Dossier : l`année scolaire sur les rails

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Dossier : l`année scolaire sur les rails
• Vie municipale
Du changement
chez les élus
• Société
L’hôpital se refait
une santé
• Culture
Le Québec
au Salon international
du Livre gourmand
Un nouveau look
pour www.perigueux.fr
Dossier :
l’année scolaire
sur les rails
Travaux, périscolaire
et nouveautés dans les écoles
Journal d’information de la Ville de Périgueux N°9 - octobre, novembre, décembre 2010
PÉRIGUEUX
324 rte d’Angoulême - 24000
Tél. 05 53 45 64 90
TRÉLISSAC
156 av. Michel-Grandou - 24750
Tél. 05 53 53 79 07
Dans les moments difficiles,
nous exprimons vos
sentiments.
12 PLACE BUGEAUD - PÉRIGUEUX
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Acoustique
Le progrès.
Un confort total.
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Sur prescription médicale
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“Nouvelle Génération”
OUVERT 365 jours/an de 8h30 à 20 h 30
LIVRAISON toutes distances 7j/7
sommaire
et edito
sommaire et edito
Une ville qui change
Edito
«O
n ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible
pour les yeux » écrit Antoine de Saint-Exupéry dans
Le Petit Prince. S’il est vrai que beaucoup de choses
ne peuvent être que ressenties, à l’image du dynamisme et de la
diversité des animations de la ville durant la période estivale (un
article de ce bulletin y est consacré), il n’en demeure pas moins
que l’action municipale se mesure aussi à ses réalisations bien
concrètes sur le terrain.
Le magazine municipal de cet
automne que vous avez entre les
mains rend également compte de
tous ces autres sujets qui font le
quotidien des Périgourdins : création
d’une commission sur les antennes
de téléphonie mobile, restructuration
du centre hospitalier, culture dans
les quartiers, informations pratiques
avec les démarches à effectuer pour
les locaux et les façades, visites dans
les logements sociaux de l’Office
HLM… Sans oublier, côté festif et
convivial, le Salon international du Livre gourmand qui sera le
moment phare de l’animation de Périgueux cet automne.
Après la nécessaire phase d’étude du début de mandat, sont
venus les travaux, et bien visibles, et améliorant le quotidien des
Périgourdins : restructurations dans les établissements scolaires (à
l’image des travaux menés dans les écoles Lakanal ou à ClosChassaing, où un restaurant scolaire tout neuf vient d’ouvrir),
réaménagement complet de la rue de la République, dont les
travaux sont en cours, aménagement des abords de l’église et
de la rue Talleyrand-Périgord dans le quartier Saint-Georges,
aires de jeux pour les enfants (avec notamment la création de
l’aire des prés, et de celle de Francheville), renforcement de la
sécurisation des abords du lycée Laure-Gatet, de ceux de l’école
André-Davesne ou de l’école Sainte-Marthe, réfection de la piste
d’athlétisme… Les exemples sont très nombreux et c’est pour en
rendre compte qu’un supplément spécial à ce numéro du bulletin
municipal a été édité.
Bref une ville qui bouge, une ville qui vit, une ville qui change !
Michel Moyrand
Maire de Périgueux
Vice-président du Conseil régional d’Aquitaine
Document imprimé dans une usine certifiée IMPRIM’VERT, sur un papier 100%
recyclé aux normes Eco-label européen.
La certification IMPRIM’VERT est une garantie de respect pour l’environnement,
pour l’élimination conforme des déchets
dangereux, pour la sécurité du stockage des produits dangereux et la gestion des produits toxiques.
Nouveau look pour le site de la Ville
Plus dynamique, plus vivant, plus esthétique :
www.perigueux.fr a pris, depuis quelques semaines déjà, un
coup de jeune avec notamment un nouveau fond visuel qui met
en avant l’investissement de la Ville en matière d’éducation.
Retrouvez l’actualité de votre ville
sur www.perigueux.fr
Les couleurs d’impression de ce magazine municipal peuvent apparaître moins vives que sur du papier non recyclé.
Sommaire
Périgueux
Le magazine des Périgourdins
• Ville de Périgueux : Place de l’Hôtel de Ville, BP 9063, 24019 Périgueux
cedex - Tél. 05 53 02 82 00 - Fax. 05 53 07 09 52 - www.perigueux.fr
• Périodicité : trimestrielle
• Directeur de la publication : Michel Moyrand
• Coordination : Service communication - Jessy Jupin et Ludivine Loncle
• Rédaction : Service communication, sauf article «L’aventure du rail»
(rubrique «Histoire»)
• Photographies : Nicolas Lux (photos élus), services municipaux,
sauf mention contraire
• Mise en page : Studio ILÔ Créatif
• Publicité : Mediapress
• Impression : Fabrègue Imprimeur SA
• Distribution : La Poste
• Tirage déclaré : 25 000 exemplaires
• Dépôt légal : 4e trimestre 2010
• ISSN : n° 1269-6153
3
4à7
8 et 9
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à votre service
votre ville
Vie municipale
Travaux et urbanisme
Quartiers
Société
Sports
Culture
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11
12 et 13
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16
22 et 23
votre dossier Ce qui change dans les écoles
côté vitrine
des vies
à vivre
expression politique
histoire
17 à 20
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
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1. Pour ses 20 ans, le festival de musique baroque Sinfonia a fait le plein. À Périgueux, Chancelade ou Brantôme, le public a répondu présent à cette édition 2010. 2.
d’Or », organisée par la Société des Beaux-Arts, a réuni une cinquantaine de candidats installés aux quatre coins de la ville. 4. Les marchés de nuit ont pris place en ce
ponctuées par des saynètes. 6. « L’Immédiat » de Camille Boitel a remporté le prix du jury Mimos. 7. Pour ses dix ans, le festival MNOP a fait venir les meilleurs group
Périgueux a fait le
Mimos, marché de nuit, concours de la Truffe, etc. L'été 2010 a été très animé à Périgueux. M
été nombreux à déambuler dans les rues de la cité. L'Office de tourisme a ainsi comptabilisé p
Huit groupes de jazz se sont succédés durant tout
sonorités de la Nouvelle-Orléans, comme ici avec
La troupe Générik Vapeur a lancé Mimos 2010 avec son « Jamais 203 » des plus spectaculaires.
Cette édition aura été un bon cru puisqu'elle a réuni plus de 57 000 personnes en une semaine.
MAAP, Vesunna, bibliothèque ou encore la
mission patrimoine et
l'Office de tourisme, les
services culturels de la
Ville ont proposé toutes
sortes
d'animations
pour les Journées européennes du Patrimoine
dont le thème était « Ces
femmes et hommes qui
construisent l'Histoire ».
4
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
Vesunna a organisé cet été deux visites nocturne
découvrir le site-musée gallo-romain de nuit. Am
afin de savoir « qui a volé la fibule de Prisca ? ».
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L’opérette de Jacques Offenbach « Orphée aux enfers » était au programme cette année de la Franco American Vocal Academy (Fava). 3. La XXIVe édition du « Cadre
entre ville les mercredis soirs, égayés par les nombreuses animations musicales. 5. Plus de 500 personnes se sont laissées conter la ville lors de balades aux flambeaux
pes des manifestations précédentes. En plus de concerts jazz off organisés sur les places de la ville, six orchestres se sont succédés lors des deux soirées du festival.
e plein d’animations
Musiques, spectacles de rue ou encore balades contées, les touristes mais aussi les locaux ont
plus de 35 500 personnes sur les mois de juillet et août pour des demandes d'informations.
t l'été sur les places et dans les rues de la ville pour des concerts aux
c l’orchestre du Grand Ordinaire.
es. Plus de 80 personnes dont une trentaine d'enfants ont ainsi pu
mbiance policière pour les enfants qui ont mené une petite enquête
98 candidats ont participé cette année aux sélections du concours de la Truffe. Durant plus d'un mois, ces apprentis chanteurs de tout âge se sont produits sur scène
en différents lieux de la ville mais aussi dans les communes avoisinantes.
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
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Une banderole
pour les otages
350 enfants autour du rugby
Parce qu’elle a souhaité leur apporter son soutien,
la Ville de Périgueux a déroulé, le 3 juillet sur le
balcon de l’Hôtel de Ville, une banderole en
faveur de la libération d’Hervé Ghesquière et de
Stéphane Tapponier, les reporters de France 3
enlevés en Afghanistan le 30 décembre dernier,
et de leurs trois accompagnateurs afghans,
Reza, Ghulam et Fatar. Une banderole qui
restera en place, aussi longtemps que les cinq
hommes seront détenus.
Ils étaient 350 jeunes à fouler, le 19 juin, le stade municipal Francis-Rongiéras. L’association Drop
de Béton et l’Académie du Sport en Périgord y organisaient la quatrième édition d’« Urban Rugby »,
en partenariat avec la municipalité de Périgueux dans le cadre de sa politique de la Ville. Ce challenge
régional a fait se rencontrer et échanger autour des valeurs du rugby des enfants de la commune
et de l’agglomération mais aussi d’Agen, Bordeaux, Le Taillan, Floirac, Cenon et même de Brest,
Sens, Sevran et Aulnay-sous-Bois.
Un congrès
d’actualité
Cette année, l’Association des Administrateurs territoriaux de France avait choisi
Périgueux pour tenir son congrès 2010.
Ainsi, le 25 juin, de nombreux cadres dirigeants de la fonction publique territoriale
se sont retrouvés au Théâtre pour débattre
sur le thème : « Villes et campagnes, des
territoires dans tous leurs états ». Ateliers,
tables-rondes et conférence d’Alain Rousset,
président de la Région Aquitaine, ont permis d’échanger et d’approfondir ce vaste
sujet, plus que jamais d’actualité avec les
réformes territoriales en cours.
6
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
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Elle fête ses 110 ans
Elle est considérée comme la doyenne de l’Aquitaine. Née le 5
juillet 1900, Anna Lacour vient de fêter ses 110 ans à la maison
de retraite Parrot, à Périgueux, où elle réside. Pour célébrer cet
évènement, ses enfants Marie-Reine et Gilbert ainsi que son
petit-fils Jacques étaient à ses côtés. À cette occasion, elle a reçu
des mains de Michel Moyrand, maire de Périgueux, un bouquet de
fleurs.
Les jeunes sportifs récompensés
Les Mondoux
s’exposent
C’est un travail de toute une année qu’a exposé, fin juin, la maternelle des Mondoux sur le
grillage de l’école. Encadrés par Michel Brand,
les apprentis artistes ont appréhendé la matière
et la couleur. Les œuvres des enfants ont pu être
admirées par les parents, les enseignants mais
aussi tous les passants. Une mise en place qui
aura nécessité l’aide des services techniques de
la Ville de Périgueux.
3 500 enfants inscrits dans les clubs de la ville en 2009-2010. C’est la fin d’une très belle année
sportive qu’a célébré, le 30 juin à la Filature de l’Isle, la municipalité de Périgueux. Près de 200
enfants de moins de 12 ans étaient invités à cette cérémonie au cours de laquelle ils ont reçu un
sac de sport aux couleurs de la Ville. Des démonstrations de hip hop étaient également organisées
pour l’occasion.
Gare et Saint-Martin :
les habitants rencontrent les élus
Dans le cadre de projet de redynamisation durable du quartier de la Gare – Saint-Martin,
la Ville a organisé, début juillet, une réunion publique à l’école élémentaire André-Boissière.
Objectifs : présenter un état des lieux du quartier avant d’échanger avec les habitants sur
l’étude en cours. Pour ces derniers, ce fut aussi l’occasion de faire part de leurs attentes
auprès des élus mais aussi des architectes, des urbanistes, des paysagistes et des sociologues
présents à cette rencontre.
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
à votre
à votreservice
service
La parole aux associations
Au service de la généalogie
Après la publication de quatre recueils
d’actes d’état civil de Périgueux parmi
lesquels les plus anciens, le CHGP (Cercle
d’Histoire et de Généalogie du Périgord)
vient d’éditer Périgueux Saint-Front (tome
II), 1669-1719. En projet : Périgueux, les
paroisses de Saint-Martin, Saint-Georges,
Saint-Silain, Saint-Hilaire, La commune de
Saint-Martin, an V-1813 et La commune de
Périgueux, 1833-1910.
Contact : CHGP, 9 rue Roletrou à
Périgueux / Tél. 05 53 46 63 30 /
Courriel : [email protected]
« L’Épicerie 24 » à la Monzie
« L’Épicerie 24 » de Périgueux se situe bien
au 5 chemin de la Monzie, dans le quartier
du Toulon, et non rue des Mobiles comme
indiqué dans notre édition précédente (lire
l’article « Au bout de la caisse, l’entraide »,
Périgueux Magazine n°8). Pour rappel, ce
commerce solidaire d’un genre nouveau
est ouvert à tous le lundi de 15h à 19h et du
mardi au samedi de 9h à 13h et de 15h à 19h.
Contact : « L’Épicerie 24 », 5 chemin de la
Monzie à Périgueux / Tél. 09 50 43 49 56 /
Courriel : [email protected]
d’infos
Pour communiquer sur une association :
Service communication
Tél. 05 53 02 82 00
« L’Épicerie 24 » de Périgueux fait partie d’un réseau départemental créé par le Conseil général
Réservation de salle : une procédure plus claire
Pour réserver une salle communale, il faut désormais remplir un formulaire qui
clarifie la procédure. Les associations locales et les écoles de la ville doivent adresser une demande de mise à disposition au maire de Périgueux au moins 60 jours
à l’avance en remplissant ce formulaire de réservation. Puis une commission des
salles, qui se réunit au minimum une fois par mois, examine la demande. Le formulaire de réservation est à retirer : au secrétariat général situé au premier étage de la
mairie ; sur le site internet de la Ville ; par courrier postal ; par courrier électronique
à [email protected] ; par téléphone auprès du service gestion des salles
au 05 53 02 82 00.
Listes électorales :
Se faire recenser
jusqu’au 31 décembre pour s’inscrire
dès 16 ans
A
vis aux retardataires : il ne reste plus
que quelques semaines aux personnes
âgées de 18 ans au minimum pour
s’inscrire sur les listes électorales et pouvoir
voter dès l’année prochaine. Le 31 décembre,
les inscriptions seront closes.
Deux documents doivent être présentés
au service des élections : une pièce d’identité
en cours de validité ou périmée depuis moins
d’un an et un justificatif de domicile de moins
de trois mois (quittance de loyer, facture EDF,
d’eau ou de gaz…). Cette inscription vaut
aussi bien pour les nouveaux arrivants que
pour les habitants qui ont changé d’adresse
tout en restant sur Périgueux. Dans les deux
cas, le service des élections n’a pas connais-
sance de ces mouvements.
Côté radiation, l’Insee s’occupe de tout.
L’Institut national de la Statistique et des
Études économiques se charge lui-même
de rayer des listes électorales les personnes
qui étaient inscrites dans leur ancienne
commune.
d’infos
Service élections
Tél. 05 53 02 82 00
Ouvert du lundi au vendredi
de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30
et le samedi de 9h à 12h
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
L
e recensement citoyen, qui s’adresse
aux jeunes filles et garçons de nationalité française, doit être réalisé
entre le mois de leur seizième anniversaire et les trois mois suivants auprès de
la mairie de leur domicile. Effectuée par
le jeune lui-même ou son représentant
légal, cette formalité permet de délivrer
une attestation de recensement, document indispensable pour être convoqué
à la Journée d’Appel et de Préparation à
la Défense mais également pour s’inscrire
aux examens, aux concours et sur les listes
électorales.
Renseignements auprès du service état
civil au 05 53 02 82 00.
à votre
à votreservice
service
Locaux et façades : les démarches à suivre
Suite et fin de notre tour d’horizon des autorisations d’urbanisme. Le point sur les demandes à effectuer.
A
près la déclaration préalable, les
permis de construire et de démolir
ou encore la demande d’autorisation
de voirie disséqués dans notre dernier
Périgueux Magazine, gros plan cette foisci sur le changement de destination ou
d’usage de locaux et le ravalement de
façades.
Le changement
de destination de locaux
• Qu’est-ce que c’est ? Les personnes qui
souhaitent changer la destination de locaux
ou d’habitats existants doivent obtenir une
autorisation de la Ville de Périgueux, qu’elle
soit accompagnée ou non de travaux. Il peut
s’agir d’un permis de construire ou d’une déclaration préalable.
• Dans quels cas ? Il y a un changement
de destination si un local ou une construction
passent de l’une à l’autre des neuf catégories
suivantes : habitation, hébergement hôtelier,
bureaux, commerce, artisanat, industrie, exploitation agricole ou forestière, entrepôt et
service public ou d’intérêt collectif.
• Permis de construire ou déclaration
préalable ? Si le changement induit des travaux qui modifient la structure ou la façade
de l’immeuble, un permis de construire
Richard Bourgeois,
Adjoint à l’urbanisme, aux déplacements, au logement,
à la voirie
et aux travaux
La qualité de la vie passe par la
régénération de la ville dans tous ses
quartiers. Elle doit pouvoir s’embellir
en se recomposant sur elle-même.
Ceci ne peut se faire sans la restauration ou la transformation des bâtiments existants ainsi qu’à travers la
réalisation de projets neufs. L’urbanisme et ses règles sont là pour garantir les droits de chacun dans le développement harmonieux d’un projet
urbain concerté. Nous sommes donc,
avec le service urbanisme, prêts à vous
assister pour la mise au point des dossiers de vos projets de travaux.
Le ravalement de façades est imposé sur les bâtiments publics et privés tous les dix ans
est obligatoire. Sinon, une déclaration
préalable suffit.
Le changement d’usage de locaux
• Qu’est-ce que c’est ? Comme pour le
changement de destination, un changement
d’usage de locaux ou d’habitats existants
nécessite une autorisation d’urbanisme de
la Ville de Périgueux, avec ou sans travaux.
• Dans quels cas ? Il faut une autorisation si le projet de transformation concerne
l’une des catégories de locaux suivants :
toutes les catégories de logement et leurs
annexes y compris les logements-foyers,
les logements de gardien, les chambres de
service, les logements de fonction, les
logements inclus dans un bail commercial et certains locaux meublés. Dans le
cas de travaux qui entrent dans le champ
d’application du permis de construire et
de la déclaration préalable, il faut remplir
un formulaire de demande de transformation d’usage.
Le ravalement de façades
• Dans quels cas ? Le Code de la
construction et de l’habitation impose le
ravalement de façades des bâtiments publics et privés au moins tous les dix ans.
Ce ravalement doit être réalisé sur toutes
les façades et les dépendances sur cour.
Il concerne les immeubles, les maisons
individuelles, les murs de clôture et de
soutènement ainsi que les réfections de
devantures.
• Permis de construire ou déclaration
préalable ? Une déclaration préalable est
obligatoire. Cas particulier : si l’immeuble
est inscrit à l’inventaire des Monuments
historiques, c’est un permis de construire
qui vous sera alors imposé.
d’infos
Service urbanisme :
Tél. 05 53 02 82 05
www.perigueux.fr
Pensez à votre plaque de numéro de maison !
C’est peut-être un détail mais il a son importance : la plaque de numéro d’un logement. Il n’en coûtera pourtant rien pour qui n’a pas encore son inscription à un,
deux, voire trois chiffres devant son habitation. Lors de la première numérotation,
l’attribution d’un numéro et la fourniture d’une plaque rectangulaire sont en effet
prises en charge par la Ville de Périgueux. Une opération qui évite bien des tracas
en permettant aux services de secours (pompiers, Samu…) et de réseau (électricité, gaz, téléphone…) de localiser plus rapidement votre logement en cas de
besoin… et à votre courrier de ne pas se perdre ! Informations auprès du service
voirie au 05 53 02 82 00.
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
votre
ville
votre ville
Vie municipale
Delphine Labails, nouvelle première adjointe
Elle remplace Éric Dosset tout en conservant les affaires sociales, la petite enfance et la famille.
L
e 26 août, Éric Dosset annonçait à
Michel Moyrand qu’il cessait ses
fonctions d’adjoint au maire de
Périgueux. Quelques alertes de santé et
une importante charge de travail professionnel l’ont contraint à céder les missions
qui lui avaient été confiées en 2008 par
le premier magistrat de la Ville.
Depuis le 28 septembre, le maire a
choisi d’installer au poste de 1er adjoint
Delphine Labails, une jeune femme qui
a su montrer en deux ans ses capacités
à gérer des dossiers lourds et sensibles
avec efficacité. Michel Moyrand montre,
si besoin était, la confiance qu’il porte aux
femmes et aux jeunes qui s’engagent.
Jusque-là sixième adjointe en charge
des affaires sociales, de la petite enfance
et de la famille, Delphine Labails garde ses
D. Labails, M. Moulènes et M. Gélineau
délégations, preuve que l’éducation est
plus que jamais au cœur des priorités de la
Ville de Périgueux.
Une nouvelle délégation
Les délégations qu’occupait Éric Dosset,
à savoir le développement économique,
le tourisme, le commerce, l’artisanat et
l’emploi, sont désormais prises en charge
par Marie Moulènes, alors déléguée à la
formation des personnels et des élus, aux
services publics et à l’égalité hommesfemmes. Cette dernière était déjà
membre de la commission municipale du
commerce et de l’artisanat, de la commission du développement économique de
la Communauté d’Agglomération périgourdine et administratrice de l’Office de
tourisme.
Autre changement dans l’équipe municipale : la nomination de Marc Gélineau,
jusque-là simple conseiller et qui devient
délégué au cadre de vie, à l’embellissement
de la ville et à la propreté des espaces
urbains.
Ils succèdent à Nicole Laffargue et Anabelle Manios
Michel Lemaire : « Écouter les gens »
«J
Annie Pader : « Un maillon de l’équipe »
S
on engagement politique ne date pas d’aujourd’hui mais
à 57 ans, elle occupe là son premier mandat. Conseillère
municipale de Périgueux depuis le 29 juin dernier, Annie
Pader se considère comme « un maillon » de l’équipe déjà en
place : « Individuellement, on ne fait pas grand-chose. C’est ensemble qu’on avance. »
Cette Sarladaise d’origine est devenue, il
y a 25 ans, Périgourdine d’adoption. D’abord
au lycée Laure-Gatet puis à l’École normale en
passant par Jay-de-Beaufort, elle est actuellement gestionnaire du collège Clos-Chassaing.
Elle dit avoir eu « un véritable coup de cœur »
pour la ville. « L’authenticité de Périgueux, son
équilibre entre le tourisme et la vie locale, son ambiance… Je ne
Merci à N. Laffargue et A. Manios
m’en lasse pas. Ici, c’est chez moi. »
’étais stressé et pour tout dire, un peu
ému. » Le 29 juin dernier, lors du
Conseil municipal, Michel Lemaire,
47 ans, prenait officiellement ses fonctions d’élu
de Périgueux.
Une première pour ce technicien en ascenseur, membre du Parti socialiste depuis quatre
ans seulement mais dont l’engagement syndical
à la CFDT remonte déjà à une quinzaine d’années. « En tant que représentant au comité d’entreprise et délégué du personnel, j’ai toujours
défendu les notions de justice et de solidarité. Ce sont ces valeurs que je
veux aujourd’hui porter à travers mon rôle de conseiller. »
Un lien fort avec Périgueux
Cette nouvelle fonction, Michel Lemaire
l’envisage comme « une mise à disposition de
Nicole Laffargue et Anabelle Manios
l’équipe municipale déjà en place ». Et, bien
Embellir la ville
ont démissionné, en juin dernier pour
entendu, être à l’écoute des Périgourdins et
Membre du Parti communiste depuis
raisons professionnelles, de leur poste
répondre à leurs attentes. « Et puis j’ai envie de
1989, Annie Pader a également été engade conseillère municipale. Le maire et
défendre Périgueux, de la rendre toujours plus
gée sur le plan syndical. Par deux fois, elle
les élus les remercient chaleureuseattractive et faire en sorte qu’elle ne se vide pas
a été commissaire paritaire, chargée de
ment pour leur implication dans les
de ses ressources. »
préserver les intérêts des personnes dans
projets de la municipalité et leur souMarié à une Périgourdine et père de deux
le déroulement de leur carrière.
haitent bonne route.
enfants, ce Parisien d’origine a tissé « un lien
Aujourd’hui, ce sont les intérêts de
fort » avec la capitale de la Dordogne où il
Périgueux qu’elle souhaite défendre à
s’est investi dans la vie locale. Outre son mantravers sa fonction d’élue. En continuant
dat d’élu, il fait en effet partie du comité de quartier de Vésone.
tout d’abord le travail entrepris par Nicole Laffargue et Anabelle
« La qualité de vie est très bonne et puis Périgueux reste une cité à
Manios. En voulant ensuite embellir toujours un peu plus
taille humaine. Ici, j’ai l’impression d’être à la campagne en ville. »
Périgueux, « sa » ville.
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
votre
ville
votre
ville
Travaux / Urbanisme
La rue de la République change
Francheville :
l’aire de jeux
s’agrandit
Illustration : Ville de Périgueux
A
Avant la fin de l’année, une rue de la République qui aura complètement changé de visage
L
e chantier est de taille mais il permettra
bientôt de faciliter la cohabitation entre
piétons, cyclistes et automobilistes.
Destinés à l’installation d’une « zone 20 », les
travaux qui ont démarré début septembre
rue de la République devraient s’achever
à la mi-novembre malgré les fouilles, toujours délicates, dans sa partie basse. Ce qui
n’empêche pas les magasins de rester accessibles et ouverts même si la circulation est
actuellement interdite sur cette voie.
Instauration d’un sens unique au
niveau de l’ancienne boutique « Pier
Import », trottoirs élargis de trois mètres,
bancs neufs et éclairage modifié avec
l’aménagement d’un nouveau mobilier
urbain… Avant la fin de l’année, la rue de
la République aura totalement changé de
visage. Une nouvelle configuration qui,
comme le souhaite la Ville de Périgueux,
redynamisera le commerce en centreville en créant depuis les boulevards une
entrée privilégiée pour les piétons dans le
secteur sauvegardé.
Ces travaux, qui vont aussi permettre
d’enfouir à 85 centimètres de profondeur
les réseaux comme les fibres optiques,
s’élèvent à 600 000 € TTC pour la voirie,
27 600 € TTC pour l’éclairage public et
8 200 € TTC pour le système de contrôle du
temps de stationnement à leds encastrés.
À Sainte-Marthe
et sur la chaussée
Laure-Gatet
sécurisé
P
lace de la Cité, l’école primaire SainteMarthe bénéficie de nouveaux aménagements qui améliorent sa sécurité
extérieure. Lors de travaux réalisés en juillet
par la Ville, un plateau surélevé a été créé,
le trottoir situé devant l’école refait et élargi,
des barrières posées. D’un coût de 36 300€
TTC, ces aménagements profitent également aux familles qui accèdent au jardin
des Arènes depuis la rue de la Cité. Même
traitement pour les chaussées en enrobés
refaites à plusieurs endroits : le 5 juillet au
carrefour de la rue de l’Arsault et des allées
Tourny pour 31 300 € TTC et au carrefour de
la rue Saint-Front et de Tourny pour 20 400 €
TTC ; le lendemain au giratoire de la voie des
Stades pour 26 000 € TTC ; enfin, le 7 juillet
au giratoire Roosevelt pour 51 600 € TTC.
D
epuis cet été, la sécurité est renforcée aux abords du lycée Laure-Gatet, avenue Georges-Pompidou. En
partenariat avec le Conseil régional et le
Conseil général, la Ville a entrepris en août
de nombreux travaux. Face à l’établissement
scolaire, les trottoirs ont été refaits et jusqu’à
l’entrée du lycée Saint-Joseph, ils ont été
élargis. Un parvis a été aménagé et des barrières posées. Une limitation à 30 km/h a été
instaurée avec des installations spécifiques :
création d’une traversée piétonne en deux
temps avec une chicane ; rétrécissement de
la chaussée à trois mètres ; aménagement
de deux chicanes dans le sens descendant.
Coût total des travaux : 108 700 € TTC dont
30 000 € de subventions du Conseil régional
et autant de la part du Conseil général.
11
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
près le jardin des Arènes et le parc
Gamenson au mois d’avril, c’est au
tour de la place Francheville de
bénéficier d’une nouvelle aire de jeux.
Parce qu’elle porte une attention particulière à l’épanouissement de l’enfant
sur ses temps scolaires et périscolaires,
la Ville de Périgueux y a installé au début
de l’été des aménagements qui viennent
compléter les structures déjà existantes
mais devenues insuffisantes pour accueillir les nombreux utilisateurs du site.
Avec la place Francheville, la Ville de
Périgueux gère au total 23 aires de jeux
Côté est, on trouve désormais des
distractions pour les plus jeunes avec un
circuit de roller adapté, des marelles et
des jeux de chat perché. Des tables de
jeux d’échecs sont à disposition des plus
grands. Côté ouest, des aménagements
ont été conçus pour les adolescents
comme des installations pour la pratique
du roller ou du skate. Des clôtures basses,
remplies d’un grillage solide et ajouré qui
protège les passants, ont été mises en
place : les joueurs peuvent, s’ils le souhaitent, apporter des buts conçus pour être
transportés d’un terrain à un autre.
D’un coût total de 95 000 € TTC, ces
jeux flambant neufs ont été réalisés avec
des matériaux écologiques et colorés.
Des travaux qui ont aussi pour objectif
d’inciter les Périgourdins à s’approprier
la place Francheville, espace ludique et
intergénérationnel.
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Quartiers
La tournée des logements sociaux de la Ville
Fin juin, Michel Moyrand a pu constater sur place les travaux réalisés depuis sa première visite il y a un an.
L
e 29 juin dernier, Michel Moyrand
entamait une tournée dans les immeubles gérés par l’office HLM
Périgueux-Habitat. Sa deuxième visite
puisqu’un an auparavant, le maire avait
déjà fait le tour des logements sociaux
de la Ville et rencontré les locataires.
Ensemble, ils avaient évalué les aménagements qui permettraient d’améliorer
leur cadre de vie.
Michel Moyrand est revenu cette année
pour s’assurer que les travaux avaient bien
été suivis. C’est en sa qualité de président
du conseil d’administration de PérigueuxHabitat qu’il s’est rendu dans les immeubles
du boulevard du Petit-Change et de la rue
Jean-Pagès. À ses côtés, Serge Géraud,
conseiller municipal délégué aux logements
et vice-président de Périgueux-Habitat, et
Philippe Tilloux, le directeur général de
l’organisme public.
Peintures et menuiseries refaites
Boulevard du Petit-Change, tous trois ont
constaté que les peintures avaient été refaites pour un montant de 89 000 € TTC.
En 2009, ce sont les portes d’entrées et
l’interphone qui avaient été remplacés
dans cet ensemble de 44 logements. Coût
total : 33 000 € TTC. Reste encore à améliorer l’éclairage des cages d’escaliers, encore
trop sombres aux dires des locataires.
Michel Moyrand, Serge Géraud et
Philippe Tilloux ont poursuivi leur tour-
Cette visite a permis de faire le point sur les travaux dans les immeubles de Périgueux-Habitat
À l’écoute des habitants
née, rue Jean-Pagès, d’abord au numéro 12
puis aux 2 et 4. Au 12 qui compte seize logements, 72 000 € TTC ont été nécessaires
pour refaire les peintures des façades et
des cages d’escaliers. Quant aux numéros 2
et 4, ce sont les menuiseries des logements
qui ont été changées pour un coût total de
62 000 € TTC.
Satisfaits de ces travaux, les locataires
ont aussi fait part de leurs attentes au
maire. Elles seront prises en compte dans
le prochain budget de Périgueux-Habitat.
Serge Géraud,
Délégué
aux logements et
aux déplacements
Plus de deux millions d’euros auront été investis dans la rénovation
ou la réhabilitation du parc en 2010.
Les travaux réalisés, en cours ou à venir, vont permettre aux locataires de
mesurer l’effet de la nouvelle politique
sociale dans le domaine du logement
voulue par l’équipe municipale en place
depuis deux ans. De plus, de nouvelles
visites de site d’ici la fin de l’année 2010
permettront à tous de mesurer les efforts mis en œuvre pour commencer à
répondre aux attentes des locataires.
Élus référents
P
L
arce qu’elle s’était engagée en 2008 à rendre régulièrement compte de ses réalisations aux Périgourdins,
l’équipe municipale a débuté fin juin une série de sept
réunions de quartiers.
La première a eu lieu à Vésone le 30 juin, suivie le 22 septembre d’une rencontre avec les habitants de Saint-Georges,
des Mondoux et des Barris, et le 29 septembre d’une réunion
au Gour de l’Arche et à Beaupuy. Enfin, le 6 octobre, ce sont
les habitants du Toulon et des flancs de coteaux qui ont pu
échanger avec les élus et faire part de leurs attentes.
Les trois dernières réunions devraient avoir lieu : pour
le centre-ville et le secteur sauvegardé, le 20 octobre à 19h
au Théâtre, salle Montaigne ; pour les quartiers de la Gare et
Saint-Martin, le 17 novembre à 19h dans la salle de l’Evêché
; enfin, pour les habitants des collines du nord de l’hôpital
(Combe-des-Dames, Gamenson et Hôpital), le 8 décembre à
19h à la bibliothèque municipale, salle Jean-Moulin.
es permanences des élus référents de quartier ont repris
depuis la rentrée. Les jours et les horaires restent inchangés.
• Saint-Georges. Hugues Lintignac : le jeudi de 17h à 19h
à la mairie de quartier, 1 rue Jacques-le-Lorrain.
• Le Toulon. Mostafa Moutawakkil : le mercredi de 16h à 18h
à la maison de quartier, salle municipale place de Verdun, et le
dernier mercredi du mois de 16h à 18h au local des HLM du chemin de la Monzie, bâtiment 800.
• Le Gour de l’Arche. Cathy Tytgat : le lundi de 17h à 19h à la
maison de quartier, grande salle rue Pierre-Brantôme.
• Vésone. Christian Dupuy : le jeudi de 17h à 19h dans la cité
de Campniac, salle des locataires.
• La Gare et Saint-Martin. Marc Gélineau : le lundi de 9h à 11h
à l’école André-Boissière, salle du bâtiment situé côté rue et au
rez-de-chaussée rue Louis-Blanc.
• Le Haut Périgueux. Anne Marchand et Anne Karassef : le
jeudi de 17h à 18h30, 158 rue Combe-des-Dames.
12
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
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Quartiers
La culture s’invite dans les quartiers
Afin de désenclaver la culture et de la rendre accessible à tous, la Ville de Périgueux a mis en place toute une
série d’actions. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat urbain de Cohésion sociale (CUCS).
C
ofinancé par le Contrat urbain de Cohésion sociale (CUCS) et les collectivités territoriales, le projet « Ticket
Culture », porté par la Ville, permettra de
faciliter l’accès à la culture à tous. Pour
cette première édition, tous les services
et associations culturels municipaux se
sont réunis pour proposer différentes
actions. En offrant un accompagnement
et une médiation, la municipalité et ses
partenaires entendent ainsi désenclaver
la culture et la rendre accessible à des
publics qui en sont éloignés.
Ce dispositif s’adresse aux habitants
des quartiers prioritaires mais aussi
à des publics fragilisés. Plusieurs rencontres entre les médiateurs culturels
et les référents des groupes ont eu lieu
afin d’identifier les envies de chacun et
de proposer des actions en adéquation.
Sont associés à cette première édition le site-musée gallo-romain Vesunna,
le MAAP, l’Office de tourisme, la mission
patrimoine, la bibliothèque municipale,
la Visitation, le service Education, petite
Enfance et Jeunesse, le Sans Réserve, la
maison de quartier du Gour de l’Arche et
l’association Le Chemin.
Les groupes et les actions
• Le Centre d’Hébergement et de
Réinsertion sociale de Lakanal (CHRS)
et la maison relais
Découverte de la ville à partir du Chemin des Rondes ; coulisses et métiers du
musée, en partenariat avec les éducateurs
du CHRS ; désacraliser la bibliothèque et
rendre autonome ce public en ce lieu.
• La résidence pour personnes âgées
de la rue Wilson et les clubs du 3e âge
Visite virtuelle de la ville, à partir d’un
diaporama sur les monuments disparus,
qui fera appel à la mémoire des résidents ;
« Une lecture dans le temps » - diaporama
et lecture à voix haute d’un texte sur l’Antiquité à Périgueux ; découverte des fonds de
la bibliothèque et dépôts de livres à la RPA
pour des prêts « à domicile ».
• Le groupe de femmes du quartier
du Gour de l’Arche avec leurs enfants
Pour ce groupe, il s’agit notamment
de renforcer le lien mère-enfant en favorisant leur pratique culturelle ensemble.
Associée au projet, la bibliothèque expliquera son fonctionnement aux différents publics
Les actions proposées vont dans ce sens.
Visite de la ville – découverte depuis
le chemin de Ronde de la Tour Mataguerre
avec, en prime, un livret pour les enfants ;
« Mission Archéo » en famille où on joue
aux archéologues ; « Un musée pour
tous, une histoire pour chacun » avec
un atelier de sculpture à la maison de
quartier qui se prolonge au MAAP ; découverte de la peinture par le biais d’un
atelier d’arts plastiques au centre culturel
de la Visitation ; visite et présentation de
la bibliothèque.
• Les jeunes du quartier du Toulon
(en partenariat avec le club de prévention
Le Chemin).
Visite de la ville avec diaporama présentant les quartiers ; initiation et jeux
en réseau, en lien avec la bibliothèque ;
« Si tu veux graffer, viens au musée ! »,
réalisation de graffes, rencontres et
d’échanges avec des graffeurs ; visite de
la bibliothèque municipale et plus particulièrement présentation du secteur CD,
DVD, BD ; stage découverte de Human
Beatbox (art de créer et de reproduire
des rythmes et sons les plus variés possibles avec sa bouche).
• Les jeunes de la commission culturelle du CLJ (Conseil local de la Jeunesse)
Cinq visites de quartiers afin que
chaque référent de quartier fasse découvrir son lieu aux autres, chacun devient
alors à son tour « ambassadeur de mon
quartier » ; à Vesunna, sensibilisation du
public au patrimoine antique de la ville à
partir d’activités ludiques.
À noter enfin que le projet transversal
13
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
« Ouvrir l’accès aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) »
réunit les quatre premiers groupes cités cidessus. Par cette action, il s’agit notamment
de lutter contre « l’illectronisme », de proposer un accompagnement personnalisé
sur l’utilisation des TIC et de mettre en
place des ateliers multimédia intergénérationnels.
Gatienne Doat,
Adjointe à la politique de la ville et à
l’économie sociale
et solidaire
L’accès à la culture est normalement un droit pour chacun
car elle concourt au développement
de tout individu. Cependant, cet accès
est souvent difficile, voire parfois impossible en raison du coût, pour des
personnes qui ont peu de moyens. En
mettant en place le « Ticket Culture »,
nous avons voulu que chaque habitant
des quartiers prioritaires mais aussi tous
ceux qui peuvent être en difficulté puissent accéder à un spectacle ou à une
activité culturelle de son choix en fonction de ses goûts ou de ses désirs. La
culture est pour nous, élus de la majorité
de Périgueux, une priorité qui doit être
accessible à tous. votre
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Société
L’hôpital se refait une santé
L’établissement de Périgueux se modernise avec un nouveau bâtiment et un futur pôle de gérontologie.
C
’est une inauguration attendue qui
s’est déroulée, le 22 juin dernier, au
centre hospitalier de Périgueux.
Celle d’un nouveau bâtiment pour l’établissement de santé, qui vise à faciliter
l’accueil et à améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients.
Une extension louée par Michel
Moyrand, maire de la ville et alors président du conseil d’administration de l’hôpital (lire encadré), lors de la cérémonie :
« Grâce à la démarche innovante de celles
et ceux qui sont à l’origine du projet, un
regroupement cohérent des activités a pu
être engagé et en partie réalisé. »
Plateau technique
La modernisation du centre hospitalier
de Périgueux était devenue nécessaire
depuis longtemps déjà. Il fallait faire évoluer l’offre de soins, élargir les capacités
d’accueil alors insuffisantes. C’est chose
faite.
Un plateau technique regroupe désormais sur un même étage les urgences, la
réanimation, l’imagerie, les blocs opératoires et obstétrical, les salles de réveil, la
néonatologie. Les services aux patients
sont, eux, facilités car réunis sur un niveau
unique, en relation avec la centrale des
consultations externes. Quant aux travaux
actuels, ils permettront d’agrandir les locaux de réanimation, d’accueillir une unité
de chirurgie ambulatoire de quinze places
et les consultations de pneumologie et de
dermatologie.
D’un coût de 96 millions d’euros,
cette opération n’est que la première
partie du vaste plan de modernisation
de l’hôpital périgourdin. La deuxième
tranche de travaux permettra d’améliorer les conditions d’hospitalisation dans
les unités de médecine et de chirurgie.
Elle devrait démarrer en 2011 et son
montant s’élèvera à 92 millions d’euros.
192 lits « Alzheimer »
Autre temps fort de ce 22 juin 2010 : la
pose de la première pierre du pôle de
gérontologie du centre hospitalier. Prévus pour 2012, les 192 lits « Alzheimer »
permettront d’améliorer l’accueil et la
prise en charge de résidents des Ehpad
Le nouveau bâtiment permet de faciliter l’accueil des patients et d’améliorer leur prise en charge
Une nouvelle instance aux pouvoirs diminués
Désormais, on ne parle plus de conseil d’administration au centre hospitalier de
Périgueux mais de conseil de surveillance. Prévue par la loi « Hôpital, patients,
santé et territoires », cette nouvelle instance a été mise en place le 8 juillet dernier. Le maire de la ville Michel Moyrand en assure la présidence et le docteur
Jean-Marie Cazauran la vice-présidence.
Fait notable : le conseil de surveillance voit ses pouvoirs diminués par rapport
à ceux du conseil d’administration. S’il définit toujours les orientations stratégiques et contrôle l’activité de l’établissement, il ne s’occupe plus du budget.
C’est un directoire, présidé par le directeur de l’hôpital, qui en a désormais la
maîtrise.
(Établissements d’Hébergement pour
Personnes âgées dépendantes), actuellement répartis sur deux sites assez éloignés :
celui de Parrot et celui de Trélissac.
« Le projet architectural est ici au service
du projet médical et adapté aux besoins de
celles et ceux qui y résideront : lieux de vie
ouverts et sécurisés donnant sur des jardins
de déambulation, salles de soins centrales,
salles d’animations et d’activités thérapeutiques, “ maisonnées “ » disposant à chaque
unité d’un jardin extérieur de plain-pied… »,
s’est réjouit Michel Moyrand lors la cérémonie. Des travaux estimés à 35 millions
d’euros et qui contribueront, eux aussi, à
améliorer l’offre de soins, bien au-delà de
la capitale périgourdine.
14
Périgueux, le magazine des Périgourdins- octobre/novembre/décembre 2010
Le maire Michel Moyrand lors de la pose de la
première pierre du pôle gérontologique
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Société
Mieux gérer les antennes relais
La municipalité périgourdine a créé une commission de concertation pour les antennes de téléphonie mobile
afin de maîtriser leur implantation sur le territoire. Une façon de répondre aux questions des riverains.
S
ous l’impulsion de Michel Moyrand,
maire de Périgueux, une commission
de concertation pour les antennes
relais de téléphonie mobile a récemment
été créée. Partant du constat que, comme
toutes les villes de France, Périgueux est
confrontée au développement des
technologies radiofréquences et leurs
applications associées, le premier magistrat
a souhaité cette création afin de répondre
notamment aux questions formulées par les
riverains des antennes relais ou encore par
des parents d’enfants scolarisés à proximité
de ces antennes.
Regroupant des élus municipaux, des
représentants d’associations de consommateurs, d’associations locales en faveur
de la réglementation des antennes relais,
du Service Santé Environnement de la délégation territoriale de Dordogne de l’Agence
régionale de Santé et des opérateurs de
réseaux sans fils, cette commission consultative sera chargée d’étudier, en amont, les
déclarations préalables et les permis de
construire ainsi que les projets d’implantation de nouvelles antennes ou encore
les projets de modification d’antenne
existantes.
Le maire a souhaité ainsi concilier
progrès et principe de précaution. Les
Périgourdins doivent continuer à accéder à ces nouveaux types de service
que représente la téléphonie mobile.
Mais l’inexistence d’un risque sanitaire
n’étant pas encore formulée, il convient
cependant de rester prudent.
Maisons fleuries 2010
Assises
locales des
associations
L
L
e concours des Maisons fleuries était
organisé pour la première année par
l’Office de tourisme de Périgueux, en
collaboration avec le service des Espaces
verts de la Ville, la Société départementale
d’horticulture de la Dordogne ainsi que les
Villes de Trélissac, Boulazac et CoulouniexChamiers.
24 particuliers ont participé à cette nouvelle formule : six résidents de Périgueux,
sept de Trélissac, sept de CoulouniersChamiers et quatre de Boulazac. Composé
de professionnels et d’un représentant de
l’Office de tourisme, le jury est passé à deux
reprises cet été avant de donner son verdict
le 10 septembre dernier.
Les lauréats
Catégorie « Petits jardins »
Jocelyne Dieugard – Trélissac
Catégorie « Balcons ou terrasses »
Michel Lepolard – Trélissac
Catégorie « Cours et maison »
Colette Plu – Boulazac
Catégorie « Commerces »
Christophe Andrieux – Périgueux
15
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
a 3e édition des Assises locales
de la vie associative se tiendra
samedi 27 novembre, à la Maison des Associations. Ces Assises
sont un temps de rencontres, de
débats et d’informations des acteurs associatifs. Par cette action, la
Ville souhaite notamment apporter
aux associations une « boîte à outils » afin de les guider dans leur
organisation.
Plus de renseignements auprès
du Centre Information Jeunesse,
tél. 05 53 53 52 81.
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Sports
Cure de jouvence pour le stade
« Créer
une émulation »
Depuis cet été, de nombreux travaux ont été entrepris à Francis-Rongiéras.
Usés, certains équipements n’étaient plus aux normes.
C
ette année, le CAP
Rugby s’offre deux
nouveaux
présidents. Edouard Reinhart
(photo du haut) et Stéphane
Turban (photo du bas) ont
pris les rênes du club sportif,
le plus important du Périgord-Agenais avec
ses 550 licenciés. Un nouveau duo qui fourmille de projets pour la saison
2010-2011. Rencontre avec
Stéphane Turban, 47 ans, fervent supporter du CAP qui a
pour partenaire privilégié la
Ville de Périgueux.
Périgueux Magazine. Hormis la nouvelle présidence, qu’est-ce qui change au
CAP cette année ?
Stéphane Turban. L’entraîneur, tout
d’abord, avec la venue de Marc Dantin qui
succède à Thierry Labrousse. L’équipe ensuite. Il y a eu une douzaine d’arrivées dont
six de Pro D2. Enfin, l’école de rugby. Nous
souhaitons que le lien entre les 250 jeunes
licenciés et les joueurs se renforce. Les enfants seront ainsi chargés de ramasser les
ballons lors des matchs et chaque mercredi,
huit rugbymen de l’équipe viendront les entraîner. Nous voulons créer une émulation. Les travaux de réfection de la piste d’athlétisme ont coûté au total 400 000 € TTC
P
P. M. Quel objectif vous êtes-vous fixé
pour cette saison ?
S. T. Terminer dans les quatre premiers
de Fédérale 1 pour disputer les phases
finales. Cela passe par de beaux scores
comme celui que nous avons eu en début
de saison contre Saint-Junien. Et au-delà
de ces victoires, recréer une ambiance familiale dans les gradins. Mais aussi en ville. P. M. Par quels moyens ?
S. T. Nous voulons que le CAP soit plus
présent dans Périgueux par le biais d’animations avec l’équipe. Désormais, dès que
l’on joue à l’extérieur, nous organisons le
mardi matin qui suit la rencontre des discussions dans un café de la ville, à chaque
fois différent. Pour refaire le match en
quelque sorte. C’est ouvert à tous. Et puis
pour la première fois, c’est nous qui allons
organiser le réveillon du Nouvel An. Il n’aura
plus lieu à Marsac mais à la Filature.
iste d’athlétisme refaite à neuf,
club house modifié, tribunes plus
stables… Depuis cet été, le stade
municipal Francis-Rongiéras a pris un sacré
coup de jeune.
Cette cure de jouvence a démarré en
juillet avec la réfection de la piste d’athlétisme. Les aires d’élan et le revêtement
sportif ont été changés, les tracés posés et
peints. Enfin, les équipements comme la
cage de lancer de disque, les bancs des abris
de touche, les haies d’entraînement ou les
supports des sautoirs ont été remplacés ou
complétés.
Vianney Le Vacon,
Adjoint aux sports
Il s’agit bien plus que d’une rénovation. Les travaux ont fait l’objet d’une
grande concertation, notamment avec
le club local. L’ensemble des ateliers ont
été pensés et modernisés avec ce dernier. Ce nouvel outil s’inscrit pleinement
dans la dynamique positive des clubs
comme le CAP Athlétisme et le Triathlon. Bien entendu, l’espace demeure
plus que jamais au service du sport scolaire. Un espace, le complexe FrancisRongièras, que nous souhaitons aussi
à terme moderniser dans son ensemble
comme le désire le maire.
16
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
Diagnostic en avril dernier
Construite comme le stade municipal en
1974, cette piste d’athlétisme de 5 000 m2
avait été refaite une première fois en 1990.
Depuis, l’usure du temps avait abîmé ses
matériaux, dégradé ses équipements, ne
leur permettant plus de répondre aux critères d’homologation. Le diagnostic établi
en avril dernier par un cabinet indépendant,
Labosport, avait conclu à sa rénovation.
Des travaux qui auront coûté au total
400 000 € TTC dont 80 000 € subventionnés par le Conseil général, 67 000 € par le
Conseil régional, 33 000 € par le Centre national de Développement du Sport, le reste
étant à la charge de la Ville de Périgueux,
soit 220 000 €.
Gradins et club house
Le club house avait lui aussi vieilli. Il a donc
fallu le remettre aux normes et le rendre
plus fonctionnel. Une première phase des
travaux a été réalisée cet été : la cuisine et
ses réserves ont été restructurées et les menuiseries des issues refaites à neuf. Coût des
travaux : 50 000 € TTC.
Dernier chantier de taille au stade
municipal : le dallage des gradins. Début
2010, la Ville avait fait l’acquisition de
2 500 places supplémentaires conformes
aux normes européennes de sécurité. Pour
en assurer la stabilité, une dalle en béton
armé va être implantée sous ces nouvelles
tribunes d’ici la fin octobre. Quant aux
panneaux publicitaires, ils sont désormais
situés à l’arrière des gradins, en hauteur.
L’opération est estimée à 222 000 € TTC.
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Ce qui change dans les écoles
Cette année à Périgueux, ils étaient plus de 2 600 écoliers du public et du privé à reprendre
le chemin de l’école. Rénovations de classes, nouvelles directrices, activités extra-scolaires
multiples… Retour sur les temps forts de la rentrée 2010.
Delphine Labails,
1ère adjointe déléguée aux affaires
scolaires, la petite
enfance et la famille
L’équipe municipale a fait de l’éducation une de ses priorités. Elle structure
son action autour d’un projet politique
fort : le projet éducatif local et le projet d’investissement avec « Ecoles en
rénovation » (11 millions d’euros pour
le mandat). Initié en janvier avec le
diagnostic des bâtiments scolaires,
ce programme a permis de dégager
trois objectifs stratégiques : favoriser
les économies d’énergie, mettre en
conformité sanitaire les équipements,
adapter les locaux aux évolutions
pédagogiques. Notre ambition est
d’offrir des conditions d’accueil digne
des écoles du XXIe siècle.
17
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
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Plus de 2 600 élèves périgourdins
Entre fermeture de poste et nouvelles directrices, tour d’horizon des temps forts de l’année scolaire 2010.
1
927 élèves : cette année, le nombre
d’enfants dans les dix-neuf écoles
publiques de Périgueux est en légère
diminution. L’an passé, ils étaient 1 963 à
faire leur rentrée dans la capitale périgourdine. Les six écoles privées sous contrat de
la Ville affichent, quant à elles, 705 écoliers.
C’est l’école élémentaire André-Boissière
qui enregistre la baisse la plus forte, suivie
de la maternelle de la Cité. Même constat à
la maternelle du Toulon et à l’élémentaire du
Gour de l’Arche où un poste a été supprimé.
Certains établissements sont pourtant
à contre-courant de cette tendance. Trois
d’entre eux, notamment, ont accueilli des
élèves supplémentaires : la maternelle de
Vésone, l’élémentaire André-Davesne et la
maternelle du Lys. Dans ces deux dernières
écoles, de nouvelles directrices ont fait leur
rentrée comme à la maternelle du Toulon.
Portrait.
À la maternelle du Toulon
C
’est son premier poste de direction. En septembre dernier,
Isabelle Segarra,
56 ans, est passée du
poste d’enseignante de
la maternelle de CastelPeyssard à celui de directrice de la maternelle du
Toulon. « Je ressens une
grande responsabilité visà-vis des enfants bien sûr,
mais aussi de l’équipe pédagogique et des
parents. » Enseignante depuis sept ans à
Périgueux, cette passionnée de peinture
veut construire « un projet pédagogique
cohérent, en collaboration avec l’ensemble
des professeurs des écoles ».
C
Cette année, les dix-neuf écoles publiques de la ville accueillent plus de 1 900 élèves
À l’élémentaire André-Davesne
C
’est l’envie de retourner en école
élémentaire qui a conduit Virginie
Moreau, ancienne
directrice de la maternelle du Lys, à prendre les
rênes d’André-Davesne
en septembre dernier. La
nouvelle chef d’établissement, 47 ans, se réjouit
« des possibilités qu’offre
Périgueux pour les enfants
». « Entre les musées, la piscine et le patrimoine de la ville, les élèves ont beaucoup
de chance. Il faut leur en faire profiter. Et
cette année, on a décidé, avec l’équipe enseignante, de travailler sur un projet avec
l’association Ciné- Cinéma. »
À la maternelle du Lys
P
our Isabelle Goumondie, le
changement est de taille cette année puisqu’elle
passe de la campagne à
la ville. Agée de 41 ans,
la nouvelle directrice
de la maternelle du Lys
n’a jamais enseigné à
Périgueux. Elle arrive
de Négrondes où elle
était chef d’établissement depuis dix ans. « Amatrice d’art, je
voulais me rapprocher des centres culturels
pour moi mais surtout pour les enfants.
C’est primordial qu’ils puissent accéder facilement à la culture. Et pour cela, l’école du
Lys est très bien située. »
Une offre culturelle cohérente
ohérent, efficace et économe. Pour la première fois, la Ville et les associations partenaires ont décidé d’envoyer ensemble leurs
documents sur l’offre culturelle de Périgueux destinée aux scolaires. Dans un même courrier, les enseignants du département
ont ainsi pu trouver des fiches pédagogiques sur Vesunna, un livret sur le Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord, les visites
de la mission patrimoine, de l’Office de tourisme et de la bibliothèque municipale, la plaquette jeune public de l’Odyssée et le programme du Salon international du Livre gourmand. Une démarche qui permettra aux écoles d’y voir plus clair sur les propositions
faites par la Ville en matière d’éducation.
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
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Les réaménagements des écoles se poursuivent
Pour cette rentrée scolaire, près de 1,130 millions d’euros ont été investis pour la réfection des bâtiments.
Une opération qui s’inscrit dans le plan quinquennal de remise en état des écoles publiques périgourdines.
Q
uoi de plus sympathique que de
commencer son année scolaire
dans une école agréable? Durant
deux mois, les services municipaux de la
Ville et les entreprises locales se sont attelés à la tâche pour la réfection de plusieurs
bâtiments scolaires.
Entre poses de volets roulants, de
stores, réfections des peintures, des revêtements de sols ou encore travaux
d’économie d’énergie, ce sont près de
1,130 millions d’euros qui ont été investis
en 2010 dans les écoles. La quasi-totalité
des écoles primaires a ainsi fait l’objet de
rénovations.
Une partie de ces travaux s’inscrit dans
la continuité du plan quinquennal de réfection établi par la municipalité. Il s’agit
là d’un investissement sans précédent
en matière d’éducation. Une des grandes
priorités du maire de Périgueux Michel
Moyrand qui avait déjà montré son intérêt
dans ce domaine lors de son précédent
mandat.
Entretien et économie d’énergie
Les travaux ont concerné l’entretien mais
aussi les économies d’énergie. Enfin, l’école
À l'école maternelle de Castel-Peyssard, un petit train a été ajouté dans la cour
élémentaire de Clos-Chassaing a notamment connu un chantier plus important
avec la création d’un restaurant scolaire
et de sa cuisine satellite (lire ci-dessous),
la réfection des sanitaires sous le préau et
le réaménagement de l’entrée de l’école.
En outre, les combles du bâtiment ont été
isolés, la réfection du revêtement de quatre
classes a été effectuée de même que des
peintures et la toiture. Ainsi, pour cette année, ce sont 743 787 euros TTC qui ont été
investis dans cette école.
Globalement, 198 000 euros ont été
alloués aux écoles maternelles et 930 700
euros aux écoles élémentaires. Sans compter les divers travaux d’entretien réalisés
en régie comme la fabrication de meubles,
l’entretien des chaufferies ou encore l’achat
de mobilier et d’équipements divers.
À noter également que les écoles privées n’ont pas été en reste puisque des
travaux réalisés en régie (main-d’œuvre
uniquement) ont été effectués à hauteur de
plus de 850 heures d’intervention.
Un nouveau restaurant scolaire à Clos-Chassaing
L
e nouveau restaurant scolaire de
l’école élémentaire Clos-Chassaing est
opérationnel depuis la rentrée 2010.
Situé en dehors de l’enceinte de l’école, à
l’extrémité de l’esplanade du gymnase et
à proximité de l’entrée de l’école, il est exploité en délégation de service public par
l’Association des Œuvres laïques (AOL).
Le restaurant peut accueillir 220
convives répartis en deux services. D’une
surface totale d’environ 200 m², il est composé d’une salle de restaurant de 110 m²,
d’une cuisine de 45 m², de locaux annexes
(sanitaires et hall) de 35 m² ainsi que d’une
19
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
chaufferie et locaux techniques de 10 m².
Le bâtiment a été conçu afin d’être
performant, limitant ainsi son coût de
fonctionnement.
En effet, il est intégré dans la pente afin
de lui conférer une inertie et isolation importantes. Il possède également une toiture
végétalisée qui permet une meilleure isolation naturelle et une meilleure gestion des
eaux pluviales. En outre, un éclairage naturel
a été favorisé par la réalisation d’une grande
verrière. Enfin, le chauffage est assuré par
une chaudière gaz à condensation et les
sanitaires sont équipés de double-chasse
d’eau et de lavabos à boutons poussoirs et
mitigeurs, permettant ainsi des économies
d’eau.
Avec l’ouverture de ce nouveau bâtiment, ce sont maintenant 17 des 19 écoles
qui disposent d’une salle de restauration
scolaire et d’une « cuisine satellite ».
votre
dossier
votre dossier
Extra et périscolaire avec l’AOL
Comme chaque rentrée depuis maintenant six décennies, l’Association des Œuvres laïques (AOL) de Périgueux
est pleinement présente pour cette nouvelle année scolaire, que ce soit dans les écoles ou à l’extérieur.
G
estion de la restauration, organisation du périscolaire ou encore
accueils de loisirs, l’Association des
Œuvres laïques (AOL) de Périgueux est un
partenaire incontournable depuis 60 ans
de la jeunesse périgourdine. Pour cette
rentrée 2010, l’association reste très présente dans les écoles mais aussi à l’extérieur via ses différentes animations.
Côté restauration, l’AOL prépare les repas
dans la cuisine centrale de la Ville de
Périgueux. Un gage de qualité qui permet
d’offrir aux enfants des menus élaborés
par une diététicienne et présentés aux
services municipaux, parents et enseignants. Les repas sont consommés dans
les différents restaurants scolaires mis à
disposition par la Ville.
Côté accueil, l’AOL animation est présente dans les écoles avant, pendant et
après les repas, ainsi que le soir de 16h30
à 18h30.
Ludothèque
La ludothèque accueille tous les publics
autour des jeux 1er âge, enfants, adolescents et adultes. Dans les locaux, un espace
est dédié aux 0-6 ans. Accueillis quatre
matinées par semaine, les jeunes peuvent
ainsi s’initier à différents jeux et tisser des
liens avec d’autres enfants. L’AOL organise
également le mardi de chaque de fin de
mois, de 19h30 à 22h30, une soirée jeux
pour adolescents et adultes.
Photo : AOL
Restauration
et accueils périscolaires
Lieu de repères pour les 12-17 ans, Action Jeunes soutient les adolescents dans l’organisation de
leur temps libre
centre d’initiation sportive au rugby.
Action Jeunes
Structure d’accueil permanente pour les 1217 ans, Action Jeunes est un lieu de repères
où les adolescents préparent et organisent
leur temps libre pendant les vacances scolaires et les mercredis. L’endroit est organisé
en différents espaces : espace détente, coin
cuisine, espace d’activités, espace ressource
et espace informatique.
d’infos
AOL
10 bis rue Louis-Blanc
24000 Périgueux
Tél. 05 53 09 60 60
[email protected]
Centre de loisirs de Borie Bru
Le centre de loisirs de Borie Bru, géré
par l’AOL, est situé sur les collines de
Champcevinel. Les enfants âgés de 2 à 11
ans y sont accueillis tous les mercredis et
durant les vacances scolaires.
Enfin, l’association organise également d’autres animations : le Jardin dans la
ville, le club expression, l’AOL basket et le
Première Fête de la Jeunesse
C
ette année, le Service Éducation, petite Enfance et Jeunesse (SEPEJ) de
la Ville, en collaboration avec le Centre Information Jeunesse (CIJ), a organisé une Fête de la Jeunesse en septembre dernier. Destinée aux 4-26
ans, cette première édition avait notamment pour objectif de permettre au
tissu associatif périgourdin de présenter leurs activités mais aussi d’inciter les
jeunes à de nouvelles initiatives.
Inscrite dans le cadre du Projet éducatif local (PEL) de Périgueux, cette Fête
de la Jeunesse aura permis en un seul et même lieu – la place Francheville – de
réunir toutes les instances et institutions qui œuvrent en faveur des jeunes
populations.
20
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
Fabrice Mathivet,
Adjoint délégué
à la jeunesse,
aux université, à
la vie associative et
à la vie de quartier
Notre action en direction des
jeunes s’inscrit dans la durée, condition
essentielle à l’émergence de nouveaux
projets et à l’accompagnement de futures initiatives. Les dispositifs en place
comme Action jeunes, Bouge 2 Places
et le Conseil local de la Jeunesse sont à
conforter et à pérenniser. Ces moments
sont aussi festifs, musicaux ou sportifs.
La première Fête de la Jeunesse symbolise ce rassemblement entre les activités,
les animations et la citoyenneté. Ces
liens directs et permanents nous permettront de construire ensemble la vie
et la ville de demain.
votre
ville
votre ville
Culture
Littérature et cuisine s’unissent en novembre
Le Salon international du Livre gourmand se tiendra les 12, 13 et 14 novembre 2010. Littérature et saveurs
seront au rendez-vous de cette onzième édition qui aura pour invité d’honneur le Québec.
Visuel : Fred Tep
D
eux chapiteaux, deux théâtres,
des musées, une bibliothèque, 17
façades de bâtiments et de nombreuses rues de Périgueux, tels seront les
décors du 11e Salon international du Livre
gourmand (SILG) qui se déroulera les 12,
13 et 14 novembre 2010. Avec pour invité
d’honneur le Québec, le prochain SILG
sera riche en nouveautés.
Orchestré par la nouvelle équipe de CLAP
(Culture, Loisirs, Animations Périgueux),
« Passions à table » met à sa carte un
menu alléchant pour tous les publics.
Grands et petits se régaleront. En amont,
pendant et après le Salon, les animations investiront la ville. À l’école et à la
bibliothèque, au cinéma, au théâtre ou
au marché comme dans les musées, le
SILG sera présent partout sous forme de
conférences, tables rondes, expositions
ou encore de spectacles et de lectures.
Les deux parrains du Salon, Jacques Le
Divellec pour la France et Normand Laprise
pour le Québec, partageront
leur connaissance culinaire
avec un public toujours
plus nombreux d’année
en année. Sans compter
sur la présence, côté français, d’une soixantaine
d’éditeurs, de près de 200
auteurs et d’une cinquantaine d’intervenants et de
conférenciers. Le Québec
ne sera pas non plus en
reste avec ses auteurs et chefs cuisiniers.
À Périgueux,
le livre est « gourmand »
Pour cette 11e édition, cuisine, santé, gastronomie et éducation montent notamment
sur le podium. Sur l’esplanade Badinter, le
chapiteau des livres regroupera auteurs et
éditeurs. Le flâneur pourra y retrouver la
gourmandise sous toutes ses formes littéraires : polars, romans, sciences humaines,
contes ou encore bandes dessinées… pour
les grands, comme les petits, qui auront leur
espace (et leur programmation) dédié pour
la première fois.
À Montaigne, le village des saveurs
réveillera les papilles des promeneurs.
En prélude au Salon, 17 affiches d’« Images en gourmandise » ont été apposées sur les murs de la ville
Gourmets et gourmands pourront se délecter des démonstrations culinaires
proposées par les toques invités du Salon.
Rayonnement culturel sur la ville
Outre ces deux espaces, des expositions
seront à déguster des yeux à Vesunna et
au Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord (MAAP), mais aussi à la Visitation et
à la bibliothèque municipale. L’Odyssée
accueillera plusieurs conférences et tables
rondes tandis que Cap’Cinéma projettera de nombreux films et documentaires
alliant littérature et gourmandise. Sans
compter sur les bibliothèques de quartiers, les commerces, les restaurants,
le centre social du Gour de l’Arche et la
Filature. Enfin, au détour d’une rue, vous
découvrirez l’une des photos géantes de
Les prix du SILG
Quatre prix seront remis lors de cette
11e édition. Le prix La Mazille, décerné
depuis la création du SILG en 1990,
récompensera un auteur français. Le
prix La Mazille International, lui, couronnera un livre publié à l’étranger.
Il est remis à chaque édition du SILG
depuis 1994.
Enfin, deux nouveaux prix feront
leur apparition cette année : le prix
Jeunesse et le prix Beau Livre.
22
Périgueux, le magazine des Périgourdins- octobre/novembre/décembre 2010
l’exposition « Images en gourmandise »,
gracieusement prêtée par la Ville de Sarlat
à Périgueux.
Artistique, littéraire et gourmand, ce
Salon 2010 mettra l’eau à la bouche des
amoureux de la littérature et de la cuisine.
Retrouvez tout le programme et les moments forts sur www.livre-gourmand.fr
Arnaud Le Guay,
adjoint délégué
à la culture,
l’événementiel
et l’animation
Le millésime 2010 du SILG sera un
cru exceptionnel. Une idée force nous
a guidés : ouvrir en grand les portes
du Salon, ne plus le considérer comme
une fête où le strass et les paillettes
l’emportent sur le reste. Nous avons
voulu une fête de la littérature, où l’on
met en vitrine les arts de la table, les
arts en général, tout ce qui contribue
à cette merveilleuse sensation que l’on
appelle la gourmandise, sensation
applicable à tous les aliments, jusqu’à
ceux de l’esprit. L’objectif poursuivi est
donc que ce Salon soit la Fête des Gourmandises, partagée avec le plus grand
nombre possible de nos concitoyens.
votre
ville
votre
ville
Culture
Un mois consacré au film documentaire
Pour la 4e année consécutive, Périgueux participera au Mois du film documentaire du 18 au 30 novembre 2010.
E
n partenariat avec Ciné-Cinéma, les
Archives départementales de la Dordogne, le Centre départemental de
Documentation pédagogique et la maison d’arrêt, la bibliothèque municipale
accueillera le Mois du film documentaire
du 18 au 30 novembre 2010.
Pour cette nouvelle édition, l’invité
d’honneur sera Pierre Carles, réalisateur
entre autres de « Pas vu, pas pris ». Journaliste-documentariste, Pierre Carles a
débuté sa carrière à Télé Lyon Métropole.
Il réalise par la suite plusieurs sujets pour
Bernard Rapp et son émission « L’Assiette
anglaise » diffusée alors sur Antenne 2 ou
encore pour Christophe Dechavanne pour
« Ciel mon mardi » sur TF1.
Le programme
Pierre Carles,
un réalisateur
agitateur d’images
• Jeudi 18 novembre, à 18h,
aux Archives départementales
Ouverture du Mois du film documentaire en présence de Maïté Etchechoury,
directrice des Archives départementales,
Jean-Louis Glénisson, directeur de la bibliothèque municipale, et Jean-Michel
Hellio, de l’association Ciné-Cinéma ;
projection du film « Pas vu pas pris », présenté par Jean-Pierre Carrier, professeur
à l’IUFM et journaliste
Sept films de Pierre Carles
Mais ce sont par des documentaires diffusés dans l’émission « Strip Tease » que
Pierre Carles se fait surtout connaître
avant de réaliser « Pas vu, pas pris » en
1998, documentaire consacré à la dérive
des médias.
Sept de ses films-documentaires seront
projetés durant cette douzaine dont trois
à la bibliothèque : « Juppé, forcément »
(1995), « Le désarroi esthétique » (1996)
et « Ni vieux, ni traîtres (suite et fin) »
(2010). Les autres partenaires de ce mois
documentaire diffuseront « Pas vu pas
pris » (1998), « Enfin pris » (2002), « Fin de
concession (2010) et « Choron dernière »
(2010).
Visuel : Art.No graphiste
Nouvelle identité
visuelle pour
la bibliothèque
Créé par Art.No graphiste, le nouveau
visuel de la bibliothèque municipale allie
sobriété et modernité. A l’image d’une
bibliothèque du XXIe siècle, il habille désormais le nouveau « guide du lecteur »
disponible à la bibliothèque centrale,
dans les bibliothèques annexes et dans
les lieux publics municipaux. Identité
visuelle que vous retrouverez également sur les nouvelles cartes de lecteur.
23
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
• Lundi 22 novembre, à 18h30,
au Centre départemental de Documentation française (CDDP)
« Enfin pris », présenté par Lionel Robin,
journaliste et écrivain. Projection suivie
d’un débat
• Jeudi 25 novembre, à 18h30,
à la bibliothèque municipale
« Juppé forcément » et « Le désarroi
esthétique ». Projection suivie d’un
débat animé par un journaliste
• Lundi 29 novembre, à 18h30,
à la bibliothèque municipale
« Ni vieux, ni traîtres (suite et fin) »,
en présence de Pierre Carles
• Mardi 30 novembre, à 20h,
Ciné-Cinéma (Cap’Cinéma)
« Fin de concessions », en présence du
réalisateur Pierre Carles
« Fin de concessions » et « Choron première » seront par ailleurs projetés par
du 24 novembre au 1er décembre.
Une projection de « Pas vu, pas pris »,
suvie d’une rencontre avec Pierre
Carles, sera également prévue à la
Maison d’arrêt
côté
vitrine
côté vitrine
Comme chaque trimestre, nous vous proposons un aperçu des nouvelles enseignes dans votre ville.
ADHAP Services
« Les Dilettantes »
C’est une assistance non-stop que propose ADHAP Services
(Aide à Domicile, Hygiène et Assistance aux Personnes). Que ce
soit pour du ménage, pour garder des enfants ou pour s’occuper
de personnes âgées, les prestations de cette entreprise installée
depuis peu à Périgueux sont nombreuses et variées. L’intervention peut durer un quart d’heure comme une journée, elle peut
être ponctuelle ou permanente, sept jours sur sept et 24 heures
sur 24, jours fériés compris.
ADHAP Services : 47 rue Victor-Hugo - Tél. 05 53 46 40 78
Mail : [email protected]
Site : www.adhapservices.fr
Boutique de prêt-à-porter tendance, « Les Dilettantes » a ouvert ses portes depuis quelques mois seulement à Périgueux,
place Saint-Louis. Agnès Aubert, la propriétaire, propose à ses
clientes des vêtements comme « Les Petites », « Swildens »,
« Bérénice », « Majestic » mais aussi des chaussures « Anniel »,
des sacs « Estellon » et des bijoux « Virginie Monroe ». Son magasin est ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h sans interruption.
« Les Dilettantes » : 7 place Saint-Louis - Tél. 05 53 13 62 49
« Le Comme chez Soi »
« Aléas Coiffure »
Fine cuisine des îles ou
plats plus traditionnels ?
Depuis qu’il a repris « Le
Comme chez Soi », Laurent Mayoussier propose
des menus variés à des
prix moyens : une formule du midi à 13,50 €,
des menus de 19 € à 35
€ ou des plats à la carte
et pour les enfants, des
déjeuners à 8 €. Le restaurant, qui dispose
d’une terrasse calme en
plein cœur du centre historique, peut également
préparer des repas de
groupe.
« Le Comme chez Soi » :
9 rue des Places
Tél. 05 53 53 19 54
Boulevard du Petit-Change, un nouveau salon de coiffure
a ouvert ses portes depuis quelques mois déjà. La patronne
d’« Aléas Coiffure », Laure Choin, propose des coiffures pour
hommes et femmes, du mardi au samedi de 9h à 18h, sans
interruption.
« Aléas Coiffure » : 77 boulevard du Petit-Change
Tél. 05 53 53 54 15
Vous venez d’ouvrir un commerce et vous souhaitez figurer dans notre magazine municipal ? N’hésitez pas à nous
contacter au service communication de la Ville de Périgueux au numéro suivant : 05 53 02 82 00.
24
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
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Some Produkt :
25 ans de vie et de passion pour le rock
N
Photo : DR
é en 1985 de la volonté de jeunes
passionnés de musiques amplifiées
et sous l’impulsion de Jean-Jacques
Didier, actuel directeur du centre social
et culturel de Marsac, Some Produkt fête
cette année ses 25 ans. Son objectif : promouvoir les musiques amplifiées par le biais
d’organisation de concerts au Sans Réserve
mais surtout dans les bars périgourdins, « véritable vecteur de lien social ». « À l’époque, il
n’y avait
ni salles ni réseau pour les
musiques amplifiées à Périgueux, commente Virginie
Labrousse, présidente de
l’association. Du coup,
pas de lieux de répétition
pour les groupes ni
de programmation de concerts.
Un petit noyau
s’est alors constitué et a
fini par se créer en association. »
Au fil des années, son
activité s’est accrue. Some
Produkt assure en plus
l’accomaujourd’hui
de
groupes
pagnement
Karma to Burn
locaux (recherche de
dates, promotion des
groupes,
etc.). Elle a
aussi créé
son propre
label,
lui
permettant
ainsi
de produire
des disques
d’artistes
périgordins
ou autres.
Enfin, elle
anime deux
animations
Henry’s Funeral Shoe
sur Radio
103, « La
Nuit des Loups » le mercredi soir et « ORNI »
(Objet radiophonique non identifié) le jeudi
soir.
Photo : DR
Pour souffler ses 25 bougies, l’association organise son festival sur six soirées et sort deux compilations de groupes locaux.
Conserver son esprit initial
En 25 ans d’existence, Some produkt a
assuré la programmation de plus de 800
groupes locaux, nationaux et internationaux et sa 14e production en tant que
label va bientôt sortir.
Le programme de l’anniv’
• Jeudi 28 octobre, à 20h30,
Projection du documentaire musical
« One trip some noise » au Paradis.
Gratuit
• Vendredi 29 octobre, à 20h30,
Concert à l’Ecume des jours
Vs_Price + B.I.A.S + D-V/JYU (electronic/
noise/post-rock – France). Gratuit
• Samedi 30 octobre, à 20h30,
Concert au bar les Couleurs
Electric Electric (epileptic dancing
noise – Strasbourg). Gratuit
• Jeudi 4 novembre, à 21h,
Concert à La Bartola
The Kill Devil Hills (punk, country-rock,
blues – Australie). Gratuit
• Vendredi 5 novembre, à 21h,
Concert au Sans Réserve
Karma to burn (heavy rock stoner
– USA) + Black ground (Hardcore –
Dordogne). 12 € sur place, 10 € en
location, 8 € pour les adhérents
• Samedi 6 novembre, à 21h,
Concert au Sans Réserve
Henry’s funeral shoe (dirty blues rock
– UK) + Dead pop club (powerpop
club – Paris) + Y ? (noise – Dordogne).
12 € sur place, 10 € en location, 8 €
pour les adhérents
26
Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
Pour ses 25 ans, l’association ne lésine
pas sur les moyens et sort la grosse artillerie. Hormis les six soirées prévues les 28, 29,
30 octobre et les 4, 5, 6 novembre, Some
Produkt sortira simultanément deux compilations, regroupant 17 groupes périgordins.
Le programme des soirées (lire ci-dessous), lui, est à la hauteur du quart de siècle
de l’association. Il met en avant des groupes
locaux mais aussi internationaux.
Mais surtout, l’association a souhaité
conserver, pour cet anniversaire, son esprit
initial en programmant des concerts dans les
bars périgourdins. À noter que deux soirées
sont également prévues au Sans Réserve, la
salle de concert périgourdine de musiques
amplifiées dans laquelle l’association est
aussi membre du conseil d’administration.
Some Produkt entend poursuivre sa
route. Membre de la Fédération des Éditeurs et Producteurs phonographiques
indépendants d’Aquitaine (Feppia), l’association espère notamment augmenter
sa production et permettre aux groupes
locaux de se diffuser sur un territoire plus
large.
Retrouvez toutes les infos de l’association
sur www.myspace.com/someprodukt
Le Sans Réserve
fête ses dix ans
L
e Sans Réserve a soufflé ses dix
bougies le 2 octobre dernier. À cette
occasion, l’association a organisé une
série de concerts pour marquer l’événement. Ouverte en 2000, la salle de concerts
périgourdine accueille depuis dix ans des
groupes de musiques amplifiées. Dix ans,
dix heures, dix groupes. De l’électro au
rock, en passant par le hip hop et le métal,
tous les styles musiques étaient représentés pour cette soirée haute en couleurs.
Avec cette soirée anniversaire, le Sans
Réserve a offert au public de belles prestations. Nul doute que la nouvelle saison
promet d’être des plus éclectiques.
Offre de formule d’abonnement
dans tous nos parkings souterrains
Abonnement jour :
32 euros par mois de 7h à 21h du lundi au samedi
Abonnement jour et nuit :
50 euros : 24 h/24 - 7 jours/ 7
Paris Ménage
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Porcelaine - Verrerie
Faïence
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Tél. 05 53 53 19 00
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5 place de la Clautre - PÉRIGUEUX
Tél. 05 53 35 31 00
à vivre
à vivre
Agenda
En octobre
Samedi 23 octobre de 15h à 17h30
Bouge 2 places
« C’est les vacances ! » - Place Francheville.
Organisation : CIJ. Gratuit
Jusqu’au 25 octobre
« Figures illustres de Périgueux »
Exposition au Musée d’Art et d’Archéologie
du Périgord. Tous les jours de la semaine
sauf mardi et jours fériés, de 10h à 17h ; samedi et dimanche, de 13h à 18h
Jusqu’au 11 mai 2011
Les mercredis du musée :
Le musée fait son cinéma
Les mercredis de 14h à 16h. Organisation :
MAAP. Tarifs : pour l’année, 20 € pour les résidents de Périgueux ; 40 € hors Périgueux.
Renseignements au MAAP au 05 53 06 40 70
Samedi 23 octobre à 15h
Tranche de ville : Le cimetière du Nord
Histoire, architecture funéraire, tombes et
mausolées de personnages marquants de
la ville : Sem, Pierre Magne… Rendez-vous
à l’entrée du cimetière. Organisation : mission patrimoine. Tarifs : plein, 6 € ; réduit
(étudiant et 12-18 ans), 4,5 € ; enfant (6-11
ans), 3 €
Samedi 23 octobre de 21h30 à 4h
]Panoramix[ avec Monosurround + The
Electronic Conspirancy + Marklion +
Cercueil + Straight Disorder + AudioGenX + Beberovsky
Organisation : Le Sans Réserve. Tarifs : 15 €
le soir du concert ; 13 € en location ; 11 €
pour les adhérents
Mercredi 27 octobre à 15h
Photo : DR
Visite-découverte :
Périgueux à la Renaissance
Le Peuple de l’Herbe bientôt au Sans Réserve
Du samedi 23 octobre
au mercredi 3 novembre à 15h
Visites commentées de Vesunna
Un guide du musée est à votre disposition
pour visiter Vesunna et vous apprendre tout
ce que vous avez toujours voulu savoir sur
l’histoire antique de Périgueux. Durée : 1h
Jeudi 21 octobre à 12h30
Les jeudis du musée
Le Périgueux historique par Guy Marchesseau.
Durée : 30 mn. Organisation : MAAP. Gratuit
Vendredi 22 octobre à 20h30
Orchestre national Bordeaux Aquitaine
Musique symphonique à partir de 8 ans.
Durée : 1h40. À l’Odyssée. Tarifs : plein, 22 € ;
réduit, 20 € ; abonné, 18 € ; jeune, 8 €
Au MAAP. Ouvert les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 10h à 17h et les samedis
et dimanches de 13h à 18h
Du 16 novembre au 18 décembre 2010
Exposition Daniel Faure. Peinture
À La Visitation. Du lundi au samedi, de 14h
à 19h. Gratuit
Mardi 2 novembre à 12h30
Pause patrimoine.
Découverte de la place Saint-Silain
Durée : 30 mn. Organisation : mission patrimoine. Tarif unique : 2 € (gratuit pour les
moins de 12 ans accompagnés)
Mercredi 3 novembre à 15h
Visite-découverte : Périgueux, la ville
du Puy Saint-Front au Moyen Âge
Parcours dans la ville médiévale avec accès
à la tour Mataguerre et visite de la cathédrale Saint-Front et le cloître. Durée : 1h30
à 2h. Rendez-vous à l’Office de tourisme. Organisation : Office de tourisme. Tarifs : plein,
6 € ; réduit (étudiant et 12-18 ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Parcours dans le secteur sauvegardé à la
découverte des hôtels particuliers, cours
intérieures et escaliers Renaissance. Durée :
1h30 à 2h. Rendez-vous à l’Office de tourisme. Organisation : Office de tourisme.
Tarifs : plein, 6 € ; réduit (étudiant et 12-18
ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Jeudi 4 novembre à 12h30
Samedi 30 octobre à 15h
« Casteljaloux », de Laurent Laffargue
Découverte de l’église de la Cité et accès
exceptionnel au château Barrière et à la
Maison romane. Durée : 1h30 à 2h. Rendezvous à l’Office de tourisme. Organisation :
Office de tourisme. Tarifs : plein, 6 € ; réduit
(étudiant et 12-18 ans), 4,5 € ; enfant (6-11
ans), 3 €
Vendredi 5 novembre à 21h
Visite-découverte : Périgueux,
la Cité des Comtes au Moyen Âge
Les jeudis du musée
Arts et traditions populaires : les poteries
de la haute vallée de la Dordogne par JeanClaude Moissat et Jean-Maurice Rahier. Durée : 30 mn. Organisation : MAAP. Gratuit
Vendredi 5 novembre à 20h30
Théâtre par la compagnie du Soleil Bleu. À
partir de 8 ans. Durée : 1h30. Organisation :
l’Odyssée. Tarifs : plein, 20 € ; réduit, 18 € ;
abonné, 16 € ; jeune, 8 €
Karma to Burn + Back ground
Organisation : Some Produkt / Le Sans Réserve. Tarifs : 12 € le soir du concert ; 10 € en
location ; 8 € pour les adhérents
En novembre
Du 10 novembre au 3 janvier 2011
Exposition « A tavola ! »
de Stefania Di Petrillo
Au MAAP. Les lundis, mercredis, jeudis et
vendredis, de 10h à 17h, et les samedis et
dimanches, de 13h à 18h
Du 12 au 14 novembre
Salon international du Livre gourmand
Du 12 novembre au 3 janvier 2011
Exposition « Ciels domestiques »
de a+b designers
28
Périgueux, le magazine des Périgourdins- octobre/novembre/décembre 2010
Bouge 2 places pour les jeunes
à vivre
à vivre
Agenda
Samedi 6 novembre à 15h
Jeudi 18 novembre à 20h30
Vendredi 26 novembre à 20h30
Entre mémoire, collection et histoire des
lieux. Ouverture exceptionnelle. Organisation : mission patrimoine. Tarifs : plein, 6 € ;
réduit (étudiant et 12-18 ans), 4,5 € ; enfant
(6-11 ans), 3 €
Danse par la compagnie Maryse Delente. À
partir de 12 ans. Durée : 1h20. Organisation :
l’Odyssée. Tarifs : plein, 22 € ; réduit, 20 € ;
abonné, 18 € ; jeune, 8 €
Théâtre à partir de 14 ans. Durée : 2h. Organisation : l’Odyssée. Tarifs : plein, 22 € ;
réduit, 20 € ; abonné, 18 € ; jeune, 8 €
Tranche de ville :
Les Archives diocésaines
« Mariana » précédé
de « El canto de despedida »
« Qui a peur de Virginia Woolf ? »,
d’Edward Albee
Vendredi 26 novembre à 21h
À l’Art-Scène (Razac)
FestiReZo avec Never Fall + Ta Mère +
Jazzm + Worn out Shoes
Samedi 6 novembre à 21h
Henry’s funeral shoe + Dead Pop Club
+ Y?
Organisation : Le Ready / L’Art-Scène / Le
Sans Réserve. Tarifs : 7 € le soir du concert ; 5
€ en location ; 3 € pour les adhérents
Organisation : Some Produkt / Le Sans Réserve. Tarifs : 12 € le soir du concert ; 10 € en
location ; 8 € pour les adhérents
Samedi 27 novembre de 15h à 17h30
Bouge 2 places
Mercredi 10 novembre de 15h à 17h30
Place Francheville. Thème : les loisirs du mercredi. Organisation : CIJ. Gratuit
Bouge 2 places
Lieu à déterminer. Thème : Nutrition, le goût.
Prévention et parcours gustatifs. Organisation : CIJ. Gratuit
Samedi 27 novembre à 15 h
Tranches de vie :
Les statues racontent Périgueux
Samedi 13 novembre à 11h et 15h
Atelier « Bene sapiat »
Photo © Michel Lidvac
Dans le cadre du Salon international du
Livre gourmand. Durée : 1h30. Pour tous. Organisation : Vesunna. Gratuit, sur réservation
Samedi 13 novembre à 15h
Visite-découverte : Périgueux, la ville
du Puy Saint-Front au Moyen Âge
Durée : 1h30 à 2h. Rendez-vous à l’Office de
tourisme. Organisation : Office de tourisme.
Tarifs : plein, 6 € ; réduit (étudiant et 12-18
ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Samedi 13 novembre à 15 h
Histoires de gastronomie
Sur la trace de ceux qui ont fait la renommée
de la gastronomie de Périgueux. Parcours et
découverte de cuisines anciennes. Final au
MAAP avec une présentation des terrines de
Courtois et du buste de Fulbert Dumonteil.
Organisation : mission patrimoine. Tarifs :
plein, 7 € ; réduit (étudiant et 6-18 ans), 5,5 €
Grands pas classiques et chorégraphies du XXe siècle
Vendredi 19 novembre à 21h
Le Peuple de l’Herbe + Defresh crew
Organisation : Le Sans Réserve. Tarifs : 17 €
le soir du concert ; 15 € en location ; 13 € adhérents
Samedi 20 novembre à 15h
De la maison communale
à l’Hôtel de Ville
Histoire de la municipalité de Périgueux, du
consulat à aujourd’hui. Les différents lieux à
travers l’histoire. Organisation : mission patrimoine. Tarifs : plein, 6 € ; réduit (étudiant
et 12-18 ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Dimanche 14 novembre à 11h et 15h
« Les mots à la bouche »
Dans le cadre du Salon international du
Livre gourmand. Cuisine et roman noir,
déambulation et rencontre avec le comédien Jacques Bonnaffé. Durée : 1h30. Pour
tous. Organisation : Vesunna. Gratuit, sur
réservation
Mercredi 24 novembre à 21h
Carte blanche à la Feppia avec Emily
Jane White + Clytem Scanning + Dasha
& Vörse + Clelia Vega
Organisation : Feppia / Le Sans Réserve. Tarifs : 14 € le soir du concert ; 12 € en location
; 10 € pour les adhérents
Jeudi 18 novembre à 12h30
Jeudi 25 novembre à 12h30
Exposition temporaire « Ciels domestiques »
et « A tavola ! ». Durée : 30 mn. Organisation :
MAAP. Gratuit
Art contemporain : le sculpteur Henri Mori
(1933-1994) par Véronique Merlin-Anglade.
Durée : 30 mn. Organisation : MAAP. Gratuit
Les jeudis du musée
Les jeudis du musée
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
Les statues témoignent de faits marquants
de l’histoire de la ville ou rendent hommage
à d’illustres personnages. Un parcours découverte dans la ville. Organisation : mission
patrimoine. Tarifs : plein, 6 € ; réduit (étudiant et 12-18 ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans),
3€
Samedi 27 novembre à 21h
FestiReZo avec Lanistéric + Sam + Blacj
Papaya + Oloma + Sa nou Mem + Mangatek
Organisation : Le Ready / L’Art-Scène / Le
Sans Réserve. Tarifs : 9 € le soir du concert ; 7
€ en location ; 5 € pour les adhérents
Mardi 30 novembre à 20h30
« La Vie parisienne »,
de Jacques Offenbach
Théâtre musical à partir de 10 ans. Durée :
2h20. Organisation : l’Odyssée. Tarifs : plein,
30 € ; réduit, 28 € ; abonné, 25 € ; jeune, 15 €
En décembre
Du 15 décembre au 28 février 2011
« Souffle de verre, bleu de Rouen »
de Alain Guillot et Denise Parouty
Exposition au MAAP. Les lundis, mercredis,
jeudis et vendredis, de 10h à 17h, et samedis
et dimanches, de 13h à 18h
Du 20 au 31 décembre
Visite de la Tour Mataguerre
Du lundi au vendredi, de 14h à 17h. Organisation : Office de tourisme. Tarif : 2 €
à vivre
à vivre
Agenda
Jeudi 2 décembre à 12h30
Jeudi 16 décembre à 12h30
Ethnographie : les statues de grade du
Vanuatu, Océanie, par Nathalie RencklyLichtenberg. Durée : 30 mn. Organisation :
MAAP. Gratuit
Final au MAAP avec évocation des commerces et antiquaires d’où les collections
proviennent, sélection d’objets et présentation. Organisation : mission patrimoine.
Tarifs : plein, 7 € ; réduit (étudiant et 12-18
ans), 5,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Vendredi 3 décembre à 20h30
Samedi 11 décembre à 16h
Mime à partir de 10 ans par le Théâtre du
Mouvement. Au Palace. Durée : 1h. Organisation : l’Odyssée. Tarifs : plein, 16 € ; réduit, 14 € ;
abonné, 12 € ; jeune, 8 €
Organisation : Le Sans Réserve. Tarifs :
adulte, 7 € ; jeune de moins de 12 ans, 4 € ;
adhérent, 5 €
Concert de Noël par les élèves du
conservatoire à l’église Saint-Georges
Samedi 4 décembre à 15h
Bouge 2 places
Les jeudis du musée
« Faut-il croire les mimes sur parole ? »
Tranches de vie : Les lieux d’hygiène
Usage de l’eau et bains publics du Moyen
Âge à aujourd’hui. Organisation : mission patrimoine. Tarifs : plein, 6 € ; réduit (étudiant et
12-18 ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
The Wackids (concert jeune public)
Mercredi 15 décembre de 15h à 17h30
Place du Coderc. Thème : de bonnes fêtes
en toute sécurité. Bouge 2 places déambulatoire. Organisation : CIJ. Gratuit
Artisanat d’art : souffle de verre par Alain
Guillot. Durée : 30 mn. Organisation : MAAP.
Gratuit
Vendredi 17 décembre à 19h
Organisation : la Visitation
Vendredi 17 décembre à 21h
Kaolin + Aigzocet
Organisation : Le Sans Réserve. Tarifs : 15 € le
soir du concert ; 13 € en location ; 11 € pour
les adhérents
Samedi 18 décembre à 15h
Tranches de vie :
Entre portes cochères et heurtoirs
Organisation : mission patrimoine. Tarifs :
plein, 6 € ; réduit (étudiant et 12-18 ans), 4,5
€ ; enfant (6-11 ans), 3 €
Dimanche 5 décembre à 15h30
« Le théâtre à l’époque romaine »
Conférence en association avec le spectacle
« Faut-il croire les mimes sur parole ? », programmé par l’Odyssée. Durée : 1h. Organisation : Vesunna. Gratuit, réservation conseillée
Mercredi 22 décembre à 15h
Visite-découverte : Périgueux,
la cité des comtes au Moyen Âge
Durée : 1h30 à 2h. Rendez-vous à l’Office de
tourisme. Organisation : Office de tourisme.
Tarifs : plein, 6 € ; réduit (étudiant et 12-18
ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Jeudi 9 décembre à 12h30
Les jeudis du musée
Archéologie : les fouilles de la rue de la Miséricorde par Magalie Dartus. Durée : 30 mn.
Organisation : MAAP. Gratuit
Mercredi 22 décembre à 20h30
Balade contée aux flambeaux
Jeudi 9 décembre à 20h30
Songe d’une nuit d’hiver avec la compagnie
l’Arche en sel. Organisation : mission patrimoine. Tarifs : plein, 12 € ; réduit (étudiant et
12-18 ans), 6,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Grands pas classiques et chorégraphies
du XXe siècle
Photo © Alain Bouchoux
Danse par le Ballet de l’Opéra national de
Paris. Spectacle familial à partir de 8 ans.
Durée : 2h. Organisation : l’Odyssée. Tarifs :
plein, 30 € ; réduit, 28 €, abonné, 25 € ; jeune,
15 € ; élève de moins de 18 ans des écoles de
danse de Périgueux, 8 €
Samedi 11 décembre à 15h
Tranche de ville : Petite histoire
du commerce de Périgueux
Les jeudis du musée
« Faut-il croire les mimes sur parole ? »
Mercredi 29 décembre à 15h
Visite-découverte :
Périgueux à la Renaissance
Durée : 1h30 à 2h. Rendez-vous à l’Office de
tourisme. Organisation : Office de tourisme.
Tarifs : plein, 6 € ; réduit (étudiant et 12-18
ans), 4,5 € ; enfant (6-11 ans), 3 €
Nouvelle formule pour « Cœur Piéton »
D
ésormais les « Cœur Piéton » se déroulent tous les samedis matins, de 9h à 14h, dans les mêmes conditions que les éditions
précédentes, à savoir fermeture à la circulation des rues Taillefer, République et des Chaînes.
Enfin, à l’initiative de l’association Boutiques@périgueux, trois éditions de « Cœur Piéton » plus importantes se tiendront
tout au long de l’année, avec des animations commerciales et ludiques ainsi que la mise en place de nouveaux services aux
consommateurs. Une première édition a déjà eu lieu le 9 octobre dernier.
30
Périgueux, le magazine des Périgourdins- octobre/novembre/décembre 2010
Zae Péri Ouest 24430 MARSAC-SUR-L'ISLE
tél-fax :05 53 54 23 88
libre
libreexpression
expression
Les groupes politiques ont la parole
En application de la loi du 27 février 2002 concernant la démocratie de proximité, le journal municipal
réserve un espace aux groupes politiques représentés dans la municipalité.
Périgueux aime son commerce
Périgueux, avec ses 900 hectares, est une des plus petites villes
de Dordogne de par sa surface. Dès lors, sa capacité à implanter
des zones industrielles et artisanales est extrêmement réduite,
voire impossible. Aussi, l’attractivité économique, touristique et
culturelle tourne autour du commerce de proximité, des marchés
et animations.
Cet axe essentiel devrait conduire la municipalité à favoriser les
installations, à dynamiser les activités non sédentaires et à créer une
politique d’animation des rues qui ne s’arrête pas à la seule semaine
de Mimos.
L’opposition municipale, depuis deux ans, attire l’attention sur
la crise aigüe que connaît le commerce et sur les mesures prises qui
ne font que diriger un peu plus les habitants de Périgueux et de
l’agglomération vers les grandes surfaces de la périphérie.
Il faut impérativement renouer le dialogue et mettre en place
une véritable politique pour attirer chalands et touristes et les inciter
à pénétrer dans nos boutiques et établissements.
Peut-être faut-il repenser les marchés et notamment le marché
au gras, le marché de Noël ou les marchés de nuit ?
Peut-être faut-il débattre de l’opportunité d’un centre commercial de 10 000 m2 en centre ville avant d’en annoncer la création
dans la presse ? Peut-être faut-il préparer en amont les foires
traditionnelles afin d’en faire de véritables manifestations et non
des simples reconductions d’habitudes ?
Néanmoins, force est de constater que Monsieur Moyrand et son
équipe ont choisi une autre méthode visant en réalité à s’attaquer
frontalement aux commerçants.
Durant l’été, et voyant qu’il ne pourrait pas les mettre sous sa
coupe avec la création de sa société d’économie mixte « SEMAVILLE »,
le maire et son adjoint au commerce ont déployé une autre stratégie.
Mais afin de s’en donner les moyens, il faut avant tout considérer
que Périgueux reste une ville de commerce de proximité et que si
l’on est en droit de demander des efforts à certains, il faut aussi en
accepter les critiques.
Je crois me rappeler que l’on appelle cela de la « démocratie
participative » !!!
Pour l’opposition municipale,
Philippe Cornet,
conseiller municipal UMP
et conseiller régional d’Aquitaine
En effet, on a donné instruction de mesurer les enseignes pour
les taxer, de menacer de mains courantes les bars et cafés qui ne respecteraient pas scrupuleusement les délimitations de terrasses ; on
a envoyé des missives menaçantes aux bouchers de la halle ; on a
fixé arbitrairement des heures limites d’ouvertures et de concerts aux
différents restaurants pourtant situés sur la même place !
Sous prétexte qu’il se sent persécuté par ces professionnels qui
ne l’aiment pas, le maire a décidé de déclarer les hostilités.
Un feu d’artifice ne suffit pas aux lumières de la ville
Le succès des festivités estivales périgourdines - Mimos, MNOP,
la Truffe, Sinfonia - héritées de l’époque précédente ne saurait être
sous-estimé mais ne doit pas faire illusion.
chevaucher une chimère, un festival Arts et Eau, comme si Périgueux
était Bruges et l’Isle le grand canal de Venise.
Il serait plus raisonnable et plus prometteur de concentrer les efforts sur une animation durable et multiforme du quartier de Vésone
et de Vesunna, écrin architectural menacé de déshérence et d’oubli.
Il ne s’agit pas de rechigner sur le fait que le spectacle de
mime tente à s’effacer derrière le spectacle de rue dès lors que
cette évolution est approuvée par le public, touristes aussi bien
que Périgourdins. Ce qu’il faut regretter, c’est qu’alors que le tourisme est en passe de devenir la principale activité économique
de Périgueux, aucune politique cohérente et innovatrice visant à
amplifier, à démultiplier et à prolonger la saison touristique et ses
retombées économiques n’est encore perceptible, qu’il s’agisse de
ses objectifs ou de ses moyens.
Mais pour mener une politique touristico-culturelle novatrice,
il ne suffit pas de subventionner quelques micros-projets portés
par des associations locales, quels que soient leurs mérites, ni de
renforcer quelques services municipaux. Il faut développer des
partenariats ambitieux avec des concepteurs de talent et des opérateurs entreprenants.
Mais où est donc la pépinière d’entreprises consacrées à l’innovation touristique, promise en 2008 ?
On a bien mis en place de nouvelles structures, aussi bien dans
les services municipaux que dans le milieu associatif (le CLAP) ; on a
bien fait de Mimos un évènement populaire mais on a aussi bousculé
l’école de musique Britten, mis le conservatoire municipal à l’encan
et dévalorisé le Salon du Livre gourmand. On a surtout entrepris de
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
Pour l’opposition municipale,
Jean-Paul Mingasson,
conseiller municipal du Modem
libre
expression
libre
expression
Liberté, égalité, fraternité
Alors que le Président de la République s’attaque au respect
des hommes, Périgueux mise sur ses jeunes pour renouveler le
vivre ensemble.
À Périgueux, nous nous y opposons. Nous mettons en œuvre
nos valeurs au quotidien avec rigueur, exigence et persévérance.
Ces valeurs se traduisent par des choix importants et cohérents qui
donnent le sens de notre action municipale.
Nous construisons l’avenir en donnant la priorité à la jeunesse
avec des moyens importants affectés aux activités scolaires, des
animations sportives, la gratuité des musées, la rénovation des
écoles, la création d’aires de jeux et d’un skatepark, une offre jeunesse variée.
Cet été, malgré une période propice à la détente et la bonne
humeur, la France a assisté avec effarement à l’abandon, au plus
haut sommet de l’Etat, de ses valeurs fondatrices : liberté, égalité,
fraternité.
Depuis mai 2007, annonces après annonces, faits après
faits, les valeurs humanistes qui ont fondé notre République
sont abandonnées. Expulsion des Roms et amalgame avec les
gens du voyage, exploitation du sentiment d’insécurité, coupes
drastiques en totale incohérence dans les budgets et affaires
Wœrth-Bettencourt, poursuite du saccage de l’éducation et de
la justice, aggravation des injustices sociales… montrent un piteux exemple.
L’avenir de notre ville, mais aussi de notre démocratie, passe par
nos enfants et nos jeunes.
Donnons leur les moyens de s’emparer de l’avenir : par l’éducation, la culture, l’ouverture au monde et la confiance que nous
plaçons en eux.
Le groupe Socialistes et apparentés.
Vivre ensemble
Le désir de vivre ensemble
Je ne reviendrai pas sur les multiples feuilletons politiques de
l’été, chacun peut se faire sa propre opinion sur l’état de notre
République.
Une chose m’interpelle cependant plus que tout : comment oser
stigmatiser une partie de la population, comment faire se lever une
partie des citoyens contre une autre ? C’est un fait : notre société est
loin d’être parfaite, des problèmes d’insécurité existent, mais voyons !
Les principes fondamentaux de la République ont été bafoués par un Président élu normalement pour être celui de tous
les Français.
Le gouvernement, soutenu par un parti, n’a fait que conforter et
amplifier les discriminations dans les plus hautes sphères du pouvoir.
Ces agissements sont inquiétants car ils amènent à l’instauration d’un
racisme d’État.
Qui est au pouvoir depuis 2002 ? Qui détient toutes les manettes ?
Comment exercer une quelconque autorité sans les moyens qui
vont avec ? De justice, de prévention, de suivi social, de sentiment
d’équité entre tous....
Qui a abandonné la police de proximité, supprimé des milliers
d’emplois de policiers, les services publics, l’école, la Poste à l’instar
de ce qui se passe dans nos quartiers ?
Et surtout : comment vivre dans une société sans éthique ni
morale où l’argent prime sur tout ?
Quelles pourraient être les conséquences municipales de
cette politique ? Comment s’adapteraient ces choix et ces orientations dans notre ville si les amis du Président avaient été élus ?
Nous devons, dans le long terme, être vigilants car nous voulons
une ville solidaire, multiculturelle et démocratique.
Nous participons à construire cette ville ouverte, jour après
jour, tout d’abord en renouant avec une confiance perdue lors du
dernier mandat avec les jeunes Périgourdins. Ils sont les garants
d’une vie citoyenne active et la société des adultes a le devoir de
les accompagner dans leurs initiatives et leurs engagements.
Solidaire, fraternelle, la République rime avec social et ces jolis
mots de liberté, égalité, fraternité, laïcité pour bien vivre ensemble
dans le respect mutuel et plus que tout dans le respect de la dignité
humaine.
Nous devons aussi soutenir sans relâche les associations
d’éducation populaire et les valeurs que nous partageons : la
citoyenneté, la solidarité et la démocratie. Elles sont à replacer
au centre de la vie publique locale en leur permettant d’agir par
l’éducation permanente et la participation des habitants.
Oui, vivre ensemble au sein d’une société où chacun s’y retrouve : du jeune qui ne demande qu’un emploi et pas la précarité
aux classes dites « moyennes » jusqu’à l’ancien qui souhaite ne pas
mourir au travail grâce à cette grande conquête de la gauche qu’est
la retraite à 60 ans à taux plein.
En concrétisant par des actions de proximité, déjà largement
engagées depuis plus de deux ans, cette vision et ces envies pour
notre ville, nous confortons la liberté, l’égalité, la fraternité entre les
Français-es, les Périgourdin-es et les peuples.
Vianney Le Vacon,
maire adjoint de Périgueux,
pour le groupe communiste et citoyen
Le groupe des élu-e-s Verts/Europe-Ecologie
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
histoire
histoire
L’aventure du rail
Photo : DR
La ligne Périgueux-Brive fête ses 150 ans. Retour sur une révolution ferroviaire
qui a bouleversé la capitale périgourdine et au-delà, le département.
L’abbé érudit
s’en est allé
S
on érudition et sa passion pour l’Histoire avaient fait de lui une figure
emblématique de Périgueux et du
département. Le 15 août dernier, l’abbé
Pierre Pommarède s’éteignait au centre
hospitalier, à l’âge de 80 ans.
Né en 1929 en Charente-Maritime,
ce chanoine diplômé de philosophie
et de théologie, également docteur en
droit canon, avait été ordonné prêtre par
Monseigneur Louis en 1953 à Périgueux.
Vicaire à l’église Saint-Martin puis à celle
de la Cité, il avait ensuite officié à Châteaul’Évêque avant de devenir l’aumônier du 5e
Régiment de chasseurs puis de l’École
nationale de police.
La gare de Périgueux depuis le pont des Fainéants, fin du XIX e siècle
Une « ville nouvelle »
Pour assurer l’exploitation de la ligne, on
construit une gare provisoire en planches.
Le premier train, en provenance de Coutras, entre en gare le 20 juillet 1857. Le 31
août 1860, un train accueillant d’illustres
techniciens peut parcourir le tronçon de
Périgueux à Brive.
La construction de la gare actuelle démarre le 12 septembre 1860. De nombreux
vestiges archéologiques sont découverts.
Le paysage se transforme rapidement et
engendre la naissance d’une « ville nouvelle » autour du centre ferroviaire.
L’ouverture officielle de la ligne Péri-
gueux-Brive a lieu le 17 septembre de la
même année. Avec l’arrivée du chemin de
fer en Dordogne à la fin du Second Empire, le département entre dans l’ère de la
révolution industrielle et connaît un bouleversement sans précédent, favorisant les
relations commerciales et les échanges de
produits agricoles et manufacturés.
Photo : Jean-Christophe Sounalet
N
ous sommes le 17 septembre
1860. La date est historique pour
la capitale de la Dordogne qui
inaugure ce jour-là la ligne PérigueuxBrive. Cinq jours auparavant, on a donné
les premiers coups de pioche de la future
gare, telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Une révolution industrielle qui trouve ses
racines sept ans plus tôt avec le maire de
l’époque, Joseph Estignard.
Le 26 mars 1853, le premier magistrat
de la ville et son Conseil municipal décident
en effet de faire le nécessaire pour que la
future ligne de chemin de fer reliant Lyon
à Bordeaux passe par Périgueux. Le 5 décembre 1856, les travaux de terrassement
débutent à l’extrémité du faubourg SainteUrsule et concernent quinze hectares, de la
plaine du Toulon à la rue du Port.
Jusqu’à 2 600 ouvriers
De son côté, Pierre Magne, un enfant du
pays, convainc la Compagnie de chemin
de fer du Paris-Orléans que Périgueux est la
ville idéale pour accueillir des ateliers. Grâce
à ce sénateur de Périgueux, également président du Conseil général de la Dordogne,
successivement ministre des Transports
publics et des Finances et membre du
Conseil privé de l’empereur, « les ateliers du
PO » sortent de terre à Périgueux en 1862.
Le long de la route d’Angoulême, ces
bâtiments se développent sur plus de
300 mètres de façades et 100 mètres de
profondeur. Devant l’accroissement de la
population, des habitations « à caractère
social » apparaissent le long des rues
tracées au cordeau comme les rues du
Cluzeau, des Ateliers, du Dépôt, Sévène
et Forquenot.
En 1892, 1 600 employés assurent l’entretien de locomotives à vapeur de type
« Forquenot ». Une révolution sociale
pour l’époque. Ils seront jusqu’à 2 600 à la
Belle Époque à travailler dans les ateliers
du Paris-Orléans, alors au sommet de leur
activité.
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Périgueux, le magazine des Périgourdins - octobre/novembre/décembre 2010
Pierre Pommarède, un abbé hors du commun
À la tête de la SHAP
Président honoraire de la Société historique
et archéologique du Périgord (SHAP), Pierre
Pommarède était aussi l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages parmi lesquels sa thèse
référence, La Séparation de l’Église et de l’État
en Périgord. Un monument qui confirma la
valeur intellectuelle et humaniste de cet
homme de foi qui avait épousé la prêtrise
dès 1953 et qui fut couronné par l’Académie
française en 1977.
Suivront d’autres livres comme Le Périgord oublié ou des recueils de cartes postales
anciennes, sans oublier ses multiples études
sur Saint-Front et ses articles dans Le Bulletin
de la SHAP dont il fut le très actif président
de 1992 à 2007. La qualité de ses travaux historiques lui vaudra d’être fait Chevalier de la
Légion d’Honneur et du Saint-Sépulcre. Un
prêtre d’exception auquel le maire de Périgueux Michel Moyrand a rendu hommage
dans un message adressé à sa famille et à la
presse.
AUDITION Dominique BALET
Laboratoires de Correction Auditive
Audioprothésistes Diplômés d'État
Sur prescription médicale :
Appareillage Auditif de l’Adulte et de l’Enfant
ESSAIS GRATUITS
Dans les conditions de la vie courante
8 bis allée d’Aquitaine
Rue des Boucheries
2 rue Joffre
10 rue Emile Faure
18 place Nationale
24000 PERIGUEUX
24100 BERGERAC
24700 MONTPON
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24600 RIBERAC
05 53 09 83 47
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