Atelier : Communication nationale et communication locale : vous
Transcription
Atelier : Communication nationale et communication locale : vous
Atelier : Communication nationale et communication locale : vous avez dit « complémentaires » ? Animé par Marjorie L’Hostis de la Maison des Citoyens du Monde et Vianney Marzin, chargé de communication de la coordination nationale de la Semaine Participants : Flora Lambert (LOR SUD), Françoise Cabané (CODES-Ritimo / Collectif de Marseille), Bernadette Le Cuziat (Agglomération de Sénart, 77), Anne-Marie Verneta (Ville de la Rochelle), Claude Vieilix (Collectif de Dijon), Amélie Rémignac (RESACOOP de Rhône-Alpes), Laïla Souïd (Etudiants & Développement), Marjorie L’Hostis (MCM de Nantes), Stéphanie Durand (observatrice), Vianney Marzin. Durant un 1er tour de table, les participants se sont exprimés sur leurs attentes et difficultés en termes de communication. Celles-ci étaient très diverses : - Besoins stratégiques et techniques pour améliorer sa propre communication en région ou localement - Sentiment d’isolement de la part de certains acteurs locaux qui lorsqu’ils communiquent sur la Semaine auprès des populations locales, se rendent comptent que celles-ci n’ont bien souvent jamais entendu parler de la Semaine - Attentes de clarification vis-à-vis du national sur les stratégies de communication à mettre en place - Difficultés à se servir de certains outils nationaux : le visuel, les dépliants 2009… - Attentes d’une meilleure efficacité de la communication nationale (ou régionale) - Attentes d’une meilleure articulation entre la communication nationale et régionale - Attentes de meilleures explications : o sur le rôle de chacun au niveau national, régional et local. o sur le calendrier idéal de la communication. o sur l’usage des outils édités par le national. Un récapitulatif de la communication nationale a ensuite été brossé rapidement : - Outils imprimés à disposition des acteurs (dépliants et affiches) - Outils diffusés directement par le national (cartes et affiches) - Les relations presse (RP) nationales - Les partenariats - Les relais « médias » en région - Communication sur le web Puis, les participants à l’atelier ont essayé de trouver ensemble des réponses aux attentes de chacun… A partir d’une première description du « Qui fait quoi ? » aux différents niveaux territoriaux, auprès des médias ou auprès des publics… …La Semaine, au niveau national, communique sur un cadre, c’est-à-dire : une identité graphique + un message politique + une charte de l’événement (…). …Au niveau régional, la Semaine doit communiquer : à la fois sur le cadre et sur les manifestations d’envergures régionales identifiées ou coorganisées à l’échelle régionale. …Au niveau local, les acteurs doivent communiquer principalement : sur leurs programmes des manifestations qu’ils organisent, en faisant référence à la communication régionale ou nationale (le cadre). Les participants à l’atelier ont mis en avant l’importance de faire référence au cadre national dans sa communication locale, pour faire le lien et bénéficier aussi du travail de communication commun. Par contre, il est à noter que ce cadre peut parfois être relativisé, notamment l’identité graphique sur certains documents visant un public très ciblé pour une manifestation qui nécessite une identité spécifique (Ex. : concert reggae). Dans ce cas, il est nécessaire de faire référence au national par le logo, par une mention très explicite, par le renvoi au site national et/ou par l’apposition du bandeau rouge. Les participants à l’atelier ont même évoqué l’obligation d’utiliser l’identité graphique nationale. Il s’agit plutôt de trouver le bon compromis entre la nécessité de se référer au cadre national et l’importance de toucher le public par les codes et signes à-propos, entre « unité et adaptation ». Il est aussi noté l’importance d’utiliser au maximum le site www.lasemaine.org : - Pour faire remonter les infos au niveau régional et national qui s’en servent ensuite pour valoriser les manifestations auprès des journalistes et du public. - Pour avoir un espace commun de référence le plus exhaustif possible vers lequel tout le monde renvoie Il est indiqué, que c’est très important de : - Le faire le plus tôt possible et que cela nécessite de ne pas attendre d’avoir tous les détails pour le faire. - Mettre à jour régulièrement ces infos et que cela nécessite de modifier/compléter les infos au fur et à mesure. Evidement, cela n’exclut pas d’avoir un site territorial mettant certaines infos en avant dans une logique de proximité. Il est évoqué l’importance de choisir dans son programme les manifestations « phares » susceptibles d’attirer l’attention d’un public le plus large et de servir la communication sur le programme général. Quelques règles sont émises : Communiquer de manière spécifique sur ces manifestations (affiche + flyer spécifique), Communiquer en parallèle sur le programme global (programme général + affiche générique), Bien faire référence au programme général dans la communication des manifestations « phares » et réciproquement. Les participants à l’atelier indiquent chacun des petits trucs pour améliorer sa communication : - Parvenir à communiquer bien en amont de l’événement - Ne pas tout attendre des médias et s’autonomiser dans la diffusion de l’information au public - Ne pas hésiter à passer par des prestataires professionnels externes pour mettre en place des opérations de communication nécessaires, que le collectif militant n’arrive pas à prendre en charge : affichage, tractage, diffusion des outils… - Réaliser une communication de proximité, même si celle-ci prend de l’énergie et du temps, en intégrant le public cible le plus tôt possible dans le dispositif - Bien se coordonner localement pour éviter les situations de concurrence entre manifestations mais plutôt construire des parcours pour les différents publics ciblés - Savoir construire la Semaine avec les différents types d’acteurs du territoire afin de s’ouvrir à un public plus large. Par exemple, des associations sportives, culturelles… - Communiquer sur le collectif de la Semaine, en rappelant l’événement dans les documents (communiqués, flyers…) réalisés à l’occasion de différentes manifestations organisées tout au long de l’année - Installer une relation de confiance avec les médias tout l’année - Réfléchir à la meilleure manière d’organiser le programme : Faut-il mettre la manifestation « phare » en début de semaine afin de donner une meilleure visibilité à l’ensemble du programme ensuite ? Faut-il organiser un même type d’événement au même moment dans différents lieux (à l’échelle d’une agglo ou d’une même région) ? Synthèse : L’atelier s’est attaché à démontrer l’importance de : travailler la cohérence du message transmis localement combiner les différentes strates de la communication de la Semaine local/régional/national (niveau régional essentiel) travailler la cohérence des outils utilisés mieux identifier et valoriser les « relais médias » dans le réseau de la Semaine fortifier le lien avec les médias locaux toute l’année, en « labellisant » le rôle de la Semaine dans le temps développer les réseaux de communication institutionnelle (collectivités territoriales) même si c’est une communication plus abstraite et déshumanisée Extrait du Dossier – restitution de la Rencontre nationale des acteurs de la Semaine de la solidarité internationale – mars 2010 2 développer la communication de proximité par les réseaux des acteurs locaux à impliquer au maximum en amont mettre en avant des actions « phares » locales (avec un public ciblé) améliorer la reprise des éléments graphiques nationaux (logo…), et pour cela le cadre et les outils graphiques nationaux se servir plus du site web de la Semaine développer la communication de type cartes postales pour pré-communiquer sur la Semaine diffuser l’information dans d’autres réseaux (culture…) réfléchir à organiser un même événement dans plusieurs points d’une région Coordination nationale – c/o CRID – 14 passage Dubail 75010 Paris - [email protected] – Tél. 01 44 72 89 78 – Fax : 01 44 72 06 84 Extrait du Dossier – restitution de la Rencontre nationale des acteurs de la Semaine de la solidarité internationale – mars 2010 3