Le capital humain

Transcription

Le capital humain
créateurs
Le magazine de la création d’entreprise
Editeur
Dossier
Le capital humain
Les 15 ans de Genilem
Interview d’Anne Southam
Profils de Créateurs
Au bonheur du vin
Produits du trimestre
Créateurs
no 13 été 2010
Genilem
Numéro 13 - été 2010
Bustier & Co
Partenaires
Promotion économique
du canton Fribourg
Suisse
ILS SOUTIENNENT GENILEM
Bernex
Partenaire du magazine
Corsier Hermance Anières
COHERAN
Chêne-Bougeries
Chêne-Bourg
Collonge-Bellerive
Cologny
Département de l’Economie et du Territoire
Partenaire du magazine
editorial
Sommaire
La Ressource humaine
Dans un ouvrage publié il y a plus
d’un quart de siècle déjà sous ce
titre, Samuel Pisar écrivait : « La
ressource humaine est sans limite.
Si nous puisons dans cette source
infinie, des sociétés naîtront qui
relègueront au Moyen Age la
sueur et le capital ». Qu’avonsnous fait de cet enseignement
optimiste dans le fonctionnement
de nos sociétés occidentales ? Dans
nos entreprises, avons-nous su
contribuer au développement et à
l’épanouissement des « ressources
humaines » ?
La réponse la plus synthétique et la plus approfondie à ces questions nous a
été livrée par John Saul dans un livre, paru en 1992 au milieu de l’ultime crise
économique du siècle dernier et intitulé « Les Bâtards de Voltaire ». L’auteur,
dans un exposé qui demeure totalement pertinent, y remettait en cause notre
culte grandissant de la rationalité et de l’efficacité. Il y critiquait vigoureusement
une forme de pensée qui constitue une perversion de l’esprit des Lumières,
celle qui coupe la raison d’un ensemble de qualités humaines dont elle n’est
pourtant qu’une partie. Celle qui oublie que la raison n’est pas une valeur
mais une méthode. Celle qui au nom de la raison et du rationnel chasse la
spiritualité, l’imaginaire et le créatif.
Il suffit de lever les yeux sur ce qui nous entoure aujourd’hui pour mesurer les
dégâts de cette dérive. La méthode est devenue la solution. Le marché occupe
la place des dieux. Les normes ont supplanté le bon sens. La technocratie et
les experts se sont substitués à l’interrogation et au doute. Les certitudes ont
ridiculisé les émotions. Les héros ont cédé le pas aux « people ». Le maître
a disparu sous le fardeau de la pédagogie. L’humanisme s’est dégradé en
humanitarisme. Le consumérisme a écrasé les jouissances. La spéculation a
détrôné l’effort. La solidarité sociale a tué la solidarité et la charité. L’imaginaire
a été immolé sur l’autel des structures organisées.
Illustrant la prophétie d’Erich Fromm, l’homme « civilisé » a échangé une
partie de ses chances de bonheur contre une certaine sécurité. Il a perdu ses
convictions mais a conservé ses opinions et ses préjugés. Il a des règles, des
préférences et des aversions mais il est sans volonté.
Bien gérer son personnel ? C’est retrouver dans l’entreprise les fondements
de l’esprit des Lumières. C’est y faire renaître les valeurs humanistes dans la
gestion. C’est favoriser l’expression et l’épanouissement de nos collaborateurs.
Le profit ? Il suivra, c’est sûr.
SOCIéTéS
Profils de créateurs
Financement
Comité de sélection de projets
Produits du trimestre
5
6
12
13
14
ORGANISMES
Actualité des partenaires
Les 15 ans de Genilem
17
18
29
DOSSIER
Le capital humain
Les défis d’une start-up face à l’assise
d’une PME
Les ressources humaines, c’est un
vrai métier
Motiver ses collaborateurs
Le contrat de travail de durée
déterminée
Une idée, un projet, une équipe
à constituer
31
32
EN PRATIQUE
Fiche technique
Formation
Sucess story
39
40
42
44
AGENDA
45
32
34
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37
38
ANNUAIRES
49
Structures d’aide à la création d’entreprise 50
Entreprises soutenues
52
Pierre Kunz
Président Genilem
Vaud-Genève
Créateurs No 13 - éTé 2010
3
FILMs
INSTITUTIONNELS
ET PUBLICITAIRES
BUXUM STUDIO
étalonnage ET montage
Quantel Pablo IQ 2K * Avid DS
Nouvelle adresse
Buxum studio Sàrl
Rue Boissonnas 9
1227 Acacias Ge
T. 022 755 00 19
www.buxum-studio.ch
Sommaire
PROFILS DE CRéATEURS
Filip Opdebeeck fait le bonheur du vin
6
Quand la recherche devient entreprise
8
Une entreprise qui vit avec son temps
10
Des montres pour la bonne cause
11
financement
Financer pour construire
12
COMITé DE SéLECTION DE PROJETS GENILEM
L’asticot, Biocom Energy et ICT Generics
sélectionnés par Genilem
13
Sociétés
PRODUITS DU TRIMESTRE
OCTOPUS : automatiser la fabrication
d’une cellule solaire
14
La borne Bustier & Co permet l’accès direct
à l’atelier du créateur
14
Votre vie est une histoire, offrez-lui sa biographie
grâce à Loreleo
15
Un biopancho pour les festivals de l’été !
15
Surveillance de l’environnement en temps réel
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Créateurs No 13 - éTE 2010
6
PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
Cécile Aubert
Filip Opdebeeck fait le bonheur du vin
© Fred Merz / Rezo.ch
Belge né au Brésil et élevé aux Etats-Unis, avant d’atterrir en Valais puis à Genève, Filip Opdebeeck
a créé Au bonheur du vin, une société qui conserve précieusement dans l’ancien coffre d’une banque
genevoise près de 40’000 bouteilles. Et il les traite avec le plus grand respect.
Filip Opdebeeck
Fondateur d’Au bonheur du vin
« Lors d’un stage pour entrer à l’Ecole d’ingénieurs de
Sion, j’ai travaillé dans l’industrie viticole et laitière. J’ai
adoré le vin et l’œnologie, mais moins apprécié le lait. »
Le vin, Filip Opdebeeck ne l’a plus quitté. Il y tient même
tellement qu’il l’enferme depuis 2007 dans un coffre fort
qui fit les beaux jours d’une banque genevoise.
Si les banques sont en pleine tourmente par les
temps qui courent, celle de Filip Opdebeeck, elle,
fait le bonheur de ses clients. C’est le cas de le dire.
Au bonheur du vin, l’entreprise fondée par ce jeune
créateur, est une banque, certes, mais elle n’abrite
que du vin. Outre le pur stockage, Au bonheur du vin
propose la gestion de cave à distance sur Internet,
un relevé de cave mensuel, une Bourse aux crus, et
l’utilisation de sa cave comme adresse de livraison.
www.aubonheurduvin.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
« Ce spécialiste du
vin n’est en plus pas
avare en conseils qu’il
prodigue bien volontiers
et gracieusement. »
A la recherche du coffre parfait
Comment est né Au bonheur du vin ? « Après l’Ecole
hôtelière, je gérais un bar à vin suisse à Plainpalais,
explique le jeune homme. Mais il a été racheté et les
nouveaux propriétaires ont voulu diminuer mon
salaire alors que j’avais doublé le chiffre d’affaires. J’ai
Sociétés
PROFILS DE CRéATEURS
donc démissionné sur le champ. Un de mes clients
m’avait parlé d’un concept de stockage de vin créé
par un Français, je l’ai donc contacté pour lui dire que
cela m’intéressait pour Genève. Un mois après ma
démission je rencontrais le fondateur d’Au bonheur
du vin à Paris et il m’a vendu la licence de marque
pour la Suisse. Pour faire plus helvète, j’ai voulu trouver
une cave dans… une banque. Je suis donc parti à la
recherche d’un coffre-fort apte à recevoir les précieuses
bouteilles. » Quête qui à première vue ne devait pas
se révéler trop périlleuse au pays des banques, mais
« on me riait au nez quand je disais que je cherchais
un espace de 100-150 mètres carrés pour y entreposer
du vin », se souvient Filip Opdebeeck. Coup de chance
ou hasard providentiel, comme souvent dans l’histoire
d’une création d’entreprise, l’amateur de vin tombe sur
une annonce : « c’était le dernier objet de la dernière
page d’Immostreet. J’étais totalement découragé et
sur le point d’abandonner. Mais c’était exactement ce
que je voulais, même s’il fallait installer la climatisation,
un gros souci technique. » Mais quand on sait que le
premier client de la société est venu par l’intermédiaire
de l’installateur de la climatisation, on se dit qu’il n’y a
décidément pas de hasards…
Soigner la relation avec le client
Les clients arrivent via son réseau dans le monde du vin
et grâce à des articles de presse : « Un jour, le Temps et la
Tribune de Genève ont publié un article sur moi, ça m’a
aidé à décoller. Encore un hasard que ces deux médias
parlent de moi le même jour ! Puis Bilan et Market ont
enchaîné. Il est évident que les médias m’ont apporté
des clients, du coup je soigne mes relations presse. »
Il découvre Genilem grâce à une insomnie
Une fois le lieu trouvé, le créateur vend sa BMW et
fait appel à des fonds privés pour financer sa société.
Parallèlement, il travaille comme représentant d’une
cave valaisanne. Encore un hasard, victime d’une
insomnie, il allume sa télévision et tombe sur une
émission qui mentionne Genilem. « Le lendemain
j’ai appelé Cyril Brungger, qui est mon coach depuis
bientôt trois ans. Il m’a aidé à finaliser mon business
plan et à préparer les étapes qui ouvrent les portes du
Comité de sélection de projets de Genilem », raconte
l’entrepreneur.
Comme chaque créateur, Filip Opdebeeck a eu ses
bêtes noires. La gestion de sa trésorerie, par exemple.
« Au début, il était difficile de savoir où investir pour se
faire connaître : en imprimant des flyers, en participant
à des foires, en sponsorisant des manifestations par la
mise à disposition gratuite de vin ? Avec l’expérience,
j’apprends. Et je mise sur mon site web que je viens
de moderniser grâce au cercle de compétences de
Genilem, précise-t-il. Outre l’accès à des spécialistes,
Genilem m’est très précieux. Quand on crée une startup on est obnubilé par celle-ci, on en parle à tout le
monde : famille, amis et ça risque vite de les agacer.
Donc pour échanger sur ma société, et pour gérer
certains aspects plus techniques et précis, je me tourne
vers mon gestionnaire. C’est son métier d’écouter des
problèmes précis liés à ma société et il m’apporte aussi
un grand soutien moral. »
Depuis sa création en 2007, Au bonheur du vin est en
pleine croissance. La gestion du temps devient parfois
ardue pour ce passionné qui gère presque tout tout seul
et n’est pas encore prêt à déléguer, même s’il emploie
des stagiaires pour des tâches ponctuelles. « Il m’arrive
parfois de terminer très tard mes journées mais je tiens
à aller chez mes clients chercher leurs bouteilles, puis
je les répertorie moi-même avant de les entreposer »,
précise-t-il. Donc quand arrive un gros client avec 6 000
bouteilles, on imagine facilement la somme de travail.
Sans parler des inventaires, des devis, des livraisons, du
rangement de la cave. « Physiquement, c’est très dur »
admet-il. Ce spécialiste du vin n’est en plus pas avare en
conseils qu’il prodigue bien volontiers et gracieusement.
« J’accorde beaucoup d’importance au rapport avec
le client. Je tisse une relation avec eux autour du
vin, explique Filip Opdebeeck. » « Je tiens à être leur
conseiller en vin, leur banquier du vin ! » Et ils apprécient.
Car son labeur est récompensé par la confiance de ses
144 clients. Leur taux de fidélité est de 100 %, ce qui veut
tout dire. « Je gère près de 40’000 bouteilles. Et personne
n’a encore retiré ses précieuses bouteilles de mon
coffre », se félicite le jeune entrepreneur.
Ses projets d’avenir ? Ouvrir une succursale à Zurich,
autre Mecque des banques helvétiques. « Mais il
faut que je trouve un associé en qui j’aurais 100 %
confiance. » Evidemment, quand on gère des bouteilles
qui peuvent atteindre jusqu’à 10 000 francs chacune, la
confiance est primordiale. Un vrai travail de banquier.
« Outre le pur stockage,
Au bonheur du vin
propose la gestion de cave
à distance sur Internet,
un relevé de cave mensuel,
une Bourse aux crus,
et l’utilisation de sa cave
comme adresse
de livraison. »
Créateurs No 13 - éTE 2010
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PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
Irina Sakharova Quitt
Quand la recherche devient entreprise
Lancer son affaire est toujours une aventure. Quand on vient du monde de la recherche médicale
c’est tout un univers - celui du management - qu’il s’agit de découvrir et d’apprivoiser afin de mettre
son entreprise sur les rails du succès.
Virginie Clément et Daniel Leutenegger
Deux des co-fondateurs de Stemergie Biotechnology SA
BIOTECHNOLOGY
www.stemergie.com
Dans le cas des co-fondateurs de Stemergie
Biotechnology SA, spin-off fondée en décembre 2009
et issue des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)
et de l’Université de Genève, il s’agit d’une authentique
rencontre entre le monde de la science et celui de la
gestion d’entreprise.
et de caractériser les cellules souches cancéreuses,
essentiellement dans les tumeurs du cerveau. La portée
de cette découverte est importante. Comme le souligne
Virginie Clément, « il s’agit de la seconde cause de
mortalité infantile après la leucémie et ces tumeurs
touchent environ 50’000 adultes par an. »
En effet, cette jeune société, soutenue dans sa création
par le Service de la promotion économique de Genève,
est basée sur une technologie novatrice, fruit des
travaux de recherche menés par Ivan Radovanovic,
neurochirurgien, et Virginie Clément, jeune et brillante
doctorante, tous deux spécialisés en biologie des tumeurs
cérébrales. Après deux ans de recherches soutenues
financièrement par la fondation Damm-Etienne, Ivan
Radovanovic et Virginie Clément ont réussi à développer
une méthode inédite permettant d’identifier, d’isoler
« Il s’agit d’une authentique
rencontre entre le monde
de la science et celui de la
gestion d’entreprise. »
Créateurs No 13 - éTE 2010
Quand en novembre 2007 les deux inventeurs déposent,
avec le soutien d’Unitec, leur brevet provisionnel pour
PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
la technologie développée, Virginie Clément ne sait pas
encore qu’elle se trouve sur la voie de l’entrepreneuriat.
« A ce moment-là nous avons contacté des entreprises
établies pour sonder l’intérêt », dit Virginie Clément. « Si
certaines sociétés souhaitaient tout acheter, d’autres nous
ont suggéré de fonder une entreprise pour développer le
fruit de la découverte et cela nous a mis sur la voie de la
réflexion. »
C’est ainsi qu’en septembre 2008 Virginie Clément postule
pour le programme d’entrepreneuriat « Venture Kick » et
entre en phase 1 de cette initiative. Si elle réussit à passer
la première phase de ce programme visant à promouvoir
des idées entrepreneuriales innovantes en accélérant
le processus de création d’entreprise, Virginie échoue
en phase 2. Comme la scientifique le souligne, « c’était
finalement positif car cela m’a donné l’occasion de
reconsidérer notre modèle commercial et de voir le projet
sous un angle différent. » Par la suite le projet d’entreprise,
baptisé « Stemergie », a reçu de nombreux prix, dont le
« Venture Leaders Award 2009 ».
A la question de savoir ce qui constitue sa motivation
principale dans cette société, Virginie Clément répond
sans hésiter : « Mes motivations, ainsi que celles de tous
les co-fondateurs de la société, ce sont les patients, les
être humains touchés par la maladie. Pour moi, il s’agit
de recherche scientifique qui a un objectif fondamental
– contribuer à guérir. Par ailleurs l’entreprise a pour but
de créer de l’emploi dans un secteur porteur, les sciences
de la vie. » Si Virginie Clément s’est lancée corps et âme
dans le projet Stemergie, elle avoue également que la
fonction de CEO n’est pas son fort : « Si j’aime beaucoup
travailler en entreprise, mes qualités premières sont liées
à la recherche et moins à des aspects tels que la gestion
financière et le développement commercial qui sont du
ressort du CEO. »
Stemergie a trouvé son CEO en la personne de Daniel
Leutenegger. Diplômé en gestion d’entreprise de
l’Université de Saint-Gall, il a travaillé dans les milieux
start-up et financement en Suisse, aux Etats-Unis et
au Chili. Exerçant comme gestionnaire de projet pour
l’initiative Venture Kick, Daniel Leutenegger fait la
connaissance de Virginie Clément à l’occasion de sa
participation à Venture Leaders où il représente un
incubateur biotechnologique chilien. Stemergie présente
alors pour lui un intérêt évident : « Il s’agit de connecter
le monde de la recherche et celui des affaires pour créer
véritablement une valeur ajoutée. »
Dans cette entreprise, qui est également composée
de trois autres co-fondateurs, Didier Coquoz, expert
du secteur pharmaceutique, Ivan Radovanovic, axé sur
la chirurgie des tumeurs et Denis Marino, technicien
expérimenté, les profils se complètent et renforcent
la cohérence de l’ensemble. Comme le résume Daniel
Leutenegger, « nos expertises sont complémentaires gestion d’entreprise, biologie des cellules, neurochirurgie,
connaissance du secteur pharma. Je pense que notre
« Nous sommes aussi
heureux d’apprendre
des autres et nous
observons avec intérêt
le travail d’autres
sociétés. »
atout principal est de valoriser ces expertises spécifiques.
Nous sommes aussi heureux d’apprendre des autres et
nous observons avec intérêt le travail d’autres sociétés. »
L’avenir de Stemergie Biotechnology SA est clairement
défini par sa stratégie de transformer la recherche
en thérapies contre les tumeurs. En effet, si en
septembre 2009 Virginie Clément a remporté le « Prix de
l’Innovation » des HUG pour sa technologie unique et, si
plus récemment, Stemergie Biotechnology SA a reçu le
4e Prix de la prestigieuse compétition « Venture 2010 »,
initiée par McKinsey et l’ETHZ, il s’agit actuellement
de lever des fonds pour la suite des travaux et, en
parallèle, faire avancer le développement des molécules
thérapeutiques. Un programme ambitieux pour une
équipe dynamique, soudée et complémentaire !
Créateurs No 13 - éTE 2010
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PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
Luisa Burdel
Une entreprise qui vit avec son temps
Lorsque le temps en cache un autre. C’est sur cette idée que l’ingénieur Côme de Valbray s’est lancé
dans l’aventure horlogère en compagnie de la designer Olga Corsini. Ensemble, ils révolutionnent
la face cachée du chronographe.
cadran la technique et la précision de l’un et la créativité
et l’émotionnel de l’autre. « Nous voulions proposer
des objets uniques et innovants, offrir la possibilité aux
passionnés de retrouver l’étonnement de l’enfant qui
joue », nous confie Côme de Valbray.
Olga Corsini et Côme de Valbray
Côme de Valbray est un amoureux de mécanique. Petit
déjà, il démontait et remontait tout ce qu’il pouvait.
A l’âge de 18 ans, il quitte Paris, sa ville natale, pour
la Suisse afin d’effectuer ses études d’ingénieur en
microtechnologie à l’Ecole Polytechnique Fédérale de
Lausanne. Son diplôme en poche, il rejoint l’équipe de
production horlogère de la prestigieuse marque Cartier.
Cette expérience l’aiguillera définitivement vers sa
passion des montres.
« C’est lors d’un dîner,
en griffonnant la nappe
sur le coin d’une table,
que l’idée se concrétise. »
L’idée de créer sa propre entreprise faisant son
chemin, il décide de parfaire ses connaissances en
gestion d’entreprise. Départ pour l’Université d’Harvard
aux Etats-Unis.
Rencontre de deux passionnés
Une année plus tard, il retourne à Paris où il rencontre
Olga Corsini. « C’était lors d’une soirée entre amis. Côme
avait une expérience auprès de Cartier. Moi-même,
auprès de joailliers tels que Bulgari et Gucci. Nos premiers
échanges se sont naturellement portés sur le sujet des
montres et du haut de gamme », se souvient-elle.
Côme de Valbray demande très vite à la créative originaire
de Florence de lui présenter ses dessins. Et c’est lors d’un
dîner, en griffonnant la nappe sur le coin d’une table, que
l’idée se concrétise. Les deux jeunes créateurs décident
de travailler main dans la main, alliant sur un même
Créateurs No 13 - éTE 2010
Qualité Swiss Made
L’aventure démarre et c’est tout naturellement que la
marque s’installe à Lausanne, sous l’égide de l’entreprise
d’Heure en Heure Sàrl, bénéficiant ainsi du savoir faire et
des compétences horlogères de nombreux partenaires
locaux. La marque jouit de ce fait de la qualité et de la
renommée du label Swiss Made.
La première collection voit le jour en 2010. Elle se décline
en trois gardes temps qui réunissent technologie et
élégance. La marque propose un système de diaphragme
innovant permettant d’afficher ou de masquer le cadran
selon ses envies. Cette originalité est le fruit de deux
ans de recherche, de développement et de tests. Le
mouvement utilisé est soigneusement travaillé et la
ligne présentée pure et esthétique. « La beauté est un
ensemble. Mais elle doit aussi être présente dans chaque
détails », relève l’associé fondateur. Le perfectionnisme de
l’un et la sensibilité de l’autre font des ces montres une
parfaite harmonie entre une horlogerie avant-gardiste
et classique.
Montres en main, les deux complices se lancent sur
le marché international. Pour ce faire, ils tissent des
liens de confiance auprès de partenaires détaillants ou
distributeurs qu’ils ont soigneusement sélectionnés.
Grâce à leurs relations, ils sont aujourd’hui présents dans
plusieurs pays européens. Et sans tarder, la marque est
reconnue par son public qui apprécie la qualité et la
pertinence de leur travail.
Garder le cap
« Avoir une vision et de la ténacité, tout en restant
optimiste afin de servir au mieux l’ambition de la société
créée. Le plus gros défi est de réinventer son métier
chaque jour, de s’adapter aux nouvelles situations et
d’effectuer des tâches qui ne font pas partie de notre
métier de base. Et tout cela en gardant parfaitement le
cap ! », explique Côme de Valbray lorsqu’il est interrogé
sur les qualités que doit posséder un entrepreneur.
PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
Emmanuel Babey
Des montres pour la bonne cause
Rencontre avec Nicolas Jeanson d’Aequatio Sàrl, qui nous
parle de la marque Tempvscompvtare
D’où vient l’idée de votre entreprise ?
Après avoir regardé le film « Les Seigneurs de la Mer »
(Sharkwater) de Rob Stewart, ma femme et moi avons
décidé d’agir à notre façon pour aider les requins.
A l’époque, je travaillais sur le design d’une montre
de plongée et Rebecca était déjà militante dans la
conservation des espèces depuis des années. C’est apparu
comme une évidence, une montre de plongée se doit
d’être adaptée à son environnement, de part sa forme et sa
fonction. La Sharkwatcher deviendra ainsi la première de
nos montres éco actives, soutenant tant médiatiquement
que financièrement la cause à laquelle elle est dédiée.
De même notre deuxième modèle soutient-il l’efficace
ONG « Sea Shepherd Conservation Society », la troisième
l’ONG « Terre d’Abeilles ». D’autres partenariats sont
également prévus. 30 % des bénéfices nets de chacun
de nos modèles engagés sont reversés aux ONG
qu’ils soutiennent, tout en contribuant à leurs actions
de conservation.
De manière fort originale, la création de votre entreprise,
c’est la lutte continuée par d’autres moyens. Pourquoi
avoir positionné votre produit sur le luxe ?
Pour une raison simple : le luxe influence les tendances
et les comportements, tout en garantissant la qualité et
le savoir faire. Il ne peut y avoir meilleur ambassadeur
pour servir la cause environnementale. Pour nous le Luxe,
c’est la vie, et c’est en cela qu’il est précieux. Nos montres
sont produites et assemblées à 100 % dans le canton
de Neuchâtel, sauf les bracelets qui viennent de Bienne,
autrement dit nous garantissons nos modèles 100 %
produits et assemblés en Suisse. Il était impossible pour
nous de concevoir des modèles bon marché tout en
garantissant la même qualité, et sur la provenance et sur
le lieu de fabrication. Et puis les montres à piles et à quartz
sont antinomiques avec les valeurs que nous défendons.
Nos premiers modèles sont donc équipés d’ETA Valjoux
7750, et nous envisageons la fabrication de notre
propre mouvement, à l’avenir en collaboration avec des
entreprises suisses.
Le luxe, c’est la vie. Mais c’est aussi le design.
En tant que designer automobile et industriel, j’ai voulu
mettre en avant le volume et les formes sculpturales.
Pour ce faire, je me suis inspiré de la technique Flemming
surfacing, reprise par Chris Bangle, ancien designer de chez
BMW, à qui l’on doit notament le concept car CS1, dont le
modèle Z4 est issu. Cette caractéristique est unique dans
le monde de l’Horlogerie. Grâce à cette double casquette,
éco-activité et design volumique, nous draînons une
nouvelle clientèle pour l’horlogerie, tant amatrice de belles
montres que novice.
La production de ce genre de montre demande
en retour une attention particulière en termes de
production écologique. Il faut donc que le moyen soit
en adéquation avec le but poursuivi ?
Pour reprendre notre adage, leitmotiv et marque de
fabrique cités plus haut, le Luxe c’est la vie et c’est en cela
qu’il est précieux. Nous accordons naturellement une
attention toute particulière aux paramètres écologiques de
production. Notre marque est la première à se revendiquer
« VEGAN », nous n’utilisons aucune matière à provenance
animale, ni issu de l’élevage ou du monde sauvage Ainsi
bannissons-nous toute utilisation de cuirs d’océans,
sachant que les espèces visées dans cette industrie sont en
voie de disparition, et ne supportent pas la vie en captivité.
En terme d’espèce, je parle de requins dont il ne reste que
10 % de la population mondiale, de raies, qui dans certains
cas ne sont pêchées que pour leur peau. Et le mouvement
mécanique, dans son idée d’éternité, se juxtapose mal avec
la notion de mort qui s’associe au cuirs des bracelets.
Autre contradiction notoire, comment peut on porter une
montre de plongée avec un bracelet en cuir de raie ? Au
niveau du managment de la société, nous faisons un effort
particulier. Mon épouse, Rebecca, occupe la fonction de
« Environnemental Care » grâce à ses compétences en
écologie et son engagement pour la défense de la vie
marine. Nous envisageons également de recycler
des aciers provenant de l’environnement nautique, si
cela est possible…
Une montre pour soutenir une cause. On imagine que
les idées fourmillent. Quels sont vos projets ?
Notre prochain modèle s’adressera à la gente féminine et
contribuera au développement d’un rucher conservatoire
européen qui permettra la conservation de l’abeille noire.
Les abeilles disparaissent par milliards, et leur disparition
annonce une crise écologique certaine, puisque nous
devons à ces petites pollinisatrices plus de 80 % de la
pollinisation des plantes que nous utilisons. Pas d’abeilles,
pas de fleurs, pas de fleurs, pas d’abeilles. Dans la même
lignée, nous concrétisons un partenariat avec Chanee
Kalaweit qui, basé en Indonésie, vient au secours des
Gibons, tentant de conserver par la même occasion son
ecosystème, la forêt vierge, arrachée par les industriels,
pour l’huile de Palme, utilisée dans les chips, shampoings,
pâte à tartiner… Pour les modèles océaniques, une montre
est prévue pour soutenir la cause des dauphins de la Baie
de Taiji, en partenariat avec Ric O’Barry, et un modèle
féminin soutiendra la cause des requins, encore avec les
Shark Angels, division féminine de Sea Shepherd.
Il y a donc du travail en perspective, mais quoi de mieux
qu’une montre pour indiquer l’urgence et le compte
à rebours pour les espèces et leur écosystèmes ? Parce
qu’au bout du compte, seule la vie est précieuse, seule la
vie est luxueuse.
Créateurs No 13 - éTE 2010
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FINANCEMENT
Sociétés
Irina Sakharova Quitt
Financer pour construire
Parmi les multiples PME du canton, on compte notamment un certain nombre d’entreprises actives
dans la branche de la construction. Dans ce secteur difficile, fortement dépendant de la conjoncture
économique et de l’ampleur des chantiers, il y a des entrepreneurs qui investissent et qui croient
en l’avenir, avec l’appui des organismes locaux de soutien à l’entrepreneuriat. José Da Silva est
un de ces infatigables professionnels de la construction locale, un authentique « self-made man »,
qui a su mettre toutes les chances de son côté pour lancer son affaire.
« Financer autrement les entreprises » - le nouveau
slogan de la FAE, organisme genevois de financement
dédié aux entreprises du tissu économique local, prend
dans ce contexte toute sa valeur. A la suite d’une analyse
rigoureuse du dossier soumis, la FAE décide de cautionner
un crédit destiné à financer la reprise de la branche
échafaudages, ainsi qu’un fonds de roulement généré par
le décalage de trésorerie entre les règlements clients et
les charges d’exploitation. D’un point de vue technique,
le montage du cautionnement réalisé se fait pour une
partie par l’intermédiaire de la CRC-PME (Coopérative
romande de cautionnement - PME) et pour la majorité
directement par la FAE. « Sans ce financement je n’aurais
pas pu réaliser la reprise de la société », souligne M. Da
Silva, « Ce cautionnement a été LA solution pour accéder
à la réalisation de mon projet professionnel. »
« Le dossier, solide et
structuré, a pu nous
mettre dans les meilleures
conditions pour procéder
au financement »
Ayant commencé comme ouvrier et travaillé de
nombreuses années sur les chantiers pour une PME
genevoise, il a gravi un à un les échelons pour devenir
responsable de l’ensemble du secteur échafaudages
de l’entreprise. Quand l’ancien propriétaire décide de
se séparer de cette branche d’activité de sa société
« Constructions Tubulaires TECH S.A. », José Da Silva
propose de reprendre l’affaire. En effet, ce domaine
est sa spécialité, un univers technique qu’il maîtrise
parfaitement et qu’il connaît sur le bout des doigts.
www.fae-ge.ch
www.jds-echafaudages.ch
Si sa décision est prise, la question du financement de
la reprise se pose et n’est pas aisée à résoudre. « Les
négociations avec les banques se sont avérées difficiles »,
note José Da Silva. Malgré son enthousiasme, couplé à
une profonde connaissance du secteur de la construction
en général et du secteur des échafaudages en particulier,
ce type de financement s’avère peu faisable pour un
établissement bancaire. Il a fallu chercher des solutions
créatives et c’est alors que M. Da Silva a découvert la FAE.
Créateurs No 13 - éTE 2010
Si cette solution de financement donne véritablement
naissance à l’entreprise « JDS ECHAFAUDAGES S.A. »,
il est aussi l’aboutissement d’un véritable partenariat,
d’un travail d’équipe mené par José Da Silva et les
collaborateurs de la FAE. En effet, comme le souligne
Serge Nouara, Directeur de la FAE, « Nous avons rarement
pu compter sur une MBO (Management Buy-Out, n.d.l.r.)
de cette qualité, avec une telle disponibilité de la part du
repreneur de la société. Le dossier, solide et structuré, a pu
nous mettre dans les meilleures conditions pour procéder
au financement ». En outre, la FAE met en évidence que
les points forts du dossier présenté - qualité du travail,
absence de sous-traitance et rapidité d’exécution ont joué un rôle primordial dans l’évaluation du projet
de reprise.
De son côté, José Da Silva souligne à quel point les
requêtes de la FAE, les rencontres avec ses collaborateurs,
ont permis de préciser et de solidifier les éléments du
dossier. « J’avais déjà des compétences métier et de
gestion d’équipe. Par le biais de cet exercice, j’ai appris
à gérer une entreprise et à porter mon attention sur
des aspects financiers et de plan d’affaires », conclut cet
entrepreneur dynamique.
cOMITé DE SéLECTION de projets GENILEM
Sociétés
Cécile Aubert
L’asticot, Biocom Energy et ICT
Generics sélectionnés par Genilem
Lors de son Comité de sélection de projets du 30 avril 2010, Genilem a octroyé un accompagnement
gratuit de trois ans à trois entreprises basées dans les cantons de Genève, Vaud et Jura.
L’asticot
Créée à Genève en automne 2009, L’asticot est une
ligne de vêtements pour enfants, éthique et
SWISS ETHICAL KIDS DESIGN
esthétique, qui allie design, confort et produits
responsables. Fondée par une journaliste et une styliste, toutes deux mères de
famille trentenaires, L’asticot est une toute nouvelle marque suisse de vêtements
& accessoires pour enfants contemporains de 2 à 10 ans, qui place autant
l’esthétique que l’éthique au cœur de son processus créatif. Les matières sont
issues de l’agriculture biologique et façonnées au Portugal, les coupes sont
d’inspiration seventies, les imprimés se veulent originaux, ludiques et décalés.
Une approche éthique de A à Z dans la création des vêtements et l’utilisation
de coton bio donnent une empreinte écolo à l’asticot. Tout en gardant un look
sympa et en privilégiant le confort des enfants.
L’asticot a obtenu 100’000.- de la Fondetec et a déjà développé un réseau de 23
boutiques qui distribuent la marque dans plusieurs pays (Suisse, France, Belgique,
Pays-Bas, Italie).
www.lasticot.ch
Biocom Energy
www.biocomenergy.com
Biocom Energy est une société basée à
Paudex, Vaud, qui développe et
commercialise des biocombustibles
à partir de la valorisation de déchets végétaux. Elle a lancé Biofire, un
biocombustible 100 % naturel à base de coques de noix. Biofire est un nouveau
biocombustible 100 % naturel à base de récupération de coques de noix broyées
et compressées sous haute pression sans aucun additifs. C’est un excellent
substitut de bois et charbon de bois pour les barbecue, cheminées et poêles.
Pratique, propre et prêt à l’emploi, il est livré avec un allume-feu naturel. Les
briquettes sont commercialisées dans les magasins de jardinage, bricolage,
stations services et chauffagistes, ainsi que les magasins d’art de vivre, bio,
écologique et nature. Biofire est une marque déposée en Suisse, France et
Belgique. Le produit est destiné à toutes les personnes faisant du feu pour se
chauffer, se nourrir ou le plaisir. Biocom Energy vise un chiffre d’affaire d’un million
de Francs Suisse en 2012 pour la France et la Suisse.
ICT
Generics S.A. Cette société jurassienne basée à
Bassecourt propose un tableau blanc
interactif low cost. ICT Generics a pour
ambition de promouvoir et favoriser l’accès aux technologies numériques en
commercialisant des technologies de substitution à des prix abordables. Dans
ce cadre, la start-up a développé un Tableau Blanc Interactif (TBI) low-cost :
le « Generic Board ». ICT Generics a complètement repensé le paradigme à la
base des Tableaux Blancs Interactifs et atteint le même degré de qualité et de
performance que les solutions actuellement sur le marché. Le « Generic Board »
est en moyenne 7 fois meilleur marché que les produits concurrents. Le marché
principal du TBI est le marché de l’éducation. Elle est soutenue par Creapole et
accompagnée par Genilem Jura.
www.ict-generics.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
13
14
PRODUITS DU TRIMESTRE
Sociétés
Cécile Aubert
OCTOPUS : automatiser
la fabrication d’une cellule solaire
Octopus est un nouvel outil R & D pour la fabrication de cellules solaires en
couches minces haut rendement proposé par INDEOtec SA. Cette société, basée
à Neuchâtel, propose des solutions de pointe au niveau de la Recherche et du
Développement dans le domaine du photovoltaïque.
Grâce à son produit phare Octopus, INDEOtec SA offre un produit haut de
gamme permettant de maîtriser de manière entièrement automatisée de A à Z
le procédé de fabrication d’une cellule solaire couche-mince à base de silicium.
Avec de nombreux paramètres réglables à disposition (fréquence, pression,
densité de puissance, distance inter-électrode, etc.) OCTOPUS est la plateforme
de développement idéale pour tout laboratoire actif dans le domaine du
photovoltaïque et plus généralement de la micro-électronique.
Le produit de base se constitue d’une unité centrale comprenant la chambre
de transfert, une chambre de chargement/stockage avec accès depuis
l’extérieur et une unité de commande (puissance, gaz, automation). Sur
cette unité centrale viennent se greffer les différents modules de dépôts
PECVD/PVD et de caractérisations.
En parallèle, la société développe aussi des outils optiques de diagnostique
plasma qui permettent de détecter l’allumage des plasmas, de mesurer la
formation de poudre, la densité du silane et d’autres propriétés du plasma.
INDEOtec SA
Fabrice Jeanneret
Maladière 71
2000 Neuchâtel
032.718.3222
[email protected]
La borne Bustier & Co permet
l’accès direct à l’atelier
du créateur
Bustier & Co est une marque lausannoise spécialisée dans
la création de bustiers. Chacun d’eux est une pièce unique,
dessinée et fabriquée par Sylvie Gimmi, la fondatrice de la
marque, qui entend faire du bustier un vêtement confortable et moderne.
Afin de développer son marché, la créatrice de Bustier & Co a élaboré un
concept de distribution novateur, adapté à son produit et à sa philosophie.
Il s’agit d’une borne, sous la forme d’un écran plat tactile, sur laquelle la cliente
peut regarder les modèles qui sont à l’atelier. Elle fait office de catalogue et
de stock virtuel.
Bustier & Co travaille avec un réseau de boutiques partenaires sur Vaud et
Genève. Un modèle par taille est à disposition de la cliente dans le magasin luimême. C’est-à-dire un jeu de six pièces uniques avec des tissus différents. Une
fois que la cliente a choisi sa taille, l’écran lui permet de surfer d’un modèle à
l’autre pour accéder au choix dans sa taille.
L’écran est relié au stock de Lausanne et à un module de gestion, ce qui permet
à l’entrepreneuse de suivre les ventes. Dans la boutique, la vendeuse est là pour
la conseiller et accompagner la cliente dans sa commande, ce qui rassure et
conserve la dimension humaine. La borne online est la clé virtuelle qui ouvre
les portes de l’atelier de couture !
Alors, comme la belle saison arrive enfin, n’est-ce pas le moment de s’offrir
un bustier ?
www.bustier.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
PRODUITS DU TRIMESTRE
Sociétés
Votre vie est une histoire, offrez-lui
sa biographie grâce à Loreleo
Fortes de leur expérience dans le domaine de l’édition culturelle de qualité avec
le guide UN SOIR AU THEATRE, les éditions LORELEO diversifient leurs activités et
proposent désormais la rédaction et la publication de votre biographie personnelle,
vos mémoires de famille ou l’histoire de votre entreprise. Avec une formule souple
et progressive en 3 phases particulièrement innovatrice dans le domaine.
Après avoir déterminé avec le client la forme que prendra sa biographie (« je », « il »,
chronologique, thématique, partielle ou exhaustive), évalué le nombre d’entretiens
nécessaires ainsi que leur périodicité, la 1ère phase peut alors commencer.
Constituée d’un minimum de 8 entretiens de 1 h 30 où le biographe interroge
son client selon un plan préparé d’un commun accord, elle permet d’ouvrir grand
la porte aux souvenirs parfois enfouis et oubliés. Un dialogue intime prend alors
forme, parfois inattendu, souvent émouvant mais toujours authentique.
Au terme de cette première phase, le client obtient les enregistrements de toutes
les séances ainsi que leur retranscription intégrale. Il peut alors décider de s’arrêter
là ou de poursuivre vers la 2e phase ; la rédaction proprement dite de la biographie.
Le « ghost writer » propose alors un plan rédactionnel qui donnera lieu à la livraison
d’un premier manuscrit, après 4 à 6 semaines. Après les révisions nécessaires et
approbation finale, le texte est alors fourni au client à la fois sur papier et sous forme
de fichier informatique.
Le client peu alors s’arrêter à cette phase ou décider de faire procéder à l’impression
proprement dite de l’ouvrage et d’y inclure, le cas échéant, des photos de famille.
Dans cette 3e phase, on détermine l’aspect et le format du livre, le papier et la police
de caractères utilisée ainsi que le nombre d’exemplaires, voire même l’éventualité
d’une édition électronique pour iPad !
Toutes ces phases étant facturables séparément, le client est libre de pouvoir
s’engager dans cette démarche en fonction de son budget et au rythme
qu’il souhaite. Les éditions LORELEO garantissent un traitement confidentiel,
sérieux et attentionné dans cette expérience intime et enrichissante qui peut
constituer un cadeau d’une valeur unique pour soi, sa famille, ses amis ou
ses relations professionnelles.
INVITATION
rencontrez votre
GHOST WRITER
Il vous attend
pour écrire vos mémoires,
votre biographie individuelle
ou familiale.
LORELEO éditions
Marco Maltini
40 rue de Montchoisy
1207 Genève
Tél. & fax 022 700 40 91
[email protected]
Un biopancho pour les festivals
de l’été !
BioApply est une société, accompagnée par
Genilem, qui propose des solutions pragmatiques
et économiquement viables pour des alternatives
écologiques à la consommation d’emballages plastiques et de produits à base de
pétrole. Pour ce faire, BioApply favorise les matières renouvelables, biodégradables
et compostables d’origine végétale.
Le nouveau produit de BioApply est le BioPancho Pluie, 100 % biodégradable et
compostable. Il est conçu pour les événements, concerts et autres manifestations
en plein air.
Alors que les pancho pluie classiques sont issus de dérivés de pétrole, comme le
PVC, et fabriqués en Chine, BioApply propose une alternative d’origine végétale
fabriquée en Europe.
Les BioPancho sont personnalisables, avec les logos de votre société (événement)
ou avec une charte graphique.
www.bioapply.com
[email protected]
Créateurs No 13 - éTE 2010
15
16
PRODUITS DU TRIMESTRE
Sociétés
Sandy Wetzel
Surveillance de l’environnement
en temps réel
Sensorscope Sàrl applique de manière innovante la
technologie des réseaux de capteurs sans-fil au domaine de
la surveillance environnementale, en commercialisant une
nouvelle génération de stations de mesures basée sur une
technologie développée au sein de l’EPFL.
La solution Sensorscope est dite « end-to-end » ; c’est-à-dire qu’elle prend en
charge toute la chaîne de transport des données, depuis leur mesure jusqu’à leur
représentation et leur visualisation sur Internet (voir schéma).
Avantageux en tous points
Le principe est de disposer de multiples stations sans-fil sur le terrain à observer.
Leur rôle est de prendre - en temps réel - des mesures spatio-temporelles de haute
densité. Une « station maître » récolte toutes ces mesures et les transmet au serveur
via le réseau de téléphonie mobile (technologie GPRS). Les stations peuvent être
séparées les unes des autres d’un kilomètre, ce qui autorise la surveillance de très
larges zones.
Le système est complètement « plug and play », facilement installable en moins de
deux minutes par deux personnes. Aucune configuration ni programmation n’est
requise. Les stations sont en effet capables de s’auto-organiser en un réseau sans-fil
multi-sauts et de transmettre par elles-mêmes les mesures à leur station maître, de
la manière la plus efficace possible. Cela occasionne un coût de mise en place très
avantageux par rapport aux solutions de mesures standards.
Cerise sur le gâteau : le système est totalement autonome en énergie,
puisqu’alimenté par des panneaux solaires.
Sur le terrain ou au bureau
A ce niveau également, la solution Sensorscope se veut innovante. D’une part,
l’observateur des données peut se rendre sur le terrain muni du boîtier SensorSpy,
qui permet la lecture des données environnementales lorsque l’on se trouve à
proximité de la station. D’autre part, Sensorscope propose un outil en ligne de
visualisation des données (www.climaps.com), permettant ainsi un accès à distance
parfaitement sécurisé. Aucun logiciel additionnel n’est requis pour pouvoir utiliser
Climaps. Une simple connexion Internet suffit.
Finalement, il est possible de générer systématiquement une copie des données
sur un serveur tiers, par exemple installé chez le client si celui-ci désire effectuer sa
propre sauvegarde des données.
Créateurs No 13 - éTE 2010
www.sensorscope.ch
www.climaps.com
Sommaire
organismes
ACTUALITé DES PARTENAIRES
SPEG : Quoi de neuf ?
18
SELT : Résultats 2009 de la promotion économique :
2.5 millions pour les entreprises vaudoises
19
CCIG : GVAcube l’avenir de Genève en 3D
20
CVCI : Réussir la transmission de son entreprise,
un challenge
21
OPEN : Promouvoir le développement économique
de la région
22
Genilem Vaud-Genève : Genilem associé à la remise
du trophée PERL de Lausanne Région
23
Réseau suisse Genilem : inauguration de
l’antenne argovienne
24
Genilem Monde : Genilem au Mali : cap sur
la croissance
28
LES 15 ANS DE GENILEM
Anne Southam, la femme qui est à l’origine
de Genilem
29
Créateurs No 13 - éTE 2010
18
Actualité deS partenaires
Organismes
Service de la promotion économique de Genève (SPEG)
Irina Sakharova Quitt
Quoi de neuf au SPEG ?
Pour une entreprise, il est vital de comprendre de quels soutiens elle peut bénéficier, qu’il s’agisse
de structurer des projets ou d’assurer son financement. Dans le canton de Genève, c’est le Service
de la promotion économique de Genève qui assure cette information. En sa qualité de véritable porte
d’entrée du réseau d’aide, les nouvelles du SPEG et de ses partenaires, ses événements et initiatives
attestent de la richesse des prestations offertes aux entreprises.
la FAE présente son bilan pour 2009 et une nouvelle image
La Fondation d’aide aux entreprises (FAE), un des partenaires du réseau
d’organismes du SPEG, montre un bilan d’activité des plus satisfaisants : plus de
20 millions d’aide ont été accordés à 58 entreprises en 2009, pour 777 emplois
créés ou maintenus. Grâce à une dotation supplémentaire de 40 millions de
francs accordée par le Grand Conseil dans le cadre des mesures de lutte contre la
crise, la FAE a pu sensiblement élargir ses prestations dès le second semestre de
l’année. Disposant d’une capacité totale d’intervention s’élevant à 135 millions, la
FAE est aujourd’hui active sur 4 fronts : l’accès aux financements pour la création
d’entreprise ou le développement et l’innovation des sociétés existantes ; le
renforcement des fonds propres et une aide à la levée de fonds auprès des
investisseurs ; l’optimisation de la trésorerie en anticipant les paiements tardifs
de clients, ainsi que la contribution au financement de mandats d’évaluation,
d’accompagnement, d’audit, et l’aide à la réalisation de missions d’experts.
Son rôle grandissant a conduit la FAE à adopter une nouvelle image et une nouvelle
signature : « Financer autrement les entreprises ». La Fondation entend ainsi affirmer
plus clairement son esprit et sa vocation première : le soutien à des entreprises
innovantes néanmoins peu reconnues par le système bancaire traditionnel.
Le SPEG emmène des entreprises genevoises à la découverte de Shanghai
Qu’il s’agisse de stimuler de nouvelles opportunités d’affaires pour les entreprises
genevoises ou de démarcher des entreprises chinoises, susceptibles d’enrichir le
tissu économique de notre canton, le SPEG est actif sur ces deux fronts, notamment
en organisant des voyages d’affaires ciblés.
Dans le cadre de sa collaboration à l’association LAKE GENEVA REGION (LGR), il
participe activement au voyage d’affaires organisé du 6 au 13 juin 2010 à Shanghai
lors de l’Exposition Universelle sur le thème Développement Durable et Cleantech.
En effet, le thème central de l’exposition accueillie par Shanghai étant « Better
City, Better Life » (meilleure ville, meilleure vie), plus de 70 millions de visiteurs
sont attendus à cet événement où, pour la première fois dans l’histoire des
expositions universelles, les villes bénéficieront d’un espace réservé dans lequel
elles pourront présenter leurs meilleures pratiques en matière de gestion urbaine.
C’est ainsi une occasion de premier plan pour profiler des entreprises genevoises
tout particulièrement actives dans les domaines des technologies propres, ainsi
que toutes celles qui développent des relations d’affaire avec la Chine. Pour de
plus amples renseignements voir le programme du voyage d’affaire sur le site de
l’association : www.lake-geneva-region.org
Créateurs No 13 - éTE 2010
Bilan 2009 du SPEG : le soutien aux entreprises locales
au centre de l’action
Le 4 mai dernier, le SPEG présentait à la presse son bilan
pour 2009. On y apprenait que, pour répondre aux
conséquences de la crise, le SPEG a poursuivi une stratégie
axée sur la promotion de l’innovation, la prospection
accrue sur les marchés asiatiques et la consolidation de
la dynamique régionale. Une attention particulière a été
portée au tissu économique local, avec la mise sur pied
de mesures de soutien spécifiques pour les sociétés
confrontées aux effets de la crise. Avec 195 entreprises
accompagnées, le bilan 2009 se révèle positif, malgré un
certain recul de l’implantation de sociétés étrangères.
Hotline pour les entreprises
Afin de permettre aux entreprises genevoises de faire
face aux difficultés liées à la crise, le SPEG a mis sur pied
un service de « hotline », qui a reçu plus de 400
sollicitations. Certaines entreprises ont reçu une aide
directe, alors que d’autres ont été orientées vers des
partenaires du réseau genevois. Dans la continuité de
cette opération, le SPEG offre, depuis le dernier trimestre
2009, une aide et un accompagnement personnalisé
à certaines PME identifiées dans le cadre des actions
menées pendant l’année écoulée.
www.lake-geneva-region.org
Actualité deS partenaires
Organismes
19
Service de l’économie, du logement et du tourisme (SELT)
Xavier Fromaget
Résultats 2009 de la promotion économique : 2.5 millions
pour les entreprises vaudoises
Dans un contexte de crise économique mondiale, les aides directes aux entreprises vaudoises
attribuées par le Service de l’économie, du logement et du tourisme (SELT) ont augmenté de 45 %.
En 2009, le SELT a octroyé le nombre record de 214 aides
à fonds perdus. En considérant également les quelques
prises en charge d’intérêts et un projet de cautionnement,
l’augmentation du nombre de décisions par rapport à
2008 s’établit à près de 45 %.
Récapitulatif des aides directes octroyées par le SELT
En se penchant de plus près sur ces résultats prometteurs,
il convient tout d’abord de relever la forte progression du
nombre de soutiens pour des participations à des foires ou
expositions. En période de ralentissement économique,
les entreprises désireuses d’exporter leurs biens et
services doivent redoubler d’efforts pour s’implanter sur
d’autres marchés. Dans ce contexte, le SELT appuie leur
présence dans des évènements de la branche à caractère
international (exemples : ITU World Telecom ou Medtech
Investing Europe). Malgré le nombre important de
décisions (105), les montants attribués pour ce domaine
restent relativement modérés puisqu’ils ne représentent
que 18 % du montant total des décisions. Dans le même
ordre d’idée, une participation financière aux études de
marché et d’opportunité commerciale (25) permet aux
entreprises d’évaluer une option de commercialisation à
l’international.
Comme en atteste le graphique ci-joint, les montants
alloués les plus importants concernent les aides à
l’innovation. Cette phase de développement doit se
dérouler dans un horizon temporel limité, de manière à
ce que les entreprises gardent leur avantage compétitif et
entrent sur le marché en position de force. Le SELT a ainsi
soutenu 56 projets visant l’amélioration d’un processus
de fabrication, le développement ou l’homologation
de nouveaux produits. Cette étape clé - précédant la
commercialisation - est déterminante tant dans le cycle
de vie du produit que dans la phase de financement
de la société. En outre, le SELT a soutenu 11 dépôts de
brevet ainsi que la formation de personnel technique et
scientifique dans 17 entreprises, favorisant de la sorte une
transmission de connaissances spécifiques aux employés
concernés.
Il s’agit finalement de relever l’effet de levier associé aux
aides publiques (hors prise en charges d’intérêt et caution) :
pour environ CHF 2.5 millions de contributions à fonds
perdus attribuées par le Canton de Vaud, les entreprises
soutenues ont engagé près de CHF 7 millions dans
leurs projets. Au total, le SELT a soutenu 123 start-up et
PME vaudoises, dans lesquelles travaillent plus de 2’000
personnes. Ces chiffres - en constante augmentation démontrent non seulement la bonne marche des affaires
du secteur privé, pourtant en situation de crise en 2009,
mais également une meilleure pénétration du SELT dans le
tissu économique.
Contributions à fonds perdus
(nombre de décisions)
2009
Aides à la commercialisation
130
91
78
52
Aides à l’innovation
84
52
57
60
Nombre d’aides total
214
143
135
112
Nombre total d’entreprises
2008
2007
2006
119
85
71
75
2’049
1’757
804
1’069
Montants total des décisions (CHF)
2’471’824
1’422’113
1’411’192
1’117’075
Montants engagés par les entreprises
(CHF)
6’954’970
4’206’637
3’529’172
3’625’386
Nombre d’emplois dans les entreprises
soutenues
Prises en charge d’intérêts
Nombre de projets
Montants engagés (CHF)
Nombre d’emplois dans les entreprises
soutenues
4
6
2
5
298’074
798’339
472’033
108’287
16
217
260
71
1
3
3
4
3’000’000
5’090’000
Cautions
Nombre de décisions
Montants conditionnels engagés (CHF)
Investissement généré (CHF)
Nombre d’emplois dans les entreprises
soutenues
Nombre total d’entreprises soutenues
Nombre total d’emplois dans
les entreprises soutenues
financièrement*
235’000
2’205’000
10’600’000 90’300’000
575000
2’421’000
16
99
50
23
123
90
75
84
2’065
1’986
1’094
1’163
* le nombre total d’emplois n’est pas forcément égal au total des trois catégories, certaines entreprises
pouvant bénéficier de plusieurs aides.
Répartition des aides financières
du SELT par type d’aide
- selon les montants attribués
Prise en charge des
intérêts « entreprises »
2%
Prise en charge des
intérêts « hôtels »
9%
Foires, expositions,
manifestations
18 %
Etudes de marchés
et d’opportunités
commerciales
9%
Formation de
personnel technique
et scientifique
14 %
Développement de
produits et/ou moyens de
production, certifications
46 %
Propriété intellectuelle
2%
Conformément au cadre légal défini par la loi sur l’appui au développement économique
(LADE), le SELT peut soutenir financièrement des projets de start-up et PME vaudoises
actives dans les secteurs de l’industrie, des services proches de la production et des
technologies de pointe. S’adressant aux entreprises de taille restreinte (en règle générale
moins de 30 emplois), les aides directes de l’Etat visent à renforcer leur compétitivité et
leur capacité concurrentielle en encourageant notamment les efforts d’innovation ou en
favorisant les opportunités commerciales à l’étranger.
Créateurs No 13 - éTE 2010
20
Actualité deS partenaires
Organismes
Chambre de commerce, de l’industrie et des services de Genève (CCIG)
Frédéric Vormus
GVAcube l’avenir de Genève en 3D
Le futur urbanisique de Genève a pris forme dans l’exposition GVA cube. Un cube en bois jaune,
une maquette géante du canton et trois propositions ont permis aux Genevois d’enfin voir
des solutions pour leur ville.
La CCIG, pour pallier les problèmes endémiques d’urbanisme de Genève (manque
de logements, trafic automobile, etc.), a mandaté le Laboratoire de la production
d’architecture (lapa) de l’EPFL. Six professeurs, près de quarante assistants et
étudiants ont élaboré une constitution urbaine pour Genève. Cette brochure,
intitulée GVA_UC, a servi de base à une exposition, GVAcube, qui s’est déroulée du
16 au 21 avril au Kiosque des Bastions. Le restaurant abritait un grand cube jaune
en bois de chantier à l’intérieur duquel était exposée une maquette géante du
canton. Des animations y étaient projetées, modélisant ainsi les trois propositions
principales de l’étude.
« Il va falloir créer 50 000 logements
dans les 20 prochaines années.»
Densifier à l’intérieur de la couronne urbaine
La première solution consiste à densifier l’intérieur de la couronne urbaine. Les
experts s’accordent sur le fait qu’il va falloir créer 50 000 logements dans les 20
prochaines années pour loger les 100 000 habitants supplémentaires que Genève
devrait accueillir. Il est possible d’en réaliser une part très importante à l’intérieur
de la couronne urbaine en comblant les « dents creuses », en construisant des
surélévations aux structures existantes et en terminant certains tissus urbains.
L’étude démontre par ailleurs que cette densification peut être réalisée en
conservant une urbanisation à visage humain qui maintienne des espaces verts et
qui préserve la couronne agricole qui entoure la ville.
Intervenir stratégiquement entre Cornavin et Cointrin.
La deuxième propose d’intervenir entre Cornavin et Cointrin. Ce périmètre
doit devenir une zone prioritaire d’action en raison de sa faible densité, de
sa localisation en ville et de sa proximité avec l’aéroport. Il faut densifier les
habitations dans le périmètre situé entre la route de Ferney et la route de Vernier,
ensuite transformer la gare de Cointrin en gare principale de Genève. En la reliant
à Chambésy par l’est, Cointrin se trouvera ainsi au cœur de toutes les liaisons
internationales (ferroviaires, autoroutières et aériennes). En réduisant le trafic
ferroviaire et l’emprise des voies à la gare de Cornavin, des terrains en plein centre
ville seront libérés et donc constructibles.
Créateurs No 13 - éTE 2010
Créer un transport public et privé circulaire
Il n’est pas possible de fluidifier la ville sans lui offrir une
route circulaire, comme dans presque toutes les grandes
villes du monde. Bien entendu, ce périphérique, puisque
c’est de cela qu’il s’agit, devrait traverser le lac et boucler
le contournement autoroutier du canton. Cet anneau,
doublé d’une ligne de transports publics, relierait les
différents « doigts » du Projet d’Agglomération. Des
parking P + R seraient disposés à plusieurs points de ce
périphérique pour assurer le transfert modal et l’accès au
cœur de la ville par les transports en commun.
Pour accompagner ces trois propositions stratégiques,
le lapa préconise quelques modifications législatives. La
LDTR de maisons d’habitation doit être complètement
refondue. De plus, il est nécessaire que les instances
du canton et de la ville en matière d’aménagement du
territoire et de police des constructions soient regroupées
en un département unique. Un architecte cantonal
doit planifier et mettre en oeuvre le plan directeur. Le
dernier point demande l’invention de nouvelles frontières
politiques en regroupant les compétences des communes
pour atteindre la taille critique d’un périmètre de gestion
du territoire, par exemple un canton Genève-Ville et un
canton Genève-Campagne.
L’exposition GVAcube a prouvé qu’une Genève compacte
et durable, dans laquelle il fasse bon, devenait possible.
www.ccig.ch
Actualité deS partenaires
Organismes
Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI)
Clovis Chollet
Réussir la transmission de son entreprise, un challenge
La transmission de son entreprise, sa succession, pas
un thème pour les start-ups ? Et pourtant. Vous avez
développé votre affaire. Vous allez commercialiser
votre produit à l’international. Un grand groupe
pharmaceutique veut vous racheter. Quelle est la valeur
de votre entreprise ? Qui peut vous aider pour la vente ?
A quel moment de la vie de votre entreprise devezvous la transmettre ? Quelle forme juridique est la plus
appropriée pour le type de « sortie » que vous envisagez ?
« La CVCI vous offre une
plate‐forme d’échanges
pour permettre de partager
vos expériences, doutes et
questions, en matière de
transmission d’entreprise. »
Toutes ces questions que le patron de start-up doit se
poser, sont aussi celles que se posent les patrons de
PME qui vont transmettre leur entreprise. La solitude des
chefs d’entreprise face à une décision émotionnellement
difficile reste la même. Ce sentiment est encore plus grand
quand l’émotion trouble l’analyse pour prendre la bonne
décision, comme c’est le cas lors de la mise en route d’un
processus de transmission d’entreprise.
Il est pourtant possible de ne pas rester seul. La CVCI vous
offre une plate‐forme d’échanges pour permettre de partager vos expériences,
doutes et questions, en matière de transmission d’entreprise. Conçus sous la forme
d’ateliers, ces rendez-vous de la succession, organisés par la CVCI, mettront l’accent
sur le transfert d’expériences
et l’interactivité, dans le but de faire ressortir les éléments humains plutôt
que techniques.
Lors du premier atelier, le lundi 7 juin 2010, deux entrepreneurs ont déjà fait part
de leur vécu : Nicolas Rouge, ancien administrateur délégué et directeur général de
Sources Minérales Henniez SA et Philippe Cloux, administrateur d’Importexa SA.
Cette manifestation est suivie par trois autres ateliers, conçus selon le même
schéma, les lundis 4 octobre 2010, 17 janvier et 14 mars 2011. Ils aborderont les
différentes règles à respecter pour éviter de rater la transmission de son entreprise.
Ces règles sont réunies dans une bande dessinée humoristique « 7 règles d’or pour
saboter sa succession ». Elle peut être commandée gratuitement à la CVCI au
021 613 35 35, auprès de Nathalie Félix : [email protected].
Tout comme le skipper doit apprendre des autres où se trouvent les hauts fonds,
le chef d’entreprise doit apprendre de ses pairs comment éviter les obstacles. Pour
profiter des expériences d’autres entrepreneurs, rejoignez les rendez-vous de la
succession. Ces soirées sont faites pour vous !
Coût : 50 francs par atelier « Transmission d’entreprise » .
Inscriptions : www.cvci.ch/go/manif
Les sept règles d’or pour saboter sa succession
1ère règle : Croire que tu es le seul à savoir qui pourra te succéder
2e règle : Croire que tu as tout le temps
3e règle : Croire que ton entreprise est une mine d’or
4e règle : Croire que personne n’est capable de t’aider
5e règle : Croire qu’après ta vie dans l’entreprise, il n’y a plus rien
6e règle : Croire que tu es le seul concerné
7e règle : Croire que tu ne dois rien préparer pour le jour J+1
www.cvci.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
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Actualité deS partenaires
Organismes
Office de la promotion économique du canton de Neuchâtel (OPEN)
Emmanuel Babey
Promouvoir le développement économique de la région
La promotion économique n’est pas que l’affaire de l’Etat ; elle concerne plusieurs
acteurs publics et privés, institutionnels et individuels, travaillant dans une même
direction : le développement économique d’une région.
« La promotion économique intensifie
ainsi son réseau de synergies afin
de faciliter la création d’entreprises
et leur perpétuation. »
Forts de cette conviction, les partenaires de la promotion économique du
canton de Neuchâtel ont été invités à un petit-déjeuner le 11 mai 2010, premier
événement du genre. Répondant à une attente exprimée par les divers acteurs
de la scène économique neuchâteloise, ce rendez-vous a permis de mettre en
exergue les forces nombreuses et complémentaires sur lesquelles le canton de
Neuchâtel peut s’appuyer pour soutenir son développement économique.
La promotion économique intensifie ainsi son réseau de synergies afin de faciliter
la création d’entreprises et leur perpétuation. Elle n’est en effet pas la recette de
« quelques savants », figée une bonne fois pour toute parce qu’elle eut un jour du
succès. Elle évolue au gré de la conjoncture, elle s’inscrit dans un contexte donné et
elle s’alimente de l’expérience des anciens et des idées des nouveaux.
Cette rencontre a aussi permis que ceux qui se connaissent déjà depuis de
nombreuses années accueillent les nouveaux partenaires avec enthousiasme,
dans un esprit de collaboration de manière à partager l’expérience et à s’ouvrir aux
manières de penser, d’ici ou d’ailleurs. Ces échanges sont
dans l’intérêt des entreprises et des entrepreneurs qui font
la vie diversifiée du tissu économique neuchâtelois, car
les prestations que délivrent les partenaires (incubateurs,
hautes écoles, pouvoirs publics, etc.) profitent à toutes les
entreprises, quels que soient leur stade de développement
et leur problème du moment.
Ces partenaires offrent en effet des services de première
importance aux entreprises déjà établies dans le canton
comme aux entreprises étrangères qui ont un projet
d’implantation à Neuchâtel.
Qu’il s’agisse de création d’entreprise, de croissance
organique ou par acquisition, de retournement de
situation, de transmission ou de recapitalisation
d’entreprise, ces compétences et cet engagement au côté
de l’Etat contribuent assurément aux intérêts de ce canton
et bénéficient à l’ensemble des entrepreneurs et des
créateurs d’entreprise.
La mise en commun de nos forces pour concrétiser des
projets ambitieux, technologiques ou organisationnels
développe les conditions d’un tissu économique vivant
et vivace.
C’est dans cet esprit que les petits-déjeuners continueront,
convaincus de leurs effets propices à la création
d’entreprise.
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Créateurs No 13 - éTE 2010
Actualité deS partenaires
Organismes
Actualité Genilem Vaud - Genève
Cécile Aubert
Genilem associé à la remise du trophée PERL
de Lausanne Région
Le Jury du trophée Prix Entreprendre Région Lausanne (PERL) a décerné le premier prix, doté de CHF
50’000, à la société Abionic pour le développement d’un procédé de diagnostic des allergies. Le lauréat
a aussi reçu un accompagnement Genilem de trois ans.
La remise des prix de la huitième édition des Trophées
PERL a eu lieu le 21 avril dernier au Palais de Beaulieu,
devant un parterre de plus de 200 invités issus du monde
économique, politique et institutionnel. Hôte d’honneur,
Monsieur l’Ambassadeur Luzius Wasescha a prononcé
une conférence teintée d’humour et d’intelligence sur
« L’innovation et le dynamisme de l’économie suisse : deux
atouts dans un marché globalisé ».
Pour cette édition, 26 dossiers de candidature avaient
été déposés à Lausanne Région. Après l’étude des plans
d’affaires, le Jury, sous la présidence du Syndic de Lausanne
Daniel Brélaz, a auditionné cinq porteurs de projets.
Récompenser la créativité régionale
Pour Ariane Rochat Dulex, déléguée économique de
Lausanne Région, « l’idée de ce prix, décerné pour la
huitième année par 29 communes qui le financent
fidèlement à hauteur de 90’000,00 francs, est de
récompenser la créativité régionale. Nos candidats sont
autant high-tech que traditionnels, ils reflètent le tissu
économique de notre région. La créativité n’est pas
forcément technologique, les sociétés sélectionnées
représentent surtout un potentiel de création d’emplois à
court et moyen terme. »
Le vainqueur 2010 est la société Abionic, qui développe
un test sanguin d’allergie novateur : une seule goutte
de sang est déposée sur un biocapteur inséré dans un
CD. Celui‐ci est introduit dans le boîtier d’un ordinateur
préalablement configuré. Le médecin n’a plus qu’à lire
les résultats, les communiquer au patient et établir sa
prescription. L’abioDISC d’Abionic n’est pas un simple CD,
mais un procédé innovant conjuguant des compétences
en biotechnologies, en nanotechnologies, en optique
médicale et en microtechnique.
Complémentarité avec Genilem
Depuis 2009, Genilem est associée aux trophées. « Notre
partenariat avec Genilem tient au fait que notre clientèle
se ressemble beaucoup, précise Ariane Rochat Dulex. Nous
sommes tous deux de vrais généralistes car quelle que soit
l’activité de la société, elle peut nous contacter. Et nous
sommes tous deux des services gratuits mis à disposition
du créateur. Je dirais que Genilem materne grâce au
coaching, alors que Lausanne Région conseille et aiguille.
Nous travaillons dans la proximité des entreprises, notre
but est qu’elles perdurent, qu’elles créent de la valeur. Il
existe une vraie complémentarité entre nos activités. »
www.genilem.ch
De gauche à droite : Claudio Pollo, Rémi Charrier, Jean-Philippe Thiran
de la société StereoTools Sàrl ; Greg del Val, Iwan Märki, Nicolas Durand,
Théo Lasser de la société Abionic, Albert Vuilliomenet, François Marquet,
Alexandre Gelati de la société Techsep Environnement Sàrl.
Les lauréats 2010
1er prix doté d’un montant de CHF 50’000. – à Abionic pour le développement
d’un procédé de diagnostic des allergies. Accompagnement gratuit de trois ans
de Genilem.
Abionic
EPFL, BM3 118, Station 17 - 1015 Lausanne
Nicolas Durand : 079 753 57 66
2e prix doté d’un montant de CHF 20’000. – à la Sàrl Techsep Environnement
pour le développement d’un procédé de traitement des eaux de surface.
Accès gratuit e-learning Genilem.
Techsep Environnement Sàrl
Grands‐Champs 16 - 1033 Cheseaux‐sur‐Lausanne
Alexandre Gelati : 079 391 63 10
3e prix doté d’un montant de CHF 10’000. – à la Sàrl StereoTools pour
le développement d’un guide miniature pour la chirurgie du cerveau.
Accès gratuit e-learning Genilem.
StereoTools Sàrl
Ch. de Haute‐Brise 3A - 1012 Lausanne
www.stererotools.com
Rémi Charrier : 078 856 31 47
Jury
Président : Daniel Brélaz, Syndic de Lausanne.
Membres : Mmes Wentland (UNIL) et Gaudard (journal 24 heures),
MM. Bolay (CVCI), Berney (SIC Lausanne), Luthier (Alliance), Palley (BCV)
et Wipff (lauréat 2009).
Participation au trophée 2011
Les dossiers doivent être envoyés à Lausanne Région jusqu’au mardi 4 janvier.
Critères d’inscription et informations : www.lausanneregion.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
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Organismes
RéSEAU SUISSE GENILEM
Florian Gautschi
Gründungsanlass GENILEM Aargau mit prominenten Gästen
Florian Gautschi, Vorstandsmitglied GENILEM Aargau
Am 23. März 2010 fand in Windisch der Gründungsevent von GENILEM Aargau
statt. Nachdem der Verein im Dezember letzten Jahres neu gegründet wurde,
informierte GENILEM Aargau mit diesem Anlass die geladenen Gäste über seine
Ziele und Tätigkeiten. Beinahe 100 Personen aus Wirtschaft, Bildung und Politik
waren gekommen um sich ein Bild zu verschaffen. Der Veranstaltungsort in
der neuen Aula der Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) war denn auch
nicht zufällig gewählt. Die Aula ist nämlich im letzten Jahr mit einer an der
FHNW entwickelten Weltneuheit ausgestattet worden. Mit neuester Technologie
konstruierte, Schall absorbierende Glaswände wurden in den Bau integriert und
bilden nun eine bisher einzigartige Akustik-Design-Kombination.
Als prominenteste Gastrednerin trat Nationalratspräsidentin Pascale Bruderer
Wyss, selber eine Aargauerin, vors Publikum. Dabei war es ihr ein besonderes
Anliegen, dass Brücken zwischen den Generationen geschlagen werden.
„Wissen weiterzugeben, gerade auch über Generationen weg, ist ein zentrales
Element einer solidarischen Gesellschaft – und auch einer innovativen Wirtschaft.
Wissen weiterzugeben hilft sowohl den Einzelnen, es hilft aber letztendlich
auch der gesamten Gesellschaft. “In ihrer Rede sprach Pascale Bruderer unter
anderem über die Anliegen und Instrumente des Bundes und natürlich über
die Bedeutung von Innovationen und deren Förderung. „Organisationen wie
GENILEM spielen in diesem Kontext eine äusserst wichtige Rolle - das wird sich
auch hier im Aargau zeigen. GENILEM ist nicht die erste und hoffentlich auch
nicht die letzte Organisation und Unterstützung dieser Art in unserem Kanton ;
aber es ist eine tolle Ergänzung zu den bereits bestehenden Förderinstrumenten.
“Mit ihrer sympathischen und volksnahen Art zog sie die Gäste in ihren Bann.
Als Vertreter des Kantons überbrachte Volkswirtschaftsdirektor Dr. Urs Hofmann
seine Grüsse. Er berichtete aus dem Entwicklungsleitbild und damit verbunden
von den Absichten, den Kanton Aargau als Innovations- und Technologiestandort
voranzubringen. „Die Innovationsfähigkeit soll zu einem generellen Kennzeichen
des Kantons werden und ein gut funktionierender Wissenstransfer hilft dabei, die
Innovationen spürbar und greifbar zu machen. GENILEM kann hier entscheidend
mithelfen !
Wozu die konkrete Unterstützung durch GENILEM führen kann, bewiesen auf
eindrückliche Art und Weise die drei vorgestellten Geschäftsideen. Vincent
Claessens erzählte wie aus seinem Traum Realität wurde. Unter Begleitung eines
Coaches schaffte er mit speziellen Kinder-Weckern den Durchbruch und beliefert
heute mit seiner Firma Claessens’Kids SARL internationale Märkte.
Mathias Spicher stellte seine Firma SwissEcoSystems GmbH vor und informierte
über den ersten Prototypen einer Biogasanlage. Soeben wurde bekannt, dass
Créateurs No 13 - éTE 2010
Regierungsrat Dr. Urs Hofmann (links) und Otto Zimmermann
vor der Lautsprecher-Boxe von Céline Renaud, JMC Lutherie SA
er den ersten Auftrag für den Bau einer Anlage an Land
ziehen konnte. Bei dem Projekt werden mit Abfällen
aus einem Tropenhaus und mit Klärschlamm aus der
Kläranlage Frutigen Ökostrom und – wärme produziert.
Äusserst eindrücklich war aber auch die Präsentation
von Céline Renaud. Aus ganz speziellem Toneichenholz
stellt ihre Firma Lautsprecher-Boxen her. Die KlangDemonstration der mitgebrachten Boxe wird wohl allen
Anwesenden in Erinnerung bleiben.
Weitere Kurzreferate hielten Pierre Kunz, Mitbegründer
von GENILEM, Eric Balet, Präsident von GENILEM Suisse,
Jürg Iseli, Präsident von GENILEM Zürich/Ostschweiz und
Roger Rindlisbach, GENILEM-Coach. Die Eröffnungsrede
hielt Otto Zimmermann, erster Präsident von GENILEM
Aargau, der anschliessend souverän durch den ganzen
Gründungsanlass führte.
Der Event zeigte einen schönen Überblick zu den
Tätigkeiten von GENILEM. Im Anschluss an die diversen
Beiträge konnten die Gäste bei einem Apéro Riche
und musikalischer Begleitung durch die Band „SUS 4 “in
angeregten Gesprächen die Kontakte vertiefen.
Die wohlwollenden Medienberichterstattung zum
Gründungsanlass und die gut funktionierende Mundzu-Mund-Propaganda bescherte GENILEM Aargau
bereits diverse Anfragen von Jungunternehmen.
Erste vielversprechende Ideen werden im Juni dem
Selektionskomitee präsentiert. Der Vorstand ist sehr
zuversichtlich, dass sich interessante und potente
Geschäftsideen entwickeln werden !
www.genilem.ch
Organismes
Actualité deS partenaires
RéSEAU SUISSE GENILEM
Pascale Bruderer
„ Sehr geehrte Damen und Herren
Ich freue mich, heute hier an der Fachhochschule in
Windisch zu sein. Und zwar gleich dreifach – denn es sind
drei Hüte, die ich heute hier bei Ihnen trage.
Zunächst und zu allererst überbringe ich die herzlichen
Grüsse des Parlaments. Innovation ist eine Stärke der
Schweiz, die von links bis rechts im Parlament begrüsst
wird und die es – so die einhellige Meinung – zu fördern
gilt. Für den wichtigen Beitrag, welchen Genilem dazu
leistet, danke ich an dieser Stelle herzlich.
Den zweiten Hut, den ich heute trage, ist jener der
Aargauerin. Es freut mich sehr, dass nun auch im Aargau
dieses dreijährige gratis-Coaching-Konzept angeboten
wird. Auch und gerade in unserem Kanton spielen
innovative Unternehmen eine wichtige Rolle ; sie sollen
gute Rahmenbedingungen vorfinden – und zwar von
Beginn weg.
Der dritte Hut hat mit dem ersten Hut zu tun : Als
Nationalratspräsidentin ist es mir ein besonderes
Anliegen, Brücken zwischen den Generationen zu
schlagen. Und den Fokus dorthin zu richten, wo solche
Brücken geschlagen werden. Genilem basiert auf genau
dieser Idee. Auch der Name GENILEM kommt ja nicht von
ungefähr : Génération – Innovation – Lémanique. Wissen
weiterzugeben, gerade auch über Generationen weg,
ist ein zentrales Element einer solidarischen Gesellschaft
– und auch einer innovativen Wirtschaft. Wissen
weiterzugeben hilft sowohl den Einzelnen, es hilft aber
letztendlich auch der gesamten Gesellschaft. Das Wort
„Teilen “klingt zwar, als würde etwas geteilt und dadurch
reduziert. Wer Wissen teilt und austauscht, vermehrt aber
in Tat und Wahrheit eine wichtige Ressource. Genau dies
tut Genilem – ein faszinierendes Konzept !
Was Sie heute hier aus der Taufe heben, ist mir also unter
mindestens drei Vorzeichen ein grosses persönliches
Anliegen.
Bevor ich hierher kam war ich in Bern und ich durfte
dort unsere paralympische Delegation empfangen, die
in der vergangenen Nacht von Vancouver zurückgereist
ist in die Schweiz. Einer der Athleten fragte mich, wie
mein Alltag im Präsidialjahr denn so aussieht, was bei
mir zum Beispiel heute noch auf dem Programm steht.
Nachdem ich ihm von Genilem und diesem Anlass
hier berichtete, führten wir ein kurzes Gespräch über
Innovationsförderung. Eine seiner Aussagen lässt mich
nicht los ; er sagte sinngemäss, dass Innovation wohl
deshalb so schwierig sei, weil sie geradezu bedinge und
voraussetze, dass man das, was war, über Bord werfen
kann. Dass man dazu bereit und in der Lage ist, sich zu
trennen vom Altbekannten und Bewährten. Leichter
falle einem das „In-die-Zukunft-Denken “vielleicht sogar,
wenn man dazu gezwungen wird, von der Vergangenheit
Abschied zu nehmen.
Diese Feststellung ist nicht neu, es gibt ganze
ökonomische Theorien dazu. Aber aus dem Mund
eines jungen Sportlers, der einst durch einen Unfall
Pascale Bruderer
Présidente du Conseil national 2009/2010 (PS, AG)
in eine völlig neue Welt katapultiert wurde, erhält sie nochmals neuen Sinn,
einen zusätzlichen eindrücklichen Wahrheitsgehalt. Schöpferische Zerstörung
ist der Auslöser von Innovation – diese These vertrat ja bekanntlich bereits der
berühmte Ökonom Joseph Schumpeter. Der Mut zur Veränderung, das Wagnis
mit Traditionen zu brechen und der Wille zu neuen Überlegungen sind der
Motor zur Gründung neuen Unternehmungen, zur Erneuerung und damit zur
Weiterentwicklung einer dynamischen, modernen Wirtschaft.
« Als Nationalratspräsidentin ist
es mir ein besonderes Anliegen,
Brücken zwischen den Generationen
zu schlagen. »
Wo es keine neuen Ideen gibt, bleiben wir stehen. Gerade in Zeiten
wirtschaftlicher Probleme und Umwälzungen wäre das für die gesamte
Gesellschaft fatal. Innovative Start-Ups haben aber noch eine weitere Bedeutung,
die über jene eines gesellschaftlichen Motors hinaus gehen : Sie sind eine wichtige
Stütze unserer Wirtschaft. Gerade die weltweiten Entwicklungen der letzten
Monate haben gezeigt, dass ein Abstützen nur auf Gross- und Grösstunternehmen
gefährlich sein kann. Innovative KMUs leisten einen wichtigen Beitrag zu einer
ausgewogenen, gesunden und zukunftsfähigen Wirtschaft.
Wir müssen - ganz im Sinne der schöpferischen Zerstörung gemäss Schumpeter
- den Mut haben, aus alten Denkmustern auszubrechen. Innovation kommt
nicht nur aus den Pipelines von Produkteentwicklern in Grosskonzernen,
neue Angebote werden nicht ausschliesslich in den gut bestückten
Marketingabteilungen wirtschaftlicher Schwergewichte entwickelt. Innovation
kommt auch uns sehr oft aus der Küche junger, mutiger Unternehmungen. Das ist
bereits heute so und sollte künftig noch verstärkt anerkannt und gefördert
Créateurs No 13 - éTE 2010
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Actualité deS partenaires
werden. Wir brauchen diese überraschenden Rezepte, diese Kreativität, dieses
„Out of the box “Denken mehr denn je.
Mit der zündenden Idee und dem Mut ist es selbstverständlich alleine nicht getan.
Unternehmensgründung ist eine Ausdauerleistung : Unternehmensgründungen
brauchen Businesspläne und Marketingkonzepte, Risikokapital und
Logistikkonzepte, Genehmigungen und Patente sowie nicht zuletzt eine Kultur,
die auch das Risiko des Scheiterns trägt. Ein kurzer Exploit, die schöpferische
Idee alleine genügt nicht - so wenig wie die Begeisterung für Bewegung
allein genügt, um sportliche Höchstleistungen zu erbringen. Es braucht zur
Unternehmensgründung eine beachtliche Kondition - und es braucht wie im
Sport ein unterstützendes Umfeld, es braucht Training, Infrastruktur und die
mentale Stärke, auch mit dem Misserfolg umzugehen zu wissen.
Der Staat und die politischen Rahmenbedingungen sind Teile des erwähnten
Umfelds : Selbstverständlich soll der Staat dabei einen motivierenden, einen
unterstützenden Beitrag leisten und nicht etwa Hindernis sein. Mein Eindruck
ist, dass genau diese Ambition – einen möglichst fruchtbaren Boden zu
bereiten, ein möglichst motivierendes Umfeld zu schaffen – noch stärker
gewachsen ist in der Politik. Auch und nicht zuletzt aufgrund der Krise. Im
zweiten Konjunkturpaket, das von den Räten vor einen Jahr verabschiedet
wurde, sind für anwendungsorientierte Forschung der KTI (Kommission für
Technologie und Innovation) und für die Grundlagenforschung des Nationalfonds
zusätzliche 50 Millionen zur Verfügung gestellt worden, weitere Mittel gehen an
zukunftsweisende Projekte der Umwelttechnologie. So werden Innovationen
gezielt gefördert, so wird ein positives Klima geschaffen, ohne dass der Staat
selber direkt eingreift.
Diese Politik ist in der Schweiz nicht neu, sie wurde nun aber noch zusätzlich
gestärkt. Zu Recht, denn genau damit hat die Schweiz Erfolg :
In der letzten Innovationserhebung der Konjunkturfachstelle (KOF) der ETH belegt
die Schweiz sowohl beim Umsatzanteil von neuen Produkten als auch bei neuen
Dienstleistungen von Firmen den Spitzenrang. Doch es gilt auch festzuhalten,
dass der Vorsprung der Schweiz kleiner wird, wir also auch künftig gefordert sind,
um den Toprang zu halten.
Schlussendlich geht – um einen letzten Vergleich mit der Sportwelt zu wagen
- nichts ohne ein gutes Team. Zum Team gehören natürlich auch Financiers
respektive Sponsoren. Und was im Sport die Trainer und Coaches sind, sind in
der Wirtschaftswelt Mentoren, Unternehmerforen oder Gründerzentren. Und wo
der Sport vom Publikum lebt, braucht das Jungunternehmen Kundinnen und
Kunden. Wo all das vorhanden ist, können Sportlerinnen und Sportler, können
Jungunternehmerinnen und Jungunternehmer an den Start gehen : Konzentriert,
motiviert, überzeugt von ihren Fähigkeiten und im Wissen um ein stützendes
Umfeld.
Sehr geehrte Damen und Herren.
Organisationen wie Genilem spielen in diesem Kontext eine äusserst wichtige
Rolle - das wird sich auch hier im Aargau zeigen. Genilem ist nicht die erste und
hoffentlich auch nicht die letzte Organisation und Unterstützung dieser Art in
unserem Kanton ; aber es ist eine tolle Ergänzung zu den bereits bestehenden
Förderinstrumenten.
Zum Schluss möchte ich es nicht unterlassen, all jenen zu danken, die bereit
sind, im Rahmen von Genilem ihr Know How und ihre Erfahrung zur Verfügung
zu stellen - anderen Menschen, anderen Unternehmen und dadurch auch der
Allgemeinheit. Herzlichen Dank – und viel Erfolg ! “
Créateurs No 13 - éTE 2010
Organismes
« Mesdames et Messieurs,
C’est un immense plaisir pour moi que d’être aujourd’hui
parmi vous, à Windisch, et ce à plus d’un titre.
Si j’ai fait le déplacement sur ce site de la Haute école
spécialisée du nord-ouest de la Suisse, c’est d’abord en
tant que membre du Parlement. L’innovation est un
atout majeur de la Suisse, qui a les faveurs de l’ensemble
des parlementaires, à gauche comme à droite, et dont
tous s’accordent à dire qu’il convient de l’encourager. Je
tiens donc à témoigner ici toute ma gratitude à GENILEM
pour sa remarquable contribution à la promotion de
l’innovation.
Je suis ensuite très heureuse, en tant qu’Argovienne, de
voir que le service d’accompagnement professionnel
sur trois ans que propose cette association à but non
lucratif est désormais disponible dans le canton d’Argovie.
L’existence d’entreprises innovantes est importante pour
notre canton, comme pour le reste de la Suisse. Celles-ci
doivent donc pouvoir bénéficier d’un environnement
favorable et ce, dès leur création.
Enfin, en tant que présidente du Conseil national, je ne
peux qu’adhérer à la philosophie qui sous-tend l’action
de GENILEM. En effet, j’ai tout particulièrement à cœur de
jeter des ponts entre les générations et d’attirer l’attention
du public sur les liens ainsi créés. Or, c’est précisément
ce que fait GENILEM. D’ailleurs, le nom GENILEM est un
condensé des notions « génération », « innovation » et
« lémanique ». La transmission du savoir, notamment
d’une génération à l’autre, constitue la pierre angulaire
d’une société solidaire et d’une économie novatrice.
Elle profite non seulement aux individus qui y prennent
part, mais également à l’ensemble de la société. Le mot
« partage » peut certes suggérer que l’on divise une entité
en parts et que cette entité s’en trouve réduite. Mais en
réalité, celui qui partage ses connaissances contribue à les
développer, multipliant ainsi une ressource précieuse. Et
c’est exactement ce que fait GENILEM !
Comme vous le voyez, Mesdames et Messieurs, j’ai
donc au moins trois bonnes raisons de me réjouir
personnellement de l’inauguration de cette antenne
argovienne.
Pour entrer dans le vif du sujet, permettez-moi de vous
raconter une petite anecdote. Avant de vous rejoindre,
j’étais à Berne, où j’ai eu le plaisir d’accueillir notre
délégation paralympique, de retour de Vancouver. Un
des athlètes m’a demandé quel était le quotidien de la
première citoyenne de Suisse, et quel était notamment
mon programme de la journée. Je lui ai parlé de mon
déplacement à Windisch et de GENILEM, et nous avons
ensuite brièvement discuté de la promotion
de l’innovation. Cet athlète m’a alors dit en substance
que s’il était si difficile d’innover, c’est qu’il fallait
Organismes
impérativement, pour ce faire, être en mesure de faire
table rase du passé. Que l’on devait, pour innover, être
prêt à se distancier définitivement des schémas trop
connus, des modèles rassurants. Et qu’il était même peutêtre plus facile de se projeter dans l’avenir lorsque les
circonstances nous obligeaient à rompre avec le passé.
Si ce constat n’a rien de nouveau, dans la bouche d’un
jeune sportif dont la vie a basculé à la suite d’un accident,
il prend tout son sens et n’en a que davantage de force.
La destruction créatrice comme source d’innovation :
c’est une thèse bien connue, défendue au début du
XXe siècle par le célèbre économiste Joseph Schumpeter.
Et la réalité le prouve : comment créer de nouvelles
entreprises, insuffler un nouveau dynamisme au marché
et contribuer à l’essor d’une économie moderne et
audacieuse sans oser changer, rompre avec la tradition,
sans avoir le courage de se lancer dans de nouvelles
réflexions ?
« J’ai tout particulièrement
à cœur de jeter des ponts
entre les générations et
d’attirer l’attention du
public sur les liens ainsi
créés. »
Force est de constater qu’une société sans idées est
une société qui fait du sur place : en période de crise
conjoncturelle et de bouleversements économiques,
rien ne saurait être plus dangereux ! Dans ce contexte,
les start-up jouent un rôle crucial : plus qu’un moteur
pour la société, elles sont un véritable pilier de notre
économie. Les événements de ces derniers mois ont
d’ailleurs montré qu’il pouvait se révéler très risqué,
pour le tissu économique d’un pays, de ne compter que
sur de grandes entreprises. Des PME innovantes sont
donc un atout indéniable pour l’économie, puisqu’elles
contribuent grandement à son équilibre et à son
dynamisme.
Par conséquent, nous devons avoir le courage de mettre
en pratique le fameux précepte de Schumpeter – la
destruction créatrice – et de sortir des sentiers battus.
Rappelons que l’innovation n’est pas l’apanage des
concepteurs au service de grandes sociétés, ni celui de
départements marketing aux moyens colossaux. Elle est
en réalité souvent le fait de jeunes entreprises pleines
d’audace. Voilà un élément dont il s’agit de prendre
conscience et qu’il convient de favoriser. Nous avons
plus que jamais besoin de la créativité et des recettes
surprenantes de ces « jeunes pousses ».
Actualité deS partenaires
Bien entendu, avoir du courage et des idées ne suffit pas à créer une entreprise.
D’autres éléments entrent en ligne de compte : plan d’affaires, concept marketing
et logistique, capital-risque, autorisations et licences sont autant de données
incontournables, au même titre que la capacité d’assumer les risques éventuels.
Mettre sur pied une entreprise est en effet une aventure de longue haleine
dont le succès ne saurait être garanti par la seule idée créatrice. Que l’on pense
aux exploits sportifs : seraient-ils possibles s’ils devaient résulter de la simple
motivation des athlètes ? À l’instar d’une performance sportive, créer une
entreprise requiert une excellente condition, un environnement favorable, un
entraînement régulier et une infrastructure adaptée, sans oublier une grande force
mentale et la faculté de gérer un éventuel échec.
Quand je vous parlais d’environnement, je pensais bien sûr notamment à l’État
et aux structures politiques. Loin de faire obstacle aux projets d’entrepreneurs
potentiels, l’État doit être à même de motiver et d’épauler les futurs chefs
d’entreprise. Personnellement, j’ai le sentiment que cet objectif-là – créer un
terrain favorable à l’innovation, un contexte stimulant – revêt une importance
croissante aux yeux des politiques. La crise actuelle y est certainement pour
quelque chose. Elle a par exemple incité les Chambres fédérales à adopter, il y
a une année, un deuxième train de mesures conjoncturelles prévoyant entre
autres l’octroi de 50 millions de francs supplémentaires au Fonds national et à
la Commission pour la technologie et l’innovation, afin de soutenir la recherche
fondamentale et la recherche appliquée. Des ressources supplémentaires ont
en outre été accordées à des projets prometteurs du domaine de la technologie
environnementale. De telles mesures permettent de promouvoir l’innovation de
manière ciblée et de créer un climat propice à l’invention, tout en évitant une
intervention trop directe de l’État.
Cette politique n’a rien de nouveau en Suisse, mais elle a bénéficié, ces derniers
temps, d’un appui renouvelé. À juste titre d’ailleurs, puisqu’il s’agit là d’un facteur
majeur de la réussite de notre pays.
La dernière enquête sur l’innovation effectuée par le Centre de recherches
conjoncturelles de l’EPFZ a en effet montré que la Suisse tient le haut du pavé en
ce qui concerne la part du chiffre d’affaires des nouveaux produits et les services
innovants proposés par des entreprises. Il apparaît cependant que l’avance de
notre pays sur ses concurrents tend à se réduire. Nous devrons par conséquent
tout mettre en œuvre pour conserver notre rang.
Enfin, pour reprendre la comparaison avec l’univers du sport, il convient de
rappeler que le succès passe par un travail d’équipe. Une équipe composée
de sponsors – les financiers –, de coaches – les conseillers, forums et autres
pépinières d’entreprises –, et dont l’action serait vaine sans la présence d’un public
– la clientèle. Lorsque tous ces partenaires sont réunis, les entrepreneurs en herbe,
forts de leur motivation, de leurs compétences et du soutien extérieur, peuvent se
concentrer pleinement sur leur objectif.
Dans ce contexte, Mesdames et Messieurs, des organismes tels que GENILEM
jouent un rôle fondamental et le canton d’Argovie s’en félicitera sous peu. Certes,
GENILEM n’est pas la première association de ce type dans notre canton – et
espérons qu’elle ne sera pas la dernière – mais elle complète avantageusement la
précieuse gamme des instruments visant à promouvoir l’innovation.
Permettez-moi donc, en guise de conclusion, de remercier tous ceux qui,
au sein de GENILEM, mettent leur savoir-faire et leur expérience à la disposition
d’autres personnes, d’autres entreprises et, par là même, de la collectivité.
Merci et bravo ! » Créateurs No 13 - éTE 2010
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Actualité deS partenaires
Organismes
Actualité Genilem du Monde
Andrea Zaninetti
Genilem au Mali : cap sur la croissance
Voir évoluer un projet entrepreneurial de son esquisse à ses différentes phases de réalisation
est sans doute l’aspect le plus passionnant pour ceux qui y participent. A ce titre, le projet
Genilem-Mali, baptisé Genilem-Yéréko par sa coordinatrice locale, Zahara Touré, a fourni
son lot de rebondissements et de transformations depuis son origine fin 2007.
C’est en automne 2009 que les premières missions prospectives effectuées sur
place ont finalement porté leurs fruits, missions au cours desquelles les premiers
partenariats ont été esquissés et qui ont surtout permis à Genilem du Monde
de fixer son choix sur la personne qui serait en charge du projet Genilem-Mali.
Choix crucial, qui détermine ensuite la dynamique entière d’un projet. Choisir
une personnalité compétente mais dont l’esprit d’initiative fait un peu défaut ?
Le projet souffrira alors probablement d’inertie, faute d’extension de son réseau
local. Une personne entreprenante et compétente mais qui ne sait pas déléguer ?
Dans ce cas de figure, le projet risque de péricliter par essoufflement, la personne
en question ne permettant pas l’ouverture et la respiration nécessaires au
renouvellement des dynamiques de croissance propres à tout démarrage. Avec
Zahara Touré, Genilem du Monde a déniché un très bel équilibre de toutes les
qualités nécessaires à la mise sur pied d’un projet aussi complexe que le montage
d’un Genilem à l’étranger.
« Avec Zahara Touré, Genilem
du Monde a déniché un très bel
équilibre de toutes les qualités
nécessaires à la mise sur pied
d’un projet aussi complexe que
le montage d’un Genilem à l’étranger. »
20 avril dernier, Genilem-Yéréko a ouvert officiellement
ses portes. De manière assez surprenante, ce sont des
associations féminines qui les premières ont fait le
déplacement pour mieux se renseigner sur le programme
Yéréko et non pas, comme prévu initialement, des
femmes lançant seules leur projet d’entreprise. Zahara a
ainsi décidé d’inclure ces associations comme potentiels
bénéficiaires des prestations de Genilem-Yéréko, au
même titre que les femmes en raison individuelle. Au
cours de ces premiers entretiens, il a été demandé aux
membres de ces associations de formaliser leurs projets
communs et d’en faire ressortir le caractère innovant,
afin de déterminer lequel d’entre eux pourrait bénéficier
de l’accompagnement Genilem. En vue de répondre à
la demande qui s’annonce croissante, Zahara a effectué
parallèlement le recrutement de deux conseillers en
charge des accompagnements. L’équipe GenilemYéréko sera bientôt au complet et ainsi pleinement
opérationnelle. On se réjouit d’avance de la voir évoluer
ces prochains mois vers sa vitesse de croisière.
Genilem Yéréko en est actuellement à sa phase de consolidation logistique
et de renforcement de son réseau. Sur le plan logistique, on notera la récente
occupation de locaux dans la commune V de Bamako. Zahara a profité de
cette localisation pour entrer tout de suite en contact avec le maire de cet
arrondissement de la ville et lui présenter le projet, qui a reçu un accueil plus
que positif. Sur le plan institutionnel, d’autres contacts en amont ont également
été effectués, notamment auprès du ministère de l’emploi et de la formation
professionnelle, ainsi que celui de l’industrie, des investissements et du commerce.
Ces rencontres, déjà amorcées lors de précédentes missions, favorisent l’ancrage
local du projet dans les réseaux économiques et politiques. Ce n’est bien sûr
pas suffisant pour le faire prospérer mais cela crée les conditions de sa future
expansion et un début de notoriété qui, s’il est confirmé par la suite, peut inciter
ces réseaux à se mobiliser davantage pour son développement.
La clé de la réussite d’un projet de ce type, au-delà de l’aspect financier qui est
le plus évident, réside dans l’intérêt des groupes-cibles pour l’offre de service
proposée. Zahara a suggéré dès fin 2009 que Genilem-Yéréko concentre ses
efforts en direction des femmes créatrices d’entreprise, en tenant compte de la
demande spécifique de ce groupe-cible au Mali. C’est ainsi qu’une campagne de
sensibilisation auprès de différents groupes de femmes de la région de Bamako
a été effectuée par Zahara, au cours du premier trimestre 2010. Suite à cela, le
www.genilem.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
LES 15 ANS DE GENILEM
Organismes
Cécile Aubert
Anne Southam, la femme
qui est à l’origine de Genilem
Anne Southam est la cofondatrice de Genilem, aux côtés d’Armand Lombard. Elle a été la première
directrice de l’association et la créatrice et rédactrice en chef de Créateurs.
« Genilem a 15 ans, l’âge de ma fille aînée. Lors de
la première présentation de l’association devant
l’Assemblée des délégués de la CVCI, mon bébé, âgé
de 10 jours, se trouvait dans la pièce d’à côté avec sa
nounou. Jean-Luc Strohm, alors directeur de la CVCI, était
très inquiet pour l’enfant comme pour moi. Il est vrai
que je n’étais pas encore dans une forme olympique ».
Tel est le premier souvenir évoqué par Anne Southam,
cofondatrice de Genilem.
« Cette femme d’affaires
est tombée toute petite
dans la marmite de
l’entrepreneuriat. »
Cette femme d’affaires est tombée toute petite dans
la marmite de l’entrepreneuriat. Son père, d’origine
norvégienne, est l’un des précurseurs du capital-risque
en Suisse. « Comme je suis une femme, on ne m’a pas
directement fait entrer dans la société familiale, mais
encouragée à aller voir les entreprises dans lesquelles
Genevest, l’entreprise de capital-risque présidée par mon
père, investissait », explique Anne Southam, qui préside
maintenant le groupe hôtelier helvétique Hôtels
et Patrimoine.
La création d’entreprise dans le sang
A la fin de ses études dans les années 80, son stage la
pousse dans le vif de sujet. « Je devais préparer une
entreprise à une levée de fonds. Nous avons écrit le
business plan et envoyé une plaquette provocatrice à
Anne Southam
Cofondatrice de Genilem
toute l’industrie cosmétique européenne. Ce coup de
communication a attiré l’attention et nous a permis de
trouver du financement », explique Anne Southam, qui
devient ensuite directrice marketing de ladite société,
Novospray. Elle sillonne donc l’Europe pour vendre des
aérosols écolo. Mais comme Novospray est financée par
l’un des fonds de l’entreprise familiale, un rapport de
force se crée entre Genevest et Novospray pour finir par
la démission d’Anne Southam. Après un passage dans
une autre société financée par Genevest, elle monte un
cabinet de conseil en démarrage et développement
d’entreprises, Kalvin K. Associates SA, avec son premier
mari, Michael Southam.
Un coup de foudre intellectuel
C’est à cette époque qu’elle rencontre Armand Lombard,
par l’intermédiaire de Michel Balestra, lors d’une réunion
du Parti libéral genevois. Et c’est le coup de foudre.
« Armand avait la créativité et moi la capacité de
synthétiser et de concrétiser les idées. » L’envie de fonder
une structure d’accompagnement dédiée aux créateurs
en herbe se dessine. Anne Southam fait le tour
Créateurs No 13 - éTE 2010
29
30
LES 15 ANS DE GENILEM
des institutions existantes, à la recherche d’un
dispositif spécialisé en création d’entreprise. Et c’est à
Lyon qu’elle tombe sur Novacité, un concept d’appui
à la création d’entreprise, monté cinq ans plus tôt,
et qu’elle entend bien importer à Genève. « Armand
Lombard s’est tout de suite montré enthousiaste et en
a parlé autour de lui, à des députés et aux Chambres de
Commerce vaudoise et genevoise, notamment », précise
la cofondatrice de Genilem.
Un groupe de travail se met rapidement en place et
une visite est organisée à Lyon sous la conduite de
Denis Feuillant, co-fondateur de Novacité. « L’ambiance
de cette course d’école était formidable, je m’en
souviens encore », relève, nostalgique, Anne Southam.
Les premières institutions mettent la main au portemonnaie, sur Genève et Vaud. Puis les autres suivent,
encouragées par l’enthousiasme du duo de choc des
créateurs de Genilem, sans doute…
Partage des tâches
« Nous avons partagé les tâches, précise la cofondatrice,
Armand mobilisait les personnes d’influence, trouvait
les fonds, créait l’événement et moi je m’occupais de
l’aspect opérationnel de l’association. Tout s’est très vite
mis en place : j’ai engagé Stéphanie Anker pour créer
une plateforme de communication et un gestionnaire,
Reynald Gentizon ; le Comité de sélection de projets
a lui été mis sur pied par Michel Balestra ; nous avons
créé des indicateurs pour renseigner les politiques,
des formations, et des outils performants pour les
créateurs. Je dirais avec le recul que Genilem est le
fruit d’un concours de circonstances et de rencontres
entre des gens qui se sont appréciés. Et que, sur le
terrain, l’association a pu se monter grâce à l’expérience
conjointe de Denis Feuillant de Novacité, qui avait déjà
accompagné 60 sociétés, et la mienne, vu que j’avais
déjà fondé quatre sociétés et acquis de l’expérience dans
le capital-risque. »
Genilem a une valeur ajoutée
Quel bilan tirer des 15 ans d’existence de l’association ?
Aux yeux de sa cofondatrice, « l’enjeu actuel pour
Genilem réside dans la qualité de son équipe. Il faut
des gens capables de comprendre une situation très
vite, pour ensuite aider grâce à des compétences et
des connaissances liées la création d’entreprise. Il s’agit
aujourd’hui de montrer une vraie valeur ajoutée face à
un marché qui se développe. Genilem doit se démarquer
par la qualité de ses gestionnaires et de ses formations.
Elle doit offrir un niveau pointu de connaissances sur
Créateurs No 13 - éTE 2010
Organismes
ce qui déclanche le succès. Elle doit utiliser son réseau
relationnel exceptionnel. Son expérience dans la
première commercialisation de produits innovants rend
Genilem incontournable et surtout unique en son genre.
C’est sur leur marché qu’il faut former et entraîner les
créateurs. Là où ils vont réussir grâce à leurs clients. Le
reste relève du détail. »
« Je dirais avec le recul que
Genilem est le fruit d’un
concours de circonstances
et de rencontres entre des
gens qui se sont appréciés. »
La naissance de Créateurs
Pour Anne Southam, le réseau est essentiel. « Quand
vous créez une entreprise, même si vous êtes deux, ce
n’est pas tenable au niveau humain. Il faut entretenir des
contacts avec le monde extérieur ! Ce contact passe aussi
par la communication, qui permet aux créateurs suivis
par Genilem de montrer qu’ils existent. Dès le début,
nous avons créé un véhicule de communication qui
s’appelait CommGenilem. Puis, nous nous sommes dit
qu’il fallait professionnaliser cette feuille d’information
trimestrielle. J’ai donc fait appel à un créateur de mode,
Bertrand Maréchal, en lui disant : il me faut un magazine
qui va marquer les esprits, vous avez carte blanche, les
créateurs doivent en être les superstars ! Il nous a alors
proposé un grand format avec des photos pleine page
dignes de stars hollywoodiennes. Nous avions notre
magazine novateur et audacieux. Du nom de départ
« Comm’Genilem », nous avons passé à « Créateurs »,
suite au partenariat signé avec la cousine française de
Genilem, Novacité. Certains ont estimé que la qualité
exceptionnelle du document était trop luxueuse, trop
coûteuse, en oubliant le formidable impact médiatique
qu’il avait suscité. Créateurs avait non seulement réussi
à mettre les créateurs en valeur mais aussi à tripler la
notoriété de Genilem tout en consolidant son réseau
lyonnais. Que du bonheur ! Mais comme toutes les
bonnes choses ont une fin, j’ai dû interrompre son
activité professionnelle en 2002 pour des raisons de
santé. J’ai alors laissé les rennes de Genilem à
Pierre-Yves Tapponnier pour entamer, deux ans plus
tard, une nouvelle aventure entrepreneuriale », conclut
Anne Southam.
Sommaire
32
les défis d’une start-up face à l’assise
d’une PME
32
Les ressources humaines, c’est
un vrai métier
34
Motiver ses collaborateurs
36
Le contrat de travail de durée déterminée
37
Une idée, un projet, une équipe
à constituer
38
dossier
LE CAPITAL HUMAIN
Créateurs No 13 - éTE 2010
32
LE CAPITAL HUMAIN
Dossier
Le capital humain
Nulle entreprise ne peut vivre sans sa matière première : l’être humain. Mais,
paradoxalement, c’est souvent l’aspect qui pose les plus de problèmes, autant
dans une start-up que dans une PME, et que dire des multinationales. Difficultés
de recrutement, conflits avec la hiérarchie, rôles mal définis, les plaintes liées
aux ressources humaines hantent les couloirs des entreprises. Une équipe bien
choisie, bien gérée et respectée dans ses tâches est pourtant au cœur de la
réussite de toute société.
Nous verrons dans ce dossier que le recrutement est une phase essentielle qu’il
ne faut jamais négliger, au risque de s’en mordre les doigts. Surtout dans de
petites structures où chaque poste est vital. Le SELT et Genilem ont organisé un
petit-déjeuner le 16 avril dernier sur La vision et la culture d’entreprise. Comme
les témoignages d’entrepreneurs livrés lors de cet événement le prouvent, la
manière d’envisager les relations humaines au sein d’une entreprise joue un
grand rôle dans le développement de celle-ci. Nous avons aussi voulu fournir
deux fiches techniques qui nous semblent utiles aux créateurs. Et nous terminons
ce dossier avec le point de vue d’un gestionnaire Genilem sur l’importance de la
notion d’équipe.
Dossier réalisé par Cécile Aubert, Irina Sakharova Quitt,
Sandy Wetzel et Gervaise Zumwald
Sandy Wetzel
Les défis d’une start-up face à l’assise
d’une PME
Le 16 avril dernier s’est déroulée la 61e édition des Petits déjeuners des PME & Start-up
du Canton de Vaud. Organisé conjointement par l’association PME & Créateurs d’entreprises
et Genilem, cet événement abordait la problématique de la vision et de la culture d’entreprise.
Deux témoignages de chefs d’entreprise vaudois - évoluant dans des contextes très différents
l’un de l’autre - ont marqué la matinée.
D’une part, Raffael Maio, co-fondateur et vice-président de
NetGuardians SA, une start-up active dans le domaine de la
sécurité informatique qui compte à ce jour une dizaine de
collaborateurs. D’autre part, Michael Bolt, directeur général
de Hotela, société d’environ 200 personnes évoluant
dans le domaine des assurances sociales. Comment
parviennent-ils à gérer efficacement le capital humain de
leur entreprise ? Retours d’expériences.
Start-up : Comment créer sa propre culture d’entreprise ?
NetGuardians pourrait être assimilée à « la start-up
parfaite » : un marché de niche, une forte croissance
d’activité depuis sa création en 2007, de multiples prix
et récompenses. Mais constituer une solide équipe de
collaborateurs techniques et administratifs peut relever du
défi pour deux jeunes ingénieurs fraîchement diplômés.
« Une start-up est avant tout la vision d’une success story »
lance Raffael Maio. « Le défi technologique et le challenge
personnel sont en permanence au centre du projet. Une
start-up doit prendre des risques pour saisir sa chance. Et
ces risques sont inévitablement partagés avec l’ensemble
des collaborateurs ». Les recrues des start-up doivent
accepter de travailler de longues journées, avec des
moyens limités, souvent dans un tout petit bureau, et cela
Créateurs No 13 - éTE 2010
pour un salaire…. de start-up ! Comment dès lors motiver
ses collaborateurs ? Et Raffael Maio de poursuivre : « Nous
entretenons avant tout une ambiance fortement soudée,
notamment par des sorties fréquentes. Mais ce sont avant
tout les perspectives d’évolution à court terme qui nous
permettent d’avancer en comptant sur des collaborateurs
motivés et impliqués à 150 %. Qui ne rêve pas d’une
retraite anticipée, de perspectives de carrière accélérées,
d’un salaire en forte et rapide progression, ou simplement
d’avoir l’occasion de contribuer à la stratégie de son
entreprise ? ». Les plans d’intéressement (remise de parts
sociales à ses collaborateurs) et l’implication de chaque
collaborateur à tout niveau de l’entreprise confèrent à la
start-up tout son dynamisme et sa souplesse.
Puis vient l’heure de la croissance, de nouveaux
recrutements, et donc du changement de paradigme. Le
créateur d’une start-up doit alors se muter en véritable
chef d’entreprise, repenser son cahier des charges et
réorganiser son quotidien. La structuration de l’équipe
devient une question centrale, avec parfois la mise en
place de processus plus contraignants, tel que le contrôle
horaire, etc. La communication avec ses employés se fait
de manière moins directe. La transparence diminue. « Nous
avons rapidement dû faire face à de nouvelles tâches,
LE CAPITAL HUMAIN
Dossier
Co-fondateurs de NetGuardians SA
autres que notre métier d’ingénieurs : encadrement
du personnel, travail administratif, gestion des arrivées et
des départs, etc. » poursuit Raffael Maio. NetGuardians
est parvenue à trouver le juste équilibre au travers de la
transmission hebdomadaire d’informations, la réalisation
d’entretiens personnels réguliers et la mise en place de
processus collaboratifs.
« Nous sommes et resterons toujours une start-up dans
l’âme. Bien plus que les critères économiques (nombre
d’emplois, composante technologique, rentabilité, etc.),
c’est la philosophie et le style de management qui, selon
moi, distingue une start-up. » conclut-il.
Si Raffael Maio et son associé ont relevé le défi de
constituer et motiver une nouvelle équipe, celui de
Michael Bolt chez Hotela a été de s’adapter à une équipe
solidement ancrée dans un environnement de longue
date et de la redynamiser.
« Une start-up est avant
tout la vision d’une
success story »
PME : éviter le piège de la personnalisation
Hotela a été dirigée durant de nombreuses années
par une personne qualifiée d’omniprésente dans la
vie de l’entreprise par son successeur récemment
nommé. « Hotela incarnait une bonne partie de sa vie
professionnelle, presque érigée en « objet sacré » confie
Micheal Bolt à l’auditoire.
Les valeurs officielles de la société attirent pourtant le
regard sur chaque marche de l’escalier du bâtiment
de la compagnie d’assurance sociale : efficience épanouissement - indépendance - expérience - envie
- élégance - persévérance - etc. Mais les valeurs véhiculées
par un dirigeant sont parfois encore beaucoup plus
ancrées dans le quotidien. En l’occurrence : l’organisation
familiale - très patriarcale -, la générosité envers les
employés, la bonne ambiance et l’harmonie, ainsi qu’un
très fort ancrage local au niveau du recrutement. « Il arrivait
à mon prédécesseur de qualifier l’un ou l’autre
des collaborateurs de « pur produit Hotela » souligne
Michael Bolt.
Miser sur les valeurs officielles de l’entreprise et
rééquilibrer l’équipe ont été les principales mesures prises
rapidement par le nouveau directeur. « J’écoute et essaie
de comprendre au mieux mes collaborateurs. Je ne passe
quasiment pas de temps dans mon bureau, mais préfère
aller à la rencontre de chacun sur son propre lieu de travail.
Je me déplace sans relâche et parviens de cette manière
à résoudre un nombre important de problématiques,
à tout niveau. C’est ainsi que je parviens à inculquer un
changement. » explique le nouveau dirigeant.
Ces quelques propos démontrent une fois de plus que la
vie d’une entreprise, de sa création à son épanouissement
ou sa disparition, relève sans cesse de challenges humains.
Bien recruter et gérer son équipe semble dès lors
primordial à chaque instant. Le style de management est
souvent empreint du type, de l’activité et de la taille de
l’organisation. Et il doit lui aussi s’adapter continuellement
aux évolutions de l’entreprise et de son environnement.
Avec NetGuardians et bien d’autres, nous sommes à
l’ère de la start-up, caractérisée par une philosophie et
un style de conduite bien particuliers. Dans quelques
années, on le souhaite, NetGuardians emploiera elle aussi
plusieurs centaines de collaborateurs, voire davantage, et
devra faire face à un nouveau modèle. La gestion de ses
ressources humaines continuera d’évoluer. L’entreprise
pourra-t-elle toujours rester « une start-up dans l’âme »,
comme le dit l’un de ses fondateurs ? Et son successeur
devra-t-il, comme dans l’exemple de Hotela, faire face à des
difficultés liées à des valeurs personnelles trop fortement
ancrées par ses prédécesseurs ?
Retrouvez toutes les archives des présentations
des Petits déjeuners des PME & Start-up du Canton
de Vaud sur le site www.petitsdejeuners-vaud.ch.
Créateurs No 13 - éTE 2010
33
34
LE CAPITAL HUMAIN
Dossier
Cécile Aubert
Les ressources humaines,
c’est un vrai métier
Directeur des ressources humaines au Département de l’intérieur et de la mobilité (DIM) de l’Etat
de Genève, André Wicki insiste sur le besoin de professionnaliser les RH, qui jouent un rôle capital
dans toute entreprise ou institution, qu’elle soit centenaire ou en démarrage.
André Wicki
Directeur des ressources humaines au Département
de l’intérieur et de la mobilité (DIM) de l’Etat de Genève
« Je milite pour la professionnalisation des RH »,
s’exclame André Wicki, directeur des ressources
humaines au Département de l’intérieur et de la mobilité
(DIM). Et ce haut fonctionnaire sait de quoi il parle. Il a
commencé son parcours dans les RH en analysant les
postes aux Services industriels de Genève (SIG) : « j’allais
à la rencontre des employés sur leur lieu de travail.
C’était passionnant, j’ai eu la chance de découvrir une
panoplie de métiers et d’individus. C’était un grand
enrichissement personnel d’écouter ces gens décrire
leur fonction, de sentir leur passion, leur motivation.
Je me rendais à ces entretiens sans a priori, sans lire
le dossier de la personne pour ne pas être influencé.
J’ai appris à abandonner tout préjugé. C’était chaque
fois une rencontre, une découverte. » Une masse de
rencontres, en effet, puisque les SIG comptent 100
Créateurs No 13 - éTE 2010
métiers différents et qu’André Wicki a mené un millier
d’entretiens d’une à deux heures avec les employés. De
quoi mieux comprendre la psyché humaine et le monde
du travail.
Mais André Wicki ne s’est pas arrêté en si bon chemin,
puisque par souci de perfectionnement, il a encore
trouvé le temps d’obtenir une licence en psychologie à
l’Université de Genève, tout en poursuivant son activité
aux SIG. « J’avais compilé une somme d’informations lors
de ces entretiens, j’ai donc eu envie d’acquérir les outils
pour pouvoir les analyser, explique le spécialiste RH.
On m’a souvent demandé comment je menais les deux
activités en même temps, si ce n’était pas trop stressant.
Mais mon travail enrichissait mes études et vice-versa.
Je sentais une grande cohérence dans ma démarche, ce
qui a rendu mes cinq ans d’études réalisables ! »
Dossier
Le rôle du DRH
Puis, André Wicki devient responsable du centre
de formation des SIG pendant 6 ans, « un domaine
passionnant des RH », précise-t-il. Et il finit par quitter
le bercail, après 23 ans aux SIG, pour postuler comme
directeur RH, à l’Etat. Du haut des combles de l’Hôtelde-Ville, mais aussi et surtout, chaque fois qu’il le peut,
sur le terrain, il gère les 430 employés du Département
de l’intérieur et de la mobilité.
Plus communément appelée DRH, cette fonction est
parfois redoutée par le personnel qui y voit une sorte
d’éminence grise qui va décider de leur sort, mais elle
joue un rôle-clef dans toute entreprise. « C’est un poste
hybride où il faut à la fois être bon gestionnaire et habile
en relations humaines, relève André Wicki. Et une activité
qui réunisse à la fois des compétences de comptabilité
et de psychologie sociale, c’est un peu contradictoire, car
ce n’est pas du tout la même orientation au départ. C’est
ce qui fait l’intérêt mais aussi la complexité des métiers
des ressources humaines. »
LE CAPITAL HUMAIN
le rôle de la rassurer, je dois être très souple et réactif
pour identifier une méthodologie et apporter un plan.
Savoir anticiper aussi, pour avoir un dialogue constructif
avec le responsable d’un service. »
« Lors d’un recrutement,
il faut absolument
objectiver la démarche
et il faut arrêter avec
cette mode du feeling. »
Réussir le recrutement
Que ce soit pour une start up qui se développe ou dans
une PME, l’étape clef dans la vie d’une entreprise reste le
recrutement. Pour André Wicki, l’objectivité est au cœur
des ressources humaines : « Lors d’un recrutement, il faut
absolument objectiver la démarche et il faut arrêter avec
cette mode du feeling. Tout le monde pense en avoir,
alors je veux bien, mais seulement en dernier recours,
pour départager les derniers candidats, et encore....
Sinon cela devient bien trop subjectif. Quand on engage
une personne, c’est pour ses compétences, et non
par affinité personnelle. Le recrutement n’est pas une
science exacte, certes, mais on peut baliser le chemin. La
clef d’un bon engagement est de savoir ce que l’on veut,
ce que l’on cherche comme profil. Cette étape paraît
logique mais elle est bien trop souvent bâclée. Il faut
effectuer en amont un travail important d’identification
des besoins, des compétences requises. » Le partenariat
entre RH et hiérarchie est essentiel dans l’analyse des
besoins et pendant tout le processus de recrutement.
En outre, la valeur ajoutée des spécialistes RH, ce sont
des outils qu’ils mettent à disposition, comme des
questionnaires ciblés, par exemple. « Ce sont des outils
d’aide à la décision validés scientifiquement et pas de la
psycho à deux balles », précise le directeur.
Tout changement doit être préparé
Quand on parle RH, ce vaste domaine est parfois dur
à cerner. Il va des salaires à la gestion de conflits en
passant par le développement des compétences, la
formation, l’accompagnement au changement ou
alors l’annonce d’un renvoi, dans les cas extrêmes.
« L’accompagnement au changement est souvent
sous-estimé, regrette le directeur, mais il reste pourtant
essentiel dans l’éventail de prestations que le DRH
propose dans son rôle de conseil à la hiérarchie.
Quand on veut un changement dans une entreprise,
petite ou grande, il est important de savoir anticiper,
de prévoir un plan de conduite et d’en identifier le
public-cible et l’impact. Puis il faut penser aux mesures
d’accompagnement et à leur transmission. D’où
l’importance du partenariat avec la hiérarchie. J’ai parfois
Laisser l’émotionnel de côté
Pour André Wicki, « lors d’un recrutement, un regard
croisé, un échange d’impressions sur des bases
objectives sont utiles. Il faut absolument dépersonnaliser
le processus et laisser l’émotionnel de côté. D’ailleurs,
je suis persuadé que les conflits de personnes dans
des sociétés ne le sont pas. Ce sont des querelles qui
naissent lorsque le territoire des uns et des autres
n’est pas délimité. Si le profil est bien défini, on évite
ce genre de conflits qui pourrissent la société, quelle
que soit sa taille. 99 % des problèmes d’organisation
proviennent de ce flou dans la répartition des tâches, et
de responsabilités mal définies. Les tâches doivent être
claires pour tout le monde dès le recrutement, après
c’est trop tard et la survie de la société peut
en dépendre. »
Créateurs No 13 - éTE 2010
35
36
LE CAPITAL HUMAIN
Dossier
Source : LeJournalduNet
Motiver ses collaborateurs
La motivation, élément essentiel de la vie en entreprise,
qui conditionne incontestablement sa performance, est
un agrégat qui fluctue en fonction des personnes. Dès
lors, utiliser de manière systématique un moyen unique,
tel le salaire, pour chercher à motiver ses collaborateurs,
est inopérant ou presque. La motivation est en effet un
processus complexe qui met en jeu les caractéristiques
individuelles, les conditions propres à l’environnement de
travail ainsi que les interactions individu/environnement.
Petit aperçu des tactiques à adopter.
« La motivation est
un processus complexe
qui met en jeu les
caractéristiques
individuelles. »
1. Communiquer
La communication est à la base de toute stratégie
motivationnelle : le manager doit savoir communiquer
avec ses collaborateurs. Cette communication doit
se faire à trois niveaux : au quotidien (échanges
opérationnels), à moyen terme (p. ex. sur l’organisation
et les priorités à venir du service) et à long terme
(sur la stratégie globale de l’entreprise). Cette culture
de la communication doit être descendante (voie
hiérarchique) mais aussi montante, afin de permettre
aux collaborateurs de s’exprimer. Tous les canaux de
communication peuvent ainsi être explorés : réunion,
lettre d’information, intranet, entretien individuel,
conversation informelle.
2. Faire confiance
Pas de motivation sans confiance ! Pour que les
collaborateurs s’épanouissent, donc cultivent un degré
de motivation élevé, il leur faut disposer de leur propre
espace d’action, pour lequel ils savent qu’ils bénéficient
de la confiance de leur supérieur. Cette confiance
www.cvci.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
s’exprime généralement par un management sous
forme d’objectifs. Les collaborateurs doivent connaître
clairement les missions qui leur incombent et les
objectifs qui y sont associés.
3. Responsabiliser
Si le management par objectifs permet de mieux
identifier sa tâche et son rôle, le management par la
responsabilisation, qui passe par la délégation, permet
d’offrir aux collaborateurs une capacité de décision dans
un champ d’action précis. Au-delà de l’implication, la
responsabilisation agit sur plusieurs facteurs essentiels
en entreprise : la capacité d’innovation (en incitant
les collaborateurs à mettre en œuvre leurs idées), le
degré de formation de l’équipe (en permettant aux
collaborateurs d’étendre leurs compétences) ou encore
la capacité à gérer les situations délicates (en habituant
les collaborateurs à être autonomes).
4. Orchestrer
Rien de mieux qu’un travail routinier pour saper, semaine
après semaine, le niveau de motivation d’une équipe. Tel
un chef d’orchestre, le manager doit savoir transmettre
des impulsions à ses collaborateurs, en lançant de temps
en temps des projets novateurs ou des « projets défis ».
Ces impulsions permettent de galvaniser les troupes,
à condition que la réussite des projets soit clairement
associée à une récompense. Attention toutefois à ne pas
tomber dans l’excès en enchaînant défi sur défi, ce qui
risquerait de décupler au-delà du raisonnable l’esprit de
compétition entre les collaborateurs.
5. Soigner l’ambiance
Etant donné que la motivation est étroitement liée à
l’environnement dans lequel les collaborateurs évoluent,
le manager devra également être attentif à l’ambiance
de son équipe ou de son service, en apprenant à
connaître chaque salarié et en agissant sur les problèmes
capables de perturber leur niveau de motivation.
L’ambiance repose également sur l’image qu’ont les
collaborateurs de leur manager. A ce titre, la loyauté est
l’une des qualités les plus déterminantes.
LE CAPITAL HUMAIN
Dossier
Le contrat de travail
de durée déterminée
I. Règle générale
Un contrat de travail de durée déterminée est caractérisé
par la fixation, par convention entre les parties, du début
et de la fin du rapport de travail.
La durée déterminée d’un contrat de travail peut être
prévue par la loi (contrat d’apprentissage, art. 344a al. 2
CO), découler de la nature du contrat (engagement
pour les vendanges) ou convenu contractuellement
par les parties (« du 1er au 30 juin », « pendant les
vacances scolaires »).
Pour être qualifiée de « déterminée », la durée d’un
contrat doit, dans tous les cas, pouvoir être objectivement
déterminable (elle ne doit pas dépendre de la volonté
des parties) et de façon identique par les deux parties.
Travailleur et employeur doivent savoir avec suffisamment
de précision à quelle date prendront fin les rapports de
travail. Tel sera en principe le cas lorsque l’engagement
est conclu pour la durée d’une récolte, d’un championnat
sportif ou d’une manifestation culturelle. La question
est plus délicate s’agissant du remplacement d’un
employé en incapacité de travail. Dans ce cas, on ne
pourra admettre un contrat de durée déterminée que
lorsque la durée de l’incapacité est objectivement
déterminable au moment de l’engagement du remplaçant
(p. ex. pour la durée d’un congé maternité, d’un service
militaire, voire d’une incapacité liée à un accident ou à
une maladie dont on peut prévoir la fin d’une manière
relativement certaine).
II. Effets du contrat de durée déterminée
Pendant toute la durée d’un tel contrat, les parties
ne peuvent pas mettre fin aux rapports de travail.
Sont toutefois réservées les causes extraordinaires
de résiliation, soit pour justes motifs (art. 337 CO ), soit
en raison de l’insolvabilité de l’employeur (art 337a CO),
ainsi que la possibilité de mettre fin au contrat par
un commun accord.
Selon l’article 334 al. 1 CO, le contrat de travail de durée
déterminée prend automatiquement fin à son échéance,
sans qu’il soit nécessaire de donner le congé.
Les dispositions légales en matière de protection
contre les licenciements ne sont, par conséquent, pas
applicables ; ainsi, même en cas d’incapacité de travail due
à une maladie ou à un accident, le contrat de travail prend
fin à l’échéance prévue. Ces dispositions, ainsi que les
délais et termes contractuels ou légaux, sont en revanche
applicables dans deux cas particuliers :
• les parties conviennent d’une durée minimale (« le
contrat dure au moins jusqu’à la fin de l’année »). Il
s’agit alors d’un contrat de travail à durée indéterminée
qui déploie, pendant la durée minimale, certains effets
propres au contrat de durée déterminée. Même si
le congé est exclu pour une période déterminée (la
durée minimale convenue), le contrat doit néanmoins
être résilié par la suite si l’on veut y mettre un terme,
moyennant le délai de préavis légal ou contractuel.
• les parties conviennent d’une durée maximale (« le
contrat prend fin au plus tard le 31 décembre 2010 »).
Le contrat peut être résilié en observant les délais et
termes légaux ou stipulés ; si le contrat n’est pas résilié,
il prend fin de lui-même, dans tous les cas, à l’expiration
de la durée maximale convenue. En revanche, si l’une
des parties décide de la résilier pour une échéance
antérieure, cette résiliation suivra les règles du contrat
de durée indéterminée, avec toutes les protections y
relatives (respect du délai de congé, protection contre
la résiliation en temps inopportun, etc.).
III. Temps d’essai
Il n’y a pas de temps d’essai dans le cadre d’un contrat
de durée déterminée, sauf si les parties l’ont prévu
expressément, dans le contrat de travail. Le temps d’essai
ne peut en aucun cas dépasser 3 mois.
IV. Poursuite des rapports de travail
A l’expiration de la durée déterminée, il arrive que les
parties poursuivent tacitement la relation de travail.
Le contrat de travail se transforme alors automatiquement
en contrat de durée indéterminée (art. 334 al. 2 CO),
avec les conséquences légales que cela implique. Dans
un tel cas, il sera tenu compte de la durée globale des
rapports de travail à chaque fois qu’une conséquence
juridique sera liée à un élément temporel (droit aux
vacances, délai de congé, droit au salaire en cas
d’empêchement de travailler, etc.).
V. Contrats en chaîne
Les parties peuvent aussi convenir expressément
qu’un contrat de durée déterminée, s’il est reconduit,
soit considéré comme un nouveau contrat de durée
déterminée.
Toutefois, le renouvellement répété de contrats de travail
de durée déterminée, dits « contrats en chaîne », est abusif
lorsqu’il a essentiellement pour but d’éluder l’application
des dispositions relatives notamment au licenciement, au
paiement du salaire en cas d’empêchement de travailler
ou à la prévoyance professionnelles obligatoire. Dans de
tels cas, les rapports de travail sont considérés comme des
rapports de durée indéterminée, même s’ils ont subi une
interruption momentanée.
Il n’y a en principe pas d’abus de droit dans la succession
de deux contrats de travail seulement, mais le nombre de
contrats conclu n’est pas à lui seul déterminant pour juger
s’il y a abus ou non.
VI. Contrats de longue durée
Enfin, certains contrats d’une très longue durée
déterminée peuvent limiter de façon excessive la liberté
personnelle. C’est pour éviter ce risque que l’art. 334 al. 3
CO prévoit que le contrat conclu pour plus de dix ans peut
être résilié après dix ans par chacune des parties pour la fin
d’un mois, moyennant un délai de congé de six mois.
www.cvci.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
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38
LE CAPITAL HUMAIN
Dossier
Bastien Bovy
Une idée, un projet,
une équipe à constituer
une succession de tâches auxquelles vous attribuez des
compétences spécifiques et que vous mettrez ensuite en
relation avec les vôtres. Ainsi le bilan de vos compétences
dressé, vous pouvez à présent réfléchir au profil des
personnes clés au démarrage de votre entreprise.
Il ne vous reste plus qu’à repérer et rallier ces personnes
à votre cause ! Détrompez-vous, derrière cette simple
déclaration se cache votre premier grand défi. Rassembler
une équipe n’est de loin pas une sinécure. Ceci demande
énergie, persévérance et force de persuasion. Et oui, avant
d’unir faut-il déjà être en mesure de convaincre.
Bastien Bovy,
Gestionnaire Genilem Vaud - Genève
Tout commence par une idée et l’enthousiasme qu’elle
suscite auprès de son détenteur. Cette dernière est alors
creusée, réfléchie puis se transforme peu à peu en un
projet d’entreprise potentielle. Seulement voilà, au fur
et à mesure que le projet se dessine dans l’esprit de son
porteur, celui-ci prend de plus en plus conscience de sa
solitude et des multiples compétences nécessaires à sa
réalisation. Une question survient alors. Comment donner
l’élan nécessaire au démarrage de son projet d’entreprise
lorsque l’on est seul à bord ?
Bien souvent, et c’est humain, le porteur de projet oscille
entre enthousiasme et crainte. Crainte de rompre le sceau
de la confidentialité au risque que quelqu’un s’empare
de la riche idée en question et la développe avant lui.
Objectivement cela peut certes faire partie des risques
mais il convient toutefois de relativiser. En effet, plus le
lancement de votre projet est complexe, plus il en sera de
même pour toute autre personne qui s’y risquerait. Alors,
franchissez le pas, parlez en !
En parler, oui mais à qui et comment ? Tout d’abord avec
modération et auprès des personnes susceptibles de
vous faire avancer. Tout le monde s’accorde à dire qu’il est
très rare qu’une personne possède à elle seule l’ensemble
des compétences idoines à la réalisation d’un projet.
Généralement, les grandes structures réunissent toujours
autour de chaque projet une équipe en charge de
son développement. Alors pourquoi n’en feriez-vous
pas de même ?
www.genilem.ch
L’enjeu consiste donc à esquisser les principaux chantiers
de votre projet, à découper leurs développements en
Créateurs No 13 - éTE 2010
La clarté de votre message est le garant de votre
crédibilité. Vous devrez donc être capable d’exposer
de manière succincte la vision de votre business et
d’expliquer la problématique à laquelle vous êtes
confronté. Rassurez-vous, on ne vous demandera
jamais d’apporter vous-même les solutions à toutes
vos questions. C’est bien pour cette raison que vous
constituez une équipe, non ? En revanche, on vous
demandera toujours ce que vous attendez de la personne
à laquelle vous vous adressez.
« Bien souvent, et c’est
humain, le porteur
de projet oscille entre
enthousiasme et crainte. »
Que ce soit des compétences que vous allez internaliser
ou mandater à l’externe, vous devrez toujours être en
mesure de communiquer avec concision, de définir
le cadre de la problématique et de poser les bonnes
questions tout en identifiant les personnes qui peuvent y
répondre. Vos talents de communicateur et votre capacité
de coordination seront le mortier qui agrégera les
compétences de votre équipe, le gage de sa solidité.
Car c’est bien à partir de là que débutera la période
de gestation de votre future entreprise. Quoique vous
en disiez, vous n’y échapperez pas. La réalisation d’un
projet, tout comme la création d’une entreprise, est une
succession de problématiques que vous devrez traduire
en équations afin de trouver la solution. Et la question
de la constitution de votre équipe de démarrage sera
la première équation à laquelle vous vous trouverez
confronté. Soyez en certain. Alors à vous d’en trouver
la solution.
Sommaire
FICHE TECHNIQUE
Indépendants : nouvelle imposition privilégiée
des bénéfices de liquidation
40
FORMATION
La communication, c’est stratégique !
42
en pratique
SUCCESS STORY
Give back to the community
44
Créateurs No 13 - éTE 2010
40
FICHES TECHNIQUE
En pratique
Claude-Alain Barke et Cédric Portier
Indépendants : nouvelle imposition
privilégiée des bénéfices de liquidation
Dès le 1er janvier 2011, une nouvelle imposition privilégiée des bénéfices de liquidation des
indépendants entrera en vigueur au niveau fédéral et dans la majorité des cantons. Cette mesure
met fin à un traitement fiscal particulièrement désavantageux pour les entrepreneurs indépendants
qui remettaient leur commerce lors de la cessation d’activité. Grâce à l’institution d’un « rachat
fictif », le nouveau système permet de diviser le taux d’imposition par 5 à Genève.
Cédric Portier, senior consultant conseil juridique
et fiscal PricewaterhouseCoopers Lausanne/
Genève, avocat, économiste HEC Saint-Gall
Claude-Alain Barke, associé conseil juridique
et fiscal PricewaterhouseCoopers Lausanne,
expert fiscal diplômé
Nous avons déjà eu l’occasion de présenter certaines
mesures liées à la réforme de l’imposition des entreprises
II, comme l’imposition partielle des dividendes, qui
améliore singulièrement la fiscalité des entrepreneurs
exerçant leur activité sous forme de SA ou Sàrl (numéro
de décembre 2009). Un autre volet de cette réforme
fiscale concerne les entrepreneurs indépendants,
qui exploitent leur commerce sous forme de raison
individuelle ou société de personnes.
Selon l’ancienne loi, tout le goodwill et les réserves
latentes générées durant la vie de travail de
l’indépendant étaient, lors de leur vente survenant
généralement à la prise de retraite, ajoutées aux autres
revenus et imposés en plein. En raison de la progressivité
fiscale, il en découlait un taux d’imposition maximal, de
l’ordre de 50 % en prenant en compte l’AVS. Ceci était
www.pwc.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
d’autant plus déplaisant que la valeur de leur commerce
représentait généralement le principal fonds de
prévoyance de ces entrepreneurs, qui n’étaient souvent
pas affiliés à une caisse de pension, le 2e piller n’étant
pas obligatoire pour les indépendants.
« L’amélioration par
rapport aux taux
maximum ordinaires
actuels est conséquente. »
Le législateur a nouvellement imaginé une solution
visant à qualifier, à certaines conditions, tout ou partie
FICHE TECHNIQUE
En pratique
41
Monsieur A. Verti est indépendant et exploite une entreprise à Genève sous forme de raison
individuelle. Désormais âgé de 60 ans, il désire cesser définitivement son activité et a trouvé un
repreneur lui offrant un prix intéressant. Les actifs nets comptables de l’exploitation se montent à CHF
250’000, et le prix proposé est de CHF 1 mio, afin de tenir compte du goodwill. Monsieur A. Verti se
demande comment il sera taxé en cas de vente avant et après le 1er janvier 2011.
1. Calculs préalables :
Calcul du bénéfice de liquidation en cas de vente
Prix de vente
Actifs nets comptables
1 000 000
-250’000
Bénéfice de liquidation
750’000
Calcul du rachat fictif maximal admissible
Années de lacunes prises en compte (60 ans - 25 ans)
Taux moyen de cotisation prévoyance déterminant (fixé par ordonnance)
Revenu annuel moyen de M. A. Verti les 5 dernières années (hypothèse)
35
15 %
150’000
Lacune pour rachat fictif (35 x 15 % x 150’000)
=> l’intégralité du bénéfice de liquidation pourra bénéficier du taux de prévoyance
2. Imposition du bénéfice de liquidation en l’espèce :
Avant le 31.12.2010 Bénéfice de liquidation avant AVS et impôts
750’000
Cotisations AVS taux maximal (arrondi)
787’000
Après le
1.1.2011
750’000
10 %
-75’000
-75’000
Revenu imposable
675’000
675’000
45 %
-300’000
9 %
-60’000
Taux d’imposition ordinaire maximal (arrondi)
Taux d’imposition prévoyance maximal (arrondi)
Bénéfice de liquidation après AVS et impôts
375’000
615’000
On constate, dans l’exemple précité, que le nouveau système permet de drastiquement réduire la
charge fiscale totale sur le bénéfice de liquidation, puisque le solde disponible après ponction fiscale
passe de CHF 375’000 à 615’000. Monsieur A. Verti serait donc bien avisé d’attendre
quelques mois avant de remettre son entreprise.
du bénéfice de liquidation de « capital de
prévoyance », sans que l’entrepreneur ne doive s’affilier
à une caisse de pension. Ce capital est imposé aux taux
privilégiés de la prévoyance, dont le maximum oscille
entre 9 % (Genève) et 13 % (Vaud). L’amélioration par
rapport aux taux maximum ordinaires actuels
est conséquente.
Comment le nouveau système fonctionne-t-il ? Pour
bénéficier de ce nouveau régime, l’entrepreneur
doit (i) cesser définitivement son activité lucrative
indépendante et (ii) être âgé de 55 ans au moins. Le
nouveau système part de la fiction que l’entrepreneur
procède à un rachat de la lacune de prévoyance au
moment de la liquidation, appelé dans ce cas « rachat
fictif » puisque l’entrepreneur n’est pas affilié à une
caisse de pension et qu’aucun rachat n’a lieu en réalité.
Par souci de simplification, ce rachat fictif est calculé de
manière standardisée, en prenant un taux de cotisation
moyen de 15 %, sur une durée de cotisation allant
de 25 ans à l’année de liquidation et sur un revenu
correspondant à la moyenne des 5 années précédant la
liquidation. Le montant de bénéfice de liquidation qui
excède le rachat fictif reste imposé séparément et à un
taux spécial qui varie selon les cantons. Il est vrai qu’il est
souvent possible d’obtenir un rachat effectif plus élevé
que le rachat fictif ainsi calculé, si l’entrepreneur s’affilie
facultativement à un plan de prévoyance généreux. Cela
dit, outre le fait qu’une affiliation d’un indépendant à
un plan généreux est soumis à certaines contraintes, le
rachat effectif est soumis à un délai de blocage de 3ans
en cas de retrait en capital, ce qui n’est pas le cas en cas
de rachat fictif. Suivant les circonstances, ce nouveau
système n’est ainsi pas dénué d’intérêt.
Créateurs No 13 - éTE 2010
42
FORMATION
En pratique
Irina Sakharova Quitt
La communication, c’est stratégique !
La communication est un pilier essentiel du succès d’une entreprise et de ses produits ou
services. Incontournable depuis l’origine des temps, ce domaine se professionnalise de manière
croissante depuis l’avènement de la société de l’information et se renforce avec le développement
d’Internet et des nouveaux médias électroniques. Comme nous le révèle Olivier Rappaz, membre
de la direction et responsable de l’Institut Suisse de Relations Publiques (SPRI) pour la Suisse
Romande, cette évolution représente une réelle opportunité ; les créateurs d’entreprises ayant
intégré la communication dans leurs outils de pilotage disposent d’un coup d’avance sur l’échiquier
stratégique de « business model ».
orienté sur la pratique professionnelle, offre uniquement
des formations en cours d’emploi. Au-delà des filières
spécifiques de formation offertes, la particularité de
l’institut est de former des professionnels polyvalents,
opérationnels et capables d’apporter des solutions
adaptées aux besoins des managers.
Olivier Rappaz, membre de la direction
et responsable de l’Institut Suisse de Relations
Publiques (SPRI) pour la Suisse Romande
Tout d’abord, comment se pose, selon vous, la question
de la communication dans le contexte des jeunes
entreprises ?
Dans une entreprise naissante, une start-up ou une PME,
les entrepreneurs sont le plus souvent des ingénieurs
pointus, des « techniciens » hors pair. Ils connaissent très
bien leurs produits ou encore le cercle initial de clients ;
ces deux éléments leur permettent de « lancer » la
société. Rarement, à ce moment-là, se pose la question de
la communication et de la visibilité. C’est le plus souvent
quand le train est lancé que les managers expriment
des besoins en communication, lorsqu’il faut acquérir
une dimension supérieure. Ils découvrent alors que la
communication est un véritable métier, qu’elle fait appel à
des outils spécifiques et une méthodologie propre, qu’elle
revêt une dimension stratégique allant bien au-delà du
phénomène « visibilité ». Et comme les moyens financiers
sont limités dans ces phases de départ, il est essentiel
de cibler juste, d’éviter de se disperser et d’agir peu mais
bien, avec une exigence de résultat quasi immédiate.
www.spri.ch
En quoi est-ce que le SPRI et les professionnels qu’il
forme peuvent-ils être utiles aux entrepreneurs ?
La mission du SPRI consiste à améliorer le niveau de
professionnalisme des personnes mandatées pour des
tâches de communication, qu’il s’agisse d’actions axées
sur la visibilité, l’image, la mise en valeur des produits et
services ou encore des situations de crise. Cet institut,
Créateurs No 13 - éTE 2010
Pourquoi est-il important de faire appel à des
professionnels de la communication ?
Les besoins en matière de communication sont très
spécifiques selon les entreprises et leurs domaines
d’activités, leur environnement, leur cycle de
développement. En communication institutionnelle, il
y a une façon de poser l’équation, mais la réponse varie
en fonction du contexte et d’autres paramètres ; il n’y a
jamais de solution toute faite. C’est l’atout majeur des
praticiens d’accompagner cette réflexion et proposer
les bonnes actions au moment opportun. Et avec
l’avènement des nouveaux médias, les formes de visibilité
sont de plus en plus nombreuses. Ceci implique qu’il
existe de plus en plus d’opportunités différentes de
rendre visible une entreprise, ses produits ou services.
Ainsi, les supports de communication se multiplient
et sont de plus en plus difficiles à maîtriser. Avec ses
formations, le SPRI vise à former des spécialistes en prise
directe avec la réalité.
« La plus-value
des actions de relations
publiques, c’est aussi
la capacité de mener
des actions ciblées. »
Concrètement, quels sont les domaines dans lesquels
un praticien de la communication peut s’avérer utile
pour une jeune entreprise ?
Les cas de figure sont nombreux. Par exemple, si
l’entreprise est active dans un domaine très spécialisé,
technique ou high-tech, et qu’elle a besoin de visibilité
grand public, la communication requiert une grande
capacité de vulgarisation ; c’est un domaine où excellent
les professionnels de la communication. Autre exemple,
lorsque les jeunes entreprises connaissent une forte
croissance, les besoins de visibilité s’accroissent d’autant,
avec parfois une nécessité de communiquer à l’échelle
internationale. Si les jeunes « pousses » prennent du
FORMATION
43
© Rainer Sohlbank
En pratique
muscle au point de chercher à lever des fonds ou
d’entrer en bourse, les spécialistes de la communication
financière deviennent précieux dans toute la phase
de préparation et de communication publique. Ces
territoires nécessitent des compétences pointues, comme
dans d’autres domaines comme le lobbying, les public
affairs ou la communication interne.
Les jeunes entreprises ont souvent peu de moyens
financiers à leur disposition. Comment, dans ce
contexte, doivent-ils aborder l’investissement en
matière de communication ?
La plus-value des actions de relations publiques, c’est
aussi la capacité de mener des actions ciblées, pas
forcément nombreuses, bien positionnées dans le
temps et servant aussi des objectifs business. En cela
la différence est importante avec un levier tel que la
publicité. Solliciter un journaliste pour lui réserver une
interview exclusive ou diffuser un communiqué de presse
ne nécessite pas forcément des budgets très importants.
Tout le domaine des relations médias, avec l’évolution
de la presse aujourd’hui, requiert des compétences
tactiques. Aussi, dans le domaine du Web, la visibilité
n’engage pas forcément des dépenses très importantes,
parfois il suffit de faire peu mais bien.
Que diriez-vous aux créateurs d’entreprises pour
les sensibiliser à l’enjeu de la communication pour
le succès de leur projet ?
Pour résumer, les relations publiques permettent, en
même temps, une diversité d’actions et un ciblage
important. Quand une start-up démarre ou qu’elle
lance une opération spécifique, il y a rarement une
ligne au budget consacrée à la communication. Or, la
création d’une entreprise, le lancement d’un produit est
une opportunité de communication que l’entreprise
se doit d’exploiter à sa juste valeur. Par ailleurs, et
nombre d’entrepreneurs l’ont déjà bien compris, la
communication doit faire partie des outils de pilotage
d’entreprise, au même titre que les domaines des RH, des
finances ou des infrastructures informatiques. Enfin, il
me semble que le fait que la communication représente
un enjeu fondamental aujourd’hui est bien compris.
Par contre, c’est un métier qui nécessite une approche
professionnelle et multidimensionnelle ; le bricolage,
passez-moi l’expression, par faute de moyens, génère trop
de déceptions...
Finalement, qu’est-ce qui fait pour vous « la différence »
en communication ?
De mon point de vue, il y a deux aspects qui font
vraiment la différence d’un point de vue tactique,
indépendamment des outils utilisés. Le premier c’est
la capacité à saisir le contexte dans lequel évolue
l’organisation ou l’entreprise ; à ce titre, les entrepreneurs
sont des spécialistes de leurs domaines d’activités et
disposent en général de toutes les cartes en mains. Le
deuxième élément, c’est le moment choisi pour agir. En
effet, il y a toujours un temps propice à s’exprimer, que
ce soit par oral ou par écrit d’ailleurs. La qualité des bons
communicateurs est d’aligner au maximum ces deux
aspects dans leur démarche de communication.
Le SPRI en quelques mots :
• Institut fondé en 1969 et reconnu « de référence »
par la CERP (Conférence européenne des relations
publiques).
• Forme des spécialistes de la communication
institutionnelle venant de l’économie privée,
de l’administration publique, des associations
professionnelles, des organisations à but non
lucratif et des bureaux spécialisés, ainsi que
des indépendants
• A ce jour, plus de 8 000 personnes ont suivi
une formation au SPRI, qui peut compter sur
plus de 160 chargés de cours, tous professionnels
de terrain expérimentés.
• En Suisse Romande, le SPRI dispose d’un bureau
à Lausanne (siège à Zürich) et organise des cours
à Lausanne, Fribourg (partenariat avec la HEG)
et à Genève (partenariat avec Ifage).
• Tous les cours sur www.spri.ch/fr
Créateurs No 13 - éTE 2010
44
SUCCESS STORY
En pratique
Hervé Lebret
Give back to the community
Mark Bürki et Paulo Buzzi sont les fondateurs d’une des plus belles success stories suisse,
voire européenne : Swissquote.
Pas de lien avec la Silicon Valley, pas de capital-risque
comme j’ai coutume de le signaler. Non, une banque en
ligne bâtie en 1997 comme l’excroissance d’une société
de services informatiques, Marvel, fondée, elle, en 1990.
Bürki et Buzzi n’ont pas commencé dans un garage
comme les Apple, HP et Google californiens ; pire, c’est
d’une cave que la société a décollé ! Les débuts sont
difficiles, les salaires pas toujours assurés.
« Les deux fondateurs sont
persuadés que l’expérience
s’acquiert dans l’action. »
Les Etats Unis auront tout de même joué un rôle.
Lors d’une conférence à Boston, les fondateurs
découvrent un domaine prometteur : l’Internet. A une
petite table est assis le fondateur d’une start-up alors
inconnue, Amazon. Un peu plus tard, c’est un contrat
de conception du site web du Comité International
Olympique qui va garantir la pérennité de la société.
Marvel s’est aussi spécialisée dans des applications
financières et Bürki entrevoit le potentiel de cet internet
pour le consommateur d’informations boursières.
Avec pour partenaire une banque zurichoise, Swissquote
est lancée en 1997. Les débuts sont encourageants
et les banquiers d’investissement à l’affut de start-up
en croissance promettent monts et merveilles aux
fondateurs. Swissquote entre en bourse en 2001 avec
moins de 20 millions de revenus et encore de lourdes
pertes. Les lendemains seront moins brillants et
l’explosion de la bulle internet menace l’existence même
de la start-up. Mais Bürki et Buzzi ne font pas partie de
la masse d’aventuriers qui disparaissent aussi vite qu’ils
Créateurs No 13 - éTE 2010
sont apparus et ils veulent montrer que Swissquote
n’est pas une étoile filante. Les décisions sont difficiles,
les licenciements conséquents, et la société survit à la
tempête. En 2009, Swissquote a un chiffre d’affaires de
près de 100 millions pour un bénéfice net de 35 millions
et une capitalisation de plus de 600 millions de francs.
En août, puis novembre 2006, j’avais invité les fondateurs
à partager leur expérience entrepreneuriale lors de
rencontres sur le campus de l’EPFL. Ils avaient expliqué
l’importance d’un environnement qui vibre, comme
ils l’avaient vécu à Lausanne lorsqu’ils étudiaient
l’informatique. Bürki nota que la soixantaine d’étudiants
de son département représentait une vingtaine de
nationalités, variété que l’on retrouve dans nombre de
clusters technologiques. Sans formation particulière, si
ce n’est celle d’ingénieur informatique, ils ont appris à
gérer une entreprise de deux cents personnes. Sur le tas ;
car les deux fondateurs sont persuadés que l’expérience
s’acquiert dans l’action. Deux fondateurs, autre sujet
d’importance car le partenaire peut poser les bonnes
questions qu’un fondateur solitaire n’abordera pas
toujours aisément.
Bürki y ajouta aussi l’importance du rêve en citant
paradoxalement Che Guevara : « Soyez réaliste. Exigez
l’impossible. » En souvenir de ces belles années et pour
montrer l’importance croissante de son activité, Marc
Bürki et Paolo Buzzi ont pris une décision typiquement
américaine en remerciant leur école par la création
d’une chaire en mathématique financière en 2008.
Hervé Lebret est l’auteur de « Start-Up, ce que nous
pouvons encore apprendre de la Silicon Valley »
et du blog www.startup-book.com
Sommaire
46
formations
49
agenda
MANIFESTATIONS
Créateurs No 13 - éTE 2010
46
AGENDA
Infos pratiques
Manifestations
›› Midi de la Chambre
›› Midi de la Chambre
›› Jeudi 17.06.2010, de 12 h 00 à 14 h 00 CCIG, Genève, 4, boulevard du Théâtre
›› Jeudi 16.09.2010 - CCIG, Genève, 4,
boulevard du Théâtre
›› Petit déjeuner avec la
Chambre Suisse-Italie,
à la CCIG
›› 2e journée des start-up
et de l’innovation
›› Vendredi 18.06.2010 - CCIG, Genève, 4,
boulevard du Théâtre
›› Accueil des nouveaux
membres
›› Mercredi 23.06.10 - CCIG, Genève, 4,
boulevard du Théâtre
›› Vendredi 24 .09.2010 - Université de
Neuchâtel, Aula de la Faculté de droit,
Avenue du 1er Mars 26, Neuchâtel
Naissance et vie d’une société : stimulation,
protection et valorisation de l’innovation
›› Petits déjeuners des PME
et des Start-up - Genève
›› 25 .06.2010 – FER Genève
›› Dialogue Export Russie,
à Morges ; coorganisé
par l’OSEC et la CCIG
›› Vendredi 25.06.10 - CCIG, Genève, 4,
boulevard du Théâtre
Préparez-vous à engager des collaborateurs
(contrat de travail)
›› 24 .09.2010 – CCIG
Corporate finance - recherche de fonds
propres
›› 22.10.2010 – CCIG
Comment tirer profit du savoir et des
compétences des Hautes écoles ?
›› P’tit déjeuner de la
médiation commerciale
›› Mercredi 01.09.2010 - CCIG, Genève, 4,
boulevard du Théâtre
›› 26.11.2010 – FER Genève
Formes juridiques, de la personne
physique à la personne morale : quels
changements, quelles responsabilités pour
les administrateurs ?
Pour s’inscrire et en savoir plus :
www.ge.ch/entreprises
›› Accueil des nouveaux
membres
›› Jeudi 02.09.2010 - CCIG, Genève, 4,
boulevard du Théâtre
Créateurs No 13 - éTE 2010
›› Les matinales du
créateur d’entreprise
›› Jeudi 22.07.2010 et jeudi 23.09.2010,
de 9 h 00 à 12 h 30 - Espace 5 de la Cité
des métiers (1er étage de l’OFPC - rue
Prévost-Martin 6)
Le Service de la promotion économique de
Genève, en collaboration avec la Cité des
métiers et de la formation Genève, vous invite
à participer à cet atelier qui a pour but de
sensibiliser les participants à tous les aspects
liés à la création d’entreprise.
Pour en savoir plus
www.citedesmetiers.ch/geneve/Cite-desmetiers-et-de-la-formation/Evenements
›› 7e journée franco-suisse
sur la veille stratégique
et l’intelligence
économique à Genève
›› Jeudi 10.06.2010, de 9 h 30 à 16 h 30 Haute école de gestion de Genève (HEG)
La veille permet-elle d’anticiper les ruptures ?
C’est la question à laquelle sera consacrée
cette 7e journée de la veille stratégique et
de l’intelligence économique. Elle abordera
tout particulièrement les approches
méthodologiques et managériales qui
peuvent être retenues dans des contextes
turbulents : Comment utiliser les outils de la
prospective ? Qu’est-ce que la veille créative ?
Comment la veille peut-elle prendre en
compte les signaux faibles ?
Pour en savoir plus
http://campus.hesge.ch/jveille/journee/
programme.html
AGENDA
Infos pratiques
›› FAFS 2010 - Forum
d’affaires franco-suisse
›› 02 .09.2010 - Hotel Crowne Plaza,
Genève
Événement organisé par la Chambre FranceSuisse pour le Commerce et l’Industrie
(CFSCI), avec le soutien de l’OSEC et de
différents partenaires dont le SPEG. Journée
dédiée au développement d’affaire francosuisse : des rendez-vous B to B personnalisés,
un village d’experts dédiés, un programme
complet de conférences.
Pour en savoir plus
www.fafs2010.ch
›› 3e édition du rendezvous Rezonance des
entrepreneurs romands :
De la créativité à l’action
›› Petits déjeuners
des PME & start-up
du Canton de Vaud
›› 25.06.2010 - Parc scientifique d’Ecublens
(PSE), EPFL
Modèles d’affaires : quelles possibilités offre
le Web ?
›› 10.09.2010 - Centre Patronal, Paudex
S’internationaliser : comment structurer et
organiser son entreprise en conséquence ?
›› 08.10.2010 - Chambre vaudoise du
commerce et de l’industrie (CVCI),
Lausanne
Devenir entrepreneur par le rachat d’une
structure existante
Programme complet et inscription
www.petitsdejeuners-vaud.ch
›› Mardi 22.06.2010, de 9 h 00 à 17 h 00 FER Genève, Rue de Saint-Jean 98
A l’invitation de Rezonance et de la FER
Genève, et en partenariat notamment avec
le Service de la promotion économique de
Genève, cette 3e édition du rendez-vous
des entrepreneurs romands poursuit la
réflexion sur la complexité et les qualités du
manager du 3e millénaire. Si les entreprises
qui survivront demain sont celles qui
encouragent la créativité aujourd’hui, alors
comment devenir plus créatif ? Cette journée
s’adresse à celles et ceux qui souhaitent
expérimenter des méthodes créatives,
que vous soyez cadres, entrepreneurs,
membres de direction, chercheurs, étudiants,
indépendants ou travailleurs nomades, des
secteurs privé, public ou solidaire.
Pour en savoir plus
www.rezonance.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
47
48
AGENDA
Infos pratiques
Formations
›› Créer son entreprise
›› 28-29.09.2010 - FER - Genève
Le but du cours est de répondre aux
questions fondamentales de la création
d’entreprise :
• Comment Genilem peut m’aider ? Quelles sont les autres organismes qui existent ?
• Comment rédiger un Business Plan ?
A quoi ça sert ? Que contient-il ?
• Qu’est-ce que cela implique juridiquement
de créer une entreprise ?
• Comment engager du monde ?
• Comment calculer combien j’ai besoin pour créer une société ?
• Qu’est-ce qu’un plan financier ?
• Comment me présenter pour rechercher
de l’argent ?
• Comment protéger mon idée, mon logo
ou ma marque ?
• Est-ce que mon produit ou service a une chance sur le marché ?
• Comment comprendre à qui m’adresser ?
• Comment me faire connaître ?
• Quels sont les outils de communication
d’une entreprise ?
Tarifs :
1ère participation à une formation
Genilem CHF 475.2e participation de la même
personne ou entreprise accompagnée
CHF 375.Informations et inscriptions :
[email protected], 022 817 37 77
›› Cours de droit du
travail : Heures
supplémentaires
›› 26.08.2010, de 14 h 00 à 17 h 00
CVCI, Lausanne
Objectif :
›› 09.09.2010, de 9 h 00 à 17 h 00
CVCI, Lausanne
Objectif :
Analyser les différentes questions légales liées
aux heures supplémentaires
Traiter des principales implications juridiques
d’une relation de travail, sous l’angle du code
des obligations et de la loi sur le travail.
Le cours mettra l’accent sur :
Seront notamment abordés :
•
•
•
•
• les sources du droit du travail suisse
• le début et la fin des rapports de travail
• les droits et les devoirs du travailleur et
la distinction entre les heures supplémentaires et le travail
supplémentaire
la compensation et le paiement des
heures supplémentaires
l’obligation d’effectuer des heures
supplémentaires et le délai pour les
annoncer
le fardeau de la preuve et le cas particulier
des cadres.
›› Protection de la
personnalité et mobbing
›› 07.09.2010, de 14 h 00 à 17 h 00
CVCI, Lausanne
Objectif :
Traiter les différents aspects de la protection
de la personnalité de l’employé
Cette formation répond à cette question en
abordant notamment les thèmes suivants :
• les limites au droit de contrôle et au droit
de donner des directives
• l’entretien d’embauche
• l’interdiction du harcèlement sexuel
et du mobbing
• la protection des données personnelles.
Le cours traite également des conséquences
en cas d’atteinte à la personnalité.
Créateurs No 13 - éTE 2010
›› Introduction au droit
du travail
de l’employeur
Il s’agit d’une journée introductive, destinée
aux personnes qui n’ont que peu ou pas de
connaissances du droit du travail suisse. Les
thèmes seront traités de manière succincte ;
les plus importants d’entre eux sont
développés dans le cadre d’autres cours du
Service juridique.
Renseignements et inscriptions :
Marion Herrada, T. 021 613 35 35
[email protected]
Sommaire
Structures d’aide à la création d’entreprise 50
53
annuaires
Entreprises soutenues
Créateurs No 13 - éTE 2010
50
STRUCTURES D’AIDE
Annuaires
structures d’aide
à la création d’entreprise
Suisse occidentale
Découvrez la diversité et la complémentarité des différents organismes d’aide.
N’hésitez pas à contacter celui ou ceux dont l’activité répond à votre besoin.
Créateurs No 13 - éTE 2010
Alliance
Réalisation et renforcement du transfert de technologies et de savoir («TT»)
et de la coopération entre les Hautes Ecoles de Suisse occidentale et les
entreprises, en particulier les PME.
M. Roland LUTHIER
021 693 35 75
[email protected]
www.alliance-tt.ch
AlpicT
Promotion des technologies de l’information et de la communication (TIC).
M. Didier MESNIER
022 304 40 40
[email protected]
www.alpict.ch
BioAlps
Promotion de biotechnologies et des technologies médicales.
Mme Norie MATURANA
022 304 40 40
[email protected]
www.bioalps.org
Capital proximité
Mise en contact d’investisseurs privés et de porteurs de projets cherchant
un investissement à long terme. Accédez en toute discrétion à plus de 450
investisseurs à la recherche de PME en développement, restructuration ou
succession.
M. Pierre BORDRY
021 641 17 30
[email protected]
www.capitalproximite.ch
CRC-PME • Coopérative romande de cautionnement – PME
Solutions de cautionnement à tout type de projets et d’entreprises.
M.Christian WENGER
021 721 11 91
[email protected]
www.crcpme.ch
FIT • Fondation pour l’innovation technologique
Soutien au développement de projets à contenu technologique innovant
issus d’une collaboration avec une haute école de Suisse Romande.
Secrétariat CVCI
021 613 35 35
[email protected]
www.fondation-fit.ch
Genilem
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes. Retrouvez les
adresses de nos autres antennes sur www.genilem.ch.
Mme Elisabeth MURE-DONZE
032 471 13 28
[email protected]
www.genilem.ch
Microcrédit Solidaire Suisse
MS prend la succession d’ASECE dès le printemps 2009 : présente sur
l’ensemble du territoire national, au service des créateurs de petites
entreprises. Conseil, analyse des projets, financement, accompagnement.
Mme Andréa LEHMANNBEYTRISON
021 646 94 93
[email protected]
www.microcredit-solidaire.ch
Micronarc
Promotion des micro et nanotechnologies de Suisse occidentale.
M. Edward Byrne
032 720 09 00
[email protected]
www.micronarc.ch
OSEC
«Aide à l’exportation de vos produits et services grâce à notre réseau
extérieur présent dans les ambassades et consulats suisses dans 16 pays».
M. Christian Minacci
021 613 35 70
[email protected]
www.osec.ch
platinn
platinn (anciennement Réseau CCSO) est au service des PME et start-up
romandes depuis 1991 et compte quelque 1200 clients à son actif. Le
changement de nom opéré en mars 2009 marque sa volonté de renforcer et
d’élargir ses activités au profit des PME et start-up de Suisse occidentale pour
les soutenir dans leurs projets d’innovation.
M. Christoph MEIER
026 347 48 48
[email protected]
www.platinn.ch
Polytech Ventures
Fonds d’investissement d’environ CHF 15 millions en faveur de la création
et du développement d’entreprises technologiques situées en Suisse
occidentale.
M. Stéphane Zrehen
021 693 92 10
[email protected]
www.polytechventures.ch
Relève PME
Soutien au PME lors du règlement de leur succession: renseignements
complets sur la succession d’entreprise et proposition d’un vaste éventail de
possibilités de reprise, de participation et de collaboration.
M. Giovanni GIUNTA
021 796 33 00
[email protected]
www.relevepme.ch
Swissmédia • Association suisse du multimédia
Participation à la création, encouragement et soutien au fonctionnement de
technopôles et incubateurs dans les domaines des nouvelles technologies de
l’information, de la communication et du multimédia.
M. Roland GRUNDER
021 925 80 30
[email protected]
www.swissmedia.ch
M. Claude JORAND
026 425 87 00
[email protected]
www.promfr.ch
CRC-PME • FRIBOURG
Solutions de cautionnement à tout type de projets et d’entreprises.
M. Pierre DÜRRENBERGER
026 425 46 12
[email protected]
www.crcpme.ch
Effort Fribourg SA
Société de capital-risque qui encourage la création ou le développement
d’entreprises générant de nouveaux emplois dans le Grand-Fribourg, par des
prises de participations ou des prêts.
M. Antoine BERGNA
026 408 74 74
[email protected]
Fri Up • Soutien aux entreprises existantes ou en création
Guichet qui développe des synergies entre l’économie, les Hautes écoles
et l’Etat. Aide les PME à améliorer leur compétitivité et à générer de la
valeur ajoutée. Fri Up est également une structure d’hébergement et
d’accompagnement. La durée de location est de 3 à 36 mois. Antenne
fribourgeoise de platinn.
M. Olivier ALLAMAN
026 425 45 00
[email protected]
www.friup.ch
Genilem Fribourg
Accompagnement ciblé des créateurs d’entreprises avec plusieurs années de
suivi de l’entreprise et l’accès à un réseau dynamique.
M. Olivier ALLAMAN
026 425 45 00
[email protected]
www.genilem.ch
IVE • Institute for Value-based Enterprise
Eveille et transmet l’esprit d’entreprise chez les étudiants des Universités
et des HES (Hautes Ecoles Spécialisées) qui souhaitent devenir des
entrepreneurs innovateurs de haute qualité. Possibilité de suivre des
workshops en français et en allemand, d’obtenir des stages pratiques et de
participer à des conférences.
M. Hans Ulrich PESTALOZZI
026 309 20 20
[email protected]
www.iveinstitute.org
Promotion économique du canton de Fribourg
Soutien aux entreprises fribourgeoises lors de projets d’extension et
d’implantation dans le canton de Fribourg.
M. Thierry MAURON
026 425 87 00
[email protected]
www.promfr.ch
APRÈS • Chambre de l’économie sociale et solidaire
Soutien à la promotion et la reconnaissance de l’économie sociale et
solidaire (ESS) dans la région genevoise, entre autre par l’appui à la création
d’entreprises.
M. Thierry PELLET
022 807 27 97
[email protected]
www.apres-ge.ch
CCIG • Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève
Promotion de l’économie genevoise.
M. Jacques JEANNERAT
022 819 91 11
[email protected]
www.ccig.ch
Eclosion
Support à la création et au développement d’entreprises dans le domaine
des sciences de la vie.
M. Jesús MARTIN-GARCIA
022 880 10 10
[email protected]
www.eclosion.com
FAE • «financer autrement les entreprises»
Soutien aux PME existantes ou en création dont le développement présente
un intérêt pour le canton en termes d’emplois et de savoir-faire. La FAE est
l’antenne genevoise de la CRC-PME.
M. Serge NOUARA
022 827 42 84
[email protected]
www.fae-ge.ch
FER Genève • Fédération des entreprises romandes
Aide et conseils en matière de création d’entreprise, plus particulièrement
sous l’angle administratif (formes juridiques, contrat de travail, CCT, salaires),
mais aussi en matière de relations du travail et d’assurances sociales (AVS, LPP,
activité indépendante, etc.).
M. Anthony MONTES
022 715 34 97
[email protected]
www.fer-ge.ch
Fondetec • Fondation pour le développement des emplois et du tissu
économique en Ville de Genève
Soutien à la création d’entreprises génératrices d’emplois, au maintien
et au développement d’entreprises existantes ainsi qu’à l’innovation
technologique.
M. Jérôme FAVOULET
022 338 03 60
[email protected]
www.fondetec.ch
Fongit • Fondation genevoise pour l’innovation technologique
Financement et accompagnement de projets innovants dans les hautes
technologies.
M. Pierre STRÜBIN
022 884 83 00
[email protected]
www.fongit.ch
genève
Capital Risque Fribourg SA
Au service des entreprises novatrices en phase de création ou d’expansion.
Vise à promouvoir le développement de nouvelles technologies et la création
d’emplois par du capital-risque.
51
fribourg
STRUCTURES D’AIDE
Annuaires
Créateurs No 13 - éTE 2010
STRUCTURES D’AIDE
Genilem Vaud-Genève • Bureau de Genève
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes.
M. Philippe GAEMPERLE
022 817 37 77
[email protected]
www.genilem.ch
Guichet pour entreprises du Service de la promotion économique •
Service de conseil et d’information
Soutenir les PME et les créateurs d’entreprises genevoises dans la mise en
place de leurs projets, en s’appuyant sur les compétences des organismes
partenaires.
M. Daniel LOEFFLER
022 388 34 34
[email protected]
www.geneve.ch
www.geneva.ch
www.petitsdejeuners.ch
OPI • Office de la promotion industrielle
L’OPI soutient le développement de l’industrie en:
– fournissant aux entreprises un appui en marketing international ;
– offrant à des conditions avantageuses des prestations de conseil aux startup et PME.
Antenne genevoise de platinn.
M. Rolf GOBET
022 304 40 40
[email protected]
www.opi.ch
jura
Annuaires
CREAPOLE SA
Creapole est une structure qui œuvre à soutenir le développement
économique du canton du Jura à travers à la sensibilisation à l’esprit
d’entreprise, l’accompagnement de la phase de démarrage d’une activité
économique ou le soutien aux processus d’innovation et de transfert
technologique des entreprises.
Sébastien Flury
032 420 37 40
[email protected]
www.creapole.ch
www.twitter.com/SebastienFlury
neuchâtel
52
CNCI • Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie
Association privée qui défend les intérêts généraux de ses membres en
assurant une veille politique afin de promouvoir des conditions-cadres
favorables au développement des entreprises.
M. Pierre HILTPOLD
Directeur
032 722 15 15
[email protected]
www.cnci.ch
Finergence
Financement initial d’entreprises novatrices.
M. Jean-Jacques DELÉMONT
079 327 12 34
[email protected]
www.finergence.ch
Genilem Arc-Jurassien • Bureau de La Chaux-de-Fonds
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes.
M. Daniel VOGEL
032 967 86 10
[email protected]
www.genilemne.ch
NE-IPME • Société coopérative Neuchâtel Interface PME
Solutions de cautionnement à tous types de projets et d’entreprises.
NE-IPME est l’antenne neuchâteloise de la CRC-PME.
M. Pierre DÜRRENBERGER
032 853 42 54
[email protected]
www.crcpme.ch
NEODE SA • Parc scientifique et technologique du canton de Neuchâtel
Hébergement, accompagnement et développement de sociétés porteuses
de projets innovants dans les domaines de la micro et nanotechnologie.
M. Claude AMIGUET
032 720 52 60
[email protected]
www.neode.ch
OPEN • Office de Promotion Economique du canton de Neuchâtel
Soutien aux projets de création, d’implantation, de développement et de
transmission d’entreprises dans le canton de Neuchâtel.
032 889 68 23
[email protected]
www.e-den.ch
AIT • Association vaudoise pour la promotion des innovations
et des technologies
Amélioration et promotion de la collaboration entre l’économie, les hautes
écoles et l’Etat de Vaud afin d’assurer la pérennité de la place technologique
vaudoise. Antenne vaudoise de platinn.
M. Daniel TIERCY
021 316 63 79
[email protected]
www.ait-vd.ch
Ateliers de la Ville de Renens
Incubateur et accueil d’entreprises actives dans le domaine de la
communication visuelle, du graphisme, du design et de l’architecture.
M. Yves ROULIN
021 632 71 50
[email protected]
www.ateliersvdr.ch
vaud
INDUSTRIES & TECHNOLOGIES
Créateurs No 13 - éTE 2010
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Biopôle
Accueil d’activités à forte valeur ajoutée, principalement dans les domaines
des sciences de la vie et des quartiers généraux à vocation internationale
M. Jean-Marc TISSOT
021 651 90 00
[email protected]
www.biopole.ch
Centre patronal
Appui, conseil et accompagnement de projets touchant aux arts et métiers,
au commerce et aux services.
M. Jean-François TOSETTI
021 796 33 00
[email protected]
www.centrepatronal.ch
CODEV • Coordination du développement économique vaudois
Soutien à l’installation de nouvelles entreprises et au développement des
entreprises existantes dans les différentes régions vaudoises.
[email protected]
www.codev.ch
CRC-PME • VAUD
Solutions de cautionnement à tout type de projets et d’entreprises.
M. Cédric TRONCHET
021 721 11 81
[email protected]
www.crcpme.ch
CVCI • Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie
Promotion de l’économie vaudoise.
Mme Claudine AMSTEIN
021 613 35 35
[email protected]
www.cvci.ch
Genilem Vaud-Genève • Bureau de Lausanne et Yverdon
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes.
M. Philippe GAEMPERLE
021 613 35 61
[email protected]
www.genilem.ch
PSE • Parc scientifique d’Ecublens – EPFL
Accueil d’entreprises actives dans les secteurs de haute technologie et
coaching pour créateurs d’entreprises.
M. Jean-Philippe LALLEMENT
021 693 46 65
[email protected]
www.parc-scientifique.ch
SELT • Service de l’économie, du logement et du tourisme
Appui aux créateurs d’entreprises et aux PME vaudoises, plus particulièrement
celles actives dans les secteurs de l’industrie, des services proches, de la
production et des technologies de pointe.
M. Raphaël CONZ
021 316 58 20
[email protected]
www.vd.ch/economie
Technopôle de l’environnement (TecOrbe)
Accueil d’entreprises spécialisées dans les technologies environnementales et
le domaine énergétique.
M. Alain JENNY
021 318 75 10
[email protected]
www.tecorbe.ch
Y-Parc SA • Parc scientifique et technologique d’Yverdon-les-Bains
Accueil d’entreprises actives dans les secteurs technologiques.
M. Jacques BALLY
024 423 92 50
[email protected]
www.y-parc.ch
53
Entreprises soutenues
Sport
GIN
KITEBOARDING
Fabienne Kaufmann
032 751 29 87
[email protected]
www.ginkites.com
Informatique
ACL INSTRUMENTS
Fabian KÄSER
031 755 46 66
[email protected]
www.aclinstruments.com
Mécanique/
Electronique
APUS3.COM
Stéphane BLANCHARD
026 425 45 00
[email protected]
www.apus3.com
Quality governance &
information system
Aston Life
Sciences Sàrl
Reza DOOMUN
026 425 45 00
[email protected]
www.aston-consulting.ch
berne
Soutenue par :
ASTON LIFE
SCIENCES
fribourg
Soutenue par :
Créateurs No 13 - éTE 2010
54
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
IT 4 HUMAN
SAULTECH SA
TRIPLE E
Microrobots
ASYRIL
Alain CODOUREY
026 653 71 90
[email protected]
www.asyril.ch
Chimie
ATLAS PHOTONICS
Christian BOCHET et Olivier GRABER
026 425 45 00
[email protected]
www.atlas-photonics.com
Sport
BLOCZONE
Daniel et Martin REBETEZ,
Yves PHILIPONA
079 508 56 71 / 079 639 72 16 / 076 381 17 60
[email protected]
www.bloczone.ch
Statistiques
CESTAT.CH
Prof. Dr. Hans-Wolfgang BRACHINGER
et Rolf KAUFMANN
026 425 45 00
[email protected]
Informatique
CITYONLINE.NET
Xavier Bertschy
026 425 45 00
[email protected]
www.cityonline.net
Hydro-mécanique
Hymexia
André DROUX
026 425 45 07
[email protected]
www.hymexia.ch
Covoiturage et
mobilité durable
IT4Human Sàrl
Michèle COURANT
026 425 45 00
[email protected]
www.it4human.ch
Physique
LSINSTRUMENTS
Peter Schurtenberger et Frank Scheffold
026 425 45 00
[email protected]
www.lsinstruments.ch
Utilisation saule
SAULTECH SA
Charles Andrey
026 913 84 50
[email protected]
www.saultech.ch
Fragmentation
sélective
SELFRAG
Frédéric VON DER WEID
031 750 32 32
[email protected]
www.selfrag.com
Photographie
SHDESIGN
Susanne Hader
026 425 45 00
[email protected]
www.shdesign.ch
Simple ui
INFORMATIQUE
Denis Lalanne et Enrico Bertini
026 425 45 00
[email protected]
www.simpleui.ch
Green Business
Triple E
Ivo MULDER et Lieske VAN SANTE
026 425 45 07
[email protected]
www.tripleee.nl
Valorisation des
compétences par le
design industriel et de
produits
YOUKAIDI
Sébastien STOOSS, Steve IANNELLO et
Julien ROSINA
026 425 45 00
[email protected]
www.youkaidi.ch
genève
Soutenue par :
ACYR HOLDING Sàrl
Créateurs No 13 - éTE 2010
ACYR HOLDING
Sàrl
Alexandre BUCHER & Christian HAURI
022 719 08 80
[email protected]
Education
ALPHABET CLUB
Simone LIPARULO
022 349 50 80
[email protected]
www.alphabet-club.ch
Biotech delivery
systems
ARISGEN
Paolo BOTTI
022 880 10 15
[email protected]
www.arisgen.com
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
A-VAL
Banque de vin
AU BONHEUR DU
VIN
Filip OPDEBEECK
022 310 79 80
[email protected]
www.aubonheurduvin.ch
Diagnostic médical
AUGURIX
DIAGNOSTIC
Cécile DUVANEL
022 884 83 00
[email protected]
www.augurix.com
Cosmétiques bio
Au temps pour
moi, Bérénice
Schneeberger
(RI)
Bérénice Schneeberger
022 328 08 60
[email protected]
www.autempspourmoi.ch
Développement durable Marcel Preisig
+41 78 797 36 00
A-VAL
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
Vêtements et
accessoires
Barky Sàrl
Perrine BAH
022 320 22 72
[email protected]
Commerce vêtements
Because I Love
Sàrl
Daphné Cathoud
022 320 21 11
[email protected]
www.becauseilove.ch
Communication Presse
Bigmedia Sàrl
Roberto RAPPAZZO
022 320 54 15
[email protected]
www.babymag.ch
Écologie
BIOAPPLY
Frederic MAUCH
022 311 88 11
[email protected]
www.bioapply.com
Biotech Suisse SA
Pharmaceutique
Biotech Suisse
SA
Benoît Lucenay
79 24 52 42
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
Biribin
Limousines
Location de limousines
de luxe
Biribin
Limousines
Philippe Revenaz
+33 1 43 48 65 65
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
Restauration rapide
Break Time
sandwich
center Sàrl
Emmanuel OSHODIN
022 321 22 24
[email protected]
Matériel de bureau
Buro Plus Sàrl
Terence NIBA
022 749 15 20
[email protected]
Formation et
horlogerie
CFH GENEVE
Antonio CIANCIO
078 790 84 96
[email protected]
www.cfhge.ch
Communication - web
C:Lynk Sàrl
Basil Thuillard
022 328 32 30
[email protected]
www.c-lynk.ch
Barky Sàrl
Seconde main - Enfants Yolanda Fernandez
022 732 31 15
Caprices
[email protected]
d’enfants
www.capricesdenfants.ch
Buvette
COTTAGE CAFE
Nicole BODER
022 731 60 16
[email protected]
www.cottagecafe.ch
Boutique, restauration
Créations
Sensations
Nathalie HYDE
022 329 36 98
[email protected]
www.creations-sensations.ch
Créateurs No 13 - éTE 2010
55
56
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
Agence de placement
CUSMIC Sàrl
Michael SENN
022 548 10 40
[email protected]
www.cusmic.ch
Mode-sport
Cyrille GAY
022 346 17 34
[email protected]
www.cypewear.com
Biotech software
DRUG DESIGN
TECHNOLOGIES
Cédric MERLOT
079 699 79 61
[email protected]
www.drugdesigntech.com
Education
Ecole Mosaïc
Sylvie JOHANNOT
022 346 21 69
[email protected]
www.ecolemosaic.ch
Biotech services
EPITHELIX
Ludovic WISZNIEWSKI
022 794 65 15
[email protected]
www.epithelix.com
Marché à domicile
ESPACE-TERROIRE
SÀRL
Guillaume LAMBERT
022 809 02 61
[email protected]
www.espace-terroir.ch
Communication &
promotion
FAIRYMOTION
Nicolas SEGURA
076 735 59 28
[email protected]
www.fairymotion.com
Toxicologie
FONDATION
TOXINOMICS
Anne DESCOUR
022 884 83 00
[email protected]
Medtech software
FUNETICS
Raphael HOLZER
022 880 10 10
[email protected]
www.funetics.com
Health Care
FUNZYME
Reto STOECKLIN
022 884 83 00
[email protected]
www.funzyme.com
Biotech therapeutics
GENEURO
Hervé PERRON
022 794 44 56
[email protected]
www.geneuro.com
Biotech therapeutics
GENKYOTEX
Patrick PAGE
022 794 44 57
[email protected]
www.genkyotex.com
Matériel Automatisme
Getech building
control sa
Laurent DUBA
022 510 10 05
[email protected]
www.getech-bc.ch
BIOTECH THERAPEUTICS
GLIAPHARM
Pierre MAGISTRETTI
022 880 10 10
[email protected]
Services
d’investigation
Global Risk
Profile
Nicolas Giannakopoulos
22 884 11 70
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
Co-voiturage
GREEN MONKEYS
John Elbing
22 301 67 61
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
Traiteur - spécialités
siciliennes
Gourmandises
siciliennes DRS
Sàrl
Dario FANTAUZZO
022 700 75 07
[email protected]
CYPE SA
FONDATION
TOXINOMICS
GLIAPHARM
Créateurs No 13 - éTE 2010
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
La Maison
Ecologique
LEMAN MEDICAL
TECHNOLOGIES
Optique
Horizon
Optique Sàrl
Renaud SCHMID et Alban PERROLLAZ
022 788 31 30
[email protected]
www.horizon-optique.ch
Ecologie
HTS High-Tech
Services Sàrl
Patrick Tornare
+41 22 777 00 07
[email protected]
Communication /
Informatique
Hyperweek SA
Raphael Briner
076 581 67 21
[email protected]
www.hyperweek.ch
Chauffage, ventilation
Instal + Eco Sàrl
Stéphane HAYOZ
022 301 78 81
[email protected]
Iris
Internet Risk
Insurance
Services SA
Marco RICCA
022 301 55 55
[email protected]
www.iris-solution.com
Cours de langues
IZE Sàrl
Issandja BOLABO
022 301 90 86
[email protected]
www.exercize.ch
Centre sportif
JDD 3 Sàrl
Delphine GIULIETTI et Denis GOEHRY
022 735 40 00
[email protected]
www.platecenter.ch/geneve
Services
linguistiques
Julliard et
Garcia associés
SNC
Muriel JULLIARD GARCIA et Luis Carlos GARCIA
022 321 59 17
[email protected]
www.jugaras.ch
fleuriste
Juste en
passant, Michèle
Oberson
Michèle OBERSON-TRUNDE
022 321 42 07
[email protected]
www.justeenpassant.ch
Cours de cuisine
Katrepices Sàrl
Joffrey VUILLERMET
022 311 44 11
[email protected]
www.katrepices.ch
Vente de solutions
écologiques
LA MAISON
éCOLOGIQUE
Armand Rezzonico
022 753 37 53
[email protected]
commerce éthique
L’asticot Sàrl
Christie MUTUEL
076 533 76 14
[email protected]
www.lasticot.ch
Lifestyle
JAMATHI LIFESTYLE
Sàrl
Jacqueline CHELLIAH
079 306 22 38
[email protected]
www.jamathidiary.com
Transport écologique
L’écomotrice,
Gérard valéri
Gérard Valéri
022 731 44 06
[email protected]
www.ecomotrice.ch
Art et design
Les ateliers d’art
et de design,
Yvan Jaton
Yvan JATON
022 310 92 10
[email protected]
www.lesateliersad.ch
Medtech
Leman Medical
Technologies
Peter GROVE
022 884 83 00
[email protected]
Consulting en art
LESS IS MORE
Françoise RAMSEIER
022 321 20 50
[email protected]
www.lessismore.li
Service de la Promotion
Economique de Genève
Créateurs No 13 - éTE 2010
57
58
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
Lionel Giauque
Media / it
LEV STUDIO
Michael LEW
022 884 83 00
[email protected]
www.levstudio.com
Laboratoires Web
Li-Quid
Sylvain MOSSIERE
022 510 29 24
[email protected]
www.li-quid.ch
Architecture
Lionel Giauque
Lionel Giauque
022 328 17 40
Thérapie ayurvédique
Litsea Sàrl
Claire-Lise PERROCHET
022 340 22 10
[email protected]
www.ayurvedasante.ch
Maison d’édition
LORELEO EDITIONS
Marco MALTINI
022 700 40 91
[email protected]
www.loreleo.ch
Medtech
Medicontur
International
SA
Sabrina DUQUESNOY
022 510 24 22
[email protected]
www.medicontur.com
Biotech therapeutics
Richard ANDREWS
022 794 44 56
[email protected]
melcure
Narjoud
Luminaires
novacorpus
Communication visuelle
METAVISION
Michaël OHAYON et Thomas SERVETTAZ
022 301 95 50
[email protected]
www.metavision.ch
Not-for-profit
foundation
mintaka
Robon E. OFFORD
022 794 44 56
[email protected]
www.mintakafoundation.com
Telecom
Mobincom Telecom
Groupe
Stéphane VON RAKOWSKI
022 884 83 00
[email protected]
www.mobincom.com
Museeka sa
Lars FARNSTROM
022 906 11 80
[email protected]
www.museeka.com
Vente de luminaires via
internet
Narjoud Luminaires
Nicolas Narjoud
+33 4 50 41 43 22
[email protected]
livre électronique
NEXLIBRIS
Patrick GONZALEZ
022 550 23 78
[email protected]
www.nexlibris.net
Chirurgie à l’étranger
NOVACORPUS
Dr Stéphane DE BÜREN
022 310 70 84
[email protected]
www.novacorpus.com
Biotech diagnostics
onco xl
Maurice STROUN
022 794 24 77
[email protected]
Coiffure
Sabine YAO METTRAUX
022 732 29 49
[email protected]
matériaux
phasis
Jorge CORS
022 884 83 00
[email protected]
www.phasis.ch
international healthcare
Parady’s coiffure
Créateurs No 13 - éTE 2010
Service de la Promotion
Economique de Genève
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
Maintenance de
ventilation
Cyril KAMDEM
022 734 62 46
[email protected]
www.pukaly.ch
VolP system
pulsar
Erik DE DECKER
022 884 86 57
[email protected]
www.pulsarvoip.ch
Distribution café
Eric Strommer
078 611 33 40
Biotech therapeutics
raptapharm
Paul DYSON
022 880 10 10
[email protected]
IT
salsadev
Stéphane GAMARD
022 884 83 00
[email protected]
www.salsadev.com
Rating écologique
SIGNA-TERRE
Laurent ISOARD
022 840 50 30
[email protected]
Coiffure
So Daisy Sàrl
Stéphane Larcher
022 732 65 90
[email protected]
www.sohair.ch
Bâtiment
SOLS TECH
Vito CORNIOLA
Vito CORNIOLA
079 757 87 76
[email protected]
IT
sonarsource
Olivier GAUDIN
022 884 83 09
[email protected]
www.sonarsource.com
Service
SPARKOU
Alec AVEDISYAN
076 508 71 27
[email protected]
www.sparkou.com
Services
SPONSORIZE
Sebastian CHIAPPERO et Maarten DE WINTER
022 758 07 09
[email protected]
www.sponsorize.ch
Sport
STARs IN THE EYES
Thomas BALDASSARA
079 768 82 38
[email protected]
www.starsintheeyes.ch
Livraison de salade
SUPRÊM’ SALADE
Samir ZEKRI
077 420 15 30
[email protected]
www.salade.ch
Prêt-à-porter & soins
Suspiro
Diana RODRIGUES
022 320 60 80
[email protected]
www.suspiro.net
IT
tegona
Geoffroy RAYMOND
022 884 83 04
[email protected]
www.tegona.com
Conciergerie
TIME FOR YOU
Julie BESSON et Isabelle COSTES
022 301 41 00
[email protected]
www.timeforyou.org
Restauration
Tout simplement
et pas autrement
Anne Chantal HERITIER
022 736 28 28
[email protected]
Pukaly Multi Services
Sàrl
Racine, Eric
Strommer
RAPTAPHARM
Créateurs No 13 - éTE 2010
59
60
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
Voyageurs
du Monde
Virologie
viroblock
Thierry PELET
022 884 83 44
[email protected]
www.viroblock.com
Organisation de
voyages
Voyageurs du Monde
Catherine Capestan
+331 42 86 16 00
[email protected]
Planification financière
WILLOW
Arev SALAMOLARD
022 901 10 04
[email protected]
www.willow.ch
Habillement
Johanne Le Priol
022 700 62 10
[email protected]
www.whisperstore.ch
Whisper
Service de la Promotion
Economique de Genève
Wyless networks sa Christopher LOWERY
022 906 10 20
[email protected]
www.wyless.com
jura
Soutenue par :
Tableau interactif
ICT Generics S.A
Mehdy davary
079 352 84 93
[email protected]
www.ict-generics.ch
Soutenue par :
Neuchâtel
Soutenue par :
BIOFIELD
CARAVELCUT SÀRL
GAB
Technologies SA
Créateurs No 13 - éTE 2010
Marketing et
Communication luxe
ATELIER LUXE
Marie-Noëlle LETELLIER
079 286 00 03
[email protected]
www.atelierluxe.com
Biologie mobile
Biofield
Didier MAUROY
032 720 52 60
[email protected]
Usinage
CaravelCut Sàrl
Leonello ZAQUINI
079 504 22 63
www.caravelcut.com
[email protected]
Horlogerie
CT TIME
Daniel MARTINEZ
032 930 29 72
[email protected]
Musique
Duvoisin & Co
Jacques DUVOISIN
032 753 19 91
www.duvoisinguitars.com
[email protected]
Services
Eyescale
Stefan EILEMANN
032 720 50 40
[email protected]
www.eyescale.ch
Internet
GAB Technologies SA
Tony FERNANDES
032 930 29 55
[email protected]
www.gabtrack.com
Télécommunication et
multimédia
Goldinc
Serge GIRARDIN
032 930 29 67
[email protected]
www.goldinc.ch
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
61
Soutenue par :
Développement durable Daniele OPPIZZI
032 930 29 81
Iland Green
[email protected]
technologies
www.iland-solar.com
Micro-électronique
IndeoTec
Fabrice JEANNERET
078 657 65 53
[email protected]
www.indeotec.com
Chirurgie
Laserix
Pierre RAVUSSIN
079 212 61 30
[email protected]
www.tecvision.ch/laserix
Electronique
Matthias STUDER
032 930 29 69
[email protected]
www.macianer.com
Informatique
precidata
Cédric BERGER
032 930 29 62
[email protected]
www.precidata.com
Swiss Advanced Vision
Robert APTER
078 632 04 88
[email protected]
Recherche médicale
thermater
Richard VOELLMY
076 335 31 29
[email protected]
Macianer
SWISS ADVANCED
VISION
THERMATER
Menth
Electronique
Services
DEDOC
Jérôme GOLLIARD, Dominique NOIR et Patrick VALLAT
024 471 06 88
[email protected]
www.dedoc.ch
Informatique et
graphisme
Infosite Sàrl
Inès Matas
027 346 07 48
[email protected]
www.infosite.pro
Bureau d’ingénieurs
menth éLeCTRONIQUE
Gilbert Menth
079 740 76 20
[email protected]
valais
Soutenue par :
AGASEKE
Beautyroom
Logiciel de gestion
de décrochages
publicitaires
Ad Insertion Platform
Sàrl
Laurent Potesta
021 534 35 54
[email protected]
www.adinsertplatform.com
Magasin exotique
AGASEKE
Claire Kayuku
076 330 06 48
[email protected]
Produits
thérapeutiques
bioactifs
Amazentis SA
Chris Rinsch
078 665 78 47
[email protected]
www.amazentis.com
Bien-être
Centre de beauté avec
soins bio et naturels
Chantal Angier
078 671 16 19
[email protected]
www.institut-beautyroom.ch
vaud
Soutenue par :
Créateurs No 13 - éTE 2010
62
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
CODE Lighting SA
Biocombustibles à base
de déchets végétaux
Biocom Energy Sàrl
Edouard Le Bourgeois
021 791 67 63 / 078 915 19 71
[email protected]
www.biocomenergy.com
Mode et stylisme
BUSTIER & CO
Sylvie GIMMI
021 729 65 78 / 078 889 80 58
[email protected]
www.bustier.ch
Magasin, boutique
Boutique «YOPI»
Valérie DEMONT
021 943 56 61
[email protected]
Eclairage à base de
LEDs
Sébastien Leroy
021 922 41 20 / 079 672 01 89
[email protected]
www.code-lighting.ch
Réseau de
compétences
au profit d’institutions
FONDATION
COMPETENCES
BENEVOLES
Emmanuelle SCHENK
022 361 30 44
[email protected]
www.competences-benevoles.ch
Multimédia
Crisalix Sàrl
Jaime GARCIA
horlogerie et
microtechnique
D’Heure en Heure Sàrl
(Valbray)
Côme DE VALBRAY
[email protected]
Visualisation des
connaissances
EMPHASE SÀRL
Sébastien FASEL et Fabienne KILCHÖR
021 311 79 73
Fabienne: [email protected]
Sébastien: [email protected]
www.emphase.ch
Stockage d’énergie
par hydropneumatique
Enairys Powertech SA
Sylvain LEMOFOUET
Instruments pour
l’assainissement
et prévention
environnementale
EPTES Sàrl
Nadia Plata
076 449 11 22
[email protected]
www.eptes.com
Atelier d’art floral
Florevents
Annick Métral
079 703 13 80
[email protected]
Logiciels
typographiques
Fontself SA
Franz Hoffmann
022 575 40 05
[email protected]
www.fontself.com
Fruits frais au bureau
fruitsfrais.ch
Carmelo CASTRO
0844 44 45 46
[email protected]
www.fruitsfrais.ch
Courtier en relations
d’affaires B2B
Jean-Didier Faust
0840 300 600
[email protected]
www.golden-gate.eu
Télécom, média
ID MOBILE SA
Pierre BORDRY
079 870 40 54
[email protected]
CODE Lighting SA
Golden Gate
Business Link SA
ID MOBILE SA
021 693 90 01
[email protected]
www.crisalix.com
021 550 53 47
[email protected]
www.enairys.com
Industrie traditionnelle Frédéric JOUVENOT
079 870 40 54
FREDERIC JOUVENOT
[email protected]
Créateurs No 13 - éTE 2010
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
JOBTIC INTERNET
SÀRL
N. SIEGRIST
FAUCONNIèRE
Manufacture de
lutherie
JMC Lutherie SA
Céline RENAUD
021 845 56 10
[email protected]
www.jmclutherie.com
Télécom, média
JOBTIC
Marcel FUSTIER
021 544 76 52
[email protected]
Micro-projecteurs
MEMS pour appareils
mobiles
Lemoptix SA
Marco Boella
021 550 61 13
[email protected]
www.lemoptix.com
Ebénisterie de grande
précision
L’Horloger du bois
Etienne Jacques
Téléphone 024 454 50 70
[email protected]
Fibres optiques
Luciol Instruments SA
Patrick STAMP
022 779 13 54
[email protected]
www.luciol.com
Vêtements et
accessoires de mode
MELAZIC
Mélanie ROMERO
079 701 08 40
[email protected]
www.melazic.com
Onglerie
Nailong Onglerie
Géraldine GALDAMES
078 639 83 67
[email protected]
Nanotechnologie
médicale et matériaux
intelligents
Nanopowers SA
Piergiorgio Tozzi
041 342 00 58
[email protected]
www.nanopowers.ch
Sécurité informatique
NetGuardians
Joël WINTEREGG et
Raffael MAIO
024 423 97 67
[email protected]
www.netguardians.ch
Epitaxie de
semiconducteurs
NOVAGAN Sàrl
Eric Feltin
076 328 47 00
[email protected]
www.novagan.com
Effarouchement
industriel
N. Siegrist Fauconnière
Nadia SIEGRIST
079 366 80 48
www.effarouchement.ch
Horlogerie
MANUFACTURE
HORLOGERE
OLIVIER RANDIN
Olivier RANDIN
078 924 34 94
[email protected]
www.olivierrandin.com
Médecine dentaire
ODUS TECHNOLOGIES
Nicolas GEHRIG
021 925 37 56
[email protected]
www.odus-tech.com
logiciel de gestion
d’entreprise
1COACH.CH
Jean-Philippe LAMBELET
079 373 61 71
[email protected]
www.1coach.ch
Systèmes de
sonorisation
professionnels
Performance Audio SA
Pierre-André Corthésy
021 886 10 50
[email protected]
www.audio-performance.com
Sous-ensembles
microtechniques
piguet frères sa
Pierre-André MEYLAN
021 845 10 00
[email protected]
www.piguet-freres.ch
Logiciels e-commerce
Prediggo SA
Vincent Schickel-Zuber
078 815 00 24
[email protected]
www.prediggo.com
Créateurs No 13 - éTE 2010
63
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par :
Systèmes de
surveillance
environnementale
sensorscope sàrl
Guillermo Barrenetxea Kobas
076 398 26 38
[email protected]
www.sensorscope.ch / www.climaps.com
Modélisation 3D et
réalité augmentée
Space 3D Solutions SA
John Miles
021 331 04 50
[email protected]
www.space3dsolutions.ch
Plateforme Web haut
de gamme de mise en
relation
Spoil Me Sàrl
Philip Baerfuss
022 548 02 02 / 079 398 52 52
[email protected]
www.spoil-me.com
Instruments dentaires
et de laboratoire
Allan Perez
021 803 68 28
[email protected]
www.swiss-ds.com
Encodage et décodage
de signaux audio
Clemens Par
081 850 19 19
[email protected]
vêtements
streetwear
Swisslaundry
Stéphanie Marguerat
076 275 59 57
[email protected]
www.swisslaundry.ch
Dispositifs médicaux
Swisssurgical Sàrl
René Becker
021 550 32 76 / 076 479 52 85
[email protected]
www.swisssurgical.com
Traitement des eaux
de surface
Techsep
Environnement Sàrl
Alexandre Gelati
079 391 63 10
[email protected]
www.techsep.ch
Coffret cadeau
the Oh! Company
Grégory BARBEZAT
021 691 36 56
[email protected]
www.ohbox.ch
Transport
Transport de
véhicules
Farjellaoui Bouraoui
078 648 02 22
[email protected]
Swiss Dental &
Surgical Sàrl
Swissaudec
Techsep
Environnement
Sàrl
Transport de
véhicules
Soutenue par :
Tessin
64
Créateurs No 13 - éTE 2010
Bâtiment
gianinazzi sagl
costruzioni in lengo
Mattia GIANINAZZI
076 572 04 76
[email protected]
www.gianinazzi-sagl.ch
Kunstvermietung
ART RENT
Hendrik BARTH
044 451 50 54 / 078 631 94 96
[email protected]
www.artrent.ch
life science, biotech
BIOVERSYS GMBH
Marc gitzinger
061 387 32 89
[email protected]
www.bioversys.com
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
65
Jobvideo GmbH
medtech
compliant concept ag
Michael SAUTER
044 823 48 72
[email protected]
www.compliant-concept.ch
Musik
Gioyanni Artists GmbH
Thomas Probst
[email protected]
Medizin
HIRUMED
Dr. D. KÄHLER-SCHWEIZER
071 910 00 63
[email protected]
www.hirumed.ch
life science, industrie
insphero ag
Dr. Jan LICHtenberg
044 515 04 90
[email protected]
www.insphero.com
Dienstleistung
JDMT
Andreas JUCHLI
052 394 02 05
[email protected]
Dienstleistung
Jobvideo GmbH
Stephan Zwygart
079 309 06 01
[email protected]
Uhren
LIMMEX AG
Pascal Koenig
044 440 00 14 / 076 411 53 57
[email protected]
www.limmex.com
Kosmetik
ROBERT UND JOSIANE
COSMECTICS
Robert und Josiane WEGMÜLER
052 223 12 17
www.robertundjosiane.ch
Bau
SMARTP
Frido STUTZ
044 814 15 67
[email protected]
www.smartp.ch
Environnement
SWISS ECO SYSTEMS
Mathias SPICHER
076 491 83 83
[email protected]
www.swissecosystems.ch
Ausbildung
TOURISMUS-KV
Herr B. KOHLI
044 380 18 08
[email protected]
www.tourismus-kv.chww
zurich
Soutenue par :
Créateurs No 13 - éTE 2010
Impressum
Créateurs est un magazine édité
par Genilem en partenariat avec les
Offices de promotion économique des
cantons de Genève et Vaud, Fribourg,
Neuchâtel, la Chambre de commerce,
d’industrie et des services de Genève et
la Chambre vaudoise du commerce et
de l’industrie.
Comité de rédaction
Rédactrice en chef :
Cécile Aubert
Partenaires :
•Canton de Genève : Département des
Affaires régionales, de l’Economie et
de la Santé (DARES)
Service de la promotion économique de Genève (SPEG)
•Canton de Vaud : Département
de l’économie (DEC), Service
de l’économie, du logement
et du tourisme (SELT)
•Canton de Fribourg : Direction de l’économie et de l’emploi (DEE), Promotion économique du canton de Fribourg
• Canton de Neuchâtel, Département de l’économie, Office de la promotion économique du canton de Neuchâtel (OPEN)
•Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG)
•Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI)
Rédacteurs
Cécile Aubert (Genilem VD GE),
Claude-Alain Barke
(PricewaterhouseCoopers), Emmanuel
Babey (OPEN), Bastien Bovy (Genilem
Vaud-Genève), Luisa Burdel (SELT),
Clovis Chollet (CVCI), Xavier Fromaget
(SELT), Florian Gautschi (GenilemAargau), Hervé Lebret (EPFL), Cédric
Portier (PricewaterhouseCoopers),
Irina Sakharova Quitt (SPEG), Frédéric
Vormus (CCIG), Sandy Wetzel (SELT),
Andrea Zaninetti (Genilem Monde),
Gervaise Zumwald (CVCI)
Tirage
7 000 exemplaires
CRéATION graphique
Buxum communication Sàrl
T. 022 755 11 02
www.buxum-communication.ch
[email protected]
CONTACT
Genilem Vaud-Genève
4, bd du Théâtre – CH-1204 Genève
T. 022 817 37 77 – F. 022 817 37 70
[email protected] – www.genilem.ch
Impression
Atar Roto Presse, Genève
Copyright © Genilem 2010
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PELLATON
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PETITJEAN
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édition * nouveaux médias * films
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