Bruits de langues 2011 Rencontres littéraires de l
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Bruits de langues 2011 Rencontres littéraires de l
Bruits de langues 2011 Rencontres littéraires de l’université de Poitiers Du 17 au 20 octobre 2010 « Un bon écrivain est un écrivain mort » écrivait ironiquement Jean-Pierre Enard il y a 25 ans. Depuis 22 ans, l’Université de Poitiers expose la vitalité de la littérature contemporaine de création par ses rencontres littéraires, en mettant à l’honneur la diversité des langues et des démarches artistiques. Quatre jours de dialogues entre les auteurs et avec leurs lecteurs, de lectures, de performances, de tables-rondes, tous les jours à partir de 14 h à la Faculté des Lettres et des langues, et dans différents lieux publics ou privés de l’Université et de la ville de Poitiers (Maison des étudiants, Bibliothèque universitaire, Confort Moderne, Médiathèque, librairies,…) Au programme cette année : Monica Companys, Fernando Pinto do Amaral, Gabriele Frasca, Lydie Salvayre, Christophe Fiat, Jean-Pierre Siméon, Frédéric Vossier, Eric Nowak, Florian Vernet, Michael Stavarič, Franzobel et Lucie Taïeb, Frédéric Werst, Frédéric Vossier, Gérard Macé, Eric Pessan, etc. Rencontres ouvertes à tous – entrées libres et gratuites Informations auprès de Stéphane Bikialo, Président de l’Association Culturelle de la Faculté des lettres et des Langues à [email protected] Manifestation en partenariat avec le service culturel de l’Université de Poitiers, la Maison des Ecrivains et de la littérature et les librairies « La belle aventure » et « Gibert ». Programme Bruits de langues 2011 Exposition « DE LA REVUE AUX ÉDITIONS, LE MYTHE NRF », à l’occasion du centenaire des éditions Gallimard, du 17 au 30 octobre (Bibliothèque Universitaire de Poitiers) Lundi 17 octobre 13h45 Ouverture (UFR L&L, salle des Actes) 14h Monica Companys (présentation : Stéphanie Gobet-Jacob) (UFR L&L, salle des Actes) 15h30 Fernando Pinto do Amaral (présentation : Sandra Texeira) (UFR L&L, salle des Actes) 17h Gabriele Frasca (présentation : Bianca Concolino) (UFR L&L, salle des Actes) 20h SHANNON, Pièce pour une comédienne sourde, une voix et une guitare, de Sébastien Beaumont, avec Monica Companys (comédie), Charlène Martin (voix) et sébastien Beuamont (guitare) (Maison des étudiants) Mardi 18 octobre 14h Lydie Salvayre (présentation : Stéphane Bikialo) (UFR L&L, salle des Actes) 15h30 Christophe Fiat (présentation : Aurèle Nourisson) (UFR L&L, salle des Actes) 18h Jean-Pierre Siméon (Présentation : Véronique Rauline) (Librairie « La belle aventure ») 21h Lectures et performances : Lydie Salvayre lit Hymne sur fond de Hendrix ; Christophe Fiat et Jean-Pierre Siméon (Confort Moderne) Mercredi 19 octobre 14h30 Table-ronde : « Ecrire en Autriche d'aujourd'hui » - lectures et débat, avec Michael Stavarič, Franzobel et Lucie Taïeb (traductrice) (animation : Gisela Linschinger, Martin Rass) avec atelier le matin avec des germanistes (UFRL&L, salle des actes) 16h30 Table-ronde « Ecrire en langue(s) régionale(s) aujourd’hui » : Eric Nowak et Florian Vernet (présentation : Liliane Jagueneau) (UFRL&L, salle des actes) 19h Frédéric Vossier (présentation : Leïla Adham) (Maison des 3 quartiers ?) Jeudi 20 octobre 14h Frédéric Werst (Ward Ier et IIème siècles) (présentation : Pérette Buffaria) (UFRL&L, salle des actes) 15h30 Table-ronde autour de « la NRF : naissance d’un mythe », avec la participation de Claire Paulhan et François Trémolières (animée par Alix Mary) Amphi ? 17h30 Éric Pessan (présentation : Martin Rass) (UFRL&L, salle des actes) A l'occasion du centenaire des éditions Gallimard (1911-2011), Bruits de langues présente une EXPOSITION : DE LA REVUE AUX ÉDITIONS, LE MYTHE NRF. Éditions originales de 1911 à 1914, fac-similés de lettres et dédicaces autographes originaires de fonds Rivière, à Bourges (Gallimard, Gide, Claudel, Valéry, Proust, Paulhan, Artaud, Breton...) Plans légendés du Paris littéraire des années 20. Photographies des principaux auteurs du fonds Gallimard. Revues littéraires et ouvrages divers provenant de la Bibliothèque universitaire et du fonds JeanRichard Bloch de la Médiathèque François Mitterrand. Exposition réalisée par Elisabeth Daniau et Alix Tubman-Mary, et présentée dans le hall de la Bibliothèque universitaire de lettres et droit, du 17 au 30 octobre. Lundi 17 octobre. 14h Monica Companys (présentation : Stéphanie Gobet-Jacob) Comédienne, auteure, formatrice et éditrice. Joue dans « Don Quichotte » et OEdipe mis en scène par Philippe Adrien. Travaille avec Bruno Netter pour la compagnie du 3ème OEil dans « Chlore et Froissements de Nuits » et « Terre parmi les Courants » mis en scène par P.Simon. Assure des stages de sensibilisation et de perfectionnement en LSF dans les écoles, instituts, centres de formation, associations de parents…Auteure d’une trentaine d’ouvrages comme le « Dico 1200 Signes », « Planète des Sourds », « Prêt à Signer », « La Sorcière Camino », « Bébé Signe » etc. Elle crée sa maison d’édition en 1999 devenue une référence en LSF. Lundi 17 octobre. 15h30 Fernando Pinto do Amaral (présentation : Sandra Texeira) Fernando Pinto do Amaral Né à Lisbonne le 12 mai 1960, il a abandonné ses études de médecine en 1982, puis étudié les Langues et Littératures Modernes. Il conclut son doctorat en Littérature Portugaise en 1998 et enseigne actuellement au département de Littératures Romanes de la Faculté des Lettres de Lisbonne. Il exerce depuis novembre 2009 les fonctions de Commissaire du Plan National pour la Lecture. Depuis 1990, il a publié six recueils de poèmes, deux volumes d’essais et a traduit la poésie de Baudelaire, Verlaine, Jorge Luis Borges et Gabriela Mistral. Il a préfacé des éditions de grands poètes portugais, tels Camões, Bocage, Antero de Quental, Cesário Verde, Ruy Cinatti, Tomaz Kim et Luís Miguel Nava, entre autres. Il a été commissaire du Portugal à la Foire du Livre de Francfort en 1998 et 1999, ainsi qu’au Salon du Livre de Genève en 2001 ou encore à la Foire du Livre de Barcelone en 2002. Critique littéraire pour de nombreux journaux et revues portugais, il a également publié 100 Livres Portugais du 20ème siècle (édité par l’Institut Camões en 2002), deux livres pour enfants et un livre de contes. Son « Fado de la saudade », interprété par le célèbre chanteur portugais Carlos do Carmo et inclus dans le film Fados, de Carlos Saura, a reçu en Espagne le Prix Goya de la meilleure chanson originale en 2008. Le Secret de Leonardo Volpi (publié en 2009) est son premier roman. Certains de ses poèmes ont été traduits et publiés en espagnol, français, anglais, allemand, néerlandais, russe, bulgare, tchèque, hébreux et chinois. Son œuvre poétique se caractérise surtout par un sentiment mélancolique (révélé dès le titre de son premier recueil, Acédia), parfois désenchanté, qui trouve dans une écriture discursive, empreinte de mémoire littéraire et culturelle, mais attentive aux indices du réel, tous les matériaux pour subvertir les modèles canoniques tout en maîtrisant les formes traditionnelles. Selon le critique et l’essayiste Carlos Reis, cette « alchimie discursive » permet à Fernando Pinto do Amaral, l’une des voix poétiques les plus importantes de sa génération, d’affirmer son identité propre à travers une écriture qui révèle la « conscience de la fugacité des choses, des êtres, des langages et des rituels qui les sous-tendent ». BIBLIOGRAPHIE Poésie: Poesia Reunida: 1990/2000, 2000; Pena Suspensa, 2004; A Luz da Madrugada, 2007. Fiction: Área de Serviço e Outras Histórias de Amor (contes), 2006; O Segredo de Leonardo Volpi (roman), 2009. Essais: O Mosaico Fluido, 1991; Na Órbita de Saturno, 1992. Traductions : As Flores do Mal de Baudelaire (Grand prix de la Traduction PEN-Clube et Association Portugaises des Traducteurs), 1992 ; Poemas Saturnianos de Verlaine, 1994. ; Obras Completas de Jorge Luis Borges (poesia), 1998 / 1999 ; Antologia Poética de Gabriela Mistral, 2002. Littérature pour enfants: A Aventura no Game Boy, 2004 ; O Primo Basílio de Eça de Queirós (adaptation), 2008; A Minha Primeira Sophia, 2009. Textes publiés en France On trouvera des poèmes de Fernando Pinto de Amaral traduits en français dans des dossiers ou anthologies consacrés à la poésie portugaise contemporaine. Voir notamment : Poésie portugaise contemporaine, Anthologie bilingue, choix et présentation de Robert Massart. [Amay, Belgique], Maison de la poésie d’Amay, « L'Arbre à Paroles », Chaillé-sous-les-Ormeaux, Vendée, L'Orange Bleue, 1994. Europe n°851, janvier-février 2000 : « Voix du Portugal », Présentation de Nuno Júdice, Paris, 2000. Arsenal n°6, 2002 : « Du Portugal », traductions de Carlos Batista, Catherine Dumas, Anabela Heitor, Isabel Meyrelles, illustrations de Luís Manuel Gaspar, Rennes, Éditions ATÉ, 2002. Bacchanales n°31, octobre 2003 : « Anthologie bilingue de la jeune poésie portugaise ». Choix et présentation de Nuno Júdice, traductions par Catherine Dumas, João Carlos Vitorino Pereira, Patrick Quillier, Marie-Claire Vromans, illustrations de Pedro Proença, Saint-Martin-d’Hères, Éditions de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes, 2003. Siècle 21 n°6, 2005 : « Panorama de la littérature portugaise contemporaine ». Dossier conçu par MarieHélène Piwnik et Nuno Júdice, et coordonné par Sophie Képès, traductions de Françoise Beaucamp, Max de Carvalho, Michelle Giudicelli, Pierre Léglise-Costa, Cécile Lombard, Solange Parvaux, Lucette Petit, MarieHélène Piwnik, Patrick Quillier, Anne-Marie Quint, Marie-Claire Vromans. [Paris], Éditions L’Esprit des péninsules, printemps-été 2005. Trois poètes portugais, présentation et traduction par Cristina Isabel de Melo de textes de Maria Andersen, Fernando Pinto do Amaral et Nuno Júdice, Editions du Murmure, 2010. Lundi 17 octobre. 17h Gabriele Frasca (présentation : Bianca Concolino) Gabriele Frasca est né à Naples en 1957. Il a commencé sa carrière littéraire, comme poète en 1984 avec le recueil de poésie Rame, comme romancier en 1987 avec Il fermo volere et comme essayiste en 1988 avec Cascando. Tre studi su Samuel Beckett. Historien de la langue italienne de formation, il a consacré une monographie à la forme poétique de la sextine (La furia della sintassi. La sestina in Italia, 1992). Il a traduit plusieurs textes de Samuel Beckett, en particulier Watt (1997), Le poesie (1999), Murphy (2001), ainsi que sous le titre global de In nessun modo ancora: Company, Mal vu mal dit, Worstward Ho, Neither, Stirring Still, Comment dire (2008). Il a également traduit l’un des romans de Philip K. Dick, A Scanner Darkly, paru en 1993 sous le titre italien Un oscuro scrutare. Avec son groupe musical i ResiDante il a enregistré en 2003 le CD Il fronte interno. En 2008 dans le cadre du Festival de théâtre « Napoli Teatro Festival » il a organisé les représentations de l’Assedio delle ceneri. Actuellement avec Guido Acampa il tourne le film Nei molti mondi. Enfin, il enseigne à l’Univesrité de Salerne les littératures comparées et les Médias comparés. À signaler que certains de ses poèmes ont été traduits en français dans différentes revues : La Nouvelle Revue Française ; Action Poétique ; Po&sie; Nu(e). Bibliographie recente: Poèmes Rive, Torino, Einaudi, 2001. Prime. Poesie 1977-2007, Roma, Sossella, 2007 Traductions en français: – La Nouvelle Revue Française 579 (Octobre 2006), pp. 277-282. – La Nouvelle Revue Française 584 (Janvier 2008 ), pp. 133-141. – Action Poétique 177 (Septembre 2004), pp. 24-28. – – Po&sie 110 (2004), pp. 378-381. Nu(e) 34 (Septembre 2006), pp. 11-116 Romans: Santa Mira, Firenze, Le Lettere, 2006. Dai cancelli d’acciaio, Roma, Sossella, 2011. Essais critiques: La lettera che muore. La “letteratura” nel reticolo mediale, Roma, Meltemi, 2005. L’oscuro scrutare di Philip K. Dick, Roma, Meltemi, 2007. Lundi 17 octobre. 20h SHANNON de Sébastien Beaumont, avec Monica Companys (comédie), Charlène Martin (voix) et sébastien Beaumont (guitare) Shannon est un spectacle opératique (de poche) qui propose une réflexion sur le thème de la transmission. Il fonctionne sur un mode “privatif” qui entraîne volontairement une déperdition d’informations pour les acteurs et le public. La fraction des codes de compréhension permet aux spectateurs de s’émanciper et de naviguer librement dans la poésie de Shannon. Le spectacle a été conçu pour 3 artistes. La comédienne sourde s’exprime sur les modes iconiques, LSF (Langue des Signes Française), poétique et mimétique. La voix travaille sur les qualités gutturale, buccale et linguale. La guitare travaille sur le détournement d’objets, le désaccord et les particularités acoustiques de l’instrument. Mardi 18 octobre 14h Lydie Salvayre (présentation : Stéphane Bikialo) « Et moi qui avais passé une partie de ma jeunesse au café des Ormeaux à expliquer comment combattre le Capital par la pensée, moi qui m’étais toujours enorgueillie d’être un écrivain de la révolte, un écrivain qui violait la syntaxe, un écrivain qui saccageait le beau style pour en faire de la charpie, […] moi donc, l’écrivain de toutes les rébellions, je n’osais dire merde de vive voix à un marchand de hamburgers » Oh non ! Pas elle, pas Lydie Salvayre… Celle qui savait dire « merde » aux huissiers (Quelques conseils utiles aux élèves huissiers, 1997), avatars du pétainisme (La Compagnie des spectres, 1997), aux petit-bourgeois (Les Belles âmes, 2000), et plus généralement à tous les « anaphrodisiaques » (« nuisibles à l’activité libidinale ») qu’elle évoque dans son Petit traité d’éducation lubrique (2005) à savoir entre autres les « affairés », les « sermonneurs », les « religieux », les « petits employés de la haine », les « professeurs », les « gendarmes », les « culs-serrés », etc. Non, rassurez-vous ce n’est pas Lydie Salvayre qui parle mais la narratrice de Portrait de l’écrivain en animal domestique (2007). Lydie Salvayre, elle continue à être Contre (2002) : « Car dans la république d’où je viens, les hommes n’ont plus d’yeux et ils n’ont plus de langue. Ils disent oui à tout. Ils applaudissent à tout. Ils lèchent et ils caressent. […] Je cherche un homme dont la langue soit lasse de lécher. » Lydie Salvayre présentera tout particulièrement Hymne, son dernier ouvrage, sorti en septembre 2011 en hommage à Jimmy Hendrix. Bibliographie : Hymne, Seuil, 2011 BW, Seuil, 2009 Portrait de l’écrivain en animal domestique, Seuil, 2007 Dis pas ça, Verticales, 2006 La Méthode Mila, Seuil, 2005, Points, 2006 Petit traité d’éducation lubrique, Cadex, 2005 Passage à l’ennemie, Seuil, 2003, Points, 2004 Contre, Verticales, 2002 Et que les vers mangent le bœuf mort, Verticales, 2002 Le Vif du vivant, Le Cercle d’Art, 2001 Les Belles Âmes, Seuil, 2000, Points, 2001 La Conférence de Cintegabelle, Seuil/Verticales, 1999 Quelques conseils utiles aux élèves huissiers, Verticales, 1997 La Compagnie des spectres, Seuil, 1997, Points, 1998, Prix La Puissance des mouches, Seuil, 1995, Points, 1996 La Médaille, Seuil, 1993, Points, 1998 La Vie commune, Julliard, 1991, Verticales, 1999, Folio, 2007 La Déclaration, Julliard, 1990, Verticales, 1997, Points Seuil Mardi 18 octobre 15h30 Christophe Fiat (présentation : Aurèle Nourisson) Christophe Fiat est écrivain, performer, et metteur en scène. Il s'inspire de la poésie sonore, de la scène rock et de la philosophie qu’il a enseignée. Son travail est un perpétuel va et vient entre le livre et la scène. Il considère le livre comme un cadre où la littérature naît, et la scène comme un cadre où elle se transforme en prise de parole... Son écriture et ses mises en scène sont épurées, minimalistes, elles empruntent leurs objets à la culture pop. Sans cesse, il fait et défait des icônes populaires comme Batman, John Carpenter, ou Isadora Duncan, la danseuse. Il puise l’énergie de ses performances du côté du concert de rock et joue avec les codes de cet univers, qu’il détourne en des boucles sonores répétitives. Mardi 18 octobre 18h Jean-Pierre Siméon (Présentation : Véronique Rauline), La Belle aventure Par ses textes et plus largement ses créations, collaborations et actions artistiques et pédagogiques, JeanPierre Siméon construit et contribue à diffuser « une parole adressée, une parole qui suscite par principe un interlocuteur actif, et donc le dialogue, la rencontre. » S’il admet notre besoin urgent de poésie, dans « notre monde du tout-spectacle », Jean-Pierre Simon précise : « Le poète ne console de rien, il creuse ». Le poème n’est pas conçu ici comme un « dérivatif confortable », une « consolation, une fuite du réel ou l’enjolivement d’une réalité pénible ». Le poème, « lieu où la langue est maintenue à son plus haut degré d’intensité », est à « objecter » aux « démagogies régnantes », « à l’affadissement de la langue, au conformisme des représentations», y compris et peut-être d’abord celles sur la poésie elle-même. La poésie est alors à saisir, dans son étonnante diversité et sa complexité foisonnante, comme une dynamique, le lieu d’une métamorphose.. C’est à une rencontre-débat avec ce militant acharné du droit au poème que nous vous convions. Elle sera précédée d’une lecture construite autour d’un de ses poèmes par des étudiants de lettres de troisième année. Outre une vingtaine de recueils de poèmes (parmi lesquels : Fuite de l’immobile, Le Sentiment du monde ou Sermons joyeux (De la lente corruption des âmes dans la nuit tombante)), l’œuvre de Jean-Pierre Siméon comprend cinq romans, des livres pour la jeunesse et des pièces de théâtre. Il a collaboré à de nombreuses revues de poésie et a une activité régulière de critique littéraire et dramatique et de conférencier. Il est actuellement « poète associé » au Théâtre National Populaire de Villeurbanne et directeur artistique du « Printemps des poètes ». Bibliographie sélective : Traité des sentiments contraires, Cheyne 2011 Lettre à la femme aimée au sujet de la mort, Cheyne, 2005. Ouvrant le pas, Cheyne, 1999 Le Bois de Hêtres, Cheyne, 1998 Poèmes du corps traversé, Cheyne, 1998 (réédition 2001) Algues, sable, coquillages et crevettes – lettre d’un poète à des comédiens et à quelques autres passeurs, Cheyne, 1997 La mort n'est que la mort si l'amour lui survit Histoire d'Orphée, 2011 Le Testament de Vanda, Les Solitaires intempestifs,2009 Quel théâtre pour aujourd'hui ?, Les Solitaires intempestifs,2007 Sermons joyeux, Les Solitaires intempestifs, 2004, (réédition 2005, 2006) Le Petit ordinaire, Les Solitaires intempestifs, 2000, (réédition 2006) Stabat Mater Furiosa, suivi de Soliloques, Les Solitaires intempestifs, 1999 Ici Cheyne, collection Poèmes pour grandir, 2009 Ceci est un poème qui guérit les poissons, Rue du Monde, 2005 (réédition 2006, 2008) Mardi 18 octobre 21h Soirée Confort Moderne avec L. Salvayre, lecture sur fond de Hendrix, Christophe Fiat et Jean-Pierre Siméon Lydie salvayre et Claude Barthélémy, Hymne. Christophe FIAT : SUR LES TRACES DE GODZILLA À IWAKI (30-45 mn) Il proposera au Confort Moderne, une performance inédite autour de son projet « Retour d'Iwaki », développé avec la Chartreuse d'Avignon et l'institut Français de Tokyo. Une fable rock et minimaliste, qui convoquera le monstre du cinéma japonais, icône de la culture pop mondiale, Hiroshima et le séisme du 11 mars. " Jean-Pierre Siméon Mercredi 19 octobre 14h30 Table-ronde : « Ecrire en Autriche d'aujourd'hui » - lectures et débat, avec Michael Stavarič, Franzobel et Lucie Taïeb (traductrice) (animation : Gisela Linschinger, Martin Rass) avec atelier le matin avec des germanistes Michael Stavarič, jeune auteur entre deux langues, le tchèque de son enfance - il est né à Brno en 1972, et l’allemand (autrichien) de son adolescence, sait peut-être pas pour rien saisir ces états de transformation, qui s’insinuent dans les intrigues de ses récits. Malgré son jeune âge et sans compter les nombreuses publications diverses, il est à son cinquième roman et a obtenu entre d’autres distinctions le prestigieux Prix Adalbert-von-Chamisso, un prix qui est décerné à des auteurs de langue allemande, dont l’allemand n’est pas la langue maternelle. Dans ces essais et articles, y compris des traductions du tchèque, il s’intéresse beaucoup à la question européenne. Cet intérêt partagé avec notre deuxième auteur autrichien, Franzobel, donnera, on l’espère un échange vif autour de la situation et la position de la littérature autrichienne actuelle et ses auteurs dans un univers, où l’identité "locale" est mise à l’épreuve par des questions de migrations, d’accueil, d’hospitalité, d’ouverture. Loin d’être des partisans du protectionnisme, les deux auteurs ont certainement des singularités à défendre et nous pouvons nous attendre à un échange vif et passionnant. Bibliographie récente : Brenntage (Journées ardentes) 2011, en cours de traduction (Lucie Taïeb) BöseSpiele (Jeux méchants), 2009 Stillborn, 2006 Franzobel, de son nom civil Franz Stefan Griebl est né à Vöklabruck en Haute-Autriche. Son nom de scène déjà un jeu de mots, et les différentes possibilités de prononciation lui correspondent tout à fait. Vöklabruck ou plutôt un village du canton, Frankenburg, constitue le décor d’une docu-fiction du rapport des Autrichiens à l’autre, ici dans la personne d’une fille kosovare de 15 ans, ArigonaZogaj, menacée d’expulsion, sa famille déjà éclatée entre l’Autriche et le Kosovo.Franzobel l’appelle un conte : L’Autriche est belle. Cet essaicomme d’autres projets de Franzobel, témoignent de son engagement politique et social. Pour son travail littéraire il a eu plusieurs prix, entre autre le prix Ingeborg Bachmann pour son récit Krautflut. Il est aussi auteur de livres d’enfants, de pièces de théâtre et dramaturge. Ce qui est commun à ses activités est le goût pour le travail sur la langue, influencé par les dadaïstes et le groupe de Vienne. Malheureusement il n’existe à l’heure qu’un seul ouvrage traduit en français : Kafka, comédie. Il sera en compagnie de Michael Stavarič, deuxième invité autrichien, pour discuter autant de situation de littérature autrichienne actuelle que de situation politique en Europe. Bibliographie récente : Phantastasia: oder Die lustigsteGeschichteüber die Traurigkeit(Fantastasia ou l’histoire la plus drôle sur la tristesse – album illustré), 2010 Lusthausoder Die Schule der Gemeinheit: Roman(Maison close ou l’école de la vacherie. Roman) 2010 Österreichistschön. EinMärchen (L’Autriche est belle. Un conte), 2009 Liebesgeschichte. Ein Roman (Affaire d’amour. Roman), 2007 DasgroßeEinschlafbuchfüralleKleinen (Le grand livre dodo tous les petits), 2006 Lucie Taiëb est auteure, traductrice et docteure en littérature comparée. Sa thèse intitulée Territoires de mémoire, l'écriture poétique à l'épreuve de la violence historique. Nelly Sachs, Edmonds Jabès, Juan Gelman va paraître prochainement. Elle s’intéresse particulièrement à la littérature autrichienne contemporaine (Norbert Gstrein, Heidi Pataki et plus largement le groupe de Vienne. Une Anthologie de poèmes d’Ernst Jandl, traduite par elle, va sortir cet automne ; mais vous trouverez d’autres poèmes qu’elle a traduits sur le très beau site multilingues retors.net, puis ses propres textes sur remue.net. Elle travaille actuellement comme Maître de Conférences en littératures germaniques à l'Université de Bretagne Occidentale, elle assure les traductions des textes lus par les auteurs MichaelStavarič et Franzobel lors des Bruits de Langues et lira des passages traduits en français. Bibliographie : Territoires de mémoire, l'écriture poétique à l'épreuve de la violence historique. Nelly Sachs, Edmonds Jabès, Juan Gelman, Garnier, à paraître. Articles sur la littérature autrichienne contemporaine, notamment Norbert Gstrein et Heidi Pataki (Germanica n°46 :Des femmes en dialogue avec le siècle.) Anthologie de poèmesde Ernst Jandl, l'Atelier de l'Agneau, à paraître Mercredi 19 octobre 16h30 Table-ronde « Ecrire en langue(s) régionale(s) aujourd’hui » : Eric Nowak et Florian Vernet (présentation : Liliane Jagueneau) (UFRL&L, salle des actes) Ecrire en occitan, pour Florian Vernet, et écrire en poitevin, pour Eric Nowak, a d’abord été : écrire autre chose, autrement. Car Florian Vernet vise un public qui apprécie humour et anticonformisme (Vidas e engranatges -Vies et engrenages- ), en même temps que regard sans concession sur notre société, celui de [email protected], où se bousculent trouvailles en pagaille et jurons des fœtus jumeaux en bocal qui font de leur immeuble le plus ordinaire des mondes en réduction, et le plus actuel : « Sèm pas racistas, mas aquel mond, de qué volètz, arribaràn pas jamai a viure coma nosautres ! » (« Nous ne sommes pas racistes, mais ces gens, que voulez-vous, ils n’arriveront jamais à vivre comme nous ! ») ; et quand il se lance dans l’album jeunesse, La Princessa Valentina e autres contes (La Princesse Valentine et autres contes), c’est en conjuguant motifs traditionnels et nouveauté. Bibliographie sélective Vernet Florian, Miraus escurs, IEO edicions, “A Tots” 1991 Vernet Florian, Vidas e engranatges, IEO edicions, « A Tots » printemps 2004. Prèmi Jaufe Rudel, 2005 Vernet Florian, J@rdin de las Delícias.com, IEO, « A Tots », printemps 2007, Prèmi de « l’Estivada » de Rodez, 2008 Vernet Florian, La Princessa Valentina e autres contes, CRDP, Académie de Montpellier, « Los camins de la vida », Août 2007, avec CD (édition bilingue). Eric Nowak a de son côté apporté à la littérature d’expression poitevine-saintongeaise, un style intimiste qui se retrouve dans son dernier recueil édité, Rimajhes de fanes/Portraits de femmes, où s’égrènent des portraits souvent inattendus, dans une langue forgée avec passion. Portraits de femmes, mais aussi portrait d’un auteur et de sa relation à la langue, arrachée au mépris pour un nouvel éclat. Enquêteur, directeur de collection, auteur de nombreux recueils de littérature orale et d’études de la langue régionale, Eric Nowak explore et fait découvrir des chemins où se construit une nouvelle littérature, tissée d’images d’entre ici et ailleurs, inattendues et accessibles : « Quand que bufe Nautin/Ton jhuste de tèle barbe/Voline au vent/Coume le vélajhe/D’un vessiâ que s’en érét/Poussé peur le vent/Dessu daus mers d’étranjhes. » (Quand souffle le vent de sud-est/Ton top de toile fine/Volette au vent/Comme la voilure/D’un vaisseau qui s’en irait/Poussé par le vent/Sur es mers étrangères.) = Bibliographie sélective Nowak Eric , Rimajhes de fanes. Portraits de femmes, éd. des régionalismes/ PyréMondePrinciNegue, 2010. Nowak Eric , Histoire et géographie des parlers poitevins et saintongeais, éd. des régionalismes/ PyréMonde-PrinciNegue, 2010. Nowak Eric , Les contes traditionnels du Poitou. Les histoires extraordinaires en poitevin et en français,CPE, 2011. Nowak Eric, Les légendes fantastiques de la Vienne, Geste éditions, 2008. Nowak Eric, Les prénoms en Poitou-Charentes-Vendée, Geste éditions, 2004. Nowak Eric, Le Parlanjhe en Poitou-Charentes-Vendée en 20 leçons, Geste éditions, 2004. Nowak Eric, Légendes fantastiques charentaises et gabayes, Geste éditions, 2000. Mercredi 19 octobre 19h Frédéric Vossier (M3Q) (présentation : Leïla Adham) Frédéric Vossier est né à Saint-Martin Martin de Ré en 1968. Il vit à Orléans. Il est titulaire d’un doctorat de philosophie politique sur Hannah Arendt. Il écrit pour le théâtre depuis le début des années 2000. Ses pièces sont sont éditées à Théâtre Ouvert, Quartett, Espaces 34 et Les Solitaires Intempestifs. Elles ont été lues, mises en espaces ou créées par Jacques Vincey, Stanislas Nordey, Robert Cantarella, Madeleine Louarn, Françoise Lebrun, Jérôme Kirscher, Mireille Perrier, Sébastien Eveno, Christophe Lemaitre, Jean-Christophe Jean Vermot-Gauchy. Gauchy. Il a adapté pour le Studio de la Comédie française Le Banquet de Platon créé par Jacques Vincey en 2010. faces pour Fabrice Melquiot, Christophe Pellet et Michaël Glück. Gl Il a écrit des post-faces Il dirige à Poitiers avec Jean-Pierre Pierre Berthomier L’Atelier de Lecture Contemporaine. Il enseigne la dramaturgie au Conservatoire de Poitiers et les Sciences humaines dans une école de graphisme à Blois. Intervient régulièrement en milieu universitaire universitaire (Rennes, Paris III, Poitiers, Tours). Jeudi 20 octobre 14h Frédéric Werst (Ward Ier et IIème siècles) (présentation : Pérette Buffaria) Ward Ier-IIe siècle raconte l’histoire d’un peuple imaginaire, les Wards. Plus précisément, la période qui couvre les deux premiers siècles de leur calendrier, et qui correspond à la fondation et à l’expansion de leur royaume. Cette histoire collective est donnée à lire à travers les textes écrits par les Wards. Ces textes sont présentés dans leur langue originale, le wardwesân, et traduits en français. Organisé à la façon d’une anthologie, Ward Ier-IIe siècle invite le lecteur à découvrir ce peuple, et notamment ses mythes, ses croyances, ses coutumes, ses idées, dans la mesure, bien sûr, où les auteurs des Wards les ont eux-mêmes évoqués. Poètes, théologiens, prosateurs ou philosophes apparaissent ainsi, dans leur langue et leur rapport au monde, puis disparaissent. Reste la trace de leur passage : personnages historiques ou légendaires dont ils auront raconté l’histoire, dieux auxquels ils auront cru, paysages qu’ils auront dépeints, événements qu’ils auront rapportés, connaissances qu’ils auront recherchées, rêves qu’ils auront tenté de dire. Jeudi 20 octobre 15h 30 TABLE RONDE (animée par Alix Mary) : MÉMOIRE DE L'ÉDITION DU VINGTIÈME SIÈCLE, L'EXEMPLE DE LA NRF. Avec - Gérard Macé, écrivain (renvoi à la page précédente, ou à la page auteur en ligne que je joins sous forme de fichier) -Patrick Kéchichian, écrivain et critique littéraire, journaliste au « Monde des livres » de 1985 à 2008, actuellement à La Croix. Son livre Paulhan et son contraire, tentative de portrait de l’un des maîtres incontestés du discernement en matière de littérature sort au moment même de la tenue de Bruits de langues 2011 chez Gallimard, dans la collection "L'Un et l'Autre". -Claire Paulhan, éditrice de littérature autobiographique, conservatrice à l'IMEC (Institut Mémoires de l'Édition contemporaine), petite-fille de Jean Paulhan, rédacteur en chef et directeur de La Nouvelle Revue Française (1925-1940 et 1953-1968). - François Trémolières, maître de conférences (esthétique) à l’université de Nanterre. Collaborateur régulier de la Nouvelle Revue française de 1981 à 1987, puis plus occasionnel. Membre du comité de rédaction de la revue Recueil (1986-1989), puis le Nouveau Recueil (19952007). Gérard Macé Photo C. Hélie copyright Gallimard. Gérard Macé, né à Paris en 1946, est un écrivain considérable par l’ampleur, l’exigence et l’originalité de son oeuvre, qui compte plus d’une trentaine d’ouvrages dont plusieurs recueils de poésie : Le Jardin des langues (1974), Balcons de Babel (1977) et Bois dormant (1983), constamment réédités depuis leur parution et disponibles en un volume dans la collection Poésie/Gallimard. Publié à ses débuts par Georges Lambrichs, directeur de la célèbre collection « Le Chemin », chez Gallimard, et homme de barre de La Nouvelle Revue Française, Gérard Macé s’inscrit dans une certaine tradition de l’esprit NRF : indifférence à l’égard des modes et des écoles, au point d’être souvent qualifié d’inclassable, discrétion allant jusqu’au mépris ascétique du racolage médiatique, quête incessante des lieux où se nouent la passion du réel et celle de la langue, incursions du côté de l’anthropologie, de la peinture, de la photographie et de l’ethnographie. L’écriture de Gérard Macé nous touche par son évidence : vérité d’une oeuvre qui se règle sur un esprit toujours en mouvement, sans tabou ni conformisme, et qui puise dans le voyage et la lecture une curiosité toujours nouvelle à l’égard de l’homme, et le moyen le plus sûr de la fidélité à soi-même. Comme le montre Laurent Demanze dans les beaux essais qu’il a consacré à l’écrivain, chez Corti, Macé fréquente assidûment les corridors qui desservent sa Bibliothèque imaginaire et parmi ses plus beaux textes se rangent les préfaces, nombreuses, qu’il a consacrées aux artistes qu’il préfère. « Cela n’est pas sans faire songer aux Essais de Montaigne qui enserrent le texte, voire la dépouille de l’ami disparu, et qui doivent leur position marginale à ce dispositif mélancolique ». La tonalité secrète de l’oeuvre, sur le mode mineur, est sans doute liée à sa poétique très contemporaine du reflet et de la diffraction. Jeudi 20 octobre : 17h30 Éric Pessan (présentation : Martin Rass) Eric Pessan (Photographie de Patrick Devresse) Eric Pessan publie depuis une dizaine d’années sous des formes diverses : romans, textes en compagnie de plasticiens, nouvelles, pièces de théâtre, radio-fictions, poésies, livres d’artistes. Dans les livres d’artistes, les textes en compagnie de plasticiens, comme dans les projets collectifs, l’auteur cherche le contact direct avec un artiste, une œuvre, un ou des auteurs, un public, un ou des acteurs, est dans l’échange. Dans ses fictions, il développe une réflexion sur les rencontres fortuites ou intentionnelles, les entre-chocs d’altérités, qui peuvent être aussi violents que cet arrêt de train, provoqué par ce que le discours euphémisant de notre époque appelle un Incident de personne, discours qui ne veut jamais appeler un chat un chat. Eric Pessan n’éprouve pas cette crainte et le dit à travers des modes d’expression aussi divers que le théâtre, la radio, internet entre facebook et remue.net et le bon vieux livre, sans jouer l’un contre l’autre ou presque. Bibliographie sélective : L’effacement du monde, La Différence, 2001 (réédition poche 2004) Sage comme une image avec Françoise Petrovitch, Peregrines / Le Temps qu’il fait, 2006 Cela n’arrivera jamais, Le Seuil, 2007 L’écorce et la chair, vu par Patricia Cartereau, Le chemin de fer, 2008 La nuit de la comète suivi de Ce matin, la lune, Cénomane, 2009 Un matin de grand silence, vu par Marc Desgrandchamps, Le chemin de fer, 2010 Incident de personne, Albin Michel 2010 Tout doit disparaître, Théâtre Ouvert, 2010 Interdiction absolue de toucher les filles même tombées à terre, avec et selon Claude Favre, Cousu main, 2011 Le festival « bruits de langues » est organisé par l’association culturelle de l’UFR lettres et langues de l’Université de Poitiers : http://culturelle.asso.uiv-poitiers.fr Contact : Stéphane Bikialo : sté[email protected] Avec le soutien de : La Maison des écrivains et de la littérature Le Conseil régional du Poitou-Charentes En partenariat avec : L’Action culturelle de l’Université de Poitiers La librairie « La belle aventure » et « Gibert Joseph » de Poitiers Remerciements de principe mais chaleureux quand même aux invités d’abord, sans qui…, aux présentateurs ensuite et à toute l’équipe du festival enfin.