Quai de Queyries : un nouveau ponton en cours de
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Quai de Queyries : un nouveau ponton en cours de
Publié le 14/08/2013 à 06h00 | Mise à jour : 14/08/2013 à 09h36 Par Marion Rivette 3 com m entaire(s) Quai de Queyries : un nouveau ponton en cours de construction Le chantier du ponton Montesquieu, rive droite, a commencé hier. Il est financé par trois exploitants, et accueillera, entre autres, un bateau-librairie. La barge a permis l’implantation des pieux métalliques dans la valse, première étape de la construction du ponton. (Photo Thierry David) Une grue se dresse depuis hier, à proximité du quai de Queyries, rive droite, sur la Garonne. Elle s’élève depuis une barge appartenant au constructeur d’ouvrages fluviaux Balineau. Et les grandes manœuvres ont commencé : des pieux métalliques sont en train d’être enfoncés dans la vase du lit de la Garonne pour soutenir le futur ponton. Les badauds peuvent dès aujourd’hui observer, sur le lieu les manœuvres, l’implantation des deux autres tiges de métal géante. Partager J’aime 68 0 Envoyer à un am i Im prim er Tous les pontons de Bordeaux Situé au pied du pont Jacques-Chaban-Delmas, le ponton de Bacalan est encore construction. Les pontons des hangars, Jean-Jaurès et Yves-Parlier permettent notamment aux navettes Batcub d’accoster. Le ponton Montesquieu devrait être terminé dans le mois. Dans le cadre du projet Euratlantique, un ultime ponton sera bientôt construit. Son emplacement n’est pas encore déterminé officiellement. Le ponton Montesquieu s’appuiera sur ces fondations pour pouvoir flotter, tout en s’adaptant aux marées du fleuve, à la faveur d’une partie fixe et mobile. Un ancienne drague À terme, une passerelle métallique guidera les visiteurs vers ce ponton de 60 mètres de long et 9 mètres de large. La structure immergée sera en acier, tandis que la partie extérieure sera elle en bois ancien. Le ponton, récupéré par ses trois exploitants, a eu une autre vie. « Montesquieu » était le nom d’une drague, un bateau qui extrayait du gravier au fond de l’eau. Après avoir été rasé et recyclé, le bateau transformé en ponton devrait arriver la semaine prochaine par voie fluviale. Il ne sera positionné qu’à marée basse. Une fois prêt, il permettra à ses trois exploitants d’accoster leurs bateaux privés. Le tourisme fluvial Il pourra accueillir des bateaux de petite taille, d’une capacité moyenne de 150 personnes. La rénovation, le transport et l’entretien du ponton sont financés intégralement par les exploitants. Cette structure flottante sera le point fixe de trois navires : le nouveau bateau promenade « Marco Polo », propriété de Franck Jouanny, ancien champion de voile, le bateau « Royal » de Michelle et Denis Gestat, réservé à la location. Enfin l’ « Alienor Cripure » sera aménagé en librairie flottante, propriété de Richard et Brigitte Muairon. Un quatrième emplacement n’a pas encore été attribué. Il pourrait accueillir « Coche d’eau » un bateau taxi, autre propriété de Denis Gestat, ou bien être attribué à un nouvel exploitant. Des exploitants qui devront payer un loyer annuel à la mairie équivalent à 15 000 euros, selon l’armateur Denis Gestat. En attendant la première année d’exploitation, le premier ennemi du futur ponton sera les fameuses embâcles. Ces débris flottants peuvent à l’usure abîmer l’armature en acier du ponton immergé. En revanche le ponton Montesquieu ne devrait pas rencontrer de grands problèmes d’oxydation. Selon Hervé Duplaine directeur de Balineau, la salinité et la température de la Garonne limitent la rouille. Bordeaux · tourisme