Murmures 17 - Murmures Magazine

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Murmures 17 - Murmures Magazine
AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECH NOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CI N EMA M US IQUE SOCI ETE
> Musique
Polar : Un roman à lui seul
Métropop se met aux dreads
> Cinéma
Severance : Humour british à la sauce gore
Ô Jérusalem : Un film nécessaire
Cinéma Tout Ecran : Festival tentaculaire !
> DVD
Rome : Plus qu’une série, un film
Grounding : La sortie suisse de l’année
> Voyage
Exotisme au Maroc et au Costa Rica
Le Futuroscope : Un monde à part
> Transport
Bienvenue dans le vaisseau Civic
Rouler vert en C3 Stop & Start
> Games
Need For Speed Carbon : Devenez le roi du drift
Swissgamers : Interview
> BD
Lambil : Fidèle au poste !
> Livres
Emmanuelle Maia : De la fantasy à Genève
> Manga
Reno Lemaire : Un auteur dynamique et créatif
Hajime no ippo : Une série culte à redécouvrir
G R AT U I T
UNE PUBLICATION
DU COLLECTIF
N°17 OCT-NOV 2006
www.murmures.info
© Stéphane Rieder
Contenu >
> Chères Murmuriennes et chers Murmuriens !
Il faut déjà dire au revoir aux beaux jours ensoleillés,
même si en début de mois nous avons été un peu gâtés
par quelques belles journées. Heureusement pour nos
nombreux lecteurs, nous sommes toujours présents pour
réchauffer votre curiosité grandissante pour la culture
dans ces temps de froideur hivernale. Donc, suite au grand
succès qu’a rencontré notre numéro spécial Japon, nous
voilà de retour pour attaquer cette fin d’année, qui sera
sans nul doute riche en actualité et en changement pour
nous tous.
Les rubriques habituelles sont toujours présentes dans
ce nouveau numéro. La rubrique voyage vous emmènera
loin de la grisaille et vous fera traverser les continents
pour découvrir le Maroc ou le Costa Rica. Pour la société,
découvrez l’association Yume ou celle du nouveau Bureau
Culturel de Genève ou encore l’association jurassienne
de la condition paternelle qui vient en aide aux papas qui
> Murmures Magazine > Version 17
> Octobre / Novembre 2006
Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique.
Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel.
Helvetic'Arts / Murmures
Case Postale 54
CH - 1211 Genève 28
Tel. : ++41 22 / 796 23 61
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Impression > Atar / Vernier
Directeur de Publication > David Margraf
Rédactrice en Chef > Katia Margraf
Rédacteur en Chef adjoint > Carlos Mühlig
Responsable Publicité > David Margraf
Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch
Image Couverture > © David Margraf
Illustrations > Stéphane Rieder
Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari
Website > Ashtom ([email protected])
Distribution > Carlos Mühlig ([email protected])
> Nos Partenaires:
ne voient plus leurs enfants. Pour ce qui est du cinéma,
nous vous avons préparé des dossiers intéressants avec
le Festival Cinéma Tout Ecran ou encore avec le Festival
Filmar in America Latina. Par ailleurs, vous découvrirez un
nouveau dossier pour la page sport qui, dans ce numéro,
vous présentera une compétition unique en Suisse, les
Powerade Outdoor Games by Columbia, qui ont eu lieu
cet été à Interlaken. Et bien sûr, vous trouverez les jeux
vidéo, les arts, les sorties du mois avec un clin d’œil pour
le dixième anniversaire du D! Club de Lausanne, les livres
et vos autres pages habituelles avec un contenu tout aussi
intéressant et prêt à vous réchauffer les neurones !
L’équipe de Murmures se joint à moi pour vous souhaiter
une agréable lecture en notre compagnie et on se reverra le
1er décembre pour finir une année en beauté, bien entendu !
Carlos Mühlig
Contact Rubriques >
Société : Katia Margraf ([email protected])
Sortir : Carlos Mühlig ([email protected])
Musique : Ghassan Yazigi ([email protected])
CD : Ghassan Yazigi ([email protected])
Cinéma : Yamine Guettari ([email protected])
Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected])
Voyage : Katia Margraf ([email protected])
Transport : Layla Ben Salem ([email protected])
Technologie : Carlos Mühlig ([email protected])
Jeux Vidéo : André Kurz ([email protected])
Bédé : Yamine Guettari ([email protected])
Livre : Katia Margraf ([email protected])
Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected])
Rédacteurs & Collaborateurs >
Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin,
Christian & Christel Hamm, Frank Bader, Jonathan Henault,
Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Antoine Bianchi,
Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie, Ricardo Diges,
Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Orianne Vatin,
Jenifer Cross, Jeremie Monney, Boris Henry, Alexis Laipsker,
Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Josué Mendoza,
Janie Mouthon, Sebastiano Manghi, Chloé Dethurens, Carole-Lyne
Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis, Myriam Genier, Sergio
Primavera, Nura El-Haj, Philippe Lüthi, Benjamin d’Alguerre,
Christelle Genier, Oscar Diaz, Jeremy Haldemann, Ali Azam,
> Société
> Le Vieux Diplodocus
> Sortir
> Abonnement
> Sport
> Musique / Lives & Previews
> Musique / Interviews & Articles
> Musique / CD’s
> Cinéma / Interviews & Articles
> Cinéma / DVD’s
> Arts / Théâtre
> Voyage
> Transports
> Technologie
> Games
> Bédé
> Livres
> Manga
> Animé
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Vincent Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh,
Rachid Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche,
Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Greg Borel, Franck
Potvin, Nicolas Guerin, Thierry Rod, Dimitra Meintassis, Filipe Almeida,
Mara Morariu, Selsa Maadi, Séverine Gonzalez, Victor Theurer,
Natalia Aparicio, Pierre-Alain Surdez, Lucien Vuille, Séverine
Gonzalez, Nikki Raeber, Jean-Yves Crettenand, Valentine Pache,
Joel Espi, Sarah Layani, Max Menevault, Julien Suter, Marc Alerisio,
Mary Pellet, Viola Langhagen Zaki.
Remerciements >
A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que: [Musique]
Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques Office,
Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films,
Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side
Video. [Jeux Vidéo] Allsoft, IFREC, ABC Software, Koch Media, Waldmeier,
ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity, Microsoft, Thali, MPE,
ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell, Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt,
Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution, Beez, Humanoides, Casterman,
Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre] Bragelonne, Omnibus, Presses de
la Cité, Albin Michel. [Transport] Honda Automobiles (Suisse) SA, Citroën
(Suisse) SA. [Théâtre] Orbite, théâtre du Poche. [Hardware] Pioneer,
Toshiba, Samsung, JVC, Lenovo, Cowon, Medion, Archos, Mio Technologie,
Canon, Puma, Olympus, Pinnacle Systems, TomTom, Epson, IBM,
Microsoft. Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les
nommer ! Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux
lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de
près ou de loin à l’existence du magazine. Merci!
SO C I E T E
> Bureau culturel de Genève
SORT I R
Depuis quelques années, la Migros soutient, entre autres, un
Bureau culturel à Berne et Zurich. En septembre, un troisième
Bureau a ouvert ses portes à Genève. La Ville et l’Etat de Genève
ainsi que la Loterie Romande s’ajoutent au soutien de ce local
situé aux Pâquis. L’inauguration officielle était le 5 septembre dans
une ambiance artistique.
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M US I Q U E
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En manque d’argent, souvent les acteurs culturels n’ont pas eux-mêmes les
moyens financiers de s’offrir ce matériel ou un local de création. Donc on
pourrait voir le Bureau culturel comme un bureau collectif où on entre et sort
du matériel pour des prix modestes.
A Berne et Zurich avec les années d’expérience, le Bureau culturel est devenu
une plate-forme d’échange pour les acteurs culturels ; car il y a un tableau de
bord d’annonces telles que ‘Guitariste cherche groupe’ ou ‘Peintre cherche
modèle’ et pour raviver le lieu il y a une exposition par mois, etc.
Quel est le but du Bureau culturel ? Il s’agit de donner une infrastructure aux
artistes locaux. Un artiste a une idée de projet, mais pas le matériel pour le réaliser,
il peut alors y louer des caméras, appareils photo, projecteur, matériel de prise de
son, micro, etc. Ensuite il revient au Bureau culturel pour transférer du son et de la
vidéo ou dupliquer des CD et des DVD en nombre. On peut aussi utiliser des
postes de logiciels graphiques et multimédia si on veut créer des flyers ou affiches.
Celui ou celle qui est intéressé ira consulter des revues spécialisées dans plusieurs
disciplines. Et une fois que l’œuvre d’art qu’on y a créée est prête pour la publication,
on peut directement l’imprimer en A3+ laser et jet d’encre. Une fois le projet
terminé, on reviendra pour la prochaine idée, et ainsi de suite… Cela pourrait
devenir un lieu de rencontre intéressant dans le but de créer.
Si quelqu’un ne sait pas trop comment s’y mettre financièrement pour un
projet qui prend plus d’ampleur, il peut aussi recevoir des renseignements
auprès des deux gérantes, on peut donc même y obtenir des informations
utiles pour le soutien des réalisations de projets.
Fondée par cinq représentants de domaines liés au divertissement japonais,
à savoir notamment, les jeux vidéo, l’animation japonaise, le manga et la
culture japonaise en général, l’association Yume propose ainsi diverses
activités. L’association prévoit tout d’abord des cours de japonais pour des
classes d’une dizaine de personnes à des prix abordables, des concerts de
musique ou encore des représentations de no ou de kabuki (pour rappel, le no
et le kabuki sont des formes de théâtre spécifiquement japonaises).
Simon de Crousaz
Puisque la culture japonaise se diffuse aujourd’hui énormément grâce au
manga, l’association Yume dispensera des cours de dessins mangas
permettant à des élèves de tous niveaux de dessiner leurs propres personnages
mangas. Pour les adeptes de l’art floral et de l’art culinaire, il sera également
prévu des cours d’ikebana (art floral japonais) et de cuisine japonaise, sans
compter qu’il sera possible de s’initier à la cérémonie du thé, une des
mystérieuses facettes de la culture traditionnelle japonaise.
LIVRES
M A N GA
[Viola]
Alors que notre dernier numéro, en septembre, s’est consacré au
Japon, voila une nouvelle occasion de découvrir ce merveilleux
pays. En effet, association à but non lucratif nouvellement formée,
l’association Yume souhaite promouvoir la culture japonaise par
l’intermédiaire du divertissement.
Sylvain Vautravers
AN I M E
www.bureauculturel.ch
> L’association Yume
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
Marie-Eve Knoerle et Jeanne Quattropani, les deux gérantes et aussi artistes
dans l’âme, développent ce projet ambitieux mis en place par Patricia
Nydegger, et confirment que le bouche à l’oreille des artistes est déjà en train
de se faire. Donc allez aux Pâquis, tout le monde y est le bienvenu. Rares sont
de tels projets de soutien. On est heureux de l’accueillir à Genève.
Citons aussi des cours de calligraphie japonaise, des démonstrations d’arts
martiaux, mais aussi des tournois de jeux vidéo (notamment de jeux
musicaux). De la même manière, des cours de go seront organisés, permettant
ainsi au public suisse de découvrir un jeu de stratégie millénaire au Japon
(qui s’est d’ailleurs vu illustré par le célèbre manga ‘Hikaru no go’) mais aussi
pour les joueurs plus avancés de se confronter à des joueurs confirmés.
Concernant le septième art, l’association envisage de réaliser des projections de
films japonais ou d’animation japonaise, mais aussi de faire participer les membres
de l’association en leur fournissant les moyens de réaliser des documentaires sur
différents aspects de la culture japonaise. Enfin, des rencontres seront organisées
entre les membres, pour faciliter les échanges mais aussi pour se divertir autour
d’une passion commune : la culture du Pays du Soleil Levant. Voila donc une
excellente démarche qui devrait permettre d’initier de nombreux Suisses à
cette culture méconnue mais pourtant si passionnante qu’est la culture
japonaise. N’hésitez donc pas à vous renseigner !
www.a-yume.ch
[Jeoffrey Rambinintsoa]
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
VOYAG E
A RT S
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
î
> Association Jurassienne de la Condition Paternelle
Peu connue du grand public, l’Association jurassienne, membre de
la coordination romande des Mouvements pour la Condition
Paternelle, milite pour que les enfants puissent se construire en
présence de leurs deux parents et que les pères aient la possibilité
d’y contribuer équitablement. R.D., membre actif, nous en parle.
Comment avez-vous découvert l’association et comment y avez-vous
pris part ?
> Le Mouvement de la Condition Paternelle (MCP) de ma région s’est créé à
l’époque (début des années 90) où je venais de me séparer de mon épouse et
où les difficultés dans la poursuite des relations personnelles avec mes
enfants commençaient à se manifester. C’est donc tout naturellement que j’ai
pris contact avec le président de la nouvelle association, laquelle s’était fait
connaître par la presse et un dépliant distribué dans toutes les boîtes aux
lettres. Après un contact avec le président, j’ai pris part aux assemblées et à
des conférences organisées par l’association. J’y adhérais toutefois sans
militer en son sein. Ce n’est qu’après avoir pris ma retraite que j’ai souhaité
m’engager plus activement. Ce qui m’a décidé de le faire, c’est un appel aux
bonnes volontés, paru dans un numéro du Journal des pères, pour aider à
mettre en place une coordination romande des mouvements de la condition
paternelle. Mon engagement s’est donc fait simultanément au niveau de ma
région et au niveau de la Suisse romande.
Quelles sont les activités de l’association et comment sont-elles
menées ?
> A côté des contacts avec les personnes en difficultés, les MCP rassemblent de
la documentation, organisent des conférences et diffusent des informations. Ces
mouvements interviennent en outre auprès des autorités et des politiques de leur
canton, pour les inciter à faire évoluer les pratiques et la législation ou pour
soutenir les initiatives de parlementaires. Comme les mouvements des autres
régions et, plus généralement les milieux associatifs, nous faisons l’expérience
qu’il est très difficile de mobiliser les membres. Toutefois, des actions très
concrètes ou des conférences sur des thèmes bien ciblés peuvent parfois trouver
un écho notable, parmi ceux-ci, on peut citer l’autorité parentale partagée, la
coopération parentale ordonnée et le syndrome d’aliénation parentale.
Quel est votre rôle en particulier ? Pourquoi avoir souhaité garder
l’anonymat ?
> J’assume actuellement des tâches logistiques au niveau régional et au niveau
romand. Je ne souhaite pas occuper de fonctions ‘visibles’ et préfère cacher
mon identité parce que mes enfants n’ont jamais accepté que j’appelle à la
rescousse – sans effet du reste – des instances officielles. Je crois que mes
enfants ont ressenti cela comme l’exposition sur la place publique des affaires
familiales. Mon engagement ne vise pas à réparer ou à restaurer mes relations
avec mes enfants, même si je n’ai pas perdu l’espoir qu’ils comprendront un
jour, mais à aider de jeunes parents confrontés à des difficultés similaires aux
miennes à mieux se défendre. Je souhaite en outre contribuer dans la modeste
mesure de mes moyens à faire évoluer le droit et les mentalités.
Quels sont les projets de l’association ?
> Sur le plan régional : continuer de soutenir des parents en difficultés, créer
un groupe de parole (Papa-contact), mieux faire connaître le mouvement, être
présent sur le site Internet de Suisse romande (en préparation). Sur le plan
romand : réaliser une coordination des efforts indispensable pour agir à
l’échelle de la Suisse. La coordination romande actuellement en voie de
création représente une première étape dans ce sens. Elaborer un concept
d’information, réaliser le site Internet romand, soutenir les interventions de
parlementaires fédéraux par une documentation (argumentaires) et des
contacts.
Pourquoi les pères s’adressent-ils à vous et comment les aidez-vous ?
> D’une manière générale, les mouvements de condition paternelle défendent
le point de vue qu’un enfant a besoin de ses deux parents. C’est du reste un
droit largement reconnu (Convention des Nations Unies, Convention
européenne et… le Code civil suisse). Or, dans la pratique ces droits sont
fréquemment bafoués. Il est connu qu’un pourcentage très élevé d’enfants
perdent tout contact avec leur père à la suite d’une séparation ou d’un divorce.
Ce sont des pères aux prises avec de tels problèmes qui s’adressent aux MCP.
Ils sont pour la plupart ulcérés de voir que les autorités tutélaires et les
instances judiciaires ne font rien pour les aider à faire respecter par l’expartenaire leurs propres décisions et les conventions qui règlent les droits de
visite. Ce que les MCP apportent à ces pères (et parfois à des mères) c’est
tout d’abord et surtout une écoute, des informations et un soutien moral. Cela
se fait lors d’entretiens individuels et/ou dans le cadre de groupes de parole.
Ainsi cet été, la petite Janelle (http://news.janelle.creationweb.ch/) a pu
revoir son papa grâce à une pétition lancée très rapidement et déposée en
présence des médias.
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
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AJCP - Association Jurassienne de la Condition Paternelle
Raymond Girardin
Champ-Hulay 13
2854 Bassecourt
Tél: 032 426 79 25
www.vev.ch/fr/mcp.htm
AN I M E
[N. Naromov]
S O C I E TE
SO RT I R
Salut les p’tits Dinos ,
les p’tits Dinos
Que du bonheur, vive la pluie et le froid !
Murmures Magazine
Mes ‘chaudes’ amitiés.
Case postale 54
CINEMA
A RT S
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LIVRES
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TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
VOYAG E
1211 Genève 28
AN I M E
Le vieux Dicodoplus
M US I Q U E
‘Merde, il pleut, il fait froid’ ou ‘il fait trop
chaud, on étouffe’, je ne sais pas si vous avez
constaté, ces mots sortent toujours de la bouche
des éternels grincheux.
Moi quand il flotte, je pense que, bien au chaud,
je vais me regarder un bon film, m’écouter un
CD de metal, inviter du monde pour une fondue
(le Graal de sa réussite, toujours hydrater le
cuisinier !), philosopher en famille ou (comme vous
maintenant) lire le dernier Murmures.
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TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
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ARTS
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GAM E S
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> Fondation Théodora
M US I Q U E
CINEMA
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
BD
Si vous avez envie de soutenir ce magnifique projet, vous pouvez faire un don
ou proposer votre aide bénévole. Autrement, vous pouvez acheter des articles
Théodora, disponibles sur le site ; il y a entre autres des cartes postales, des
puzzles, des livres, ou encore des poupées. De quoi combiner un joli cadeau
de Noël avec une belle action !
Fondation Théodora
Centre du Bief
1 chemin des Mouettes
1027 Lonay
Tél: 021 811 51 91
Fax: 021 811 51 90
[email protected]
www.theodora.org
LIVRES
Mais qui sont les docteurs Rêves et comment le sont-ils devenus ? Car ce
n’est pas donné à tout le monde de faire rire et qui plus est dans un milieu
hospitalier. Pour offrir un service de qualité, la fondation Théodora a mis sur
pied une structure de formation spécifique. La formation initiale se fait en
partenariat avec ‘la Source’, l’école romande de soins infirmiers de la CroixRouge suisse. Les artistes sélectionnés par la Fondation doivent suivre quatre
jours de cours théoriques et pratiques suivis par quatre visites à l’hôpital en
tant qu’observateur et douze en tant que stagiaire. Par la suite, les docteurs
Rêves confirmés assistent trois fois par année à des sessions pour approfondir
des aspects divers de leur activité, que ça soit au niveau artistique ou médical.
Autant dire que leur rôle n’est pas pris à la légère, il ne s’agit pas de former des
clowns mais de sensibiliser des artistes à un métier nouveau, celui de docteur
Rêves, qui n’a plus rien à voir avec une activité de comique dans un cirque,
dans la rue ou sur une scène. Ici, les artistes doivent prendre en compte le
contexte de l’hôpital et l’état d’hospitalisation des enfants.
GAM E S
L’objectif que se sont fixé les deux créateurs de cette fondation est de soulager
par le rire les jeunes patients hospitalisés. Pour cela, ils ont mis sur pied une
équipe de ‘docteurs Rêves’, des artistes professionnels qui viennent rendre
des visites individuelles aux petits malades chaque semaine ; ils les font
rigoler, ils improvisent des spectacles dans lesquels le patient tient le rôle
principal, ils organisent tout un tas d’activités différentes à chaque fois, en
bref, ils lui permettent de s’amuser un peu. En Suisse, la fondation compte
trente docteurs Rêves qui visitent une quarantaine d’hôpitaux et d’institutions,
dont le CHUV et l’hôpital de l’Enfance à Lausanne, le Foyer Clair Bois à Genève
ou encore l’hôpital universitaire de Balgrist à Zurich.
M A N GA
Tout a commencé lorsque André Poulie, alors enfant, a été victime d’un
accident et a dû passer de nombreux mois à l’hôpital. Heureusement pour lui,
sa mère, Théodora, venait le voir tous les jours pour lui tenir compagnie et le
distraire quelque peu. Il se souviendra de sa bonne humeur, de sa joie de
vivre, de sa gaieté qui lui ont redonné courage. C’est ainsi que des années
plus tard, il fondera avec son frère la fondation Théodora en hommage à leur
mère.
[Katia Margraf]
AN I M E
Tout le monde sera d’accord pour dire qu’être hospitalisé n’a rien
d’une partie de plaisir. Mais pour les enfants, c’est sûrement
encore pire. Et pourtant ça arrive malheureusement plus souvent
qu’on ne le souhaiterait qu’un enfant doive rester quelque temps
à l’hôpital. C’est pour permettre à ces jeunes patients de s’évader
un peu de cet univers d’hôpital et de maladie que la fondation
Théodora a vu le jour en 1993 dans le canton de Vaud, sur
l’initiative de deux frères, André et Jan Poulie. Vous avez sans
doute vu leurs affiches au printemps dernier, représentant un
compte-gouttes rempli de confettis, une campagne qui leur a été
offerte par la SGA et l’agence publicitaire Saatchi & Saatchi.
Diverses manifestations sont
organisées chaque année en vue de
promouvoir la fondation et de réunir
des fonds. Début septembre, par
exemple, les trois coureurs de
l’équipe d’Xtrim ont réalisé un
double tour du Léman au pas de
course. L’objectif était de collecter
des fonds sur chaque kilomètre
parcouru. Dans un genre un peu
moins sportif, un CD de chansons a
paru en mars 2006, intitulé ‘Love Story, The Golden Voices For Théodora’; des
célébrités se sont jointes à ce projet et on retrouve entre autres les voix de
Yann Lambiel, des Peutch, de A-Live, de Miss Suisse 2005 Lauriane Gilliéron,
de Sophie Lamon, etc. La fondation s’est également associée au Festival du
Film Français, qui a eu lieu à Bienne fin septembre ; chaque jour avait un thème
et la fondation s’est unie à celui des enfants durant lequel des docteurs Rêves
ont amusé les jeunes spectateurs avant la diffusion du film des studios Ghibli,
‘Kirikou et la petite sorcière’. Surveillez le site de Théodora pour repérer les
manifestations qui se dérouleront dans votre région !
ARTS
A l’heure actuelle, la fondation dépasse les frontières suisses. En effet, au vu
de son succès dans son pays d’origine, un réseau d’associations et de
fondations portant aussi la raison sociale Théodora s’est mis en place. On
compte aujourd’hui plus de cent trente artistes actifs dans neuf pays dont
l’Angleterre, la France, la Turquie, la Chine et la Biélorussie. Reconnue d’utilité
publique, la fondation Théodora ne perçoit aucune subvention des hôpitaux
ou de l’Etat. Son financement est assuré par des mécènes, des sponsors et
des dons privés.
SORT I R
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Voici dix ans que le D! s’est installé à Lausanne,
dans les mêmes locaux que le défunt cinéma
ABC. Il n’est pas difficile d’en conclure que le
nom de cet établissement de loisirs nocturnes
suit la logique de l’alphabet.
SORT I R
SO C I E T E
> 10e anniversaire du D! Club
–
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
08
Effectivement, le D! se voulait exclusivement house à
la base. Mais depuis environ trois ans, ce club s’est
mis à programmer des concerts qui n’ont rien à voir
avec son style de musique de prédilection. On y a
notamment vu des groupes comme Lofofora, Gostface Killah (Wu-Tang-Klang),
Zorg, Lovebugs, Kill The Young,… Mais pour pouvoir proposer ces concerts,
le club a quand même dû revoir son acoustique et son matériel, parce qu’il n’est
pas possible de sonoriser un groupe live de la même manière que d’amplifier un
DJ. Ceci a demandé un changement d’équipement conséquent. D’autre part, le
D! s’est également associé au Métropop Festival de Lausanne.
Pour ses dix ans, cet établissement des noctambules lausannois a voulu frapper
un grand coup. Quatre soirées, du 4 au 7 octobre derniers, ont accueilli cette
fameuse ‘Birthday Party’. Le premier soir était dédié au rock. Louis Bertignac, ex
membre du groupe culte Téléphone, est venu se produire pour son unique date
en Suisse. Le célébrissime guitariste était précédé par les auteurs compositeurs
lausannois K et Blunier. Quant au deuxième soir, le hip hop était dans la place
avec rien de moins que Jazzy Jeff. Ce nom ne vous dit rien ? Pourtant vous l’avez
certainement aperçu un jour ou l’autre sur le petit écran. En plus d’être un des
meilleurs DJ rap, Jazzy a donné la réplique à Will Smith dans la fameuse série
‘Le Prince de Bel-Air’. Le vendredi 6 était consacré à la musique électronique. Le
club a accueilli l’une des plus prestigieuses écuries allemandes, BPitch Control,
avec sa déesse Ellen Allien accompagnée de Sasha Funke et un live act de
Modeselektor. La soirée était même électrique !
> Bikini Test
LIVRES
Un anniversaire très réussi dans cet établissement,
qui, petit à petit, devient moins petit. Avis aux
amateurs !
Place centrale, Lausanne, www.dclub.ch
[Ghassan]
> Piping Club
Lieu culte pour les amateurs de rock alternatif, de groupes
régionaux, de soirées à thèmes bizarroïdes, le Bikini Test mérite le
détour ! Enfin, un sacré détour pour les Lausannois ou les Genevois,
puisque ce bâtiment étrange, arborant des fresques mélangeant
sexe, horreur et musique sur tous ses murs, se situe dans les
mystérieuses et lointaines contrées de La Chaux-de-Fonds.
Ceux et celles qui oseront pénétrer à l’intérieur de ces ‘anciens moulins’
découvriront une ambiance rock et déjantée, avec son décor fait d’objets de
récupération glauques, futuristes ou morbides. Ils trouveront aussi un ‘Bar
Extraordinaire’ où se réhydrater, un petit coin lounge et des canapés comme
à la maison pour se reposer après un pogo endiablé.
Le Bikini Test, né en 1988 des mains de musiciens et d’artistes désireux de
créer leur propre chapiteau, a su se distinguer des autres clubs en Suisse
par sa programmation éclectique mais unique en son genre : têtes d’affiches
internationales (Ben Harper, Noir Désir ou Lofofora), musiciens locaux, groupes
venus des quatre coins de la Suisse, fêtes mémorables et DJ’s réputés. Autre
point fort : le prix très abordable de l’entrée et des consommations. Alors
qu’attendez-vous pour faire un saut au Bikini ?
Joux-Perret 3, La Chaux-de-Fonds, www.bikinitest.ch
[Natalia Aparicio]
M A N GA
Le D! ne pouvait pas conclure cet anniversaire sans une programmation
house. Plusieurs noms auraient pu venir à l’esprit de tout un chacun, mais le
club a bien fait savoir qu’il faisait partie des grands en invitant le groupe
mythique Technotronic. La salle s’est totalement enflammée lorsque les
Belges ont entamé le morceau ‘Pump Up The Jam’. La foule était en délire en
entendant les premières notes de ce morceau qui a marqué le début de l’ère
de house music grand public. La soirée qui s’en est suivie n’était pas moins
délirante.
Isolé du voisinage, cet immeuble abrite depuis longtemps des
clubs. La salle du dernier étage héberge le Piping Club dont la
programmation musicale est assurée par l’association D3, qui
oeuvra longtemps au sein de la halle W et qui a pour but de
promouvoir la musique et la culture électronique à Genève.
Créée en 2001, elle compte plus de 400 membres et est soutenue par le
Département des Affaires Culturelles de la Ville de Genève. Dès lors il n’est
guère étonnant que le meilleur de l’électro-tech s’écoute au Piping Club. Ainsi
il était possible en septembre de côtoyer Nat, Andrès Garcia, Zombie Nation,
Pan-Pot, Triple-R tout en (re)découvrant les DJ’s locaux comme Lee Van
Dowski, Nils, Kna ou Cosmokolor. Le son, très soigné par Sasha, musicienproducteur, colle parfaitement avec la taille du lieu : bonnes basses et équilibre
du reste. La piste, toute proche des platines, permet d’apprécier des yeux la
virtuosité des DJ’s. Une volée de marches donne accès à une terrasse où il fait
bon prendre l’air, discuter calmement en partageant ses impressions. Seraitce le club underground tant attendu par les amateurs de bonne musique
électronique ? Faites-vous une idée, c’est gratuit entre 23h et minuit !
7-9 route de Saint-Julien, 5e étage, Genève,
www.myspace.com/piping
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[Etienne K]
CHF 25.–
CHF 35.–
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–
> MOA Club
Mi-septembre, le MOA Club à Vernier a réouvert ses portes après
des transformations. Kenny Dope Gonzalez de NY, un dinosaure de
la scène house, est venu faire son mix exprès pour cette occasion.
Sébastien, le gérant, nous donne plus de détails sur le Club.
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BD
GAM E S
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
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> L’Alhambar
Il est devenu avec les années un bar qu’on ne peut pas manquer
de visiter, même s’il est caché derrière le théâtre Alhambra. Le
décor : un côté kitsch, un côté Belle Epoque, un côté Brocante,
une ambiance feutrée, du Sofa Chilling pur et soft et tout cela
avec de la musique qui ravit les oreilles sans assourdir.
Comment décririez-vous l’ambiance et le style ?
> Chaque soirée est un événement de nature différente et donc amène une
clientèle très différente. Nous essayons d’amener le meilleur dans chaque
style et cela fonctionne bien. Nous organisons des soirées house, electro, all
style, trance, gay, étudiants etc… et tout est fait pour que les clubbers passent
une soirée mémorable. Bien sûr, nous conseillons aux novices de consulter le
programme afin de choisir au mieux leurs soirées.
Comment le Moa Club a-t-il commencé ?
> Il a été crée pour pallier le manque évident de soirées à tendance électronique
à Genève dans une ouverture d’esprit ne s’arrêtant pas à l’habillement ou au
paraître. Le MOA est l’oeuvre d’une bande de potes, sans financiers, sans prêt
bancaire et sans donation de papa. Bien sûr, le club n’était pas prêt et ne
répondait pas à l’attente, mais grâce au succès et à l’engouement suscité par
le projet, nous avons rapidement pu changer ou améliorer les points faibles.
Avec le temps et la volonté, nous avons amélioré les lieux et sans cesse
réinvesti. Aujourd’hui, le MOA, qui n’a pas encore fêté ses trois ans, est
reconnu au-delà de nos frontières et les meilleurs artistes s’y produisent.
Nous sommes confiants pour la suite.
LIVRES
Rue de la Rôtisserie 10, Genève, www.alhambar.com
[Viola]
> No man’s Land Café
Quels changements ont été effectués ?
> Les locaux sont immenses et chaque modification, même insignifiante, se
compte en milliers de francs. Nous avons donc fait le nécessaire pour que
cette vieille bâtisse retrouve son charme. Nous avons refait les sols, les
peintures, l’entrée, la façade, la décoration des bars etc. Nous avons également
rajouté une estrade ainsi que du light show et des écrans plasma. Nous
n’avons toutefois pas fini les changements et de nouvelles surprises attendent
les clubbers dans les prochains mois.
Est-ce que le MOA va encore se développer ?
> Nous n’avons pas l’intention de devenir le plus grand club ni d’ouvrir un
restaurant mais plutôt d’offrir une programmation de qualité aux Romands.
Toutefois, nous allons exploiter occasionnellement la grande halle pour des
soirées d’envergure européenne, voir mondiale. A noter : en novembre, nous
allons ouvrir un lieu incontournable dans le MOA pour les trentenaires
branchés et abandonnés par le monde de la nuit genevoise...
Chemin des Batailles 22, Vernier, www.moa-club.ch
Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www.murmures.info !
[Viola]
M A N GA
Une jeune équipe mi-branchée mi-étudiante sert un public ‘passepartout’ de
tout âge qui se sent à l’aise. Claude Lazzaretti et son équipe ont réussi un
pari : l’Alhambar a bel et bien trouvé sa place au centre de notre ville ; c’est
idéal si on est juste de passage, ou si on voudrait papoter avec sa meilleure
amie ; j’ai souvent donné rendez-vous là-bas simplement pour le fait qu’on est
dans le Lounge. Les DJ’s mixent de la musique électro ou funk ou encore
worldmusic et easylistening, et c’est un des rares endroits qui n’est pas
forcément ‘hipe’, mais qui reste toujours ‘en vogue’. Les brunchs du dimanche
sont une bonne occasion de voir le lieu dans une autre lumière, et c’est
recommandé de réserver. Parfois il y a aussi des concerts de jazz avec
pianiste et chanteuse ou des séances de voyance. La déco et les diapositives
projetées au mur changent subtilement, et il suffit d’observer et de flirter, c’est
idéal dans ce lieu…
Pour un bar qui a ouvert ses portes en novembre 2005, on peut
dire que depuis la zone est loin d’être déserte ! En effet, dès 8h30
il offre la possibilité de bien commencer la journée autour de
sept formules de petits-déjeuners copieux et délicieux.
Le plaisir des yeux est également satisfait par l’originalité de la décoration des
lieux. Il propose en fait plusieurs ambiances : un coin cinéma, jungle ou zen
entre autres. A vous de vous asseoir dans celle qui vous fait envie ! Marylène,
la propriétaire, permet à de jeunes artistes d’exposer leurs photos, ce qui
apporte une touche artistique au café et marie harmonieusement les différentes
ambiances. Il faut souligner notamment qu’on sert au bar de la bière Desperado
à la pression, fait unique pour un bar genevois. De plus, la plupart des
boissons sont à un prix raisonnable, un plus pour les petites bourses des
étudiants. Et si vous êtes adepte de la salsa cubaine et portoricaine, venez
mettre en pratique vos talents de danseur(se) en rejoignant Eliane et Jorge les
lundis et mercredis soirs. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le
site Internet www.studiosalsa.ch. Pour passer un moment agréable dans un
cadre original et hors du commun, le café No man’s Land est l’endroit idéal.
AN I M E
23, rue du Pré-Jérôme, Genève
[Valentine]
AN I M E
M A N GA
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VOYAG E
A RT S
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
SORT I R
–
Les Powerade Outdoors Games, c’est une compétition multi sports
organisée pour la première fois l’année passée à Interlaken, un
lieu propice pour tout type de sports de plein air, entre lac et
montagne, une région de toute beauté, soit dit en passant. Y ayant
participé de (très) près cet été pour la deuxième édition, nous
sommes ravis de vous parler de cette compétition unique en son
genre, qui met en avant des valeurs fondamentales telles que
respect de la nature, esprit d’équipe, créativité… Un rendez-vous
incontournable pour tout amateur de sport un peu hors du commun
qui se respecte.
CINEMA
M US I Q U E
12
> Powerade Outdoor Games by Columbia
Hétérocères
Cette deuxième édition s’est déroulée du 14 au 16 juillet 2006. Des champions
reconnus au niveau international sont venus présenter leur discipline pendant
un week-end riche en émotions fortes. Le VTT, le kayak, la grimpe, le
parapente et le base jump étaient les disciplines que les nombreux spectateurs
ont pu apprécier lors de ce week-end ensoleillé qui concluait toute une
semaine de dur travail pour certains sportifs et surtout pour les organisateurs
de cet événement au concept original. En effet, les Powerade Outdoor Games
by Columbia ne se limitent pas à deux jours de démonstrations de pur sport
mais se déroulent sur plusieurs jours. Quatre compétitions sont au
programme : Le Kayak Boatercross, le VTT descente marathon, l’Escalade sur
bloc et la dernière, la plus intéressante de toutes et la plus attendue aussi par
le public, la compétition de films. Cette dernière épreuve est assez particulière
car durant les cinq jours qui précèdent l’événement, les cinq teams formés de
sept personnes, athlètes, photographes et cameramen tous confondus, sont
invités à réaliser un court métrage qui les met en scène dans leur sport de
prédilection. Un court métrage de cinq minutes est demandé à tous les teams
et pour le réaliser, ils ont carte blanche et une liberté totale de sillonner tout le
canton de Berne au volant d’une Nissan X-trail Columbia prêtée à l’occasion.
Il est également demandé aux équipes de réaliser un making-of de leur film à
l’aide du téléphone portable Nokia N93, mais malheureusement, pour certains
teams ce dernier détail n’était pas pris au sérieux, ce qui est bien dommage !
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
Hétérocères
Le jury a été choisi à la hauteur de l’événement et, grâce à une profonde
connaissance du milieu du sport et du visuel, a su donner son mérite aux
différents gagnants des Outdoors Games. Il se composait de Evelyne Binsack,
Jean-Philippe Rapp, Steve Ravussin, Rainer Eder et Patrick Edlinger. La
Suissesse Evelyne Binsack est une aventurière qui fait parler d’elle grâce à
son nouveau projet nommé ‘Expédition Antartica’ qui a pour objectif de rallier
la Suisse au Pôle sud uniquement par la propre force musculaire, en vélo, à
pied ou encore à ski ; le journaliste et producteur mais connu principalement
du grand public pour sa carrière de journaliste à la Télévision Suisse Romande,
Jean-Philippe Rapp est également producteur d’émissions TV et directeur du
Festival des Média Nord-Sud, un festival qui a su s’imposer comme le
ralliement entre la télévision, la radio et la presse écrite afin d’élargir son
regard sur les relations entre le Nord et le Sud ; Steve Ravussin est un
navigateur qu’on ne présente plus et qui a su imposer son art de naviguer
dans les différentes mers du globe ; l’Allemand Rainer Eder est connu dans le
milieu de la photographie grâce à ses prises de vue fantastiques et captivantes,
lors de ses voyages au bout du monde, sur les montagnes les plus élevées
d’Himalaya ou en Amérique du Sud, et a apporté au jury son regard de
photographe professionnel pour choisir le meilleur montage photo de la
compétition. Comme dernier membre du jury, les Powered Outdoor Games
by Columbia ont proposé les services du grimpeur français Patrick Edlinger
qui a apporté sa vision sur un sport auquel il est voué et dont il a défendu le
développement depuis les années 80.
Ride the planets
AN I M E
M A N GA
Vous l’aurez compris, cette compétition pourrait bien devenir aussi prestigieuse
que les X-Games, à la différence près que les Outdoor Games se fondent dans la
nature et l’utilisent comme terrain de jeu tout en la respectant, comment le veut
l’esprit Outdoor. Parmi les teams en compétition, deux équipes ont attiré ma
curiosité et j’ai eu le privilège de les suivre dans la préparation de leur court
métrage. Le team ‘Ride the Planets’ (vainqueur de la première édition) s’est révélé
comme l’une des équipes les mieux fournies en appareils technologiques pour
revendiquer des images de qualité de leurs exploits. Ils ont utilisé comme décors
différents endroits en montagne mais aussi dans les rues du centre de la ville
pour réaliser une parodie de la télé-réalité ‘The Bachelor’. Malgré les apparences,
certaines scènes étaient difficiles à réaliser à cause de quelques habitants pas
toujours compréhensifs par rapport au travail fourni par toutes ces équipes qui
parfois cherchaient des endroits insolites pour shooter les meilleures images ou
tout simplement des endroits uniques pour les base jumpers ou les parapentistes.
Mis à part ces petits contre-temps, ils ont réussi à trouver des endroits
Hétérocères
SO C I E T E
SORT I R
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CINEMA
Hétérocères
–
M US I Q U E
Le dernier week-end, qui était réservé aux différentes démonstrations
sportives, a été un réel succès auprès des nombreuses personnes qui sont
venues voir ces sportifs de haut niveau en pleine action. Il faut souligner
l’excellent travail d’organisation de l’équipe organisatrice composée de David
Carlier, Nicolas Hale-Woods, Laurence Clerc et leurs nombreux collaborateurs
qui ont su donner pendant tous ces jours de compétitions un esprit de
convivialité et un sentiment d’être chez soi à tous ces sportifs qui pour
quelques jours se sont retrouvés loin de chez eux ou de leur environnement.
Ils ont aussi accompli un énorme travail au niveau de l’accueil du public. En
effet, pour cette deuxième édition, l’accent a été davantage mis sur l’accueil
des spectateurs et différentes mesures ont été instaurées, notamment la mise
à la disposition du public, sur certains points d’accès aux différents sites où
les démonstrations avaient lieu, de minibus gratuits pour faire office de
navettes entre Interlaken et les différents sites de compétitions !
La compétition s’est terminée en apothéose avec un concert en plein air le
dernier soir où toutes les équipes, les journalistes, les invités et les
organisateurs étaient conviés à participer pour tout simplement faire la fête et
vivre les dernières heures de cette convivialité qui a régné pendant ces
quelques jours. Je peux vous dire que la fraîcheur de la nuit ne s’est pas fait
ressentir auprès des nombreuses personnes qui ont fait la fête jusqu’au bout
de la nuit et encore moins auprès de ceux qui ont continué la fête dans les
bivouacs des sportifs ! Je n’aurai qu’un seul mot pour la fin : Vivement la
troisième édition dans ce même esprit !
www.outdoorgames.ch
www.huckandchuck.com
www.ridetheplanets.com
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
fantastiques qui fournissaient des lieux propices pour les athlètes Loïc Gaidioz et
Céline Combaz pour l’escalade, Loïc Jean-Albert et Enak Gavaggio pour le base
jump, David Arnaud pour le kayak, Damien Spagnolo pour le MTB ou encore
Antoine Montant et François Bon pour le parapente. En conclusion, Dominique
Janiszewski, Romain Bonthoux et leur photographe Jacques Combaz ont été
satisfaits de leurs performances et ont su donner une ambiance conviviale à toute
leur équipe pendant ces jours de tournage. Malheureusement, malgré tout le
travail fourni, le team ‘Ride the Planets’ n’a pas réussi à remporter le prix du
meilleur film mais néanmoins le public a pu apprécier les belles images et les
effets visuels donnés par Dominique.
GAM E S
[Carlos Mühlig]
BD
Ride the planets
AN I M E
M A N GA
LIVRES
A la surprise générale, c’est le team suisse Hétérocères (Papillons de nuit) qui a
remporté cette épreuve avec un scénario très inédit dans le sport Outdoor. En
effet, j’ai eu l’opportunité de les suivre dans leur folie de tournage où j’ai pu
apprécier leur travail, malgré le froid et le sommeil difficile à gérer car le tournage
des scènes sportives était réalisé dans la nuit. Les frères Falquet, à la tête de ce
team, ont en effet eu l’audace de s’attaquer au tournage de nuit. Mais les
difficultés qu’on peut attendre, comme le manque de lumière, le danger de
certains sports qui pour la plupart sont réalisés en plein jour, ne les ont pas
arrêtés pour réaliser un court métrage rêveur et captivant. Cela dit, le danger ne
se ressentait pas dans l’esprit de cette équipe. Les frères Nicole pour l’escalade,
Raphaël Thiebaut pour le kayak, Ludo May (le plus jeune de tous avec ses 17
ans) pour le MTB ou encore Baptiste Rousset et Mathias Roten pour le parapente
ont affronté toutes ces difficultés sans réel problème. Le résultat final est
composé d’images et de scènes de sport palpitantes grâce à l’environnement
peu commun du tournage en pleine nuit. Au niveau des images, un certain
mérite pour le photographe de l’équipe Dom Daher qui nous a émerveillés avec
des images somptueuses et artistiquement bien chorégraphiées pour l’occasion,
est à relever pendant ces jours de compétition. Hélas ! La qualité et l’exploit du
photographe n’ont pas été récompensés par les membres du jury. Eh oui, on ne
peut pas tout remporter dans une compétition !
Simon Wandeler
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
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1x Home Cinéma Enregistreur
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CINEMA
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> Tentez votre chance !
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M A N GA
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Pour tenter de gagner ces cadeaux: dernier délai au 30 novembre 2006
Par téléphone: Composez le 0901 222 122 (2.-Fr. par appel)
et entrez votre numéro de téléphone fixe ou portable.
Possibilité de choisir le lot pour lequel vous jouez.
Les gagnants seront avertis personnellement. Toute correspondance et tout recours juridique sont exclus.
Il arrive également que ces forums soient, plus qu’une grande opération
commerciale, une rencontre privilégiée avec des artistes plus connus. C’était
le cas de Hélène Ségara qui est venue présenter son album le 20 septembre
dernier à Balexert et qui s’est livrée à une grosse séance de dédicaces pour
ses fans venus en nombre. The Servant se sont également collés au jeu les 18
et 19 octobre derniers (respectivement à Rive et à Lausanne) en venant
présenter et jouer quelques morceaux de leur dernier album ‘How To Destroy
A Relationship’. Jérémie Kisling, une de nos vedettes locales, a également
tenu à présenter ‘L’ours’, son dernier opus à la FNAC, étant donné qu’il y avait
reçu un soutien important.
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
Tok Tok Tok
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ARTS
CINEMA
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TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Au début, ce n’étaient que les plus grandes FNAC qui disposaient d’un tel
endroit et qui organisaient de telles rencontres avec le public, mais aujourd’hui,
ce sont quasi tous les magasins qui en sont dotés. C’est certainement aussi la
raison pour laquelle une des philosophies de toutes les FNAC est la promotion
de nouveaux talents. Serait-ce cette chaîne qui aurait lancé ‘La Nouvelle
Star’ ?
Au forum de Lausanne, la plus grande
Sanshiro
FNAC de Suisse, se produiront le
20 octobre les Papa’s Rojas, formation
atypique, tantôt électro jazzy, tantôt
électro rock, qui a vu le jour suite
à la rencontre de divers courants
musicaux. A l’occasion du Festival
Jazz Onze+, les deux instrumentistes
Marc Perrenoud et Sylvain Guillot
jaseront dans un langage musical le 21 octobre. La Résistance tentera de
libérer le public le 25 octobre, alors que Wip.out se lâchera le 27 du même
mois. Nozoff sera à Lausanne le 28 octobre. En novembre, Saïko donnera un
mini-concert le 11, alors que Sanshiro nous emmènera dans son monde le
15 et Brainless viendra se trémousser le 18. Le 25, le groupe international
Tok Tok Tok, avec la belle Nigérienne Tokunbo Akinro au chant, présentera
son dernier album. Cédric Pescia se produira le 16 décembre.
Au niveau de la programmation à venir, notons que les deux jazzmen Thomas
Sauter et Daniel Schläppi (guitare et contre basse) donneront un mini-concert
le 26 octobre à 18h30 à Balexert pour présenter leur album ‘Indian Summer’.
Ils seront suivis le même jour par la formation Voxset, ensemble a capella qui
tentera de faire voyager le public à travers un monde d’émotions.
GAM E S
Rive accueillera le groupe Brainless le 28 octobre. Ce groupe de funk décalé
et délirant tentera de faire trémousser le public. Le trio d’Annecy Suki Brownies
présentera son premier album éponyme le 18 novembre, après avoir été
sélectionnés pour faire partie de la compilation ‘Sélection FNAC Music 2006
Suisse’, compilation qui regroupe chaque année une douzaine de jeunes et
nouveaux talents suisses et des environs. Quant à Cédric Pescia, le pianiste
virtuose, il viendra interpréter quelques airs classiques le 7 décembre.
Solartones
Les programmes de ces mini-concerts ne sont pas toujours donnés bien à
l’avance, étant donné que les responsables de ces différents forums ont pour
objectif de coller le plus à l’actualité. D’autre part, ces concerts sont également
sous réserve de modifications. Il vaut toujours mieux se renseigner au
préalable auprès des magasins ou consulter le site.
BD
La FNAC a eu cette politique depuis le début, à savoir le rôle de dénicheurs de
talents. Le but est de donner la possibilité aux groupes (dans le domaine de la
musique bien sûr) qui ne sont pas forcément connus ou qui n’ont pas toujours
l’occasion de se produire sur scène, de se retrouver en face d’un public qui ne
leur est pas forcément acquis d’avance. D’autant plus qu’il est fréquent que les
artistes jouent dans plusieurs FNAC différentes. Lors de leurs passages, les
CD des groupes sont mis à l’écoute pendant un certain laps de temps, que ce
soit en dépôt-vente ou que ces groupes soient distribués par un label, afin
que le public puisse mieux les découvrir. Cela donne une bonne occasion aux
artistes d’une part de se faire connaître, et d’autre part de pouvoir vendre leurs
albums par un autre moyen que lors de leurs concerts.
La FNAC de Fribourg aura également un programme très éclectique. En tant
que tête d’affiche du prochain Usine Festival à l’Hôtel de Ville de Bulle,
Sigmund Friends se fera un devoir d’être présent le 21 octobre pour
représenter la nouvelle scène française. Dans un cadre beaucoup plus rock,
le trio Nozoff fera en sorte, le 28 octobre, de démontrer que la saturation n’est
pas seulement réservée à la guitare, mais que la voix s’y prête très bien
également. Aldebert viendra terminer l’année du singe le 10 novembre, Cedric
Pescia sera dans la ville libre le 17 novembre, et le quintet franco genevois
Solartones viendra présenter son album ‘Sunshine Me’ le 18 novembre, après
avoir enflammé le Parc Vernex au Montreux Jazz le 30 juin dernier.
www.fnac.ch
M A N GA
LIVRES
[Ghassan]
> CONCOURS ‘Fnac’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Révélation Fnac Musique 2006’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à la Fnac
AN I M E
Depuis 1974, la fédération nationale des actions cadres (chaîne de
magasins plus connue sous le nom de la FNAC) organise des forums.
Ce sont des surfaces à l’intérieur des magasins entièrement
consacrées à la culture et aux rencontres avec les artistes, aux
concerts et aux dédicaces. Ce fut une très bonne initiative, surtout
que ces manifestations sont entièrement gratuites.
VOYAG E
> Forums FNAC Genève, Lausanne, Fribourg
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≤
du 8 au 11 novembre 2006,
Lausanne
Voilà. Le Métropop soufflera cette année ses cinq bougies.
Malgré le fait que Lausanne recommence à bouger, les festivals
dans cette ville ne sont pas si fréquents. C’est d’ailleurs quasi le
seul avec le Festival de la Cité. Il a été mis sur pied par
l’association Bulding-14, association fondée en 1999, suite à la
fermeture de la Dolce Vita.
Le Métropop a déjà vu une quantité d’artistes de hauts talents frôler ses
scènes, car le festival s’étale encore un peu plus cette année. En effet, en plus
du D!Club qui est devenu partenaire en 2004, les Docks s’associent également
au festival cette année. Le festival, dont le nom est directement inspiré de la
fameuse salle de concert lausannoise Métropole, s’étend pleinement de part
et d’autre à travers la capitale vaudoise. Pour ne nommer que les grosses
têtes d’affiches qui sont venues s’y produire, on retrouve Maceo Parker,
Archive, Fun Lovin’Criminals, The Cardigans, Asian Dub Fondation, Cake,
The Wailers, dEUS, The Young Gods… Le festival devient un incontournable
en Suisse, surtout qu’il n’y en a pas beaucoup d’autres dans la même
période.
Pour cette sixième édition, le Métropop nous propose de commencer les
festivités au D!Club comme à son habitude, le mercredi 8 novembre. Deux
groupes s’y produiront, et pas des moindres : les Français Wolkunkind et les
Américains Fishbone. Wolfunkind est un groupe de Landais déjantés qui
tourne régulièrement cette année avec leurs collègues Fishbone. Quant à ces
derniers, ils viennent de Los Angeles et évoluent entre le funk et le ska.
Originaire de Côte d’Ivoire, Tatiana Okou aura l’honneur d’ouvrir les feux le
jeudi 9 novembre, à la salle Métropole. Après avoir accompagné Keziah Jones
et Mick Jagger entre autres en tant que choriste, Tatiana Okou se lance en
solo, accompagnée du Suisse Gilbert Trezger. Elle sera suivie par Martin
Jondo qui viendra présenter l’étendue de la scène reggae germanique. William
White aura le plaisir de conclure cette soirée. L’auteur compositeur zurichois
y enregistrera un DVD en live à l’occasion d’un concert capté et retransmis par
Couleur 3.
Pour sa première participation, les
Docks nous proposent un plateau
français composé de Mademoiselle K
et de Aldebert, révélation des dernières
Francomanias de Bulle, tandis que le
D!Club va accueillir ce jeudi juste un
DJ, mais pas n’importe lequel !
L’Américain Grandmaster Flash, l’un
des fondateurs du mouvement hip
hop, véritable pionnier du genre. Il
sera précédé en warm up par Aldo
Kapone dans un style très funky.
Lily Allen
Le Métropole sera très féminin cette année. Pour ouvrir la dernière journée du
festival, le samedi 11 novembre, la chanteuse Ayo, d’origine nigériane, tentera
d’emmener en balade le public, comme elle a su le faire à travers la planète
avec la chanson soul ‘Down On My Knees’. La nouvelle coqueluche de la pop
anglaise Lily Allen lui succédera, elle qui a déjà
décroché le gros lot en ayant signé avec une pub du
monde cybernétique qui passe inlassablement sur le
petit écran. La clôture du festival reviendra aux
Britanniques The Servant. Après avoir explosé les
charts européens en 2003, Dan Black et ses trois
acolytes frôlent à nouveau les scènes, suite à leur
The Servant
second album ‘How To Destroy A Relationship’.
Pour cette dernière soirée du Métropop aux Docks, le Français Kool Shen
sera dans la place. Si ce nom ne vous dit rien à premier abord, sachez que
c’est (l’autre) moitié de NTM. Pour la clôture, le D! retrouve un style musical
qui lui est bien propre, la house ! Et ce n’est pas moins que l’Américain Ron
Carroll qui viendra faire trémousser tous les festivaliers qui n’auront pas eu
envie de se mouvoir à la ‘Metropop Party’
Les fameuses ‘Metropop Parties’ sont à nouveau organisées du jeudi 9 au
samedi 11 à L’Atelier Volant, établissement sur trois étages situé au cœur du
Flon. C’est toujours une bonne occasion pour retrouver les festivaliers (si un
ou une vous a tapé dans l’œil…) et les artistes. Ne jetez pas votre billet de
concert droit derrière, car l’entrée aux ‘Metropop Parties’ est gratuite avec le
billet du Métropole du même soir.
www.metropop.ch
[Ghassan]
Mademoiselle K
Comme à son habitude, le Métropop consacrera le vendredi 10 novembre du
festival au reggae. En ouverture de soirée, le Lausannois Kamilean sera pour
la première fois accompagné de son groupe les Golden Incents. Il sera suivi
par les vétérans jamaïcains The Gladiators. Malgré les problèmes de santé de
leur mythique fondateur Albert Griffith, le lead vocal sera assuré par un de ses
fils, Al. Un autre Jamaïcain viendra terminer cette soirée consacrée aux
dreadlocks, et non pas des moindres, car il s’agit du guerrier prêcheur
Anthony B, frère d’arme des Capleton et autres Sizzla.
Aux Docks, le ton sera donné à une version dérivée du reggae, le dub et
l’électro dub. Ce seront deux groupes lyonnais du label Jarring Effects qui
seront à l’honneur : High Tone et EZ3kiel. Les Suisses de Reverse Engineering
auront le plaisir d’ouvrir cette soirée. Au D!Club, la soirée sera consacrée à
l’électro minimale avec un duo chilien (ce qui n’est pas commun, vous en
conviendrez), Seli et Masaya.
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
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> Métropop Festival
Reverse Engineering
AN I M E
M A N GA
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
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M US I Q U E
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SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
Ton nouvel album ‘Jour blanc’
a été presque entièrement
écrit par Christophe Miossec.
Comment s’est passée cette
rencontre ?
> Miossec a flashé sur mes
albums précédents et il a insisté
pour que je chante en français. Je
n’étais pas très emballé par cette
idée à la base, mais il m’a proposé
d’écrire les textes. C’était très
généreux de sa part et j’étais tenté
par l’expérience, à condition qu’on
se retrouve face à face. On s’est
enfermé à huit clos au Château de
Lavigny en automne dernier. Il m’a demandé de lui raconter mon parcours,
mes textes et ce qui m’a amené à les écrire. Le processus de préparation a
été assez long, mais une fois qu’il m’avait cerné, il ne lui a fallu qu’un peu
plus de deux semaines pour écrire 26 textes et autres déchets (selon son
appellation).
Y a-t-il une raison particulière du choix de Lavigny ?
> Cela s’est fait à Lavigny comme ça aurait pu se passer ailleurs. Je connaissais
Lavigny et je savais qu’on pouvait se retrouver isolé. Comme je n’avais pas
envie que les chansons se fassent par fax, mais de façon réellement vivante et
partagée. Je lui ai raconté ma vie, lui la sienne. On se connaissait à peine,
mais on était là, à se dire beaucoup.
M US I Q U E
ARTS
Eric Linder, plus connu sous le pseudonyme Polar, change de
langue et d’environnement pour son nouvel album ‘Jour blanc’,
sorti le 1er septembre dernier. Ce nouvel opus est entièrement en
français, ce que ce Genevois d’adoption n’avait jamais réalisé
jusque-là.
VOYAG E
SORT I R
> Polar
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AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
CINEMA
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Tu donnes l’impression de vouloir explorer un nouveau monde dans
chacun de tes albums. D’où vient ce désir de changement ?
> J’aime la musique au pluriel. C’est important de vivre avec son temps. J’ai
une hantise de répéter le même disque. D’ailleurs, suivant le morceau, on peut
presque dire de quel album il est issu. Les ambiances de mes albums
correspondent à l’univers dans lequel je vivais au moment de la réalisation, et
mon univers évolue en permanence.
Pourquoi avoir choisi Genève comme résidence, alors que tu as eu
l’occasion de tourner en Europe et en Amérique du Nord ?
> Ce sont mes parents qui se sont installés ici. De toute manière, je n’avais
pas vraiment le choix à l’époque (rires). Pour partir, il me faut un projet. Cela
a été le cas pour New York il y a quelque temps, et c’est le cas pour Paris
maintenant. Etant donné que la Ville Lumière est la capitale de la francophonie,
j’y passe beaucoup de temps en ce moment.
Tu donnes l’impression de jouer plus souvent à l’extérieur qu’en
Suisse. Y a-t-il une raison particulière à ça ?
> Non, il n’y a pas de raison particulière. Je vais là où on me demande, et
j’essaie d’être à l’écoute de ces endroits.
Pourquoi n’avoir pas passé le cap de chanter en français auparavant ?
> Je n’avais jamais envisagé de chanter en français, car la question ne s’était
même pas posée jusque-là. Je suis né en Irlande, de langue maternelle
anglaise et de culture musicale anglophone. Les seules fois où j’avais chanté
en français, ce fut lors d’une invitation spéciale à interpréter Jeanne Moreau
au Botanique de Bruxelles, et lors d’une participation à un festival de chanson
francophone à Genève. D’autre part, ça me permet de découvrir également les
chanteurs francophones que je connaissais assez mal.
En plus d’avoir adopté les paroles de Miossec, tu chantes sur ses
textes un peu à sa manière. Est-ce voulu ?
> C’est étrange que tu me dises ça, car, au contraire, il me semble que j’ai
bien plus d’envolée vocale que Christophe. Je me sers d’un phrasé beaucoup
plus mélodieux que Miossec et bien moins saccadé, mais j’espère qu’il reste
quelque part présent. ‘Le brasier’ est peut-être le morceau le plus représentatif
de l’album (NDLR : seul texte écrit par Polar lui-même).
Il te faut, à chaque fois, un cadre spécifique pour réaliser un album.
Le studio d’enregistrement ne t’inspire-t-il pas ?
> Pour ce nouveau disque, il y a eu effectivement beaucoup de changements :
la rupture de l’anglais pour le français, le changement d’un label indépendant
vers une major, un travail solitaire vers une collaboration. Edith Fambouena
(Alain Bashung, Etienne Daho, Marianne Faithfull) a bien aimé la démo, mais
elle a voulu changer quelques arrangements. J’étais assez réticent, jamais
quelqu’un s’est osé à retoucher ma musique. Mais les modifications m’ont
emballé. Elle a su, par sa touche, ouvrir ma musique. C’était vraiment dans le
cadre d’une collaboration, ça s’est fait parce qu’on en avait tous envie.
As-tu une tournée en Suisse de
prévu justement ?
> On est en train de monter une
tournée. Mais dans un premier
temps, il faut que je sois disponible
pour la promo. J’ai vraiment envie
de défendre cet album. Il me faut
faire les choses dans l’ordre, je n’ai
pas envie de griller les étapes. Je
me suis même fait une ligne de
conduite, afin de ne pas brûler les
étapes.
Et cette tournée, sera-t-elle
agrémentée de divers invités,
comme Miossec par exemple ?
> On va certainement se croiser ici
ou là. A l’occasion de la deuxième
édition Label Suisse, le 1er octobre
2006, j’ai invité pour un concert
spécial Abd Al Malik, Da Silva,
Joseph D’Anvers.
www.polar-music.com
En concert le 1er décembre à l’Usine/PTR, Genève,
et le 13 décembre au Bleu Lézard, Lausanne
[Ghassan]
> CONCOURS ‘Polar’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Jour blanc’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à EMI Music
SO C I E T E
> Lunik
SORT I R
Rencontre avec Jaël, la chanteuse du groupe bernois, à l’occasion
de la sortie de leur album ‘Preparing To Leave’. Un album du
renouveau pourrait-on dire, puisque le groupe a connu pas mal
de changements dernièrement. Porté par un single très
dynamique, ‘Little Bit’, cette nouvelle galette a déjà conquis de
nombreux fans adeptes des mélodies irrésistibles du groupe.
M US I Q U E
Comment décrirais-tu ‘Preparing To Leave’ par rapport aux albums
précédents ?
> Je pense que ‘Preparing To Leave’ est un album plus vivant et plus live que
les autres. Pour les albums précédents, on travaillait avec l’ordinateur, on
faisait beaucoup de programming. Cette fois-ci on a jammé, on a enregistré
et on a fait le programming ensuite. Je pense qu’on sent plus le groupe
qu’avant, c’est plus vivant.
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19
Vous verra-t-on bientôt en Suisse romande ?
> Oui, nous allons jouer à Nyon et au Fri-Son, je crois. Et bien sûr, s’il y a des
organisateurs de concerts qui veulent qu’on vienne, on vient (rires).
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
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www.lunik.com
[Myriam]
M A N GA
Le premier single ‘Little Bit’ a-t-il été choisi délibérément pour son
tempo assez rapide, comme pour marquer votre évolution ?
> Le premier single de notre dernier album c’était ‘The Most Beautiful Song’.
C’était une chanson assez pop, pas du tout sale. Pour nous, il était important
d’avoir un morceau qui passe à la radio, sinon il ne faut pas sortir de single
(rires) ! Il faut que la chanson soit accrocheuse, mais on voulait aussi montrer
plus de caractère que sur ‘The Most Beautiful Song’, on voulait quelque chose
de plus sale. On trouvait que ‘Little Bit’ correspondait à ça.
Pourquoi ce titre ‘Preparing To
Leave’ ? Allez-vous quitter la
Suisse ?
> (Rires) Non, on ne va pas quitter la
Suisse. J’ai eu l’idée de ce titre à
Vienne. L’année dernière on a fait
beaucoup de concerts, on était
toujours en tournée, c’était un peu
nouveau pour nous. Parce que si tu
joues seulement en Suisse, tu fais un
concert et tu rentres à la maison ensuite. Tu n’es pas vraiment en tournée. Peutêtre que tu dors à l’hôtel une fois ou deux, mais c’est tout. En Allemagne, les
distances sont plus grandes. On jouait pendant deux semaines et on passait
seulement trois jours à la maison avant de repartir. J’avais le sentiment de
toujours être en train de partir. Tu es à la maison mais tu n’as pas envie de
remplir ton frigo, parce que tu sais que tu repars dans trois jours. Mais ‘Preparing
To Leave’, c’est aussi être en train de partir dans la vie. La vie, c’est le voyage. On
est toujours en train de partir, de quitter des gens, des événements. Tu vis
quelque part et tu déménages. Tu es toujours en train d’avancer. C’est bien, mais
parfois c’est triste aussi. J’aime cette image pour l’album, partir et avancer.
> CONCOURS ‘Lunik’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Preparing To Leave’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à EMI Music
AN I M E
Comment fais-tu pour écrire de si belles chansons ?
> Je ne sais pas. Ça se passe (rires). Souvent, j’ai l’impression que le morceau
s’écrit lui-même. Je n’écris jamais les textes en premier. J’ai des idées, je
réfléchis beaucoup. Lorsque je suis mélancolique, que je suis à la maison, je
prends ma guitare, et voilà. Je trouve un morceau ou je n’en trouve pas, ce qui
arrive souvent aussi (rires). Pour moi, c’est difficile d’écrire n’importe où,
n’importe quand, de me dire : maintenant je m’asseois, j’écris un morceau.
Parce que si je fais comme ça, à 90 %, c’est vraiment nul. Les meilleurs
morceaux sont ceux que j’ai écrits à la maison, quand j’avais peut-être bu un
verre de vin, et tout à coup c’était là. Mais je ne suis pas alcoolique (rires) !
Pourquoi avoir enregistré dans le sud de la France ?
> On voulait partir et être tous les cinq dans un endroit où on ne disait pas : Oh
il faut que je parte, j’ai un rendez-vous. On voulait passer du temps ensemble
et aussi faire la connaissance du nouveau batteur. On a beaucoup joué au
ping-pong (rires) et on a passé des soirées à discuter, à manger. C’était très
important pour l’esprit de l’album et aussi pour nous.
LIVRES
Néanmoins, la plupart des morceaux de l’album sont assez calmes.
Etes-vous meilleurs dans les ballades ? Est-ce votre spécialité ?
> Oui. Je ne sais pas exactement pourquoi. Souvent j’écris lorsque je suis pensive
ou mélancolique. Ecrire une chanson, c’est un peu comme écrire son journal
intime. Si je vais bien, je vais dehors, je danse, je m’amuse. Pour moi, c’est
difficile d’écrire des chansons gaies et je trouve ça un peu ennuyeux (rires) et pas
très intéressant. C’est bien, en tant que musicienne, de pouvoir écrire des choses
que l’on pense, de les exprimer et de les extérioriser. Quand je suis heureuse,
mes sentiments sont déjà extériorisés, je n’ai donc pas besoin d’écrire (rires).
VOYAG E
ARTS
CINEMA
Cet album semble un peu moins influencé par le trip hop. Pourquoi ?
> Je pense que c’est à cause de cette nouvelle façon de travailler. Au début de
Lunik, il y a huit ans, on était sept. Les musiciens étaient des gens plutôt
techniques. Ils aimaient trouver des sons, des loops. Avec le temps, il y a eu
des changements dans le groupe. Luk et moi sommes les seuls membres
originels de la formation. On a trouvé des musiciens issus du jazz, Cédric (le
pianiste) et Jacob (le bassiste), ainsi que le nouveau batteur. Ce sont de vrais
musiciens qui jouent de leur instrument et c’est peut-être ça qu’on ressent.
> PAO
PAO est un quatuor vaudois s’adonnant aux plaisirs du rock et de
la musique celtique. Le mélange paraît peut-être osé, mais ils
réussissent à faire bouger le public. Rencontre avec Julien et
Nicolas, les deux multi instrumentistes et fondateurs de la
formation.
SORT I R
SO C I E T E
> Henchman
M US I Q U E
Je pense qu’on vous le demande constamment, mais d’où vient le
nom ‘PAO’ ?
> Julien : Pas d’Autres Objections ! (Rires). Plus sérieusement, le nom est tiré
du livre ‘La nuit des temps’ de Barjavel. L’auteur a utilisé ce mot pour faire dire
aux étudiants ‘Non’ à la guerre.
≤
Henchman a attendu son heure pour finalement trouver son bonheur
du côté des States où ils ont travaillé avec Silvia Massy (Tool,
SOAD). Ce power trio prouve que les Helvètes en ont dans le
pantalon.
Ne vous reproche-t-on pas de vouloir mélanger du rock à la musique
celtique ?
> Nicolas : Bien sûr qu’il y aura toujours des puristes pour nous dire que cela
ne se fait pas. Mais ce qui est intéressant, autant dans les relations humaines
que dans la musique, c’est les mélanges de cultures, des rencontres entre
différents genres.
Raconte-nous l’histoire du groupe.
> Roger (chant) : Pour résumer, on a longtemps joué à quatre. Adrian, notre
premier chanteur, a quitté le groupe en 2001. Cela a été une période assez
difficile car nous avons eu du mal à trouver un chanteur. Ensuite, j’ai commencé
à chanter en même temps que je jouais de la guitare et nous avons réalisé que
Henchman en trio correspondait parfaitement à ce que nous voulions. On a
finalement commencé à écrire de nouvelles chansons en se concentrant sur
des riffs puissants et des vocaux énergiques.
Je sens une forte attirance pour le stoner, ai-je tort ? Même votre nom
sonne stoner.
> (rires) Oui, nous aimons tous Fu Manchu, Kyuss, et le premier QOTSA.
Nous adorons aussi des groupes comme Crowbar. Nos influences vont de
Bad Brains et Husker à Helmet, mais nous n’écoutons pas que du rock. En ce
qui concerne notre nom, Henchman, c’est le nom qu’on donne au mec qui fait
tout le sale boulot pour son boss.
Nous avons, en Suisse, quelques excellents groupes de rock. Les
connais-tu ?
> Lahar est un groupe lucernois de rock moderne qui a un énorme potentiel.
Pigskin est un groupe des environs de Zurich de hardcore/metal que j’aime
beaucoup. La scène bâloise est assez vivace avec Gurd et Disgroove. Cataract
a un potentiel international. J’ai aussi grandi avec des vinyles de Celtic Frost,
Coroner et Drifter et ils restent les meilleurs à ce jour. Quant aux groupes
romands, il y a Favez bien sûr. Nous avons joué avec eux. Houston Swing
Engine, Mother Kingdom, Sludge pour n’en nommer que quelques-uns. Nous
étions fans de Shovel trop tôt disparu. Nous apprécions le fait que les gens ne
fassent pas de différence entre les Romands et les Alémaniques. Notre pays
est si petit que nous devrions nous soucier que d’écouter de la bonne musique
peu importe sa provenance.
Comment avez-vous rencontré Silvia Massy ?
> Un de ses amis était l’ingénieur du son d’un club où on a joué en Californie
en 2003. Il a aimé nos morceaux et notre concert et il a demandé s’il pouvait
lui envoyer une de nos démo. Quelques
jours plus tard, nous parlions au téléphone
et une semaine après, sur le chemin qui
nous menait à notre concert suivant à
Takoma, nous nous sommes arrêtés pour
la rencontrer. C’était impressionnant de
voir les disques d’or de Tool et System sur
le mur.
LIVRES
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CINEMA
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www.henchman.net
[Joelle]
Quelles influences faut-il avoir pour jouer du rock celtique ?
> Oh, il ne faut avoir aucune influence particulière. Bien sûr que j’écoute des
groupes celtiques tels que Tri Yann, Lunassa ou Ar Re Yaouank par exemple.
Je suis prof de musique et chef de chœur, ce qui m’amène à avoir une certaine
ouverture musicale. D’ailleurs, nous avons commencé, avec Julien, par des
reprises de Nirvana. C’est pour dire.
> J : Personnellement, j’écoute tous styles de musiques, que ce soit de la
musique celtique, du rock (heavy) ou de la musique un peu plus expérimentale
comme Sainkho Namtchylak.
Vous n’avez pas de manager pour gérer vos concerts. Comment
faites-vous pour jouer sur les différentes scènes ?
> N : Non, effectivement, nous n’avons pas de manager, ce qui peut être un
peu problématique. Les organisateurs de festivals ou de soirées nous
contactent directement, mais on aimerait faire encore plus de concerts.
> J : D’ailleurs, si un manager sérieux est intéressé, qu’il n’hésite pas !
Le troisième et dernier album que
vous avez réalisé date de 2003 sauf
erreur. N’avez-vous pas le projet de
réaliser autre chose ?
> N : Oui, nous avons plein de projets.
Nous tournons déjà un nouveau
répertoire depuis un moment, et nous
aimerions enregistrer un nouveau CD
prochainement. Mais pour ça, il faudrait
qu’on ait l’occasion de faire une maquette
et de trouver un producteur. Par contre,
on espère pouvoir présenter notre
premier clip cet automne.
Vous avez tourné un clip ?
> J : Tourné, c’est un bien grand mot. Un ami nous a proposé de filmer
quelques concerts depuis l’été passé. De fil en aiguille, il nous a proposé
d’ajouter des scènes et d’en faire un clip. C’est une bonne idée, on a hâte de
pouvoir le montrer.
AN I M E
M A N GA
www.paomusic.com
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘Henchman ’
> CONCOURS ‘PAO’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Unmistaken’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Hiver 1902’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
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Merci à N-Gage
Merci à PAO
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S O C I E TE
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> Charlotte Gainsbourg
5’55
> Jonas
Bagages
Because / Warner Music
Autoproduit / RecRec
Vingt ans après son premier album, Charlotte nous
surprend encore. La musique du duo ‘Air’,
concepteurs et musiciens de ‘5’55’, sublime sa voix,
l’enveloppe, la porte. Toutefois, il est presque
impossible de ne pas la comparer à sa mère, Jane
Birkin, dont elle a hérité le grain de voix, cette
manière de prononcer les mots, ce souffle. Ne reste
de cette intense fragilité que l’essentiel, l’émotion.
Charlotte ? C’est une voix plus affirmée, sûre d’elle.
Elle passe de l’anglais à quelques vers en français en
toute simplicité. Jarvis Cocker (Pulp), Air et Neil
Hannon (Divine Comedy) ont su la deviner, ouvrir
son univers. Entouré des meilleurs, impossible de
ne pas nommer Nigel Godrich à la production
(Radiohead, Paul Mc Cartney, Beck). Un bel album
dans l’ ‘Air’ du temps. [Mary L Pellet]
Jonas baigne dans le rap depuis bientôt 15 ans. Il a
connu ses premiers succès avec le D.U.O. fondé avec
Rox. et s’est progressivement imposé comme une
référence de la scène rap genevoise. Artiste, poète,
véritable touche à tout, il a su exprimer sa sensibilité
au gré de ses textes, et surtout de ses voyages. Son
premier album solo nous emmène vers divers
horizons, au fil d’un carnet de route musical, itinéraire
de ses pérégrinations intérieures et africaines. C’est
du hip hop teinté de jazz, de musique africaine, le tout
servi avec des textes intelligents et terriblement
humains. On appréciera la diversité des sons et la
présence d’invités de qualité. Laissez-vous embarquer
en écoutant cet album sans modération. Jonas sera le
28 octobre au Docks à Lausanne et le 7 novembre à
l’Usine à Genève. [Rachid Guettari]
www.charlottegainsbourg.net
www.jonasmc.net
> Maná
Amar es combatir
> Outkast
Idlewild
Warner Music
SonyBMG
Après leurs trois compilations sorties en 2003 et
rassemblant leurs meilleurs titres, Maná, groupe pop
rock mexicain le plus connu sur le continent américain
(mais pas encore très connu ici), sort un neuvième
album. ‘Amar es combatir’ nous livre treize chansons
en espagnol, dans la même veine que les précédents
opus. On y retrouve avec plaisir la magnifique voix de
Fher, des compositions tout en douceur et des paroles
centrées sur le thème universel de l’amour, comme
sur ‘Manda una señal’ ou encore le premier single à
sortir sur les ondes ‘Labios compartidos’. On
regrettera peut-être qu’il n’y ait pas davantage de
titres plus rock, plus énergiques, comme ‘Arráncame
el corazón’, mais les ballades se laissent écouter avec
beaucoup de plaisir. Un disque idéal pour une soirée
en amoureux ! [Katia Margraf]
C’est après avoir participé à des combats de micros
que Andre Benjamin (alias Dre ou Andre 3000) et
Antwan Patton (alias Big Boi) ont fondé Outkast en
1994. Ils nous reviennent cette année, après trois
ans d’attente, avec ‘Idlewild’, un album de hip hop
dont le groupe a toujours eu le secret de fabrication
depuis ses débuts. Mais il ne s’agit pas d’un album
ordinaire, étant donné que c’est la bande originale de
leur premier film du même nom. Les images de
celui-ci sont d’ailleurs visibles en hologrammes sur
la pochette du CD. On y retrouve différents invités,
comme Macy Gray, Snoop Dogg ou encore Janelle
Monàe. En plus du tube ‘Might ‘O’’, l’album comporte
une bonne panoplie de titres naviguant entre la soul,
le R&B et parfois même le jazz. Les non-fans de rap
pourront également s’y retrouver. [Ghassan]
www.mana.com.mx
www.outkast.com
> Regina Spektor
Begin To Hope
> Stevans
Stevans
Warner Music
Condor Records
Il y a cinq ans, Regina Spektor se produisait dans une
petite cave à New York devant une vingtaine de
personnes. Mais rapidement, elle est devenue la
conversation préférée des connaisseurs de bonne
musique. Au fur et au mesure, elle a fait des premières
parties pour des têtes d’affiche, et maintenant la
voilà. Sa façon de jouer du piano est un peu
expérimentale, certes, mais malgré tout accessible
au grand public, et sa façon de phraser les textes est
unique. Les chansons sur son nouvel album sont
assez minimalistes et ça fait un bien fou : piano,
basse, batterie, voix, violon parfois. Mais cela suffit
largement à nous emmener dans son monde à part.
‘Begin To Hope’ est une manière de s’exprimer sur les
observations qu’elle fait dans la vie, en racontant des
histoires de son entourage. [Viola]
Stevans a été fondé en 2004 par Yvan Franel, déçu par
divers groupes précédents auxquels il avait participé.
Après un premier EP ‘The Reversal EP’ sorti l’année
passée, le trio genevois débarque avec leur premier
véritable album. Toujours dans un style mélangeant
pop anglaise des années 90 et rock actuel, Stevans ne
se lasse pas de nous surprendre à travers leur musique
mélodieuse et rafraîchissante. Leur nouvel album
éponyme a été enregistré par Serge Morattel (Knut,
Impure Wilhelmina, Hateful Monday…) au Recstudio
et mixé par Bertrand Siffert (Young Gods) et Jacques
Roubaty du studio Relief à Fribourg. L’album est
composé de onze titres, dont trois sont issus de leur
premier EP, mais re-enregistrés pour l’occasion. Ils
surprennent à tel point qu’ils vont même titiller les
Anglais sur leur terre cet automne ! [Ghassan]
www.reginaspektor.com
www.stevans.net
> CONCOURS ‘Maná’
> CONCOURS ‘Regina Spektor’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Amar es combatir’
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Gagne un exemplaire de l’album ‘Begin To Hope’
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SO C I E T E
Icône de la scène celtique, Dan Ar Braz, nous offre
une version remastérisée de son album ‘Acoustic’,
sorti en 1981, mais augmentée de quatre morceaux
bonus. Une bonne occasion pour découvrir l’artiste
d’avant son grand succès des années 90. Force est
de constater que la musique et les paroles n’ont rien
perdu de leur superbe. Normal, me direz-vous,
s’agissant des motifs sans âge de Bretagne, mais
c’est sans compter les textes engagés toujours
actuels. Entre chansons et passages instrumentaux,
l’ambiance est tour à tour légère ou plus mélancolique,
avec des accents traditionnels ou encore rock, mais
surtout des merveilles de guitare. C’est donc un
album éclectique à l’image de son interprète, qui a le
mérite trop rare de proposer un style personnel,
libre de l’empreinte du marketing. [N. Naromov]
‘Taormina’ est le nom d’une ville de Sicile, en bord
de mer, au pied des volcans. Et nous, en écoutant
l’un des plus grands auteurs compositeurs de sa
génération, on s’y voit bien à Taormina… Renouant
avec sa voix caressante, avec ses poèmes, JeanLouis Murat nous offre un superbe album qui ne se
torture plus d’être différent. Est-ce parce qu’il a vu le
jour à la maison ? Murat est intime et accompagné
de ‘ses fidèles’ Fred Jimenez à la basse et Stéphane
Reynaud à la batterie. La fureur du rock-folk faisant
rage depuis ‘Mustango’ s’est-elle soudainement
apaisée, comme un orage… pour un temps ? Son
rock nous transporte et ses ballades nous gardent
assis, rêveurs. On aime son romantisme, on aime
qu’il nous emmène là-haut, loin très loin dans ses
nuages. [Mary L Pellet]
www.danarbraz.com
www.jlmurat.com
> Leeroy du Saïan Supa Crew
Bollywood Trip
> Paul Kalkbrenner
Reworks
Aktarus / Full-One Management
BPitch Control
Distribué par notre petite société genevoise – merci
m’sieur – cet album de Leeroy va vous faire osciller
de la tête en remuant des doigts, tout en faisant des
ronds avec vos yeux. Bienvenu en Inde, au pays des
vaches sacrées, du curry et du cinéma ! En effet, les
studios de Mumbaï produisent à eux seuls plus de
films que l’Europe et l’Amérique ensemble. La
musique y tient une part majeure. Rythmes hindous,
voix orientales, rengaines acidulées sont donc à la
base de ce remix big-beat, ragga, hip-hop ou électro
des plus réussis. Les échantillons sont parfaitement
choisis pour coller avec une ambiance décalée,
festive, réunissant ces deux cultures par la seule
langue universelle de l’humanité : la Musique. En
bonus : le clip vidéo ‘Drummies’. [Etienne K]
Berlin est la capitale de l’électro minimale européenne et
cet album de Paul Kalkbrenner, aka Paul db, ne fait que
confirmer cela. Peu connu du public, ce jeune producteur
allemand offre aux meilleurs remixeurs du label ses
œuvres inédites : Agoria, Ellen Allien & Apparat, Sascha
Funke pour n’en citer que quelques-uns. Les tracks
s’enchaînent sans heurts, offrant aux amoureux de ce
style épuré des moments de pur bonheur. Il suffit de
monter un peu le volume, de fermer les yeux et de
laisser les fréquences caresser nos sens : une musique
pour le corps et l’esprit, comme aime se définir cet
embranchement du grand arbre de la musique
électronique. A mon humble avis, voici un album qui ne
peut que trôner dans la bibliothèque des amateurs
d’électro de qualité, un must quoi ! [Etienne K]
www.leeroy.fr
www.bpitchcontrol.de
> Vincent Delerm
Les piqûres d’araignée
> Zofka
Bikini
Opendisc / Warner Music
Autoproduit
Premier album en 2002, Vincent Delerm, 30 ans,
sort le fameux ‘Kensington Square’ et ses filles de
1973 deux ans plus tard. Harpe, trompette, clavecin
et les sons piano donnent une tonalité pop
particulière et très en vogue. Avec ‘Les piqûres
d’araignée’, nous restons dans l’univers delermien
tout en partant bien plus loin. C’est avec Peter Von
Poehl que Vincent s’en va pour la Suède où l’album
sera enregistré dans le studio AGM à Vallarum. Une
petite couleur suédoise vintage et fantaisie pour un
Français pure souche. Delerm nous raconte ses
histoires, des histoires, nos histoires avec cette
touche d’un je-ne-sais-quoi qui donne du relief à
nos simples vies, un côté ‘star’ aux petits bonheurs.
Vincent Delerm est tellement lui, qu’on en oublierait
presque qui est son père… [Mary L Pellet]
Et oui, des Zurichois qui se sont lancés dans la
chanson française electro lounge, cela existe. Il faut
croire que les Suisses allemands savent aussi vivre
l’attitude nonchalante des francophones. Des sons
légers, une voix qui porte, un look moderne et en
même temps retro sixties, voici le monde de Zofka.
Myriam Russo et Michael Ricar forment ce duo et une
brise de Méditerranée flâne sur leurs chansons. On
pourrait les entendre à Nice ou Monaco, je les y
verrais bien. ‘Parfum vanille’ et aussi le fameux ‘Parole
parole’ revisité… et on a envie que ce groove reste
dans notre oreille pendant que nous tapons les
chiffres (et parfois des lettres aussi) sur le clavier du
bureau, ou pendant que nous nous occupons à nos
tâches ménagères. Encore des mots, rien que des
mots. Mais écoutez d’abord ! [Viola]
www.vincentdelerm.com
www.zofka.tv
≥
23
Gagne un exemplaire de l’album ‘Les piqûres d’araignée’
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VOYAG E
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GAM E S
BD
LIVRES
M A N GA
> CONCOURS ‘Paul Kalkbrenner’
AN I M E
> CONCOURS ‘Vincent Delerm’
Merci à Warner Music Switzerland
SORT I R
Scarlett Productions / V2 Music
M US I Q U E
Keltia Musique
CINEMA
> Jean-Louis Murat
Taormina
ARTS
> Dan Ar Braz
Acoustic
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
L’ innocence est plus
forte que le mal.
≥
CINEMA
24
> Bob Dylan
No Direction Home
Paramount DVD
Réalisé par Martin Scorsese, ce documentaire raconte
le parcours de ce chanteur, poète et compositeur
mythique. Sont évoqués ses influences musicales,
ses débuts dans de petits clubs, puis son statut
d’idole, mais aussi le rejet du public lors de sa tournée
en 1966. Ce documentaire très réussi est indispensable
à tout fan de musique et comblera sans doute les
inconditionnels de l’artiste, même si on se demande
parfois où Scorsese veut en venir : pourquoi arrêter le
documentaire à la fin de la tournée contestée de Dylan
en 1966 et pourquoi accorder une place si importante
à l’incompréhension du public ? De plus, on a
l’impression qu’en se remémorant son passé Bob
Dylan ne livre ses sentiments qu’à moitié et ne semble
pas vraiment disposé à lever le mystère qui l’entoure
depuis quarante ans. [Myriam]
ARTS
www.bobdylan.com
VOYAG E
> Yuki Kawamura
Slide
Lowave / AV Distri
[Carlos Mühlig]
UN FILM DE GUILLERMO DEL TORO
> Nicomad
Nicomad
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Yuki Kawamura s’est fait un nom dans le monde
particulier de ‘La vidéo arty’. Dans ‘Slide’, sorti en 2005,
il nous transporte dans un monde rempli d’images et
de sons dans une atmosphère rappelant son pays
d’origine, le Japon. La musique de Yoshihiro Hanno est
omniprésente, avec un mélange de piano erratique,
bruissements psychédéliques qui accompagnent à la
perfection toutes ses images colorées et poétiques.
Des effets de matière, une accumulation de points
colorés ou encore des silhouettes mouvantes sont l’un
des thèmes proposés dans ce DVD qui montre le talent
artistique de ce créateur. Beau moment de sérénité et de
poésie, appréciable par tous ceux qui aiment le rêve
artistique en toute simplicité. Seul reproche, la durée de
cette œuvre visuelle. Les 47 minutes de ‘film’ nous
laissent sur notre faim.
AN I M E
M A N GA
LIVRES
Autoproduit
www.lelabyrinthedepan.com
er
le 1 novembre au cinéma
Nicomad, nomade, a sillonné différents pays du
monde, faisant également des tournées avec des
groupes. Il est retourné dans son pays d’origine, à
savoir Madagascar, pour enregistrer son premier CD.
Nicomad est multi instrumentiste, il a joué avec Mano
Solo, Amadou & Mariam, Zebda. L’enregistrement
s’est déroulé dans un studio construit avec les moyens
du bord, spécialement pour l’occasion. Il s’est entouré
de différents musiciens venus d’Europe partants pour
collaborer avec des musiciens malgaches. Son
premier album, sorti le 10 mars 2006, reflète l’alchimie
qu’on sent lorsqu’une collaboration entre plusieurs
cultures réussit pleinement. La chanson ‘Madagascar
la reine’ reflète l’ambiance festive qu’il peut y avoir
à Madagascar. Empressez-vous de découvrir cet
album ! [Carole-lyne Klay]
www.nicomad.com
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
WWWASCOTELITECH
www.ascot-elite.ch
AN I M E
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
O
25
SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
Maison des Arts du Grütli, Genève
du 30 octobre au 5 novembre 2006
CINEMA
∏
26
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
Le vendredi 3 novembre le film suisse sera à l’honneur avec les ‘Swiss Skills :
le film suisse 06’ qui réuniront les professionnels et le grand public. En plus de
projections, les spectateurs auront le privilège d’assister à des rencontres, à
une table ronde sur les enjeux du cinéma et de la télévision de notre pays, et au
Work In Progress, un forum destiné à promouvoir le cinéma suisse en motivant
les producteurs internationaux de s’engager dans des projets suisses.
Parallèlement au festival aura lieu la sixième édition du Geneva Select Market,
un marché sélectif à l’adresse des acheteurs suisses et internationaux avec un
catalogue proposant une sélection de plusieurs centaines de films, courts et
longs métrages. Un rendez-vous professionnel unique qui permet de découvrir
un cinéma suisse florissant et plein de talents.
Festival international du cinéma et de la télévision, Cinéma Tout
Ecran, qui a lieu chaque année à Genève, diffère un peu des
autres festivals dédiés au Septième Art. Cette manifestation lie
en effet le cinéma et la télévision, ne se cantonnant donc pas au
grand écran comme dans la plupart des cas.
A la recherche de nouveaux talents, Cinema Tout Ecran est devenu au fil des
années un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’œuvres
télévisuelles et cinématographiques en tout genre, qui ont aussi le privilège
de rencontrer réalisateurs et comédiens. D’ailleurs, ils ne se privent pas
puisque le festival a compté, l’année passée, pas moins de 29’000 spectateurs.
Et le programme de cette année promet d’attirer à nouveau les foules.
Pour sa douzième édition, Cinéma Tout Ecran a composé un jury international
de qualité, présidé par la comédienne française Elsa Zylberstein. Elle sera
entourée par l’actrice belge Déborah François, le réalisateur Patrick Grandperret,
le comédien suisse Jean-Luc Bideau, le scénariste suisse Claude Muret, la
réalisatrice franco-iranienne Emily Atef et le producteur allemand Max
Wiedermann.
Divisé en plusieurs sections, le festival Cinéma Tout Ecran propose un large
éventail de productions, allant de films internationaux à des séries télévisées,
en passant par des courts-métrages. La compétition officielle internationale
LIVRES
propose cette année quatorze longs-métrages, dont un film iranien (‘Goodbye
Life’ de Ensieh Shah-Hosseini), japonais (‘Analife’ de Kenji Goda), hollandais
(‘Diep’ de Simone Van Dusseldorp) ou encore américain (‘Choking Man’ de
Steve Barron, projeté en première mondiale). Deux films suisses seront en
compétition également : ‘Pas de panique’ de Denis Rabaglia et ‘Comme des
voleurs – (A l’Est)’ de Lionel Baier. Plusieurs prix seront décernés dans cette
catégorie, à savoir le Reflet d’Or du Meilleur Film, le Reflet d’Or de la Meilleure
Réalisation, le Prix Titra Film pour l’encouragement à la distribution, les Prix
d’Interprétation, le Prix TV5 du meilleur film francophone, le prix FNAC du
public et le Prix FIPRESCI de la critique internationale.
Dans la section ‘International Series, Collections and Long Dramas’, la place
sera donnée aux séries, qui connaissent à l’heure actuelle un succès
grandissant. Cinéma Tout Ecran propose ‘Shark’, réalisée par Spike Lee, ‘Sable
noir’, ‘Türkisch für Anfänger’, une série allemande, et enfin la série événement
‘Nos archives secrètes’. Par ailleurs, des mini-séries de différents pays seront
également à l’affiche. La sélection internationale de courts-métrage propose
cette année encore des films du monde entier et sera à nouveau associée aux
célèbres Nuits du court, qui se dérouleront cette année au multiplexe Rialto
Cornavin. Les prix décernés dans cette section sont le Reflet d’Or ‘Cinéma Tout
Ecran’ pour le meilleur court-métrage, le Prix TSR du meilleur court-métrage,
le Prix Kodak du meilleur court-métrage suisse, le Prix TV5 du meilleur courtmétrage francophone, le Prix du public et le Prix Egli.
M US I Q U E
SORT I R
> Cinéma Tout Ecran
Mais Cinéma Tout Ecran n’est pas destiné seulement aux adultes. Anciennement
appelé ‘Cinéma Tout Enfant’, le festival d’animation ‘Cinématou-Enfant’ est
aujourd’hui indépendant, co-dirigé par Matilda Tavelli Cunado et Lani Weber
Schaer. Au programme du menu de cette année, courts-métrages d’animation,
vieux classiques, films ne bénéficiant pas de sortie en salles… Une place sera
faite aussi au cinéma d’animation suisse. Le festival favorise également
l’interaction avec le public et propose des ateliers d’éveil à l’image pour les
enfants, des rencontres, des spectacles, etc. Le Festival collabore avec différentes
associations, telles le Groupement Suisse du Film d’Animation GSFA, l’association
Pré-en-Bulle du quartier des Grottes, La Lanterne Magique et Praximage. Plus
d’informations sur le site encore en construction www.cinematou.ch.
Cinéma Tout Ecran, c’est donc une semaine dédiée à l’audiovisuel au sens large, un
rendez-vous à marquer d’une croix blanche dans les agendas des cinéphiles !
Festival International du Film et de la Télévision
Maison des Arts du Grütli
16 rue du Général Dufour, Case Postale 5759
1211 Genève 11
Tel. : +41 (0)22 809 69 04
Fax : +41 (0)22 329 37 47
AN I M E
M A N GA
www.cinema-tout-ecran.ch
[Katia Margraf]
> CONCOURS ‘Cinéma Tout Ecran’
Gagne des invitations pour le festival ‘Cinéma Tout Ecran’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à l’organisation du festival
La migration des Mexicains aux USA sera aussi abordée, mettant en avant les
positions divergentes des personnes aux Etats-Unis qui admettent l’apport
essentiel de cette main-d’oeuvre étrangère et de celles qui refusent toute
régularisation des sans papiers mexicains. Dans plusieurs films on se
questionnera sur la réelle tendance à gauche qu’ont pris ces derniers temps
plusieurs pays latino-américains.
La dernière catégorie de films est celle des peuples autochtones passant
derrière la caméra. Ces vingt dernières années, des initiatives pour aider les
populations autochtones à se former aux technologies audiovisuelles ont été
développées. Vingt films donneront la parole aux populations autochtones
elles-mêmes. Certains montreront l’importance de la sauvegarde des racines
culturelles andines.
Ce festival fonctionne beaucoup avec des personnes bénévoles ; si vous
souhaitez donner un coup de main vous pouvez aller sur le site internet ou
téléphoner à ces numéros 022 906 59 54 ou 906 59 27. Le prix d’entrée est
largement accessible (CHF 14.–) et varie en fonction des différentes
catégories de personnes, allant de CHF 6.– pour les groupes d’élèves à
CHF 12.– pour les étudiants et les chômeurs ; l’abonnement général est à
CHF 100.– en plein tarif.
Je ne saurais que trop vous conseiller d’y aller. Depuis quelques années que
je suis ce festival, j’ai eu maintes fois l’occasion d’y découvrir des petits bijoux
qui malheureusement sont peu projetés dans une salle de cinéma.
Pendant tout le film on s’attend au pire (monstres, ET), et au final,
découvrir les agresseurs renforce encore le malaise. Etait-ce votre
but de manipuler le spectateur ?
> XP : Notre idée était que le spectateur se mette à la place des personnages,
nous voulions donner un sentiment d’impuissance par rapport aux faits se
déroulant à l’écran. De cette manière chaque spectateur interprète les images
selon ses propres peurs.
> DM : Nous ne voulions pas ouvertement manipuler le spectateur, mais plutôt
lui laisser le temps de s’imaginer des choses par rapport à la peur, à la
violence. Le film comporte peu d’ellipse, ce qui rend le tout très oppressant,
nous voulions que le spectateur soit pris dans une spirale comme les
personnages.
Votre prochain film sera-t-il à nouveau un film de genre ?
> XP : Notre prochain film se fera à Hollywood et sera à nouveau un film de
genre, mais en moins terrifiant.
www.filmaramlat.ch
[Carole-lyne Klay]
> CONCOURS ‘Filmar en America Latina’
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
GAM E S
Etes-vous fans de cinéma de genre ?
> XP : Nous ne sommes pas fans au sens propre du terme, mais c’est un
cinéma que nous apprécions beaucoup et ce n’est pas par hasard que nous
sommes là aujourd’hui.
> DM : Il y a des réalisateurs qui déifient totalement le genre. Nous, on aime
beaucoup, mais en tant que réalisateurs nous cherchons plutôt à nous
diversifier et non à nous cloîtrer dans un genre spécifique. Mais il est vrai
qu’en tant que spectateurs on adore.
27
ARTS
Avez-vous d’emblée choisi le film de
genre pour illustrer vos idées ?
> David Moreau : Notre but était de faire
un film pour le public, actuellement en
France on a le cinéma d’auteur et les
grosses comédies, mais pas de films pour
le spectateur comme aux Etats-Unis. Les
grosses comédies coûtent très cher et le
cinéma d’auteur n’est pas ce qui nous
intéresse. Alors on s’est naturellement
tournés vers le film de genre. Dans un film
d’horreur il ne faut pas beaucoup de
moyens pour mettre en images tes idées.
∏
VOYAG E
Comment ce fait divers est-il arrivé
jusqu’à vous?
> Xavier Palud : Nous voulions faire un
film d’horreur basé sur le concept de
‘home invasion’, quelqu’un qui s’introduit
chez vous. On s’est aperçu que c’est une
des grandes peurs des gens. Peu après le
début de l’écriture, nous étions en
Slovaquie pour le tournage d’une pub et
notre chauffeur local nous a raconté le fait
divers. Il s’adaptait à merveille avec notre
histoire et lui donnait même un petit plus.
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
‘Filmar en America Latina’ est l’unique festival
en Suisse à se consacrer uniquement au
cinéma latino-américain. Il dure trois semaines
et est transfrontalier et interrégional (projections à Lausanne, Bienne et dans
divers ciné-clubs romands). Pour cette édition, les points forts seront
l’Argentine avec un hommage à la productrice Lita Stantic (découvreuse de
jeunes talents) et à l’acteur Julio Chavez. En collaboration avec la Direction du
développement et de la coopération (DDC) et la Fondation Education et
Développement/Films pour un seul Monde un programme ‘Filmar – jeune
public’ sera présenté.
Lors de la présentation de ‘Ils’ au Festival du film fantastique de
Neuchâtel (NIFFF), Murmures magazine a pu s’entretenir avec
les deux talentueux réalisateurs.
Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www.murmures.info
BD
Voici la huitième édition de ce petit
festival qui a tout d’un grand. Il est
l’occasion pour les personnes intéressées
par la cinématographie du continent
latino-américain de voir une multitude
de films et pour les autres de découvrir
d’autres cultures. Depuis 1999, plus de
300 films, documentaires, fictions, longs
et court-métrages compris ont été
présentés.
de Xavier Palud et David Moreau
LIVRES
du 9 au 26 novembre 2006
> ‘Ils’
M A N GA
> Festival ‘Filmar
en America Latina’
(réservé aux abonnés)
Merci à Filmar en America Latina
AN I M E
[Jean-Yves]
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S O C I E TE
SO RT I R
M US I Q U E
CINEMA
A RT S
© Simon Mein / GAUMONT
VOYAG E
EAST/WEST Ad.
TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
GAM E S
Le nouvel esprit CANAL+, à découvrir, en exclusivité
sur les 5 chaînes de CANAL+ LE BOUQUET.
LIVRES
BD
Offre spéciale CANAL+ LE BOUQUET
pour CHF 30.-/Mois seulement!
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0800 000 901 (No gratuit) ou www.canalplus.ch
(Au lieu de CHF 48.-)¥
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À vous de choisir !
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¥Conditions d’abonnement CANAL+ LE BOUQUET : offre valable du 1er septembre au 31 décembre 2006 et réservée
à tout nouvel abonnement d’une durée minimum de 12 mois. À l’issue des 12 premiers mois, le prix de l’abonnement sera
facturé au tarif en vigueur (à titre indicatif, tarif mensuel hors promotion au 01.09.06 : CHF 48.— TTC). Location
du décodeur non incluse. Pour plus de renseignements, voir conditions d’abonnement du cablo-opérateur.
Quels sont vos prochains projets, allez-vous rester fidèle au genre ?
> Je voudrais réaliser une suite à ‘Severance’, en poussant le concept
comédie/horreur encore un peu plus loin. Les tournages de ce genre de film
sont un plaisir, souvent pénibles, mais l’ambiance est vraiment extraordinaire,
alors oui je vais rester fidèle au genre, en tout cas pour l’instant.
[Jean-Yves] – Propos recueillis par Roman Güttinger
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
LIVRES
BD
GAM E S
Vous êtes le co-scénariste de ‘Severance’, qu’est-ce qui vous a
motivé dans cette histoire ? Etait-ce le côté critique de la compétition
que se livrent les grosses firmes actuelles ?
> Le scénario d’origine était déjà excellent, mais plutôt tourné vers la comédie
classique avec beaucoup trop d’humour à mon goût. En collaboration avec
James Moran, le scénariste, j’y ai apporté un peu de ma sensibilité artistique.
Nous avons donc travaillé ensemble pour rendre l’histoire plus ironique et
sombre, tout en gardant la structure d’origine ainsi que de l’humour, mais
beaucoup plus noir. Nous avons également rajouté des personnages féminins,
le scénario de base en manquait cruellement, et travaillé sur les meurtres
pour les rendre un peu plus fun. Pour tous ces changements je suis crédité au
générique comme co-scénariste avec James Moran. Pour le côté critique de
la société, à mon avis l’idée que les grandes corporations puissent être mêlées
à des choses pas très nettes, comme justement l’industrie de l’armement,
interpelle et fait réfléchir les gens tout en donnant au film un côté actuel. Cela
donne également une raison aux tueurs, cela motive leurs actes. Sans parler
de terrorisme, ces anciens militaires se battent pour une cause qui est la leur
en s’attaquant aux employés de cette firme, qui sont eux innocents, mais pas
la corporation pour laquelle ils travaillent. A la manière des terroristes, qui
font des victimes innocentes, pour la simple raison que ces gens font partie
d’une société en payant leurs taxes. Avec cette idée, je voulais que les tueurs
ne soient pas uniquement des ‘bad guys’, ça serait devenu du racisme.
29
ARTS
Quel est le meilleur film d’horreur que vous avez vu ces dernières années ?
> Sans hésitation, ‘Haute tension’ de Alexandre Aja.
∏
VOYAG E
Est-ce que l’équipe et les comédiens de ‘Severance’ étaient les
mêmes que sur vos autres films ?
> Non, toute l’équipe est nouvelle. Pour le casting, j’ai pris exemple sur ‘Alien’.
A l’époque, à l’exception de Yaphet Kotto et John Hurt, les comédiens étaient
tous des inconnus. Je ne voulais pas de star, tout d’abord pour impliquer
davantage le spectateur dans l’histoire et ensuite pour que le sort des
personnages ne soit pas prévisible. De la sorte le spectateur sera incapable
de prévoir qui survivra ou mourra. Ce choix me laisse une grande liberté pour
surprendre ou même choquer le spectateur.
> CONCOURS ‘Severance’
Gagne des places pour ‘Severance’ en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Ascot Elite Entertainement
M A N GA
‘Severance’ est votre second long métrage. Comment êtes-vous
arrivé dans le genre ?
> Mes ambitions n’étaient pas de faire des films d’horreur, bien que je sois un
grand fan de ce genre de cinéma. Je me souviens, enfant, je regardais en
cachette les films de la Hammer et plus tard dans les années 80, je n’ai loupé
aucun ‘slasher’. Mais je voulais plutôt suivre une autre trajectoire. Après deux
courts métrages, j’ai commencé à écrire un scénario qui n’avait rien à voir
avec le genre horrifique et, sans beaucoup de succès, à chercher à le financer.
Là un ami m’a dit : ‘mais pourquoi tu ne fais pas un film d’horreur pour ton
premier long métrage ? C’est facile à financer, parfait pour un jeune metteur en
scène et de plus ces films sont faciles à vendre et à distribuer.’ Je me suis
alors lancé dans l’écriture du scénario de ‘Creep’, et six mois plus tard je
commençais à tourner. Je me suis donc découvert une véritable aptitude pour
ce genre. Par contre après, je voulais bien sûr persévérer dans le genre, mais
en faisant quelque chose de différent, en jouant avec les conventions pour les
détourner vers la comédie noire, trash.
Comment et pourquoi en êtes-vous arrivé à cette combinaison
atypique d’humour ‘british’, présent dans des films comme ‘Shaun Of
The Dead’ ou ‘Evil Alien’, avec une réalité crue et sans concessions ?
> Nous voulions montrer comment actuellement la violence est banalisée par
notre société, nos médias. La structure de ‘Severance’ comprend trois parties
plus ou moins distinctes. La première est du genre ‘Nosferatu’, la deuxième
est une ‘reality video’ de crimes de guerre et la troisième peut s’apparenter à
un film de sexe suédois. Avec cette combinaison je voulais montrer comment
de nos jours, nous pouvons être tranquillement dans notre salon face à la
télévision en train de zapper, passant d’un film d’horreur à l’horreur réelle des
news, l‘instant d’après sur un film porno et ainsi de suite. De cette manière
notre état émotif est balayé en appuyant sur un bouton. Mais au cinéma, tu
n’as pas de télécommande, donc tu es confronté à la réalité de l’écran. Je ne
voulais pas uniquement choquer les spectateurs, à la manière de beaucoup de
films d’horreur actuels, je voulais leur donner quelque chose de plus.
AN I M E
Après ‘Creep’, Christopher Smith change de style pour un savant
mélange de comédie noire et de survival ‘british style’…
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
> Entretien avec Christopher Smith
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
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De Bruno Dumont
Avec Samuel Boidin et Adelaïde Leroux
Agora Films
Les paysages décharnés et
monotones des Flandres posent
d’emblée les jalons du nouveau
film de Bruno Dumont. La vie y est
authentique, l’amour complexe, la
violence tapie et la guerre brutale.
Demester, un paysan solitaire et
taciturne, partage ses journées
entre les durs travaux de la ferme et
des moments plus intimes avec
Barbe, une amie d’enfance. Bientôt, avec d’autres jeunes de la région, Demester
est mobilisé et part à la guerre dans une lointaine contrée. Là il sera confronté
à l’horreur des conflits et deviendra lui-même une bête. Au pays, Barbe attend
le retour de ses amants dans la douleur.
BD
LIVRES
M A N GA
AN I M E
> Ô Jérusalem
De Elie Chouraqui
Avec Saïd Taghmaoui, JJ Field et Patrick Bruel
Agora Films
Adepte d’un cinéma épuré, le réalisateur signe avec ‘Flandres’ son chef d’œuvre.
Les films de Bruno Dumont demandent une grande disponibilité de la part du
spectateur ; loin des films formatés pour une consommation immédiate où tout
est dit, le réalisateur sollicite le spectateur dans le rôle qui est le sien. Pour Bruno
Dumont, le cinéma est un art viscéral. Parabole sur la guerre, drame social,
relations humaines difficiles, bestialité
latente, mais surtout un plaidoyer sur
l’amour. Une chose est sûre, ‘Flandres’
bouleverse et nous suit bien au-delà de
la projection. Un film nécessaire d’une
beauté brute et tragique.
Cette coproduction franco-américano-greco-italiano-britannico-israélienne
(rien que ça !), adaptée du livre de Dominique Lapierre, raconte l’histoire de la
création de l’Etat d’Israël. En 1948, trois inséparables amis de New York
partent à Jérusalem. Malgré leur amitié, ils vont être rapidement séparés par
les événements. Deux sont juifs, un a vécu en tant que soldat la libération des
camps d’Auschwitz, et le troisième est arabe. Suite à la votation des pays
membres de l’ONU, qui décident la création d’Israël, de violents combats ont
lieu entre Arabes et Juifs. Après 26 ans d’occupation par les Britanniques,
ceux-ci rentrent chez eux, laissant le pays à son sombre destin… Ce film tiré
de faits réels est poignant ! On assiste presque gêné à une tragédie qui
continue aujourd’hui encore. Au-delà d’une page d’histoire, on suit une amitié
touchante entre trois hommes qui ont des convictions et qui voulaient juste
que leurs peuples vivent ensemble. Les acteurs sont convaincants, avec juste
un petit sourire pour l’accent frenchy de Patrick Bruel. Espérons que ce film
fera réfléchir, même si beaucoup de gens ne veulent plus entendre parler des
problèmes entre Israéliens et Palestiniens…
[Jean-Yves]
[Carole-lyne Klay]
> Severance
>U
De Christopher Smith
Avec Danny Dyer et Laura Harris
Ascot Elite Entertainment
De Serge Elissalde
Avec les voix de Vahina Giocante, Isild Le Besco et Marie-Christine Orry
Gebeka Films
Ce film d’animation raconte l’histoire
de Mona, triste princesse, persécutée
par ses parents adoptifs. Un jour,
U, une licorne, lui apparaît, elles
deviennent amies. En grandissant,
Mona fait de plus en plus attention à
son apparence physique. L’arrivée
d’un groupe de voyageurs va tout
changer dans leur existence. U va
devoir livrer son secret et Mona va
devoir grandir.
GAM E S
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VOYAG E
ARTS
30
> Flandres
Six personnes de la société de vente d’armes Palisade Defense se rendent à un
week-end de paint-ball organisé par leur entreprise dans une lugubre forêt
hongroise. Malgré l’étrangeté des lieux et les rumeurs qui s’y rapportent, le séjour
démarre plutôt bien jusqu’à ce que les participants découvrent qu’ils sont devenus
la proie de soldats d’élite légèrement dégénérés. Dès lors, ils vont devoir se battre
pour leur survie et l’expression répandue dans leur business ‘tué ou être tué’ va
prendre tout son sens… Dans la veine des comédies gore à l’anglaise du style
‘Shaun Of The Dead’, Christopher Smith signe après le très effrayant ‘Creep’ une
seconde incursion efficace dans le film d’horreur, sauf que cette fois il ajoute une
généreuse dose d’humour très british. Malgré un sujet a priori engagé, ne cherchez
pas trop une éventuelle parabole critique du libéralisme sauvage (voir l’interview
du réalisateur en page 29). Avec un casting peu connu qui permet une meilleure
immersion dans l’histoire (on ne devine pas qui va survivre), mené par l’excellente
Laura Harris en dame de fer décidée à ne pas se laisser faire, on passe 95 minutes
très divertissantes, dans ce bon petit film fait avec amour.
Les dessins sont simplistes et épurés, l’essentiel est concentré dans la
personnalité des personnages. Les acteurs qui font les voix donnent une
réelle prestance aux personnages. Le film réussit à nous emporter dans un
monde imaginaire. Certains problèmes sont abordés avec intelligence, le
rejet des étrangers, apprendre à grandir, la découverte de l’amour, etc. Ce film
convient réellement aux enfants, qui en sortiront grandis.
Ce film est né d’une collaboration entre l’auteur de livres pour enfants Grégoire
Solotareff et le réalisateur Serge Elissalde. Le but était de réaliser un ‘drame
psychologique pour enfants’. Après des discussions avec ses propres enfants
sur la mort, la séparation et l’amour, il a voulu y répondre par le biais d’une
histoire. Il a atteint son but avec brio.
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[Carole-lyne Klay]
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Flandres’
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SO C I E T E
> Antartica
‘Prisonniers du froid’
SORT I R
Bo Laramie est une superstar de films d’action à
qui tout sourit, tant professionnellement que
familialement. Son seul souci est la chasse
permanente que lui font une équipe de quatre
paparazzis qui ne reculent devant rien pour faire
LA photo qui les rendra riches. Un jour les
photographes dépassent les bornes et causent un
accident de voiture qui aurait pu tourner à la
tragédie (ça ne vous rappelle rien ?). Bo en a assez
et décide de donner une leçon à ces inconscients,
et en particulier à leur chef, Rex (Tom Sizemore,
excellent en affreux sans morale). Ça va faire mal !
Un honnête et très conventionnel divertissement,
qui tourne au pur film de vengeance alors que le
sujet aurait permis une approche plus profonde et
recherchée. [Yamine Guettari]
CINEMA
M US I Q U E
Film d’aventure touchant inspiré d’une histoire vraie,
comme Walt Disney sait si bien les faire, ‘Antartica’
raconte comment une expédition scientifique en
plein Antarctique tourne au cauchemar lorsque le
guide de l’expédition, Jerry Shepard, et le géologue
Davis McClaren sont victimes d’un accident qui aurait
pu mal tourner si les chiens de Jerry ne les avaient
pas sauvés. Fin heureuse pour ces expéditeurs qui
seront rapatriés hors de ces terres de froid extrême
mais pas pour les chiens de traîneau qui devront
rester sur place. Seuls dans un environnement hostile,
les chiens devront survivre en attendant l’arrivée de
leur maître… Belle histoire d’amour entre un homme
et ses chiens dans un décor unique et riche en
paysages magnifiques ! [Carlos Mühlig]
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VOYAG E
ARTS
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> Grounding
> Ichi The Killer
De Michael Steiner
Avec Gilles Tschudi et Laszlo I. Kish
Filmcoopi / Impuls Home Video
De Takashi Miike
Avec Asano Tadanobu et Nao Omori
Kubik Video
Sans doute le meilleur film suisse de ces dernières
années, ‘Grounding’ s’inspire de faits réels pour
créer un thriller financier d’autant plus prenant que
nous avons tous assisté aux évènements dépeints:
l’énorme et inattendue débâcle de Swissair. Le film
suit l’historique journée du 2 octobre 2001 qui a
révélé au grand public la catastrophe qui couvait. En
effet, il était devenu impossible de cacher la faillite
alors que la flotte était clouée au sol. Le film mêle
habilement grands personnages (les patrons de
Swissair et d’UBS entre autres) et les petites gens,
ceux qui ont parfois tout perdu, y compris leur
confiance dans les valeurs suisses. Les bonus sont
légers, mais un livret très précis qui retrace les
péripéties compense cela. [Yamine Guettari]
Un chef yakusa disparaît avec une importante somme
d’argent. Son second, Kahikara, un détraqué cruel et
masochiste, décide de tout faire pour le retrouver. Il
apprend bientôt qu’il a été tué par un certain Ichi, un
redoutable assassin… Si vous avez lu notre hors
série spécial Japon, vous savez que Miike est un
réalisateur de l’extrême totalement barré. Si je vous
dis que ce film est le plus violent et le plus gore du
maître, vous en déduirez qu’on parle d’un film qui
dépasse toutes les limites. Mais toujours avec un
second degré qui permet d’éviter d’être totalement
anéanti. Kubik a fait un travail admirable en sortant le
director’s cut non censuré, ainsi qu’une pluie de
suppléments et en prime l’anime inspiré du film.
Eternel merci !
[Yamine Guettari]
> Juste pour rire,
un monde sans femme
> Syriana
De Stephen Gaghan
Avec George Clooney et Jeffrey Wright
Warner Home Video
Avec Franck Dubosc, Stéphane Rousseau,
Anne Roumanoff, F. Foresti et E. Semoun
Universal
‘Syriana’ nous plonge dans le monde complexe du
pétrole. Le spectateur louvoie entre un méga-projet
de fusion entre deux majors américaines, Connex et
Killen, la dernière mission d’un agent de la CIA,
interprété par George Clooney, au Liban, qui se fait
manipuler puis abandonner par l’agence à laquelle il
s’est dévoué toute sa vie, les destins tragiques d’un
jeune analyste, interprété par Matt Damon, basé à
Genève ou de travailleurs pakistanais exilés en
Arabie Saoudite et enfin les tentatives d’émancipation
de la tutelle américaine d’un jeune émir réformateur.
Un film très particulier, dense, pesant parfois, qui
ouvre des pistes de réflexion plus qu’il n’apporte de
réponses, il fait ressentir les choses plus qu’il ne les
montre. [Sylvain Bettinelli]
BD
En ouverture, Franck Dubosc et Stéphane Rousseau
dans le plus simple appareil. On se retrouve dans le
Gala du festival Juste pour rire. On découvre avec
plaisir Gad Elmaleh, faisant de l’autodérision, Franck
Dubosc, excellent dans son rôle de mec imbu de luimême, A.Brachetti enfilant ses costumes à la vitesse
de la lumière, Alévêque faisant de l’humour noir sur
le 11 septembre. Le thème d’un monde sans femme
n’est pas vraiment respecté et la plupart des sketchs
sont assez moyens, heureusement que Gad Elmaleh,
Anne Roumanoff et F. Foresti sont là pour relever le
niveau. Seul le français est disponible, et niveau
bonus, deux sketches, deux gags et trois caméras
cachées vous seront proposés.
[Carole-lyne Klay]
LIVRES
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De Paul Abascal
Avec Tom Sizemore et Dennis Farina
Ascot Elite Entertainment/Videophon
De Frank Marshall
Avec Paul Walker et Jason Biggs
Buena Vista Home Entertainement
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AN I M E
> Paparazzi
> CONCOURS ‘Syriana’
> CONCOURS ‘Ichi The Killer’
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> Aeon Flux
SORT I R
De Karyn Kusama
Avec Charlize Theron et Marton Csokas
Paramount / Rainbow Video
M US I Q U E
CINEMA
LIVRES
BD
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M A N GA
De Nimrod Antal
Avec Sandor Csanyi et Eszter Balla
Budapest Film
Adaptation (très édulcorée) d’une série de MTV, ellemême adaptation des courts-métrages d’animation
de Peter Chung, ce film nous emmène dans un futur
où un virus mortel a ravagé la majeure partie de la
population mondiale, ne laissant que quelques
survivants qui se sont établis dans la ville fortifiée
de Bregna. La population est dirigée d’une main de
fer par les Goodchild, tandis que des résistants, les
Monicans, mènent une guerre larvée pour renverser
cette dictature. Aeon Flux, leur meilleure
combattante, est chargée de tuer le chef des
Goodchild, mais ce faisant elle va découvrir un
secret qui peut tout changer… Bon divertissement
sans atteindre des sommets, ‘Aeon Flux’ vaut surtout
par sa recherche visuelle et la charmante Charlize.
[Yamine Guettari]
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AN I M E
> Etrange pellicule,
Kontroll
Bucsu, contrôleur dans le métro, erre dans son
quotidien ennuyeux. Tout va changer quand il
rencontre Szofi dans son costume d’ours. Entre conte
et réalité, Kontroll traite avec un humour acide mais
pertinent de la difficulté des changements de la vie, de
recommencement et d’amour. Les personnages sont
cartoonesques et les situations loufoques, à l’image
de ce secouriste expliquant à son assistant une recette
traditionnelle hongroise en ramassant les restes d’un
‘suicidé’. Ou encore, le passage d’une extrême drôlerie
de la visite chez le psy. Prenant place dans les
inquiétants décors souterrains du métro de Budapest,
le film de Nimrod Antal mérite d’être découvert tant
son approche réinvente la notion d’un cinéma
ouvertement métaphorique. Culte. [Jean-Yves]
> Munich
> Le cactus
De Steven Spielberg
Avec Eric Bana et Daniel Craig
Universal Pictures
De Gérard Bitton et Michel Munz
Avec Clovis Cornillac et Pascal Elbé
UGC Vidéo / Dinifan
Sur un sujet ultra-sensible, le conflit israélopalestinien et en particulier la traque qu’organisa le
MOSSAD pour éliminer les preneurs d’otage des JO
de Munich, Spielberg livre un film complexe, décrié
des deux côtés. En effet, étant juif, les pro-Palestine
l’accusent de partis pris ne développant pas les
motivations des terroristes, quant aux pro-Israël, ils
attaquent vigoureusement son questionnement de
l’action violente de représailles. Mais d’un pur point
de vue cinématographique ce film est un bijou, dont
le transfert sur DVD garde toute la qualité ‘seventies’
(choix de Spielberg) de l’image, et propose une piste
5.1 excellente en tous points. On regrettera des
bonus trop légers, voire frileux, qui abordent peu les
enjeux que soulève un tel film. [Yamine Guettari]
Clovis Cornillac est devenu l’acteur français
‘bankable’ du moment et on le voit partout, souvent
pour le meilleur heureusement. Dans cette comédie
typiquement française, réalisée par les scénaristes
de ‘La vérité si je mens’ et réalisateurs de ‘Ah ! si
j’étais riche’, il incarne Patrick, le meilleur ami de
Sami, un hypocondriaque pénible. Suite à un
quiproquo, ce dernier croit qu’il est condamné, à
moins de partir en Inde en quête du seul médecin
capable de le sauver (un Pierre Richard totalement
barré). Patrick va l’accompagner et passer un séjour
pour le moins pénible… Une bonne comédie bien
rythmée, fertile en bonnes répliques et bons gags,
qui apporte un petit côté aventure bienvenu grâce à
la localisation en Inde. [Yamine Guettari]
> Scary Movie 4
> V pour Vendetta
De David Zucker
Avec Regina Hall et Carmen Electra
Miramax / Buena Vista Home Entertainment
De James McTeigue
Avec Natalie Portman et Hugo Weaving
Warner Home Video
Enfin le dernier volet de cette saga très américaine
qui parodie les meilleurs films et séries, d’action ou
d’horreur qui ont cartonné dans le monde. Ce
quatrième volet, comme à son habitude, vient jouer
les trouble-fête à grand renfort de scènes délirantes.
L’avalanche humoristique est bien présente pendant
les 86 minutes (avec des hauts et des bas) ainsi que
les allusions à certains thrillers comme ‘Le village’ et
autres films hollywoodiens. Au niveau du contenu
du DVD, les bonus sont intéressants et pour une
fois, on reste scotché devant son écran pendant des
minutes à regarder les différents documentaires,
scènes coupées, bêtisier ou encore les commentaires
du réalisateur, bref, un bon moment de rigolade !
[Carlos Mühlig]
Dans une Angleterre futuriste et totalitaire, le
mystérieux V sème le trouble. Incitant ses
concitoyens à se rebeller, V met en place sa Vendetta
révélant un sombre passé. Evey, une jeune femme
qu’il sauva, l’aidera à accomplir sa quête de justice.
L’adaptation de la BD de David Lloyd et Allan Moore
est une belle réussite. Malgré le désaccord de Moore
avec Hollywood – il ne veut plus son nom associé
aux adaptations de ses œuvres – le film tient toutes
ses promesses et le scénario retranscrit fidèlement
les propos de l’œuvre de papier. Parmi les excellents
bonus de cette édition on découvrira l’origine du
personnage de V. On ne peut plus d’actualité
(manipulation par les images, totalitarisme, etc.), V
pour Vendetta mérite bien plusieurs visionnages.
[Jean-Yves]
> CONCOURS ‘Rome’
> CONCOURS ‘V pour Vendetta’
Gagne la saison 1 de ‘Rome’ en envoyant
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Gagne le DVD ‘V pour Vendetta’ en envoyant
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Merci à Warner Home Video
Merci à Warner Home Video
CARACTÉRISTIQUES : 110 épisodes de 42
minutes environ en français (Dolby Digital 2.0
Surround), anglais, italien ; sous-titrés.
CARACTÉRISTIQUES : 9 épisodes en anglais DD
5.1, français Dolby Surround 2.0, italien Dolby
Surround, sous-titres.
BONUS : Scènes supprimées, retour sur la scolarité
des personnages, meilleurs moments…
BONUS : Anatomie d’un épisode pilote, les
coulisses de la série, les scènes jamais diffusées,
concept de générique abandonné.
[Yamine Guettari]
[Sylvain Bettinelli]
> Rome saison 1
> NCIS : enquêtes
spéciales saison 1
De Michael Apted
Avec Kevin McKidd et Ray Stevenson
Warner Home Vidéo
Cette méga production au budget phénoménal relate
la fin de la République de Rome et l’avènement de
l’Empire. César s’apprête à rentrer à Rome, après sa
conquête de la Gaule, mais il refuse de libérer ses
légions et le conflit éclate entre lui et le pouvoir
en place, représenté par Pompée. Nous suivons les
événements à travers le destin de deux soldats,
Lucius Vorenus et Titus Pullo. Sexe, complots,
trahisons, guerre… autant d’ingrédients pour faire
de bons épisodes ! Pas très axée sur les batailles en
elles-mêmes, cette série se penche plutôt sur les
mœurs et les coutumes de l’époque, montrant
notamment toute la démesure qu’il y avait dans la
sexualité et la violence. Crédible et fidèle dans sa
reconstitution historique, ‘Rome’ est très bien réalisé
et fait bien souvent plus penser à un film qu’à une
série. Si les cours d’histoire à l’école ne vous
passionnaient pas vraiment, ici vous risquez bien de
ne plus pouvoir vous en passer !
CARACTÉRISTIQUES : 12 épisodes de 52 minutes
environ en français (Dolby Digital 2.0 Surround),
anglais, allemand, sous-titres.
BONUS : Guide interactif, commentaires audio, les
documentaires : ‘L’ascension de Rome’ et ‘A l’époque
de Rome’, galerie photos.
Paramount / Rainbow Video
Lorsqu’un meurtre se passe au sein de la marine
américaine, l’agence gouvernementale alertée est le
NCIS, une sorte de police scientifique à la mode
militaire. Cependant, ‘NCIS : enquêtes spéciales’ n’est
pas une énième adaptation des experts. Sa force
réside dans la relation entre les membres de l’équipe
et leur humour grinçant. A leur tête, Leroy Jethro
Gibbs, génie de l’investigation, tombeur de femmes
très charismatique, un mélange entre Sean Connery
et Steven Seagal. Deux agents spéciaux l’aident, Tony
Di Nozzo relationnellement pré-pubère, draguant tout
ce qui a une jupe, et la belle Kate Todd. Ils sont épaulés
dans les labos par Ducky, médecin légiste, et enfin
Abby, scientifique gothique connaissant tout de l’ADN
au décryptage des codes informatiques. Avec une
telle équipe, les épisodes sont forcément uniques.
Entre railleries, recherche de preuves et action, les
membres de l’équipe de Gibbs rendent les enquêtes
haletantes et passionnantes. Alors n’oubliez pas
d’éteindre la cuisinière et de sortir le chien, car une
fois assis vous n’arriverez plus à vous lever.
CARACTÉRISTIQUES : Coffret 6 DVD, 23 épisodes
(environ 968 minutes) ; anglais – Dolby Digital 5.1,
français – Dolby Digital 2.0, allemand et italien ; Soustitres.
[Nick]
SO C I E T E
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CINEMA
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35
ARTS
Encore une série sur les services d’urgence ? Certes
mais Grey’s Anatomy, du nom du personnage
principal, Meredith Grey dont nous suivons les
débuts comme interne dans un grand hôpital
américain, se démarque par son ton enjoué et son
originalité. Une bande d’internes, très motivés et
ambitieux, se trouve confrontée à diverses situations
humaines à la fois dramatiques et cocasses. Leur
jeunesse et leur idéalisme viennent bousculer les
certitudes de chirurgiens titulaires plus désabusés.
Quelques clichés avec des chirurgiens forcément
sexy et des histoires sentimentales peu originales.
On s’attache en revanche à certains personnages au
relief particulier, comme la dynamique et exigeante
responsable des internes ou Christina, jeune femme
brillante, glaciale, obsédée par la performance
technique mais qui va évoluer vers plus d’humanité.
Une série au rythme soutenu, accrocheur et qui
donne un divertissement agréable et intéressant.
VOYAG E
Les Gilmore Girls, ce sont la mère et la fille, Lorelai
et Rory, qui habitent Stars Hollow, un village de
carte postale du Connecticut, peuplé de gens un peu
bizarres. Lorelai vient d’un milieu riche et guindé et
a passé son enfance à essayer de le fuir, c’est donc
une mère très rock’n’roll qui a eu Rory à 16 ans et a
fui de chez elle pour l’élever seule. Les deux sont
plus des meilleures amies qu’autre chose et on va
pouvoir voir leurs personnages grandir et évoluer
(Rory passant du lycée à une prestigieuse
université), avec des histoires de famille, de boulot,
d’amour mais surtout beaucoup d’humour. Cette
série n’est absolument pas ‘cul-cul’ et je l’adore pour
ses dialogues ‘ping-pongesques’ ciselés, son
humour pointu et très référentiel (cinéma et
humoristes américains entre autres), ses persos
déjantés (Lorelai vénère Metallica !) et le fait qu’elle
a su prendre son temps pour faire évoluer ses
personnages comme dans la vie réelle, par petites
touches successives.
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
De Wendey Stanzler
Avec Ellen Pompeo et Sandra Oh
Buena Vista Home Entertainment
GAM E S
De Amy Sherman-Palladino
Avec Lauren Graham et Alexis Bledel
Warner Home Vidéo
BD
> Grey’s Anatomy saison 1
LIVRES
> Gilmore Girls saisons 1 à 5
‘Ghibli Classiques’
> CONCOURS ‘Gilmore
Girls’
‘Akino Arai’
en envoyant
un mail à
Gagne la compilation
saison 1 de ‘Grey’s
Anatomy’
en envoyant
[email protected]
avec ton adresse.
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‘classiques
Ghibli’
Gagne un
uneexemplaire
saison dedes
‘Gilmore
Girls’du
enStudio
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Merci à Kaze
Merci à Buena Vista Home Entertainment
Kaze
Merci à Warner Merci
Home àVideo
AN I M E
> CONCOURS ‘Akino
‘Grey’sArai’
Anatomy’
M A N GA
[Katia Margraf]
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CINEMA
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LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
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Le meilleur du cinéma
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[Mary L Pellet]
> Oscar et la dame rose
> La mère et l’enfant
se portent bien
Oscar, un enfant de dix ans,
souffre d’un cancer et vit à
l’hôpital. Il ne lui reste que
quelques jours à vivre. Ayant
compris qu’il était condamné, il
assume avec courage sa maladie
mais n’arrive plus vraiment à
communiquer avec les adultes
qui ne savent pas comment
réagir face à lui.
Théâtre Le Poche, Genève
du 30 octobre au 26 novembre 2006
‘Lui rêve de liberté et de grands espaces, elle de réussite
professionnelle et de reconnaissance sociale. Et voilà qu’ils se
rencontrent, voilà qu’ils s’amourachent, voilà qu’elle tombe
enceinte ! Pour les amants fougueux et désinvoltes, l’avenir
s’annonçait comme une suite de plaisirs immédiats, mais aussitôt
la grossesse annoncée, le quotidien les rattrape et l’heureux
événement se transforme en un véritable cauchemar’.
Il va alors faire la connaissance de
Mamie Rose, la plus âgée des ‘dames
roses’ qui viennent rendre visite aux
enfants malades. Franche, drôle,
surprenante, elle va l’inciter à écrire
des lettres à Dieu pour lui confier son
quotidien, ses espoirs, ses réflexions,
et à profiter à fond de ses derniers
instants à vivre. Ce roman épistolaire
d’Eric-Emmanuel Schmitt est de toute beauté, nous faisant passer du rire aux
larmes en quelques secondes et nous donnant une véritable leçon de vie. Joël
Santoni a décidé de le mettre en scène pour notre plus grand plaisir. C’est
Anny Duperey qui, seule sur scène, donnera vie tour à tour aux divers
personnages avec beaucoup de justesse. Une pièce tendre et magnifique qui
aborde un sujet délicat, les enfants et la mort, avec une bonne dose d’humour
et d’émotion. Une pièce qui ne laissera personne de marbre. A ne manquer
sous aucun prétexte !
Dans cette pièce, Olivier Chiacchiari tente d’analyser les changements qui
s’opèrent dans les rapports sociaux dans le couple d’aujourd’hui, en particulier
au moment où les jeunes adultes deviennent parents, où leurs valeurs sont
remises en question. Dans nos sociétés occidentales, tout va de plus en plus
vite, chacun est tiraillé entre son besoin de jouissance immédiate et la
nécessité de se projeter à long terme. Mais pour la nature, le temps n’a pas
changé, il faut toujours une bonne
vingtaine d’années à un enfant
pour devenir un adulte. Même si le
sujet paraît sérieux à première vue,
il s’agit bien d’une comédie, d’une
satire sociale grinçante sur l’image
de la famille à l’heure actuelle.
Chacun pourra se reconnaître dans
les personnages.
www.crochetan.ch
[dach]
[Katia Margraf]
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Théâtre du Crochetan, Monthey
17 novembre 2006
37
VOYAG E
www.theatreduloup.ch
Æ
ARTS
La pièce sera en tournée à travers la Suisse
romande cette prochaine saison ; vous la
retrouverez à Beau-Site, La Chaux-de-Fonds,
le 30 novembre 2006, au Poche de Genève
du 4 au 24 décembre 2006, au Grange de
Dorigny à Lausanne du 18 au 21 janvier 2007
et au Théâtre Les Ateliers de Lyon du 23 au
28 janvier 2007.
GAM E S
Créé dans le cadre de la Bourse 2004 du Département de l’Instruction
Publique, ce ‘Antigone’ de Malaguerra est un projet pédagogique destiné aux
collégiens. Mais il va de soi que tout un chacun est cordialement invité à
découvrir cette magnifique pièce !
Entre discussions sur le passé, le présent, le futur, ces hommes vont
apprendre à se connaître eux-mêmes, à travers les autres. Cruel, tendre,
parfois drôle, une pièce qui ne s’arrête pas à de bas discours mais qui nous
parle de la vie, telle qu’elle est pour beaucoup. Robert Bouvier, le metteur en
scène, nous dit ‘qu’il est beaucoup question d’humanité et de fraternité dans
cette œuvre puissante’.
BD
Antigone, c’est l’histoire d’une femme qui s’élève contre le roi Créon qui refuse
la sépulture à son frère, tué dans un combat fratricide. Par sa révolte, elle
remet en cause la collectivité et la responsabilité de chacun face à l’Etat. Poète
tragique prolifique, Sophocle aimait ceux qui ne s’inclinent pas devant
l’injustice et la violence, les insoumis, les intraitables. Car Antigone est
inflexible, prête à sacrifier sa vie pour faire respecter les traditions religieuses
auxquelles elle tient. Qui a raison, qui a tort ? Le côté tragique de l’affaire est
qu’aussi bien Antigone que Créon ont raison en principe mais que leurs vues
ne permettent pas l’autre.
Cinq hommes, cinq travailleurs, cinq nationalités se retrouvent et
vivent les uns sur les autres, les uns avec les autres. Ils sont
contraints, en tant que clandestins, de se plier aux pires
conditions de travail. Car ils ne sont là que pour ça, ils ont tout
quitté pour ramener de l’argent, faire vivre leur famille, se
construire une vie, un rêve. Et les voilà enfermés dans un petit
baraquement, au café du coin, sur le chantier, face à leur mur.
LIVRES
Pour Lorenzo Malaguerra, metteur
en scène, ‘Antigone’ est la plus
belle des histoires. Il a donc décidé
de reprendre la version originale
de cette fable sur la dérive du
pouvoir totalitaire et le tiraillement
entre le respect de la conscience
individuelle et le respect de la loi
communautaire.
Théâtre du Passage, Neuchâtel
du 21 au 26 novembre 2006
www.lepoche.ch
> CONCOURS ‘La mère et l’enfant...’
Gagne une invitation pour la pièce ‘La mère et l’enfant...’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci au Théâtre du Poche
M A N GA
Théâtre du Loup, Genève
du 7 au 25 novembre 2006
> Cinq hommes
AN I M E
> Antigone, de Sophocle
plate-forme des arts appliqués
> Le Centre Paul Klee
Le Centre Paul Klee n’est pas uniquement un musée, il abrite
également un auditorium et une salle polyvalente pouvant être
utilisés pour des conférences, des représentations théâtrales, etc.
Me rendant à Berne pour mon travail, je me suis dit, voici une
occasion de visiter le Centre Paul Klee dont on a fait tant de bruit
lors de son ouverture en juin 2005.
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
> Label nocomment,
ARTS
≠
Ce concept a initié la création d’une plateforme des arts appliqués sous le label de
nocomment, créé par Maude Schneider,
travaillant sous le nom de ceraquoi en tant
que céramiste-designer, et Antoine
Chevalier, travaillant sous le nom de a.
chevalier design en tant que designer
d’objets et de luminaires. La boutiqueshowroom du label, inaugurée le 1er juin de
cette année, se trouve à Genève et est
ouverte du mercredi au samedi. Les
créations sont également sur le shop online
(www.labelnocomment.ch). Le but de cette démarche est l’ouverture d’une
vitrine entre les créateurs d’objets/designers et le public, mais également un
lieu de rencontres, d’échange et de découvertes.
Les objets exposés sont parfaits pour faire des
cadeaux originaux et inoubliables, pour décorer
son appartement ou simplement pour le plaisir
des yeux. Quoi qu’il en soit, venez les voir, ne
serait-ce que pour l’accueil chaleureux et pour
assouvir votre curiosité. Cela vaut le détour ! On
peut y trouver de la céramique, des luminaires, des bijoux, des accessoires et
du mobilier.
M A N GA
LIVRES
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TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
38
Le label nocomment a été créé afin de promouvoir les créations de
jeunes et dynamiques designers. En les regroupant dans un même
espace, cela multiplie leurs chances de se faire connaître.
Le label nocomment souhaite élargir la promotion des créateurs en
représentant les designers à travers des expositions nationales et
internationales telles que ‘Blickfong’ à Zurich, ‘Maison et Objets’ à Paris ou
encore ‘Le Salon du Meuble’ à Milan. D’ailleurs, le label nocomment sera
exposé à Bâle du 20 au 22 octobre 2006 dans le cadre de la foire ‘Artichoses’.
D’autre part, des vernissages sont régulièrement organisés à Genève ; les
personnes intéressées trouveront toutes les informations nécessaires à
l’adresse suivante : www.labelnocomment.ch. Les conditions d’admission
pour les créateurs intéressés se trouvent également sur le site internet.
AN I M E
www.labelnocomment.ch
[Mara Morariu]
Pour ceux qui ne connaissent pas la ville de Berne, vous aurez la possibilité
d’aller avec un bus direct depuis la gare, en dix minutes environ. Pour ceux
qui souhaitent marcher en découvrant la vieille ville, plusieurs itinéraires sont
proposés sur le site du Centre Paul Klee. Arrivé là, on découvre l’incroyable
architecture réalisée par l’architecte de renommée mondiale Renzo Piano, une
impression de serre entourée par l’autoroute d’un côté et d’un champ en friche
avec quelques villas dans le même style.
Avant de parler de Paul Klee, voici quelques chiffres : 125 millions (financés en
partie par des fonds privés) ont été nécessaires pour l’aboutissement du projet,
1’000 personnes en moyenne viennent chaque jour dans le Centre (dont une
partie pour suivre des conférences), 4’000 œuvres de Paul Klee sont présentes,
ce qui en fait la plus grande collection au monde, deux heures environ vous
seront nécessaires pour la visite.
Paul Klee (1879-1940) est un des plus
grands artistes du 20e siècle. De 1921 à
1930, Klee enseigne au Bauhaus de Weimar
Dessau, avant de retourner dans sa ville
natale de Berne, fuyant l’Allemagne nazie.
Mis à part son talent pour le pinson, il
créait également des marionnettes et était
un talentueux violoniste. Son style est
difficile à cataloguer, il était en recherche
d’un style propre. Avant 1907, il avait un
style purement graphique, par la suite il explora un style clair-obscur. Il a réalisé
trois versions de la série acteur-comique, qui était une sorte d’autoportrait dont
la signification était l’homme se cachant derrière un masque. Paul Klee comparait
les tableaux à des être humains, ce qui leur donnait un aspect vivant. Certains
de ses tableaux font allusion aux nazis, où il exprime artistiquement sa moquerie.
Il était très productif, à part dans ses périodes de maladies. Quelques-uns de
ses tableaux m’ont interpellé : ‘Vue du rouge’, un sentiment d’être observé nous
hypnotise, ou encore ‘Le prolétaire’ duquel se dégage un sentiment de tristesse,
où l’avenir ne semble plus avoir de place.
Vous pourrez également visiter
les expositions temporaires
proposées tout au long de
l’année. Une parfaite harmonie
entre l’art de Paul Klee et
l’architecture.
www.paulkleezentrum.ch
[Carole-lyne Klay]
AN I M E
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LIVRES
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TECHNOLOGIE TR AN S P O RT
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A RT S
CINEMA
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LIVRES
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Au travers des villes impériales du Maroc
Ah ! Marocco ! Pays du soleil, des fruits, de la haute gastronomie
maghrébine. Le Maroc est un des pays les plus industrialisés et
les plus avancés en technologies en Afrique. Il est toujours
surprenant de voir la cohabitation religieuse dans ce pays
musulman. En effet, les différents peuples issus des trois
principales religions, à savoir l’islam, le judaïsme et le
christianisme, cohabitent d’une manière très pacifique, et ce
depuis longtemps. Et la communauté est la véritable clé de
voûte de la société marocaine. La
famille y tient une place d’honneur.
Lorsqu’on parle du Maroc, il y a
forcément quelques villes qui viennent
tout de suite à l’esprit, comme
Ouarzazate ou Tanger par exemple.
Qui ne se souvient pas des Bronzés à
Agadir ou du célèbre film Casablanca ?
Par contre ce qu’il faut savoir, c’est
que l’histoire du Maroc s’est
construite sur ses villes impériales,
dont Fès, Meknès et Rabat.
Fès est la plus ancienne des capitales impériales. Fondée par
Idriss 1er en 789 après J.-C., elle fut au cœur d’un empire
marocain s’étendant d’Espagne au Sénégal. La ville est peuplée
d’un peu plus d’un million d’habitants et est divisée
essentiellement en deux parties, la médina de Fès el-Bali (le
vieux Fès) et Fès el-Jedid (la nouvelle Fès). La médina est
construite sur une colline et est interdite aux voitures.
D’ailleurs, c’est la plus grande ville piétonne du monde ! Il est
agréable de pouvoir se perdre dans les ruelles étroites, jonchées
de petits magasins en tout genre. Et ce n’est rien de le dire. Il
est si facile de se perdre dans cette médina, mais si agréable à
la fois. Et il y a toujours une âme charitable pour vous
remettre dans le droit chemin. Il est toujours conseillé de faire
la visite avec un guide, pas seulement pour éviter de s’égarer,
mais parce que la ville recèle de véritables trésors cachés.
Les monuments les plus visibles, comme la Bab Bou Jeloud (porte
principale), la grande mosquée Kairaouine ou la place asSeffarine (place des artisans du laiton) sont facilement
accessibles, mais il y a des joyaux que l’on peut voir seulement
de l’intérieur. Toutes les maisons sont assez identiques, vues de
l’extérieur, mais une fois qu’on a pénétré dans l’enceinte, on
peut être transporté
dans un conte des mille
et une nuits. Ce qui est
le cas notamment pour
le Dar el-Ghalia,
magnifique palais du
XVIIIe transformé en
maison d’hôte, endroit
idyllique et intemporel.
Comme dans tout le Maroc, l’artisanat a une place prédominante
à Fès. Les services à thé (il va de soi qu’il n’est pas possible
d’échapper au fameux thé de menthe marocain), les tapis, les
habits, les cuirs… Bref tout (ou presque) est directement
fabriqué par les artisans locaux. Les zelliges (mosaïques de
terre cuite) de Fès sont également très réputés. Tous ceux qui
ont entendu parler un jour de Fès ont forcément entendu parler
de ses tanneries. L’art du cuir au Maroc est un artisanat dont
l’histoire remonte à plus de 7000 ans. Le travail n’y a guère
changé depuis des siècles, et c’est un délice pour les yeux que
de voir ces artisans à l’œuvre. Mais, si le spectacle en vaut la
chandelle, il faut être conscient que l’odeur qui s’en échappe est
nauséabonde, à tel
point qu’il est fréquent
de se voir proposer une
tige de menthe à se
placer sous le nez pour
la supporter. Au nord
de la médina se situe
le Borj Nord (fort) qui
offre un superbe
panorama de la ville.
Meknès a été ville impériale à travers un seul sultan, Moulay
Ismaïl. Ce mégalomane y a régné entre 1672 et 1727. Il a
instauré une telle terreur à travers tout le Maroc, en
assassinant ses rivaux, que personne n’a osé s’opposer à son
pouvoir. Il fit construire un palais (jamais terminé d’ailleurs) et
une médina qu’on compare notamment à Versailles. Il fut, entre
autres, ami du Roi Soleil (Louis XIV). La Bab el-Mansour est
l’une des portes les plus impressionnantes du Maroc. Elle domine
la place el-Hedim, autrefois consacrée aux spectacles de rue. La
Koubba as-Souffra est un petit édifice au milieu d’une pelouse
où le sultan recevait les ambassadeurs étrangers. A côté de
l’entrée, des conduits mènent à une énorme crypte qui était
utilisée comme un énorme silo à grains souterrain.
Rabat est la capitale du
Maroc, mais ne l’est devenue
que sous le protectorat
français. Ce qui n’empêche
que la ville avait été deux
fois ville impériale au
préalable. Comme dans toute
ville marocaine, la médina y
a une place importante dans
la vie des autochtones. Elle
est entourée d’une
fortification datant du XVIIe
siècle. On y trouve de tout,
même des magasins de disques piratés. Les commerçants sont
moins insistants que dans les médinas de Meknès et de Fès, ce
qui est presque étonnant. Le monument le plus célèbre de Rabat
est certainement la tour Hassan. Elle devait être la plus haute
et la plus grande du monde islamique, mais la construction fut
abandonnée à la mort du sultan Yacoub el-Mansour en 1195.
Un voyage splendide donc que je vous recommande ! Je tiens à
remercier M. Faical Jorio de l’Office National Marocain du
Tourisme pour son aide.
Office National Marocain du Tourisme
Schifflände 5, 8001 Zürich
Tél.: 0041 44 2527752
Fax: 0041 44 2511044
[email protected]
www.tourisme-marocain.com
[Ghassan]
AN I M E
> CONCOURS ‘JPM Guides’
Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Maroc’ en envoyant un mail à [email protected]
avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à JPM Guides
En résumé, c’est un pays magnifique, très diversifié où on se
sent en sécurité (hormis à San José qui ne présente pas
d’attrait particulier !).
www.visitcostarica.com
VOYAG E
ARTS
CINEMA
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SO C I E T E
Plus au nord, nous avons été ébahis par le changement de
végétation à Rincon de la Vieja : paysages un peu désertiques avec
l’observation de fumeroles, bains de boue et émanations de soufre,
dans une ambiance très western. Nous avons terminé ce magnifique
voyage par deux jours dans la station balnéaire très connue de
Tamarindo sur la côte Pacifique : en pleine construction, elle est
idéale pour apprendre à faire du surf et à profiter des hamacs.
41
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Départ pour Monteverde, une ville en altitude coincée entre
deux forêts de nuages. Y accéder constitue déjà un exploit. En
effet, afin de préserver ces terres, aucune route n’a été
goudronnée et le trajet reste épique avec des douves et des
nids de poules (surtout avec un chauffeur qui flirte, lit ses sms
et appelle avec son natel en roulant). Cette ville propose
pourtant des activités touristiques comme les tyroliennes
d’arbres en arbres et les ballades sur les ponts suspendus. De
plus, il existe une multitude de sentiers plus ou moins balisés
permettant d’observer les ‘white nose coatis’, sorte de raton
laveur, les toucans, et pleins d’autres êtres vivants. La
concurrence est dure avec les
promenades dans la forêt la
nuit munis de torche…
splendide : on a pu observer un
paresseux, une tarentule, un
toucan endormi, un scorpion, un
porc-épique, etc.
j
[Cindy Bernard]
M A N GA
Un petit avion à hélice nous a
ensuite déposés à Drake Bay à
la Péninsule d’Osa… en
atterrissant sur une route
caillouteuse : c’est la nature à
l’état pur, avec des singes qui
viennent vous observer dans la
chambre, un parc de Corcovado
magnifique, et des points de
snorkeling incomparables (nous
avons pu observer des requins,
des tortues et d’innombrables
poissons de toutes les
couleurs). La ballade la nuit
pour observer les insectes nous
Ensuite, nous avons
bravé les volcans : tout
d’abord, le volcan Poas,
pour lequel la dernière
éruption en 1953 a
créé un énorme
cratère de 1,3km de
diamètre sur 300m de
profondeur… que nous
avons entraperçu 30 secondes entre deux couches de brouillard !
Il est entouré par une forêt de nuages, paysages féeriques. Puis
le volcan Arenal, qui est un des cinq volcans les plus actifs au
monde. Nous avons eu la chance de le voir magnifiquement bien
de jour et un peu de nuit (quelques pierres rouges ont dévalé sa
pente devant nos yeux ahuris), sachant que 88% du temps, il est
voilé par des nuages. Au pied de ce volcan se trouve la ville de
La Fortuna à partir de laquelle nous avons fait du rafting, des
ballades et des bains thermaux naturels magnifiques.
GAM E S
Nous avons attaqué la ‘Suisse de l’Amérique centrale’ par la
côte Caraïbe : après quatre heures d’entrechoquage des
vertèbres, nous sommes parvenus au parc national de
Tortuguero : comme son nom l’indique, c’est le plus important
terrain de reproduction des tortues vertes. Malheureusement,
celles-ci pondant surtout en juillet et août, nous n’avons pas vu
un seul œuf. Mais nous avons été consolés en naviguant sur les
canaux qui relient toute une série de lagunes naturelles et de
rivières tortueuses où nous avons pu observer des singes, des
caïmans, des crocodiles, des serpents, des tortues sur une
branche, etc. Ensuite, départ pour le sud de cette côte, à
Cahuita : ambiance détendue, légèrement rasta, avec un superbe
parc où nous avons pu observer des paresseux, pleins d’oiseaux
aux couleurs flash, et des singes ‘white faces’ avides de snack !
C’est aussi un paradis pour le snorkeling et la pêche. Nous avons
aussi musclé nos fesses en faisant 30km de vélo sur des routes
absolument terribles… par contre, les paysages étaient
superbes, avec des plages bordées par la jungle ! Ceci nous a
menés au petit village de Manzanillo envahi par les ‘ticos’ en
vacances pour Pâques.
a quelque peu mis les frissons dans le dos… (les araignées qui se
fabriquent des portes pour attraper leurs proies, des ‘black
flies’ qui vous tuent en quelques heures…). Comment se fait-il
que les habitants du Costa Rica restent en vie ? A ce propos,
nous avons appris, qu’il y avait chaque année quelque 800
morsures de serpents, avec seulement 1% de décès… ouf !
BD
Vous aimez l’aventure,
les sports extrêmes,
observer la faune et
la flore et la
farniente, et vous avez
quatre semaines de
vacances ? Ne
cherchez plus, c’est le
Costa Rica qu’il vous
faut. Eh oui, ce petit
pays, à peine plus
grand que la Suisse, possède de nombreux attraits : en premier
lieu, il ne possède pas d’armée, celle-ci ayant été abolie en
1948, puis 27% de sa superficie totale est protégée et les parcs
nationaux représentent plus de 14% de son territoire, sa nature
représente 5% de la biodiversité de la planète (615 espèces
animales, ce qui serait plus qu’aux USA/Canada et Europe
réunis !), il a un climat diversifié (alors qu’on rôtit dans les
basses plaines, on allume volontiers un feu à la sierra), il a
l’honneur d’héberger un des cinq volcans les plus actifs au
monde et possède un large choix d’activités (contemplation de la
faune et la flore, surf, plongée, rafting, canoë, saut à
l’élastique…). Que demander de plus ?
LIVRES
Le Costa Rica
Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Costa Rica’ en envoyant un mail à [email protected]
avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à JPM Guides
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> CONCOURS ‘JPM Guides’
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M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
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42
Le Futuroscope
A Poitiers, en France, se
trouve un parc d’attractions
pas comme les autres, où il
n’y a ni manèges ni grands
huit ni maisons hantées. Vous
en avez sûrement déjà
entendu parler, il s’agit du
Futuroscope. Mais qu’est-ce
qu’il offre alors ? Eh bien,
comme son nom l’indique, il
permet de vivre des expériences passionnantes et ludiques en lien
avec le futur et les nouvelles technologies. Ouvert en 1987, le
Futuroscope se compose de pavillons au design futuriste qui
contiennent chacun une attraction bien particulière, que ce soit un
cinéma en 3D, un simulateur ou encore un IMAX. Ouvert à tous,
petits et grands, le Futuroscope permet de vivre une journée riche
en émotions et en émerveillement. Allons y faire un tour….
Nous avons testé le procédé IMAX, maintenant testons le
cinéma en 3D. Equipés de lunettes à cristaux liquides ou à
filtres polarisants, nous voyons les images prendre du relief sous
nos yeux, c’est très impressionnant ! Dans ‘Le seigneur du ring’
par exemple, on nous révèle les secrets de l’animation en 3D,
grâce à Slim, un jeune acteur virtuel : on voit comment il a été
dessiné, habillé, mis en mouvement, etc. C’est vraiment très
instructif en plus d’être hilarant ! Dans ‘Space Station 3D’, le
spectateur se retrouve au cœur de la station spatiale
internationale et découvre la vie à bord. Les images cette fois
sont projetées sur un écran IMAX hémisphérique de 800 m2,
c’est vraiment l’immersion totale ! Attraction unique en Europe,
‘Le défi d’Atlantis’ combine les trois technologies présentées
jusqu’ici : images de synthèse en relief avec lunettes à cristaux
liquides, projection hémisphérique sur un écran géant IMAX de
900 m2 et un simulateur de mouvement. Autant dire que les
sensations sont immenses ! C’est véritablement spectaculaire !
Le parc compte plus de vingt attractions réparties dans un
espace arboré de 60 hectares, où il fait bon se balader, sans
oublier les différents spectacles et expositions. Commençons
notre visite par ‘La Vienne dynamique’, un simulateur qui nous
fait découvrir le département de manière originale et drôle
puisqu’on se retrouve au volant d’une 2CV ou aux commandes
d’un delta plane à sillonner la région, tout ça sans quitter la
salle ni son siège ! C’est ça le principe des simulateurs : les
sièges bougent au rythme de l’action à l’écran. Chaque siège
est animé par six vérins hydrauliques permettant, en plus des
mouvements d’un dynamique ‘standard’ (horizontaux, verticaux,
avants et arrières), des mouvements de rotation. On s’y croirait
vraiment ! Dans le même style, il y a aussi ‘Péril sur Akryls’ :
vous embarquez à bord d’une navette pour aller réparer la
panne qui a coupé le courant dans la cité futuriste d’Akryls.
Beaux décors et montées d’adrénaline garantis !
La grande nouveauté
de ce printemps 2006
c’est ‘Danse avec les
robots’, un spectacle
de robots géants
embarquant des
visiteurs ! Chaque
robot, composé de
bras manipulateurs,
prend à son bord
deux passagers qu’il
fait balancer dans
tous les sens dans une chorégraphie innovante et insolite
rythmée par différentes cadences musicales. Attention, il faut
avoir l’estomac bien accroché car on se retrouve plus d’une fois
la tête en bas !
Pour se reposer après cette agitation, quel plaisir de s’installer dans
la salle du Kinemax, ce bâtiment fait de cristaux de roches géants !
Là vous découvrirez ‘La légende de l’étalon noir’, signé Disney et
réalisé avec le procédé IMAX : les images, d’une netteté incroyable,
sont projetées sur un écran aussi grand que deux courts de tennis !
Le film se passant dans l’Atlas marocain, les décors sont à couper le
souffle. Ou alors vous pouvez aller voir ‘Voyageurs du ciel et de la
mer’ dans une salle équipée de deux écrans IMAX, un devant les
spectateurs et un autre à leurs pieds ! L’effet est époustouflant !
Voyagez avec les oiseaux, les dauphins et les baleines dans une
nature belle mais bien fragile ! Un documentaire poétique et
écologique à ne pas manquer !
Autre film à voir, ‘Les ailes du
courage’, de Jean-Jacques
Annaud avec Val Kilmer et
Craig Sheffer, qui retrace le
parcours de l’aviateur Henri
Guillaumet qui, dans les années
30, s’était écrasé dans la
Cordillère des Andes et qui a
dû survivre dans des conditions
extrêmes. Tous des beaux
films sur des écrans géants
qui permettent au spectateur
de réellement s’immerger dans
les images !
Entre les
attractions, on
peut aussi
aller faire un
tour dans la
Cyber Avenue,
l’univers des jeux d’arcade, ou à la cité du numérique où vous
pourrez entre autres en apprendre plus sur les nouveaux robots
toujours plus perfectionnés. Pour les plus jeunes, le Monde des
enfants propose plein d’activités et d’attractions adaptées. Tous
les soirs, sur le lac, la Forêt des Rêves vous attend, un spectacle
de lumières, d’effets spéciaux et d’images sur écrans d’eau.
Le Futuroscope c’est donc un endroit à part où on découvre les
nouvelles technologies de manière distrayante et intéressante.
Un parc d’attractions original dans lequel on passe une journée
très agréable. Un endroit idéal pour des vacances en famille ou
entre amis !
Un grand merci à M.Neveux et au service de presse qui nous a
réservé un accueil chaleureux !
www.futuroscope.com
[Katia Margraf]
Destinations proches ou lointaines,
touristiques ou peu connues,
la collection Cap sur vous offre
un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde.
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SO C I E T E
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En automne, les nouveautés
se ramassent à la pelle.
la BD
14.–
M US I Q U E
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le DVD
29.90
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Points CUMULUS
la BD
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le Poche
29.90
14.90
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Points CUMULUS
le CD-ROM
le CD
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19.90
Points CUMULUS
43
BD
GAM E S
Points CUMULUS
j
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Points CUMULUS
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AR T S
15.–
le CD-ROM
19.90
Points CUMULUS
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Dès le 23.10
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le CD
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... et bien d’autres
titres encore !
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le CD
GRANDES SORTIES, PETITS PRIX.
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En vente dans les m-electronics et la plupart des magasins Migros. www.melectronics.ch
Présent sur le marché depuis 1972, le vaisseau amiral de Honda (la
Civic représente près d’un tiers des ventes Honda au niveau mondial)
revient cette fois sous la forme d’un vaisseau spatial. Le vingt-etunième siècle est bien là, histoire d’un restylage osé et réussi…
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TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
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CINEMA
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> Honda Civic Sport
é
On peut sans trop exagérer dire que cette huitième génération de la Civic est
anticonformiste ; on perd agréablement nos repères à la contempler. La
silhouette fait penser à celle d’un chat prêt à bondir, le museau au ras du sol
et le fessier relevé et tout tortillant. Sur cette Civic, l’avant plongeant est
traversé de part en part par un étincelant sourire de verre qui englobe les
optiques et le logo. L’arrière plus en rondeur et légèrement ascendant reprend
le même concept décliné dans les tons appropriés. Pour les rappels avant/
arrière, on peut mentionner les grilles nid d’abeille mais je donne la palme de
l’esthétisme aux anti-brouillard et à la double sortie d’échappement
triangulaire. Au premier abord, cette extraterrestre ressemble à s’y méprendre
à une trois portes, mais que nenni, elle en compte bien cinq ; seulement, faut
trouver comment ouvrir celles de l’arrière, la poignée étant superbement bien
intégrée au milieu des joints de vitres et des montants de portières. Allure
sportive, style audacieux, la séduction opère…
44
Le confort en prend par contre un méchant coup une fois le bouton
‘Start’pressé ! A la lecture de la fiche technique on comprend vite que pour
tirer la quintessence du 1.8 i-VTEC il faut aller le titiller haut dans les tours et
l’insonorisation a été oubliée lors de la conception de cette navette spatiale !
Les trajets autoroutiers (même en sixième) deviennent vite lassants car les
tympans souffrent et c’est bien dommage… Le comportement du VTEC est
tout de même agréable il faut le dire, mais une conduite sportive induira une
consommation relativement élevée, malgré la boîte six vitesses. Pour
continuer à balancer, on se doit de mentionner le problème de la visibilité ; là
aussi ça pêche ! Habituée à changer régulièrement de véhicule, j’ai eu un mal
fou à me mettre les dimensions de cette Civic dans l’oeil, du coup les
manœuvres de parcage devenaient presque une corvée. Le spoiler de coffre
intégré dans la vitre arrière est peut-être d’un bel effet, mais il bouffe pas mal
de vue. Heureusement, les ingénieurs pensent à tout pour rattraper les
bourdes des designers et un système d’aide au recul est disponible en option,
de quoi réjouir les gens du marketing… Rien à redire du côté de la tenue de
route, le comportement sécurisant incite à profiter pleinement de la voiture.
Mais pas de soucis, la panoplie de sécurité est au grand complet : ABS,
répartiteur de freinage, assistance au freinage d’urgence, contrôle de stabilité
et en cas de pépin les airbags se déploieront pour protéger les occupants.
Pour accroître la sécurité, les pattes de la bête sont chaussées en 225/45
R17 ; en plus ça a de l’allure !
Annonciatrice d’une nouvelle ère de
l’automobile ou exercice de style de
chez Honda ? L’avenir le dira mais en
attendant on peut le voir du bon côté s’il
s’apparente à l’évolution de la Civic.
Disponible en trois motorisations, 1.4
et 1.8 l essence et 2.2 l diesel, le modèle
de base se négocie à CHF 26’600.– et le
véhicule testé à CHF 32’600.– Gageons
que cette nouvelle Civic saura comme ses grandes sœurs tirer son épingle du
jeu. L’essayer c’est l’adopter ? A vous de juger mais je vous conseille un détour
en concession…
POINTS FORTS :
- le design original
- le confort de l’habitacle
- le comportement routier
POINTS À AMÉLIORER :
- l’insonorisation
- la visibilité
GAM E S
www.honda.ch
[Layla]
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
FICHE SIGNALÉTIQUE
Si la Civic peut paraître compacte de l’extérieur, une fois qu’on a pris position
dans l’habitacle on se retrouve tout déboussolé. L’espace à disposition de
chaque passager est véritablement très très généreux. Le cockpit futuriste à la
Star Trek est clairement orienté conducteur : tout est à portée de main, le
volant d’un joli design intègre les commandes pour la musique et le régulateur
de vitesse. L’agencement du tableau de bord tout en profondeur renforce
encore la sensation d’espace. En effet, si derrière le volant on trouve une
foultitude d’indications comme le compte-tours, jauge essence, sonde de
température et ordinateur de bord, l’affichage digital de la vitesse se trouve lui
beaucoup plus loin devant, quasiment sous le pare-brise. Bien assis, on se
sent donc très à l’aise dans ce salon ambulant qui offre de vastes espaces de
rangement. Dans le coffre, y a de quoi en mettre aussi et s’il n’est pas suffisant
en configuration cinq places, la banquette arrière rabattable 60/40 pivote et
s’escamote tout simplement pour laisser place à une surface plane.
> CONCOURS ‘HONDA’
Gagne un T-shirt ou une casquette Honda en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Honda Automobiles (Suisse) SA
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Performances
0 à 100 km / h
Vitesse maxi.
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
4/5
4245 / 1765 / 1460 mm
11.8 m
50 l
1265 kg
456–1352 l
4 cylindres en ligne, 16 soupapes
1798 cm3
140 ch à 6300 t/min
174 Nm à 4300 t/min
8.9 secondes
205 km/h
8.4 l / 100 km
5.5 l / 100 km
6.6 l / 100 km
156 g / km
B
> CONCOURS ‘CITROËN’
Gagne un siège pliant Citroën avec fourre en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Citroën (Suisse) SA
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
POINTS FORTS :
- la réduction de consommation
- la facilité d’utilisation
- le prix
- le confort auditif
é
45
POINTS À AMÉLIORER :
- le maintien des sièges
- le freinage trop brusque
- les passages de vitesse trop lents
www.citroen.ch
GAM E S
[Layla]
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Performances
0 à 100 km / h
Vitesse maxi.
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
5/5
3860 / 1667 / 1529 mm
11.3 m
45 l
1176 kg
308–1155 l
4 cylindres en ligne, 16 soupapes
1360 cm3
90 ch à 5250 t/min
133 Nm à 3250 t/min
13 secondes
180 km/h
7.6 l / 100 km
5.0 l / 100 km
6.0 l / 100 km
143 g / km
B
BD
FICHE SIGNALÉTIQUE
LIVRES
Vous vous demandez certainement ce que signifie Stop & Start. Il s’agit d’un
système extrêmement bien pensé qui arrête le moteur lors d’immobilisations
du véhicule, par exemple aux feux rouges ou dans les bouchons, sur simple
pression sur la pédale de frein. Pour rallumer le moteur, rien de plus simple,
il suffit de relâcher la pédale de frein et en moins de temps qu’il ne faut pour
le dire, il ronronne à nouveau. Ce système présente de nombreux avantages.
On pense de suite aux aspects économiques et écologiques induits par la
réduction de carburant consommé, et ce n’est pas négligeable car en cycle
urbain, on peut compter sur une diminution de la consommation de 10%.
Autre point important à ne pas négliger, la pollution sonore ; en effet, le bruit
est un important facteur de stress et penser à le réduire est une action
salutaire. Citroën a donc compris que le silence est d’or et ces arrêts moteur
contribuent à un monde meilleur… Sur pression d’un simple bouton, on peut
à sa guise désactiver le mode économique qui s’avère parfois inutile comme
lors d’un cédez le passage ou de manœuvres.
Les technologies nouvelles ne sont pas toutes difficiles d’utilisation, preuve en
est avec ce système Stop & Start d’une simplicité détonante et pourtant efficace.
On se demande combien de temps il faudra attendre pour voir une généralisation
de cette philosophie… Bien équipée avec régulateur de vitesse, ordinateur de
bord, commandes au volant pour l’autoradio, allumage automatique des phares,
cette C3 n’a rien à envier aux grandes, pour le bonheur des petits budgets.
Disponible dès CHF 24’850.– un prix correct qui, pour une fois, encourage à
rouler écolo !
M A N GA
La C3 Stop & Start ne se distingue en rien de la C3 ‘normale’ hormis un petit
autocollant à l’arrière qui mentionne qu’elle est équipée de ce système. A part
ça, elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Toute en rondeurs, la C3
est assurément une voiture qui plaît aux femmes. Son petit gabarit extérieur
offrant tout de même un habitacle vivable en fait un véhicule idéal pour la ville,
facile à garer. Pratique au quotidien, elle offre plusieurs espaces de rangement
et le coffre de contenance moyenne suffit largement pour aller faire
les commissions. Pour le confort, les sièges avant sont perfectibles au
niveau du maintien, par contre
des accoudoirs amovibles
sont à disposition des passagers
avant, luxe rare pour un
véhicule de cette catégorie. Les
photos parlant d’elles-mêmes,
je ne vais pas m’étendre trop
en descriptions pour me
concentrer plutôt sur le cœur
du sujet, la conduite.
AN I M E
Pour parer à la pénurie annoncée de pétrole et à la spéculation
induisant l’explosion du prix de l’essence, les constructeurs
automobiles se mettent de plus en plus à concevoir des voitures
‘vertes’. Surfant sur cette vague, Citroën a notamment lancé les
C2 et C3 Stop & Start.
C’est bien joli d’être arrêté avec le moteur coupé, mais quand il tourne, ça se
passe comment ? Eh bien plutôt bien je dirais ! Equipée d’une boîte à cinq
vitesses robotisée SensoDrive, cette C3 offre de multiples possibilités au
conducteur : mode tout automatique, mode séquentiel par le levier de vitesse ou
par les palettes au volant. Avec tout ça, chacun y trouvera son compte, sauf les
accros de l’embrayage. N’étant personnellement pas une adepte du tout
automatique, j’ai préféré jouer avec les palettes et le levier et j’y ai pris du plaisir,
même si les passages de vitesses ne sont pas très rapides. Lorsqu’on tire une
vitesse à fond, le système enclenche seul la supérieure aux abords de la zone
rouge, pas mal… La conduite est agréable bien que le 1.4 ne soit pas un foudre
de guerre, il est amplement suffisant pour l’usage quotidien du conducteur
lambda. Il faut souligner également que cette C3 Stop & Start se conduit comme
n’importe quelle autre voiture, pas besoin de penser aux économies, Citroën le
fait pour vous ! Côté stabilité, la C3 étant courte mais assez haute, elle souffre
parfois lors de virages pris ‘un peu vite’ mais toujours pas de soucis pour notre
conducteur lambda, il ne la mettra pas sur le toit si facilement. Le freinage est
quant à lui particulièrement puissant ; il convient (comme de bien entendu) de
bien attacher sa ceinture de sécurité
et de ne pas transporter une tarte aux
pommes sur le siège passager sinon
c’est la galère ! Mais mieux vaut ça
que d’aller s’encastrer dans la voiture
de devant, même si la structure
renforcée, les airbags et autres
assurent au mieux la sécurité des
occupants.
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
> Citroën C3 Stop & Start
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
¡
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
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> Philips PET 320
> Celestron SkyScout
Philips nous propose un lecteur de DVD portable d’un poids de
370g (sans sa batterie) présenté comme un petit bijou dans un
écrin en tissu. Voilà ! Donc un appareil vraiment très léger et
maniable, pas plus grand qu’un lecteur de CD classique. C’est un
appareil idéal pour le voyage, avec son écran de taille réduite 3,5
pouces, en revanche peut-être un peu trop réduite pour que le
lecteur puisse être utilisé en standard.
La société Celestron a décidé d’apporter un bouleversement de
taille dans le petit monde de l’astronomie en créant le SkyScout.
En effet, ces dernières années ont vu naître une course aux
gadgets technologiques pour appâter les amoureux du ciel ou
le néophyte. Mais c’est la première fois qu’un fabriquant de
matériel astronomique propose un objet qui ne nécessite aucune
connaissance préalable. Comment est-ce possible ?
Ecran, donc, présent au-dessus du boîtier ainsi que l’ensemble des touches
de contrôle, qui permettent la même navigation que tout lecteur de DVD
classique, y compris le choix des langues et des sous-titrages. Il s’agit
également d’un joli accessoire avec ses reflets gris et bleutés et d’un
instrument capable de lire les disques vidéo numériques conformes au
standard universel DVD-Vidéo mais aussi CD audio, fichiers MP3 et d’afficher
vos photos en format JPEG (avec des fonctions zoom ou rotation de l’image).
Petit bémol tout de même, les DivX ne sont pas lisibles !
Un bon point pour les préoccupations écologiques de la marque et signe
distinctif de ce modèle : l’emballage est entièrement composé de matières
recyclables, à vous d’être responsables en ce qui concerne les piles ou les
matériaux électroniques, qui devront être apportés aux endroits appropriés.
Pour les parents, un plus sécurité appréciable grâce au contrôle parental : une
fonction de verrouillage qui permet de sélectionner les disques que les
enfants pourront regarder ou non, fonction proposée dans le menu. Vous
pouvez également rendre l’utilisation du lecteur accessible seulement avec un
mot de passe mais aussi revenir aux paramètres initiaux si vous changez
d’avis. L’appareil fonctionne avec soit un adaptateur secteur, soit un adaptateur
allume-cigare, ce qui signifie que vous pourrez le brancher dans votre voiture,
ou encore une batterie rechargeable d’une durée de 2 à 3 heures (tout est
fourni dans la boîte, ainsi que les écouteurs). Le mode d’emploi (en quatre
langues : français, anglais, espagnol et allemand) est vraiment très clair et
compréhensible, même pour moi qui suis en général allergique au charabia
des notices, c’est dire.
Bref, facile de s’en sortir y compris pour les néophytes ou paralysés de la
technique. Au cas où vous auriez quand même du mal à y arriver, les points
essentiels sont récapitulés sous forme de dessin sur un petit aide mémoire,
un petit disque en papier. Si vous souhaitez utiliser l’appareil pour visionner
un disque sur votre écran de télévision, il faudra cependant vous procurer les
câbles appropriés !
[Sandrine Bettinelli]
www.philips.com
Le SkyScout ose le pari audacieux de guider l’observateur vers l’objet qu’il
souhaite voir. Pour ce faire, il suffit de suivre les flèches lumineuses qui sont
projetées dans le dispositif, qui sert de viseur portatif, alors que celui-ci se
repère grâce à un GPS intégré et que des capteurs de mouvement lui indiquent
dans quelle direction il pointe ! Loin de se borner à cette fonction déjà
complexe, l’objet propose également de vous expliquer ce que vous voyez, en
jouant le rôle du prof patient qui vous emmènera sur les premiers sentiers de
l’astronomie, plutôt ambitieux ! Le ciel nocturne restant le meilleur test pour
tout type de matériel astronomique, examinons l’engin sur le terrain.
Lors de la prise en main, l’appareil se révèle agréablement léger, malgré un
aspect plutôt robuste. Bien pensé, ses touches sont grandes et éclairées,
l’écran est lisible et l’humidité ne lui fait pas peur. De plus, l’éclairage de
l’ensemble peut être réglé pour ne pas éblouir l’observateur, qui se voit guidé
avec une facilité déconcertante vers sa cible et peut en lire le commentaire sur
l’écran. Un objet inconnu dans le collimateur ? Pas de soucis, votre scout a la
réponse. Restera une déception pour celui qui débute, certains objets sont
bien trop peu lumineux pour être vus à l’œil nu, le SkyScout n’augmentant en
rien les capacités visuelles de son utilisateur contrairement à des jumelles,
qui constituent un partenaire naturel.
Au final, quelques bonnes surprises : de très bons commentaires et leçons
audio, des accessoires utiles, dont des écouteurs, une sacoche, un câble USB
pour des mises à jour depuis Internet, mais aussi quelques déceptions :
lenteur du repérage GPS, parasites sonores créés par l’électronique, faible
autonomie des piles – prévoyez un jeu de rechange – disponibilité seulement
en anglais et surtout un prix prohibitif (CHF 749.-) en comparaison du
matériel traditionnel d’initiation en astronomie. Espérons que ces défauts de
jeunesse seront corrigés et surtout que le SkyScout prometteur trouvera son
public, car c’est là le véritable pari de ce guide atypique !
[N. Naromov]
[Carlos Mühlig]
> iAUDIO 6
Me voici donc en possession de la bête. Premières impressions :
il est effectivement très petit. Un disque dur de 0,85 pouces de
4GB, ça ne prend pas beaucoup de place. Le design est assez
réussi avec un écran très lumineux qui ne s’avouera vaincu que
lorsque vous serez en plein soleil.
Quelques spécifications techniques s’imposent. Il est équipé d’un écran OLED
de 1,3 pouces affichant 260’000 couleurs pour une résolution de 160 x 128.
Doté d’une interface USB 2.0 dont la rapidité n’est plus à prouver, il est capable
de supporter quantités de formats différents (MP3, OGG, WMA, ASF, FLAC,
WAV). Il est de plus équipé d’un tuner FM et de fonctions s’avérant très utiles
à l’utilisation comme une horloge et alarme, un enregistreur programmable et
dictaphone via un petit micro intégré. Puis, il peut aussi afficher photos
(JPEG), texte (.txt) et faire office de visionneur pour film en MPEG4.
Le package est très bien fait, avec toute la connectique dont vous pourriez
avoir besoin. Son installation sous Windows est d’une simplicité enfantine et
la gestion des morceaux se fait via le Windows Media Player. A noter que sous
OSX, seul le transfert de fichiers vous sera permis. Un lecteur polyvalent avec
une autonomie de 20 heures environ, voilà ce qu’il faut retenir de ce lecteur
MP3.
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
www.pinnacle.fr
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
[Carlos Mühlig]
¡
47
GAM E S
www.panasonic.ch
Il est certain que Pinnacle Sound Bridge Home Music (avec antenne Wi-Fi
intégrée) est la solution tant attendue pour faire disparaître tous ces câbles
qui traînent dans nos appartements. Il faut dire aussi qu’aujourd’hui nous
sommes nombreux à acheter et à télécharger des musiques sur Internet ou à
écouter de la radio sur le Web mais jusque-là nous n’avions pas vraiment un
appareil qui réunisse tous les avantages de ce lecteur… Il était temps !
BD
Finalement, grâce à son élégant mécanisme à clapet, cet appareil ‘Star’séduira
les cinéphiles par son aspect pratique et par le fait qu’il parle quasiment toutes
les langues de format. A ne pas oublier les deux prises de casque, tout aussi
pratiques pour faire écouter plus d’une personne, idéal pour les longs trajets
en voiture !
Au design sobre et sophistique, ce lecteur est capable de relier sans fil notre
chaîne hi-fi ou nos enceintes actives à notre PC ou Mac pour nous permettre
d’écouter les fichiers de notre bibliothèque de musique partout dans la
maison. Il nous permet aussi d’écouter les stations radio sur Internet et de lire
nos fichiers musicaux directement à partir des cartes SD. L’appareil est 100%
‘plug-and-play’. Aucune installation de logiciel n’est requise, pourtant il est
capable de prendre en charge iTunes, Rhapsody, Windows MediaConnect,
Windows Media Player 10 ou encore Napster. Il est aussi compatible avec les
formats audio WMA, AAC, MP3, AIFF, et WAV.
[Greg B.]
www.iaudio.ch
LIVRES
Le prestige de ce lecteur est
renforcé par la présence de
nombreux accessoires comme
une télécommande, un appuietête avec fixation pour siège
de voiture et un adaptateur de
voiture inclus qui permet de
l’accrocher dans n’importe
quelle voiture et la possibilité
de le connecter à un téléviseur
ou à l’inverse, de servir de
récepteur vidéo. Seul point négatif, l’appareil n’est pas fourni avec la batterie
d’une autonomie de trois heures environ, ce qui est bien dommage pour la
marque. Pourtant, ce détail ne déçoit pas autant les acheteurs car le lecteur
DVD portable nous fournit beaucoup de nouveautés au niveau design et des
détails amusants comme le fait d’avoir un compartiment pour les cartes
mémoires SD, qui permet de lire les formats MPEG-4 et JPEG, juste à côté du
celui des DVD ou encore le fait de pouvoir déplacer vers l’avant l’écran vidéo
de once pouce (soit une diagonale d’image de 27,9 cm) LCD (VGA), même si
par la suite vous ne pourrez plus utiliser les touches principales qui se
trouvent sous l’écran.
Ecouter facilement de la musique sans fil partout dans la
maison est possible aujourd’hui grâce au nouveau lecteur de
musique sans fil de Pinnacle.
M A N GA
Le nouveau modèle de lecteur portable de la marque Panasonic, le
DVD-LX110EG-S a l’avantage, sur les autres appareils, de pouvoir
protéger son écran grâce à son style de design qui lui permet de se plier
comme un ordinateur portable. C’est un modèle réduit au minimum de
l’acceptable afin de garantir une utilisation optimale. Il pèse 1,87kg, batterie
incluse, pour une taille de 28,7 x 5,5 x 22,2 cm, donc il n’est pas vraiment
encombrant et plutôt facile à ranger. Les formats MPEG4, MP3, JPEG, WMA
et DivX sont acceptables par ce modèle et il nous garantit la lecture des DVDRAM, DVD-R ou +R, DVD-RW ou +RW. Avec une compatibilité des SD
memory card, le DVD-LX110EG-S est vraiment performant et possède tout ce
qu’on attend d’un lecteur DVD portable.
SORT I R
Dans le milieu cinématographique des DVD ou de tout type de
format vidéo, il est bien connu que le rêve de tout cinéphile est de
pouvoir emporter son long-métrage favori partout avec lui.
Nombreux sont les lecteurs miniatures dotés d’un écran à cristaux
liquides actuellement sur le marché, pourtant rares sont les
appareils qui résistent aux chocs ou aux rayures de l’écran à
cause d’un manque de protection.
SO C I E T E
> Sound Bridge Home Music
AN I M E
> DVD-LX110EG-S
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
> Plasma 7 génération
> RCS-606
Nouveaux téléviseurs plasma HD ready 42 et 50 pouces
Chaîne Home Cinema 5.1 avec enregistreur DVD à disque dur
e
La 7 génération de téléviseurs
plasma haute définition de
Pioneer vous offre le maximum
en terme de qualité, de traitement
d’image et de simplicité
d’utilisation. A l’avenir, vous
pourrez regarder tout ce que
vous voudrez sur votre grand
écran : télévision numérique,
chaînes hertziennes, TVHD,
disques DVD, DVD HD et Blu-ray, jeux vidéo de prochaine génération en
qualité haute définition. Tout est possible et tout semble si brillant que vous
en aurez le souffle coupé. Les 6 nouveaux modèles ont un écran de 42 ou
de 50 pouces d’une nouvelle construction avec tuner intégré et sont équipés
d’au moins une connexion HDMI supportant un format vidéo allant jusqu’à
1080/24p. Avec un design légèrement modifié, la série garde la marque de
fabrication de Pioneer: une surface noire lisse entourée d’aluminium mat.
PVC : de CHF 3’910.– à CHF 7’290.–
Les nouveaux systèmes home
cinema avec disque dur de
Pioneer sont de véritables
centres multimédia pour vos
films, vos photos et votre
musique. Le RCS-606H n’est
pas seulement un enregistreur
DVD à disque dur de 160 GB
et un récepteur numérique
multicanal à calibrage automatique de surround, il comprend aussi quatre
colonnes belles et puissantes ainsi que deux connexions USB pour le
transfert de données. Grâce à ces dernières, l’appareil peut lire directement
des données audio ou vidéo externes, les transférer sur son disque ou encore
imprimer des photos sans l’aide d’un PC. Le RCS-606H peut enregistrer
jusqu’à 455 heures de programmes et est compatible avec tous les supports
DVD disponibles actuellement, ce qui donne à l’utilisateur une grande liberté
de choix.
PVC : CHF 1’550.–
www.pioneer.ch
www.pioneer.ch
> AVIC-S1
> DVJ-1000
Système de navigation portable avec technologie sans fil Bluetooth®;
un géant Pioneer dans la poche
Le MUST HAVE des DJs
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
Publi-reportage
e
¡
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
48
Inspiré par les solutions AVIC de type
installé, l’AVIC-S1 constitue la première
unité de navigation portable montée sur le
tableau de bord. Equipé d’un écran tactile,
l’AVIC-S1 couvre 26 pays européens (avec
un guidage routier en 17 langues) sur ses 2
Go de mémoire flash intégrés et permet de
gérer les appels avec un système mains libres
grâce à la technologie Bluetooth® intégrée ;
il s’inscrit parfaitement dans la longue lignée
des systèmes de navigation Pioneer avec son
interface raffinée dont l’utilisation est un véritable jeu d’enfant. Cette unité
portable ultra-plate ne pèse que 180 g et se laisse glisser sans problème dans
une serviette pour un voyage d’affaires ou dans un bagage à main pour des
vacances avion-auto.
PVC : CHF 999.–
Pioneer élargit sa gamme en proposant un
nouveau lecteur DVD vidéo & CD numérique. Le
DVJ-1000 concentre toutes les fonctionnalités
du lecteur CD standard professionnel de la série
CDJ-1000 auxquelles s’ajoutent les images,
permettant ainsi de créer des sets audio et
vidéo mixés exclusifs en synchronisant
parfaitement le son et l’image. Voici quelquesunes des fonctionnalités intégrées : MP3
compatible, lecture des MP3 sur DVR-R (4,7
Go de MP3 sur un disque), afficheur WAVE
plus précis et plus lumineux, haute qualité
audio 96 Hkz/24-bit et de nombreuses
autres innovations comme le mode Hyper Jog ou la fonction Back and Forth.
Semblable aux CDJ-1000MK3 et DVJ-X1 et pour un prix compétitif, le DVJ1000 va réjouir tous les DJs qui veulent offrir à leur public plus qu’un simple
mix audio.
PVC : CHF 3’590.–
www.pioneer.ch
www.pioneer.ch
> Xacti CA6
> TVP-SP1BK
Caméscope numérique résistant aux intempéries
Kit de téléphone ClearskyTM Bluetooth VoIP (pour SkypeTM)
Avec le nouveau Xacti CA6 Active, Sanyo commercialise
l’appareil photo numérique idéal pour tous les amateurs
d’activités extérieures et sportives. Le premier appareil
de la gamme Digital Movie doté d’un boîtier résistant aux
intempéries permet de photographier et de filmer par tous
les temps. Il peut notamment s’utiliser dans les situations
où bon nombre de modèles concurrents doivent rester
bien à l’abri. Avec son poids plume ne dépassant pas
172 grammes, sa résolution photo de 6 mégapixels et
sa fonction vidéo VGA (640 x 480 pixels), cet appareil
robuste et polyvalent affiche de solides performances.
Malgré son format compact et très maniable, l’écran LCD
2 pouces permet de visualiser confortablement les prises de
vues réalisées au moyen du zoom optique 5x.
PVC : CHF 639.–
Le téléphone VoIP Bluetooth ClearSky
fournit une solution rentable vous permettant
d’émettre des appels téléphoniques
dans le monde entier. Modernisez les
procédures d’appels en tirant parti des
caractéristiques de Skype tels que la liste
de contacts, d’appels, SkypeOut et les
communications conférence. La batterie
Lithium-ion rechargeable supporte 6 heures
de conversation et peut être utilisée sur une
portée de 100m (en fonction de l’environnement). Contrairement à certains
de ses concurrents qui se branchent directement sur l’ordinateur grâce à un
câble USB, le ClearSky fait le choix d’une connexion sans fil en utilisant le
protocole Bluetooth. Sur les PC sans connexion Bluetooth, un petit module
USB livré avec le téléphone pourra être facilement mis en place.
PVC : CHF 172.–
www.sanyo.ch
www.TRENDnet.com
SO C I E T E
GENRE : Sports
ÉDITEUR : Electronic Arts
DÉVELOPPEUR : Electronic Arts
TESTÉ SUR : PS2
EXISTE AUSSI SUR : PC, Xbox 360, Xbox,
GC, PSP, GBA, NDS
www.nfs.ea.com
www.fifa07.ea.com
[Andrek]
[Andrek]
> Killzone : Liberation
> Ridge Racer 2
GENRE : Action
ÉDITEUR : Sony
DÉVELOPPEUR : Guerilla
TESTÉ SUR : PSP
GENRE : Course
ÉDITEUR : Namco
DÉVELOPPEUR : Namco Bandai Games
TESTÉ SUR : PSP
http://namco-ch.net/ridgeracers2_psp
www.killzone.com
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
Les menus n’ont pas changé et on ne remarque aucune amélioration graphique
évidente. Il y a bien quelques nouveaux modes (Arcade, Survie et Duel),
quelques circuits supplémentaires ainsi que des musiques et bolides en plus
mais franchement, le changement est loin d’être flagrant. En revanche, si on
considère Ridge Racer 2 comme une version boostée du premier, alors pas de
problème : la qualité visuelle est toujours au rendez-vous, la bande son tout
aussi explosive et le gameplay très agréable. Les
nouveaux modes de jeu ainsi que les quelques
circuits additionnels augmentent encore la durée de
vie (qui était déjà conséquente). Ce jeu est un très
bon achat pour ceux qui n’ont pas la précédente
version, pour les autres c’est quand même une perte
d’argent ; et c’est bien dommage.
ƒ
49
BD
Après un premier épisode complètement réussi, on attendait avec
impatience la suite. Malheureusement, c’est une petite déception. En
effet, une fois le jeu lancé, on a
l’impression de s’être trompé de
disque tant cette nouvelle mouture
ressemble à la précédente.
LIVRES
Mon colonel, les Helghasts arrivent
de partout, c’est l’invasion ! Pas
de panique, Templar va nous sortir
de ce pétrin. On avait vu Killzone
sur PS2 à l’époque, voilà maintenant
qu’il débarque sur PSP avec un
épisode inédit. Exit le FPS, c’est
depuis une caméra que vous
contrôlerez Jan Templar, un soldat
de l’IAS chargé d’évacuer la ville de Rayhoven menacée par l’armée du général
helghast Armin Metrac. Voilà un bon jeu de guerre comme on les aime. Plein
d’armes, un peu de tactique et une bonne dose d’action font de Killzone un jeu
bien équilibré. L’arsenal à disposition dans les tranchées est bien fourni. Il faut
toutefois collecter des dollars Vectrans (la monnaie locale) pour débloquer les
nouveaux flingues. Le niveau graphique atteint enfin ce qu’on pouvait espérer
de la PSP. Les textures et les animations sont de toute
beauté. Même côté gameplay, ce jeu fait des étincelles.
On peut piloter certains véhicules ou encore
commander un collègue pour certaines missions. Si
la campagne solo est vraiment prenante, il ne faut
quand même pas négliger le mode multijoueurs
surtout qu’un mode online sera disponible peu après
la sortie officielle du jeu. Du tout bon en somme.
SORT I R
GENRE : Course
ÉDITEUR : Electronic Arts
DÉVELOPPEUR : Electronic Arts
TESTÉ SUR : PS2
EXISTE AUSSI SUR : PSP, NDS, GBA, Xbox,
Xbox 360, Wii, GC, PS3, PC
M US I Q U E
Pour terminer, ce jeu est graphiquement très bien travaillé, tant pour les
décors que pour les voitures. Les accros pourront
d’ailleurs modifier la majorité des pièces des
carrosseries à l’aide du mode Autosculpt.
Difficile de passer à côté d’une aussi grosse
monture, surtout en sachant que chaque
nouvelle édition sort juste avant les fêtes de
fin d’année. C’est parti pour la volée 2007 et
comme à chaque fois, nous nous attendons à
une édition pleine de changements, mais
comme à l’accoutumée, nous ne sommes que
moyennement servis. Toujours autant arcade,
le gameplay a été en partie retravaillé et le jeu se prend toujours facilement en
main. Toutefois, nous regrettons l’éloignement des caméras qui rend les joueurs
si petits et de ce fait méconnaissables, malgré l’effort des développeurs effectués
sur la modélisation des visages des joueurs. Aux micros, nous retrouvons le
tandem Paul le Guen et Hervé Mathoux qui nous font bien vivre les matchs
comme si nous y étions réellement. Globalement, FIFA 07 est une bonne cuvée,
mais vient la question annuelle de savoir si, oui ou non, cela vaut la peine
d’acquérir cette édition alors que nous avons déjà la version précédente à la
maison… Les adeptes y trouveront leurs comptes, alors que les joueurs
occasionnels ne remarqueront pas forcément les
différences et n’apprécieront pas le jeu à sa juste
valeur.
CINEMA
Après une année d’attente, voici qu’approche
la sortie du nouveau chapitre d’une série
dont il est difficile de n’avoir jamais entendu
parler. Need For Speed Carbon se présente
comme un jeu de ‘Street racing’ dans lequel
vous allez partir à la conquête d’une ville, rue
par rue, en remportant l’étape associée à
chacune d’elles. Après l’épreuve du Circuit
qui se déroule à 2 contre 2, suivie par celle du Drift, dans laquelle le dérapage
est le maître mot, arrive la nouveauté de ce jeu : l’épreuve Duel Canyon. Cette
dernière est un duel dans lequel la moindre sortie de route est bien entendu
fatale. Pour y arriver, vous avez le choix entre trois catégories de véhicules :
exotique, tuning et muscle. Chacune d’elle ayant son propre style musical qui
vous plonge bien dans l’ambiance du jeu, respectivement du grime britannique,
de l’electro et du riff lourd.
ARTS
> FIFA 07
VOYAG E
> Need For Speed Carbon
[Ashtom]
> CONCOURS ‘Need For Speed Carbon’
Gagne des jeux ‘FIFA 07’ sur PS2 en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des jeux ‘Need For Speed Carbon’ sur Xbox 360
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Electronic Arts Sports
Merci à Electronic Arts
AN I M E
> CONCOURS ‘FIFA 07’
M A N GA
[Ashtom]
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
ƒ
LIVRES
BD
50
> Faces Of War
> Just Cause
Développé par le studio qui est à l’origine de
Soldiers : Heroes Of World War 2, Faces Of
War nous replonge durant la 2ème Guerre
Mondiale, du débarquement en Normandie
jusqu’à l’assaut de Berlin. Trois campagnes
solo sont proposées, dans lesquelles nous
incarnons les Allemands, les alliés ainsi que
les Russes. Ce jeu se démarque par le fait
qu’il n’y a pas de base à construire, les unités nécessaires à chaque mission
sont fournies au début et il faut faire avec. Les unités ont quand même un
inventaire à disposition avec des kits de soins et autres objets indispensables
en temps de guerre, il est aussi possible de dépouiller un adversaire qui a
passé l’arme à gauche pour récupérer ses biens. Un minimum de stratégie
sera donc essentiel pour arriver à terminer les 25 missions proposées. Outre
le gameplay classique des jeux de stratégie en temps réel, Faces Of War offre
la possibilité de contrôler ses unités à la troisième personne. Cette approche
s’avère être très utile lors du contrôle d’un sniper ou d’une mitraillette
lourde. C’est sans compter sur un environnement
totalement destructible ainsi que des graphismes
très détaillés pour vous immerger pleinement
dans les combats.
Le gros morceau d’Eidos pour cette fin
d’année fait plaisir, mais n’est pas une bombe
pour autant. C’est lors de la présentation
d’éditeurs organisée par ABC Software à
Lausanne que nous nous sommes émerveillés,
puis refroidis. Dans cet équivalent de GTA,
vous êtes Rico Rodriguez, agent de la CIA
envoyé pour mettre hors d’état de nuire le
dictateur d’un archipel sud-américain. Concernant les agréables petites
nouveautés, vous disposerez entre autres d’un original grappin pour vous
tirer vers les voitures, mais vous pourrez aussi en cas de besoin demander de
l’aide à l’agence qui vous enverra immédiatement un véhicule adéquat à votre
position. On aime l’accent mis sur la grandeur de la carte (à traverser en six
heures à pied), mais on regrette que cela se fasse en toute conscience aux
dépens de la vie à travers le jeu. On lorgne sur un surréalisme oscillant entre
amusant (cascades avec les véhicules) et agaçant (chocs douteux des
véhicules contre certains obstacles). De magnifiques graphismes viennent
achever de nous convaincre : ce jeu mérite le
détour, mais sera teinté de défauts qui font
quelque peu tache.
GENRE : Stratégie
ÉDITEUR : Ubisoft
DÉVELOPPEUR : Best Way
TESTÉ SUR : PC
GENRE : Action
ÉDITEUR : Eidos Interactive
DÉVELOPPEUR : Avalanche Studios
TESTÉ SUR : PC
EXISTE AUSSI SUR : PS2, Xbox et Xbox 360
www.facesofwargame.com
www.justcausegame.com
[Andrek]
[Julien]
> Saints Row
> Xbox Live Arcade
Unplugged Volume 1
A première vue, on est surpris par
la qualité graphique du jeu et pour
cause, c’est bel et bien un jeu de la
Xbox 360 ! Pourtant, ce qu’on
remarque dans les premières
minutes de jeu c’est qu’on a encore
à faire à un ‘jeu-clone’, certes
parfaitement bien réalisé avec des
modèles 3D intéressants et un scénario accrocheur mais tout de même,
clone ! L’une des autres grandes surprises de Saints Row c’est aussi la bande
son qui se démarque des autres jeux dans le même genre, grâce au système
radio qui permet d’offrir aux joueurs un grand choix de styles musicaux, ce
qui est fortement appréciable. Par contre, le seul bémol du jeu qui l’empêchera
de rentrer dans tous les foyers, c’est le doublage V.O. des cinématiques qu’on
pourrait classer dans les 18+, à cause d’un langage cru et vulgaire parfois. En
conclusion, c’est un jeu qui a un fort potentiel
de divertissement, grâce notamment à sa prise
en main simple et efficace mais aussi grâce aux
nombreuses activités proposées. D’ailleurs des
activités qui auraient pu être encore mieux
développées pour une console de ce genre. En
tout cas, les amateurs du ‘GTA-Like’ seront
satisfaits par ce bon représentant !
GENRE : Action / Combat
ÉDITEUR : THQ
DÉVELOPPEUR : Volition
TESTÉ SUR : Xbox 360
www.saintsrow.com
AN I M E
M A N GA
[Carlos Mühlig]
Parfois il y a des concepts et des
démarches difficiles à comprendre.
La compilation Xbox Live Arcade
Unplugged en fait partie. Six jeux
sont présents sur ce DVD et il y en
a pour tout le monde. En effet, les
amateurs de gestion s’adonneront
au délirant Outpost Kaloki X tandis
que les amateurs de plateformes seront comblés par Wik : Fable of Souls. Les
plus agressifs se défouleront avec Geometry Wars Retro Evolved, un shoot
them up spatial, et les plus sages s’enthousiameront avec un jeu type Tetris
(Popcap’s Bejeweled 2), ainsi qu’avec Texas Hold’em Poker et Hardwood
Backgammon. Wouah, voilà une utilisation judicieuse de la haute définition… Le
second point commun des ces softs, le premier
étant la longueur olympique de leurs titres, c’est
qu’ils sont disponibles sur le Xbox Live moyennant
finance. Bon, là l’intérêt de la compile en prend un
coup car elle n’apporte rien de plus. Toutefois, il
faut préciser que dans la boîte se trouve également
un mois gratuit à Xbox Live Arcade. C’est toujours
ça, mais ce n’est pas Versailles ! Bref, voici un bel
exemple de produit totalement dispensable.
GENRE : Compilation
ÉDITEUR : Microsoft Game Studios
DÉVELOPPEUR : Various
TESTÉ SUR : Xbox 360
www.xbox.com/fr-FR/games/x/xblarcadeunpluggedvol1
[Christian Couturier]
> CONCOURS ‘Xbox Live Arcade Unplugged’
Gagne des jeux ‘Xbox Live Arcade Unplugged’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
VOYAG E
ARTS
CINEMA
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BD
LIVRES
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M A N GA
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51
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24 mois, CHF 25.–/mois, sauf carte SIM CHF 40.–). Prix sans abonnement CHF 499.–.
ƒ
SO C I E T E
SORT I R
Profitant du festival ‘Le tour du monde en 80 jeux’ qui se tient au
Musée suisse du jeu à la Tour-de-Peilz du 8 au 10 septembre,
l’association Swissgamers Network a lancé son exposition sur
l’histoire et l’évolution des jeux vidéo. Les visiteurs pourront
admirer, jusqu’au 31 décembre, toute une collection de consoles
retraçant les trente premières années d’histoire que comptent déjà
les jeux vidéos. Rencontre avec Laurent Hosseini, vice-président
de l’association, et Julien Chevalley, responsable des relations
publiques.
CINEMA
M US I Q U E
> Swissgamers Network
Cette exposition a été montée par Swissgamers Network en
association avec le Musée suisse du jeu. Pouvez-vous me décrire
brièvement votre association ?
> Laurent Hosseini : Nous avons commencé début 2006 et nous comptons à
présent 1250 membres. Notre association à but non lucratif repose sur trois
piliers : premièrement, notre site Internet qui permet aux membres de se
contacter suivant leurs intérêts communs. Deuxièmement, notre carte, remise
gratuitement aux membres, qui leur permet d’obtenir des rabais sur les
accessoires et les jeux vidéo dans nos magasins partenaires. La carte de
membre ouvre également la porte aux tournois et aux événements que nous
organisons. Et finalement, le troisième pilier : la création d’événements culturels,
comme cette exposition que nous lançons aujourd’hui. Notre but pour l’année
prochaine est de nous lancer sur la Suisse allemande.
> Julien Chevalley : Un des buts premiers de notre association est de
démocratiser le jeu vidéo afin que le grand public puisse se débarrasser de
préjugés sur les joueurs. Quel joueur n’a jamais hésité à parler d’un jeu vidéo
sans avoir peur de passer pour quelqu’un d’immature ? Une étude française
récente démontre que la majorité des joueurs ont entre 16 et 24 ans mais que
presque autant de joueurs ont entre 35 et 49 ans. Notre but est de donner des
jeux vidéos et des joueurs une image plus juste.
ƒ
M A N GA
LIVRES
BD
52
AN I M E
Où avez-vous pu obtenir ces machines ?
> De collections privées de passionnés de jeux vidéo qui nous les ont mises
à disposition pour l’exposition : Simon Ackermann et Jean-Pierre Spadaro. Et
aussi de Bolo muséum qui est un passionné de jeux vidéo de Lausanne et qui
possède une des plus grandes collections européennes de vieilles consoles
qu’il met à disposition pour ce genre de manifestation.
A qui s’adresse votre exposition ?
> Aux passionnés de jeux vidéo et aux gens voulant découvrir cet univers. Et
aussi aux personnes plus jeunes, qu’elles puissent voir qu’il y a une histoire
dans le jeu vidéo et se rendre compte de ce qui se faisait avant. Ce genre de
jeux les touche sûrement de plus près qu’un jeu d’échec par exemple.
Quel est l’avenir de cette exposition ?
> Cette exposition dure jusqu’au 31 décembre 2006, ensuite il y aura une
exposition permanente plus réduite. Notre but est aussi de faire bouger cette
exposition. Nous avons directement réalisé les textes de l’exposition en
français et en allemand pour pouvoir la proposer dans toute la Suisse
alémanique par la suite.
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
AR T S
RPG, combat, course, etc. Cela représentera entre cinquante minutes et une
heure de film qui sera projeté en permanence. Ce film a pour but de montrer
l’évolution de chaque genre de jeux du début des consoles jusqu’à aujourd’hui.
Il y a aussi quelques consoles actuelles qui seront disponibles pour jouer.
Pouvez-vous me présenter cette exposition ? Dans quel but l’avezvous montée ?
> Laurent Hosseini : Nous avons remarqué que les jeux vidéo commencent à
avoir une grande histoire. Nous même, cela fait environ depuis l’âge de six
ans que nous sommes dans ce milieu. En tant que passionnés, nous avons
trouvé intéressant de nous associer au Musée suisse du jeu qui s’arrêtait aux
jeux de plateaux et n’avait pas d’exposition présentant les trente années
d’histoire du jeu vidéo. Nous leur avons donc proposé un partenariat pour
représenter cette forme de jeu qui a une place importante dans les mœurs. En
parallèle au lancement de l’exposition, nous lançons aussi notre mascotte,
Pixel, créée par un artiste de Montreux, Boris Chiaradia.
Que peut voir le visiteur dans votre exposition ?
> Nous présentons une série de vitrines exposant de vieilles consoles et de
vieux ordinateurs avec des jeux associés à chacune des machines. Il y a aussi
une partie plus réduite consacrée exclusivement aux jeux portables. Il y aura
aussi bientôt la projection d’une vidéo que nous avons réalisée et qui
comprendra de brefs extraits des jeux les plus marquants dans chaque genre :
Ce genre d’exposition est peu courant en Suisse ?
> C’est le premier musée suisse et peut-être européen consacrant une de ses
expositions exclusivement aux jeux vidéo. Il n’existe pas de musée entièrement
consacré aux jeux vidéo. C’est aussi ce qui nous a motivé à organiser cette
exposition.
Nicolas Akladios
Swiss Gamers Network
Ch. Des Tuileries 11
1066 Epalinges
[email protected]
www.swissgamers.net
[Marc Alberisio]
> CONCOURS ‘Swiss Gamers Network’
Gagne le jeu ‘Formula One’ et des T-shirts ‘Electronic Arts’
en envoyant un mail à [email protected] en répondant à la
question suivante : en quelle année est sorti le jeu Pong d’Odyssey ?
(réservé aux abonnés)
Merci à Swiss Gamers Network
SO C I E T E
> Willy Lambil n’est pas un bleu
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
Rares sont les œuvres de bande dessinée à atteindre leur
cinquantième opus. Exceptionnelles sont celles qui y arrivent en
gardant intactes leur fraîcheur et leur qualité d’origine. ‘Les
Tuniques Bleues’ font partie de cette classe d’exception. Entamé
en 1968 par Louis Salvérius et Raoul Cauvin et poursuivi dès 1972
au dessin par Willy Lambil, ce western pour rire nous a conté,
d’album en album, de nombreuses facettes de l’Histoire des EtatsUnis, de la conquête de l’Ouest et de la guerre de Sécession. C’est
ce dernier que nous avons pu rencontrer lors du festival BD Fil
2006. Notons d’ailleurs avec joie que ce rendez-vous lausannois
confirme son succès pour sa deuxième édition, mieux préparée
après l’improvisation assumée et nécessaire de 2005. Une
affluence de 25’000 personnes, près de 5’000 entrées payantes et
des ventes en nette hausse dans le coin librairie mettent le sourire
à tous, organisateurs, auteurs, éditeurs et partenaires. Quant aux
expositions de Noyau et Mattoti elles ont drainé près de 15’000
visiteurs : une sacrée performance ! Rendez-vous est d’ores et déjà
pris pour l’édition 2007, qui se tiendra du 7 au 9 septembre 2007.
Pensez-vous que la série des ‘Tuniques Bleues’ aura une conclusion ?
> Je ne pense pas !
Des projets ?
> Tomes 51, 52, 53… jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Nous en sommes
maintenant à la moitié du 51 et les idées sortent déjà pour le 52. On ne va pas
l’arrêter, cette guerre (rires)…
[Pask]
> CONCOURS ‘Les Tuniques Bleues’
Gagne un exemplaire du tome 5 des ‘Tuniques Bleues’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
Une journée de Lambil en trois cases, version strip ?
> C’est simple : table à dessin, table à dessin, table à dessin ! Et bien
évidemment, la tête dans mes armoires en quête de documentation. Je ne
m’impose aucune contrainte et jouis d’une grande liberté.
(
BD
Blutch et Chesterfield sont un duo inséparable. Comment les voyezvous aujourd’hui, 34 ans après votre premier trait crayon ?
> En fait ce n’est pas à moi de le dire mais au lecteur. Certes le trait s’est affiné,
on s’affirme d’une histoire à l’autre, mais je suis incapable de dire dans quel
sens j’ai évolué. Il y a certainement une évolution mais je n’en suis pas
conscient.
Quels sont les dessinateurs que vous admirez aujourd’hui ?
> Aucun. Je ne dis pas qu’ils sont mauvais, mais je ne suis plus l’actualité. En
fait, je ne m’y intéresse pas beaucoup, je relis toujours les grands classiques…
Morris, Uderzo. Il y a d’excellentes choses au niveau du dessin aujourd’hui,
mais je serais plus prudent sur l’aspect de la narration, il y a moins de bonnes
histoires.
53
LIVRES
Quel est le pitch de cette nouvelle aventure ?
> Le sujet est la désertion, un élément courant de la guerre civile (ou guerre
de Sécession), et comme dans toutes les guerres d’ailleurs. La désertion n’est
pas très civique et ce n’est pas un message destiné à l’encourager ! Je crois
qu’il faut faire son boulot même dans ces circonstances. Les deux héros
chassent donc les déserteurs sur ordre du général, mais dans un but louable :
pour leur éviter de finir fusillés.
Une telle longévité doit avoir une recette. Hormis le talent, qu’est-ce
qui fait le succès de la série ?
> Pour moi le critère numéro un est la lisibilité, puis la constance. Produire au
moins une planche par semaine, voilà une partie de la recette de la longévité
d’une histoire. Nous en sommes à la troisième génération de lecteurs, je ne
crois pas qu’il y ait de secrets pour cela. De plus, nous faisons une BD
classique, nous ne cédons pas à des modes. Et le contexte de l’histoire est
intemporel. Le talent… je n’y crois pas beaucoup, ou alors au second plan.
Merci à
M A N GA
Avez-vous imaginé un album particulier pour ce cinquantième numéro ?
> Cauvin était axé sur le cinquantième, il a cherché comme un malade que
faire avec le chiffre 50 mais n’a rien trouvé, pas même les cinquante étoiles du
drapeau américain qui n’en comptait qu’une trentaine je crois. Je lui ai dit
‘arrête de chercher, fais un album normal dans la continuité des précédents
albums’. Ce que nous avons fait, et l’événement est fêté par l’éditeur,
notamment par un coffret collector. Je pense que nous avons ainsi évité de
faire un album sur commande, qui aurait été artificiel.
Votre dessin est riche en détails et en faits historiques…
> Dès que je vois un livre sur la guerre civile, je prends ! J’achète la moindre
documentation. Et j’ajoute qu’internet ne vaut pas un bon bouquin, bien
illustré !
AN I M E
De quelle manière s’est déroulée la transition vers ‘Les Tuniques Bleues’
à la suite de Salvérius ?
> A l’origine, il s’agissait de faire un dépannage, pour lequel j’ai essayé de
copier Salvérius. Mais ce travail était très difficile sans ‘répéter’ si l’on peut
dire. Et puis, comme ça avait l’air de pas mal marcher, cela a continué.
AR T S
Willy Lambil, comment avez-vous débuté dans le dessin ?
> L’envie m’est apparue très tôt, à l’âge de cinq ou six ans déjà. J’ai été bercé
par les magazines de l’époque comme Spirou. Les éditions Dupuis ne sont
pas très loin de l’endroit où j’habite en Belgique, c’est donc naturellement que
je me suis retrouvé chez eux. Ils m’ont contacté de nombreuses fois et on peut
dire qu’ils m’ont eu à l’usure. Je me considère comme un fonctionnaire de la
BD, je me suis astreint dès le début à ce que d’autres n’ont jamais fait et par
conséquent jamais réussi.
SO C I E T E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
ATTENTION
GAM E S
Le nouveau départ d’Alix,
sur les traces de son passé
Disponible le 18 octobre
CONCOURS
BD
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Partez en voyage
sur les traces de vos héros !
M A N GA
LIVRES
54
AN I M E
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Un voyage d’une semaine à Rome pour 2 personnes
La collection complète des aventures d’Alix
La collection complète des aventures de Lefranc
50 lots de deux albums C’était à Khorsabad + Le Maître de l’atome
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L’album disparu et ressuscité de Lefranc
Disponible le 03 novembre
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SÉRIES CULTES !
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55
Concours valable du 15 septembre au 20 novembre 2006. Règlement disponible en ligne sur http://concours.casterman.com/martin
ou sur demande écrite à Concours Jacques Martin 132-bte2 Rue Royale B-1000 Bruxelles
AN I M E
Vous pouvez également demander votre bulletin par courrier en adressant votre demande
à Concours Jacques Martin 132-bte2 Rue Royale B-1000 Bruxelles.
M A N GA
avant le 20 novembre à minuit.
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
Swolfs / Girod
Soleil
Pica / Erroc
Bamboo
Huit ans que l’on attendait le retour de la meilleure
adaptation BD de l’univers du western spaghetti.
L’attente était donc grande et elle n’est pas déçue,
même s’il y a des choses à améliorer. Dans ce nouveau
tome, Swolfs reste au scénario mais passe le crayon à
Girod qui s’en tire bien et reste fidèle à la ligne
esthétique des treize précédents tomes, avec ce héros
qui mélange le Franco Nero de ‘Django’ et le Trintignant
du ‘Grand Silence’. L’histoire de vengeance de notre
Durango, qui quitte sa paisible retraite pour venger la
mort de la femme qu’il aimait, est un peu cousue de fil
blanc, mais pour un tome de reprise on s’en contentera.
D’autant que le méchant est très méchant, et la veuve
et l’orphelin que Durango va défendre en passant, pas
si attachants. [Yamine Guettari]
Grâce aux Profs et à leur neuvième album, la rentrée
promet d’être mouvementée. Durant une année, on
suit une bande de professeurs hauts en couleur :
Antoine Polochon, le prof d’histoire qui a toujours
peur de ne pas boucler son programme et qui tombe
amoureux de Marie, la prof d’allemand, Serge, le
prof d’on ne sait quoi qui invente toujours des
excuses bidon pour ne pas donner son cours,
Gérard, le nouveau pion qui fume des pétards pour
rester éveillé. Sans oublier la prof d’anglais peau de
vache, le prof de gym sur-vitaminé, la prof de
français sexy, le prof de chimie fantasque et bien
d’autres encore. Qu’ils se déroulent en classe ou
dans la salle des profs, les gags tiennent sur une
page et sont toujours aussi hilarants. A lire entre
deux interros ou entre deux paquets de copie !
[Alexandra]
> Spirou et Fantasio, T.49 :
Spirou à Tokyo
> La vérité sur les Anglais
Monsieur B.
Albin Michel
Le mystérieux Monsieur B. continue sa quête du vrai
avec ce vingt-huitième album (après avoir tout dévoilé
sur, en vrac : le mariage, le couple, les mamans, le
bio, le régime, les filles, les garçons, etc.). On
comprend pourquoi il est sous pseudo après un tel
déballage qui a dû lui créer bien des ennemis,
auxquels vont s’ajouter d’ailleurs nos cousins de la
Verte Albion qu’il maltraite consciencieusement dans
cet album (ce à quoi j’applaudis des deux mains). Tout
y passe : leur flegme légendaire, leurs pratiques
culinaires douteuses, leur beau temps légendaire, le
foot, l’alcool, ‘l’entente cordiale’ franco-anglaise…
Les gags sont inégaux et le dessin est très simple,
voire un peu bâclé, mais l’ensemble demeure
sympathique, avec même une petite morale tolérante
à la fin. [Yamine Guettari]
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
Le célèbre duo se rend au pays du Soleil Levant, à la
demande de leur ami Itoh Kata, afin de venir en aide
à de jeunes jumeaux doués de pouvoir de lévitation.
En effet, les deux enfants ont été enlevés par Garo,
un magicien peu scrupuleux, endetté auprès d’un
clan yakusa. Afin d’avoir la vie sauve, Garo hypnotise
les jumeaux et les force à utiliser leur don pour
construire de très rentables parcs à thèmes pour les
yakusa. Troisième tome créé par Morvan et Munuera,
il confirme les thèmes insufflés à la série, magie et
problèmes sociaux, que l’on retrouve ici avec les
dons des jumeaux et une illustration des rapports
entre sans-abris et promoteurs immobiliers. Avec
en plus une volonté d’illustrer la société japonaise
actuelle et ses rapports entre tradition et modernité.
[Marc Alberisio]
BD
LIVRES
56
M A N GA
> Les Profs, T.9 :
Rythme scolaire
Morvan / Munuera
Dupuis
(
AN I M E
> Durango, T.14 :
Un pas vers l’enfer
> W.E.S.T., T.3 : El Santero
> Wisher, T.1 : Nigel
Dorison / Nury / Rossi
Dargaud
De Vita / Latour
Le Lombard
On retrouve avec plaisir Morton Chapel et sa Weird
Enforcement Special Team, enrichie par l’arrivée de
miss Lennox venue de la précédente histoire, pour
des aventures un peu plus exotiques à Cuba, ce qui
donne d’ailleurs à Rossi l’occasion d’œuvrer dans
une autre palette de couleurs. Il s’agira cette fois-ci
d’affronter le vaudou cubain, la Santeria, qui conduit
la population à se rebeller contre les ‘libérateurs
américains’ qui veulent imposer leur homme de
paille comme président. Menés par le mystérieux
santero Islero, des zombies errent dans les rues et
créent la panique. Ce scénario, assez inspiré de
l’excellent, mais méconnu, film de Wes Craven
‘L’emprise des ténèbres’, conduira notre équipe à
des cas de conscience qui pousseront certains à
changer de camp… [Yamine Guettari]
Si vous mettez le prix, Nigel est capable de tout
dénicher. Un jour, John Karfeld, un faussaire et ami,
se jette sous une rame de métro. Dès lors, Nigel a
sur le dos la mafia qui attend un faux tableau, la
police qui le croit lié à la mort de Karfeld, des
hommes en noir qui le traquent et les féeriques qui
voient en lui leur sauveur. Il va être impliqué malgré
lui dans la guerre qui oppose les êtres surnaturels et
les hommes du MI 10. Avec son premier scénario,
Sébastien Latour nous entraîne dès les premières
pages dans une histoire passionnante au cœur d’un
univers d’urban fantasy. Le dessin de Giulio De Vita
mêle réalisme et onirisme et les couleurs évoluent
en fonction des atmosphères. Wisher est le premier
album de la nouvelle collection fantastique du
Lombard intitulée Portail. [Camille Bussien]
> CONCOURS ‘W.E.S.T.’
> CONCOURS ‘Wisher’
Gagne un exemplaire du tome 3 de ‘W.E.S.T.’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à
Merci à
SO C I E T E
Deuxième volet de la trilogie de Yves H. sur le mythe
vampirique universellement connu de Dracula, ce
récit est une biographie à peine romancée de Bram
Stoker, l’écrivain qui en est à l’origine. On change de
dessinateur pour un trait plus réaliste, plus froid
(couleurs grisâtres et bleus pâle au rendez-vous),
assez figé, un peu désarçonnant au début mais qui
finalement convient très bien à cette biographie. La
construction scénaristique quant à elle met
habilement en parallèle la vie de Stoker et son
influence sur son chef d’œuvre : Irving, son mentor
étouffant, deviendra la source de son comte Dracula ;
sa femme inspira Mina ; Jacques l’Eventreur et les
légendes irlandaises aideront à construire l’ambiance
unique de ce roman d’exception… Instructif et
passionnant ! [Yamine Guettari]
Raedwald, sa dulcinée Rowena et son compagnon
Arnulf, après avoir échappé aux Chiens de Dieu, font
naufrage dans une colonie viking en proie à des
luttes intestines. Déjà emmêlés dans cette guerre
de pouvoir, nos héros vont s’enfoncer lorsqu’ils
découvrent que le vaisseau des nuages de Thanner,
le messager des Sylphes qu’ils avaient floué dans le
tome précédent, s’est abîmé dans une zone habitée
par les trolls et une tribu de barbares sanguinaires
qui veulent le sacrifier. Raedwald décide de partir
le secourir, autant par compassion que par curiosité :
à quoi ressemble un vaisseau sylphe ? Une série
toujours aussi excellente, dont le mélange histoire/
occulte vient s’agrémenter d’un nouvel ingrédient
surprenant que je vous laisse découvrir…
[Yamine Guettari]
> La Grande Toile
> Hellboy, T.7 :
Le troisième souhait
> Miss pas touche, T.1 :
La Vierge du bordel
Chuck Austen & Matt Cossin
Les Humanoïdes Associés
Hubert / Kerascoët
Dargaud / Poisson pilote
Jean, la belle opératrice, n’a pas oublié sa rencontre
avec Fontine, le flic déconnecté. Elle décide de se
rendre à son appartement. Etrangement, il ne la
reconnaît pas. D’autres, en revanche, ne semblent
pas les avoir oubliés… C’est au travers des yeux de
Jean que se dévoilera l’histoire. Alors que le premier
volet était très obscur, on obtient ici un certain
nombre d’explications. Les forces en présence et le
rôle de chacun se dévoilent pour accrocher le lecteur
et garantir le suspense jusqu’au bout. La recette
reste sinon la même : humour et action digne des
studios hollywoodiens. Malheureusement, le choix
d’un dessin fortement assisté par l’ordinateur gâche
un peu le résultat. Les cases sont lisses, vides trop
souvent, moches parfois. Dommage. [Ceridan]
Dans le Paris des années 30, un tueur en série, le
boucher des Ginguettes, découpe de jeunes filles.
Non loin de là, Blanche et Agathe, deux sœurs aux
caractères complètement différents, travaillent
comme bonnes. Tout se complique le jour où Agathe,
la délurée, se fait assassiner. Blanche, persuadée
qu’il s’agit de l’œuvre du boucher, décide de se faire
engager là où travaillait la dernière victime : au
Pompadour. Voici comment notre pucelle deviendra
‘Miss pas touche’, une vierge d’acier dans le style
SM. Le trait fait un peu penser à ‘Tom-tom et Nana’,
la richesse des arrières plans en plus. Les mystères
sont si nombreux que le suspense risque d’être
insoutenable en attendant la suite et fin dans ‘Miss
pas touche : du sang sur les mains’.
[Emmanuelle Agabu]
GAM E S
> L’infini, T.2 :
Mémoire interdite
> CONCOURS ‘La vérité sur les Anglais’
> CONCOURS ‘La Grande Toile’
Gagne un exemplaire de ‘La vérité sur les Anglais’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Albin Michel
VOYAG E
Après trois ans d’absence, Mignola nous signe le
grand retour du détective de l’étrange. Hellboy a
quitté le Bureau de Défense et de Recherche sur le
Paranormal. Il est en Afrique et se retrouve coincé
au fond des mers à cause d’une malédiction. Il est
condamné à errer dans différents âges, se trouvant
même confronté aux fantômes de son passé. On se
délecte des nouvelles aventures d’Hellboy, on
retrouve les ambiances mystiques, les intrigues, les
combats, mais avant tout on apprécie le dessin, les
décors et paysages de Mignola. Petit bémol, le
scénario est un peu trop alambiqué mais on est
largement récompensé par le plaisir de retrouver
notre héros. Bonus : des planches et croquis
originaux, et enfin la galerie d’illustrations fournies
par d’autres talentueux artistes. [Rachid Guettari]
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
Mike Mignola
Delcourt
Merci à Albin Michel
BD
(
LIVRES
57
M A N GA
Dans un futur pas si lointain, Unanima est une ville
isolée de l’Antarctique dans laquelle seuls les
artistes peuvent résider. Mastrangelo, chef de la
communauté, a décidé d’utiliser 6000 m2 de
banquise vierge afin de réaliser le grand œuvre de
tous les Unanimiens. Mais sa tentative de concilier
les points de vue est contrée par Ego, un artiste qui
dit représenter l’ego de tous et combat le consensus
sans âme défendu par Mastrangelo, et deux
nouveaux venus, la splendide Laïluka et le ténébreux
Lorenzo. La lutte entre les projets va mal tourner, et
Laïluka se révéler visionnaire… Un intéressant et
profond récit de SF sur les dangers du consensus
apparent qui cache parfois des intentions
despotiques. Le dessin n’est pas sans rappeler Bilal,
surtout par la mise en couleurs. [Yamine Guettari]
AN I M E
Agrimbau / Ippoliti
Albin Michel
SORT I R
Raynaud / Miville-Deschenes
Les Humanoïdes Associés
M US I Q U E
Séra / Yves H.
Casterman
CINEMA
> Millénaire, T.3 :
L’haleine du diable
ARTS
> Sur les traces de
Dracula : Bram Stoker
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
BD
LIVRES
®
AN I M E
M A N GA
58
> Emmanuelle Maia
Les auteurs de fantastique ne courent pas les rues en Suisse
romande. Se cachent-ils, écrivant dans leurs tanières à l’abri des
regards indiscrets ? Peut-être. Murmures est allé en dénicher une,
Emmanuelle Maia, qui s’est fait connaître par la qualité de son style
littéraire.
Peux-tu te présenter ?
> Née dans l’Ain en 1964, j’ai découvert Genève à l’âge de trois ans. C’est à
l’adolescence que mon inclination pour la lecture s’est muée en passion de
l’écriture. Poèmes et nouvelles ont pris forme, avant que je ne franchisse le
cap du roman. Le premier, ‘La croix du néant’, a été publié à l’automne 2004
et le second, ‘Résurgences’, est sorti ce printemps, toujours aux éditions Nuit
d’Avril.
Et si tu nous parlais d’abord de ‘La croix du néant’ ?
> Ce roman met en scène Geoffrey McEnzie, un garçon rejeté à cause de son
obésité. Lorsqu’il rencontre Roman Beltane, un mystérieux personnage, il
comprend que l’heure de la vengeance a sonné. Parallèlement, une jeune
Italienne, Fiora Carini, découvre au fil de ses cauchemars qu’elle est la
dépositaire d’un lourd secret familial. Un secret capable de plonger le monde
dans le néant.
L’histoire des ‘enfants indigo’ de ‘Résurgences’ se base sur une
rumeur qui existe réellement, n’est-ce pas ?
> La rumeur existe. Quant à la réalité des ‘enfants indigo’, celle-ci n’a jamais
été démontrée de manière scientifique, ce qui m’incite à la prudence par
rapport à ce que, faute de preuves tangibles, je considère comme un mythe.
Par contre, en tant qu’auteur, je suis captivée par l’étrange et le merveilleux.
J’ai donc été intriguée par ce phénomène dont une de mes connaissances m’a
parlé. A l’époque, je caressais le projet d’écrire un livre mettant en scène une
fillette aux pouvoirs particuliers. Cela m’a donc paru intéressant pour la trame
de ‘Résurgences’.
En as-tu déjà rencontrés ?
> Selon la légende, ce serait la couleur de leur aura qui permettrait de
reconnaître les ‘enfants indigo’, faculté dont je ne suis pas pourvue. Mais
quels auteurs de fiction ont vraiment côtoyé spectres, vampires ou loupsgarous au cours de leur existence ? L’écriture se nourrit de l’imaginaire, c’est
ce qui lui donne sa richesse, sa diversité, sa force et son intérêt.
Tu as choisi Genève, la ville où tu vis, comme lieu de l’action. Est-ce
plus simple en tant qu’écrivain pour servir de support à l’histoire ?
> D’une certaine manière, oui. En même temps, cela m’a imposé des
contraintes que je n’avais pas dans ‘La croix du néant’. Toutefois, ‘Résurgences’
m’offrait l’occasion d’un pied de nez amical aux livres et films catastrophes
dont l’action se situe généralement aux USA. Alors j’ai saisi cette occasion.
On dit jamais deux sans trois, un troisième roman est-il en préparation ?
> Mon prochain roman sera un thriller fantastique dont l’action se déroulera,
cette fois encore, à Genève. Quant aux fans de Stephen King, ils me
retrouveront aux côtés d’auteurs aussi prestigieux que Jean-Pierre Andrevon,
Ugo Bellagamba, Henri Loevenbruck, Poppy Z. Brite, Michael Marshall Smith
ou Brian Stableford dans un essai intitulé ‘Le livre des livres de Stephen King’
qui paraîtra fin octobre chez Dreampress (www.dreampress.com). D’autre
part, je rencontrerai mes lecteurs au Salon du livre de Lyon, du 10 au 12
novembre prochain, et le 18 novembre au Virgin d’Archamps, où j’aurai le
plaisir de dédicacer mes ouvrages aux côtés de Florence Cochet, une autre
plume genevoise très prometteuse. Pour le reste, j’encourage le public à
passer sur mon site Internet qui est régulièrement mis à jour.
[Vince]
http://misandre.free.fr
On voit dans divers passages une description des dégâts faits à la
ville. Y a-t-il un petit plaisir personnel et sadique à détruire une partie
de Genève ? Je pense notamment à l’Hôtel des Finances ?
> L’Hôtel de Ville, la cathédrale Saint-Pierre ou le Jet d’eau étaient des
symboles tout trouvés pour démontrer que nos structures n’auraient plus
cours après le cataclysme, que les rescapés devraient repartir de zéro afin de
rebâtir le monde. Dans la foulée, détruire l’Hôtel des Finances m’a permis
d’exonérer les survivants à vie, un piètre réconfort en regard de ce que je leur
ai fait subir…
On sent, au travers des personnages, un côté plus critique envers la
société que dans ton premier ouvrage, ‘La croix du néant’. Y a-t-il
avec ce roman une volonté de pousser un coup de gueule et de faire
passer un message ?
> Puisque ce livre se déroule à Genève, j’étais mieux placée pour en évoquer
le contexte. Mais de là à passer un message, non. A mon sens, ce qui était
important, c’était d’offrir une parenthèse de rêve et de magie à mes lecteurs ;
j’espère avoir réussi mon pari. En ce qui concerne les personnages de
‘Résurgences’, Stéphane Vitali est rongé par son impuissance à préserver les
enfants. Même s’il ne s’agit que d’un personnage fictif, j’imagine que les
policiers qui travaillent à la brigade des mineurs sont parfois sujets à de
semblables accès de découragement. Agathe, quant à elle, n’est que le produit
de notre technologie. Depuis l’avènement d’Internet, les possibilités de se
cloîtrer en marge de la société existent bel et bien, quelles que soient les
raisons de ce choix.
> CONCOURS ‘Résurgences’
Gagne un exemplaire du livre ‘Résurgences’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Nuit d’Avril
AN I M E
M A N GA
®
LIVRES
59
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
GAM E S
BD
LIVRES
®
AN I M E
M A N GA
60
> 100 mots pour voyager
en science-fiction
> Cent dictées
de notre enfance
François Rouiller /
éd. Les Empêcheurs de penser en rond
Albine Novarino / éd. Omnibus
Dans la collection ‘100 mots pour…’, les Empêcheurs
de penser en rond nous proposent cet aperçu original
des multiples facettes de la science-fiction, de ses
aspects les plus généraux et conventionnels aux plus
singuliers. Chaque mot proposé est une entrée pour
un thème de SF particulier, mais également une petite
surprise en soi. Ainsi, les ‘classiques’ Cyber, OVNIs,
Espace, côtoient des en-têtes plus énigmatiques –
au premier abord – tels Presse-Citron, Fer-blanc,
Sables ou encore Allégorie. A travers les pages,
l’intérêt du lecteur est constamment avivé par la
plume de François Rouiller dont on ressent autant
la passion que la maîtrise du sujet. Une véritable
ouverture sur la nébuleuse SF qui contentera
néophytes et passionnés. [Vincent G.]
Vous voulez prouver à vos anciennes maîtresses
d’école que vous avez progressé depuis vos jeunes
années ? Que l’orthographe n’a désormais plus de
secret pour vous ? Alors, hop, courez au magasin le
plus proche acheter ce livre, et à vos crayons : c’est
parti pour cent dictées de votre enfance. Malgré le
caractère un peu scolaire de la chose et les textes
quelque peu enfantins, c’est amusant de retrouver
les pièges qui nous posaient problème à l’époque et
de voir ceux qui ne sont toujours pas résolus…
hum ! Les quelques règles de base incluses ne sont
pas de refus pour rafraîchir notre mémoire qui prend
de l’âge. Partagé en quatre parties correspondant
aux saisons, le livre est agrémenté de photos, de
dessins et de proverbes. Un joli ouvrage à avoir
dans sa bibliothèque. [Cindy]
> Aurian
> J’ai épousé un inconnu
Maggie Furey / éd. Bragelonne
Patricia MacDonald / éd. Albin Michel
Avant le Cataclysme qui détruisit terres et mers,
quatre races de mages régnaient sur le monde, les
Sorciers, les Ailés, les Léviathans et les Dragons.
Et elles avaient chacune une arme magique. Mais
leur histoire et leurs artefacts se sont perdus et
aujourd’hui seuls les Sorciers règnent en maîtres.
Et le conflit gronde à nouveau. L’Archimage Miathan
cherche le pouvoir absolu et a déjà mis la main sur
l’un des artefacts magiques qu’il utilise pour faire
apparaître les Spectres de la Mort. Aurian, fille de
Mages renégats, va devoir l’affronter pour éviter
une guerre destructrice. Elle va alors découvrir
l’histoire de ses ancêtres et affronter bien des
dangers. Sans être un chef d’œuvre, ce premier
tome s’inscrit dans la plus pure tradition de la
fantasy et se lit avec plaisir. On attend la suite !
[Katia Margraf]
Avec ce livre, Patricia MacDonald nous prouve une
fois de plus qu’elle connaît très bien le suspense, à
tel point qu’on peut se faire peur en le lisant ! Quand
Emma se fait agresser et sauver de justesse pendant
sa nuit de noce dans un bois, tout semble accuser ce
nouveau mari qu’elle connaît à peine et qui semble
bien mystérieux. Pourtant, au fil des chapitres, on
apprend à connaître des personnages de son
entourage, son beau-père, ses patients et collègues,
et tous deviennent aussi suspects les uns que les
autres. Le doute s’immisce dans notre esprit et
surtout dans celui d’Emma. Malgré une fin un peu
tirée par les cheveux et inattendue, ‘J’ai épousé un
inconnu’ se lit très facilement et nous tient en haleine
jusqu’à la dernière page… mais attention, ne pas le
lire la nuit ! [Cindy]
> Le diable en gris
> Mariée dans l’année !
Graham Masterton / éd. Bragelonne
Melissa Hill / éd. Presses de la Cité
Avec leur toute nouvelle collection, ‘Ombre’, les
éditions Bragelonne se lancent dans l’horreur sous
toutes ses formes. De quoi faire frissonner… C’est
Graham Masterton, sans conteste l’un des maîtres
des romans d’horreur, qui ouvre les festivités. Dans
‘Le diable en gris’, l’auteur écossais ne faillit pas à sa
réputation et nous offre une histoire à ne plus dormir
la nuit. Le lieutenant Decker Martin se voit chargé
d’une enquête bien sombre : il semblerait qu’un tueur
en série sévisse. On a retrouvé le cadavre taillé en
pièces d’une jeune femme, un retraité éviscéré, un
homme avec les yeux crevés, etc. Pas moyen de
mettre la main sur l’assassin qui surgit de nulle part
et se volatilise aussitôt. Dans la lignée de ses autres
romans, à réserver aux amateurs de frousse bleue !
[Katia Margraf]
Amour, amitié, mariage, trahisons… voilà les
ingrédients qui composent ce sympathique roman de
Melissa Hill. ‘Mariée dans l’année !’ raconte les
destins de trois amies dont l’une cherche
désespérément un homme qui ne parte pas en
courant dès qu’il apprend qu’elle a une fille de quatre
ans, l’autre apprend que son ex-mari va se remarier
ce qui la déstabilise, et la troisième a un fiancé parfait
et tente de lancer sa propre entreprise de bijoux
malgré le manque de soutien de sa famille. Ecrit dans
un style léger, ce roman évoque avec justesse et
humour le parcours parfois difficile des jeunes
femmes modernes qui tentent tant bien que mal de
réussir sur tous les plans, couple, enfants et vie
professionnelle. Bien des lectrices se reconnaîtront
dans ces trois héroïnes ! [Katia Margraf]
> CONCOURS ‘Mariée dans l’année !’
> CONCOURS ‘Cent dictées de notre enfance’
Gagne un exemplaire du livre ‘Mariée dans l’année !’
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(réservé aux abonnés)
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Merci aux Presses de la Cité
Merci à
SO C I E T E
Do Chan Hyoung / Jun Kim
Saphira
SORT I R
Tiré d’un roman de Jean Webster et adapté en drama,
cette adaptation manhwa nous offre un titre plein
de fraîcheur. Cha Young Mi débute son nouveau
travail comme assistante d’émission. Ses débuts
sont difficiles mais elle parvient tant bien que mal
à réussir sa mission. Mais un certain mystère
l’entoure. Elle semble faire l’objet d’une certaine
protection par des personnes influentes dans la
chaîne de radio. Puis, il lui a été fourni un logement,
sans compter que sa scolarité s’est vue payer par un
inconnu. Tant de mystères qui supposeront des
réponses, ainsi que l’évolution de certaines
romances autour des personnages. Le graphisme
est agréable, les sentiments de l’héroïne bien
présentés et nous prenons plaisir à enquêter avec
Cha Young Mi sur les mystères qu’elle suscite.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
M US I Q U E
Mangaka au trait dynamique, Reno nous a fait le plaisir de
répondre à nos questions.
> Daddy Long Legs
CINEMA
> Reno Lemaire
Quelles sont tes méthodes de travail ?
> Pour les idées, je vais souvent en terrasse et j’écoute les gens. Toutes mes idées
viennent de ce que j’écoute. J’ai déjà fait le début et la fin de ‘Dreamland’ mais
entre, c’est de l’improvisation. En terme de rythme pour le tome un, je pouvais ne
rien faire pendant deux semaines et m’y mettre pendant deux jours. Pour le tome
deux, j’ai essayé de me canaliser et d’avoir un rythme de sept heures par jour.
Quelles situations préfères-tu dessiner, plutôt comiques, dynamiques…?
> J’apprécie le côté dynamique qui me permet de faire des cadrages originaux.
Mais voir quelqu’un rire à ses blagues, c’est aussi génial.
As-tu toujours le temps de lire des mangas ?
> Même si je n’avais pas le temps, je le trouverais car je suis lecteur avant tout.
Un conseil pour tous ceux qui désirent devenir auteur de BD ?
> Ne jamais abandonner ! Tout le monde m’a toujours dit de ne pas en faire,
mais je n’ai jamais décroché. Les éditeurs ne demandent pas d’où on vient
mais il faut monter un bon projet et persévérer.
VOYAG E
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
> Oreillers de laque
Sugiura Hinako
Picquier
GAM E S
Est-ce que tu as d’autres projets ?
> Je me consacre à ‘Dreamland’ car je veux le faire bien. Mais j’ai d’autres
projets comme ‘Fantasian Saga’ qui peut trouver son public. Ce qui est sûr,
c’est que je ne ferais pas de suite, j’aimerais toucher à autre chose.
Contrairement à ses parents, Aï Shiomi est plutôt
désespéré à l’idée de rentrer dans la ‘Pychic
Academy’. En effet, cette école est censée former les
titulaires de pouvoirs psychiques à l’utilisation de
leurs pouvoirs, qui sont nommés ‘aura’ et qui
peuvent se traduire par des pouvoirs de feu, d’eau
etc. Malheureusement pour Shiomi, celui-ci est
persuadé qu’il ne possède aucun pouvoir. De plus,
comble de malchance, Shiomi a pour grand frère
Zero, un des plus puissants maîtres d’aura. Dès son
arrivée à l’école, Shiomi est pris en charge par un
lapin télépathe qui dévoilera peu à peu à Shiomi ses
capacités. Malgré un environnement graphique
parfois un peu pauvre et stéréotypé (fortes poitrines
à outrance), Psychic Academy demeure assez
humoristique et s’avère au final assez sympathique.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
Nous voilà transportés dans un monde inspiré des
estampes d’Hokusai et des romans de Kafu,
retranscrivant à merveille l’univers du quartier des
plaisirs. L’auteur nous présente ici tout en délicatesse
le quartier d’Edo où se croisent artistes reconnus et
voyous pour obtenir les faveurs des courtisanes.
C’est à travers différents récits que nous découvrons
l’intimité des chambres des courtisanes où les
dialogues et un superbe travail graphique permettent
d’apprécier la subtilité des relations entres les
geishas et leurs clients, usant de leurs charmes pour
les manipuler et obtenir leur liberté. Magnifique
peinture de la société d’Edo au XIXe siècle, ‘Oreillers
de laque’ illustre avec justesse et talent une ‘culture
du silence’ cachant la dure réalité des sentiments
humains. [Jeoffrey Rambinintsoa]
BD
On ressent un dynamisme dans tes dessins proches de Dragon Ball
ou One Piece. Ont-ils été une source d’inspiration ?
> Dragon Ball est une éternelle inspiration. Il a converti des millions de lecteurs
avec des dessins simples. Après, j’ai découvert One Piece. Ce manga a un peu
été une révélation car malgré des traits un peu imparfaits, il a réussi à percer.
Comme on me reprochait souvent de ne pas avoir des traits parfaits, ça m’a un
peu conforté dans mon style.
Katsu Aki
Pika
LIVRES
Peux tu présenter ton parcours ?
> Depuis l’âge de sept ans, je souhaitais devenir auteur de BD. Après mon bac,
j’ai fait deux ans d’études en arts à la fac. L’enseignement y était trop théorique et
plutôt orienté vers la peinture. Par la suite, j’ai monté un projet avec un ami,
‘Fantasian Saga’, et nous avons démarché les éditeurs qui nous ont invités à les
contacter après quelques corrections. Début 2004, des éditeurs recherchaient
des auteurs mangas. J’ai alors envoyé un mail avec deux dessins de ‘Dreamland’
et j’ai eu un retour immédiat. Cela m’a étonné car nous avons démarché sans
grand succès et là un simple e-mail a suffi. Puis j’ai choisi l’éditeur avec lequel
j’avais le plus de feeling, Pika.
ARTS
> Psychic Academy vol.1
M A N GA
[Jeoffrey Rambinintsoa]
LE COUP DE CŒUR MURMURES
> CONCOURS ‘Daddy Long Legs’
Gagne le volume 1 de ‘Psychic Academy’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le volume 1 de ‘Daddy Long Legs’ en envoyant
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Merci à Pika
Merci à
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> CONCOURS ‘Psychic Academy’
AN I M E
M A N GA
62
LIVRES
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
AR T S
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
> Homunculus vol.4
> Tsukihime vol.1
Hideo Yamamoto
Tonkam
Sasakishonen
Ki-oon
Voilà un an que l’extraterrestre homunculus est
arrivé sur nos terres et il n’en finit pas de passionner.
Le tome 4 de la série de Hideo Yamamoto nous
dévoile une nouvelle facette de la personnalité de
Manabu Ito. En effet, alors qu’il tente de déstabiliser
une jeune lycéenne pour la remodeler à son goût,
il se retrouvera démasqué à son tour. Susumu
Nakoshi, notre guetteur d’homunculus, resté en
retrait pour observer cette expérience, affûte son œil
gauche et sa lecture des problèmes humains. Les
rôles s’inverseraient-ils entre Ito et Nakoshi ? Tout
est là dans ce nouveau tome : créatures difformes,
analyses psychiatriques, mode gothique et mystère.
Tous cela servi par un style graphique peu commun
mais oh combien esthétique. Ne serions-nous pas
en face du nouveau grand manga seinen de l’année ?
[Tenshi Katan]
Dans la série mélange de genres, ce manga se pose
là. On commence avec le jeune Shiki, qui a le pouvoir
de voir les lignes de destruction qui traversent toute
chose. En découpant selon ces lignes il a un pouvoir
de destruction infinie, qui le déstabilise et lui cause
des pulsions meurtrières incontrôlables, malgré son
caractère plutôt gentil. Et comme si ça ne suffisait
pas, sa première victime, Arcueid Brunestud, est
une vampire originelle, qui va l’impliquer dans ses
luttes personnelles. Bien qu’on soit toujours dans le
gore et l’horreur, le mélange entre des histoires de
vampire et ce mystérieux pouvoir désarçonne un
peu au début. Par la suite on finit par apprécier
l’ironie d’utiliser un dessin très ‘shojoesque’ pour
dessiner du gore, ainsi qu’une histoire qui intrigue et
incite à en savoir plus. [Yamine Guettari]
LA NOUVEAUTÉ DU MOIS
LE MANGA DU MOIS
SO C I E T E
Nous voici dans une période critique de la révolution
française : la Terreur. Alors qu’en France on l’aurait
prise avec des pincettes, notre mangaka n’y va pas
par quatre chemins : sang, massacres, têtes coupées
et cadavres s’amoncellent… On rencontre des
grandes figures telles Robespierre, Mirabeau, Saint
Just, Danton, Marat et Louis XVI bien sûr… Et
pendant ce temps-là, Napoléon tente de se faire une
place en Corse par la politique grâce au parrainage
du fameux Pascal Paoli, qui le trahit bientôt et
cherche à massacrer sa famille. Il fuit et se résout
finalement à atteindre ses ambitions en se distinguant
militairement. En ces temps troublés, les ambitieux
ont toutes leurs chances… La leçon d’histoire
musclée continue dans ce tome qui aborde une
période peu connue de l’histoire napoléonienne.
[Yamine Guettari]
SORT I R
Allen Walken est un apprenti ‘exorciste’. Les
exorcistes sont un groupe de prêtres chargés de
détruire des démons créés par une entité maléfique
appelée ‘Le comte millénaire’. Mais Allen Walker
n’est pas comme les autres êtres humains, il possède
dans son bras gauche une arme anti-démons. Il
devra donc finir sa formation pour devenir un
exorciste accompli, parcourir le monde en quête
‘d’innocence’ (une source de pouvoir) et vaincre le
‘comte millénaire’. Fidèle aux caractéristiques du
shônen (manga pour adolescents), avec un héros
adolescent plein d’utopie, un personnage secondaire
plutôt froid et réaliste, D.Gray-Man se différencie
des autres mangas du genre par son univers
fantastique et gothique. Un bon shônen fantastique
qui saura trouver son public !
[Jeoffrey Rambinintsoa]
M US I Q U E
Tetsuya Hasegawa
Kami
CINEMA
Katsura Hoshino
Glénat
AR T S
> Napoléon vol.2
VOYAG E
> D.Gray-Man vol.1
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
La seule lecture du casting fait rêver : l’union de
l’auteur de ‘Stratège’ et de ‘Crying Freeman’ ne
pouvait faire qu’un superbe titre et c’est chose faite.
Hanataro est un ancien sumotori réputé dont le seul
objectif est de mettre un terme à sa vie. Alors qu’il se
livre à la police locale appelée ‘la brigade mobile’
pour sauver une jeune fille du nom de Osaki,
Hanataro va faire face au redoutable Heizo Hasegawa,
le célèbre chef de ‘la brigade mobile’. Heizô, atteint
par une maladie incurable, va transmettre à Hanataro
une nouvelle raison de vivre : protéger à ses côtés
la ville d’Edo contre les malfrats. Doté d’un
environnement graphique travaillé et autour de
thèmes fédérateurs comme l’honneur ou la vie, Kajo
est un excellent titre à retenir.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
GAM E S
Kim Sung Jun nous plonge dans l’univers de Kang
Si-U, Ha Yeon-Hui, Cha Ji-Cheol et Song Eun-Jeong,
quatre jeunes Coréens dont les chemins se croisent,
se mêlent et s’emmêlent entre réalité, rêves et
fantasmes. Ce récit est composé d’une succession
de tranches de vie qui se suivent sans aucune
chronologie. Les chapitres se différencient les uns
des autres par des changements d’atmosphère (des
passages romantiques succèdent à des scènes aux
tons crus), de couleurs (alternance de noir blanc et
d’aquarelle), de graphisme, mais aussi par des
variations de style narratif ou de personnage
principal. Cosmos, le premier manhwa d’auteur de la
collection Kana, mêle adroitement poésie, tendresse,
sensualité et érotisme. En supplément, le lecteur a
droit à une belle histoire intitulée ‘Où sont les
libellules?’ [Camille Bussien]
BD
Kazuo Koïke / Hideki Mori
Delcourt
LIVRES
Kim Sung Jun
Kana
M A N GA
> Kajo, la corde fleurie
63
> CONCOURS ‘Cosmos’
> CONCOURS ‘D.Gray-Man’
Gagne un exemplaire de ‘Cosmos’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le volume 1 de ‘D.Gray-Man’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à
Merci à
AN I M E
> Cosmos
SO C I E T E
> Hajime no Ippo,
le challenger
Takao Yoshioka
Kaze
SORT I R
Jyoji Morikawa / Satoshi Nishimura
Kero
Takeya est un jeune garçon peu ordinaire.
Contrairement à l’ensemble de la population , il ne
semble pas attiré par l’attraction des ‘Dears’, de
jolies extraterrestres à forme humaine. La vie de
Takeya va changer lorsqu’il récupérera dans la rue
Ren, une ‘Dears’ sortie de nulle part persuadée que
Takeya est son maître. Dans ce DVD doté de peu de
bonus, nous trouvons les épisodes 8 à 10, qui nous
présentent un duel entre Miu et Ren, Miu étant
desespérée car elle ne parvient toujours pas à servir
comme elle le souhaiterait ses maîtres. Puis, nous
en apprenons un peu plus sur le personnage de
Neneko et sur les raisons de son côté ‘garçon
manqué’. Si le point fort de Dears n’est sans doute
pas l’originalité, l’humour demeure assez présent,
malgré certaines longueurs au niveau de l’histoire.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
M US I Q U E
Pas vraiment une nouveauté mais une actualité,
victime de son succès par ce biais, voici un titre qui
sort de l’univers obscur du fansub pour rejoindre les
bacs sous le jeune label Kero. Et cela ne peut que
nous réjouir car cette édition bénéficie d’une VOST
et d’une VF passable ainsi que d’une qualité d’image
autre que celle que vous auriez pu télécharger ; et
elle n’est pas avare puisqu’elle offre cinq épisodes
par galette. Un bon point pour Kero !
CINEMA
Mais revenons à l’anime. Hajime no Ippo raconte le
parcours du jeune Makunouchi, un gamin un peu naïf
qui vit seul avec sa mère propriétaire d’un bateau de
pêche, et qu’il aide tant que possible. Il n’est pas très
doué pour les études et subit régulièrement les coups
de ses aînés sans broncher.
ARTS
Pourtant Makunouchi est fort, le travail rude que lui
impose sa situation familiale lui a forgé une solide
musculature… Lors d’une râclée, il se voit tiré
d’affaire par Takamura, boxeur pro, qui passait par
là. Cette rencontre va provoquer un choc en ce jeune
garçon, ‘qu’est-ce qu’on peut ressentir quand on est
vraiment fort ?’ se demande-t-il.
> Escaflowne – le film
Shôji Kawamori
Dybex
Si le film d’Escaflowne est un film de bonne facture,
il ne peut néammoins pas rivaliser avec la série dont
il est tiré. Dans un monde parallèle du nom de Gaea,
Van cherche à prendre sa revanche sur l’armée du
dragon noir qui a détruit son pays et qui se révèle
dirigée par son frère Folken. Pour ce faire, Van doit
récuperer la célèbre armure d’Escaflowne. Dans
notre monde, Hitomi est une jeune fille désillusionnée.
Suite à une proposition de Falken, elle se voit
transportée sur Gaea, où elle aidera Van. Le style
noir du film (atmoshphère, personnage) n’est pas
déplaisant. Malheureusement, on ne retrouve pas la
richesse de la série, et les fans seront sans doute
déçus. Signalons tout de même la bonne qualité du
DVD qui comprend un livret, une piste sonore et une
sérigraphie. [Jeoffrey Rambinintsoa]
BD
GAM E S
TECHNOLOGIE T R A N S P O RT
VOYAG E
Il va donc s’inscrire au club de boxe, devenir pro et
gagner des titres… enfin, le grand classique quoi…
Oui, mais là il faut dire que c’est particulièrement
passionnant ! Moi qui ne suis pas fou de boxe, je me
suis surpris à tenter d’assimiler les bases des coups
dont la technique est furieusement bien expliquée.
Le personnage de Makunouchi, si humble, si naïf et
pourtant plein de courage est très attachant. Je suis
accro ! [Frux]
LIVRES
M A N GA
AN I M E
64
> Dears vol.3
> Naruto coffret 4
> My-HiME vol.3
Studio Pierrot / Masashi Kishimoto
Kana Home Video
Hajime Yatate
Beez
Kana continue de sortir à cadence élevée la série
animée adaptée de ce best-seller international, en
améliorant cette fois-ci un peu son packaging avec
un sympathique petit livret de présentation. Pour le
reste, toujours pas de chapitrage des épisodes en
vue et des bonus réduits à la portion congrue. Mais
la qualité est toujours là, tant au niveau de l’image
et du son, que d’une histoire qui, même si elle
exploite toutes les ficelles éculées du shônen, reste
captivante. En effet, on a droit à l’éternel tournoi, qui
nous permet de découvrir avec plaisir des techniques
ninja toutes plus variées les unes que les autres. On
a même un Rock Lee qui se la joue super guerrier
(Naruto lorgne plus que jamais vers Dragon Ball).
Pas original mais un bon divertissement.
[Yamine Guettari]
A son arrivée à l’Académie, Mai découvre qu’elle
est une HiME, une jeune femme dotée de pouvoirs
dont le rôle est, selon les dirigeants de l’école, de
combattre des monstres appelés Orphans. La réalité
est cependant plus complexe, et Mai peine à concilier
sa vie d’étudiante, ses combats et ses relations avec
les autres. Le DVD contient quatre épisodes. On suit
tout d’abord nos héroïnes à la plage, entre bikinis et
infiltration d’un laboratoire, puis un concours de
cuisine dévasté par une HiME à la poursuite d’un
monstre. Les deux derniers épisodes sont dédiés à
un étrange vampire et se terminent par de troublantes
révélations. Malgré quelques lenteurs, cette série
propose un mélange idéal d’action, d’intrigue et de
comédie. En bonus, des mini-épisodes ecchis valent
le coup d’œil. A ne pas rater !
[Syrolimus]
L’ANIME DU MOIS
> CONCOURS ‘My-HiME’
> CONCOURS ‘Escaflowne le fi lm’
Gagne le volume 1 de ‘My-HiME’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de ‘Escaflowne le film’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à
Merci à Dybex
AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECH NOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CI N EMA M US IQUE SOCI ETE
> Musique
Polar : Un roman à lui seul
Métropop se met aux dreads
> Cinéma
Severance : Humour british à la sauce gore
Ô Jérusalem : Un film nécessaire
Cinéma Tout Ecran : Festival tentaculaire !
> DVD
Rome : Plus qu’une série, un film
Grounding : La sortie suisse de l’année
> Voyage
Exotisme au Maroc et au Costa Rica
Le Futuroscope : Un monde à part
> Transport
Bienvenue dans le vaisseau Civic
Rouler vert en C3 Stop & Start
> Games
Need For Speed Carbon : Devenez le roi du drift
Swissgamers : Interview
> BD
Lambil : Fidèle au poste !
> Livres
Emmanuelle Maia : De la fantasy à Genève
> Manga
Reno Lemaire : Un auteur dynamique et créatif
Hajime no ippo : Une série culte à redécouvrir
G R AT U I T
UNE PUBLICATION
DU COLLECTIF
N°17 OCT-NOV 2006
www.murmures.info