pages 12 à 14 - Mots croisés astronomiques

Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand
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Mots croisés : Histoire de l'astronomie, l'ère spatiale par Jacques Zufferey
obtenir l'autorisation d'utiliser sa fusée, la R7, pour lancer
le premier satellite artificiel de la Terre. Ce sera
"Spoutnik", le 4 octobre 1957, dont le bip-bip provoquera
un véritable séisme planétaire. Suivront Laika puis Gagarine. L'Amérique en sortira traumatisée et, pour relever le
défi, le président Kennedy lancera la course à la Lune.
Mais le père du programme spatial soviétique n'y participera pas. Il décède en 1966, d'un arrêt cardiaque.
4.1 – Programme soviétique comportant 24 missions spatiales inhabitées lancées en direction de la Lune à l'aide de la
fusée R7 de Korolev. Quinze d'entre elles sont considérées
comme "réussies". Au nombre de ses "premières" citons le
premier impact lunaire (mission 2), la première photographie de la face cachée (mission 3) le premier alunissage en
douceur (mission 9), le premier retour automatisé d'échantillons lunaires (mission 16).
4.2 – Commune d'Andalousie. Défaite, en 1808, des troupes napoléoniennes.
4.3 – A quitté une mère.
5.1 – Ont quitté une mère.
5.2 – Un peu de la Longue Marche.
5.3 – Avance avec des rames.
6.1 – Titanide culbutée, mais néanmoins épouse de Cronos
et mère de Zeus.
6.2 – Ingénieur et physicien américain (1882-1945), auteur
de cette phrase célèbre : "les rêves d'hier, sont l'espoir d'aujourd'hui et la réalité de demain". Précurseur dans le domaine de l'astronautique, il publie en 1914, un ouvrage
dans lequel il expose le résultat de ses analyses et de ses essais de fusées. Pour lui les voyages spatiaux sont possibles.
Ce livre provoque des réactions satiriques dans la presse.
Le New York Time écrit : "Le Professeur x (...) ne connaît
pas la relation entre l'action et la réaction et la nécessité
d'avoir quelque chose de plus consistant que le vide contre
Horizontalement
1.1 – Cône d'ombre.
1.2 – (deux mots) Ingénieur allemand (1912-1977). Encore étudiant, il fait partie d'un groupe de pionniers :
"l'association pour les voyages dans l'espace"! Puis il devient assistant d'Hermann Oberth pour la mise au point
de son premier moteur fusée : le "Kegeldüse". Au départ
d'Oberth, il s'installe avec quelques amis, dont Rudolf Nebel, sur un dépôt de munitions abandonné dans la banlieue de Berlin. Ils y créent un centre d'essai au nom pompeux de "Terrain d'envol des fusées de Berlin". Leurs ressources sont insignifiantes. Pour récolter des fonds, ils
donnent le maximum de publicité à leurs tirs. Ils attirent
ainsi l'attention du service de l'artillerie de l'armée qui,
dès 1932, leur offre des moyens pour poursuivre les recherches sur les lanceurs à carburants liquides. Avec l'arrivée des nazis aux pouvoir ces ressources augmentent
considérablement, ce qui aboutit à la mise au point de la
fusée A4 (rebaptisée V2 par la propagande), d'une masse
de 12 tonnes avec 25 tonnes de poussée. En 1945, l'usine
de Penemunde, où elle est fabriquée, tombe au main des
Russes, mais ce sont les Américains qui réussissent à en
exfiltrer l'ingénieur en chef. A l'époque de la guerre
froide, l'A4 sera ainsi à la base des programmes de lanceurs militaires et spatiaux des deux cotés du rideau de
fer. A l'Est Korolev réalisera le Spoutnik. A l'Ouest ce sera Apollo.
2.1 – Acronyme désignant une sonde spatiale placée en
1995 en orbite autour du Soleil, au point de Lagrange L1,
par la NASA et l'ESA. Après des débuts difficiles, on l'a
cru perdue, ses 12 instruments, dont l'imageur MDI/SOI
et le coronographe LASCO ont transmis une foule de
données essentielles sur notre étoile. La sonde est toujours
opérationnelle et ses images sont consultables en quasi
direct sur Internet.
2.2 – Forme d'expression vocale sur fond musical appartenant au mouvement hip-hop, apparue au milieu
des années 1970.
2.3 – Labiée à feuilles jaune.
3.1 – Son livre est couvert d'éloges.
3.2 – Groupe ethnique chinois.
3.3 – Ingénieur soviétique né en Ukraine (19071966). Il s'intéresse dès les années 30 à la propulsion
par moteur-fusée et participe, en 1933, au premier tir
soviétique d'un lanceur à carburant liquide. Mais, en
1938, il goûte aux joies du Goulag, au hasard d'une
purge stalinienne. Il en est tiré, en 1940, grâce à l'intervention du constructeur d'avion Tupolev. Mais
c'est en quasi détention qu'il collabore à l'effort de
guerre russe en participant au développement du
lance-roquette Katyusha. A la fin de la guerre, il est
enfin libéré et chargé de développer une fusée basée
sur la technologie de l'A4 de Von Braun, dont l'armée
rouge a récupéré le centre d'essais à Penemunde. Il
met au point le premier missile balistique intercontinental, mais doit forcer la main des militaires pour
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lequel s'appuyer. En réalité il semble seulement lui manquer
la connaissance enseignée tous les jours au lycée". Le journal se rétractera le … 17 juillet 1969. Il était temps, Armstrong et ses compagnons sont déjà en route pour la Lune!
7.1 – Nom donné par la NASA au premier des deux véhicules (MER 1) de la mission "Mars Exploration Rover" qui s'est
posé en douceur, le 3 janvier 2004 dans le cratère Gusev sur
Mars. Un deuxième engin "Opportunity" (MER 2) suivra, le
24 janvier sur Meridiani Planum. Prévues pour fonctionner
90 jours et parcourir 600 mètres, les deux sondes ont largement dépassé les objectifs fixés. MER 1 parcourt 7730 mètres
avant de s'enliser en avril 2009. Toutes les tentatives pour
l'extraire de ce piège sableux échouent et les ingénieurs du
JPL ne peuvent plus orienter les panneaux solaires correctement. Le contact est perdu en 2010. Opportunity lui a parcouru plus de 33km et fonctionne encore parfaitement, début
septembre 2011. Son site d'atterrissage s'est aussi révélé plus
riche en formations géologiquement intéressantes. Les engins
sont équipés de deux caméras, d'un outil d'abrasion des roches et de plusieurs spectromètres.
7.2 – Fis fi.
8.1 – Permet d'apprécier les rondeurs.
8.2 – Les premières lettres de deux mots désignant la sonde
spatiale lancée le 19 janvier 2006 en direction de Pluton. Elle
a survolé Jupiter, le 28 février 2007 et passera, le 14 juillet
2015, à 9600 km de Pluton et à 27'000 km de Charon. Une
cartographie des deux astres est prévu, sur 3 jours lors de ce
survol. L'engin continuera ensuite dans la ceinture de Kuiper.
On espère pouvoir, à cette occasion, observer plusieurs objets
de 50 à 100 km de diamètre.
8.3 – Otais les côtes.
9.1 – Prénom féminin nordique.
9.2 – Rend plus heureux qu'un roi.
10.1 – Scientifique russe d'origine polonaise (1857-1935)
considéré, avec Oberth et Goddard, comme un des pères de
l'astronautique moderne. Dans son ouvrage "L'exploration de
l'espace cosmique par des engins à réaction", paru en 1903, il
dit ce que doit être une fusée à propergols liquides capable
d'atteindre la vitesse de libération. Il y décrit la forme de sa
chambre de combustion et propose une solution pour son
système de refroidissement par circulation du carburant. Il
énonce aussi la loi fondamentale du rapport de masse impliquant le découpage du lanceur en plusieurs étages.
10.2 – Des femmes l'ont mis à l'index.
11.1 – Celui qui veut écrire la zoologie doit commencer ainsi.
11.2 – Ca ne vaut pas grand chose et, en plus c'est renversé.
11.3 – Même petit, il reste propre.
12.1 – Glisse un œil sur le sujet.
12.2 – Nom donné, en hommage au découvreur des premiers
satellites joviens, à la sonde lancée en 1989 par la NASA à
destination de Jupiter. Après un voyage de 6 ans, elle se place
en orbite autour de la planète géante, après avoir largué un
pénétrateur "kamikaze" chargée d'analyser in situ l'atmosphère jovienne. Celle-ci survit à 57 minutes de descente parachutée avant d'être détruite à 200 km de profondeur. Le module principal observe Jupiter et ses principaux satellites jusqu'en 2003. En 1994, il est le témoin privilégié de la collision
de la comète Shoemaker-Levy avec Jupiter. Malgré un gros
problème causé par le déploiement imparfait de son antenne
principale, la sonde fournit une foule de données et
d'image de la planète et de ses principaus satellites.
13.1 – Hydrocarbure liquide benzénique utilisé comme
solvant et comme matière première pour des synthèses
(colorants, explosifs, etc.).
13.2 – Nom à particule.
14.1 – Fréquente les poules.
14.2 – Nom donné par la NASA à un programme d'exploration des planètes les plus proches de la Terre. Dix sondes spatiales, basées sur un modèle identique, sont construites entre 1962 et 1973, mais trois d'entre elles seront
victimes de défaillances de leur lanceur. Les missions 2 et
5 survolent Vénus alors que les missions 3, 4, 6 et 7 survolent Mars. Avec la mission 9 on franchit un pas supplémentaire : c'est le premier engin à se mettre en orbite autour d'une autre planète, Mars. La mission 10 utilise pour
la première fois la technique de l'assistance gravitationnelle pour atteindre Mercure. Il avait d'abord été prévu de
poursuivre la série avec deux sondes lancées en direction
des planètes géantes, mais il fut finalement décidé de rebaptiser celles-ci "Voyager".
Verticalement
1.1 – Coupe du monde.
1.2 – Télescope spatial travaillant dans l'infrarouge lancé
en 2003 par la NASA. Il porte le nom d'un scientifique
américain, pionner des télescopes en orbite. D'un diamètre de 85 cm, il était équipé d'une caméra, d'un spectrographe et d'un photomètre. A l'origine, il était refroidi à
l'hélium à 5.5K pour permettre l'atténuation du bruit de
fond. Après l'épuisement de ses réserves d'hélium, en
2009, les instruments ont été reconfigurés pour travailler
en mode "chaud", à 30K, avec des performances réduites.
2.1 – Place du marché
2.2 – On le soupçonne d'être gai.
3.1 – Ne convins pas.
3.2 – Sonde européenne lancée par l'ESA en 1985 en direction de la comète de Halley qu'elle survola le 14 mars
1986 permettant une étude approfondie de l'objet ainsi
que de la matière éjectée. Lors de ce survol, la sonde enregistra près de 12'000 impacts de microparticules provenant de la comète. Le plus violent d'entre eux, sept secondes avant d'atteindre le point le plus proche du survol,
à 596 km du noyau, provoqua une perte de contrôle momentané de l'engin. Celui-ci fut ensuite reprogrammé
pour atteindre la comète 26P/Grigg-Skjellerup. Elle la
survola à 200 km le 10 juillet 1992. Mais les informations
recueillies ne furent pas à la hauteur des espérances, les
instruments de mesure ayant été endommagés lors du passage près de Halley. Cette sonde porte le nom d'un célèbre peintre florentin (1267-1337). Sur une fresque intitulée "L'adoration des Mages" peinte en 1302, dans la chapelle Scrovagni à Padoue, celui-ci avait représenté l'étoile
de Noël sous la forme d'une comète. Or la comète de Halley a dû alors être visible.
4.1 – Nom donné au programme qui a conduit au plus
extraordinaire et au plus fructueux voyage jamais imaginé
et réalisé par l'homme. Dans les années 60 déjà, des chercheurs du JPL avaient proposé d'utiliser l'assistance gravi-
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tationnelle des planètes pour atteindre, à moindre coût,
des objets lointains. A la même époque on avait suggéré
d'utiliser l'alignement exceptionnellement favorable, entre 1976 et 1978, de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune
pour survoler successivement toutes ces planètes avec un
seul engin. Au début des années 70, dans l'euphorie
d'Apollo et après les succès enregistrés par les sondes
Mariner envoyées vers les planètes proches : Vénus,
Mars et Mercure, la NASA prévoit l'extension de l'exploration vers les planètes géantes extérieures. Le plan
original compte 6 à 7 engins. Mais le récession économique oblige les responsables à réduire drastiquement le
programme qui ne comptera que deux missions. C'est,
paradoxalement la sonde No 2 qui est lancée en premier,
le 20 août 1977. La sonde No 1 suivra 16 jours plus tard
mais elle dépasse sa compagne pour survoler Jupiter et
ses satellites Io et Calisto en mars 1979 puis Saturne et
ses satellites Titan Rhéa et Mimas en novembre 1980.
Elle quitte alors le plan de l'écliptique. La sonde No 2
survole Jupiter et ses satellites Europe et Ganymède en
août 1977, Saturne et ses satellites Thétys et Encelade
en août 1981 mais reste dans le plan de l'écliptique pour
atteindre Uranus en janvier 1986 et survoler Neptune et
son satellite Triton en août 1989. Les instruments embarqués permettent aussi la découverte de nombreuses
nouvelles lunes autour des planètes extérieures. Mais
l'aventure ne s'arrête pas là. En 2011, plusieurs instruments scientifiques sont toujours opérationnels et on escompte qu'ils restent exploitables jusque vers 2020. Les
sondes ont déjà atteint l'héliogaine et se dirigent vers les
limites du système solaire en transmettant des informations précieuses sur leur environnement.
4.2 – Vieux trousseur de jupons.
5.1 – Un Richard y mit son or.
5.2 – Un saint normand ruiné en 44.
6.1 – Physicien allemand (1894-1989). Un des pères
fondateurs du vol spatial. Son travail de doctorat, est le
premier au monde à traiter du voyage interstellaire. Indépendamment de Tsiolkovski, il découvre l'équation
fondamentale de l'astronautique. Il est aussi expérimentateur et, parmi l'équipe de jeunes passionnés qu'il réunit
autour de sa "Raketenflugplatz" près de Berlin, se trouve
Wenher von Braun.
6.2 – Mouvements plus ou moins acrobatiques, mais
abrégés.
7.1 – Halogène.
7.2 – Elément chimique de fort douteuse réputation.
7.3 – Ville portuaire sur l'estuaire du fleuve Wouri
8.1 – Eau-de-vie aromatisée à l'anis.
8.2 – Plein pour un volontaire.
8.3 – Prendre l'air (ou autre chose).
9.1 – Programme spatial américain, initié par le président Kennedy en 1961, qui abouti à la première exploration humaine de la surface de la lune. Lancé par la fusée
Saturn V de von Braun, le vaisseau spatial est composé
de trois parties : un module de commande qui sert aussi
de logement aux trois hommes d'équipage, un module
de service qui contient le moteur principal ainsi que les
trois piles à combustible et un module d'exploration lu-
naire, lui-même composé d'un module de descente et
d'un module de remontée. Neuf missions sont lancées
vers la lune. Deux d'entre elles (No 8, 10) se mettent en
orbite lunaire. Six autres (No 11, 12, 14, 15, 16, 17) déposent un équipage de deux hommes sur la Lune. Quand
à la mission 13, elle fait un demi tour de Lune avec un
vaisseau en perdition, fortement endommagé par l'explosion d'un réservoir d'oxygène. Au prix de trésors
d'ingéniosité, la NASA réussit à ramener l'équipage sain
et sauf. Au total, de décembre 1968 à décembre 1972,
26 astronautes auront été jusqu'à la Lune, dont un deux
fois mais sans s'y poser (Lowell), 12 auront aluni et 380
kg d'échantillons lunaires ramenés. Le 21 juillet 1969,
Armstrong et Aldrin entrent dans l'histoire.
9.2 – Nom donné à une sonde spatiale de la NASA destinée à l'exploration de Saturne et de ses satellites. Lancée en 1997, l'engin qui porte le nom du premier directeur de l'observatoire de Paris, découvreur de la division
qui porte son nom dans les anneaux de Saturne, emportait avec lui un "bébé" conçu par l'ESA et portant le nom
de Huygens, le découvreur de Titan, principal satellite
de Saturne sur lequel il se pose, le 14 janvier 2005,
après une traversée de son atmosphère qui dure 160 minutes. Le module principal entame alors une longue et
méthodique exploration de Saturne, de ses anneaux et de
ses satellites en adaptant son orbite aux objets à étudier.
L'engin est toujours en fonction. Le programme actuel
prévoit une exploitation jusqu'en 2017.
10.1 – Philosophe écossais (1710-1796).
10.2 – Un bon début pour Lénine.
11.1 – Tout le monde et personne.
11.2 – Enrichis un parti. 12.1 – Personnel
12.2 – Détruisis. 12.3 – Broyé par certains.
13.1 – Adorai. 13.2 – Nouvel ut.
14.1 – Action liée à un retour de chlorophylle.