Lettre d`information n°33

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Lettre d`information n°33
AECinfo N°34  Juin 2004  p1
Rassurance, Gouvernance, Espérance.
Je sais, la rassurance n’est pas un terme très
élégant. Certains pensent qu’il n’existe pas.
Ils ont tort, le consumérisme y fait référence
depuis bientôt quinze ans.
Tout mot change. La définition de la gouvernance
est absente de mon dictionnaire Grand Larousse
encyclopédique de 1962! A l’évidence, en 2004,
le concept est largement utilisé.
Traitons alors de l’espérance, ce sentiment de
confiance en l’avenir.
L’espérance d’une société numérique totale est
proposée par le marché, accompagnée par
l’économie, sanctionnée par les consommateurs.
D’une façon confuse mais irréversible, chacun à
l’espoir de s’insérer dans le monde immatériel
et d’utiliser les technologies pour ses besoins
et ses désirs.
L’espérance est un marqueur positif et
nécessaire pour envisager notre futur.
Sommaire
La gouvernance d’une société, d’un pays,
d’un système, demande, elle, tête froide et
convictions.
Les prochaines échéances électorales
sont prévues en 2007. Ainsi les décideurs
politiques issus des élections successives
–régionales, européennes dans 13 jours,
sénatoriales en septembre– peuvent prendre
en compte toutes les dimensions des enjeux
liés au dossier stratégique du numérique. Et
assumer des risques.
L’économie, l’entreprise, le commerce, la
recherche, l’innovation, la santé, l’emploi,
l’environnement, le logement, la sécurité,
l’éducation, la formation évoluent avec et par
les TIC.
Des conseils municipaux au parlement Européen,
des conseils généraux aux conseils régionaux,
chaque élu, chaque assemblée doit organiser la
A l’école de ADELE
démocratie en phase avec l’aménagement de
nos territoires, de nos relations, de nos pensées
où programmes et services numériques ont
une place centrale.
Tous les acteurs de la SDI sont l’arme au
pied. Les articles sur ADELE et le cartable
électronique dans ce numéro d’AEC Info en
sont la preuve. Pourtant, comme le montre le
diagnostic 2004 présenté en février dernier,
six aquitains sur dix sont interrogatifs, dans
l’attente, sinon rétifs.
Or notre continent Europe a fait le pari d’une
société numérique pour le bien de tous, en
érigeant ce combat comme une nouvelle
frontière Si nous admettons que ce soit justifié,
la rassurance n’est pas inutile.
Parfois nous voudrions accélérer équipements
et pratiques, bousculer habitudes et cultures,
réformer sans se soucier des conséquences.
Face aux inquiétudes, au stress et interrogations
sur les délocalisations, la désindustrialisation,
le détricotage des liens, la perte d’emploi et la
remise en cause de valeurs, il faut quelquefois
être humble, pédagogique, agir avec tact et
méthodes.
Certains débats sont fatigants car frontaux,
bloc contre bloc, bien contre mal. Ils sont
désespérants car sans espoir.
Il nous faut expliquer, convaincre, rendre
cohérent. Il faut manier la dialectique, être
lisible, compréhensible pour que le changement
et la modernité soient acceptés. Ce n’est pas
faire injure à l’avenir que de convenir que la
durée est le signe de la réussite, le dialogue
marque de respect.
Une civilisation numérique s’organise, comme
une renaissance.
Tiens voila un joli mot porteur de lumières et
de créations.
 [email protected]
Président de l’AEC
Le rapport entre les missions de l’Etat
et les usages TIC reste un sujet comlplexe (p2), L’effet de simplification attendu est-il à
la hauteur des modifications profondes à opérer (p3) Le support des données personnelles
doit évoluer (p4) comme doivent évoluer les services aux citoyens (p5). L’expérience des
collèges landais montre l’impact d’une démarche innovante (p6). Commerce en ligne, sites
de communes (p7), le réseau fait insensiblement changer les codes de la vie quotidienne.
p2  AECinfo N°34  Juin 2004
Point de vue
L’appropriation : de l’élève au citoyen.
Quelles que soient les volontés des concepteurs et des prescripteurs qui
mettent des machines à disposition des jeunes, l’étude des usages montre
que chacun invente au quotidien ses « propres manières de faire ».
Bruno Devauchelle
Formateur chercheur
CEPEC (Centre d’études pédagogiques
pour l’expérimentation et le conseil),
Membre fondateur du Café Pédagogique
Docteur en sciences de l’éducation
L a mise à disposition
d’ordinateur s d ans le s
familles et à l’école développe
inévitablement chez les jeunes
un processus d’appropriation :
ils tentent d’inventer un « faire
avec ». L’interaction entre
la maison, l’école, les lieux
d’échanges, avec les copains
permet au jeune de défi nir
un « contour d’usage » qui
pose question : comment
permettre au jeune d’inscrire
la dimension citoyenne dans
ses usages ?
La volonté de rationalité qui
caractérise la scolarisation
des élèves ne permet pas de
préjuger du résultat surtout
en matière de citoyenneté.
Toutes nos injonctions d’adultes
sont insuffi santes.
C ’e st pourquoi, à not re
avis, il est extrêmement
impor tant qu’au-delà des
apprentissages, l’école soit
un lieu capable de proposer
à des élèves des contextes
d’usage – principalement
sous la forme de projets
d’action - dans lesquels ils
pourront développer, entre
autres, leur citoyenneté et le
sens qu’ils donneront à ces
machines. Encore faut-il que
non seulement l’école, mais
l’ensemble du contexte dans
lequel évoluent les jeunes,
soient capable de proposer
une relecture des usages qui
permette de dire le sens
qu’ils entendent donner à
leur « faire avec ».
 Formateur chercheur
[email protected]
En bref
s e lon l ’Autor ité de
régulation des télécoms
(ART ) qui a publié ces
chiffres le lundi 17 mai
2004, la France a dépassé
le demi-million de lignes
(547 613) téléphoniques
dégroupées. au 1er mai
2004 (dont 188 565 depuis
le 1er mars 2004). 8 487 sont
même absolument indépendantes
de Fr ance Te lecom ( s au f
e n ce qui conce r ne le ur
m ainte n ance tec hnique ) .
Les opérateurs alternatifs
comme Free, Neuf Télécom,
Tisc ali ou Télécom It ali a
peuvent déployer des offres
multiservices à destination
des particuliers - comme cela
existe déjà pour les entreprises
- dès juin 2004. Téléphonie,
internet à 2 mégabits par
seconde et télévision vont
devenir les produits phares
de cette nouvelle ère pour
les fils de cuivre.
une formule forfaitaire continue
de croître et atteint 59,6 %
du parc total. 6,7 millions de
clients de la téléphonie mobile
sont des utilisateurs de services
multimédia, soit 16,7 % du parc
actif total, et le nombre de
portages effectifs s’établit à
46 400 en métropole sur le
premier trimestre 2004.
L’ART a publié les chiffres de
son Observatoire des Mobiles
pour le premier trimestre de
l’année 2004. Au 31 mars
2 0 0 4 , 41,9 million s de
français sont clients des
services de radiotéléphonie,
ce qui représente un taux
de pénétration de 69,5 % .
La part des clients ayant choisi
Suite à une injonction de la
Commission européenne et
avant que celle-ci n’entreprenne
une ac t ion , l a Fr a nce a
décidé par la voix de son
Ministre de l’Economie et
des Finances d’ordonner
a u x re s pon s a ble s de s
achats publics de lever
l’obligation qui, jusqu’à
La nouvelle procédure
d’enregistrement d’un nom
de domaine en “.fr” est un
succès : Depuis le 11 mai 2004,
l’Afnic (Association française
pour le nommage Internet en
coopération), l’organisme de
gestion des domaines français
a enregistré plus de 50 000
demandes de dépôt de noms
en moins de deux heures (12
000 dans la première minute).
Des chiffres à comparer aux
moins de 200 000 noms de
domaine “ fr ançais” créés
depuis septembre 1999.
pré s e nt , cont r a ig n a it
les achats de PC et de
serveurs à ne concerner
que des machines équipées
de proce s s e ur s I nte l .
Dorénavant, les commandes
ne porteront plus référence à
une marque - on se contentera
de la mention « compatible
x86 » qui induit la compatibilité
PC - et la puissance des puces
y sera décrite par une valeur
minimale exprimée en méga
ou gigahertz. La Suède a déjà
opéré cette rectifi cation. La
France devrait être suivie par
l’Italie et l’Allemagne dans le
courant de l’année.
Reprenant un mouvement
lancé en ligne, l’UFC-Que
C hoi s ir ava it a p pe lé
au boycot t des S M S le
dimanche 9 mai 2004 afi n
de réclamer une tarifi cation
plus en rapport avec le coût
réel de ce service. Selon les
opérateurs, l’impact de ce
mouvement est inexistant :
Orange a annoncé plus de
10 millions de SMS émis par
ses abonnés (+5% par rapport
au dimanche précedent)alors
que SFR affirme que le nombre
de Texto envoyés s’est élevé
à 9,78 millions contre 9,48
millions le dimanche précédent.
‘UFC-Que Choisir rend public
Ces chiffres sont contredits par
les résultats de l’étude menée
par l’Institut CSA auprès d’un
échantillon représentatif de
Français âgés de plus de 18 ans
qui, pour 24% d’entre eux, ont
suivi le boycott du 9 mai 2004
(dont 44 % des 18-24 ans).
L’UFC-Que Choisir accuse les
opérateurs de ne pas livrer
les données réelles du trafi c
et de prendre en compte les
SMS qu’ils ont volontairement
envoyés à leurs clients ce
jour-là.
Le 19 mai dernier, le Ministre
de la Culture a défini les axes
de lutte contre la piraterie
dans les industries culturelles
Avec un million de films échangés
sur les réseaux chaque jour
en France (soit le double des
entrées en salle et cinq fois
plus que les ventes de DVD
quotidiennes), l’emergence
d’of fres commerciales de
téléchargement est menacée.
L’examen par le Parlement,
à la mi-juin, du projet de loi
sur le droit d’auteur et droits
voisins dans la société de
l’infor m at ion pe r me t t r a
d’engager un débat national
sur cette question avant des
Assises de la lutte contre la
piraterie numérique, prévues
pour cet automne.
AECinfo N°34  Juin 2004  p3
Administration
ADELE veut nous simplifier la vie
Cent quarante fiches pour planter les fondations de l’administration
électronique pour tous d’ici trois ans, entre urgences et usages.
ADELE (Administration
ELEctronique, tout
simplement) est
officiellement « née » le 9
février 2004 à Lyon après
six mois de concertation
entre Ministères et
corps administratifs.
Décrit comme un cadre
plur ia nnuel , cohérent
et coordonné nécessaire
au développement
de l ’a dminist r at ion
électronique en France,
le projet regrou pe 14 0
« fiches » - des sous-projets
distincts - dans un impératif
temporel unique : les trois
années qui nous séparent
de 2007. Dans cet intervalle,
pour le moins resserré,
l’administration va se voir
dot e r d ’u ne e nve lo p p e
exceptionnelle de 1,8 milliard
d’euros pour transformer
durablement ses méthodes
de communication de
l’information.
Si une partie de cette manne va
aller à la réalisation de nouveaux
services au citoyen, trois grands
chantiers mobilisent à eux seuls
850 millions d’euros. : Copernic
(paiement des impôts en ligne),
Accord (système comptable
de l’Etat) et Hélios (système
comptable des collectivités).
Les autres grands
axes concernent
l’évolution de la
c ar t e V i t a l e , l a
mise en place de
la carte d’identité
électronique
(CNIE) ainsi que
la modernisation
des systèmes
d’informations de l’Etat.
ADELE n’est pas un projet
de migration systématique
de la communication
administrative vers internet : les
TIC y sont envisagées comme
les outils d’une meilleure relation
entre agents et administrés.
Comme un coup de fil
Le numéro d’appel unique 3939
« Allo Service public » décrit
par la fiche ADELE 37 et déjà
expérimenté en Rhône-Alpes
symbolise cet te approche
rationnelle des outils de
communication. Pour être en
mesure de renseigner l’appelant
en trois minutes sur toute
question d’ordre administratif,
comme l’envisage le projet, il
faudra que l’information circule
parfaitement et soit relayée de
façon claire et concise. ADELE
prolonge l’effort de simplification
engagé par l’administration et, en
particulier, les recommandations
de la Délégation aux Usages et aux
Communication
animée
ADELE s’accompagne d’un plan de
communication grand public axé sur
deux per sonnages illustr ant les
principaux bénéf ices du projet ,
notamment en termes de simplification
de la vie quotidienne. Un premier
de ssin animé cour t mé t r a ge e n
technologie Flash met en scène
Adèle et Marc autour du service
unique de changement d’adresse
en ligne qui ser a opér ationnel à
la fin de l’année 2004. C’est le premier d’une série réalisée
par l’agence Khesys, pour un budget de 50 0 0 0 euros. Le
message : l’administration électronique ne se résume pas à
un simple écran de PC ; elle ne veut pas toucher qu’une élite,
et prône le développement de la proximité avec ses usagers,
malgré la dématérialisation des échanges. Prochain épisode
de « La nouvelle vie d’Adèle et Marc » au cours du troisième
trimestre 2004.
Simplifications Administratives
(DUSA, www.dusa.gouv.fr) afin
de les mettre en pratique lors
de l’édification des portails grand
public comme le futur Sécurité
Socaile.fr (fiche 9) ou le portail
thématique Sports (fiche 23). Des
outils intermédiaires nouveaux
apparaissent comme les services
de changement de situation
familiale ou de changement
d’adresse qui prendront en
charge, de façon automatique,
toutes les démarches vis-à-vis
des diverses administrations. Ils
seront utilisés par le personnel
administratif mais sous le contrôle
de l’administré qui sera seul à
même de valider les informations
transmises. Cette notion de
contrôle personnel conduit
également la mise ne place d’un
espace personnalisé mon.servicepublic.fr configurable par l’usager
selon ses besoins, et où il peut
stocker en ligne ses informations
à destination des administrations
et effectuer des démarches.
Grand catalogue
ADELE a fait le choix d’une
c o m m u n i c a t i o n ave n a n t e
auprès du public (voir notre
encadré) mais ne se compose
pourtant pas exclusivement de
mesures qui lui sont directement
destinées. On notera le service
emploi entreprise destiné à
unifier et à simplifier toutes
les formalités auxquelles sont
astreintes les entreprises visà-vis de leurs salariés ou des
divers organismes de protection
sociale. Dans le registre de la
simplification du fonctionnement
d e l ’ad m i ni s t r at io n , d e u x
gros chantiers déjà initiés
sont reconduits : celui de la
dématérialisation du contrôle de
légalité et des circuits comptables
et financiers, qui concerne
les flux d’information et les
procédures entre administrations
et collectivités ainsi que leur
gestion de pièces justificatives,
et celui de la dématérialisation
des procédures d’achat public,
qui concerne la passation des
marchés public et les procédures
de gestion des appels d’offre.
100 pionniers
Lancée par Henri Plagnol,
Secrétaire d’Etat à la Réforme
de l’Etat, à l’occasion de la
24ème Université d’été de la
Communication à Hourtin, en
août 2003, l’opération « 100
pionniers de l’administration
électronique » a validé les bases
du projet ADELE. Les 100
volontaires selectionnés (parmi
2000 candidatures) avaient
accès à un espace réservé du
site de l’ADAE contenant des
maquettes expérimentales
et évolutives du futur
« Mon.service-public.fr ». Ils
étaient invités à en discuter
l’ergonomie, le graphisme et
le contenu. Mais ils sont allés
bien au delà, rappelant le
rôle principal des mairies
pour toute procédure , la
vision du ser vice public
c o m m e u n t o u t p r i vé d e
limites de compétences
ou mê me le s risque s lié s
à une « privatisation »
de l’information publique
www.adae.gouv.fr
La dématérialisation du Journal
Officiel est confirmée. L’édition
papier sera abandonnée au profit
de la version électronique déjà
disponible en ligne qui prendra
valeur légale. Par ailleurs, ADELE
focalise sont attention sur
tous les aspects de la sécurité
informatique,
Paravent décoratif
ADELE compile les projets
publics déjà plus ou moins en
route sous un couverture bien
ficelée. Sa cohérence temporelle
est discutable mais pas ses
objectifs. Sans contraindre
les choix opérés par chacun
des services administratifs,
l’ADAE espère que les travaux
d’harmonisation - une charte
ergonomique et graphique sera
publiée l’an prochain - faciliteront
une perception rénovée de
services publics auprès des
citoyens. Mais c’est derrière les
guichets que tout va se jouer :
les projets arriveront-ils à digerer
les restrictions budgétaires et les
organigrammes en place ?
p4  AECinfo N°34  Juin 2004
Société
Une carte chacun, au minimum
Avec ADELE, l’identité numérique devient un sujet urgent.
Depuis 2002, et sous une
pression internationale
croissante, l’Etat français
développe une approche
totalement numérique des
documents d’identité et de
leurs usages (voir Lettre
AEC N°24, p7).
La capacité technique de conférer
à une carte à puce individuelle un
contenu d’identification élaboré
– photo numérique, informations
personnelles et biométrie
digitale – offre une sécurité
théorique bien supérieure aux
documents actuels. Encore fautil que l’ensemble du processus
de délivrance s’accorde à cette
approche et que les cartes
justifient leur utilité par rapport
aux coûts nouveaux qu’elles
engendrent.
Trois cartes
ADELE inscrit trois projets de
cartes dans ses objectifs : la
carte d’identité, la carte de vie
quotidienne et la carte d’agent
administratif. Si la dernière
s’adresse aux seuls professionnels
de la fonction publique, elle ne
diffère pas radicalement dans
son principe avec l’ambition
des deux autres : créer un lien
fiable entre les individus et les
systèmes d’information publics.
Sous l’acronyme CNIE se cache
la Carte Nationale d’Identité
Electronique.
Comme le futur
passeportélectronique,
elle repose sur un
« b lo c » co m mu
mun
d’informations (le
BIS, Bloc d’Identité
Sécuritaire) qui
contient les données
d ’é t a t c i v i l , u n e
photo normalisée
et l’image biométrique
d’une empreinte digitale. La
proximité technique de ces deux
pièces d’identité peut surprendre.
Le coût des cartes n’étant pas
neutre, un seul titre aurait pu
être envisagé. Mais il faut pouvoir
accorder les documents français
aux exigences et aux normes
européennes et internationales
qui ne manqueront pas d’évoluer
dans les années à venir au gré des
usages. Dans le même registre,
la Carte de Vie Quotidienne
(CVQ) qui sera un sésame
pour les services publics locaux
- transports, loisirs, etc. - et se
substituera partièlement aux
modes de paiement pourrait
se contenter d’être une trace
de la carte d’identité. Mais elle
associerait bien trop de données
personnelles pour en assurer
la confidentialité durable. Selon
ADELE, l’étanchéité entre nos
futurs systèmes d’identification
sera physique, reposant sur
plusieurs cartes de
Et aussi l’identité
médicale
Avec deux millia rd s de
feuilles de soins transmises
par 186000 professionnels de
santé (données mars 2004) depuis
son lancement en 1998, la carte SesamVitale prépare son évolution. Le groupement
d’intérêt économique Sesam-Vitale a confié à Sagem le
développement du système d’exploitation de la prochaine
génération de la carte. Le cahier des charges prévoit l’ajout
d’un « cryptoprocesseur » dédié au chiffrement des données
afin de se conformer aux nouveaux standards IAS (identification,
authentification et signature). Plus de sécurité mais également
plus de données stockées dans 32 Ko de mémoire (au lieu de 4
Ko). Mais l’évolution ne concerne pas exclusivement la carte :
Vitale a changé d’opérateur en janvier, abandonnant Cegetel au
profit du duo formé par France Telecom (connexion physique)
et Atos (messagerie) et optera pour un nouveau nom..
Redistribution
Notre vision bienveillante
envers la car te à puce
– invention française, utile
pour téléphoner et payer
– ne prend pas en compte
les évolutions sidérantes de
ce secteur technologique. Le
géant
gé
ant VI SA a récemment
communiqué sur les
e ss ais qu’il mè ne ave c
des prototypes de
c a r t e s é q u i p é e s d ’é c r a n s
vidéo ultra-fins (OLED)
capables d’afficher les informations contenues dans la puce.
D’autres prototypes évaluent les possibilités offertes par
l’an alyse de l’e mpre inte voc ale du dé te nte ur comme
moyen de sécurisation. Parce que notre vision collective
voit encore les processeurs comme des gros composants
électroniques, il est difficile de percevoir qu’une puce dorée
de 1 centimètre de côté est , en réalité, un ordinateur
complet doté d’une mémoire et d’une puissance de calcul
suffisante pour assurer le cryptage et le décryptage d’un
flux de données numériques. Pourtant, la convergence entre
téléphone et moyen de paiement tend à se concrétiser en
Asie. La cinquième édition de la conférence internationale
e-smart qui se déroulera à Sophia Antipolis du 22 au 24
septembre prochain devrait concrétiser cette réalité
taillé équivalentes mais aux
fonctions diversifiées.
La poule, l’œuf et la carte
Le déploiement durable de
l’administration électronique
implique, en France comme
ailleurs, que les utilisateurs
soient en mesure de prouver
leur identité, soit pour accéder
aux services, soit pour valider
les informations. Pour autant, il
est inimaginable de recourir à
un fichier central d’identification
pour la simple raison qu’il serait
en mesure de « tracer »
individuellement les
personnes au mépris
de s lib e r t é s le s plu s
fondamentales. Les
cartes autonomes sont
une solution élégante. En
contrepartie, la délivrance
des car tes implique une
sécurisation plus forte de
l’information saisie. C’est
donc assez naturellement aux
agents de l’Etat que le système
devrait s’appliquer en premier.
Muni de sa carte de service,
l’agent administratif justifie de
ses accréditations vis-à-vis des
systèmes d’informations et
peut, par exemple, valider que
c’est sous sa conduite qu’ont
été saisies les informations
destinées à délivrer une nouvelle
pièce d’identité à un administré.
La carte d’agent aura d’autres
utilités moins directement liées
au seul service comme celle de
donner accès à une situation de
carrière ainsi qu’à des portails
d’informations propres au
service public.
Concrêtement
Ces projets séduisants ne seront
pas évidents à concrétiser.
Ils requièrent d’une part la
création de toute l’architecture
technique de communication et
de certification qui permettra de
valider les cartes lors de chacun
de leurs usages. Ils nécessitent
également de modifier le mode
de délivrance, la prise de photo
et d’empreinte étant operée en
mairie et sous le contrôle d’un
officier d’état civil. Enfin, il faudra
trouver et imposer un modèle
économique plausible là ou le
prix d’une carte d’identité est
devenu symbolique
AECinfo N°34  Juin 2004  p5
Aquitaine
Numérique et surtout sociale Comment marier
les projets de développement locaux et régionaux de l’administration
électronique aux efforts de réforme de l’Etat.
Accueillis par Pascal NIVARD (SGAR) et Marcel DESVERGNE (AEC), les participants ont
suivi les présentations de Julien DELIE, chargé de mission (ADAE - à droite sur cette photo),
Alain BUSSON, maître de conférence (HEC), Jean-Pierre TRIEAU et Yannick INREP (AEC).
Réunis le jeudi 13 ma i ,
les acteurs régionaux et
départementaux de l’action
sociale ont envisagé les
articulations prévisibles
du projet national ADELE
avec les expériences de
téléprocédures et de services
déployées en Aquitaine dans
le cadre des délégations de
pouvoirs aux collectivités
territoriales. .
Le développement de bouquets
de services publics locaux et
nationaux ne peut être réalisé
efficacement qu’à travers une
étroite collaboration entre les
collectivités territoriales et les
services déconcentrés de l’Etat.
Les TIC, les téléprocédures
interopérables en particulier,
doivent découler d’un travail de
mise en commun de l’existant et
des ambitions stratégiques des
collectivités locales, des services
déconcentrés de l’Etat et les
Ministères au niveau régional,
départemental et communal.
Rendez-vous avec ADELE
Puisque l’Etat inscrit dans ses
projets l’édification d’un portail
personnalisé unique d’accès à
l’administration électronique
“ mon service public.fr ”, il
serait peu fonctionnel de ne pas
envisager dès leur conception
que les futurs téléservices
locaux puissent s’y inserer. La
prise en compte de tous les
aspects fonctionnels du projet
ADELE s’impose. l’Agence
pour le Développement de
l’Administration Electronique
(ADAE) devrait édicter dans
les deux années à venir une
série de chartes graphiques
et ergonomiques permettant
de rendre les téléservices
“interopérables”. Sans que le
recours à cette approche ne soit
présenté comme obligatoire,
il tombe sous le sens. Les
particularismes locaux n’ont
en effet que peu de poids face
à un développement d’usages
soutneu à l’échelle nationale
par des études poussées (voir
encadré en page 3).
Logique d’ensemble
Mr Alain BUSSON, maître
de conférence à HEC a décrit
une approche glob ale des
problématiques architecturales
auxquelles vont être confrontés
les professionnels chargés de
traduire les projets de bouquets
de services en usages concrets et
quotidiens pour l’ensemble de la
population. De ce point de vue,
les projets expérimentaux menés
en région fournissent une base de
travail concrête.
Initiative régionale
Sur une base technologique
préexistante, le projet TerreGov
consiste à appliquer en Aquitaine
les principes et les choix définis
au plan national par l’ADAE.
Cette mission consiste tout
d’abord à agir dès la conception
des futurs services proposés
au citoyen en favorisant la
communication : simplification
du contact, qualité de suivi du
traitement des procédures,
optimisation de l’information
délivrée (apporter une réponse
juste à une demande totalement
exprimée). Ceci implique d’agir
simultanément sur les systèmes
d’information et sur les usages
concrets des agents en contact
avec les administrés. TerreGov
viendra appuyer cette démarche
par leur application pratique dans
les Maisons de Service Public
d’Aquitaine.
portails de téléservices comme
MAP ou Prox-e-CG24 (notre
encadré) manipulent des fliux
de données XML normées au
travers d’interfaces « à géométrie
variable » imposées par le
recours à des terminaux mobiles.
L’extension de ces principes à
tout nouveau projet
Concretement souples
L’Aquitaine, la Dordogne en
particulier, a déjà développé des
approches compatibles avec les
contraintes de cohérence qui font
jour alors que l’administration
électronique se concretise : les
Le maximum du minimum
L a Dordogne développe depuis deux ans le système MAP
d’information mobile permettant aux travailleurs sociaux d’enclencher
et de suivre des procédures. Il est desormais prolongé par le
nouveau projet PROX-eCG24 plus particulièrement destiné
aux personnels en charge de mettre en oeuvre sur le terrain
les prestations annexes du RMI et du RMA (Revenu Minimum
d’Activité). Depuis la loi de décentralisation du 18 décembre
2003, c’est aux départements qu’incombe la compétence entière
et totale du R.M.I, allocation et insertion, ce qui représentent
pour la Dordogne une augmentation du nombre actuel de
bénéficiaires. Agissant sur des situations de précarité complexes,
les agents auront besoin d’un outil capable de les aider à
apporter des solutions concrètes prenant en compte les données
spécifiques à chaque bénéficiaire. PROX-eCG24 regroupe les
informations de la CAF, des ASSEDIC et de l’ANPE et permet
d’y accéder avec des terminaux mobiles (assistants numériques
connectés) ou via un
portail web. A travers
le projet technique,
PROX-eCG24
vise également à
enclencher une
logique coopérative
entre services dans
le prolongement
des effor ts locaux
de déploiement de
l’administr ation
électronique.
Un terminal unique et autonome pour coordonner sur le
terrain l’action de l’ANPE, des ASSEDIC et de la CAF.
p6  AECinfo N°34  Juin 2004
Education
3200 collégiens = 3200 ordinateurs
Avec deux années d’expérience, les Landes précisent les vertus et
les contraintes de l’informatique personnellle en milieu scolaire
Deux ans après avoir engagé
le programme d’équipement
de tous les collégiens de
3ème du département avec
des ordinateurs portables, le
Conseil Général des Landes
organisait un point sur
l’opération le 7 mai 2004 à
Moliets (40).
Cet évenement avait pour
ambition de communiquer
largement les enseignements de
l’opération alors que l’Inspection
pédagogique régionale en a réalisé
une première évaluation et que
la totalité des 32 collèges landais
sont aujourd’hui équipés (3200
élèves et 1100 enseignants).
Bulletin de notes
Première constatation, la plupart
descollégiensmaîtrisentdésormais
la technologie (ordinateurs et
un laboratoire de réflexion et
d’analyse sur les pratiques, les
usages et les comportements
éducatifs. Des questions
apparaissent, des perspectives
s’ouvrent. Questionnement sur
le rôle modifié de l’enseignant
face à une classe d’élèves derrière
un écran. Questionnement
sur le rôle de l’erreur et du
« tâtonnement-essai », facteurs
d’apprentissage bien connus,
mais plus exploitables grâce à
l’interactivité du multimédia.
Lind a S al am a , inspec t rice
d’Académie, note que des champs
d’étude s’ouvrent aux pédagogues :
le développement accompagné de
l’accès aux documents (chercher,
critiquer, analyser, exploiter), le
développement d’environnement
de travail à distance, ou l’étude de
la complémentarité entre l’image,
le son et le texte, ou entre le
Experts, chefs d’établisements et pédagogues réunis pour évaluer
logiciels), même si, au niveau de la
pertinence de l’utilisation pour le
travail, ce sont les meilleurs élèves
qui les exploitent le mieux. Sans
surprise, la richesse documentaire
sur Internet est soulignée. Plus
surprenantes sont les retombées
perceptibles sur l’évolution des
comportements : ces outils
favorisent l’entraide entre les
élèves. Du côté des enseignants,
après un démarrage des cours
« en tout numérique », on note un
retour au support de cours écrit
et une mise en avant du recopié
comme facteur d’apprentissage.
Laboratoire en cours
L’opération landaise est bien
numérique et le papier.
Formation pédagogique
multimédia : deux écoles
« Les formations des professeurs sont
uniquement techniques, on ne nous
forme pas à l’utilisation pédagogique
de l’outil » clament certains. En
IUFM (instituts universitaires
de formation des maîtres), les
futurs enseignants n’ont souvent
que quatre heures de formation
aux NTIC sur les 2 années de
formation.Les représentants du
Rectorat insistent sur le fait qu’il
fallait commencer par former aux
outils - 800 enseignants landais ont
reçu 6 jours de formation - avant
de former à la pédagogie appliquée
70 participants ont animé de leurs questions trois heures de débats et d’exposés dans le
cadre de la Fête de l’Internet 2004.
et adaptée aux ordinateurs et au
multimédia. D’autres enseignants,
au contraire, revendiquent haut
et fort que l’enseignant est le
seul maître à bord en matière
de pédagogie et de création de
ses cours, ordinateur ou non.
Pour Eric Bruillard, enseignantchercheur à l’IUFM de Caen, « si
on ne laisse pas les enseignants gérer
eux-mêmes leur pédagogie avec les
outils qu’ils souhaitent (informatiques
ou non), c’est la porte ouverte à
une standardisation des approches
pédagogiques et probablement,
pour les nouvelles technologies,
l’importation de modèles
internationaux » (comprendre
américain/Microsoft).
est un enjeu de société pour
l’avenir des jeunes. Le politique
devait donc se positionner.
Seymour Papert, mathématicien
créateur du langage Logo dans les
années 80, aujourd’hui consultant
au MIT, nous donne peut être la
réponse : transposer la question
lors de l’innovation du stylo.
Se demandait-on alors « vaut-il
mieux mettre un crayon par élève
et par classe ou équiper une salle
pour les crayons ? »
Dois-je attendre ou y aller
maintenant ?
L’opération est-elle à conseiller à
d’autres territoires ? Pour Henri
Emmanuelli, président du Conseil
Général des Landes et initiateur
du projet, la maîtrise de ces outils
Vie des établissements
Les enseignants notent que les résultats des élèves sont
stables mais que les jeunes sont plus enthousiastes ,
attentifs et intéressés quand on travaille avec le por table.
L’aspect ludique les rend plus actifs et plus autonomes. Les
collégiens, eux, ne comprennent pas pourquoi seulement
le tiers des professeurs leur fait utiliser la machine ;
d’autant plus que le portable est lourd et n’a en rien allégé
les cartables. Enfin, si de nombreux témoignages ont relevé
l’outil de communication exceptionnel que représentait le
por table dans l’établissement (relation professeur-élèves,
professeur-professeur, etc), les services de la vie scolaire
– les conseillers d’éducations notamment - regrettent
souvent de ne pas être équipés.
AECinfo N°34  Juin 2004  p7
E-commerce
Les chalands se pressent enfin en ligne
Les français recourent de plus en plus massivement aux
avantages d’un commerce électronique devenu réaliste.
S e lon le ba romèt re de
l’Acsel (Association pour le
commerce et les services en
ligne), le chiffre d’affaires
du commerce électronique
progresse de 62% au cours du
premier trimestre 2004 par
rapport à la même période
de 2003 ; on observe la même
progression (+60,2%) pour ce
qui concerne le nombre de
transactions en ligne, dont le
nombre atteint 8,6 millions
– signe que le panier moyen
se stabilise.
Médiamétrie confirme de son côté
que la population des acheteurs
en ligne connaît une croissance
de 38% sur la période (contre
une croissance de seulement 11%
pour la population d’internautes,
laquelle atteint 23 millions au mois
de mars).
Au-delà des achats
« Ces chiffres ne comprennent
que les transactions en ligne, mais
Internet a aussi un impact indirect
sur des consommateurs qui ne paient
pas sur le Web »», ajoute Henri de
Maublanc, président de l’Acsel.
Une remarque qui prend tout
son sens si on la rapproche de
Juridique
l’estimation faite par Overture,
spécialiste du référencement sur
les principaux portails et moteurs
de recherche (hors Google),
selon laquelle 56% des requêtes
effectuées sur ces sites sont de
nature commerciale.
Reprise des embauches
Signe que le commerce
électronique a de nouveau le
vent en poupe après l’éclatement
de la bulle Internet et cinq
années difficiles, on y observe
une reprise des embauches. Le
phénomène concerne toutes
sortes de profils et pas seulement
des informaticiens : les acteurs
du eCommerce tentent de
recruter des experts, des seniors
expérimentés au parcours plus
classique.
qui se passe aux Etats-Unis, le
phénomène est déjà en marche :
la joaillerie, le paiement des
factures, les télécoms, l’hôtellerie,
l’immobilier et le logiciel.
Batailles en perspective
Les biens culturels restent en
tête de liste des produits achetés
en ligne (1 achat en ligne sur
2 achats, en France, selon les
derniers chiffres), mais la capacité
des acteurs « numériques »
à agréger de l’information de
plus en plus riche de façon de
plus en plus efficace (visites
virtuelles, présentation 3D, fiches
d’information et guides, etc.),
associée à l’essor du haut débit,
ouvre à leur convoitise tous les
secteurs où une longue chaîne
d’intermédiaires est susceptible
d’être court-circuitée, et les
prix au consommateurs revus
en conséquence. « Ça va être
une belle pagaille », promet un
membre du cabinet Gartner.
A qui le tour ?
Internet a réécrit les règles de
la vente de livres, de musique
et de voyages (chute des prix,
réduction des marges, élimination
des intermédiaires). Il paraît
désormais inéluctable que tous
les secteurs de l’économie soient
à plus ou moins long terme
bouleversés de la sorte, mais
dans six secteurs, à observer ce
Contre-exemple endurant à la morosité du commerce en ligne français, la mérignacaise
CDiscount a développé des méthodes de commercialisation et une approche client payantes : du choix, de l’imprévu et des prix.
Collectivités : avant d’aller sur le web
Faisons un point sur les formalités préalables à réaliser pour
qu’une collectivité territoriale puisse ouvrir sereinement un site.
Une collectivité territoriale
doit veiller, plus que tout
autre entité, à encadrer
sa présence en ligne de
préc a ut ions jur idique s
minimales.
La première préoccupation
est de régler les questions
relatives aux droits d’auteur. Il
faut obtenir auprès du titulaire
des droits de l’œuvre protégée
(musique, photos, etc.) que vous
souhaitez utiliser, le droit de
reproduction numérique et
de diffusion de celle-ci. Pour
vous y aider, le conseil d’un cabinet
expert en proprieté intelectuelle
peut être d’un réel secours (les
représentants régionaux de
l’Institut National de la Proprieté
Intelectuelle (INPI).
Si le site que vous mettez en
place collecte ou diffuse des
informations nominatives, vous
devez vérifier que votre
site ne propose que des
fonctionnalités que vous
aurez déposées auprès de
la Commission Nationale
Informatique et Libertés. Il
convient en effet de déclarer ce
type de site auprès de la CNIL, car
il s’agit d’un traitement automatisé
d’informations nominatives
permettant l’identif ication
directe ou indirecte de personnes
physiques : les internautes qui le
visiteront pourront laisser leurs
coordonnées pour recevoir
des informations, prendre des
rendez-vous avec les contacts
indiqués, etc. Soulignons que
toute collecte déloyale ou illicite
de données est punie de cinq ans
d’emprisonnement et de deux
millions de francs d’amende.
L’o u v e r t u r e d ’ u n s i t e
web n’est plus soumise
à déclaration préalable
auprès du procureur de la
République et du Conseil
supérieur de l’audiovisuel.
L’article 43 1° de la loi du 30
septembre 1986 relative à la
liberté de communication qui
imposait cette obligation a
été abrogé par l’article 2 de la
loi du 1er août 2000 portant
modification de cette loi de 1986.
En contrepartie, les éditeurs
de services doivent pouvoir
être identifiés en mettant
à dis pos it ion du public
leurs coordonnées (pour les
collectivités territoriales : leur
dénomination et leur siège social).
Un peu de pragmatisme enfin
car l’expérience montre que la
publication électronique requiert
le l’adaptabilité face à un contexte
juridique en mutation rapide.
n FG - [email protected]
p8  AECinfo N°34  Juin 2004
Projets
Titre
Chapeau
L’Agenda de Mai 2004
La lettre d’information de
l’acteur aquitain de la Société de
l’information est éditée par
Aquitaine Europe Communication,
23 Parvis des Chartrons
33074 Bordeaux.
Téléphone : +33 (0)5 57 57 01 01
Fax : +33 (0)5 57 57 97 17
Directeur de publication :
Hervé LE GUYADER.
Ont collaboré à ce numéro :
Frédéric AUTECHAUD, Eric
CULNAERT, Marcel DESVERGNE, Julie
DULEU-BURRE, François GILBERT,
Laurent-Pierre GILLIARD.
E-mail : [email protected]
Ce numéro a été imprimé à 1000
exemplaires par Balauze&Marcombe à
Canejan (33).
› Projets
› Rendez-vous
Jeudi 13 mai › Conférence
« Administration territoriale : l’impact
des TIC sur le secteur social » - Galerie
de l’AEC
› Accueil de
partenaires
Jeudi 27 mai › Accueil de l’Assemblée
générale d’Aquitaine Image Cinéma
Jeudi 6 et vendredi 7 mai › Réunion
du comité de pilotage du projet Sensitic
(Comparaisons interrégionales sur la
SDI) – Faro (Portugal)
Mardi 11 mai › Réunion de revue
du projet Kiwi (Administration
électronique) – Milan (Italie)
Lundi 24 et mardi 25 mai › Atelier
« Apprendre grâce au benchmarking »
et réunion de comité de pilotage
du projet Understand (Indicateurs
communs de mesure de la SDI) Bordeaux
Vendredi 28 mai › Conférence de
clôture du projet Kiwi (Administration
électronique) « Mobilité et egouvernance » - Bordeaux
› Réunions
institutionnelles
Jeudi 27 et vendredi 28 mai ›
Réunion du comité d’orientation de
l’AEC - Bordeaux
› Participations
Mardi 25 mai › Réunion du
Pôle Aquitain pour la Société de
l’Information (PASI) – Bayonne

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