maquette cahier n° 133-3.pub

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maquette cahier n° 133-3.pub
Le Journal
N° 133– mars 2009
Brassages, unions et distinctions.
Le mouvement A Cœur Joie nous a habitué depuis longtemps aux rencontres musicales multiples, aux brassages des chœurs et des chefs,
aux croisements des cultures et des langues. Pas étonnant donc si les
« Vent d’Est » sont à l’aise avec les choristes de la Région Paris Est,
avec ceux de Choisy le Roi et de Gentilly, ou, pour les plus petits, avec
les jeunes chanteurs et chanteuses d’Ile de France.
Le chant choral est une langue d’unification où nous nous comprenons
à demi mot, mais à pleine voix. Les changements de chefs donnent naturellement lieu à des commentaires variés, mais ils sont toujours fructueux, car les compétences et les affinités se rejoignent et se complètent le temps d’une œuvre ou d’un week-end. Chacun y trouve son
compte, la musique nous reliant l’un à l’autre au-delà de nos différences, de nos connaissances musicales et de nos origines.
Question : quelle méthode nous permet de communiquer aussi facilement à 10 ou à 200, en anglais ou en norvégien, en latin ou en zoulou,
en costume ou en tee-shirt, et tout cela de 7 à 77 ans ? Vous avez trouvé : le chant choral !
Bien sûr, ce langage commun, ce moyen exceptionnel de relations humaines, d’aucun voudrait le perfectionner, l’améliorer, l’affiner. Le plaisir de se retrouver autour d’un Requiem en grosse formation, ou en
week-end chants africains plus « décontracté », ne nous enlève pas le
désir de nous améliorer. Notre grammaire commune, la musique, demande des efforts constants, un travail soutenu, une attention sans relâche. Certains même, plus spécialistes que d’autres, souhaitent et c’est
logique, épurer leur chant, progresser dans leur action, aborder des œuvres plus exigeantes. Nous devons les encourager dans ce sens, et accepter que quelques uns se distinguent, montrent l’exemple de la qualité et entraînent le reste du groupe vers une amélioration constante de
notre expression. Tels des linguistes patentés ils montreront la bonne
voix et stimuleront par effet de levier le groupe tout entier.
Notre chef de chœur Nathalie imagine pour Vent d’Est un avenir pérenne fait de rencontres, d’unions et de distinctions, sachons saisir
cette chance en l’aidant dans cette démarche.
Le présent journal vous apporte un exemple de nos actions passées,
présentes et à venir. On y voit la musique omniprésente dans nos existences, relatée dans le détail par nos fidèles rédacteurs. De la Norvège à
l’Afrique, en passant par la Bretagne, des maths à l’informatique, de soirée cabaret en dégustation pâtissière, tout est prétexte à vivre avec la
musique.
La musique, comme une recette de vie.
Je vous souhaite une très bonne lecture de ce journal, et de très bons
concerts à venir.
L’ EDITO
Didier BROCHET
1
SOMMAIRE
Pages 3 à 11
Page
12
Pages
13
à 15
Pages
16
et 17
Pages
18
à 23
Pages
24
à 27
Pages
28
à 30
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31
Pages
32
et 33
ASSEMBLEE GENERALE
du 22 JANVIER 2009
Rapports d’activités, d’Erquy, financiers, moral, carnet familial, activité
régionale, Les P’tits Vent d’Est,
renouvellement du Conseil d’Administration
Brigitte BERNOU
Didier BRIOCHET
Huguette BOUYGUES
Claude ESPECEL
Nathalie ARCHIMBAUD
Anne DUHAMEL
JeanROSSI
RENCONTRE AVEC VALERIE de
MILLERET
Nathalie ROYER
GRIEG
Hervé CALVARIN
DEUX WEEK-ENDS D’ENFER
Huguette BOUYGUES
Marie-Claude LOIGEROT
JE SUIS GRAND-MERE
D’UN GORILLE
MARRAINE
MAIS OU VONT-ILS CHERCHER
TOUT CA ???
« FAUT RIGOLER »
MATH ET MUSIQUE
Deuxième partie :
ECHELLES ET TEMPERAMENT
SE SERVIR DES FICHIERS MIDI
LES RECETTES DE MAÏ-CLAU’
L’opéra de Gaston Lenôtre
LA PAGE DES P’TITS VENT D’EST
Olivier DUHAMEL
Marie-Chantal BERNARD
Jean ROSSI
Marie-Claude LOIGEROT
Annie POINDRON
Page
34
Pages
35
et 36
LE CARNET FAMILIAL
Christian LEMAIRE
MOTS CROISES
et SOLUTIONS
2
ASSEMBLEE GENERALE
du 22 JANVIER 2009
RAPPORT D’ACTIVITES
Brigitte BERNOU
Le Conseil d’Administration s’est réuni 3 fois en 2008 : 21 février, 23 juin et 20 octobre.
En dehors des répétitions le jeudi et des pupitres le lundi, voici les activités du Chœur pour
l’année 2008.
19 janvier
Soirée d’intégration des nouveaux, sur le thème de l’année 2008
26 et 27 janvier
Deuxième et dernier WE Gospel sous la direction aussi
rythmée que jubilatoire de Denis Thuillier, WE clos par un
concert et par l’AG Paris - Est
29 et 30 mars
Assemblée Générale du mouvement A Cœur Joie à
Tours, assemblée à laquelle le Chœur Vent d’Est participe
chaque année. Cette année nous représentaient notre
président et Ariella, et Anne et Olivier Duhamel.
Du 19 au 26 avril
C'est fin avril que nous sommes partis...(63 personnes,
dont 32 choristes) en Andalousie, pour un voyage de huit
jours. Au programme, Ronda, Séville, Cordoue, Piedro do
Cordoba, puis la merveille des merveilles andalouse, Grenade, et enfin Malaga !!...sans oublier la sympathique station balnéaire de Torremolinos, où nous ont rejoints des
groupes de retraités espagnols particulièrement animés !!
Que dire en quelques lignes, sinon qu'à cette occasion de
nombreux choristes ont découvert une Andalousie magnifique… qu'ils ne connaissaient pas, que nous avons rencontré plusieurs chorales, l'une à Séville (Chorale Universitaire), et l'autre à Lucenna, chorale paroissiale très chaleureuse, qui nous a accueillis dans les locaux culturels
de la ville, puis au premier étage du meilleur restaurant …
pour la troisième mi-temps avec chants et danses, valses
et sévillanas pour le plus grand bonheur de tous !!
Un seul regret : que nous ne soyons pas plus nombreux
pour partager ce bonheur de découvrir de nouvelles régions, et de pouvoir chanter ensemble avec d'autres
amoureux du chant choral à la fois étrangers et si proche !!
Malheureusement, nous n’accueillerons pas la Chorale de
Lucenna en septembre 2009. La crise est passée par là et
le voyage en France a été annulé et reporté sine die.
3
Autour du 1er mai
Week-end de travail à Erquy : enfin… d’après une espionne bien informée, il s’agirait d’un WE de repos. Sur la
photo du journal, ils ne sont pas bien nombreux, mais ils
ont l’air… en forme : pourtant la liste des travaux gentiment fournie par JP ne mentionne pas moins de 22 actions, du débroussaillage à l’installation du local de buanderie, en passant par le lessivage des bungalows et autres réjouissances… tout cela en chantant, évidemment,
tequila samba ?
17 mai
Les P’tits Vent d’Est, nous enchantent, autour des thèmes des métiers anciens, de l’école et des rois et des
bergères . Ils ont rejoint pour cela les Chanteries ACJ de
Paris-Est, (Bailly Romainvilliers, Favières et Choisy le
Roi)
6 et 20 juin 2008
Deux concerts, au CDBM le 6 et à la scène Watteau le
20. Pour faire découvrir au public « une suite de danses », Vent d’Est n’a pas hésité à faire appel à d’autres
groupes, danseurs et musiciens ; de la flûte à bec au tango, en passant par le djembé, la Gymnastique Rythmique ou la danse de nos régions. Nous avons enfin pu aller au bout de notre Saltarelle… et faire des progrès
inouïs en anglais avec notre Tequila !
26 juin 2008
Repas de fin d’année, et distribution des partitions du Requiem de Verdi.. ça y est , la décision est prise de se lancer dans l’aventure avec le chœur de Choisy le Roi, le
Conseil d’Administration cherche les moyens d’alléger la
facture, et les choristes partent avec des devoirs de vacances…
Eté 2008
Séjour des choristes et de leurs familles au camp de vacances d’Erquy.
6 septembre
Carrefour des associations du Perreux-sur-Marne.
14 septembre
Village des associations de Nogent-sur-Marne.
même si certains ont dit qu'il n'y avait pas eu grand
monde au Perreux, quelques contacts ont été positifs
pour la chanterie ; par contre nous avons eu plus de
contacts pour le chœur sur celui de Nogent. Merci à
ceux qui ont donné de leur temps pour tenir le stand
18 et 19 octobre
We de travail autour du Requiem,
21 novembre
Le Chœur Vent d’Est participe à la traditionnelle choucroute des Journées de solidarité du Perreux-sur-Marne.
Il faut rappeler que nous sommes l’association la plus fidèle à cette manifestation.
22 et 23 novembre
Week-end Chants africains dans le cadre des activités
ACJ Paris-Est.
13 et 14 décembre
WE de travail avec Choisy, le Requiem progresse, les
huit voix se mettent en place.
4
CARNET FAMILIAL DE L’ANNEE 2008
Didier BROCHET
L'année 2008 a vu pas mal de peines chez nos choristes anciens et en activité.
Je vais commencer ce carnet familial par ces départs pour finir par des notes plus gaies.
Tout d'abord :
Le 13 Mars dernier, Michèle FRONTIERE nous quittait. C'était une choriste des premières années et
elle a participé activement avec son époux Guy à l'achat du terrain d'ERQUY. Elle a été chef de pupitre des Alti et sa fille Manuelle a dirigé un temps la chanterie VENT D'EST.
Le 17 Avril, Anne Marie SIMONETTA nous quittait également. Soprano des premières années, elle fit
partie avec son époux des membres fondateurs de la Chorale et de notre village de vacances d’Erquy.
Le 10 Mai, c'est Joëlle BASSIN qui partait. Elle avait passé de nombreuses années à VENT D'EST et
après une longue interruption, elle était revenue chanter avec nous pour nos 40 ans sous la direction
de Claude BOULICOT. Malgré la maladie elle était heureuse de venir assister à nos concerts et nous
nous sommes retrouvés nombreux à ses obsèques pour lui dire un dernier adieu.
En Septembre, nous avons appris avec beaucoup de peine la mort accidentelle de Dave STAFFORD
qui vivait depuis un certain temps en Angleterre et venait de prendre sa retraite. Dave était le Papa de
Micha qui a dirigé la Chanterie VENT D'EST
Puis en Novembre, notre ami Louis DUFOUR qui ne manquait jamais un de nos concerts s'est éteint
lui aussi.
Enfin, en Décembre Yannick MARCILLE, ancien choriste, nous a quittés après une longue maladie.
Les anciens ne peuvent oublier ces amis qui ont beaucoup compté dans la vie de VENT D'EST et puis
nous pensons aussi à ceux qui ont perdu un être cher cette année, en particulier :
Odile COTELLE, Marie MAGARIAN, Marie-Thérèse MABILLE et nous nous associons à leur peine.
Heureusement, il y a eu aussi des joies chez de nombreux choristes :
- en avril 2008, Catherine CATALDI a marié sa fille ADELINE, avec Fabrice.
- Le 4 Mars, Jean-Claude WEBER était grand-père pour la 5ème fois avec l'arrivée de CORENTIN
- le 25 Mars, c'était Jean-Claude ALBY qui, en 2 fois, est 3 fois grand-père avec HUGO et BAPTISTE
- le 15 Juin, Renée RAABE se réjouissait de l'arrivée de ROMANE, petite soeur de BAPTISTE (pas
celui de Jean-Claude)
- le 21 Juin, jour de la fête de la musique - normal - arrivait ELOANN dont l'arrière grand-mère, Nicole
Lopez (eh oui!) n'est pas peu fière !
et puis, et puis....
- le 16 Septembre est arrivée "CHLOE" dont les heureux parents : Hélène et Yann ROUSSELIN, restent sans voix... pour lui laisser la parole à elle seule !
Evidemment, les grands parents Annie et Jean-Pierre POINDRON qui avaient déjà une petite Lucie à
gâter.. vont devenir .. gâteux, dans le bon sens du terme, bien sûr !
Nous nous réjouissons avec eux de tous ces événements heureux passés et à venir, naissances et
mariages dont nous reparlerons.
5
RAPPORT « ERQUY »
Huguette BOUYGUES
Je suis une fois de plus très heureuse
d'avoir l'occasion, à cette Assemblée Générale, de vous parler de notre petit village
gaulois cher à notre coeur, à savoir ERQUY bien sûr !
Pour les anciens, c'est du rabâché peutêtre, mais les nouveaux et les petits V.E.
de l'année n'ont pas encore entendu parler
de notre petit coin de terre bretonne qui
mérite tout de même que l’on en dise 2
mots : nous sommes, en effet, la seule
chorale en France à posséder un village de
vacances !
Si on se laissait aller, on en parlerait longtemps car les anciens comme moi, MarieThérèse ou Annie qui ne passeraient pas
une seule année sans y faire un séjour,
pourraient vous faire profiter de souvenirs
ou d'anecdotes inoubliables mais je pense
qu'il faudrait plusieurs heures pour les évoquer...
Je résume donc en quelques mots ce
qu'est cette perle de VENT D'EST.
On vous en parlera, bien sûr, en temps
utile. Notre grand chef de chantier est J.P.
POINDRON, le mari d'Annie, qui coordonne tout çà de main de maître, aidé bien
sûr par notre Président, Didier BROCHET
qui manie si bien la pelleteuse et la truelle
quand besoin est.
Si notre camp a démarré dans la rusticité la
plus complète (pas d'eau sur le terrain :
nous allions remplir une tonne - des W.C
dignes de nos "arrières grands parents"
faits de buses qui intriguaient beaucoup les
enfants qui regardaient jusqu'au fond.. Les
anecdotes ne manquent pas rien que sur
ce sujet - évidemment pas d'électricité nous nous éclairions avec des Lumogaz,
bien sûr pas de douches nous allions en
ville.. et les bains de mer faisaient le reste.)
aujourd'hui, je ne vais pas dire que c'est un
4 étoiles mais... presque !
L'électricité a permis un confort bien sûr
apprécié de tous les vacanciers : réfrigérateur dans tous les bungalows, douches
"chaudes", machine à laver le linge. On
peut même jouer au ping-pong ou au
scrabble jusqu'à plus de minuit.. ou lire
dans son lit avec une lampe de chevet,
c'est dire !
C'est en 1963, voici donc 45 ans qu'à l'initiative de Michel GIRAUD, notre 1er chef
de choeur, V.E. a acquit 1 hectare de terrain en bordure de mer dans les Côtes
d'Armor en Bretagne, ceci grâce à la participation d'un certain nombre de choristes,
d'un parrain et d'une Marraine (qui n’est
malheureusement pas parmi nous ce soir),
ceux-ci regroupés en S.C.I.
Au fil des ans nous avons pu faire construire une dizaine de bungalows qui accueillent maintenant chaque année de 150
à 200 personnes. durant la période des vacances en comptant ceux qui possèdent
caravanes ou matériel de camping. Notre
village est ouvert, bien sûr, en priorité aux
choristes en activité mais aussi à tous les
anciens et à leur famille. Bien entendu,
c'est aux occupants qu'appartiennent l'entretien et les aménagements du terrain et
des bungalows.
Quelques travaux sont donc effectués pendant les vacances mais nous organisons
en plus quelques W.E. dits "de travail" en
cours d'année, en général les grands W.E.
Alors, sur le plan de l'organisation, vous recevrez en Mars une circulaire d'inscription
indiquant les dates de séjour possibles
pour l'été.
Ceux-ci sont calculés par tranches de 15j
de façon à permettre au plus grand nombre
d'en bénéficier. Toutefois, dans la mesure
des places disponibles, il est possible d'accorder des séjours plus longs. La circulaire
que vous recevrez vous donnera tous les
renseignements nécessaires sur l'organisation de ces séjours mais si vous souhaitez
en savoir davantage, vous pouvez interroger les habitués super "accrocs" d'ERQUY
et il y en a un certain nombre ici. De peur
d'en oublier, je peux leur demander de lever la main et ils vous répondront sans aucun doute de bon coeur.
6
J'ai apporté aussi quelques-uns des Livres d'Or * qui relatent, bien sûr, tous les
évènements de V.E. et Erquy en fait partie. Je vous demanderai seulement de ne
pas les graisser de "galettes"
Et puis, comme chaque année, Annie
vous a préparé la "petite touche supplémentaire d'ERQUY" qui vous donnera
l'eau à la bouche !
Merci de votre bonne attention !
* au nombre de 13 !
Huguette BOUYGUES, membre du Conseil de Gestion
d’Erquy, chargée depuis de nombreuses années de l’administratif du Camp de Vacances, a demandé à passer
la main. L’Assemblée Générale a accepté que JeanPierre POINDRON, qui la secondait déjà depuis plusieurs années, prenne en charge les comptes d’Erquy
et les diverses démarches auprès des organismes.
Merci à Huguette qui n’a pas compté son temps durant
toutes ces années, avec le dévouement et la conscience
qu’on lui connaît. Mais ne vous inquiétez pas, elle reste
toujours membre actif du Conseil de Gestion !
RAPPORT FINANCIER
Claude ESPECEL
Les finances 2008 sont à l’équilibre,
grâce au concert 2008 qui n’a pas engendré de frais importants, au solde positif d’Erquy, à l’augmentation des cotisations versées par les choristes et à la
vente de la partition du Requiem de Verdi. Ceci, malgré les subventions en
baisse (seules les villes du Perreux et de
Nogent continuent à nous en faire bénéficier -merci-).
Le voyage en Andalousie a été pris en
charge par les choristes voyageurs.
7
RAPPORT MORAL
Didier BROCHET
En ce démarrage d’année tonitruant, où Verdi
prend une place importante dans notre
Chœur, je vous propose de regarder un instant dans le rétroviseur pour analyser la musique et les activités qui nous ont portés au
cour de l’exercice précédent.
Bien sûr, pour des œuvres comme Verdi, la tradition reste de mise, bien qu’un certain Laurent
B. eut souhaité que nous chantions par cœur
contre l’avis d’une certaine Nathalie R…
Pour l’heure nous voici depuis la rentrée en
pleine préparation de nos concerts du Requiem, et nous attendons avec impatience le
moment ou nous serons « lâchés dans l’arène », si je peux oser cette comparaison guerrière. 4 concerts d’affilé, peut-être même 5,
nous n’avions pas connu cela depuis longtemps, mais Vent d’Est aime relever les défis.
Le programme 2007/2008 avait vocation à
être accessible à un large public, et abordable
musicalement et financièrement pour soulager
nos finances fragiles, et les préparer à un Requiem dispendieux. Le choix de Nathalie s’est
porté sur une « Suite de Danses » qui nous a
fait voyager à travers différentes époques et
différents styles : nous avons découvert la
complexité qui présidait à ces « Suites de
Danses » et son évolution de la Renaissance
jusqu’à une époque plus récente. Ce programme de danses chantées, concocté par
notre chef de Chœur était à la fois savant et
léger, lent et virevoltant, statique et dansé.
Nous avons eu le grand plaisir de chanter
avec des groupes extérieurs de danses folkloriques et danses de salon, ainsi qu’avec des
musiciens et danseuses d’associations locales. Tout n’était pas parfait, mais l’ensemble
était sympathique, coloré, enjoué, varié, et
quelquefois surprenant. Les choristes ont apprécié ces collaborations artistiques, et le public était ravi de découvrir ces spectacles décloisonnés et originaux. Il me semble que l’expérience est à renouveler, avec sans doute
une plus grande préparation du chœur et une
meilleure connaissance des groupes invités.
Peut-être notre plus beau défi est-il de considérer la musique comme une simple plus value
à notre riche vie de groupe. Songez plutôt : un
chœur de P’tits Vent d’Est toujours renouvelé,
dirigé par 2 chefs de chœurs enthousiastes, un
journal encore plus attrayant qui parait sans
interruption depuis bientôt un demi siècle, çà
ne nous rajeunit pas, un village de vacances
tel le village d’Astérix, peuplé d’irréductibles
choristes où chacun aime à se retrouver autour
d’un sanglier rôti, ou d’un plateau de fruits de
mer, en chantant sous les embruns. Et je passe
les multiples occasions de fêtes, de soirées de
solidarité et de voyages. A ce propos, notre déplacement en Andalousie fût un grand moment
avec de belles rencontres amicales, ponctuées
d’aubades et de joutes musicales hautes en
couleur.
Alors si je devais trouver une raison d’être optimiste, en ces temps de morosité ambiante, je
conclurai en disant que nous avons certes du
chemin à faire pour atteindre la perfection, mais
en attendant cet aboutissement musical improbable, nous avons trouvé un chemin de cohésion, où nous prouvons chaque jour grâce à la
musique notre capacité à vivre ensemble, à
nous accepter tel que nous sommes, à nous
écouter, à accorder nos voix pour n’en faire
qu’une. Cette voix, tâchons de la maintenir vers
les chemins d’avenir, en amateurs éclairés car
mes amis, elle me semble être celle de l’authenticité.
L’avenir des chœurs traditionnels comme Vent
d’Est passe par une amélioration de notre présentation sur scène. Il faut évoluer sur le fond
et la forme pour fidéliser notre public, et attirer
durablement de nouveaux adeptes, chanteurs
ou spectateurs. Une grande qualité musicale
s’impose mais ne suffit plus, une mise en espace est devenue obligatoire. Nous devrons
également pour les programmes simples,
chanter au maximum sans partition. Le résultat est souvent une meilleure attention portée
au chef de Chœur et au groupe, une qualité
musicale supérieure, et une adhésion immédiate du public.
Je vous remercie de votre attention.
8
LES P’TITS VENT D’EST
Nathalie ARCHIMBAUD
Anne DUHAMEL
Cette année 2008, nous avons monté un
projet avec l'ensemble Paris-Est (soit 4
chanteries : Bailly-Romainvilliers, FavièresLa Route, Choisy le Roi et les P'tits Vent
d'Est). Le spectacle a eu lieu à l'auditorium
du lycée Theillard de Chardin, à St Maur, le
17 mai.
Les P'tits Vent d'Est sont donc au nombre
de 9, dont 5 nouveaux arrivants de cette
année, attirés par le bouche à oreille et par
les carrefours des associations du Perreux.
Il faut donc continuer à se mobiliser pour
ces carrefours, qui sont un des moyens importants pour nous faire connaître.
Autour du thème des vieux métiers, MarieNoëlle Maerten nous a dirigés, et nous a fait
découvrir le rythme entraînant de certains
chants traditionnels du 16ème siècle parfois ! Pour clore le concert, nous avions
ajouté quelques chansons sur l'école, dont
l'inévitable « En sortant de l'école, nous
avons rencontré »... qui a été bien réussi
(pas facile !).
L'année s'est terminée sur un petit goûter,
avec une prestation en petit comité, devant
les parents.
Nos projets pour 2009 :
- un concert avec l'ensemble des Cantourelles A Coeur Joie d'Ile de France
(150 enfants sur scène), au Palais des
Arts et des Congrès d'Issy les Moulineaux (PACI), le 22 mars à 16h. Spectacle de grande envergure, pour lequel
nous mobilisons plusieurs associations
(théâtre, musique, etc...). Le spectacle
s'appelle « Lili Peur de Rien », c'est un
conte créole créé pour les 5-8 ans. Venez nombreux nous encourager !!!
Le début d'année scolaire a été plus mouvementé, puisque nous avons commencé avec
5 puis 4 enfants. Leur motivation et leur enthousiasme nous ont fait hésiter à arrêter la
chanterie. Et puis, petit à petit, 4 autres enfants se sont ajoutés (merci à toute la famille
Fix, qui s'est mobilisée). Cela nous a permis
de continuer avec beaucoup de ténacité.
Heureusement que nous sommes deux
chefs de choeur !
-
9
un double concert (6 juin à BaillyRomainvilliers et 7 juin à l'auditorium du
Conservatoire du Perreux) pour un
conte musical « La Caverne aux Chimères ». Ce projet se réalise en coordination avec Paris-Est, soit les chanteries de Bailly et Choisy. Réservez dès à
présent la date !!
ACTIVITE REGIONALE PARIS EST
JEAN ROSSI
·
Activités musicales adultes
·
o
15 mars 2008 : Réunion des Chefs de Chœurs ACJPE autour de Brigitte Tempez
et Jean-Walter Audoli :
o Une activité régionale en WE de Chants Africains est retenue.
o Une soirée Chants communs fin juin début juillet est retenue.
o
1er juillet 2008 : Soirée Chants communs à Bry sur Marne, 91 participants
Chefs : Valérie Irissou, Elsa Spetebroot, Anne-Marie Charles, Catherine Beauchard.
Les chants :
§ Allons boire un café (Anne-Marie)
§ Mon amant de Saint-Jean (Valérie)
§ Simi Jadech (Catherine)
§ La la la je ne l’ose dire (Elsa)
o
08/11/08 : Réunion des chefs de Chœurs de ACJ Paris Est pour réflexion sur activités exercices prochains….
§ Décision de monter le GLORIA de VIVALDI sous la direction de Jean Sourisse et de se produire aux Choralies en 2010 en concert de région.
§ Le nombre de choristes participants est estimé à 200.
§ Le premier WE de déchiffrage est fixé au 7 et 8 novembre 2009.
§ Autres WE : 6-7 février 2010, 8-9 mai 2010, samedi 3 juillet et le dimanche
26 septembre.
§ 2 concerts en région parisienne en juin 2010 (12-13) avant les Choralies et
un après les Choralies, le 10 octobre 2010.
Concerts en 2 parties, 1er partie par le Chœur "local" et deuxième partie en
ensemble régional.
o
22 et 23 novembre 2008, 17 et 18 janvier 2009: 2 Week-end Chants Africains à
Joinville-le-Pont et Favières.
o Direction : Denis Thuillier accompagné d’un pianiste
o Une centaine de participants.
Activités musicales Enfants
50 enfants inscrits cette année.
· Programme dirigé par Marie-Noëlle Maerten:
o Chants des métiers
o En sortant de l’école
· Concerts :
o 17 mai 2008 : Concert à Saint-Maur (Teillard de Chardin).
o 21 juin 2008 : Deuxième concert des jeunes ACJPE avec le Chœur Polyphonique de Choisy le roi.
· Programme 2008-2009 : « La caverne aux chimères » dirigée par Jacqueline Savoyant
(chef de Chœur Suisse).
Concert prévu le 6 juin 2009 à Bailly-Romainvilliers et le 7 juin au CDBM du Perreux.
10
RENOUVELLEMENT PARTIEL
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Sont sortants cette année, au terme de trois ans de mandat :
- Brigitte BERNOU
- Olivier DUHAMEL
- Claude ESPECEL
- Christophe MARC
- Gérard NOËL
- Florence SARTHOU
Ont démissionné :
- Martine GÈZE
- Antoine HERON
Ont renouvelé leur candidature :
- Brigitte BERNOU
- Olivier DUHAMEL
- Claude ESPECEL
- Gérard NOËL
Aucune nouvelle candidature ne s’est présentée.
Les 4 membres ont été réélus à l’unanimité.
MERCI à
Martine GÈZE,
chargée
des « pots »
Christophe MARC,
Secrétaire
du C.A.
Antoine HERON,
« voyagiste »
Florence SARTHOU,
Chargée des
« costumes
de concert »
pour leur présence au sein du Conseil d’Administration ,
leur dévouement
et pour ce qu’ils ont apporté à Vent d’Est au cours de leur mandat.
Les rapports d’activités, financiers et moral ont été soumis au vote et adoptés à l’unanimité.
L’assemblée générale s’est terminée en musique sous la baguette de notre Président
d’Honneur et ancien Chef de Chœur : Claude BOULICOT, autour de la galette des rois !
11
RENCONTRE AVEC VALERIE de MILLERET
Professeur de harpe au conservatoire de Charenton
Nathalie ROYER
Au mois de juin prochain, nous sommes vivement attendus à la Chapelle de Conflans de
Charenton-Le-Pont pour un concert partagé
avec de jeunes apprentis « harpistes ».
Ces élèves sont confiés à la très dynamique
Valérie de Milleret, toujours partante pour de
nouvelles aventures.
J’ai fait la connaissance de ce(tte) pétillant(e)
professeur(eure ?) il y a quelques années alors
que je répétais au conservatoire de Charenton.
Valérie cherchait une chanteuse lyrique capable de chanter l’air de Norma de Bellini,
« Casta Diva » dont elle souhaitait arranger
l’accompagnement pour les harpes.
Après quelques répétitions seulement nous
nous sommes tous retrouvés pour une version
inédite de « Casta Diva » à la mairie de Charenton à l’occasion des festivités du 21 juin.
La chorale de Charenton participait également
puisque l’air contient une partie de chœur, ainsi
que chaque élève de la classe de harpe du
plus petit au plus grand, les plus jeunes n’ayant
qu’une note par mesure (ploum !) et les plus
grands tout un arpège (ploum, ploum, ploum !)
Fortes de cette expérience, nous nous sommes
juré Valérie et moi, de nous retrouver pour de
nouvelles expériences du genre, ce qui fut envisagé dès qu’elle apprit que je dirigeais une
chorale.
Valérie a, entre-temps, eu une petite fille, Vent
d’Est a organisé quelques concerts avec d’autres chorales et finalement la date du 14 juin a
enfin été fixée.
L’ensemble de harpistes proposera la moitié du
concert et Vent d’Est l’autre moitié avant de
nous regrouper pour un «bouquet final ».
Les P’tits Vent d’est auront également un chant
à présenter, accompagnés par d’autres enfants
à la harpe.
J’ajouterai, pour vous laisser une bonne impression de ce partenariat, que j’ai incité Valérie à participer au FIMU de Belfort où son
groupe a été sélectionné sans hésitation.
12
Quelques précisions sur le FIMU :
Tous les ans à la Pentecôte, la ville organise
un immense festival universitaire et accueille
des formations venues de toute l’Europe
s’exprimant dans des styles aussi divers et
variés que ceux de la musique irlandaise,de
la musique symphonique, des chants folkloriques ou des ensembles de percussion.
Vous avez certainement entendu parler de la
« folle journée de Nantes », mais vous ne
connaissez pas le FIMU et pour cause : la
ville accueillant déjà toute la population du
Territoire, de la Suisse et de l’Alsace, elle ne
cherche pas faire de la pub pour ce festival
qui fait le plein chaque année et se garde
bien d’accueillir le reste de la France.
Pour en revenir à nos harpistes, l’expérience
du FIMU a été motivante et à la suite d’un tel
événement, il fallait que ce groupe rebondisse avec une aventure bien plus stimulante
encore comme celle qui nous attend le 14
juin !!
En ce qui concerne le programme, nous apporterons des « extraits de répertoire », à savoir des pièces que vous êtes censés
connaître « par cœur » et qui soient représentatives de notre répertoire courant :
- Mignonne allons voir si la rose, de Costeley
- Hvad est du dog skjön, de Grieg
- I cieli immensi narrano ,de Marcello
- Bullerengue
- Tequilla samba
- Lift up your hands
- Mademoiselle de Paris
Avec les harpes:
- Barcarolle
- Choeur d’opéra de Cavalleria Ruseticane
de Mascagni
- Cantique de Jean Racine
Les nouveaux inscrits peuvent se procurer
les partitions manquantes auprès d’Huguette
Bouygues !
EDVARD HAGERUP GRIEG (1843-1907)
Hervé CALVARIN
et les sites Internet
Compositeur et pianiste norvégien de la période romantique, Edvard Hagerup Grieg est né
le 15 juin 1843 à Bergen dans un royaume de Norvège, qui est alors uni à la Suède depuis
1815. C'était le quatrième enfant du consul britannique à Bergen, Alexander Grieg et de
Gesine Grieg, issue d'une famille distinguée. Sa mère, pianiste sera son premier professeur
de piano, et l'initie à Weber, Chopin, Mozart, Mendelssohn principalement. Il est connu surtout pour son Concerto pour piano et orchestre en la mineur et Peer Gynt, musique composée pour le drame d'Henrik Ibsen. C'est sans doute le plus grand musicien norvégien.
De Gregor à Grieg
Les racines de Grieg sont très anciennes et
écossaises. Elles remonteraient par son père
au clan MacGegor, issu de Griogar, 3ème fils
de MacAlpin, roi des Pictes et des Scots.
Le patronyme Gregg ou Grig apparaît au
début du 16ème siècle dans la paroisse de
Fife. Après des démêlés avec le clan Campbell de Glenorchy, le roi Jacques VI bannit
les MacGregor, dont il abolit le nom le 3 avril
1589.
Risquant la peine de mort, les membres du
clan changèrent leur nom en variantes telles
que Grege, Greag, Greer, etc et c'est de
cette époque que vient le patronyme de
Greig porté par le grand-père d'Edvard
Grieg, John Greig de Fraserburgh. Son fils
Alexander quittera Aberdeen pour Bergen,
où il s'installera comme consul en 1779. Le
patronyme fut alors modifié à cette occasion
dans la forme germanique Grieg, pour
conserver la même prononciation dans les
pays scandinaves.
En 1858, âgé de 15 ans, sur les conseils du violoniste norvégien Ole Bull, beau-frère de sa
mère, il est envoyé par ses parents à Leipzig pour étudier la musique au Conservatoire de
la ville, qu'il quitte quatre ans plus tard avec une solide formation, pour Copenhague où il
résidera jusqu'en 1866. C'est en 1860 pendant son séjour qu'il contracte une pleurésie, qui
lui laissera toute sa vie des séquelles respiratoires. Voyageant assez peu, il rencontre le célèbre compositeur danois Niels W. Gade, qui l'encourage à jouer une symphonie. Cette œuvre sera ensuite reniée par Grieg, qui barrera la partition avec la mention "Ne doit jamais
être jouée" (Elle le sera toutefois après sa mort).
Dans ses premières œuvres Grieg est influencé par la tradition romantique allemande, mais
au fil du temps, le sentiment d'une appartenance nationale s'affirme, et il va ressentir le
besoin d'un style typiquement norvégien. Il fréquente des auteurs norvégiens et en
particulier Rikard Nordraak (1842-1866), l'auteur de l'hymne national norvégien (Ja, vi
elsker dette landet), fougueux défenseur des mélodies populaires et qui sera pour Grieg
une source d'inspiration.
13
En 1866 il s'installe à Christiania (aujourd'hui Oslo) puis épouse
la cantatrice Nina Hagerup, sa cousine. En 1867 il fonde l'Académie norvégienne de musique (qui ne durera que deux ans),
puis en 1868, nait Alexandra, qui tombe malade l'été suivant et
meurt à l'âge de 18 mois. Il n'aura pas d'autre enfant. Il est très
occupé par ses rencontres avec d'autres compositeurs tels
Liszt, Wagner, Tchaïkovski, Brahms. Il tombe sous l'influence du
compositeur Otto Winter-Hjelm (1837-1931) qui conçoit un
langage musical national à partir d'éléments de musique populaire. C'est Ludvig Mathias Lindeman (1812-1887) qui a fourni la
matière en collectant les airs populaires norvégiens, dont va
s'inspirer Grieg. .
Plus tard, il sera envoûté par le charme des airs folkloriques joués dans leur milieu
d'origine, c'est à dire avec l'atmosphère particulière, les rythmes et les harmonies des
musiciens traditionnels, en particulier quand ils jouent de la curieuse et primitive viole
d'amour appelée hardangfidle. Il va se concentrer sur ses activités de concertiste et de
pédagogue dans la capitale norvégienne, où il va créer un chœur et un orchestre
Il compose essentiellement pendant les vacances d'été, et en particulier au Danemark
en 1870, où il compose à l'âge de 27 ans
son premier grand chef-d'œuvre, le
Concert pour piano en la mineur, qui va devenir le symbole de la conscience nationale
norvégienne. Il composait dans un minuscule chalet équipé d'un piano, qui surplombait le Hardangerfjord près du village d' Ullensvang.
Le Hardanger Fjord
Le chalet de Grieg
En face scintillait les cimes du glacier de Folgefonna. Il jouait en harmonie avec le
paysage grandiose qui s'étalait devant lui.
Ce lien très fort qu'il y avait entre sa musique
et les paysages, font qu'il est presque impossible d'écouter Grieg sans entendre la brise
lègère qui monte des eaux bleues, ni l'écho
des montagnes abruptes et la vie des fjords
de Norvège occidentale où il est né.
Sa vie ne fut pas cependant des plus faciles, et il lui fallait assurer la subsistance de sa famille en travaillant comme chef d'orchestre, chef de chœur, enseignant et même interprète.
Bien que résolu à composer en Norvège, il comprit qu'il fallait aller se ressourcer dans les
grands centres musicaux européens, et élargir son audience. Les dix albums de pièces lyriques, publiés à Leipzig vont le faire connaître et lui valent même le surnom de "Chopin nordique".
En 1869, il se rend en Italie grâce à une bourse d'État, et rencontre Franz Liszt, qui lui insuffle une énergie nouvelle. Revenu à Christinia en 1870, il va entamer une collaboration
féconde avec Bjørnstjerne Bjørnson, d'où vont sortir "Devant un couvent du sud" en 1871,
puis Bergliot en 1872, poème dramatique où son langage musical devient plus audacieux.
Puis vient également en 1872, Sigurd Jorsalfar, suite orchestrale où la recherche de l'identité nationale se développe. Les deux hommes poursuivent avec Olav Trygvason, œuvre
malheureusement inachevée.
14
Une bourse d'État annuelle servie depuis 1874 par l'État norvégien, en fait une sorte d'ambassadeur artistique et va alors lui permettre de subvenir à ses besoins sans enseigner ni
diriger. Il déménage à Bergen, sa ville natale, la même année, et c'est alors que Henrik
Ibsen lui demande de composer la musique de scène de Peer Gynt (1875), qui va lui attirer un succès international. Il en tirera deux suites orchestrales.. Après la mort successive
en 1875 de ses deux parents, il va douter de sa foi chrétienne et traverser une crise mystique. Ces années de dépression vont curieusement provoquer des crises de perfectionnisme, donnant naissance à des œuvres profondes et émouvantes, telle la Ballade en sol
mineur. Toutefois son rythme d'écriture ralentit et il ne progresse qu'après de longues gestations. De cette époque datent "Ravi par la montagne" et les "Danses norvégiennes".
En 1885, Grieg s'installe
avec sa femme Nina, dans le
hameau de "Troldhaugen"
près de Bergen, où souffrant
de tuberculose pulmonaire, il
demeurera jusqu'à la fin de
sa vie. Poursuivant son œuvre de compositeur, il entamera de longues tournées en
Europe, où il laissera une
partie de ses forces. De cette
période il faut mentionner les
Fire salmer (Quatre psaumes) opus 74, œuvre pour
chœur mixte, inspirée de mélodies folkloriques norvégiennes, marquée par des audaces harmoniques très en
avance pour leur temps.
La maison de Troldhaugen, photographiée en Août 1971,
lors du magnifique voyage de la chorale en Scandinavie.
Hvad est du dog skjøn (Comme ce visage est beau), est le premier des quatre, écrit par
Hans Adolf Brorson (1694-1764). Le poème est une paraphrase du Chant des chants *, tiré
de la Bible en anglais du roi Jacques Ier publiée en 1611.
En 1898, il écrit pour sa femme Nina le cycle de chants Haugtussa, op. 67, et sa derniere
grande œuvre pour orchestre, les Dances symphoniques, op. 64. Il continue à composer
des œuvres d'airs folkloriques pour piano, dont la plus aventureuse, Slåtter, op. 72, basée
sur la musique de viole de la région du Telemark. Il meurt d'une crise cardiaque le 4 septembre 1907, deux ans après l'indépendance de sa Norvège tant aimée.
La musique de Grieg a connu une popularité immense, s'accordant d'ailleurs assez mal
avec l'image de l'artiste tourmenté, souffrant pour son art. Certaines innovations harmoniques ayant été revendiquées par des auteurs de musique lègère, son étoile en faiblit fortement, certains critiques allant même à déclasser Grieg de la musique sérieuse. Depuis les
choses se sont remises en ordre. A Oslo en 1926, Maurice Ravel avait déclaré se sentir
attiré par sa musique, et considérait Debussy comme le plus proche de Grieg. Béla Bartók
s'est également inspiré des adaptations pour piano de Grieg, réalisées à partir d'œuvres
folkloriques pour sa propre musique folklorique hongroise. L'objectif d'Edvard Grieg a été
de créer une musique nationale qui confirme l'identité du peuple norvégien, et c'est pour
cela qu'il a servi d'exemple à d'autres compositeurs. On peut ainsi dire qu'il s'impose
comme un compositeur universel.
* le Cantique des Cantiques
15
DEUX WEEK-ENDS D’ENFER
22-23 NOVEMBRE
-
17-18 JANVIER
Huguette BOUYGUES
Marie-Claude LOIGEROT
Il faisait froid ? Il a neigé ? .. Pas possible !
Eh bien, tant pis si vous avez gelé, il fallait
venir aux W.E. de la Région Paris-Est !
Là, vous auriez eu chaud - chaud : ambiance trop - icale avec des rythmes zoulous
et des gospels sud africains menés de
mains de maîtres par Denis THUILLIER et
son acolyte musicien hors pair, Matthieu LE
NESTOUR.
Sur la centaine de participants, dommage
que nous n’ayons été qu’une dizaine de
Vent d’Est à en profiter ! Mais ceux-là
étaient complètement « Uyingewelel BABA »
et Unzibudila nto ZAZO ». C’est peu dire …
Nous en avons d’ailleurs bien remercié le
Seigneur avec un « SINGA JESU SINGA »
et « YAKANAKA VHANGERI ».
Ces deux week-ends se sont terminés par
l’Assemblée Générale Paris-Est et ceux qui
s’étaient déplacés pour l’occasion n’ont pas
été déçus par la prestation qui clôturait la
réunion dans cette ambiance africaine.
Pas mal pour une A.G., non ?
L’homme orchestre qui peut jouer de la main
gauche l’accompagnement, de la main droite et
du pied droit le rythme, chanter la voix de ténor
et éventuellement repérer quelques fautes chez
les autres !!
« Attention! il faut commencer par le pied droit, donc celui qui a le gros
orteil à gauche, c'est tellement plus simple comme ça! »
16
quelques formules magiques de Denis, à retenir :
« Prendre la position du poulet »
( pour bien sentir ses côtes s’ouvrir)
« l’effet couette » : quand ces dames
prennent des voix de petites filles !
Ah,
ces Choristes qui
se prennent pour
des poulets !
On aura
tout vu !
?
« Le pied droit
c’est celui qui a le gros orteil à gauche!! »
Cot ! Cot !
Cot !…
JE SUIS GRAND-MERE D’UN GORILLE
Marraine
En 1972, mon fils, médecin, rentre du Gabon et ramène
un bébé gorille, orphelin (la mère a été tuée par des
chasseurs dans la brousse).
Nourri au biberon, protégé par une layette confortable, il
est baptisé Platon en raison de son attitude, bras croisés
et attentive, comme un vieux philosophe.
Vite nanti d’un petit frère (humain et blanc), vit avec mes
autres petits-enfants (nombreux !), va sur son pot comme
eux, déjeune avec eux à table, adore le café au lait..
Volontiers chapardeur de fruits et de gâteaux.
Protège toujours les plus jeunes et le plus fragile, apprend à marcher aux bébés nettement moins dégourdis
que lui bien sûr !
Très sensible à la musique.
Suit Vent d’Est aux Choralies de Vaison en Août 1974.
Défile au son des « Saltimbanques » où « l’ours et le singe,
animaux sages, quêtent des sous sur leur passage ».
Huguette est l’ours (ça vous étonne ?) et bien entendu Platon
le singe.
Fait du vélo l’été avec son père, de la luge l’hiver avec son
frère.
Puis il grandit, grossit, grossit beaucoup, beaucoup. Il a fallu
se résigner et le confier au zoo très adapté de Saint Martin la
Plaine. (il pesait 280 kgs…).
Nous allions le voir.
Longtemps il a reconnu son père, son frère.
Une grave maladie rénale, malgré deux interventions chirurgicales, l’a fait beaucoup souffrir.
Il nous a quittés pour le paradis des gorilles le 15 août 2008.
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MAIS OÙ VONT-ILS CHERCHER TOUT ÇA ???
« Faut rigoler »
Olivier DUHAMEL
Comme chaque année, la soirée d'intégration de Vent d'Est a eu lieu en janvier. Pourquoi
en janvier me direz-vous ? C'est une question d'organisation. Le lancement se fait début
novembre, les premières réunions ont lieu en décembre et la soirée fin janvier.
A la rentrée de septembre, c'est un peu la course, les nouvelles recrues ne connaissent
personne dans cette chorale et il faut que des liens se tissent. Aussi, par affinité, des pupitres se forment et des notes se mélangent.
Justement, cette soirée a pour but de nous
mélanger, nous découvrir autrement et surtout bien rire.
Il y a d'abord le thème plus ou moins vague
et qui, cette année, vu la conjoncture, était
« Faut rigoler ! » en hommage à Henri Salvador qui nous a quittés il y a un an.
Le but était de prendre une ou des chansons
de lui ou d'autres chanteurs à texte et d'en
faire un sketch de 15 à 20 minutes.
Il faut ensuite se retrouver pour organiser tout ça.
Il y a des lieux propices pour se rencontrer, chez Didier, chez Huguette, chez Maïclau, chez
Monique ou Jean-Luc et chez d'autres choristes accueillants
Et alors que se passe-t-il lors de ces réunions ?
La première permet de se retrouver autour
d'une table et de jeter les premières bases.
Il y a ceux qui ont plein d'idées dans la tête
et ceux qui gardent secrets leurs délires. En
général, pour faciliter le dialogue, un bon
cidre, quelques gâteaux et pour les plus
chanceux des macarons. Ensuite, on met le
ridicule de coté et on se lance. Ainsi, une
soprane que l'on croyait timide se retrouve
en peau de bête et une basse nouvellement
arrivée se voit affublée de délicates nattes
jaunes. Même un chien a joué le rôle magnifique et de composition du manège de
chevaux de bois.
Puis, on repart avec les responsabilités de chacun : qui les costumes, qui les décors, qui
les accessoires, qui la décoration des tables et qui rien du tout.
Il est intéressant de noter la rigueur et la régularité de certains. Même pour rigoler, il y en a
qui arrivent en retard, où ne viennent pas du tout aux répétitions. Mais comme ils tiennent
absolument à être de la fête, on leur trouve un petit rôle... Tout le monde trouve sa place
dans ces sketchs.
Les réunions ne sont pas trop nombreuses (3 voire 4) car il ne faut pas que cela nous empêche d'apprendre studieusement notre beau Requiem de Verdi !
18
Sans transition : voici donc au programme de cette année les différents
thèmes abordés : l'Age de Vent d'Est, les
Voix de Vent d'Est, l'Informatique de
Vent d'Est, le Pianiste de Vent d'Est, la
Chef de Vent d'Est et bien sûr le Verdi
de Vent d'Est.
A18 h 30, c'est l'installation des nappes,
assiettes, couverts, verres, bouteilles,
fromages et décorations.
Chaque table rivalise d'originalité pour
être la plus agréable. Cela me donne
une idée, mais ne le répétez à personne : l'an prochain il y aura un
concours de table.…
Sur chaque table, les équipes ont déposé le menu, et le programme de la soirée.
Tout est prêt. Alors après l'apéritif traditionnel et non moins chaleureux, voici dans l'ordre
d'apparition à l'écran les équipes de notre spectacle.
Les Jolies Colonies de Vacances
Nos souvenirs de jeunesses refleurissent pour ce petit morceau d'anthologie où le texte
original est agrémenté de personnages hauts en couleur :
Les jolies colonies de vacances
Merci maman, merci papa
Tous les ans, je voudrais que ça
r'commence
You kaïdi aïdi aïda.
J'vous écris une petite bafouille
Pour pas qu'vous fassiez d'mouron
Ici on est aux p'tits oignons
J'ai que huit ans mais je m'débrouille
J'tousse un peu à cause qu'on avale
La f um ée d' l' us in e d' à côt é
Mais c'est en face qu'on va jouer
Dans la décharge municipale.
Hier, j'ai glissé de sur une chaise
En f'sant pipi dans le lavabo*
J'ai le menton en guidon d'vélo
Et trois canines au Père Lachaise
Les punitions sont plutôt dures
Le pion il a pas son pareil
Y nous attache en plein soleil
Tout nus barbouillés d'confiture.
*Y’en a même un qui a joint le geste à la
parole !
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La Musique à travers les Ages
Un jeune maître d'école nous fait visiter les âges, mais
moins à la façon des frères Bogdanov qu'à celle de Bourvil
La machine à remonter le temps nous envoie au temps de la
préhistoire là où les hommes et les femmes avaient l'oreille
très musicale et étaient Homo Sapiens chanteurs*.
« Armé d’ sa partition de pierre
D’ son diapason de pierr’ itou
Il chassait la croche et l’dièse
En serrant les fesses malgré tout
Devant l’diplodocus en rage
Il était tout d’même un peu p’tit
Et se disait dans son langage
Vivement qu’on invente
!l’ chant choral
Nous apprendrons par la même occasion que les Gaulois avaient mis au point une méthode pour avoir une belle voix : il faut ver-ti-ca-li-ser : COCORICOOOOOO !
« faut pas parler, faut pas parler
avant qu’le chef nous tombe sur la tête
faut pas parler, faut pas parler
pour mieux chanter les soirs de répèt. »
Un saut dans le temps, et nous voici sous Henri IV, qui lutinaient les belles sopranes et les
tendres alti :
« Poule au Pot et framboise sont les mamelles du chef de chœur. »
Puis c’est le 19 ème siècle, où tout reVERDIt
« La musique, c'est la santé, vocaliser, c'est l'améliorer,
les prisonniers du tempo n'font pas de vieux DO »
Au 20ème siècle, le stress de la vie moderne :
« Chef Chef y'a l'diapason qui son, mais y'a jamais person qui y répond »
Et de la drague :
« Il y a les basses de profession embauchées par Brochet et testées par Royer
Chip chip chip chip' n' idouah »
Au 21e siècle, les chorales sont enfin dirigées par des chefs à l’autorité incontestée !
« ...Il y a ceux qui ne montent pas plus haut qu’le do,
Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout.
Faut courir après tous les retardataires,
Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout.
le chef de choeur dit : "Oh, les choristes quand on a besoin d'eux,
ils ne sont jamais là."
« Crescendotons ! Allez, allez, Pas d'discussion ! Allez, allez,
Exécution ! Allez, allez, J'connais l'métier.
La taca taca tac tac tiqu',
du chef de choeur,
C'est d'être constamment
A ch'val sur l'règlement ! »
* c'est toujours mieux que quand un chanteur ça pionce.. (NDLR : une contre pétrie d’Olivier !)
20
Les Griottes
Au son du djembé de la savane profonde, arrivent des Joséphine d'un genre nouveau....
Elles content une histoire merveilleuse...
Dans un p’tit coin de la Bourgogne,
Vivait la jolie Nathalia,
Comme son père aimait le chocolat,
On l’appelait Nathalia banania,
Elle avait une voix magnifique, Et rêvait de chanter à l’Opéra,
Mais son père qui s’fichait pas mal de
la musique, Disait : Ma fille a une
drôle de voix,
Ahhhhh, ah, ah ah………Nathalia banania, Nathalia banania
Un jour, elle partit en cachette,
Et prit le train pour Paris,
Deux mois après, elle était vedette,
La grande diva de l’Opéra,
Quand on lui dit qu’avec une voix pareille,
Sa collègue empochait des millions,
Christian courut au village,
S’acheter un piano d’occasion,
En criant : « Au diable, l’Education Nationale,
J’me lance aussi dans la chanson »
Ahhhhh, ah, ah ah………
Nathalia banania, Nathalia banania
Mais la vie d’artiste n’est pas facile, Et la voix si fragile,.
Apprenant qu’un chœur de banlieue, Cherchait un chef ambitieux et un pianiste talentueux,
Nathalia banania et Christian Nesquick se retrouvèrent au Perreux
Sans commentaire.....
Pour ceux qui ne seraient pas encore au goût du jour, une leçon d'informatique pour les patraques qui sont pressés et déglingués... puis, vu l'heure tardive un cours d'éducation gestuelle :
Tout, tout, tout vous saurez tout sur notre chœur :
Ceux qui ne cessent de bavarder
Et Nathalie qui tape du pied
Ceux qui sont complètement paumés
Et qui f’raient mieux de n’pas chanter
Tout, tout, tout, tout vous saurez tout sur notre
chœur
Afin de nous ôter nos complexes ô gué, ô gué
On s’est inscrits à Vent d’est ô gué, ô gué
On apprend l’appogiature
L’anacrouse et la mesure
A ceux qui trouvent dégourdi
De chanter du Verdi !
Une institutrice très sympathique
Nous en explique toute, la mécanique
Elle dit nous allons planter l’décor ô gué, ô gué
De l’appareil masculin d’abord ô gué, ô gué
Elle s’approche du groupe des basses
On va p’t’être enfin savoir
Quels sont ces monstres sacrés
Qui ont donc tant de pouvoir
Puis sans hésiter , elle nous fait signe
Et chacun recherche la bonne ligne.
Tout, tout, tout vous saurez tout sur notre chœur :
Ceux qu’écoutent pas la chef de chœur
Et ceux qui n’arrivent pas à l’heure
Mais nous mettons tout notre cœur
Et chacun y trouve son bonheur !
Tout, tout, tout, tout vous savez tout sur notre
chœur.
21
Est Ventera et les Vétérans
Un courant d'air souffle dans les cheveux grisonnant des résidents de la maison de retraite
« Les Chrysanthèmes », ou bien d'une chorale dont la moyenne d'âge voisine les 80 ans ;
l'enquête est en cours... Un infirmier avec une carrure de général en retraite nous dresse le
tableau (il faudrait d'ailleurs penser à retendre la toile...)
Mais l'entrain de ces protagonistes
incitait à ne pas attendre pour être
heureux.
Ceux-ci ont d'ailleurs la chance unique de posséder un manège de
chevaux de bois où les jouvencelles, non rebelles je précise, aiment
y faire tourner leur tête bien faite
(âge tendre et gueule de bois).
En tout cas, le bon remède pour ne
pas vieillir est le « Destop », et puis,
après tout :
Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine.
« D'habitude à la chorale,
On se bouscule aux répé,
On se donne vraiment du mal,
Surtout pour ne rien manquer,
Mais pour comble de malheur,
Quand on chante le jeudi,
Toujours il faut être à l'heure,
C'est c'que répète Nathalie »
Un Métier à la Clef
Dans cette période de crise, même nos anciens sont obligés de chercher un travail. C'est
le cas de David Cumsimilia que sa maman (retraitée d'un petit cirque ambulant) pousse à
bosser.
Ça tombe bien puisqu'il y a le forum des métiers. Il commencera par le métier de peintre,
mais déclinera car trop cochon...
Alors, il se laisse tenter par médecin, mais il préfère jouer de l'hélicon...
Une piqûre de rappel pour ceux n'auraient pas suivi la première leçon d'informatique.
Et me direz-vous : il veut ou il veut pas ?
Et bien non, il préfère jouer de l'hélicon pon pon pon pon.
Il s'en va demander au plombier de lui parler de son métier. Et il connait son métier le plombier bié bié bié bié, quand il va au turbin bin bin bin bin dans les salles de bain…
Alors, tu veux ou tu veux pas ? Non, je veux jouer de l'hélicon pon pon pon pon…
22
Il refusera la guitare qui le démange de
trop pour faire de l'Inter rimes en tant
que T2 (ténor 2) et il chantera :
La crise est là
On est tous raplapla
Plus de chanteurs,
Que des RE ni FLeurs
Mais grâce aux pilules
Mais grâce aux gélules
Plus de bactéries
On chantera Verdi
Quelques piqures Aie
Un peu d'acupuncture Aie
Notre moral Aie
Redevient nor mail
Et notre confiance
Et notre assurance
Pour le RE CUI EM
Plus aucun problème
Et voilà, la soirée est terminée. Les chansons choisies par les groupes étaient pour la plupart connues de tous. Ainsi à chaque refrain la salle reprenait en chœur.
Un complément d’information : le
tirage au sort s’est fait simplement
grâce à un logiciel adapté : tous les
prénoms des choristes ont été sélectionnés par ordre alphabétique,
et l’ordinateur a sorti la quatrième
lettre de chaque prénom, puis a reclassé à partir de cette quatrième
lettre tous les prénoms par ordre alphabétique pour les répartir dans
cinq équipes. C’est ainsi que toutes
les Huguette, les Marie ou tous les
Jean sont ensembles.
Merci à Martine et Christophe pour les photos, aux cameramen Jean-Claude et Christian
pour leurs vidéos, et au pianiste Christian pour ses nombreuses interventions remarquées.
Merci aussi à Pierre Perret, Ray Ventura, Bobby Lapointe, Yves Duteil, Jacques Dutronc,
Chanson plus Bifluoré, Bourvil, pour leur patience à nous apprendre tous ces chants.
Merci et bravo à tous les nouveaux qui ont joué le jeu !
(NDLR : A cette soirée nous pouvons dire que nous avons : ri aux éclats ; ri à gorge déployée ; ri à se décrocher la mâchoire ; ri aux larmes, ri comme des fous. En une phrase :
On a bien rigolé et bien chanté ! Le but est atteint !).
23
MATH ET MUSIQUE
Deuxième partie : ECHELLES ET TEMPERAMENT
Marie Chantal BERNARD
« La musique est une mathématique sonore,
la mathématique est une musique silencieuse. »
Edouard HERRIOT (1872-1957),
homme politique, agrégé de lettres,
auteur d'une « Vie de Beethoven »
La musique est avant tout source d'émotion
et à Vent d'Est nous mettons tout notre
coeur (choeur) dans le chant ; mais
« chanter sans maîtriser n'est que ruine de
l'harmonie ». Ajoutons donc une corde à
notre arc vocal en continuant l'exploration
de la théorie musicale commencée au numéro précédent. Soyez courageux, il suffit
cette fois de savoir multiplier et diviser par
2 ou 3.
La notion d'octave est universelle : c'est
l'intervalle consonnant par excellence et
deux notes à l'octave sont désignées par le
même nom. « Les voix masculines et féminines entonnent naturellement l'octave,
croyant entonner l'unisson » disait Rameau.
L'octave est l'intervalle qui sépare les deux
premières harmoniques d'un son, de fréquences f et 2f ; il correspond donc au rapport 2 (2f divisé par f), ou ½ pour une octave descendante.
Par exemple, on a vu que la fréquence
du la3 est 440 Hz, donc le la4 est à 880
Hz, le la5 à 1760Hz,... le la2 à 220 Hz, le
la1 à 110 Hz, etc.... Pour s'y retrouver, on a
numéroté les octaves du grave vers l'aigu,
le 3ème étant celui au milieu du piano (la
clé de sol fixe le sol3 et celle de fa le fa2).
Résumé du premier épisode : un son musical (une note) est caractérisé par sa fréquence ; il est la superposition de sons
purs de fréquences multiples de f, appelés
harmoniques ; la première harmonique, de
fréquence f, est la fondamentale.
Peu de personnes sont capables d'évaluer
directement la fréquence d'un son et de reconnaître la note associée ; on dit qu'elles
ont l'oreille absolue. Mais la plupart des
gens (éventuellement avec un peu d'entraînement) peuvent évaluer la « différence »
entre deux sons de fréquences f1 et f2 ; en
fait, l'oreille humaine est sensible au rapport f2/f1, nombre qui caractérise l'intervalle
séparant les deux sons. D'ailleurs, l'oreille
absolue serait la capacité à mesurer spontanément l'intervalle entre le son entendu
et le la3 de référence (certains parlent de
« diapason interne »).
Une échelle musicale est l'ensemble des
intervalles qui divisent l'octave et on parle
de gamme pour désigner la suite des notes
obtenues par cette subdivision. Toutes les
échelles reposent sur la perception des
harmoniques (je suis désolée pour ceux qui
m'ont dit qu'ils m'aimaient bien mais ne
comprenaient rien à ces sinusoïdes).
Les 2ème, 3ème et 4ème harmoniques d'un
son de fréquence f ont pour fréquence 2f,
3f et 4f :
- l'intervalle entre la 2ème et la 4ème est l'octave, puisque 4f divisé par 2f égale 2 ;
- l'intervalle entre la 2ème et la 3ème s'appelle
la quinte, de rapport 3⁄2 ;
- l'intervalle entre la 3ème et la 4ème s'appelle
la quarte, de rapport 4⁄3.
On dit que la quarte est le renversement de
la quinte, ce qui correspond au fait que
quinte + quarte = octave (car 3⁄2 × 4⁄3 = 2).
Quand on entend deux notes simultanément, le résultat est plus ou moins agréable (on dit consonnant ou dissonant) suivant l'intervalle qui les sépare. L'environnement culturel et les goûts personnels interviennent, mais il y a des constantes sur
lesquelles sont basés les systèmes musicaux.
24
Pythagore est un mathématicien et philosophe grec du VIème siècle avant Jésus-Christ
que tout le monde connaît (je ne vais pas
vous demander de réciter son théorème
mais attention à la prochaine interro). Pythagore considérait que le monde peut
s'expliquer par le nombre et intéressé par
l'harmonie, il a construit une échelle musicale à l'origine de celle utilisée de nos
jours.
Mais comment les Grecs anciens,
qui ne connaissaient pas Fourier et
ses histoires de fréquence, ont-ils
fait pour construire leur échelle ?
En faisant vibrer des cordes ! Ils
avaient remarqué que la hauteur du
son émis est inversement proportionnelle à la longueur de la corde.
Par exemple, deux cordes de longueur 20 et 40 cm donnent 2 notes
à l'octave et l'intervalle si harmonieux de la quinte est obtenu avec
deux cordes de 20 et 30 cm. Fastoche !
·
On part d'une note de référence, de
fréquence f, par exemple un do. A
l'octave, on a un autre do, de fréquence 2f, et on va construire une
suite de notes à l'intérieur de cet octave :
·
On prend la quinte de do, qui est de
fréquence 3⁄2 f ; on l'appelle sol ;
·
La quinte de ce sol, appelée ré, est
de fréquence 3⁄2 f Χ 3⁄2 = 9⁄4 f.
Mais 9⁄4 est supérieur à 2, et ce ré
sort de l'octave. On considère alors
le ré inférieur, de fréquence 9⁄4 Χ ½
= 9⁄8 f ;
·
la quinte de ré s'appelle la, et a
pour fréquence 9⁄8 f Χ 3⁄2 = 27⁄16 f ;
·
on continue (on multiplie par 3⁄2 ,
puis si nécessaire par ½ afin de
rester dans l'octave initiale) et on
obtient mi et si ;
·
on termine un peu différemment,
par une quinte descendante: fa est
la note dont la quinte est do ; il a
donc pour fréquence 2f Χ 2/3 = 4/3 f.
En résumé, à partir d'une note fondamentale (notre do ici), on obtient avec cinq
quintes ascendantes et une descendante, 7
notes espacées comme sur le schéma n°1.
L'échelle pythagoricienne est basée sur
la quinte, intervalle qui a toujours été perçu comme très harmonieux. Je vais vous
expliquer son principe (pour simplifier, je
donne aux notes leurs noms actuels, qui
datent de l'an 1000) , en même temps suivez sur le schéma n°1.
Il y a deux types d'intervalles entre 2 notes
successives : A égal à 9⁄8 (1,125) et B
égal à 256/343 (environ 1,0535). A s'appelle
ton majeur .
25
En fait, on peut prendre une autre note comme son de départ, ou panacher le nombre de
quintes ascendantes et descendantes, on obtient toujours les 7 notes espacées par 5 intervalles A et 2 B, la seule différence étant dans leur répartition. Ce sont ces répartitions qui
constituent les « modes ».
Sur le schéma 1 on a le mode majeur ou mode de do, et voici (schéma n°2) le mode mineur ou mode de la, obtenu avec 2 quintes montantes et 5 descendantes.
Cette échelle pythagoricienne a été en vigueur dans toute la musique occidentale
jusqu'à la fin du Moyen-Age.
Bref, avec Pythagore, les transpositions
posent problème (transposer c'est déplacer
une mélodie vers l'aigu ou le grave pour
l'adapter au registre ou au goût des exécutants).
Mais pourquoi s'arrêter là ? En continuant
avec des quintes ascendantes, on obtient 5
autres notes appelées do#, ré#, fa#, sol#,
la#. (Remarque : on pourrait aussi construire par quintes descendantes les notes
bémolisées). On a maintenant 12 notes, ça
doit vous rappeler les 12 touches par octave du piano.
Le problème, car il y a un problème, c'est
qu'avec une progression par quintes, on ne
retombe jamais sur do : le « cycle des quintes » n'est pas fermé. En fait, si on continue, la treizième note, si#, n'est pas très
différente de do, mais n'est pas un do ! Le
rapport de leurs fréquences vaut 312/219,
environ 1,014 et s'appelle coma pythagoricien (ne soyez pas dépassés, mais en musique il y a plein de commas différents,
sans parler de l'éthylique qui vous guette
lorsque vous fêtez un concert réussi).
Alors, que faire ? Utiliser une subdivision
plus fine de l'octave, par exemple en 53 intervalles ? Ou construire une échelle avec
autre chose que la quinte ? Certains s'y
sont essayés, nous en parlerons un de ces
jours. Mais pour l'instant voyons la solution
actuelle du problème:
En fait, la recherche d'un compromis, appelé tempérament, entre justesse, simplicité
et possibilité de transpositions et modulations, a occupé musiciens et mathématiciens du 16ème au 18ème siècle. Je vous
passe les détails. Finalement, la solution la
plus simple s'est imposée : on divise l'octave en douze intervalles égaux (on dit
qu'on « répartit le comma »), ça s'appelle le
tempérament égal.
De plus, les demi-tons (intervalles qui séparent deux notes consécutives) ne sont
pas tous égaux et si on prend en compte
les notes bémolisées, différentes des diésées, on est loin de douze notes !
Dans l'échelle tempérée, chaque demi-ton
vaut alors 21/12 (environ 1,059), le fameux
si# est un do, notes diésées et bémolisées
coïncident : voilà l'origine des douze touches du piano.
26
Certes, aucun intervalle n'est juste, sauf
l'octave (en particulier, la quinte correspond
à 1,48 au lieu de 3⁄2 = 1,5 ) mais l'écart
avec les harmoniques naturelles est suffisamment faible pour rester en deçà du
seuil de perception d'une oreille moyenne
et ne pas heurter une oreille musicienne.
passe-temps de ceux devenus déjà habiles
dans cette étude » (un deuxième recueil de
24 pièces est paru en 1744).
Le piano, la harpe et la guitare sont accordés selon l'échelle tempérée. En revanche,
un bon violoniste peut jouer des quintes
justes, distinguer un la# d'un sib et s'adapter à toutes les échelles. C'est peut-être
pour ça que le violon est aussi répandu
dans toutes les cultures musicales...
Yehudi Menuhin a écrit que le tempérament égal est « cette déformation du parfait que constitue la petite dissonance à
peine perceptible qui nous permet de voyager entre les tonalités ».
Voilà, notre 2ème incursion en mathémusique s'achève. Je terminerai avec une anecdote, dont je ne garantis pas l'authenticité
mais qui plaît à la matheuse que je suis :
Verdi avait choisi son diapason à 432 Hz ,
cette valeur lui paraissait s'imposer car
alors tous les DO ont pour fréquence des
puissances de 2 , nombres particulièrement simples et « beaux »....
Bach a donné sa caution à ce système en
composant en 1722 le « Clavier bien tempéré » ou, comme le dit le titre de cette
oeuvre « 24 préludes et fugues dans tous
les tons et demi-tons, composés et préparés à l'usage de la jeunesse musicale désireuse de s'instruire, mais aussi pour le
Mozart, plein d’humour, a écrit cette transcription pour guitare d’un canon à
deux voix.. Où il n’y a pourtant qu’une seule partition ! Lisez-là, et vous comprendrez vous-mêmes : elle peut se lire à l’endroit comme à l’envers, et la seconde mélodie se lit en retournant la partition, si bien que les musiciens peuvent exécuter le morceau en se plaçant de part de d’autre d’une table ; astucieux, non ?
Le canon palindromique
Mozart
27
SE SERVIR DES FICHIERS MIDI
Jean ROSSI
Une définition du format de fichier MIDI (selon Wikipedia)
Le format de fichier MIDI SMF (standard MIDI file) a été défini en 1988, pour stocker les
commandes MIDI sur disquettes en y ajoutant des informations temporelles.
On peut les créer soit en connectant un instrument MIDI à l'entrée MIDI d'un ordinateur, soit
à l'aide d'un logiciel séquenceur. Le format MIDI est très compact.
Il y a 3 formats différents de fichiers MIDI :
·
0 : une seule piste contenant les messages des 16 canaux ;
·
1 : plusieurs pistes jouées simultanément ;
·
2 : plusieurs pistes jouées séquentiellement (rarement utilisé).
Les fichiers sont le plus souvent de type « 1 », car il est plus pratique de séparer les pistes,
mais certains synthétiseurs ne supportent que le format 0. Des logiciels divers permettent
de convertir un format en un autre.
Actuellement, un fichier midi standard se présente avec l'extension .mid ou .midi.
Et le mp3 alors ? (Toujours selon Wikipedia)
Le MPEG-1/2 Audio Layer 3, plus connu sous son abréviation de MP3, est la spécification
sonore du standard MPEG-1, du Moving Picture Experts Group (MPEG). C'est un algorithme de compression audio capable de réduire drastiquement la quantité de données nécessaire pour restituer du son, mais qui, pour l'auditeur, ressemble à une reproduction du
son original non compressé, c'est-à-dire avec perte de qualité sonore significative mais acceptable pour l'oreille humaine.
Comment télécharger un fichier midi ou mp3 depuis le site web Vent d’Est ?
Depuis la page de téléchargement
de la partie privée du site, faites
un clic droit de souris pour
enregistrer le fichier sur votre
ordinateur
Une fois le ou les fichiers enregistrés sur votre PC, vous pouvez les écouter avec Windows
Media Player qui est l’outil le plus répandu sur les Pcs.
Je vous conseille cependant de lui préférer 2 outils gratuits bien plus performants :
Noteworthy Player pour les fichiers midi et Audacity pour les mp3, vous pouvez les télécharger gratuitement et légalement sur votre site web Vent d’Est , page Utilitaires du menu
principal :
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Audacity pour les .mp3,
Npwsetup pour les .mid
Installer ensuite les 2 logiciels sur votre ordinateur en suivant les instructions à l’écran.
Pour écouter la musique sur votre PC ? Rien de plus simple :
Pour écouter un fichier.mid
avec Noteworthy player,
faites un clil droit de souris
sur le fichier et choisir
NoteWorthy Player
Vous obtenez alors
Non seulement, il y a du son mais aussi les notes qui défilent ! Magique non ?
29
Pour les fichiers .mp3, il en va de même mais choisir Audacity dans le menu apparu après
le clic droit de souris.
On obtient alors :
On ne voit plus les notes mais une forme d’onde correspondant au son produit, ce logiciel
permet certains effets tels que accélération et ralentissement de la musique, changement
de tonalité, lecture en boucle d’une partie sélectionnée etc….
En espérant que vous ne serez plus obligés de chanter (ou un peu moins) :
« Depuis que j’ fais d’ l’informatique, je n’ai plus que des embêt’ments…… »
Bon apprentissage…..
Ndlr : Je ne sais pas si vous avez tout saisi. Pour ma part, je vais relire encore une fois
l’article de Jean, notre Webmaster, et faire quelques exercices d’application !
Je vais bien finir par comprendre car :
« On n’est pas des imbéciles,
on sait lire nos partitions,
Au Chœur Vent, Vent, au Chœur Vent d’Est
au Chœur, au Chœur Vent d’Est !»
30
LES RECETTES DE MAÏ-CLAU’
Marie-Claude LOIGEROT
HOMMAGE A GASTON LENÔTRE
Né en 1920, Gaston Lenôtre est décédé le 8 janvier
2009,. Il a élevé la pâtisserie au rang d’art en cherchant à
innover dans le respect des traditions. Son talent et sa
créativité en ont fait un des plus grands maîtres de la
gourmandise.
Voici pour lui rendre hommage la recette de l’Opéra :
Biscuit Joconde : 5 œufs
250 g de tant pour tant
(c’ est un mélange à part égale de sucre semoule et d'amandes en poudre)
35 g de farine
25 g de beurre
4 blancs d’œufs
1 pincée de sel fin
Préparez les ingrédients, battre les œufs avec le tant pour tant, le mélange doit être mousseux et avoir doublé de volume, rajoutez la farine délicatement. Monter les blancs en neige
bien ferme avec la pincée de sel. Incorporez les blancs en neige et le beurre fondu sans
faire retomber l’appareil !
Mettre l’appareil sur une plaque recouverte de papier sulfurisé beurré, l’étaler et faire cuire
à four chaud ( 180°-200°) jusqu’à cuisson complète. Laisser refroidir.
Ganache chocolat : 200 g de crème entière liquide
250 g de chocolat à 50%
50 g de beurre
Faire bouillir la crème et la verser sur le chocolat et le beurre. Laisser prendre.
Crème au beurre café : 75 g de lait, 30 g de sucre
60 g de jaunes d’œuf, 30 g de sucre
250 g de beurre, 6 g d’essence de café (un café très serré)
Faire bouillir le lait et le sucre. Mélanger les jaunes et le sucre, verser le lait dessus et
chauffer à 82°.
Refroidir à 30° et incorporer le beurre (il doit êt re souple mais pas fondu), rajouter l’essence
de café.
Sirop à 16° : Portez un litre d’eau et 500 g de sucre à ébullition, parfumez au Cointreau ou
au Grand Marnier. (un verre à liqueur).
Partagez le biscuit en trois, étalez la première plaque et imbibez-la de sirop, la recouvrir de
ganache. Prendre la deuxième plaque, imbibez-la et recouvrez-la de crème au beurre.
Superposez les deux plaques et rajoutez la troisième par-dessus, imbibez-la également.
Rajoutez par-dessus un glaçage chocolat (200 g de chocolat de couverture, 100 g de
beurre )
L’ idéal est de préparer les trois plaques la veille, de laisser prendre et de monter l’opéra
après.
A VOS FOURNEAUX ET RÉGALEZ-VOUS !
31
LA PAGE DES P’TITS VENT D’EST
Annie POINDRON
SAIS –TU QUE ?
Chanter piano : Ça veut dire chanter pas fort, doux.
En italien "piano" veut dire "doux" et "forte" veut dire "fort".
En musique on utilise des mots en italien pour écrire sur les partitions des annotations
sur les nuances.
C'est pour que le musicien sache à quelle intensité il doit jouer chaque morceau.
Voici quelques annotations : (p = piano ; f = forte)
fff (très très fort)
ff (très fort)
f (fort)
mf (mi-fort)
mp (mi-doux)
p (doux)
pp (très doux)
ppp (très très doux)
Mélodie : c’est une succession de notes, avec une forme précise, qu'on peut reconnaître facilement dans une musique
A TOI DE RECONNAÎTRE CES INSTRUMENTS DE MUSIQUE D’AFRIQUE :
Balafon : n° … Calebasse : n° … Shékéré : n ° …
Djembé : n°… Sanza : n° ... Tamanis : n°...
N° 1
N° 4
N° 2
N° 5
32
N° 3
N° 6
FABRIQUE TON TAM-TAM AFRICAIN
Pour fabriquer le tam-tam, il te faut :
·
·
·
·
·
·
·
·
Une bouteille en plastique vide
Un vieux journal
De la colle blanche liquide ou de la colle à papier peint
Des ciseaux
De la peinture
Un pinceau
Une bombe de laque pour cheveux
Une paire de baguettes de bois
Maintenant, au travail :
·
Découpe une fente rectangulaire au milieu de la bouteille en plastique.
(demande à tes parents de t’aider)
·
Découpe des bandes de papier dans un vieux journal.
·
Recouvre la bouteille en collant ces bandes de papier les unes sur les autres .
(voir recette). Laisse la fente apparente.
·
Peins le tambour avec des motifs africain.
·
Vaporise de la laque pour cheveux sur le tam-tam afin de protéger la peinture.
Maintenant, tu peux jouer du Tam-Tam
avec des baguettes ou avec tes mains
Recette à base de colle à tapisserie
1 part de colle à tapisserie en poudre
10 parts d'eau
Un bol ou une petite bassine
Une cuillère
un pinceau ou une éponge
Verse lentement la poudre dans l'eau pendant que tu brasses avec la cuillère.
Mélange soigneusement et laisse reposer un moment à couvert.
Place les bandes de papier journal sur le support
et applique cette colle avec un pinceau (ou une éponge) en humectant à fond.
33
LE CARNET FAMILIAL
Nos peines
Yannick MARCILLE, ancienne basse, fidèle abonné au
journal, s’en est allé le 23 décembre 2008, après une longue maladie.
Nous adressons nos condoléances à son épouse, ses enfants, sa famille et sa sœur Chantal, également ancienne
choriste.
Nos joies
Odile DARNAULT a la joie de vous annoncer la naissance de sa petite-fille, MAUD, 3ème enfant de son
deuxième fils. Matthieu (2 ans1/2) devient grand frère
et Simon (5 ans) le soutient dans ce passage qu'il a
déjà connu !
Le bébé va bien, la maman est en pleine forme, le
père est très fatigué et la grand-mère est très heureuse.
Monique MALOVITSKY, elle aussi, est toute heureuse d’être grand-mère
pour la deuxième fois chez son fils qui vit en Bretagne.
SOÏG, le petit frère de Noan est né le 23 février.
Félicitations aux heureux parents de ces deux beaux bébés et à leurs grands-mères !
Dans l’annuaire 2008-2009, Hervé CALVARIN avait présenté ses goûts de façon énigmatique :
J'aime la nature qui verdit, je crois à la force du destin, et si mon beau khan est gras, et n'a
pu fêter l'Aïd à Jerusalem, conquise par un triomphal staff, son père n'a ni rigolé tôt, ni pleuré tard devant les feux de joie des vainqueurs de la bataille de Legnano qui ont oté l'obélisque. Certains le trouvèrent sévère. Actuellement le magistrat vit à Tanis pour la gloire de
l'Égypte. A-t-il accordé son pardon, car l'hostilité a faibli quand cette femme inconstante,
Louise, a mis l'hérétique à terre.
Je n'aime pas voir ma patrie oppressée, voir les soldats armés de lances anciennes à bout
conique, dont le corps servile s'exhibe aux vêpres siciliennes en habits violet tâchés de
sang, comme s'ils étaient à un bal masqué. Je n'aime pas le Ricard dominical sur le zinc des
longs bars, ni le PC qui monte quand le Mac baisse !
Réponse : 27 allusions au programme musical de mars 2009 à Vent d'Est
Verdi, La force du destin, Simon Boccanegra, Aïda, Jérusalem (Les Lombards), Falstaff, Hernani,
Rigoletto, Feu de joie (Otello), La bataille de Legnano, Otello, Le trouvère, Traviata, Gloire de
l'Égypte (Aïda), Attila, Don Carlos, La femme inconstante (Rigoletto), Luisa Miller; Patrie oppressée
(Macbeth), Nabucco, Le Corsaire, Les Vêpres siciliennes, Violetta (La Traviata), Un bal masqué,
34
« MAUX » CROISES
Christian LEMAIRE
1
1
2
3
4
5
6
7
8
9 10 11 12
.
2
Qui est-il ?
3
. Compositeur autrichien
Auteur de 10 Symphonies
et de plus de 600 Lieder
4
.
5
.
.
6
7
.
8
.
9
10
.
11
12
.
Horizontal
Vertical
1– Bien qu’on en rencontre rarement, cette spécialiste peut intervenir dans votre intérieur
2– Fleuve russe (4270 Kms) - Rodin l’a, aussi,
fait figurer dans sa « Porte de l’Enfer »
3– Roi légendaire du pays de Galles (autre orthographe) - Acronyme pour l’Agence Française pour les Energies Renouvelables
4– Adjectif numéral - Bile noire
5– … sans correspondance - Cher à Gandhi, figure sur le drapeau de l’Inde
6– Existences bouleversées - Dans l’article
7– En crise - Terminologie annonçant toujours
une ablation
8– Rejeta - Quitte à en avoir, on préfère toujours
la bénigne
9– Dépendances restrictives pour ceux qui les
subissent - Obama en a la charge
10– Apprendre à quelqu’un, parfois des secrets Diminutif de prénom masculin
11– Métal précieux en Espagne - Conseillère ou
inspiratrice
12– Refus absolu - Monnaie romaine
1– Action de boiter
2– Sorties anormales de certains organes Lettres d’Underground
3– Peut se faire lors d’une conversation, ou sur
un intestin, par exemple
4– Sigle de la République Arabe Unie –
Préposition - En miettes.
5– Pillage - Tachées
6– Au nom d’un père - En totalité Sans cargaison
7– sa crise l’a tout chamboulée - Jaunisses
8– Nécrose cardiaque - Dans la rate
9– Gros, sur le retour - Cher ,aux marseillais Cri de douleur
10– Dans un intérieur - Réduire une aspérité,
une épaisseur ...
11– Lettre de l’alphabet grec - Non bouleversées,
elles désignent des longueurs terrestres ou
maritimes
12– Terre retournée - Grand humaniste Hollandais
35
SOLUTION des JEUX
Horizontal
Vertical
1– CHIRURGIENNE
2– LENA - PENSEUR
3– ARTUS - A.F.E.R.
4– UNE - ATRABILE
5– DIRECT - ROUET
6– IEVS (vies) - AIC
7– CSE - SECTOMIE
8– NIA - TUMEUR
9– TUTELLES - USA
10– INITIER - AL
11– ORO - EGERIE
12– NON - SESTERCE
1– CLAUDICATION
2– HERNIES - UNRO
3– INTERVENTION
4– RAU – ES - IET
5– SAC - SALIES
6– RP - TTAE - LEGE
7– GEAR (rage) - ICTERES
8– INFARCTUS - RT
9– ESEBO (obèse) OM (Olympique de Marseille) - AÏE
10– NERIU - MEULER
11– NU - LEEIUS (lieues)
12– ERRET (terre) - ERASME
Le Compositeur est SCHUBERT Franz (1797-1828)
Ce pauvre jeune homme issu d’une famille de 19 enfants, n’a presque jamais quitté Vienne. Pas de vie de salons, mais une vie intérieure remplie de romantisme.
Les seuls moments où il s’extrait de sa modeste condition ce sont ceux de la période où ils devient, pendant quelques temps, précepteur des enfants du Comte
ESTERHAZY.
Cependant, il n’a jamais cessé de composer, car à seulement 18 ans, il a déjà à
son actif : 2 Symphonies, 1 Quatuor, 2 Sonates pour Piano, des variations, 2 Messes, 4 Opéras-comiques et 145 mélodies (Lieder). Très prolifique, il a écrit les 3/4
de ses œuvres trois ans avant sa mort en 1828.
Il laissa derrière lui une œuvre considérable empreinte de sensibilité.
Les Instruments sont :
Balafon : n° 2 - Calebasse : n° 5 - Shékéré : n° 3
Djembé : n°1 - Sanza : n° 6 - Tamanis : n° 4
Ce n° 133 a été tiré à 130 exemplaires
Les photos sont de :
- Odile DARNAULT
- Martine GEZE
- Christophe MARC
- Annie POINDRON
- - Le Web
36
l’équipe journal :
Rédaction
Annie Poindron
Didier Brochet
Florence Sarthou
Christophe Marc
Marie-Thérèse Blanc
Olivier Duhamel
Huguette Bouygues
Christian Lemaire
Marie-Chantal Bernard
Antoine Héron
Marie-Claude Loigerot
Hervé Calvarin
Dessin de couverture
Huguette Bouygues
relecture
Marie-Thérèse Blanc
Coordination - mise en page
Annie Poindron
relations extérieures
Christophe Marc
Le Chœur Vent d’Est
Centre des Bords de Marne
2, rue de la Prairie
94170 LE PERREUX sur Marne
Site Internet : http://lechoeurventdest.free.fr
E-mail : [email protected]

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