Je suis passé à Cinnamon,LinuxMint : Monter automatiquement un

Transcription

Je suis passé à Cinnamon,LinuxMint : Monter automatiquement un
Je suis passé à Cinnamon
Avec la sortie de Linux Mint 16 « Petra », j’ai fait le choix de quitter l’interface « Mate » au profit de « Cinnamon ». J’avoue
avoir longuement hésité à faire le saut, mais au final je ne le regrette pas du tout.
Ce changement m’a, entre autre, permis de résoudre pas mal d’ennuis que j’avais dans le partage de mes dossiers sous
Linux avec un autre PC qui, lui, est encore sous Windows 7 (hé oui, je n’ai pas encore réussi à convaincre tout le monde,
suivez mon regard ;)).
Je craignais que Cinnamon soit plus lent, plus lourd que Mate mais (sous Petra tout au moins) il n’en est rien.
Tout mon matériel a été parfaitement reconnu, y compris nos deux imprimantes (une laser Samsung ML-1640 partagée
depuis le poste en Windows 7 et une HP Envy 4500 wifi). A noter que, dans le cas de cette dernière, même le scanner
fonctionne via le wifi ce qui est une très bonne nouvelle et qui m’a étonné je ne vous le cache pas.
La prochaine évolution ? Passer à Linux Mint 17 quand cette version va sortir en 2014. Cette version sera une LTS et je
vais (peut être) y rester. Je dis ça, mais je l’avais déjà dit à la sortie de Mint 13 alors…
LinuxMint : Monter automatiquement un
partage Windows distant
La problématique est la suivante : Je souhaite, pour diverses raisons, monter automatiquement un partage situé sur un PC
sous Windows 7. Bien sûr, ce PC est connecté à mon réseau local.
Sous LinuxMint 15, le montage des volumes se fait dans « /media/user » où user est le login de l’utilisateur courant
Tapez
sudo mkdir /media/user/partage_windows
Avant tout, il est conseillé de commencer par vérifier que vous arrivez bien à monter le partage en ligne de commande,
exemple :
sudo mount -t cifs -o
username=utilisateur_ubuntu,rw,iocharset=utf8,file_mode=0777,dir_mode=0777
//adressIP_serveurFichier/repertoireSource /media/user/partage_windows
Il faut ensuite créer un fichier dans lequel on stocke l’identifiant et le mot de passe pour se connecter sur le PC distant.
Pour cela, on commence par lancer Gedit en mode super utilisateur : faites Alt+F2 ou cliquez sur « Lancer une application
» dans le menu Applications. Dans la boîte de dialogue, saisir :
gksudo gedit
Quand on vous le demande, entrez votre mot de passe. Enregistrez le fichier créé dans le répertoire /root, sous le nom
.smbcredentials
Ce système est le minimum pour limiter la visibilité des mots de passe.
username=MonNom
password=MonMotDePasse
domain=DOMAINE
Enregistrez ce fichier mais ne quittez pas Gedit.
Avant d’éditer /etc/fstab, sauvegardez le avec
sudo cp /etc/fstab /etc/fstab.sav
Ouvre le fichier /etc/fstab avec gedit (toujours en root) et ajoutez une ligne comme
//192.168.1.2/Partage
/media/user/partage_windows cifs
uid=nom_utilisateur_ubuntu,dir_mode=0777,file_mode=0777,credentials=/root/.smbcredentials,ioch
arset=utf8
0
0
Sauvegardez le fichier fstab
Vous pouvez maintenant monter tous vos volumes avec
sudo mount -a
fstab : Monter automatiquement sa
partition Windows
Mon PC est en dualboot Windows / Linux Mint et j’aimerais monter automatiquement ma partition Windows, mon C: qui est
en NTFS, quand je démarre ma session Linux.
Pour cela, il faut modifier le fichier « /etc/fstab ».
Mais avant, il faut récupérer l’UUID de la partition Windows à monter :
sudo blkid -g
sudo blkid
Qui renvoie quelque chose comme
/dev/sda1:
/dev/sda2:
/dev/sda5:
/dev/sda6:
/dev/sdb1:
LABEL="RM-CM-)servM-CM-) au systM-CM-(me" UUID="B2D2A7A2D2A76975" TYPE="ntfs"
UUID="5E66AE2866AE013F" TYPE="ntfs"
UUID="fdf3822f-4865-4ed0-9faf-68d429205dde" TYPE="ext4"
UUID="4b79c86d-10ff-48c1-abd8-16d521fb8bb6" TYPE="swap"
LABEL="1to" UUID="b453840b-aabd-4301-b62e-433ca340e772" TYPE="ext4"
Dans mon cas, l’UUID qui m’intéresse est « 5E66AE2866AE013F ».
Sous LinuxMint 15, le montage des volumes se fait dans « /media/user » où user est le login de l’utilisateur courant
Tapez
sudo mkdir /media/user/C
Avant d’éditer /etc/fstab, sauvegardez le avec
sudo cp /etc/fstab /etc/fstab.sav
Editez ensuite /etc/fstab avec
gksudo gedit /etc/fstab
Ajoutez la ligne suivante à la fin du fstab
UUID=5E66AE2866AE013F
/media/user/C
ntfs-3g
defaults,windows_names,locale=fr_FR.utf8
0 0
Vous pouvez maintenant monter tous vos volumes avec
sudo mount -a
Equivalent de XCOPY sous Linux
Ces derniers jours, j’ai été confronté à un petit souci :
Je voulais copier tous les fichiers PDF d’un dossier vers un autre. Le souci est que dans l’arborescence source j’ai d’autres
types de fichiers que je ne voulais pas transférer vers ma destination.
Sous DOS, la solution est simple :
xcopy .\*.pdf ..\destination\. /S
Sous Linux, j’ai eu du mal à trouver une ligne de commande équivalente. J’ai tout d’abord pensé à ‘CP’, mais sans résultat.
Finalement, la solution est d’utiliser ‘RSYNC’. Ca me donne un fichier batch comme le suivant :
clear
# Source du backup
src=/home/abach/Documents/A_TSAII/Pour_révision/Nouveau_classement
# Destination du backup
dest=/home/abach/Documents/A_TSAII/Pour_révision/PDF
rsync -av --include='*.pdf' --include='*/' --exclude='*' $src/ $dest/
Linux Mint 15 « Olivia » est disponible en
RC !
et moi je dis : vive Maya !
J’ai, bien entendu, téléchargé Linux Mint 15 « Olivia » et je l’ai installé en machine virtuelle. Bien sûr, cette nouvelle
version (même si elle est actuellement encore en Release Candidate) fonctionne parfaitement. Je fais néanmoins le choix
de rester encore en Linux Mint 13 « Maya » qui est une Long Time Support, encore supportée jusqu’en 2017.
Maya fonctionne sans problème sur mes deux ordinateurs et je me suis calmé : je ne vais pas changer de version par
simple plaisir. Je vais donc continuer avec ma « vieille » Maya au moins en attendant la prochaine LTS de Mint.
Pourquoi je préfère Linux à Windows ?
Loin de moi l’idée de rentrer dans des querelles de clocher (c’est du moins l’idée que vous aurez après avoir lu cet article).
Que ce soit Windows, Mac OS ou Linux, chacun a ses avantages, ses afficionados.
Pour moi, Linux présente les avantages suivants :
Je ne pirate plus.
Mon système d’exploitation est disponible en téléchargement sur Internet sans que je n’ai à payer ou à entrer dans
l’illégalité. Il en est de-même pour les applications que j’utilise. LibreOffice ne me coûte rien et Gimp non plus. Ce ne sont
que deux exemples, et je pourrais les multiplier à l’envie (ceci fera sans doute l’objet d’un autre article).
L’installation est bien plus simple.
Ah, qu’il est loin le temps où installer Linux était affaire de spécialiste, avec un noyau à compiler d’après des sources.
Aujourd’hui et d’après mon expérience, il m’est bien plus compliqué d’installer un Windows, avec tous les pilotes à
chercher sur les sites des constructeurs. Je n’ai à ce jour eu aucun souci de pilote en installant un Mint sur les ordinateurs
où j’ai eu à le faire.
L’installation des logiciels est, elle aussi
bien plus simple.
LibreOffice, Gimp, VLC sont installés de base avec Mint (comme avec Debian ou Ubuntu d’ailleurs), contrairement au Pack
Office Microsoft, à PhotoShop. Pour installer d’autres logiciels, il est en génral suffisant de regarder dans les dépots, soit
via synaptics, soit directement avec « sudo apt-get install ». Inutile d’aller faire des téléchargements sur mille et un sites.
Les mises à jour sont bien plus simples
avec Linux qu’avec Windows.
Toutes les mises à jours se font depuis les dépôts, soit avec Mintupdate soit avec une simple commande « sudo apt-get
update » dans un terminal. De plus, ces mises à jour incluent le système d’exploitation et les logiciels installés. Enfin, ces
mises à jour ne nécessitent pas de redémarrage à tout va du PC…
La sauvegarde des données et des
paramètres systèmes est simplifiée.
Voir « Ma stratégie de sauvegarde« . Sous Linux, les données et les paramètres utilisateurs sont clairement séparés du
système. Ils sont dans /home/id_user/. Il suffit de savoir ce qu’on veut sauvegarder dans ce répertoire pour pouvoir tès
facilement retrouver ses petits en cas de soucis.
Qui dit simplicité des sauvegardes dit
aussi simplicité des restaurations.
Faire une sauvegarde facile, c’est bien, mais totalement inutile si la restauration des données est galère. Ici, rien de plus
simple : il suffit de recopier le contenu de la sauvegarde dans /home/user_id/ en écrasant si besoin ce qui est en place.
Le partage des données entre deux
ordinateurs est d’une simplicité
enfantine.
Je ferais sans doute un jour un article sur le partage via SSH.
Le partage d’une imprimante est, lui
aussi, archi simple.
Là encore, un article à venir.
Je n’ai pas besoin d’un anti-virus.
Mon PC tourne d’autant mieux que je n’ai pas besoin de l’encombrer avec un antivirus. Certes, je peux être « porteur
sain ». Pour vérifier cela, je lance de temps à autre un scan depuis une machine virtuelle sous Windows.
Les lignes de commandes sont d’une
puissance sans égale.
Ah, les lignes de commandes…
Elles font partie du mythe de Linux et rebutent plus d’un nouveau venu dans ce « monde ». Très vite cependant, elles
s’imposent d’elle-même de par leur puissance. Il est possible, par exemple, d’installer toute une série d’application avec
un seul « apt-get install », de récupérer tout un site avec une seule commande « lftp ».
Linux est léger.
Comparativement à Windows, une même machine fonctionnera bien mieux, en consommant moins de ressources sous
Linux. C’est un peu un moyen de donner une seconde jeunesse à des PC vieillissants.
J’ai beau chercher sous Windows, je ne trouve pas l’équivalent.
L’intérêt de Virtualbox
Comme beaucoup, j’ai parfois envie d’essayer l’une ou l’autre « nouvelle » distribution Linux. Comme beaucoup
d’utilisateurs Linux, je ressens parfois le besoin d’avoir mon Windows (officiel) sous la main. Une solution simple et
élégante pour éviter à la fois le dual-boot Windows / Linux et pour éviter de réinstaller chaque fois Linux est d’utiliser les
machines virtuelles.
Ceci ne revient pas simplement à faire une quelconque émulation, mais bel et bien à démarrer un environnement (Linux
ou Windows) dans Linux (Mint 13 Mate dans mon cas).
Pour cela il suffit d’utiliser Virtualbox, disponible nativement dans les dépôts (sudo apt-get install virtualbox).
Créer ensuite une machine virtuelle et installer le système d’exploitation à tester. Cette simple manip’ me permet de voir
comment se comportent Mint Cinnamon, Mint KDE, éventuellement Ubuntu ou Debian, sans jamais avoir à réinstaller quoi
que ce soit sur mon environnement de production.
La sauvegarde de ces machines virtuelles est prévue, sous forme de fichiers « .ova », à intégrer dans une politique
de sauvegarde plus vaste (cf ici).
Il est également facile de dupliquer une machine virtuelle pour vérifier une variante de fonctionnement sans avoir à tout
réinstaller.
Bien entendu, il est possible de partager un dossier sur la machine hôte avec la machine virtuelle pour échanger des
données.
Bref, virtualbox ne présente que des avantages pour une utilisation des ressources somme toute raisonnable.
Le site officiel de Virtualbox est ici : https://www.virtualbox.org/
Prise de main à distance
Beaucoup d’entre nous sommes confronté à la problématique d’aider nos proches dans l’utilisation de leur ordinateur. Il
n’est pas toujours évident de faire un saut chez eux pour des raisons de temps, de distance…
Personnellement, j’ai choisi la solution Teamviewer qui présente plusieurs avantages :
Teamviewer est gratuit pour un usage non commercial.
Teamviewer est multi-plateforme. Je suis sous Linux et je peux indifféremment prendre la main sur un PC Linux ou
Windows.
Teamviewer est, à mon sens, suffisamment sécurisé car un code d’accès aléatoire est généré et doit être
communiqué par téléphone à celui qui veut prendre la main.
Certes, ce n’est pas un produit gratuit ou Open-source, mais il correspond bien à ce que je recherche et à mes besoins.
J’espère simplement que chacun jouera le jeu et que cette solution restera gratuite pour un usage non commercial comme
c’est mon cas.
Fusionner des pdf
J’ai récemment été confronté à la problématique suivante : fusionner deux fichiers « pdf ». J’ai trouvé la solution entre
autre ici.
sudo apt-get install pdftk
puis, tout simplement
pdftk file1.pdf file2.pdf [...] fileN.pdf cat output fichier_de_sortie.pdf
La commande « man pdftk » est une mine d’information complémentaire sur pdftk.
A noter qu’il y a pdfchain qui est une interface graphique pour pdftk, pour les allergiques à la ligne de commande
LFTP : récupérer tout son site en une
seule ligne de commande
Pour récupérer tout son site Internet en FTP, tout le monde connaît filezilla. L’interface graphique, c’est bien, mais elle
nécessite tout de même pas mal de manipulations. Sous Linux, il est possible de récupérer tout son site en une seule
commande, en utilisant lftp.
Sous Ubuntu ou Linux Mint, installer tout simplement lftp :
sudo apt-get install lftp
Pour ensuite récupérer tout son site, il suffit d’utiliser la commande suivante :
lftp ftp://nom:[email protected] -e "mirror -e /www/ /home/abach/destination/ ; quit"
en l’adaptant bien entendu à ses propres paramètres.
La documentation plus complète de lftp, sur le site d’Ubuntu, se trouve ici.

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