacte, qui scelle un partenariat stratégique entre l'Etat, les acteurs privés et le secteur bancaire,
au service de l'industrie marocaine et de l'entreprise, qu'il
convient d'inscrire le programme INMAA.
OBJECTIFS
Pour ce qui est des objectifs, ce programme est doté d'ambitions majeures qu'il s'agisse des cent
entreprises à accompagner annuellement, du TOP 800 des entreprises à transformer à l'horizon
2016, de gains de productivité en moyenne de 25% pour les entreprises bénéficiaires, ou, sur
un plan plus global, de l'accroissement induit du PIB sur quatre ans de l'ordre de 1 à 1,5 points.
DOLEANCES DES PME
Les PME souhaitant adhérer à ce programme bénéficieront
d'une subvention à hauteur de 60 % du coût de la prestation, moyennant le recours au programme « Moussanada »
à travers l'Agence nationale pour la promotion de la Petite
et moyenne entreprise (ANPME).
L'usine modèle INMAA est une initiative dédiée à la transformation opérationnelle dans les entreprises industrielles
et à la diffusion des principes de l'excellence opérationnelle
(lean manufacturing) dans un grand nombre d'entreprises.
Première adaptation au monde du concept d'usine modèle
ciblant 100 entreprises par an, INMAA est un programme
d'appui aux entreprises pour l'amélioration de la productivité et leur chiffre d'affaires afin de mieux positionner les
PME en termes de compétitivité et d'excellence opérationnelle.
INMAA ne se focalise pas sur la formation mais sur le développement des compétences avec l'implication du manage64
ment de l'entreprise désireuse en désignant un responsable
progrès, directement rattaché à la direction, qui sera responsable de la mise en œuvre effective des principes appris dans
leurs unités de production.
Cet ambitieux projet vise notamment à garantir la transformation opérationnelle du tissu industriel marocain avec
un impact macro-économique majeur de 1,5 % du PIB sur
un horizon de quatre ans, soit environ dix milliards de dirhams. INMAA vise également un gain de productivité de
plus de 25 % et pouvant aller jusqu'à 60 % sans aucun investissement physique de la part des entreprises, de réduction
des charges en termes de coûts de près de 20 % et de délais
de fabrication de moins 50 %.
Cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs
acteurs institutionnels, économiques et des chefs d'entreprises.
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Disponible gratuitement pour les membres
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Groupe OCP
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Un nouveau système "PortNet", destiné à simplifier les formalités et les
opérations portuaires et améliorer la
compétitivité des ports marocains, a
été lancé officiellement à Casablanca.
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Le groupe OCP et la société américaine Jacobs Engineering ont
signé, le 22 juin à Rabat, un contrat
d'acquisition de 100 % des actions
de l'entreprise d'ingénierie Team
Maroc, à travers leur joint-venture
Jacobs Engineering SA (JESA), basée à Casablanca.
Grâce à cette acquisition, JESA, fruit d'un partenariat entre OCP et Jacobs en
2010 et détenue à parts égales par les deux opérateurs, pourra créer de réelles
synergies, que ce soit en termes de complémentarité de compétences ou de
diversification des activités.
JESA pourra également s'appuyer sur le portefeuille clients de Team Maroc
pour accélérer son expansion au Maroc et en Afrique.
Team Maroc (TM), un des leaders de l'ingénierie au Maroc, est un bureau
d'études pluridisciplinaire fondé en 1981 et basé à Rabat. Il offre une large
gamme de prestations d'études, de conseil et d'assistance technique à des
clients sur l'ensemble du territoire marocain et en Afrique de l'Ouest.
La société TM opère dans des secteurs aussi variés que les infrastructures de
transport, le bâtiment, l'eau et l'environnement ainsi que les études économiques et générales.
Les partenaires, souligne la même source, se sont félicités de cette acquisition
qui constitue une étape importante dans la stratégie de développement de JESA.
Le groupe OCP est le premier exportateur mondial de roche de phosphate et
d'acide phosphorique, avec 56,3 milliards de dirhams de chiffres d'affaires en
2011. L'OCP s'active dans deux principales activités: l'extraction minière et la
production d'acide phosphorique et d'engrais dérivés. Il emploie directement
plus de 20.000 collaborateurs et contribue de manière substantielle, par ses
implantations minières et industrielles, ainsi que par ses programmes et projets, au développement de différentes régions du Royaume.
Jacobs Engineering SA, créée en août 2010, accompagne l'Office dans son
programme d'investissement en fournissant une prestation de gestion de projet et d'ingénierie. Son ambition est également de se développer progressivement tant sur le marché local qu'à l'international.
Cette joint venture contribuera notamment à l'accompagnement de l'OCP
dans la réalisation des infrastructures nécessaires au développement de la
plate-forme chimique de Jorf Lasfar et des activités de l'industrie du phosphate en général.
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L'OCP
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Ce projet, initié par l'Agence nationale des ports (ANP), vise la mise en
place d'un guichet unique virtuel,
à travers un système d'information
de la communauté portuaire du
Maroc pour l'accomplissement des
formalités du commerce extérieur
portuaire et la dématérialisation des
procédures.
Par ce projet prioritaire, qui a pour
semble des systèmes d'information
des membres de la communauté portuaire comme un système unique.
De plus, ce projet contribue à réduire le coût de la logistique par
une programmation optimale des
escales avant leur arrivée et contribue à la sécurité du transit et du
passage portuaire par une meilleure
connaissance des informations des
marchandises transitant par les
ports marocains.
"PortNet" s'inscrit dans le cadre de la
mise en œuvre du Plan national de
simplification des procédures et de
généralisation de l'Echange de données informatisées (EDI) et figure
parmi les 15 projets stratégiques de
la démarche nationale de l'e- Gouvernement.
Déjà opérationnel au port de Casablanca depuis mars 2011 pour l'en-
but la facilitation et la simplification des formalités administratives
et l'automatisation des procédures
au niveau des ports, l'ANP entend
agir sur la chaîne informationnelle
pour améliorer la compétitivité des
places portuaires du Maroc.
A travers ce système qui fonctionne
24h/24 et 7j/7, le déclarant peut
effectuer l'ensemble des formalités
d'enlèvement de la marchandise et
franchir les contraintes de temps et
de l'espace.
"PortNet" permet également à la
communauté portuaire d'optimiser
le délai de séjour des navires et le
temps de transit des marchandises,
ce qui entraine une réduction du
coût de transit et une meilleure
utilisation des infrastructures portuaires. Grâce au guichet unique
virtuel, le déclarant perçoit l'en-
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semble des agents maritimes, ce système sera déployé par la suite selon
l'ordre de la priorité dans les ports
d'Agadir, Mohammedia, Jorf Lasfar,
Safi et Nador.
Ce projet fédérateur concerne tous
les acteurs de la place portuaire dont
les armateurs, les agents maritimes
et les transitaires, les opérateurs
de manutention, les importateurs
et exportateurs, les départements
ministériels concernés, l'Office des
changes, les banques et l'administration des douanes.
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La Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite
(CIMR) a enregistré en 2011 une hausse de 14,5 % de
sa réserve de prévoyance, à 24,849 milliards de dirhams
(MMDH) contre 21,707 MMDH l'année précédente.
Cette hausse s'explique principalement par l'affectation,
conformément aux dispositions statutaires, de la totalité
de l'excédent d'exploitation dégagé en 2011 et qui a atteint
3,142 MMDH (-22,6 %), contre 4,061 MMDH en 2010.
Les produits techniques se sont élevés, quant à eux, à 5,452
MMDH, alors que les charges techniques ont atteint 3,764
MMDH laissant apparaître un excédent de 1,688 MMDH,
contre 1,329 MMDH en 2010, soit une progression de 27 %.
Les produits de patrimoine nets des charges correspondantes ont totalisé 1,508 MMDH, contre 2,827 MMDH en
2010, soit une baisse de 46,7 %. Cette baisse résulte de la
plus-value exceptionnelle enregistrée en 2010 à l'occasion
de l'absorption du Groupe ONA (Omnium Nord Africain)
par la Société Nationale d'Investissement (SNI), puis de la
sortie de cette dernière de la cote.
D'autre part, la CIMR a enregistré l'adhésion de 714 nouvelles entreprises au profit de 5.187 affiliés portant le
nombre total des entreprises adhérentes à 5.120 entreprises
(+10,1 %), et celui des salariés affiliés à 530.958, répartis
entre actifs cotisants (283.567) et ayants-droit (247.391).
Le nombre d'actifs cotisants a, quant à lui, progressé de
5 pc par rapport à 2010, dépassant largement l'hypothèse
retenue pour l'élaboration du bilan actuariel annuel, qui
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CIMR .
CIMR
fixe l'évolution minimale annuelle du nombre d'actifs à
0,5 % pour assurer le maintien de l'équilibre du régime.
Le nombre des allocataires de la CIMR s'est élevé à
136.202 en progression de 4,9 %, et la pension annuelle
moyenne, tous allocataires confondus, retraités, conjoints
survivants et orphelins, s'est établie à 21.989 DH, enregistrant ainsi une augmentation de 1 % par rapport à 2010.
L'exercice 2011 a enregistré l'arrivée de 8.105 nouveaux
allocataires de pensions directes contre 8.313 en 2010, soit
une baisse de 2,5 %.
S'agissant des projets réalisés en 2011, pour améliorer la
qualité des services de la CIMR, citons notamment l'optimisation du processus e-liquidation par la mise en place
d'outils de suivi des délais de traitement des demandes
pour un plus de gain de temps.
L'année 2011 a été marquée également par la généralisation de la carte Rahati lancée en 2009, à l'ensemble des
allocataires qui y sont éligibles (120.000 cartes créées).
Le réseau d'agences CIMR a connu durant la même période une extension avec l'ouverture de nouvelles entités
dans les villes d'Oujda,Tétouan et Meknès, portant ainsi
le nombre à 9 en 2011 et 12 agences en 2012.
67
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asablanca
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SOMADER.
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A
propos
A l’occasion de son 35ème anniversaire, la société marocaine pionnière
sur le marché du matériel de reprographie, d’impression numérique,
de solutions de finition, de capteurs et imprimantes multifonction,
SOMADER, annonce la mise en
service de son nouveau showroom
et centre technique d’une superficie de 900 m2 à Casablanca dans
le souci de mieux servir et accompagner le marché professionnel.
Depuis sa création en 1977, SOMADER n’a jamais cessé de gravir les
échelons et de cumuler les succès
sur le marché du matériel professionnel et solutions d’impression.
Ainsi, la distributrice de marques
allemandes telles DEVELOP, EBA,
NAGE, poursuit son développement
avec réussite et empreinte la capitale
économique du pays par l’ouverture
d’un grand showroom exposant tous
ses services & produits. En effet, SOMADER vient accompagner le développement des acteurs économiques
du grand Casablanca opérant dans
divers secteurs d’activités. La qualité étant le mot maître des actions
de SOMADER, une large gamme de
produits étoffe l’offre pour cerner au
mieux tous les niveaux de besoins
de ses partenaires allant de la vente
à la location. « La Suite entreprise
de Develop » est l’une des solutions
phares et innovantes chez SOMADER. Celle-ci propose d’optimiser
et de superviser à distance ou localement le parc de systèmes multifonctions d’une entreprise tout en
augmentant sa productivité.
SOMADER
Fondée en 1977, SOMADER a fait ses débuts dans le secteur du matériel bureautique. Depuis lors, SOMADER n’a pas cessé de se développer. C’est ainsi qu’à partir de 2006, SOMADER a étoffé son offre en y intégrant
la commercialisation de matériel d’impression numérique et de finition. Avec un effectif de plus de 40 collaborateurs dont 30% d’ingénieurs et de techniciens hautement qualifiés, SOMADER se distingue aujourd’hui, de
ses concurrents, par un service client, basé sur la proximité et la qualité du service, au niveau national.
La Caisse de dépôt et de gestion
(CDG) a été, le 25 juin, à travers
le Régime collectif d'allocation de
retraite (RCAR), sacrée "vice-championne" du service public pour la
région Afrique, lors d'une cérémonie organisée au siège des Nations
Unies à New York à l'occasion du
10e anniversaire de la Journée de la
fonction publique.
Le RCAR, organisme géré par la
CDG, a reçu le 2e prix dans la catégorie "amélioration de la prestation
des services", lors de cette cérémonie
organisée dans le cadre du forum
"Innovation et engagement des citoyens
pour une gouvernance efficace" (25-27
juin).
Le RCAR a été primé par l'ONU
pour son initiative "Zéro papier"
introduite dans ses efforts de moder68
nisation de la Caisse qui s'inscrit
dans le cadre de la réforme en cours
des systèmes de retraites au Maroc.
L'objectif de cette démarche est
d'améliorer les services rendus aux
clients, simplifier les procédures,
virtualiser les services, améliorer la
gouvernance et augmenter la transparence.
Cette initiative, lancée par la Caisse
en 2003, a permis de supprimer la
circulation des documents papiers
liés à la retraite grâce à la construction d'une plateforme e-business
visant l'automatisation des échanges
électroniques entre les différents
organismes adhérents et le RCAR
et la dématérialisation du courrier
entrant avant son archivage.
Sur un total de 471 candidatures d'organismes publics de plus de 80 états
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CDG.
membres de l'ONU, 44 organismes
de 29 pays ont été primés pour l'excellence dans le service public dans
cinq catégories, à savoir la prévention de la corruption, l'amélioration
de la prestation des services, la promotion de mécanismes novateurs
pour la participation citoyenne dans
l'élaboration des politiques, celle de
la gestion des connaissances dans le
gouvernement, et celle d'une prestation de services soucieuse d'égalité
entre les sexes.
Parmi les pays primés figurent notamment Bahreïn, la Bosnie-Herzégovine, le Brésil, les Emirats arabes
unis, l'Espagne, les Etats-Unis,
l'Inde, la Malaisie, le Mexique, le
Sénégal, la Turquie, l'Australie, le
Canada, le Kenya, Singapour et la
Suisse.
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Le Magazine des Décideurs
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Focus
Médiation judiciaire.
Les meilleures pratiques pour la région
MENA
Des experts nationaux et internationaux débattent des modes alternatifs
de résolution des conflits et des meilleures pratiques de médiation judiciaire pour l'amélioration du climat des affaires dans la région MENA, à
l'occasion d'une conférence internationale, qui s'est ouverte à Skhirat.
Organisée par la Société Financière Internationale(IFC) ,le ministère de la
Justice et des Libertés, le Centre Euro-méditerranéen de Médiation et d'Arbitrage (CEMA) et la CGEM, cette conférence a pour objectif de valoriser le
rôle crucial que jouent le pouvoir judiciaire et le secteur privé dans la promotion de la médiation comme mécanisme alternatif de résolution des conflits
commerciaux, ainsi que dans la réduction du nombre d'affaires présentées
aux tribunaux, particulièrement dans les pays arabes participants : le Maroc,
le Liban et l'Egypte.
Cette rencontre vise également à créer une plate-forme d'échange d'expériences entre experts nationaux et étrangers présents, afin de consolider les
70
meilleures pratiques dans le domaine de la médiation judiciaire.
Le Ministre de la Justice et des Libertés, M. Mustapha Ramid, a indiqué, dans une allocution, que dans
un contexte de forte concurrence
qui marque le monde des affaires, le
Maroc a fait le choix, dans le cadre
d'une stratégie globale, de garantir
un climat sain et transparent pour
l'investissement, de sorte à protéger
les acteurs économiques marocains
et étrangers, à travers l'adoption de
lois assurant la simplification et le
développement des procédures.
Dans cette allocution, lue en son
nom par le Secrétaire général du
ministère, Abdelmajid Ghmija, le
Ministre a tenu à rappeler l'adoption
en 2007 de la loi 08-05 portant sur
l'arbitrage et la médiation conventionnelle, qui a contribué à conférer une dimension "internationale"
à cette pratique, tout en comportant des dispositions qui érigent la
médiation conventionnelle comme
moyen de résolution des conflits.
Il a souligné que le ministère a
accompagné la mise en oeuvre de
cette loi en s'impliquant dans le
programme pour la promotion des
modes alternatifs de résolution des
conflits en partenariat avec l'IFC et
ce, afin de développer des pratiques
us
fo
f
de commerce, outre la mise en place
de commissions de règlement des
différends en 2000, en tant qu'outil
de résolution des conflits entre les
administrations publiques, les individus et les institutions, en faisant
l'économie du recours à la justice.
s
alternati
y
ens
juridiques, de par sa capacité à circonscrire le conflit dans sa sphère spécifique
et sa propension à le résoudre dans les
meilleurs délais et aux moindres coûts ».
Il a relevé dans ce sens, que le législateur égyptien a adopté un système
proche par certains aspects du système de médiation judiciaire, particulièrement au niveau des tribunaux
mo
des
Dé
veloppement
souples de règlement des différends
commerciaux et sensibiliser les acteurs économiques quant à l'importance de ce mode de règlement.
Le Ministre égyptien de la Justice,
M. Adel Abdelhamid, a indiqué,
pour sa part, que « la médiation judiciaire revêt un importance de plus en
plus grande pour nombre de systèmes
c
La Présidente de la CGEM et de la CEMA, Miriem Bensaleh Cheqroun, a, de son côté, affirmé que « le développement
des moyens alternatifs de résolution des conflits figure parmi les priorités de l'agenda du dialogue national pour la réforme du
système judiciaire, estimant que le succès de la médiation au Maroc reste tributaire des efforts conjoints des décideurs, des hommes
politiques et des hommes d'affaires ».
Cette conférence a connu la signature d'un protocole d'entente entre les centres partenaires de l'IFC au Maroc et en
Egypte, représentés par le CEMA et le Centre régional de médiation commerciale et internationale du Caire.
Elle a connu également la présentation par le ministère de la Justice et des Libertés du projet de loi sur la médiation
judiciaire qui a été approuvé par les membres de la commission public-privé regroupant le ministère de la Justice et
des Libertés, celui du Commerce, de l'Industrie et des nouvelles Technologies, le département des Affaires générales
et de la Bonne Gouvernance et la CGEM, avec le soutien de la Société financière internationale (membre du groupe
de la Banque Mondiale).
Le programme de la conférence se décline en panels qui traitent de sujets tels que "La médiation judiciaire au Maroc",
"La médiation judiciaire: réponse aux attentes", "Le rôle des centres privés dans la médiation judiciaire" et "Les
enjeux et perspectives de la médiation judiciaire". Au Maroc, 960 conflits ont été référés depuis 2007 à la médiation
et 80 % des cas examinés ont été résolus, libérant environ 1,4 MMDH de fonds pour le secteur privé.
71
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c
Allocation de la Présidente de la CGEM
Messieurs les Ministres,
Monsieur l’Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Je suis honorée et ravie de prendre part à cette conférence internationale sous le thème « la médiation judiciaire : meilleures pratiques pour la région MENA ». Elle est, incontestablement, une occasion de réflexion,
d’échanges d’expériences et de savoir-faire, qui ne peut qu’agir favorablement sur l’amélioration du climat des
affaires au Maroc.
La thématique de cette conférence concorde avec le chantier initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de la
réforme de la justice. En effet, le développement des modes alternatifs s’inscrit parmi les priorités de l’agenda
du dialogue national de la réforme de la justice.
Mesdames et Messieurs,
Par les nombreux avantages qu’elle procure, la médiation a connu un grand succès de par le monde. Rien ne
l’empêche de connaître le même essor dans notre pays à condition que les décideurs publics, politiques ainsi
que le monde des affaires conjuguent davantage leurs efforts pour le développement de ce mode alternatif de
règlement des différends.
Certes, les procédures de médiation sont souples et informelles. Elles ont l’avantage d’être rapides et moins
coûteuses qu’une procédure judiciaire.
La médiation a comme principal atout d’éviter l’escalade des différends et de protéger la relation des parties.
Contrairement à une procédure judiciaire ou arbitrale, une médiation ne se solde pas par la consécration d’un
gagnant au détriment d’un perdant. Une médiation a pour objectif d’aboutir à un accord qui sera considéré
comme acceptable par les deux parties.
De surcroît, la médiation ne vient pas concurrencer les autres modes de règlement des litiges. Elle peut, en
revanche, se présenter comme une solution à la surcharge des tribunaux de commerce. Compte tenu de ces
avantages, le renforcement de ce mode alternatif et sa mise en application s’avèrent une stratégie gagnante qui
pourrait renforcer la croissance des entreprises et améliorer le climat des affaires.
Dans ce contexte, un plan de communication, de sensibilisation et de formation a été élaboré et réalisé par le
comité public-privé de la promotion de la médiation. Plusieurs centres de médiation ont vu le jour, plus récemment (CEMA Marrakech et CEMA Fès).
Cependant, malgré la réglementation de la médiation conventionnelle et les efforts déployés, les chiffres
montrent que la médiation a peu d’attrait sur les PME. Depuis 2007, seulement 900 cas de médiation ont été
enregistrés avec un taux de 80% de résolution des conflits, débloquant environ 1 MMDH d’actifs.
Ces résultats nous poussent à maintenir la dynamique et passer à une étape supérieure visant à consolider les
acquis et à ancrer ce mode alternatif dans les relations commerciales interentreprises.
Incontestablement, la culture de médiation doit devenir un reflexe dans le monde des affaires.
Dans ce cadre, la CGEM, avec ses partenaires du comité public-privé de promotion de la médiation ont élaboré un projet de loi sur la médiation judiciaire. Ce projet répondra aux attentes des professionnelles et des
investisseurs par la mise à leurs dispositions d’un cadre réglementaire clair, crédible et conforme aux standards
internationaux.
Ce projet de loi, à travers les différentes solutions proposées, rendra la médiation obligatoire dans les conflits
qui ne dépassent pas les 100.000 Dhs et facultatif sur proposition du juge pour les cas qui dépassent ce seuil.
Il donnera aussi la possibilité aux parties de choisir entre un juge médiateur ou recourir à un tiers médiateur
appartenant ou non à un centre de médiation.
L’adoption rapide de ce projet permettra, sans aucun doute, de décongestionner les juridictions qui peinent à
traiter un nombre considérable d’affaires qui sont portées à leur niveau ainsi que d’améliorer les délais de traitements des dossiers au niveau de la justice traditionnelle.
Mesdames et Messieurs,
Nous souhaitons que le travail accompli par le comité public-privé soit poursuivi dans l’objectif de continuer à
être une force de propositions active dans le mouvement de reformes de la justice pour un Maroc compétitif et
résolument tourné vers l’avenir.
Je vous remercie pour votre attention et je vous souhaite plein succès dans vos travaux.
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c
Recommandations
Plusieurs recommandations ont été soulevées dans cette conférence notamment :
• Le recours à la médiation est un acte de civisme ;
• La justice est imparfaite dans, pratiquement, tous les pays et doit être le dernier recours des justiciables
alors que la médiation doit être leur premier réflexe ;
• Le système judiciaire marocain est favorable à l’introduction de la médiation judiciaire et n’oppose aucune résistance ;
• Pour assurer l’efficacité de la médiation, il faut la rendre obligatoire ;
• Elaboration d’autres critères, à part le seuil de 100.000 Dhs proposé, pour distinguer entre la médiation
obligatoire et la médiation facultative proposée par le juge rapporteur ;
• Divergence entre le rôle du juge dans le processus de médiation judiciaire entre un juge médiateur, ou
simplement un juge prescripteur ;
• La nécessité de la formation des juges aux techniques de la médiation dans les deux cas ;
• Nécessité de renforcement des capacités institutionnelles pour accompagner la promulgation de la loi sur
la médiation judiciaire ;
• Nécessité d’engager un débat sur l’honoraire du juge médiateur ;
• Obligation d’introduire la médiation dans les conflits qui concernent les administrations publiques ;
• Insérer des modules de formation sur les modes alternatifs de résolution des conflits dans le cursus universitaire.
Ces recommandations seront prises en compte dans les travaux de préparation du projet de Loi sur la médiation judiciaire qui est en cours d’élaboration par le comité Public-Privé pour la promotion de la médiation au Maroc.
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Events
MAROC TEXTILE
Du 30 août au 1er septembre 2012, l’Office International de Casablanca
Maroc Textiles à Casablanca est une foire internationale pour les textiles. Cette exposition est la plateforme
de la communication et d'information dans l'industrie et offre aux entreprises exposantes l'opportunité de se
présenter à un public d'experts
Foire commerciale du Ramadan
Du 20 juin au 19 Août à l'Office des foires et des expositions (OFEC) de Casablanca
Mobilier de la maison, ameublement, art de la table, luminaires, objets déco, décoration florale , petit et gros
électroménager, textile, tapis, moquette, rideaux et stores, tissus d’ameublement, antiquités et brocante…
FIDMA - Feria de Muestras de Asturias
Du 04 au 19 août 2012 à Feria de Asturias, Gijon (Espagne)
Salon grand public où les entreprises liées aux secteurs des services, de loisirs, de commerce, de restauration et
de tourisme exposent leurs produits
Salon des Antiquaires de Biarritz
Du 04 au 19 août 2012 à Feria de Asturias, Gijon (Espagne)
Salon grand public où les entreprises liées aux secteurs des services, de loisirs, de commerce, de restauration
et de tourisme exposent leurs produits
Woodpro Africa
Du 15 au 18 août 2012 MTN Expo Centre, NASREC, Johannesbourg (Afrique du Sud)
Woodpro est un événement annuel qui présente les dernières tendances sur le développement de produits et de services pour l'industrie du bois
El Mercado Andalusí
Du 17 au 19 août 2012 IFECA, Institución Ferial de Cádiz , Jérez de la Frontera (Espagne)
Secteurs relationnels : carreaux et céramique, alimentation, gastronomie, musique, artisanat
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Guangzhou International Solar Photovoltaic Exhibition
21 août 2012 à Guangzhou (Chine)
Secteurs relationnels : salons industriels, énergies renouvelables, services, production d'énergétique, énergie,
énergie solaire, équipements et technologies
Guangzhou International Wind Energy Exhibition
Du 21 au 23 août 2012 à China Import and Export Fair Pazhou Complex Area A Guangzhou
(Chine)
Secteurs relationnels: énergies renouvelables, technologie, production d'énergétique, énergie, production d'énergie, énergie renouvelable, énergie éolienne
Ferma
Du 24 au 26 août 2012 à IFB, Institución Ferial de Barbastro, Barbastro (Espagne)
Parmi les secteurs représentés à Ferma, l'on peut citer notamment le commerce, l'agroalimentaire,
l'automobile ou les nouvelles technologies
CIGRE
Du 26 au 31 août 2012 Palais des Congrès de Paris Porte Maillot , Paris (France)
CIGRE rassemble les électriciens du monde à l'occasion de la Session, événement unique en son genre. Des
experts y présentent des rapports de qualité et des sujets de discussion sur l'actualité du secteur.
Nepcon Shenzhen
Du 28 au 30 août 2012 à Shenzhen (Chine)
Secteurs relationnels : télécommunications, informatique, électronique, technologie, marketing, composants, design électronique, composants électroniques
Intertextile Shanghai Home Textiles
Du 28 au 30 août 2012 à Shanghai New International Expo Centre, Shangai (Chine)
Secteurs relationnels : maison, tourisme, Design d'intérieur, textile hôtelier, accessoires mobilier, textile de
maison, décoration
Salon des Véhicules de Loisirs
Du 29 août au 07 octobre 2012 à Paris Le Bourget, Paris (France)
Salon des Véhicules de Loisirs présente : camping-cars, résidences mobiles, caravanes, remorques et beaucoup
plus.
Salón Internacional de la Moda de Madrid
Du 30 août 01 septembre à IFEMA , Madrid (Espagne)
Ce salon souligne la présence de marques européennes - qui ont une présence importante dans le salon, spécialement celles provenant du Portugal, France et Italie, et de l'Amérique latine - parmi lesquelles se trouvent des
fabricants d''Argentine, Brésil, Pérou, Uruguay, Colombie, Équateur et Mexique.
75
Zoom
Croissance verte au Maroc.
Opportunités et défis
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atelier
l
de
Dé
veloppement
La Banque Mondiale a organisé, le 11 Juin 2012 à Rabat, un atelier de réflexion sur les «Opportunités et défis
d’une croissance verte au Maroc» dans l’optique d’appuyer notre pays à travers les échanges et interactions au
niveau national et de soutenir les efforts engagés pour promouvoir une politique de croissance verte.
Cet atelier a vu la participation d’un nombre important d’officiels marocains dont le Ministre de l’Economie et
des Finances M. Nizar Baraka, et M. Chakib Benmoussa, Président du Conseil Economique et Social.
La CGEM a pour sa part été représentée par son Directeur délégué, Mounir Ferram.
L’atelier s’est articulé autour de trois axes de réflexions correspondant à autant de panels.
1. De l’environnement durable à la croissance verte
2. Croissance verte et politiques sectorielles au Maroc
3. Mesurer la croissance verte
Une croissance rapide est indispensable pour répondre
aux besoins urgents de développement des populations
pauvres du monde entier. Cependant, la croissance ne
peut s’inscrire dans la durée que si elle est en même
temps partagée par tous et respectueuse de l’environnement, c’est-à-dire qu’il faudra veiller que le capital naturel de la Terre fournisse suffisamment de ressources et de
services environnementaux pour subvenir aux besoins de
l’humanité.
Une croissance dite « verte » ou économie verte est une
76
croissance respectueuse de l’environnement. Il ne s’agit
pas d’un paradigme nouveau mais d’un moyen permettant de mettre en pratique le développement durable.
Pour parvenir à une croissance verte et solidaire, il faut
s’attaquer à des obstacles de nature politico-économique,
combattre un certain nombre de comportements et
normes sociales profondément ancrés et développer des
instruments de financement novateurs, capables de modifier les mécanismes d’incitation et de promouvoir l’innovation, il s’agit de remédier aux défaillances des mar-
ZOOM
chés, des politiques et des institutions qui conduisent à
la surexploitation des ressources naturelles.
Le « verdissement de la croissance » est nécessaire, efficace et abordable. Il convient de se concentrer sur l’action à mener pour les 10 prochaines années pour sortir
des schémas de croissance non durables et éviter de causer des dégâts écologiques irréversibles.
Le concept de l’économie verte recèle un potentiel de
croissance durable et de création d’emplois beaucoup
plus important que le modèle conventionnel.
Le passage vers l’économie verte passe aussi par l’intégration de la dimension environnementale dans l’ensemble
des secteurs économiques existants et par la création
d’une industrie nouvelle qui couvre les filières industrielles vertes. Le développement des financements verts
(privés et publics) dédiés à l’économie verte, l’anticipation et le suivi des compétences et la création de centres
nationaux d’expertise, de recherche et d’innovation dans
les nouveaux métiers verts constitue la principale clé de
succès de la transition verte et passe nécessairement par
un engagement fort de l’Etat et du secteur privé dans
l’optique d’une vision de développement à long terme.
L’économie verte est un projet de société dans ses niveaux
sectoriel et territorial et est considéré comme une opportunité pour l’Etat et un investissement rentable aux yeux
des entreprises.
Le Maroc s’est doté, depuis les vingt dernières années,
d’un cadre réglementaire et institutionnel en matière de
protection de l’environnement fort important. Aussi de
nombreuses stratégies sectorielles ont vu le jour et sont
en cours de déploiement intégrant inévitablement un
volet développement durable. Parmi les stratégies déve-
loppées, nous pouvons citer le Plan Maroc Vert, le contrat
programme logistique, le Plan Halieutis et bien d’autres.
Plus spécifiquement dans le domaine de la protection
des ressources et de la lutte contre la pollution et les
nuisances, la stratégie nationale de l’eau prône l’utilisation rationnelle de la ressource eau et l’usage d’eaux non
conventionnelles (eaux usées ou dessalement de l’eau de
mer). Le programme national de promotion des énergies
renouvelables vise quant à lui à encourager la production d’électricité à partir de ressources renouvelables en
installant 2000 MW d’unités solaires, 2000 MW d’éolien
et 2000 MW d’hydraulique à l’horizon 2020, ce qui correspond à 42 % de la puissance totale installé soit une
production de 20 à 25% à partir d’énergies renouvelables
dont le Maroc est fortement pourvu.
Dans le domaine des déchets solides, un programme
national de gestion des déchets ménagers est en cours
de déploiement et permettra à terme (horizon 2020) de
collecter et de mettre en décharge la totalité des déchets
produits.
Ces avancées : l’inscription du Maroc dans une logique
de développement durable voulue au plus haut niveau
de l’Etat, l’évolution de la réglementation, l’intégration
de la protection de l’environnement et la préservation
des ressources naturelles dans toutes les stratégies sectorielles, le développement de programmes spécifiques
pour l’eau, les déchets ou les énergies renouvelables
constituent les fondamentaux de la transition de notre
pays vers une croissance verte.
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hiffres du mois
Echanges commerciaux.
Accroissement de 6,7 %
Les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont
atteint plus de 234,89 milliards de dirhams (MMDH)
à fin mai 2012, contre 220,07 MMDH durant la même
période de l'an précédent, soit une hausse de 6,7 %, selon
l'Office des changes.
Cette tendance est essentiellement imputable à l'accroissement de 7,6 % des importations (159,63 MMDH contre
148,38 MMDH), notamment les produits énergétiques à
hauteur de 18,4 %.
De même, les exportations de marchandises ont progressé de 5 % atteignant environ 75,25 MMDH, contre près
de 71,68 MMDH.
Les exportations des phosphates ont augmenté, quant à
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elles, de 9,5 % alors que ses dérivés se sont inscrits en
baisse de 1,8 %.
Par groupement d'utilisation, l'Office des changes fait
état d'une quasi-stagnation des exportations des produits
brut qui ont évolué de 0,2 %, tandis que les produits finis
de consommation ont progressé de 3,8 %, les produits
finis d'équipement de 7,4 %, alors que les demi-produits,
l'or industriel, alimentation, boissons et tabac ont régressé respectivement de 2,7 %, 49,3 % et 5,3 %.
Ces indicateurs font ressortir un déficit de la balance
commerciale s'élevant à 10 % (- 84.38 MMDH contre 76.69 MMDH). Pour le taux de couverture, il a atteint
47,1 % contre 48,3 % à fin mai 2011.
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IFFRES DU MOIS
Assurances.
Augmentation de 9,24 % du montant
des émissions en 2011
Le montant des émissions a atteint 23,893 milliards de dirhams (MMDH) en 2011 contre 21,872 MMDH en 2010,
soit une progression de 9,24 %, selon le rapport sur la situation liminaire du secteur des assurances au Maroc en 2011,
publié par la direction des assurances et de la prévoyance sociale relevant du ministère de l'Economie et des finances.
Quant à la répartition des primes émises par catégories et branches, la branche Vie et Capitalisation a repris la place
prépondérante, soit 32,02 % (contre 30,13 % en 2010), suivie par la catégorie véhicules terrestres à moteur (31,52 %
contre 32,35 % en 2010).
Une part de 83,45 % des émissions est concentrée dans les catégories d'assurances véhicules terrestres à moteur, accidents du travail et maladies professionnelles et assurances de personnes (accidents corporels - maladie - maternité et
assurances vie et capitalisation).
Pour les primes cédées en réassurance, elles se sont élevées en 2011 à 2,629 MMDH, soit 11 % de l'ensemble des émissions, contre 2,414 MMDH en 2010.
Ces cessions sont réparties entre les opérations d'assurances Vie et Capitalisation avec 371,36 millions de dirhams (ou
14,12 %) et les opérations d'assurances non vie pour 2,258 MMDH (ou 85,88 %).
Au niveau des résultats, il y a lieu de signaler que les opérations d'assurances ont enregistré un excédent technique
brut de réassurance de 5654,34 millions de dirhams contre 6.447,29 millions en 2010.
Le résultat net de l'exercice 2011 dégage un bénéfice de 3.682,28 MDH contre 3.775,84 MDH en 2010.
Ainsi, les produits financiers (y compris les plus-values réalisées) se sont élevés en 2011 à 5.804,64 MDH, en régression de 20,39 % par rapport à l'exercice 2010, dont 2.682,78 MDH de plus-values sur réalisation de placements nettes
contre 3.884,54 MDH en 2010.
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IFFRES DU MOIS
Investissements étrangers
en actions cotées.
Baisse de 11,7 % en 2011
Les investissements étrangers en valeurs cotées marocaines se sont élevés à
147,7 milliards de dirhams (MMDH) en 2011 contre 167 MMDH en 2010,
soit une baisse de 11,7 %, selon le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM).
Ce recul s'explique par la contre-performance qu'a connue la place casablancaise durant l'année précédente, dans la mesure où cinq valeurs représentant
73 % du portefeuille détenu par les étrangers et les Marocains résidant à
l'étranger (MRE) ont toutes baissé. Il s'agit des valeurs de BMCE (-18,20 %),
IAM (-9,60 %), Lafarge Ciments (-26,89 %), Ciments du Maroc (-20,83 %) et
BMCI (-12,14 %).
Le portefeuille détenu par les étrangers aurait été valorisé à 169,25 MMH à
fin 2011, à prix constants par rapport à 2010.
Pour sa part, le taux de détention des étrangers et des MRE a accusé une
légère baisse en s'établissant à 28,6 % en 2011 contre 28,9 % en 2010, suite à
la baisse de la capitalisation boursière de 10,85 % ainsi que la régression des
flux drainés par les investisseurs étrangers et les MRE durant cette période.
Concernant les participations des étrangers et des MRE dans la Bourse de
Casablanca, elles demeurent minoritaires puisque 76 % des sociétés cotées
affichent un taux moyen de détention aux alentours de 2,8 %.
Ainsi, les participations stratégiques se sont accaparées la part du lion avec
89,7 % de la part de l'investissement étranger en actions cotées en 2011 contre
90,4 % en 2010. Rapportées à la capitalisation boursière, les participations
stratégiques sont restées quasiment stables durant ladite période.
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Quant à la part flottante des capitaux étrangers investis à la Bourse de
Casablanca et conservés au Maroc,
elle est en progression de 3 %, pour
la troisième année consécutive, après
2,5 % en 2009 et 2,8 % en 2010. Elle
représente ainsi 12,7 % de la capitalisation boursière flottante contre
12,5 % en 2010.
Par nationalité, l'analyse montre que
sur les 4694 investisseurs présents à
fin 2011, les investisseurs européens
détiennent 88 % du total des investissements étrangers en volume, suivis par les investisseurs du Moyen
Orient et de l'Afrique avec 4,44 %
pour chaque catégorie.
En outre, le CDVM relève que le
montant des investissements des
personnes morales étrangères non
résidentes est en baisse de 11,8 %
avec 145,6 MMDH en 2011. Cependant, la part de cette catégorie
d'investisseur reste inchangée par
rapport à 2010 avec 98,6 % du montant de l'investissement étranger en
actions cotées conservées.
Le rapport note également que l'analyse de la répartition de l'investissement étranger en titres d'OPCVM
en 2011 met en évidence encore une
fois une préférence pour les OPCVM
"Monétaires" avec une part de 34 %
suivie des OPCVM "obligations à
moyen et long terme (MLT)" avec 29
%. La part des obligations à court
terme a pris 7 points d'avance en
2011 et est passée de 9 % en 2010 à
16 % en 2011.
Par ailleurs, l'investissement étranger est concentré dans 11 secteurs
d'activités, notamment les équipements électriques et électroniques,
les télécommunications, les services
aux collectivités, le bâtiment et matériaux de construction, le pétrole et
gaz, les loisirs et hôtellerie et le secteur pharmaceutique.
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