Irak Libye Yémen Médias
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Irak Libye Yémen Médias
ILYM Irak Libye Yémen Médias Quel rôle pour les médias dans les pays en crise ? Novembre 2015 - Mai 2016 - Paris #ILYMedia UN PROJET EN PARTENARIAT AVEC iReMMO INSTITUT DE RECHERCHE ET D’ÉTUDES MÉDITERRANÉE MOYEN-ORIENT www.cfi.fr AVEC LE SOUTIEN DE Édito « Plus que jamais, l’information est un élément crucial pendant les périodes de crise, qu’il s’agisse de crises sanitaires, de catastrophes naturelles ou de conflits. Alors qu’elle est désormais surabondante, largement disponible et accessible, son impact sur les crises est de plus en plus marquant. Une information largement relayée peut aujourd’hui apaiser… ou accentuer une crise. C’est bien parce que cet enjeu d’informer est devenu premier qu’il est de plus en plus difficile voire impossible de produire cette information sur des terrains en crise. Ainsi, dans de nombreux pays, à l’image de l’Irak, de la Libye ou du Yémen, ceux qui produisent et diffusent l’information, en l’occurrence les journalistes et les médias, voient régulièrement leur travail entravé, sont menacés et travaillent au péril de leur existence. Autrefois simples témoins des conflits, les journalistes sont aujourd’hui perçus, probablement à raison, comme des acteurs à part entière de ces crises. Alors que les médias internationaux n’ont souvent plus du tout accès aux zones les plus difficiles, le rôle des journalistes des pays concernés devient déterminant aussi bien pour l’évolution interne de la crise que pour sa perception à l’extérieur par le reste du monde. Ces constats ont amené CFI, l’agence française de coopération médias, en collaboration avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) et, avec le soutien du Centre de crise et de soutien du Ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, à concevoir le projet ILYM. Ce projet a pour objectif d’analyser en profondeur le rôle et l’attitude des médias durant les crises en cours au Yémen, en Libye et en Irak, à travers des échanges entre praticiens de l’information (12 journalistes travaillant dans ces trois pays) et des observateurs extérieurs (journalistes et chercheurs français et internationaux). Au cours des quatre séminaires ILYM, qui se dérouleront à Paris de novembre 2015 au printemps 2016, les journalistes et chercheurs impliqués tenteront de répondre collectivement à la question suivante : comment les médias et les journalistes peuventils contribuer à apaiser les crises actuelles et à maintenir un dialogue et un débat public ouverts ? CFI a fait le choix de croiser les regards de journalistes de trois pays arabes, qui traversent une crise profonde et malheureusement durable, sur les conditions dans lesquelles ils pratiquent leur métier, et sur le rôle que les médias devraient, ou pourraient, jouer pendant ces trois crises. ILYM leur offrira aussi la possibilité de rencontrer leurs confrères français pour les éclairer sur les clés et les enjeux de ces crises avec l’objectif d’améliorer leur compréhension par l’opinion publique et les médias français. » Étienne Fiatte Directeur général de CFI LES 12 JOURNALISTES DU PROJET ILYM IRAK Omar Abdulateef Rédacteur au journal Al Sabah, Omar Abdulateef travaille également pour les journaux Al Sa’a, Al Jihat, Kul Al Iraq, Al Bayan, Al Doustour, Alef Ba’ ainsi que pour le magazine Al Awqat Al Iraqya, l’agence de presse irakienne et la radio « Irak libre ». Hadee Galo Meree Hadee Galo Meree est président de l’Observatoire irakien des libertés de la presse, une ONG qui défend la presse, les libertés publiques et les droits de l’Homme, en partenariat avec le Syndicat irakien des journalistes. Il est commentateur politique et chroniqueur quotidien dans deux journaux irakiens, Al Zaman et Al Doustour, ainsi que dans d’autres journaux locaux. Nibras Almamori Nibras Almamori prépare et présente des émissions politiques et sociales depuis 2006 sur Al Rachid, Al Soumarya, Al Hurryya et Al Iraqya. Responsable des relations médias auprès du chef du Parlement, elle préside aussi le Forum des femmes journalistes irakiennes. En 2014, elle a présenté le rapport périodique général sur l’Irak lors d’une audience du Conseil des droits de l’Homme à Genève. En 2015, elle a publié « La femme et le printemps arabe » et « La crise de la Constitution ». Kamal Al Asadi Journaliste depuis 2005, Kamal Al Asadi est rédacteur en chef à la radio et télévision Al Marbed au sud de l’Irak, un média créé avec le soutien du ministère du Développement britannique, sous la supervision de la BBC. LIBYE Ahmed Hussameddin Ahmed Hussameddin a collaboré avec diverses chaînes libyennes comme présentateur et correspondant, dont Al Assema TV. En 2014, il a été directeur des programmes de la télévision de Benghazi, puis directeur du département des médias à la Banque Centrale libyenne. Saeed Arish Saeed Arish a travaillé comme correspondant de terrain, de Briqa jusqu’à la Vallée Rouge, pour Al Jazeera, Al Arabya, BBC, et actuellement pour Al Quds et Al Hadath, ainsi que des agences de presse allemandes et américaines, et des journaux libyens. Correspondant de la chaîne Libya Al Ahrar à Benghazi et à Tripoli, il est aussi présentateur de talk-shows recevant des ministres et autres personnalités. Hanan Ferdos Almgawab Originaire de Benghazi, Hanan Ferdos Almgawab est, au lendemain du soulèvement, journaliste pour le Centre des médias, organisation ad hoc créée pour couvrir les événements. Elle travaille pour la radio Benghazi Mahali où elle présente des rapports sur la situation humanitaire dans le pays, puis pour Shabab Libya FM où elle parle de la condition féminine, avant d’animer un programme très populaire, « Isma’una » (« Ecoutez-nous »), le premier à parler ouvertement des exactions commises par les milices. Contrainte de quitter son pays, en raison de menaces de mort, elle demeure aujourd’hui en exil au Caire. Reem El Breki Fondatrice et directrice depuis 2013 du site internet « www.akhbarlibya.net », Reem El Breki est également, depuis 2012, rédactrice en chef de Lana Magazine. En 2013 et 2014, elle a été journaliste au quotidien libanais Al-Akhbar. YÉMEN Abdullah Ali Journaliste et écrivain yéménite, Abdullah Ali est aussi chercheur en politique pour des chaînes télévisées, des journaux arabes et des journaux internationaux publiés en arabe. Rédacteur en chef du magazine Rou’a, un mensuel culturel et littéraire, il est directeur, depuis 2002 de la société de productions 3-D Media et propriétaire et directeur général de Media Solutions au Caire. Il assure aussi des formations dans le domaine des médias à l’Académie de la télévision arabe et au sein de chaînes du Caire. Ghamdan Al Yousefi Ghamdan Al Yousefi travaille depuis plus de 15 ans dans le domaine du journalisme. Il a une expérience dans la rédaction d’articles et la réalisation de reportages et d’interviews dans la presse et pour des sites locaux et régionaux. Correspondant pour plusieurs journaux arabes tels que Okaz, Ilaf et Al Khalige, il prépare et présente des émissions télévisées à Al Saida et Yemen Chabab. Il est aussi commentateur et analyste spécialisé dans les affaires politiques. Hamza Al Kamali Hamza Al Kamali est, avec plusieurs autres activistes, l’un des chefs de file du soulèvement de 2011 au Yémen. Il a été à la tête de la commission d’enquête de 2011 et chef du centre des médias de la révolution yéménite. Analyste politique pour Alarabya, Aljazeera, BBC et Skynews, il est membre de plusieurs organisations sociales et non gouvernementales (comme Taiz Public Community et Yemeni Youth Leader Assembly). Il réside actuellement au Caire pour des raisons de sécurité. Maysaa Shuja Al-Deen Chercheuse et analyste politique, Maysaa Shuja Al-Deen travaille depuis 2014 pour plusieurs médias, comme Al-Monitor et Al Araby. Entre 2011 et 2014, elle a écrit pour le magazine Weghat Nazar, le site internet Jadalliya et des journaux yéménites. Elle a également été chercheuse pour une société de production de films documentaires pour des chaînes telles qu’Al Jazeera. FOCUS SUR LES PAYSAGES MÉDIATIQUES EN IRAK Il existe des centaines de publications et des dizaines de stations de radio et de télévision. Dans ce contexte de crise politique et d’instabilité, la scène médiatique est de plus en plus fracturée. La télévision est le principal moyen d’information : 92% des adultes déclarent qu’elle est leur première source d’information. De nombreux médias ont des affiliations politiques ou religieuses. La région autonome du Kurdistan a ses propres médias établis. Mais, pour les médias privés, les recettes publicitaires fournissent rarement un revenu fiable et pérenne. Bien que la liberté d’expression soit protégée par la constitution, Reporters sans frontières souligne combien les journalistes sont systématiquement persécutés par les terroristes de l’État islamique. Par ailleurs, le taux de pénétration d’internet en Irak reste le plus bas de la région : 2,7 millions d’utilisateurs en 2014, soit environ 8% de la population. En juin 2014, les autorités ont suspendu les services internet pour un temps dans certaines régions principalement sunnites, invoquant des raisons de sécurité. EN LIBYE Le renversement du colonel Kadhafi en 2011 a mis fin à une dictature de 42 ans au cours de laquelle le secteur des médias était sous le contrôle quasi-total de l’Etat, aucune voix indépendante ou critique n’étant tolérée. Depuis, il y a eu une véritable prolifération de chaînes de télévision satellitaires et des dizaines de stations de radio, toutes privées et diffusées à partir de différentes villes libyennes, mais aussi d’autres pays arabes. Le paysage médiatique s’est radicalement transformé. Les anciens quotidiens étatiques ont fermé et de nouveaux titres sont apparus, sans viabilité réelle. Benghazi a émergé comme une plaque tournante de l’édition. Mais il y a peu de journaux quotidiens et les tirages sont très faibles. Facebook, Twitter et YouTube ont été déterminants pour la circulation de l’information lors de la révolte. En décembre 2013, sur une population de 6,4 millions d’habitants, on comptait près d’un million d’internautes. Facebook est devenu une plate-forme de prédilection pour les Libyens souhaitant lire les nouvelles et commenter les événements. La scène médiatique reste non réglementée malgré la mise en place, en septembre 2013, d’un nouveau ministère de l’Information. La crise institutionnelle n’a pas permis de faire évoluer la loi sur les médias. Depuis 2014, cet environnement médiatique chaotique reflète l’instabilité politique libyenne. AU YÉMEN La Yémen Radio and Television Corporation (YRTC) et l’agence de presse n’ont désormais plus le monopole de l’information. Le secteur audiovisuel a vu émerger une multitude de chaînes de télévision et de radio satellitaires privées ayant de fortes affiliations politiques. En 2014, alors que l’incertitude politique et l’insécurité s’installent, Reporters sans frontières a recensé une série importante de menaces et d’agressions commises par les forces de sécurité et par d’autres groupes non identifiés à l’encontre des journalistes. Le mouvement chiite Houthi a également rejoint les rangs des adversaires de la liberté de la presse. Les rebelles ont pris notamment pour cible les installations de la chaîne nationale. En 2014, il y avait seulement 4,8 millions d’utilisateurs d’internet au Yémen, soit le taux de pénétration le plus faible dans la région après l’Irak. Le Yémen compte 1,5 million d’utilisateurs Facebook et 128 000 utilisateurs de Twitter. CONFÉRENCE INAUGURALE 9 NOVEMBRE 2015 - AGENCE FRANCE PRESSE 08:30 - 09:00 Accueil des participants 09:00 - 09:30 Inauguration > Emmanuel Hoog, Président Directeur-Général de l’AFP > Patrice Paoli, Directeur du Centre de crise et de soutien (CDCS) > Etienne Fiatte, Directeur général de CFI 09:30 - 10:00 Introduction Présentation des partenaires, de l’équipe pédagogique et des participants. Présentation du cycle : axes de réflexion principaux et déroulé du programme général. > Afaf Chebli, responsable de projet Méditerrannée-Asie à CFI > Jean-Paul Chagnollaud, Directeur de l’IReMMO, professeur d’université et directeur de la revue Confluences-Méditerranée > Agnès Levallois, consultante, spécialiste du Moyen-Orient et des questions méditerranéennes, chargée de cours à l’ENA et à Sciences Po > Alkram Belkaid, journaliste indépendant, spécialiste des questions énergétiques et d’économie internationale, travaille avec Le Quotidien d’Oran et Le Monde Diplomatique > Claire Talon, ancienne correspondante du Monde au Caire et de Mediapart, responsable du Bureau Moyen-Orient et Afrique du Nord à la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) 10:00 - 10:30 Pause-café 10:30 - 12:30 Situation politique des trois pays et rôle des médias > Où en sont les transitions politiques dans chaque pays ? > Comment les médias participent-ils à la phase de transition politique, en ont-ils les moyens ? > Peuvent-ils contribuer à promouvoir le pluralisme et à garantir l’équilibre de l’information ? > Un ou plusieurs exemples concrets sur la pratique du journalisme dans une situation de conflit. L’accent sera mis sur une réflexion vis-à-vis de postures qui peuvent paraître contradictoires : peut-on n’être « que » journaliste quand son propre pays est en proie à une crise ? Quelle place pour le militant et pour le citoyen en marge de l’exercice du métier de journaliste ? Modérateurs : > Patrick Haimzadeh, spécialiste de la Libye > Laurent Bonnefoy, spécialiste du Yémen > Myriam Benraad, spécialiste de l’Irak SÉMINAIRE DE RÉFLEXION N°1 12:30 - 14:30 Buffet déjeunatoire 14:30 - 16:00 Table ronde Le rôle du journaliste en zone de conflit et de crise : citoyen, militant ou reporter ? Intervenant : Nasser Atta, chargé de production pour ABC News au Moyen-Orient (Palestine) Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon 16:00 - 16:15 Pause-café 16:15 - 17:30 Poursuite des échanges SÉMINAIRE DE RÉFLEXION N°1 (SUITE) 10 ET 11 NOVEMBRE 2015 À L’IReMMO Les paysages médiatiques des 3 pays et le rôle du journaliste dans ces contextes 10 NOVEMBRE 2015 09:30 - 12:30 Echange autour de la pratique journalistique > Quels sont les obstacles rencontrés ? Quel accès au terrain ? > Quelle protection pour le journaliste ? 11:00 - 11:15 Pause-café > Est-il possible d’être un journaliste indépendant dans un pays en crise ? Intervenant : Nasser Atta, chargé de production pour ABC News au Moyen-Orient (Palestine) Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon 12:30 - 14:00 Déjeuner 14:15 - 17:15 Diversité des points de vue en situation de crise > Comment permettre/garantir une diversité des opinions ? > Etudes de cas, situations rencontrées par les journalistes 15:45 - 16:00 Pause-café > Liberté d’expression : entre le devoir d’informer et la responsabilité ? Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon 11 NOVEMBRE 2015 09:30 - 12:30 Méthodologie > Présentation détaillée du support pédagogique 11:00 - 11:15 Pause-café > Présentation de la méthodologie de travail proposée pendant et entre les sessions Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon 12:30 - 14:00 Déjeuner 14:15 - 17:15 Libre 19:30 - 21:30 Dîner SÉMINAIRE DE RÉFLEXION N°2 14 ET 15 DÉCEMBRE 2015 À L’IReMMO Ligne éditoriale, liberté d’expression et normes éthiques et professionnelles 14 DÉCEMBRE 2015 09:30 - 12:30 11:00 - 11:15 Pause-café Petit-déjeuner thématique > Expérience d’une agence de presse internationale comme l’AFP, en matière de normes éthiques et professionnelles à l’épreuve de contextes de crise > Sources d’information de l’AFP dans les pays en crise Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon 12:30 - 14:00 Déjeuner 14:15 - 17:15 Quelle information prime ? > Etude de cas > Code de déontologie du journalisme 15:45 - 16:00 Pause-café > Quelle est la politique, l’esthétique et l’éthique des pratiques médiatiques relatives aux crises ? > Comment concilier chasse au scoop et rigueur de l’information ? > Responsabilité des médias > Sont-ils soumis à des formes de censure/d’autocensure et, si oui, lesquelles ? Quelles sont les lignes rouges ? Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon 15 DÉCEMBRE 2015 09:30 - 12:30 Quel vocabulaire utiliser ? > Etude de cas 11:00 - 11:15 Pause-café > Comment couvrir une actualité telle que l’OEI ou celle du terrorisme de manière générale ? > Nécessité ou non d’avoir un lexique Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon 12:30 - 14:00 Déjeuner 14:15 - 17:15 Journalisme ou voyeurisme ? 15:45 - 16:00 Pause-café Faut-il tout montrer ? Jusqu’où va l’information ? Experts référents : Akram Belkaid et Claire Talon THÈMES DE TRAVAIL DES SÉMINAIRES 3 ET 4 EN 2016 1. Complémentarité entre médias nationaux, internationaux et sociaux Quelle place pour les médias nationaux, régionaux et internationaux en situation de crise ou lors d’une transition ? Existe-t-il une véritable complémentarité ? Les nouveaux médias jouent-ils un rôle significatif, ou bien l’accès à internet étant limité, cela ne concerne qu’une infime partie de la population ? > Ces questions seront traitées à l’aide du regard porté par les différents participants selon leur propre expérience, puis ainsi déclinées : Une articulation entre médias nationaux et internationaux est-elle possible et souhaitable ? Comment travaillent les médias internationaux dans les 3 pays et quelle couverture assurent-ils ? Rôle du web et des réseaux sociaux : comment les nouveaux médias sont-ils aujourd’hui eux-mêmes des sites qui alimentent les crises et conflits ? Quel soutien international pour appuyer les transitions ? > Etude de cas : Comment les journalistes ont traité une info : partage d’expérience et enseignements à en tirer ? Information / désinformation : comment décrypter et mieux distinguer ? - Exemple de la comparaison Paris/Bagdad par Fox News après l’attentat contre Charlie hebdo : quel impact réel ? - Qu’est-ce que la « Théorie du complot » ? Comment influe-t-elle sur les réseaux sociaux et donc, in fine, sur les médias ? 2. Journalisme de proximité : opportunités et risques Quelle définition donner à la notion de proximité dans un contexte de crise ? - Proximité géographique, communauté d’intérêts ? - Qualité de l’information et proximité : indépendance et esprit critique - Comment garder sa capacité d’analyse de situations locales qui sont très évolutives ? Reconstruction du paysage médiatique : par quelles étapes ? - Exemple des Balkans : identifier les besoins prioritaires permettant d’œuvrer à la reconstruction d’un secteur médiatique, qui puisse progressivement regagner la confiance des populations et participer aux enjeux de réconciliation - Identifier les leviers sur lesquels agir de manière efficace Audit / diagnostic des besoins et attentes : - Bilan des séminaires - Diagnostic des besoins et des attentes - Quel soutien auprès des médias en cette période de crise ? - Quel soutien dans la phase ultérieure de post-crise ? Design : Arnaud Boschet _ La Confiserie - www.laconfiserie.fr CFI : AGENCE FRANÇAISE DE COOPÉRATION MÉDIAS 131 avenue de Wagram _ 75017 Paris _ France www.cfi.fr CFImédias