Dossier Presse

Transcription

Dossier Presse
WARNER BROS. PICTURES Présente
En association avec RATPAC-DUNE ENTERTAINMENT
Une production ATLAS ENTERTAINMENT / CRUEL AND UNUSUAL
Un film de ZACK SNYDER
BATMAN V SUPERMAN
L’AUBE DE LA JUSTICE
(Batman V Superman – Dawn of Justice)
BEN AFFLECK – HENRY CAVILL – AMY ADAMS – JESSE EISENBERG – DIANE LANE
LAURENCE FISHBURNE – JEREMY IRONS – HOLLY HUNTER – GAL GADOT
Superviseur des effets visuels
John “DJ” Des Jardin
Musique
Hans Zimmer et Junkie XL
Co-producteurs
Jim Rowe, Gregor Wilson, Curtis Kanemoto
Chef Costumier
Michael Wilkinson
Montage
David Brenner, ACE
Chef décorateur
Patrick Tatopoulos
Directeur de la photographie
Larry Fong, ASC
D’après les personnages créés par
DC Comics
Batman créé par
Bob Kane avec Bill Finger
Superman créé par
Jerry Siegel, Joe Shuster
Producteurs exécutifs
Christopher Nolan, Emma Thomas, Wesley Coller, Geoff
Johns, David S. Goyer
Scénario
Chris Terrio et David S.Goyer
Produit par
Charles Roven p.g.a, Deborah Snyder p.g.a
Réalisé par
Zack Snyder
Durée : 2h30
Sortie le 23 Mars 2016
NEWSROOM: warnerbros.fr/newsroom
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DISTRIBUTION
CONTACTS PRESSE
WARNER BROS. France
Eugénie Pont
115 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly sur Seine
Carole Chomand & Sabri Ammar : 01 72 25 10 83 / 11 16
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SYNOPSIS
Craignant que Superman n'abuse de sa toute-puissance, le Chevalier noir décide de
l'affronter : le monde a-t-il davantage besoin d'un super-héros aux pouvoirs sans limite ou d'un
justicier à la force redoutable mais d'origine humaine ? Pendant ce temps-là, une terrible menace
se profile à l'horizon…
NOTES DE PRODUCTION
Le plus grand match de gladiateurs de toute l'histoire : le Fils de Krypton contre le Justicier de
Gotham City
LEQUEL DES DEUX VAINCRA ?
Batman et Superman. Gotham et Metropolis. Lex Luthor, Doomsday et – pour la première
fois sur grand écran – Wonder Woman. Entre sa cohorte de héros et d'épouvantables méchants, ses
combats spectaculaires dont l'enjeu dépasse la destruction de la planète, BATMAN V SUPERMAN :
L'AUBE DE LA JUSTICE de Zack Snyder est un film de super-héros comme on n'en a encore jamais vu.
En faisant s'affronter les deux plus grands super-héros au monde, c'est un véritable choc des
titans aux dimensions cataclysmiques qui devient inévitable : Batman, le justicier de l'ombre, alias le
Chevalier noir, contre Superman, l'extraterrestre invincible capable de voler – lequel des deux est
en mesure de gagner cette guerre ?
Près de deux ans se sont écoulés depuis les assauts meurtriers d'une violence inédite subis
par Metropolis. Plusieurs hommes et femmes ont pu réchapper, mais Bruce Wayne ne parvient
toujours pas à oublier ceux qui ont péri dans la catastrophe. Autant dire qu'il vit dans un état de
rage permanent et que sa colère cède bientôt la place à un sentiment d'impuissance, au risque
d'être aveuglé par un désir de vengeance. Hanté par ses cauchemars, il s'attaque aux criminels de
Gotham, alors qu'il s'est fixé un objectif de plus grande envergure.
Zack Snyder explique : "On s'est dit que ce serait intéressant d'observer Superman du point
de vue de Batman. Bruce ne sait rien sur Superman – il n'en connaît que la réputation aux yeux du
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public. Il le tient responsable des victimes de Metropolis – autant d'êtres humains qu'il aurait dû
protéger. Sa haine couve en lui depuis un bon moment et il trouve aujourd'hui un écho à ce
ressentiment dans les médias".
Pendant deux ans, Superman a secouru d'innombrables personnes à travers la planète et
l'opinion publique mondiale salue ses facultés quasi divines. Pourtant, son action courageuse
entraîne d'inévitables destructions. Du coup, nombreux sont ceux qui s'interrogent désormais sur le
fait que le super-héros agisse sans réfléchir aux conséquences de ses actes. Lui-même commence à
se poser la question, suite aux machinations d'un individu bien décidé à l'humilier… et à l'anéantir
"Lorsqu'on retrouve Superman, il vaque à ses occupations de super-héros, mais la perception
de ses interventions héroïques a considérablement changé, en raison des conséquences
involontaires de ses actes", poursuit le réalisateur. "Chacune de ses interventions suscite des
réactions. Lorsqu'il sauve quelqu'un, il abandonne quelqu'un d'autre à son sort. On voulait s'attacher
à la réalité du sauvetage des victimes et au sens véritable de ces interventions. Il est communément
admis que Superman est un type bien qui cherche à agir pour le mieux et qu'il n'est pas politisé.
Mais en réalité, dans le monde actuel, il est impossible de ne pas donner un sens politique à ses
actes, quelles que soient ses intentions".
Bruce Wayne, alias Batman, s'intéresse de près à Superman depuis le fameux événement du
Black Zero qui s'est achevé par le combat catastrophique entre le Fils de Krypton et le général Zod.
"Je crois que cela permet de bien comprendre pourquoi Batman tient à affronter Superman", note
Ben Affleck, qui campe le Chevalier noir. "On pourrait croire, selon toute logique, qu'ils devraient
être amis puisque ce sont tous les deux des types bien, mais le film porte un regard plus subtil sur le
rapport de ces personnages au monde réel, et sur les conséquences involontaires – mais terribles –
de leurs interventions et de leurs pouvoirs".
"Superman commence à se retrouver face aux difficultés précises que redoutait Jonathan
Kent", signale Henry Cavill qui endosse à nouveau le rôle de Clark Kent. "Le monde est terrorisé
après avoir subi les attaques d'extraterrestres et été ébranlé dans ses fondations mêmes. Bien que
les hommes aient un justicier à leur disposition – ou qu'ils voient comme tel –, il leur faut canaliser
leur peur. Entretemps, Superman continue à agir au mieux et à tenter de ne pas tenir compte des
critiques fusant de toutes parts".
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Mais certaines attaques sont plus difficiles à ignorer que d'autres. Et si Bruce Wayne est
résolu à réaliser son fantasme de vengeance vis-à-vis de Superman, comment qualifier les raisons
qui poussent l'industriel Lex Luthor à anéantir l'Homme d'acier ?
Comme l'indique le scénariste Chris Terrio, "Bruce et Lex sont tous les deux milliardaires,
tous les deux sont orphelins et tous les deux sont obnubilés par le pouvoir absolu de Superman. À un
moment donné, ils ont le même objectif : neutraliser Superman à tout prix. Mais les intentions de
Bruce sont foncièrement bienveillantes, alors que Lex est un grand malade".
Pour comprendre l'état d'esprit de ces trois hommes – Clark, Bruce et Lex –, il faut bien voir
que leurs pères étaient absents, ou qu'ils sont hantés par le souvenir de pères disparus. C'est là une
autre thématique abordée par le film. Chacun d'entre eux se bat à sa façon : Bruce, plus âgé
aujourd'hui que son père au moment de sa mort ; Clark qui répare les injustices pour un fantôme ;
et Lex dont les relations avec son père n'avaient rien d'idyllique.
"Lex Luthor a toujours été l'un des plus redoutables salauds de l'univers DC Comics", ajoute
le producteur Charles Roven. "Et l'une des histoires les plus spectaculaires de la saga est celle de
l'affrontement entre Batman et Superman. Lorsqu'on a cherché à donner plus d'ampleur à l'univers
de nos super-héros, le fait de réunir ces deux personnages s'est imposé. Metropolis a besoin d'être
reconstruit, Lex est le principal bienfaiteur de la ville et lui et Bruce Wayne sont à la tête
d'entreprises comparables dans les domaines industriel et numérique".
Après les événements du précédent film, il pouvait sembler plausible que Bruce et Lex
unissent leurs forces contre Superman.
Le scénariste David S. Goyer observe : "Dans les films de super-héros, des dégâts
épouvantables se produisent et puis chacun reprend ses activités comme si de rien n'était. Nous
pensions, au contraire, que ces destructions risquaient de laisser des traces durables, pas seulement
dans la ville ou le pays, mais dans le monde entier. Superman n'est pas mal intentionné, mais il
commence à inquiéter beaucoup de gens, et c'est ce qui pousse Bruce à se méfier de lui. Lex, de son
côté, exploite ce point de dissension et cette méfiance croissante dans l'esprit du grand public pour
servir ses propres intérêts".
"On avait laissé des indices dans le film précédent, à l'image du camion LexCorp en pleine
rue de Metropolis et du satellite de Wayne Industries", reprend Roven. "C'est ce qui nous permettait
d'aller dans la direction de l'intrigue et des personnages".
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Pour introduire Batman et Luthor de manière naturelle dans l'univers de Superman, il était
nécessaire de s'y prendre avec précaution. "Tout le monde a envie de voir Batman et Superman
réunis dans le même film", affirme la productrice Deborah Snyder. "Et tout le monde a encore plus
envie de les voir s'affronter. C'est jubilatoire pour tous ceux qui aiment la BD, et Zack est non
seulement réalisateur, mais fan absolu de BD".
Étant donné que les deux super-héros – sans oublier Lex Luthor – sont des personnages de
BD depuis plus de 70 ans, il existe une source quasi inépuisable dans laquelle puiser des idées. "On
voulait proposer une réinterprétation du personnage de Batman qu'on n'avait encore jamais vue à
l'écran", ajoute-t-elle. "Dans notre conception des choses, il mène son action depuis longtemps, si
bien qu'il est chevronné, mais cela fait même peut-être trop longtemps … Du coup, il est aussi blasé.
Lorsqu'on s'attaque constamment à la criminalité comme le fait Batman, au bout d'un moment, cela
a-t-il un impact physique ? Ou émotionnel ?"
De même, pour que le personnage de Lex Luthor soit en prise directe avec le monde actuel,
Terrio s'est posé plusieurs questions : "À quoi pourrait bien ressembler un capitaliste devenu fou de
nos jours ?", dit-il. S'inspirant des plus grandes entreprises mondiales du high-tech, il a privilégié un
environnement qui "considère souvent l'excentricité comme une vertu et récompense les
innovations les plus iconoclastes". En mêlant ces qualités à un esprit malade, il a réinventé Lex
Luthor : "C'est un méchant plus jeune, brillant, en plein dans la postmodernité, conscient de sa
propre malveillance, qui a choisi d'utiliser sa fortune et son pouvoir pour abattre un homme dont la
puissance semble sans limite".
La production a non seulement réuni les domaines symboliques de Batman et Superman,
mais aussi leurs univers visuels. Bien entendu, qui dit Batman, dit la Batcave, la Batmobile et la
Batwing, véhicules ultrarapides et tendance, sans oublier son repaire secret d'armements conçus
sur mesure. Géographiquement, Gotham City et Metropolis ont été imaginées comme deux villes
rivales, séparées par un mince cours d'eau, ce qui a permis à l'action de se dérouler sur les deux
territoires des héros. Mais c'est un personnage qui n'appartient à aucune des deux villes – et qui
possède ses propres facultés – qui marque durablement nos deux protagonistes : Wonder Woman.
"Dès lors qu'on a réussi à introduire Batman dans l'intrigue, la seule chose que j'avais en
tête, c'était de me dire 'est-ce que ce serait délirant de faire également entrer en scène Wonder
Woman ?'", se remémore Zack Snyder. "Pour moi, qui suis fan de très longue date, Superman,
Batman et Wonder Woman forment le trio essentiel des DC Comics, et je savais que les spectateurs
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avaient hâte de voir Wonder Woman depuis très longtemps. Je me suis dit que ce serait génial
qu'elle figure dans notre récit afin de l'introduire dans cet univers".
Si la guerrière amazone ne fait qu'une brève apparition, elle surgit au bon moment et elle
impressionne Superman et Batman. Gal Gadot incarne le personnage, aux côtés d'autres
comédiennes au fort tempérament : Amy Adams, qui interprète à nouveau la journaliste Loïs Lane,
Diane Lane, une fois encore sous les traits de Martha Kent, et Holly Hunter dans le rôle de la
sénatrice Jane Finch qui affronte à la fois Superman et Lex Luthor.
Jesse Eisenberg campe Luthor avec un sang-froid propre à un psychopathe, tandis que
Jeremy Irons incarne Alfred, majordome flegmatique de Bruce Wayne et expert en technologie de
pointe, qui tranche avec la nature très sombre de ce dernier. Quant à Laurence Fishburne, il
endosse à nouveau le rôle du rédacteur en chef du Daily Planet, Perry White, qui tente de garder la
main sur le travail de Loïs Lane et de savoir où se trouve Clark Kent.
En réalité, malgré la désapprobation de Perry, Clark enquête sur une affaire se déroulant à
Gotham, liée aux activités de Batman – sans se douter que l'homme qu'il entend démasquer est
secrètement à ses trousses. En sachant qu'aucun des deux hommes n'est prêt à reculer, et que Lex
Luthor tient par-dessus tout à anéantir Superman, les deux super-héros pourront-ils surmonter
leurs différends pour affronter un danger bien plus terrible ?
Il a le pouvoir d'anéantir toute l'espèce humaine. Si nous estimons qu'il y a ne serait-ce qu'un
pourcent de risque qu'il soit notre ennemi, nous devons considérer qu'il s'agit d'une certitude.
—Bruce Wayne
>> LA RÉUNION DE DEUX FIGURES EMBLÉMATIQUES <<
En développant l'intrigue de BATMAN V SUPERMAN : L'AUBE DE LA JUSTICE, la question
s'est posée de savoir si un personnage comme Superman pouvait exister en 2016, ou s'il
appartenait à une époque plus clémente. Les valeurs qu'il défend peuvent-elles encore avoir du
sens dans un monde aussi complexe que le nôtre, divisé par des factions rivales et des jeux
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d'alliance ? Quand on sait qu'on a accès aux infos 24h sur 24, comment peut-on se battre pour la
vérité et la justice dans le monde entier sans craindre d'être mis en examen ?
La production a estimé qu'après les révélations sur les conséquences désastreuses des
interventions de Superman, le monde entier se ligue contre lui – à commencer par le gouvernement
et les médias de son pays, ainsi qu'un justicier qui mène la fronde.
"Quand on s'est mis à réfléchir au nouveau défi de Superman, on était conscient qu'on ne
pouvait pas trouver plus grand enjeu que la destruction de la planète", déclare Zack Snyder. "Il
fallait donc qu'on intensifie les enjeux émotionnels. Et quel adversaire plus valable que Batman pour
un conflit d'essence philosophique ? Dès lors qu'on a émis cette idée, c'est difficile de faire machine
arrière".
Pour introduire Batman dans l'histoire de manière naturelle, on apprend que Bruce Wayne
a lui-même été affecté par les événements du Black Zero à Metropolis, et qu'il s'est décidé à
anéantir celui qu'il considère désormais comme un ennemi. C'est ce retournement inattendu et ce
point de vue inédit sur Bruce Wayne et Batman qui ont séduit Ben Affleck.
"Quand j'étais gamin, j'adorais le personnage, et notamment le 'Dark Knight' de Frank
Miller", souligne le comédien. "Si on ne raconte pas la même histoire, ce qui m'a intéressé dans
l'interprétation du personnage, c'est qu'il correspond à la vision traditionnelle de Batman tout en
étant devenu une sorte de gros dur, plus mûr et plus misanthrope qu'avant, et au bout du rouleau.
L'action de Superman fait enrager Bruce Wayne d'une manière quasi irrationnelle, et cette colère
désespérée et cette haine étaient des points de départ fascinants pour construire le personnage".
"Tout le monde sait que 'Batman Dark Knight' de Frank Miller est mon album préféré et
aborde ce que je considère comme l'affrontement philosophique entre Batman et Superman le plus
intéressant", note Snyder. "Avec Ben, on a beaucoup évoqué la possibilité d'utiliser le personnage de
Miller comme un modèle : c'est un type chevronné qui mène son action depuis vingt ans, il a perdu
pas mal d'amis au fil des années et il s'est totalement replié sur lui-même. Dans notre film, tout ce
qui compte encore aux yeux de Bruce, ce sont Alfred et son identité de Batman. Il pense, comme
nous tous, à l'héritage qu'il va laisser. Il dit même à Alfred qu'au lieu de chercher à se débarrasser
des mauvaises herbes – autrement dit, à éliminer un criminel pour en découvrir un autre à sa place –
il ferait mieux de s'attaquer à ce problème mondial qu'est devenu Superman".
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Affleck reprend : "Quand j'ai appris que Zack souhaitait articuler l'intrigue autour de
thématiques ancrées dans notre quotidien et qui parlent aux gens, j'ai voulu participer à l'aventure
et au premier film qui réunit ces deux héros".
S'il interprète un personnage marqué par la colère, Affleck a beaucoup apprécié le
tempérament enjoué du réalisateur. "Zack est d'un naturel optimiste et positif, et j'adore côtoyer les
gens comme lui", dit-il. "Il connaît également l'histoire de la BD dans ses moindres détails, mais il
était ouvert à mes suggestions et à mes idées, et c'était formidable pour moi de voir ce projet
prendre forme".
"Ben possède cette extraordinaire faculté à passer du monde de Bruce Wayne à celui de
Batman, réussissant à faire exister chaque identité séparément, mais aussi – comme l'exigeait notre
intrigue – à brouiller la frontière entre les deux", constate Snyder.
Mais que dire de l'affrontement entre Batman, mortel puisque humain, et un Superman au
sommet de sa forme ? Malgré son arsenal et sa stratégie bien rodée, Batman peut-il espérer vaincre
un être invincible ? Quel sera le prix à payer pour une telle manifestation d'orgueil ?
Malheureusement pour Superman, il n'est pas aussi invulnérable qu'il l'imagine. Le Fils de
Krypton n'anticipe jamais le danger et s'agissant de Batman, il ne le considère que comme un
désagrément sans importance. "Dans un combat à mort, qui est à peu près sûr de gagner ?
Superman, de toute évidence", analyse Henry Cavill. "Mais Superman ne veut pas en entendre
parler. Il désapprouve la conception de la justice à tout prix selon Batman. Il veut régler ce problème
de manière aussi rapide que possible, sans s'abaisser au niveau du Chevalier noir. Du coup, Batman
prend aussitôt l'avantage".
"Réunir Batman et Superman dans le même film n'était pas si simple", précise Affleck. "Cela
pouvait avoir l'air facile dans le scénario, mais ça ne l'était pas. Ce sont deux très fortes
personnalités qui ont des points de vue opposés sur la manière de s'y prendre pour agir de manière
juste mais qui doivent affronter le même dilemme : faut-il se laisser corrompre pour combattre le
mal avec efficacité ? Ils incarnent l'alpha et l'oméga des super-héros, et leur incompréhension
mutuelle et leur défiance l'un envers l'autre dégénèrent en conflit. Je pense… enfin j'espère qu'on a
été à la hauteur de l'enjeu".
Tout comme Affleck, Cavill est conscient de la sympathie du public mondial pour son
personnage et de la responsabilité qui pesait sur ses épaules. "Superman compte réellement aux
yeux de beaucoup de monde", affirme-t-il. "Plus je rencontre de gens depuis que je l'incarne, plus je
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comprends que les décisions que nous prenons en racontant son histoire, dans ce film et à l'avenir,
doivent tenir compte de l'affection et de la sympathie qu'ils éprouvent pour le personnage".
"Je pense que ces personnages et ces récits sont non seulement formidablement
divertissants, mais qu'ils offrent des exemples extraordinaires de choix éthiques", poursuit Cavill. "Ils
nous interrogent : qu'est-il juste de faire ou de ne pas faire ? Comment se comporter ? Ils nous
permettent aussi de nous comparer à eux. Dans le dernier film, le monde a été attaqué par des
extraterrestres et quasi anéanti. Cet événement a braqué les projecteurs sur Superman, et depuis, il
tente toujours d'agir pour le mieux et de se rapprocher des êtres humains. Mais il se demande
désormais si les hommes veulent de son aide ou pas".
Si nombreux sont ceux qui réclament encore son aide, d'autres comme Bruce Wayne, Lex
Luthor et même les sénateurs américains commencent à s'interroger sur les intentions de
Superman, à commencer par sa destruction des forces de Krypton dirigées par le général Zod. A-t-il
défendu la planète et ses habitants pour des motivations altruistes ou par instinct de conservation ?
Et dans ce cas, s'est-il arrangé pour être l'unique survivant de son espèce sur la Terre, disposant
d'un pouvoir inégalé ?
"L'existence d'un être capable d'anéantir toute l'espèce humaine s'il le souhaite a de quoi
susciter pas mal d'interrogations chez beaucoup de gens, même s'ils estiment que ses intentions
sont louables", remarque Snyder. "Les êtres humains pensent qu'il sera toujours bienveillant, mais
certains, comme Lex et Bruce, réfléchissent à plus long terme".
Superman a beau avoir sauvé la planète – les villes, les campagnes et les hommes portent
encore les stigmates de ses interventions. En réfléchissant à son propre parcours de justicier,
Batman estime que ses sentiments à l'égard de l'extraterrestre sont plus que justifiés. "Batman a
croisé tant d'hommes corrompus par le pouvoir qu'il se dit que Superman, qui jouit d'un pouvoir
absolu, est voué à se laisser corrompre", analyse Roven.
Cette réaction violente de la société est difficile à comprendre ou à accepter pour le Fils de
Krypton. "Il est bien conscient d'être un extraterrestre, mais il a tout sacrifié – qu'il s'agisse de sa
propre culture ou de son peuple – pour sauver une planète dont il se sent faire partie intégrante",
relève Cavill. "Il a choisi de renoncer partiellement à son anonymat pour agir au mieux, mais
certains dénigrent son comportement, soit pour attirer l'attention des médias, soit parce qu'ils
cherchent à semer le chaos, ou encore par peur. En revanche, ils semblent refuser le fait qu'il est
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doué d'une force extraordinaire mais qu'il ne s'en est jamais servi pour servir ses propres intérêts, ce
qui, à notre époque, est tout à fait exceptionnel".
"Je crois que cela en dit long sur la complexité et la richesse de ces personnages puisque,
malgré leurs superpouvoirs, ils doivent faire face aux même problèmes que chacun d'entre nous",
signale Deborah Snyder. "Ils cherchent seulement à trouver leur place dans le monde. Quelles que
soient leurs forces, ils ont aussi des failles et des défauts, ils cherchent à surmonter les obstacles et
ils veulent témoigner de leur affection et être aimés en retour".
Si certains lui sont désormais hostiles, Loïs Lane, la petite amie de Clark, lui reste fidèle, et
leur relation est source de réconfort et de sérénité pour lui. "Il veut la rendre heureuse, et il
aimerait se comporter avec elle comme tout un chacun", assure Cavill. "Mais ce n'est pas une
relation comme les autres – c'est impossible ! L'un des deux est un extraterrestre invulnérable".
Journaliste, la jeune femme est parfaitement déterminée à découvrir la vérité sur le dernier
incident aux conséquences désastreuses pour Superman. Amy Adams était enchantée d'endosser à
nouveau le rôle de Loïs Lane.
"Ce qui m'a plu dans le parcours de Loïs, c'est qu'elle est toujours à la recherche de la vérité :
elle a besoin de connaître la vérité pour être en accord avec elle-même", indique la comédienne.
"Mais désormais il lui faut aussi découvrir la vérité pour aider son petit ami à laver son honneur. Du
coup, elle ne se lance pas dans cette enquête uniquement comme journaliste, mais en tant que
femme qui cherche à venir en aide à l'homme qu'elle aime de la seule manière qu'elle connaisse".
"À bien des égards, Loïs est au cœur du film car elle passe son temps à examiner de près les
faits pour savoir ce qui se passe", poursuit Roven. "Grâce à Loïs, on décrypte une bonne partie de
l'intrigue et on parvient à comprendre qui tire les ficelles dans l'ombre. Sans même parler de sa
relation complexe avec Clark/Superman. Amy s'y prend à merveille pour révéler les nombreuses
facettes de son personnage et la complexité de la situation dans laquelle se trouve Loïs".
Si l'actrice était aussi motivée par ce projet, c'est qu'elle souhaitait retravailler avec Snyder.
"Zack est animé d'un immense respect pour ces personnages, sans avoir peur de se les approprier et
de proposer au spectateur un nouveau regard sur eux", dit-elle. "C'est un garçon intrépide".
Et particulièrement en matière de personnages féminins. "Zack réussit à donner à une
femme comme Loïs une forte personnalité sans qu'elle semble masculine pour autant", poursuitelle. "Il n'a pas peur de sa féminité, et ce qui est formidable chez lui, c'est qu'il n'a pas besoin de
forcer le trait : il vous fait confiance pour affirmer le tempérament du personnage. Il vous pousse
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aussi à explorer la sensibilité amoureuse et la vulnérabilité du rôle, ce qui, à mon avis, ne fait
qu'enrichir la force du personnage. Car c'est en travaillant des sentiments comme la peur et la
fragilité qu'on atteint la vraie force d'un être".
Clark a toujours été à l'écoute des conseils de ses parents, Jonathan et Martha Kent. Depuis
la disparition de son mari, Martha incarne le souvenir d'une époque plus paisible dans la vie de son
fils.
Diane Lane, qui interprète le rôle qu'elle campait dans MAN OF STEEL, précise : "Jonathan
était galvanisé par le symbole que son fils représentait pour la planète, alors que Martha voulait le
protéger. Elle ne pensait pas que les êtres humains étaient capables d'accueillir avec bienveillance
l'existence de Superman – et il semble à présent qu'elle avait raison".
Désormais serveuse dans un restaurant, "Martha travaille dur tout en gardant son secret
pour elle et en continuant à s'intéresser au sort de Clark grâce aux infos", ajoute Diane Lane. "Elle
est affectée par la manière dont le monde se comporte à son égard et par tout ce dont on l'accuse.
Les gens sont jaloux de ses pouvoirs et elle s'inquiète en se demandant comment lui-même va réagir.
Elle veut encore le protéger. Elle reste sa mère…"
Laurence Fishburne, également à l'affiche de MAN OF STEEL, campe de nouveau le
rédacteur en chef du Daily Planet, Perry White. "Dès que je suis revenu sur le plateau, j'ai eu le
sentiment de l'avoir quitté la veille", indique Fishburne. "J'ai reconnu beaucoup de visages familiers
et l'énergie était la même. Du coup, c'était naturel de reprendre le fil de ce récit là où il s'était
interrompu".
Le comédien était enchanté par la perspective de croiser Batman et Wonder Woman. "Tout
comme Superman, ce sont des héros prêts à se sacrifier et à tout mettre en œuvre pour protéger la
société. Du coup, j'étais très enthousiaste de participer à un film qui réunit tous ces personnages… et
en tant que fan de BD, j'ai très envie de voir le film !"
Bien entendu, qui dit Batman, dit aussi Alfred, plus proche confident de Bruce Wayne
doublé de son plus fidèle associé contre le crime. À partir du moment où Bruce – et donc Batman –
était un peu plus âgé et usé par plusieurs nuits de traque, il devenait nécessaire d'adapter le
personnage d'Alfred. La production a choisi de se focaliser sur les compétences du personnage en
matière de technologie.
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Jeremy Irons campe le rôle, déclarant que "Zack m'a tout de suite parlé d'une vision
beaucoup plus pragmatique du personnage, en l'affublant d'un passé militaire et en en faisant un
type très à l'aise en électronique".
Pour autant, cette dimension du personnage n'enlève en rien son instinct paternel vis-à-vis
de Bruce. "Il connaît Bruce depuis toujours, et après la mort des parents de ce dernier, il a essayé de
lui apporter ses conseils et de lui inculquer une conception de la justice sur le long terme", dit-il.
"Pour Alfred, la justice est une forme de vengeance dépassionnée, tandis que pour Bruce/Batman, la
vengeance est totalement passionnelle".
"Je ne pense pas qu'Alfred se réjouisse de l'évolution de Bruce, si bien qu'il tente de le
dissuader de ce qu'il compte faire", poursuit Irons. "Il estime qu'il se trompe d'ennemi et, avec
l'ironie qu'on acquiert avec le recul des années, il tente de le lui dire. Mais Bruce a la tête dure,
Alfred l'aime comme un fils, et il fait donc tout ce qu'il peut pour l'aider – autrement dit, il se donne
beaucoup de mal pour lui".
"Sous les traits de Batman, Bruce est capable d'affronter sa souffrance en la regardant en
face, de manière quasi cathartique", indique Snyder. "C'est là qu'il a le sentiment de maîtriser ses
sentiments. Alfred, de son côté, s'adresse toujours à Bruce pour qu'il assume davantage cet aspect
de sa personnalité. Jeremy s'en est sorti à merveille pour camper ce personnage d'une grande
complexité et pour exprimer ses multiples facettes. Il est drôle et il joue le rôle avec sincérité si bien
que les rapports entre Bruce et Alfred sont profonds et fascinants".
Comme avec les autres protagonistes, la production a cherché à rajeunir Lex Luthor, en
imaginant le genre d'homme qu'il pourrait être en 2016. Les auteurs ont ainsi conçu un personnage
plus jeune ayant hérité de l'empire LexCorp de son père et ont déniché l'interprète idéal en la
personne de Jesse Eisenberg : grâce à celui-ci, Lex se retrouve doté d'un humour sinistre, qui vient
de son obsession pathologique pour Superman.
"Si on observe le personnage de Lex dans la BD, ses scènes sont d’une absurdité géniale",
avance Eisenberg. "Il est toujours en train de mettre au point un stratagème très complexe pour tuer
Superman. C’est drôle, cette obsession pathologique qu’il a pour lui. Et même s’il peut paraître
plutôt sérieux, à mes yeux c’est un type intelligent qui utilise les jeux de mots pour se montrer plus
malin et condescendant envers les autres. Lex ne met en réalité son intelligence qu’au service de ses
propres intérêts et de sombres desseins".
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Les auteurs se sont montrés réellement satisfaits de cette nouvelle interprétation. "On
voulait un personnage qui restitue parfaitement la manière d’être d’un jeune entrepreneur génie des
affaires, énergique et constamment à l’affût d’innovations", intervient Charles Roven. "Il a tendance
à être soupe au lait mais il dégage quand même toujours du magnétisme : c’est quelqu’un qu’on ne
peut quitter des yeux. Jesse s'en est tiré à la perfection. Son interprétation est sincèrement
remarquable. Il a dépassé toutes nos attentes".
Eisenberg a apprécié de pouvoir jouer avec la nature exaltée de Luthor. "Lex considère
Superman presque comme un paradoxe existentiel : à ses yeux, il ne peut être totalement
bienveillant à cause de sa toute-puissance, et il ne peut être d’une puissance absolue s’il est
bienveillant", souligne l’acteur. "D’un autre côté, Lex veut être tout-puissant mais considère [dans
son cas] que ce n'est pas un problème, puisqu’il est un être humain, et qu'il l’a mérité, alors que
Superman est un abominable extraterrestre, un intrus qui ne mérite même pas d’exister. Lex a
l’esprit tellement mesquin qu’il voit son propre sens de la morale comme le seul système de valeurs
envisageable au monde. Quiconque s’oppose à lui est sans morale et doit en quelque sorte être
détruit".
Il est fort possible que la malveillance de Lex lui vienne, pour une bonne part, de son père,
auquel il fait allusion dans le film. "Dans une certaine mesure, Lex a conscience de sa relation à son
père, qui était un homme puissant mais violent", poursuit l’acteur, "et il fait une sorte de parallèle
avec Superman dont il se méfie automatiquement. En psychologie contemporaine, on aurait
probablement diagnostiqué Lex comme un genre de sociopathe narcissique, drôle et charmant, mais
incapable d’empathie. En tant qu’acteur, c’est vraiment drôle, car on adopte toutes sortes de
comportements qui nous vaudraient d’être arrêté dans la vie réelle, mais on le fait dans un contexte
qui le permet".
En revanche, Lex partage une passion, parfaitement légale, Eisenberg : le basketball. "J’y
joue depuis tout petit", confirme-t-il, "et quand j’ai lu dans le scénario que Lex possédait un terrain
de basket dans ses bureaux, j’ai annoncé, 'Je n’ai pas besoin d’une doublure ou du moindre effet
infographique. C’est bien une chose que je sais faire parfaitement'. Et quand je suis arrivé sur le
plateau, j’ai joué impeccablement pendant toute la journée jusqu’à ce que ce soit le moment de
tourner la scène, où il est censé marquer un panier à trois points, se retourner et balancer son
texte… mais le ballon a refusé de tomber dans le panier. Un grand moment de solitude".
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Même si Luthor ne semble pas manquer d’employés avec lesquels faire des paniers, on ne
sait pas bien s’il a de vrais amis dignes de ce nom. "De même que Satan est souvent dépeint comme
charmant, sympathiser avec Lex, c'est comme signer un pacte avec le Diable", reprend Eisenberg en
riant.
Luthor tente pourtant de passer un accord à l'amiable avec la sénatrice américaine June
Finch, démocrate originaire du Kentucky, femme de tête indépendante et élégante, campée par
Holly Hunter, qui a aimé se mesurer à Eisenberg.
"La confiance intervient vraiment quand il s’agit pour elle de Lex Luthor et c’est merveilleux
de travailler avec Jesse", suggère l’actrice. "Il possède une intelligence fulgurante et fertile, il est très
loquace et la vitesse à laquelle il passe d'un sujet à l'autre est fascinante. C’est ce qui rend Lex si
passionnant".
"Leur relation est captivante et d'une grande richesse", poursuit-elle, "et le scénario explore
aussi merveilleusement l’espace qui les sépare. Tous leurs échanges sont chargés d’allusions à
double sens et June Finch le ressent. Elle sait que si on ne peut pas faire confiance à quelqu’un, il
faut se montrer d’autant plus attentif à ce qu’il vous dit".
"Zack et moi avons toujours été de grands fans de Holly Hunter", lance Deborah Snyder. "Du
coup, quand le rôle de cette sénatrice du Sud dure à cuire s’est présenté, on a su qu’il lui
conviendrait parfaitement. Une fois qu’on a été certain qu’elle participait au projet, le personnage a
pris de l’ampleur. La sénatrice Finch est à la tête d’une commission chargée d’enquêter sur les
agissements de Superman, parce qu’elle pense qu’il devrait être tenu pour responsable de ses actes
mais aussi être jugé équitablement".
Si Holly Hunter a été séduite par son personnage, "c’est qu’elle ne se laisse pas guider par
les émotions mais par la raison", reconnaît l’actrice. "Souvent, dans le monde politique, l’émotivité
peut prendre le pas sur le reste parce que ça attire l’attention. Mais ce n’est pas le cas chez June
Finch. Elle prend le temps qu’il faut pour évaluer la situation, jusqu’à ce qu’elle parvienne
naturellement à une décision qui repose sur la réflexion et sur ses priorités pour l'avenir, plutôt que
pour toute autre raison".
On trouve encore au casting Harry Lennix qui endosse de nouveau le rôle de Swanwick,
autrefois général promu ministre de la Défense ; Tao Okamoto qui joue Mercy Graves, la sculpturale
bras-droit de Lex Luthor ; et Callan Mulvey sous les traits d'un personnage mystérieux dont les actes
auront une incidence sur nos deux super-héros. Enfin, pour ancrer le film dans le monde réel,
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plusieurs rôles secondaires sont tenus par de réels présentateurs de journaux télévisés,
commentateurs et experts, qui apparaissent brièvement à l’écran.
Vous ne me connaissez pas mais, moi, j’en ai connu des femmes comme vous.
—Bruce Wayne
Je doute que vous ayez jamais connu de femmes comme moi.
—Diana Prince
C’est sans doute pour le rôle de Wonder Woman que la production a ressenti le plus de
responsabilité au moment du casting. "Cela fait 75 ans que Wonder Woman existe et on a trouvé
qu’il était temps qu’elle ait sa place au cinéma", déclare Deborah Snyder. "C’est l’une des héroïnes
les plus puissantes qui soit : elle incarne force et passion, et c’est un modèle pour les femmes de tout
âge".
On comprend que la pression était à son comble…
"On a cherché aux quatre coins du monde, et on a envisagé des centaines d’actrices pour ce
rôle", reprend-elle. "Quand on a rencontré Gal Gadot, on a été unanime : elle avait quelque chose
d'exceptionnel et elle personnifiait Wonder Woman. Et en apprenant à la connaître et en la voyant
jouer avec ses partenaires, on a compris qu’elle était parfaite. Wonder Woman représente l’amour,
la vérité et l’égalité des sexes. Gal incarne vraiment tout cela".
Le premier jour où Gal Gadot a débarqué sur le plateau sous les traits de l’héroïne, elle a fait
vive impression, particulièrement sur une toute jeune visiteuse, nièce d’un membre de l’équipe
technique, qui a fait un dessin pour Wonder Woman. "Cette adorable petite fille m’a donné un très
beau dessin qu’elle avait fait pour moi", se souvient l’actrice, "et les gens se sont mis à pleurer.
C’était très émouvant et ça prouvait bien l’importance de ce personnage. Pour les petites filles qui
aspirent à être des femmes fortes, indépendantes et élégantes, et pour les petits garçons qui
apprennent qu’il faut respecter les femmes, Wonder Woman incarne de nombreuses valeurs
positives et aussi une grande force morale".
Bien qu'elle ait peu de scènes dans ce film, Gal Gadot a aimé camper cette guerrière
amazone aux côtés des légendaires super-héros masculins. "Elle a vécu de nombreuses aventures et
elle est très avisée", fait remarquer l’actrice. "Elle sait choisir ses batailles et anticiper un peu
l’avenir. Et les hommes et les femmes ont une façon très différente d’envisager les conflits".
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Et maintenant, tu vas voler jusqu’à lui pour un combat à mort.
Le noir et le bleu. Combat de nuit.
—Lex Luthor
>> LA PRÉPARATION AU COMBAT <<
Grâce aux bonnes habitudes prises par Henry Cavill depuis sa première interprétation de
Superman, Mark Twight, qui l'a entraîné pour MAN OF STEEL, a pu le faire travailler différemment
pour BATMAN V SUPERMAN.
"J’avais déjà pensé à mettre la barre plus haut pour BATMAN V SUPERMAN par rapport à
MAN OF STEEL, ce qui allait être en soi un sacré défi", raconte Cavill. "Mais Mark Twight s’est
heureusement montré assez généreux et m'a entraîné pendant le tournage d’AGENTS TRÈS
SPÉCIAUX : CODE U.N.C.L.E. Cela m’a permis d’être parfaitement rôdé à l’entraînement nécessaire
pour BATMAN V SUPERMAN".
Twight a été impressionné par l'investissement total de Cavill. "Il s’est s’entraîné de luimême pour développer une vraie puissance physique", explique l’entraîneur. "Son regard sur ses
capacités physiques a totalement changé. Il y a trois ans, il n’aurait pas envisagé de réaliser
l’ascension du rocher de Gibraltar pour lever des fonds pour les Royal Marines, mais c’est ce qu’il a
fait en 2014. Et dire que quand on avait été à Vancouver, la piste de randonnée Grouse Grind lui
semblait beaucoup trop longue ! C'est la preuve qu'il se fait beaucoup plus confiance sur le plan
physique".
"Une fois que les préparatifs du tournage de BATMAN V SUPERMAN ont commencé, on m’a
confié à Michael Blevins", fait remarquer l’acteur. "Avec lui, j’ai démarré un entraînement pour
développer ma masse musculaire. Résultat : j’ai pris 10 kg de plus que quand je m’étais préparé pour
MAN OF STEEL. On a ensuite affiné ma silhouette pour le tournage grâce à un entraînement axé sur
l’endurance et le conditionnement physique. C’est fantastique de travailler avec Michael car, même
si c’est ce que j’ai eu de plus difficile à accomplir dans ma carrière, il a su en faire une expérience
agréable. C’est aussi pour ça qu’on est devenus amis".
Pour le rôle de Batman, Ben Affleck devait avoir l'air suffisamment intimidant pour se
mesurer à Superman. "Il était important que Batman soit plus imposant, parce que Superman est
beaucoup plus fort que le plus costaud des hommes", explique le réalisateur. "En théorie, le meilleur
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des hommes ne peut rien face à Superman. Mais je voulais qu’il ait l’air d’avoir une chance d’y
arriver. Ben mesure 1,95 m ; avec ses bottes, il fait 2 m. Et il est séduisant, intelligent, charismatique
et viril. Ben correspondait parfaitement au Batman un peu las que nous recherchions".
En dehors de sa légère supériorité en taille – Cavill mesure 1,85 m –, Affleck a dû décupler
ses ressources. Même s’il a vieilli et qu’il porte les stigmates de ses combats, il reste Batman.
L’acteur a donc passé plus d’un an à s’entraîner pour ce rôle. "Je devais vraiment être en excellente
forme et être aussi souple que possible", précise-t-il. "D’une certaine façon, la préparation a été plus
difficile que le tournage lui-même".
Le réalisateur 2ème équipe et chef cascadeur Damon Caro, également présent sur MAN OF
STEEL, a travaillé avec Snyder pour définir le niveau de dextérité et de technicité nécessaires aux
deux héros pour les différentes scènes de combat. "Zack et moi avons débattu de la façon dont
Superman a pu évoluer depuis qu’on l’a vu la dernière fois", souligne Caro. "Il a sauvé des gens mais
il n’a pas vraiment eu à affronter qui que ce soit. Sa technique n'a sans doute pas évolué. Mais sa
sagesse et son esprit tactique ont dû s’affiner avec l’expérience".
S'agissant de Batman, "l'un des aspects les plus séduisants chez lui", souligne Caro, "c’est
qu’il est plus expérimenté. Ça m’a intéressé car il a en quelque sorte dépassé sa phase
d’apprentissage grâce à toute son expérience acquise. On a donc envisagé différemment la
technique de combat de Ben : il est rusé et compétent, il possède les ressources et, bien sûr, des
armes. Chez Batman, tout est question de préparatifs secrets".
Ces acteurs n’ont pas été les seuls à s’entraîner pour le tournage. À partir du moment où la
production souhaitait introduire dans ce film Wonder Woman et la mystérieuse Diana Prince, le
physique de Gal Gadot devait refléter la dualité du personnage. Ayant servi dans l’armée
israélienne, l’actrice était habituée à s’entraîner au combat. Après avoir évoqué le rôle avec les
producteurs, Twight a entraîné Gadot en se concentrant sur "le développement du physique
particulier du personnage qui doit à la fois se fondre dans la haute société et se révéler une
combattante hors pair quand il s’agit de manier l’épée et d’affronter les méchants".
Twight a travaillé avec Gal Gadot pendant plus de neuf mois. "J’ai remarqué qu’en devenant
de plus en plus forte, son attitude changeait : d’abord incertaine de son aptitude à tenir ce rôle, elle
est devenue sûre d’elle, convaincue qu’elle saurait convaincre le public. Ça a été fascinant de
l’observer atteindre un tel degré d’assurance. Elle sait être à la fois belle, douce et attentionnée,
quand il le faut, et se montrer aussi dure que nécessaire pour combattre le Mal".
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Caro a également testé les limites de la comédienne. "On a pratiqué beaucoup d’arts
martiaux, on a travaillé ses postures, son jeu de jambes, ses mouvements de boxe, ses coups de
pieds, etc. On s’est surtout focalisé sur son maniement des armes, notamment l’épée et le bouclier".
"Gal a dû suivre un entraînement rigoureux", ajoute Deborah Snyder, "mais elle est toujours
restée positive, avide d’en faire toujours plus. Sa façon même de s’investir nous a vraiment confortés
dans notre choix : c’était bien notre Wonder Woman".
Même si Loïs Lane ne porte pas de costume de super-héros, Amy Adams n’a pas été
totalement exempte d’un entraînement intensif aux cascades en raison d’une scène-clé qui l’oblige
à jouer sous l’eau. "Ils avaient une équipe fantastique, grâce à laquelle je me suis sentie en sécurité",
se souvient Amy Adams, "mais il y avait vraiment de quoi être claustrophobe. J'étais bloquée sous
l'eau et je ne m'a endais pas à une telle tension émo onnelle. C'était violent, jusqu'a ce que je
comprenne que je ne pouvais pas réellement me noyer. On était six : les plongeurs, la cascadeuse, le
cadreur et moi. Et on est tous allés sous l'eau ensemble, ce qui m'a rassurée. Et puis, c'est devenu –
étrangement – une expérience de médita on, relaxante. Sauf que j'ai a rapé une o te. C'est ma
blessure de guerre ! Tous les autres ont dû énormément travailler, et du coup j'ai pensé que je
pouvais au moins faire ça sans me plaindre".
Ce doit être mon côté Gotham.
Il faut dire qu’on a de mauvais souvenirs de monstres déguisés en clowns.
—Bruce Wayne
>> EN TENUE ! <<
Même s'il est essentiel d'être en forme physique pour incarner un super-héros, c'est peutêtre encore plus important d'être habillé en conséquence. Le chef-costumier Michael Wilkinson,
créateur de la tenue de Superman dans MAN OF STEEL, était impatient de retravailler son costume
et d'avoir l'occasion de s'occuper de ceux de Batman et Wonder Woman.
Bien qu'il n'ait pas forcément repris ses crayons, Wilkinson explique, "On voulait faire
évoluer le costume de Superman. ack souhaitait qu'il soit plus élégant, et on a donc testé de
nouvelles technologies et travaillé sur les détails. Il a eu la merveilleuse idée d'intégrer des symboles
de Krypton au costume cette fois, si bien que sur les biceps, sur le sigle S du torse et sur les
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manchettes des poignets, on distingue des mots délicatement tissés dans le motif du maillage. Il
s'agit d'une citation de Jospeh Campbell qui a beaucoup d'importance pour Zack".
Cette citation rappelle les thèmes du film en accord avec le personnage : "Et, là où nous
pensions trouver un monstre, nous trouverons un dieu ; là où nous pensions tuer l'autre, c'est notre
propre ego que nous sacrifierons ; là où nous pensions cheminer vers un monde extérieur, nous
atteindrons le centre de notre propre existence ; là où nous pensions être seuls, nous serons avec le
monde tout entier".
"Bien sûr, pour déchiffrer [le texte] sur la tenue, il faut savoir lire le kryptonien", plaisante le
chef-costumier.
La cape de Superman a, elle aussi, changé. "Pour [sa] cape, on voulait donner l'impression
d'une perfection absolue", précise Wilkinson. "On a trouvé une nouvelle ma ère fabuleuse qui brille
comme un étrange métal et se fond merveilleusement dans le bleu de la tenue. Le tissu a été coupé
à l'aide d'une lame blanchie à chaud avant d'être assemblé et soudé afin d'éviter la moindre trace de
couture. La cape de Superman vient prolonger sa silhouette extrêmement élégante et rappelle que
la cape fait partie de la culture de Krypton".
Par ailleurs, le Batsuit s'inspire du costume très pragmatique que l'on voit dans "The Dark
Knight Returns", la BD de Frank Miller. Dans ce roman graphique, le costume de Batman est moins
high-tech et plus élémentaire, "tout à fait le genre de prototype que Bruce Wayne aurait pu
concevoir dans son atelier. La tenue semble inachevée, brute et sans raffinement", commente le
chef-costumier. Le style des tenues a permis d'accentuer les disparités entre les deux super-héros :
tandis que Superman offre une silhouette élancée qui n'est pas sans rappeler une certaine
perfection digne de l’Antiquité grecque, Batman semble plus baraqué et dégage une certaine
brutalité.
Si le Batsuit semble au premier abord presque rudimentaire, "les technologies mises en
œuvre pour obtenir ce style sont en fait du tout dernier cri", déclare Wilkinson. "On a commencé par
passer Ben au scanner pour créer son mannequin. On a ensuite façonné une épaisseur de son
anatomie que l'on a habillée de peau grâce à une matière imprimée numériquement. Pour son
costume, on l'a d'abord sculpté dans de l'argile avant de le numériser grâce a un incroyable scanner
portatif. Puis, on lui a donné la consistance du cuir. C'est alors que le vrai travail technique a
commencé".
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"On a évidé les replis de la coque pour rendre le costume plus souple et pour qu'il bouge
comme le ferait notre corps", poursuit-il. "On peut distinguer la superbe musculature du cou et
l'ensemble ne fait plus qu'un avec Ben. Ce costume est une prouesse d'ingénierie qui permet
d'obtenir un habit de 'bat' confortable et offre une grande liberté de mouvement. Il nous a fallu de
six à huit mois pour mettre au point le Batsuit complet avant qu'il puisse être utilisé pour le
tournage".
De son côté, la tenue de Batman, défraîchie par les combats, tranche avec l'aspect
immaculé du costume de Superman. On y distingue des égratignures, des impacts de balles et des
traces de saleté incrustés dans la matière, témoins d'années de combat dans les rues de Gotham. Et
si la cape de Superman rappelle ses origines, celle de Batman fait partie de son camouflage,
masquant l'homme en lui prêtant une allure sombre et sinistre qui s'ajoute à son physique déjà
menaçant.
"Zack voulait que notre Batman ait un physique véritablement impressionnant – celui d'un
combattant accompli et d'un bagarreur", reprend Wilkinson. "Sa puissance ne réside pas dans son
armure mais dans la force brute de l'homme qui la revêt. Du coup, on peut voir sa musculature bien
dessinée, de la tête aux pieds, même à travers ses bottes et ses gants. Il donne vraiment l’impression
d’incarner la force"
Pour les besoins de l’histoire, il a aussi fallu un second Batsuit, pourvu de fonctionnalités
entièrement différentes. Outre le costume que Batman porte la plupart du temps dans ce film, un
autre évoque davantage une combinaison blindée aux allures d’armure. Pour créer cette tenue,
Bruce Wayne et Alfred rassemblent tout leur savoir-faire en mécanique, espérant la rendre assez
résistante pour donner à Batman une chance de tenir tête à Superman.
Tout comme le costume de Henry Cavill le transforme en Superman, Ben Affleck considère
que le Batsuit fait de lui Batman. "En lisant le scénario", reconnaît Affleck, "je me suis demandé,
'Comment m’y prendre ? Comment incarner Batman ?' Et puis, j’ai enfilé le costume et me suis
regardé dans le miroir en pensant, 'Voilà'. En fait, il s’avère qu’on ne tient pas vraiment le rôle de
Batman, mais celui de Bruce Wayne, et c’est pour cela que les choses se compliquent. Batman luimême est impassible et sombre ; si le costume a l’air fantastique et qu'il est bien filmé, il devient
alors emblématique, voire constitutif, de ce personnage de justicier. C’est une erreur d’essayer de
surjouer Batman. Il suffit de laisser le costume faire presque tout le travail".
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Pour le département des costumes, le plus gros défi a sans doute été de devoir élaborer la
tenue de Wonder Woman. Au cours de projets passés, il y a bien eu quelques tentatives pour
revisiter le célèbre costume des années 1970 mais Snyder désirait repartir de zéro.
"La première chose dont Zach et moi avons parlé a été son apparence : il fallait que Wonder
Woman ait l’air d’avoir porté ce costume toute sa vie", reprend Wilkinson. "Elle porte un plastron
qui rappelle celui des gladiateurs, une jupe fendue et des cuissardes, le tout marqué par des siècles
de combat. Le cuir est craquelé et patiné par le temps. Ses armes ont connu des jours meilleurs mais
ont fière allure grâce à leur ancienneté".
Snyder a souhaité que le costume de Wonder Woman soit en métal, ce qui a d’abord paru
une très bonne idée, jusqu’à ce que Wilkinson commence à réfléchir aux contraintes des scènes de
combat du film et aux effets spéciaux. "Le métal est rigide", reprend le chef-costumier, "mais, dans
notre scénario, les chorégraphies et les cascades nécessitaient une extrême liberté de mouvement.
Du coup, on a décidé de créer une matière qui ressemble au métal mais qui puisse être peinte pour
lui donner une patine ancienne tout en restant souple. J’ai dessiné un plastron composé de plusieurs
éléments reliés par des articulations extensibles, ce qui a permis à Gal de respirer, de se courber et
de réaliser tous les mouvements de ses cascades époustouflantes tout en ayant l’air de porter cette
armure métallique parfaitement solide. On a voulu contrebalancer sa force et son air intimidant par
sa grâce et sa prestance".
Comme Wilkinson le sait, les défis font partie intégrante du processus de création de
costumes complexes. "Chaque fois qu’on travaille sur ces tenues de super-héros, les phases de
recherches et de développement précédant le tournage sont très importantes", ajoute Wilkinson.
"On étudie des tissus en réfléchissant à ce que les costumes vont subir au cours du tournage. Il y a
toujours d'intenses séquences de cascades, le travail au filin et des chorégraphies élaborées que ces
tenues doivent endurer. Il faut aussi garder à l’esprit que les acteurs doivent se sentir à l'aise
dedans, même si cela veut dire qu'ils portent une combinaison pour les rafraîchir ou des épaisseurs
supplémentaires pour leur tenir chaud. Et les costumes doivent tenir toute la durée du tournage. Il
faut donc prévoir le nombre de tenues de rechange et les différentes variations d’éléments comme
les capes courtes, les tenues sans cape, les masques souples, les bottes de cascade, etc. C’est en fait
comme un puzzle. Mais c’est vraiment gratifiant, parce que ça me permet de tester des choses qui
n’ont encore jamais été faites avec des costumes et d’utiliser de nouvelles technologies qui nous
permettent de rendre ces tenues non seulement magnifiques mais aussi très fonctionnelles".
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Bien entendu, ces trois personnages en costumes apparaissent aussi sous les traits de leurs
alter ego, Clark Kent, Bruce Wayne et Diana Prince, et l’équipe des costumes a aussi dû les habiller.
"On a voulu que la garde-robe de Clark à la ville rappelle le fait qu’il a grandi dans le Middle-west au
Kansas", reprend Wilkinson, "si bien qu'on a utilisé des textures douces et chaudes – laine, velours
côtelé – dans des tonalités de bruns et des motifs à carreaux".
En raison de l'impressionnante plastique de Cavill, il a fallu intégralement fabriquer ses
vêtements. "Henry possède une carrure absolument extraordinaire, et on ne peut pas simplement lui
acheter des vêtements [à sa taille]", fait remarquer le chef-costumier, "mais on avait tout à fait
conscience d’utiliser des matières et des lignes qui permettaient d’atténuer sa carrure et de l’aider –
enfin, Clark – à se camoufler dans ses vêtements".
Pour Bruce Wayne, il a fallu plutôt faire le contraire. "Ce qui m’a vraiment permis de
découvrir qui est Bruce et comment il devrait s’habiller, c’est une conversation que j’ai eue avec Ben
en amont du projet", déclare Wilkinson. "Il pensait que son personnage devait apparaître très
sévère, le genre de type qui, quand on ouvre son placard, possède huit chemises blanches
impeccablement repassées et douze magnifiques costumes bleu marine et noirs. En fait, c’est peutêtre ça son uniforme, c’est ça son alter ego – quelqu'un qui se fait passer pour un riche playboy qui
sort avec des tops modèles et conduit des voitures tape-à-l’œil, alors qu’il est en réalité beaucoup
plus proche du personnage de Batman".
Une fois que le costumier a eu cette image de Bruce Wayne à l’esprit, il a évité d'adopter un
style voyant, privilégiant un raffinement élégant et minimaliste. Il note : "J’ai conçu le moindre de
ses vêtements et choisi de superbes tissus. Les habits sur-mesure de Bruce ont été confectionnés
dans les ateliers de Gucci à Milan et ils lui vont comme un gant".
Cependant, Bruce Wayne n’est pas le seul homme d’affaires milliardaire de l’histoire. En
tout point différent de son personnage, Lex Luthor est l’exemple même du jeune entrepreneur des
temps modernes à la tête d’un gigantesque empire. En revanche, il se désintéresse totalement de la
manière dont son père a pu gérer ses affaires à son époque.
"Dès que Jesse Eisenberg a été choisi pour camper Lex, j’ai su précisément ce que je voulais
faire de ce personnage", se souvient Wilkinson. "C’était extrêmement libérateur car ce choix était
totalement aux antipodes de toute idée reçue : il n'avait rien à voir avec le magnat de Wall Street
classique en costume trois pièces et n'entretenait pas de relation traditionnelle au pouvoir. Notre
Lex est un jeune homme d’affaires du XXIème siècle dans l’industrie des technologies. J'aimais bien
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le fait qu’il ait un physique complètement différent de celui des super-héros tout en muscles. Il est
clair que sa force réside dans son intellect, pas dans ses muscles. Même s’il est l’homme le plus riche
au monde, et qu'il peut donc porter les vêtements les plus haut de gamme, il s’amuse à assortir des
habits chers à des t-shirts sérigraphiés, des costumes décontractés très colorés et des baskets. On ne
peut pas le cerner, ni lui ni son style, et ça lui convient".
Wilkinson était réjoui à l’idée d’habiller deux personnages qui peuvent s’offrir les mêmes
produits de luxe mais qui ont deux approches diamétralement opposées pour faire leurs emplettes.
"Lex nous rappelait une sorte de Mick Jagger entrepreneur de la Silicon Valley, ce genre de mélange.
Je pense qu'aborder le personnage ainsi est assez surprenant et iconoclaste", dit-il.
En esquissant les tenues de Diana Prince à la ville, Wilkinson explique qu’il s’est montré
prudent et a résisté à la tentation d’"être à la mode ou d’en faire trop. On a voulu imaginer des
vêtements pour Gal qui attirent l’œil et qui soient uniques tout en rappelant sa personnalité et la
réalité du film".
Le chef-costumier s’est efforcé d’atteindre une forme de sophistication et d’élégance
européenne, faisant ressortir la beauté de l’actrice grâce à une utilisation de teintes minimalistes.
"Elle porte beaucoup de couleurs fortes avec des coupes assumées et des bijoux éblouissants : tout
en elle souligne qu’elle est intelligente et que, d’une certaine façon, c’est quelqu’un qu’il ne faut pas
contrarier. Il était primordial que ses vêtements indiquent sa force, au lieu d’être simplement
décoratifs", affirme-t-il.
Tout le monde sait que Wonder Woman est célèbre pour certains de ses accessoires mais ni
elle ni Batman ne seraient vraiment prêts au combat sans leur propre arsenal personnalisé.
Des hommes tombent du ciel et des dieux lancent des éclairs.
C’est comme cela que ça commence.
—Alfred
>> UNE TECHNOLOGIE À LA FOIS RÉELLE ET CONÇUE EN INFOGRAPHIE <<
Les attributs phares de Wonder Woman sont sa tiare, ses bracelets d’amazone, son lasso
magique (capable de faire dire la vérité), son épée et son bouclier. Dessinée et fabriquée sous la
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supervision attentive du chef-accessoiriste Doug Harlocker, l’épée, tout comme la tenue en maille
de Superman, intègre discrètement une partie de la citation de Joseph Campbell qui plaît tant à
Zack Snyder, cette fois-ci gravée en vénitien dans les rainures de la lame. Emblème appartenant à la
tradition attachée au personnage, un aigle orne la partie supérieure de son épée et se devine aussi,
estompé et presque spectral, sur l’avant de son bouclier élimé.
Mais c’est surtout Batman, le seul humain de ce trio, qui a le plus besoin de ses armes.
Équipé de plusieurs Bat-grappin [pistolets à grappin, NdT.], de lance-grenades, de Batarangs
[shuriken en forme de chauve-souris, NdT.], d’un Batbrand [un sceau-tisonnier en forme de chauvesouris pour marquer au fer ses ennemis, NdT.] et de fusils à lunette qui tirent à la fois des fléchettes
et des traqueurs de géolocalisation, sa panoplie a de quoi faire des envieux.
Il vole aussi aux commandes du Batwing, léger et aux lignes épurées, suspendu comme une
gargouille dans la Batcave et qui survole sans effort Gotham et ses environs. Pourtant,
historiquement, c'est sa voiture qui suscite le plus l’attention : la Batmobile.
Tout comme le costume de Batman, la Batmobile reflète la technique brutale de combat du
héros. Conçu par le chef-décorateur Patrick Tatopoulos, le directeur artistique Kevin Ishioka, le
graphiste Ed Natividad et le décorateur expert en véhicules Joe Hiura, puis construit par Dennis
McCarthy de Vehicle FX à Sun Valley en Californie, ce monstre pèse près de 4 tonnes. Il a fallu plus
d’un an pour le créer, le tester et l’ajuster avant qu’il soit prêt pour le film.
"Sur ce film, j’ai d’abord commencé par dessiner la Batmobile, ce qui m’a aidé à définir
l’esthétique de l’univers de Batman", annonce Tatopoulos.
"C’est phénoménal", reconnaît Deborah Snyder. "Cet engin est hallucinant, il file de façon
incroyable et fait un bruit dément. Les Batmobiles passées étaient déjà magnifiques – alors
comment faire mieux ? Mais c’est vraiment une œuvre d’art. Elle a une allure militaire et porte les
traces des combats qu’elle a traversés. C’est tout simplement un véhicule extraordinaire à bien des
égards ".
Mais elle a coûté suffisamment d’argent pour qu'on évite de l'écraser contre un mur ou
qu'on lui fasse faire des tonneaux. Pour ces scènes-là, l’équipe des effets spéciaux a construit deux
"doublures" à partir de Dodges Ram Dually qu’ils ont désossées et montées sur châssis cylindriques
pour protéger les conducteurs-cascadeurs, et habillées de plaques métalliques pour copier la taille
de la Batmobile. En postproduction, l’équipe du responsable des effets visuels John "DJ" DesJardin
les a ensuite transformées en Batmobiles.
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Pour les scènes dans lesquelles la véritable Batmobile a été utilisée, le conducteurcascadeur Mike Justus a pris le volant. "Tout ce que j’ai eu le droit de faire a été de freiner et
d’arrêter [l’engin]", déclare Ben Affleck en riant. "Je voulais réaliser toutes les cascades et les
fusillades mais la voiture coûtait trop cher pour ça".
Jeremy Irons a lui aussi été impressionné par l’engin. "La première fois que j’ai vu la
Batmobile, je suis resté abasourdi alors qu’elle était seulement sur le plateau extérieur", se rappellet-il. "Mais quand elle s’est retrouvée dans mon atelier dans la Batcave et bien… c’était vraiment
génial". L’acteur était emballé à l'idée de pouvoir passer un peu de temps au volant de cette voiture
de légende. "Je voulais faire quelques 'donuts' [un 'donut' est un dérapage pendant lequel la voiture
tourne sur elle-même à toute allure, NdT.] avec la Batmobile et voir si je pouvais faire décoller
l’essieu avant mais j’avais conscience que je devais la rendre en l’état. Je me suis donc bridé mais ça
ne m’a pas empêché de m’éclater !"
Pour aider l’équipe d’effets visuels en postproduction, la Batmobile a été scannée par
Scanline VFX pour lui fournir des points de repère. Les acteurs ont eux aussi été scannés mais cette
fois-ci par Light Stage, dans la toute nouvelle unité mobile de la société. Conçue par Light Stage et
Gentle Giant Studios, cette technologie innovante crée un hologramme de la personne ou de l’objet
et résout ainsi tout problème de perte d’un temps précieux, évitant d’avoir à envoyer les acteurs
jusqu’aux bureaux de la structure pour y être scannés. Cette unité mobile plus petite peut être
dépêchée sur n’importe quel tournage dans le monde, installée en une journée et utilisée quand un
acteur est entre deux prises. En effet, certains scans ne prennent pas plus de 20 minutes à
effectuer.
"On peut faire énormément de choses à présent avec des effets visuels", confirme Deborah
Snyder, "mais je pense que l’astuce est d’allier les effets visuels à quelque chose de tangible. Nos
films ont toujours reposé sur la réalité. La fabrication de ces plateaux et de ces accessoires confère
au film une authenticité que ne possède pas le numérique s'il est utilisé seul. Du coup, quand nos
personnages accomplissent des exploits dans notre univers, ils sont d'autant plus fantastiques qu'ils
semblent plus réels".
Connu pour préférer la réalité à l’imaginaire, Zack Snyder estime qu'on peut aisément allier
les deux approches dans un film comme BATMAN V SUPERMAN : L’AUBE DE LA JUSTICE. "J’aime les
mélanges. J’utilise le numérique pour résoudre des problèmes et ça ne me fait pas peur, c’est un
outil fabuleux", déclare-t-il. "Il n'y a pas de hiérarchie à mes yeux, tant qu'on est au service du film.
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DJ et moi travaillons ensemble depuis longtemps, on se fait confiance pour faire le maximum et
rendre chaque scène aussi percutante que possible aux yeux du public".
Allez-vous faire la guerre ?
—Alfred
C’est cette ordure qui a apporté la guerre chez nous.
—Bruce Wayne
>> LA CONFRONTATION FINALE ENTRE DEUX VILLES <<
En réunissant Batman et Superman dans un même film, la production a décidé d’utiliser les
villes emblématiques des deux héros, Gotham et Metropolis, au lieu de situer l’action seulement
dans l’une d’entre elles.
"On a trouvé que restituer l’environnement de ces deux villes rivales créait une dynamique
qui fonctionnait très bien avec l'inimitié entre Batman et Superman", indique Charles Roven.
"Metropolis et Gotham sont comme des villes jumelles de part et d’autre de la même baie, un peu
comme New York et le New Jersey le long de l’Hudson. Metropolis est plus cosmopolite, tandis que
Gotham est une ville plus rude".
Le tournage s’est déroulé à Detroit, dans le Michigan, et dans ses environs. Certaines scènes
ont été tournées près de Chicago, dans l'Illinois, et celles qui se passent à la ferme des Clark ont à
nouveau été filmées à Yorkville, à quelques kilomètres de là. Étant donné que Zack Snyder privilégie
les effets réels, l'essentiel du film a été tourné en décors naturels ou dans de vastes bâtiments. À
noter que le plus grand plateau a été la Batcave, miracle d’ingénierie qui aurait de quoi
impressionner l’architecte le plus audacieux.
"L’enjeu principal de la Batcave est que tout y est en suspension", développe Tatopoulos.
"Tout est suspendu, comme une chauve-souris, sans le moindre support sous-jacent. Même à
l’intérieur de l’atelier, le moindre poste de travail semble flotter dans les airs. La chaise est le seul
objet posé au sol. Ce bâtiment ne touche même pas terre. De l’extérieur, tout est en porte-à-faux".
La Batcave est composée d’une série d’espaces cubiques aux murs en verre reliés par un
escalier suspendu. L'ensemble est maintenu en l’air grâce à une structure supérieure et inférieure
en acier, à l’image d’une toile d’araignée comprenant des agrafes retenant les panneaux de verre.
Les attaches sont arrimées à des tubes en acier et peintes pour se fondre avec les parois intactes de
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la grotte, de couleur gris ardoise foncé. De l’eau se répand sur les murs de la grotte jusqu’à un petit
bassin situé sous une passerelle, entre deux cubes de verre. Ce dispositif donne l’impression de
cubes en verre serrés à l’intérieur d’une grotte. Le chef-décorateur voulait rendre l’endroit naturel,
minimaliste et confiné, façonné par un homme devenu l’incarnation de son animal-totem mais
écrasé sous son poids.
Le thème minimaliste est une constante que l’on retrouve à la surface : la petite maison
toute en vitres près du lac se trouve dans le vallon dominé par le manoir à ciel ouvert et en ruines
de la famille Wayne. "La maison de verre reflète le désir d’avoir le moins d’impact possible [sur son
environnement]", poursuit Tatopoulos. "Elle est en pleine nature, presque invisible. Où que l’on
regarde, on ne voit que la nature. Je me suis inspiré des réalisations de l’architecte Ludwig Mies van
der Rohe et la maison a été réalisée avec l’idée que le père de Bruce aurait très bien pu faire appel à
Mies van der Rohe pour la concevoir". À l’intérieur, le mobilier est minimaliste et les murs de la
cuisine n’offrent que l’essentiel : un porte-bouteilles, un réfrigérateur, un évier, une cuisinière et
une machine à café. C’est un décor austère pour un homme concentré sur un unique objectif –
combattre le crime – et que presque plus rien ne rattache à ce monde.
Cette maison en verre a été construite sur un ancien camp scout pour filles dans le
Michigan, où l'essentiel du tournage a eu lieu. La ville de Detroit a aussi permis aux producteurs de
filmer en toute liberté davantage de scènes en extérieur et de tourner dans de véritables rues. "La
plupart des sites de Gotham ont été filmés dans le centre-ville de Detroit", indique Deborah Snyder.
"L'aspect vieilli de la ville avait quelque chose d’extrêmement authentique : ses bâtiments ont été
construits il y a longtemps et ont été témoins de beaucoup d'événements. Je pense que l’authenticité
de ces lieux aurait été difficile à restituer dans un décor créé de toutes pièces".
Une longue scène de course-poursuite tournée en sept jours se déroule dans une raffinerie
de pétrole de Detroit et sur les docks. "L’endroit était sinistre et sale et il pleuvait même un petit
peu, ce qui était du meilleur effet", ajoute-t-elle. "On a tourné autant que possible sans effets
spéciaux, jusqu’aux explosions et aux voitures qui se retournent".
Le manoir de Lex Luthor est en réalité le Broad Museum de l’université d’État du Michigan,
située à East Lansing [quartier de la ville de Lansing, dans le Michigan, à quelques kilomètres à
l’ouest de Detroit, NdT.] ; construite peu après la guerre de Sécession, le palais de justice de Wayne
County a été utilisé pour des scènes à la fois à Gotham et à Washington D.C. ; et la vieille gare de
Grand Central Station [à New York, NdT.] a accueilli une scène de combat d’anthologie. Une partie
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du tournage s'est également déroulé au Nouveau-Mexique, censé camper l’Afrique du Nord, et à
Bora-Bora, qui passe pour une île de l’océan Indien.
Pour filmer cet univers titanesque, le réalisateur a fait appel au directeur de la photographie
Larry Fong, qui a plusieurs fois collaboré avec lui. "C’était exaltant de devoir donner son esthétique
au film", acquiesce Fong. "C’est vrai que ack a un style bien à lui mais il n’a pas pour autant peur
d’essayer de nouvelles pistes".
Alors que MAN OF STEEL avait essentiellement été tourné caméra à l'épaule, Fong explique
que pour ce film Snyder souhaitait passer à la vitesse supérieure. Fong a donc adopté une approche
plus classique, avec surtout des mouvements de travelling, à la grue télescopique ("Technocrane")
et à la Steadicam. "Pour élaborer les prises avec ces outils, il fallait de la discipline", poursuit-il. "On
voulait obtenir un style naturaliste mais avec une réalité exacerbée. C’est ce style qu’on avait
choisi".
La diversité des types de prises de vue n’a été éclipsée que par l’infinie variété de formats.
"Quand on a commencé à parler de format, Zack a immédiatement été attiré par le format 16/9
anamorphique, en 35 mm, avec une seule caméra. Mais, en fin de compte, on a tourné en 16 mm,
en 35 mm anamorphique, en 35 mm traditionnel, en 65 mm, en GoPro [caméras d’action, NdT.], en
numérique et en IMAX", souligne Fong en plaisantant.
D’après le directeur de la photographie, l’utilisation de l’IMAX a représenté l’un des plus
grands défis du projet. "Les caméras IMAX sont encombrantes et lourdes avec une faible profondeur
de champ. Or, Zack aime beaucoup les mouvements d'appareil", ajoute-t-il, "si bien qu'on a
vraiment repoussé leurs limites. On a testé des mouvements de caméra complexes et même des
prises en caméra portée et notre cadreur John Clothier et son premier assistant Bill Coe ont été
fantastiques. Le résultat est renversant. On mesure vraiment l’ampleur du décor".
Pour mettre encore plus en valeur l'envergure du film, Hans Zimmer et Junkie XL ont réalisé
la bande-originale, travaillant en équipe pour composer une œuvre digne des super-héros. Pour
initier le processus de création, "tout commence avec Zack qui entre dans la pièce et déclare, 'Je
veux vous raconter une histoire'. Et, pour nous, c’est une excellente façon de pénétrer dans cet
univers", déclare Zimmer.
Pour les compositeurs, il était essentiel d'intégrer les thèmes musicaux de MAN OF STEEL
aux scènes de Superman ainsi que de Clark et Loïs. Ils voulaient que le public se sente en terrain
connu dans l’univers du héros. "On a repris le thème que Hans a écrit pour Superman dans le
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précédent film et on y a ajouté une 'steel' guitare (guitare qui se joue à plat) et un cercle de
percussions", commente Junkie XL. "L’ensemble rend vraiment hommage à la force du personnage,
ce qui est un aspect très important du film. On l’a un peu modifié et je crois qu’on est tous les deux
contents que le résultat s'accorde si bien au film".
Ensemble, les compositeurs ont travaillé sur les nouveaux thèmes musicaux pour Batman.
Zimmer indique qu’il a trouvé ce personne plus facile à appréhender en se concentrant sur son alter
ego. "J’ai accordé beaucoup d’attention à Bruce Wayne. Il nourrit une profonde colère et il est
totalement captivant, à tel point que mon objectif était de mettre en avant ces émotions. J’ai essayé
de découvrir comment écrire un thème à la fois plein d’ambiguïté et qui permette de comprendre
facilement ce personnage instable, pour montrer que la nuit peut engendrer la lumière… Qui sait ?"
Pour la première apparition de Wonder Woman, Zimmer et Junkie XL ont composé un
thème tribal rehaussé des sonorités particulières d’un violoncelle électrique joué par la
violoncelliste Tina Guo. "Comme Diana Prince, Tina est élégante et quand elle prend son violoncelle – son épée –, elle devient complètement déchaînée, une vraie guerrière à l'image de Wonder
Woman", fait remarquer Zimmer. "La première fois que j’ai joué le morceau pour ack et Debbie [sa
femme, NdT.], ils ont été sous le choc, dans le bon sens du terme. C’est ce qu’on veut : créer une
bonne dose de surprise".
"Ce qui m’emballe le plus, c’est qu’on a l’occasion, grâce à BATMAN V SUPERMAN, de réunir
de façon cohérente les plus grandes légendes de la BD dans un seul monde. En portant cet épisode à
l’écran, on constate que leurs histoires respectives et leurs différentes aventures viennent tisser un
nouveau pan de l’univers DC", conclut Zack Snyder. "Quand on prononce le nom de Batman, celui de
Superman et celui de Wonder Woman, on parle de personnages que les gens connaissent et
adorent. C’est tout simplement formidable d’avoir à présent la chance de les voir se donner la
réplique et partager les mêmes aventures. Je pense que tout le monde va être super impatient de
découvrir le résultat".
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DEVANT LA CAMÉRA
Deux fois oscarisé, BEN AFFLECK (Bruce Wayne / Batman) est un acteur, scénariste,
réalisateur et producteur reconnu dans le monde entier.
Il a récemment joué dans GONE GIRL de David Fincher. Antérieurement, il a réalisé, produit
et interprété ARGO, autour de la mission de sauvetage de six Américains pris au piège en Iran en
pleine crise des otages. Plébiscité, le film a notamment décroché l'Oscar, le Golden Globe, et le
BAFTA du meilleur film. Affleck a remporté le Golden Globe, le BAFTA et le Critics' Choice Award du
meilleur réalisateur, et été cité au BAFTA du meilleur acteur. Il a encore gagné le Directors Guild of
America Award, le Producers Guild of America Award et un Screen Actors Guild Award. Le film a
également obtenu l'Oscar du meilleur scénario et du meilleur montage et a figuré parmi les dix
meilleurs films de l'année selon l'American Film Institute.
Il sera bientôt à l'affiche de THE ACCOUNTANT et réalisera et interprétera LIVE BY NIGHT,
d'après Dennis Lehane.
Ben Affleck a fait en 2007 ses débuts de réalisateur avec GONE BABY GONE. Il a obtenu
plusieurs prix de cercles de critiques, dont celui du Meilleur premier film du National Board of
Review et celui du Meilleur réalisateur de l’année du Hollywood Film Festival. Il était également
coscénariste du film, tiré du livre éponyme de Dennis Lehane.
En 2010, il réalise et interprète THE TOWN, dont il a aussi coécrit le scénario. Le film a été
consacré film de l'année par l'American Film Institute (AFI) et les comédiens ont obtenu le prix
d'interprétation du National Board of Review Award. En outre, Affleck a remporté une nomination
au Writers Guild of America Award pour THE TOWN, qui a aussi valu à Jeremy Renner d'être cité à
l'Oscar, au Golden Globe et au Screen Actors Guild (SAG) Award.
Ben Affleck s'est fait remarquer en 1997 pour WILL HUNTING de Gus Van Sant, qu’il a
coécrit avec l’acteur Matt Damon. Les deux hommes ont remporté l'Oscar du meilleur scénario
original, le Golden Globe et l’Humanitas Prize. Un an plus tard, il joue dans le film oscarisé de John
Madden SHAKESPEARE IN LOVE, pour lequel il a remporté le SAG Award de la meilleure
interprétation d’ensemble.
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Il a été salué pour son interprétation de l’acteur George Reeves en 2006 dans
HOLLYWOODLAND, film noir d’Allen Coulter avec Adrien Brody, Diane Lane et Bob Hoskins, rôle qui
lui a valu plusieurs prix dont la coupe Volpi du meilleur acteur à la Mostra de Venise et le Prix
d’interprétation du Hollywood Film Festival. Il a aussi été nommé au Golden Globe et au Critics
Choice Award du meilleur acteur.
On l'a vu dans À LA MERVEILLE de Terrence Malick, THE COMPANY MEN de John Wells, JEUX
DE POUVOIR de Kevin Macdonald, CE QUE PENSENT LES HOMMES, PÈRE ET FILLE de Kevin Smith,
DAREDEVIL, LA SOMME DE TOUTES LES PEURS de Phil Alden Robinson, DÉRAPAGES INCONTRÔLÉS
de Roger Michell, PEARL HARBOR de Michael Bay, LES INITIÉS, FORCES DE LA NATURE, et
ARMAGEDDON.
En 2000, Ben Affleck s’est associé avec Matt Damon, Chris Moore et Sean Bailey pour créer
LivePlanet, Inc. Leur premier projet, "Project Greenlight", qui se penche sur les difficultés
rencontrées par de jeunes cinéastes pour tourner leur premier film, a connu un grand succès lors de
sa diffusion sur HBO. La deuxième saison a, elle aussi, été diffusée sur HBO, et la troisième sur la
chaîne Bravo. Les trois saisons ont été nommées à l'Emmy. La quatrième saison a été diffusée sur
HBO l'an dernier.
Ben Affleck est un philanthrope et un militant convaincu. En mars 2010, il a fondé l'Eastern
Congo Initiative (ECI) qui cherche à soutenir les projets de développement durable des Congolais.
ECI est la toute première initiative américaine du genre. Militant politique de longue date, Ben
Affleck soutient par ailleurs plusieurs organisations caritatives.
Originaire du Royaume-Uni, HENRY CAVILL (Clark Kent / Superman) s'est illustré à la fois au
cinéma et à la télévision.
Issu d'une fratrie de cinq garçons, il se passionne très tôt pour le métier d'acteur et
fréquente la Stowe School dans le Buckinghamshire en Angleterre.
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Il fait ses débuts sur grand écran dans LA VENGEANCE DE MONTE CRISTO de Kevin Reynolds.
En 2001, il partage l'affiche avec Joe Mantegna dans LAGUNA. Côté petit écran, on l'a vu dans
MEURTRES À L'ANGLAISE, INSPECTEUR BARNABY et GOODBYE MR. CHIPS.
On l'a retrouvé dans ROSE ET CASSANDRA, HELLRAISER : HELLWORLD et TRISTAN & YSEULT.
De 2007 à 2010, il s'est illustré dans les quatre saisons de la série LES TUDORS où il campait
Charles Brandon. La série a obtenu une nomination au Golden Globe en 2007.
Après LES TUDORS, il a enchaîné avec WHATEVER WORKS de Woody Allen, avec Larry David
et Evan Rachel Wood, puis LES IMMORTELS de Tarsem Singh. On l'a encore vu dans STARDUST, LE
MYSTÈRE DE L'ÉTOILE de Matthew Vaughn, avec Sienna Miller et Claire Danes. En 2012, il s'est
produit dans SANS ISSUE, avec Bruce Willis et Sigourney Weaver.
En 2013, il a campé Superman dans MAN OF STEEL (2013) de Zack Snyder, s'imposant
comme le premier comédien non américain à tenir le rôle. MAN OF STEEL est à ce jour le film de
Superman le plus lucratif. Puis, il a tourné dans AGENT TRÈS SPÉCIAUX – CODE U.N.C.L.E. de Guy
Ritchie.
Il a récemment achevé le tournage de SAND CASTLE de Ferando Coimbra.
Il a monté la société de production Promethean Productions avec son frère Charlie Cavill et
le producteur Rex Glensy. Très investi dans des entreprises philanthropiques, il est l'ambassadeur
du Durrel Wildlife Conservation Trust qui cherche à sauver des espèces en voie d'extinction. Il est
également impliqué dans la Royal Marines Charity qui s'attache à offrir une meilleure qualité de vie
aux anciens marins de la Royal Navy.
Nommée à cinq reprises à l'Oscar et lauréate du Golden Globe, AMY ADAMS (Loïs Lane)
compte déjà une filmographie impressionnante et des rôles d’un grand éclectisme.
Elle a récemment tourné dans NOCTURNAL ANIMALS de Tom Ford, avec Jake Gyllenhaal,
inspiré du roman d'Austin Wright. Elle donnera aussi la réplique à Jeremy Renner et Forest
Whitaker dans STORY OF YOUR LIFE de Denis Villeneuve : le film raconte l'histoire d'une linguiste
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recrutée par l'armée pour savoir si les extraterrestres, qui viennent de débarquer sur Terre, ont des
intentions pacifiques.
Elle a fait équipe avec Trudie Styler et Celine Rattray pour produire – et interpréter –
OBJECT OF BEAUTY, autour d'une jeune passionnée d'art qui devient galeriste.
On l'a vue récemment dans BIG EYES de Tim Burton, avec Christoph Waltz, où elle campe
l'artiste Margaret Keane qui a accepté que son mari s'attribue le mérite de ses œuvres. Le rôle lui a
valu un Golden Globe et une nomination au BAFTA.
Elle s'est produite dans AMERICAN BLUFF de David O. Russell, avec Christian Bale, Bradley
Cooper et Jeremy Renner, qui a valu un Golden Globe, un Critics' Choice Award et un Screen Actors
Guild Award à la comédienne – sans oublier une cinquième nomination à l'Oscar et au BAFTA. On l'a
encore vue dans HER de Spike Jonze.
Plus tôt dans sa carrière, elle a donné la réplique à Joaquin Phoenix et Philip Seymour
Hoffman dans THE MASTER (2012) de Paul Thomas Anderson, où elle incarne l'épouse du gourou
d'une secte dans l'Amérique des années 50. Sa prestation lui a valu des nominations à l'Oscar, au
Golden Globe et au BAFTA.
Elle s'est illustrée dans FIGHTER de David O. Russell, avec Mark Wahlberg et Christian Bale.
Son interprétation de Charlene, petit bout de bonne femme plus solide qu'il n'y paraît, lui a aussi
valu des citations aux Golden Globe, BAFTA, et Screen Actors Guild (SAG) Award, ainsi que sa
troisième nomination à l'Oscar. Elle a joué dans JULIE ET JULIA de Nora Ephron, avec Meryl Streep,
après avoir partagé l'affiche avec cette dernière dans DOUTE (2008) de John Patrick Shanley, aux
côtés de Philip Seymour Hoffman.
En 2007, elle incarne Giselle, la princesse de conte de fée d'IL ÉTAIT UNE FOIS de Kevin Lima,
avec James Marsden, Patrick Dempsey, Timothy Spall, et Susan Sarandon : le film dépasse les 300
millions de dollars de recettes mondiales. Sa prestation a valu à Amy Adams sa première
nomination au Golden Globe de la meilleure actrice.
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Elle est nommée pour la première fois à l’Oscar pour JUNEBUG (2005) de Phil Morrison, qui
lui vaut d'autre part une citation au SAG Award, l’Independent Spirit Award et les prix de plusieurs
associations de critiques. Elle a également obtenu le prix spécial du jury au festival de Sundance.
Parmi sa filmographie, citons encore UNE NOUVELLE CHANCE de Robert Lorenz, avec Clint
Eastwood, SUR LA ROUTE de Walter Salles, LES MUPPETS LE RETOUR, LA NUIT AU MUSÉE 2, avec
Ben Stiller, SUNSHINE CLEANING de Christine Jeffs et Karen Moncrieff, LA GUERRE SELON CHARLIE
WILSON de Mike Nichols, avec Tom Hanks, Julia Roberts et Philip Seymour Hoffman, MISS
PETTIGREW de Bharat Nalluri, avec Frances McDormand, et ARRÊTE-MOI SI TU PEUX de Steven
Spielberg, avec Leonardo DiCaprio.
Sur scène, elle s'est produite dans la reprise de la comédie musicale "Into the Woods", au
Delacorte Theater.
Cité à l'Oscar et au Golden Globe, JESSE EISENBERG (Lex Luthor) a été salué pour son
interprétation de Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, dans THE SOCIAL NETWORK de David
Fincher. Acteur au large registre, il est aussi dramaturge et écrivain.
Au cinéma, on l'a vu dans THE DOUBLE, NIGHT MOVES, INSAISISSABLES, BIENVENUE À
ZOMBIELAND, ADVENTURELAND : UN JOB D'ÉTÉ À ÉVITER de Greg Mottola, LES BERKMAN SE
SÉPARENT de Noah Baumbach, CHARLIE BANKS, 30 MINUTES MAXIMUM, et BACK HOME. On le
retrouvera dans END OF THE TOUR et INSAISISSABLES 2.
Sur scène, on l'a vu dans "The Spoils". Dramaturge, Jesse Eisenberg a récemment donné la
réplique à Vanessa Redgrave dans sa pièce "The Revisionist". En 2011, il s'est produit dans sa
propre pièce "Asuncion" qui lui a valu une citation au Drama League Award.
Né à New York, il est chroniqueur régulier dans le New Yorker et il est l'auteur de "Bream
Gives Me Hiccups".
DIANE LANE (Martha Kent) a remporté des citations au Screen Actors Guild Award, au
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Golden Globe et à l'Oscar. On la retrouvera prochainement dans DALTON TRUMBO de Jay Roach,
avec Bryan Cranston et Helen Mirren.
La comédienne s'est récemment produite sur scène dans "The Mystery of Love and Sex" de
Bathsheba Doran. En 2012, elle a été plébiscitée par la critique pour sa prestation dans "Doux
oiseau de jeunesse" de Tennessee Williams au Goodman Theater de Chicago. Elle a également reçu
des nominations à l'Emmy, au Golden Globe et au SAG Award pour CINEMA VERITE, avec James
Gandolfini et Tim Robbins. On l'a encore vue dans SECRÉTARIAT de Randall Wallace, avec John
Malkovich.
Elle a été sacrée meilleure actrice par le New York Film Critics Circle et la National Society of
Film Critics, et été citée à l'Oscar, au SAG Award et au Golden Globe, pour INFIDÈLE d'Adrian Lyne.
Parmi sa filmographie, citons encore SOUS LE SOLEIL DE TOSCANE d'Audrey Wells, qui lui a valu une
nomination au Golden Globe, NIGHTS IN RODANTHE de George C. Wolfe, avec Richard Gere,
HOLLYWOODLAND d'Allen Coulter, avec Ben Affleck et Adrien Brody, LA MAIN AU COLLIER, avec
John Cusack et Christopher Plummer, LE CHOIX D'UNE VIE, qui lui a valu une citation à
l'Independent Spirit Award, , EN PLEINE TEMPÊTE de Wolfgang Petersen, avec Mark Wahlberg et
George Clooney, MON CHIEN SKIP, CHAPLIN de Richard Attenborough, où elle campe Paulette
Goddard, et quatre films signés Francis Ford Coppola (OUTSIDERS, RUSTY JAMES, COTTON CLUB et
JACK).
Pour le petit écran, on l'a vue dans A STREETCAR NAMED DESIRE, avec Alec Baldwin et
Jessica Lange, LONESOME DOVE, avec Robert Duvall, LE VIRGINIEN, avec Bill Pullman, GRACE &
GLORIE, avec Gena Rowlands, et OLDEST LIVING CONFEDERATE WIDOW TELLS ALL, avec Donald
Sutherland.
Fille de deux artistes, elle s'est rendue à un casting à l'âge de 6 ans. Elle a décroché un rôle
dans "Médée", puis s'est illustrée dans "Électre", "Les Troyennes", et "Comme il vous plaira". Après
s'être produite dans "La cerisaie" et "Agamemnon" au Lincoln Center, elle a joué dans "Runaways"
et fait ses débuts au cinéma dans I LOVE YOU, JE T'AIME de George Roy Hill, avec Laurence Olivier.
En 2016, elle a créé une bourse pour les enseignants de musique en l'honneur de la
regrettée Elizabeth Swados.
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LAURENCE FISHBURNE (Perry White) est à la fois comédien, producteur et réalisateur. Il a
remporté une citation à l’Oscar en 1993 pour son interprétation d’Ike Turner dans TINA.
Il tient son premier rôle à l'âge de 10 ans, puis tourne son premier film deux ans plus tard,
avec CORNBREAD, EARL AND ME. Il enchaîne, à l'âge de 15 ans, avec APOCALYPSE NOW de Francis
Ford Coppola. Il intègre ensuite la High School of Performing Arts.
Côté petit écran, il a décroché un Emmy pour sa participation à la série TRIBECA et a obtenu
tout récemment une nouvelle citation à l'Emmy pour son interprétation de Thurgood Marshall dans
l'adaptation de son propre one-man show, "Thurgood". Il a joué dans trois saisons de la série
policière LES EXPERTS et décroché une autre nomination à l'Emmy et obtenu le NAACP Image
Award pour le téléfilm MISS EVERS' BOYS (qu'il a aussi produit). On l'a vu récemment dans
HANNIBAL, avec Mads Mikkelsen.
On le retrouvera bientôt dans PASSENGERS, avec Chris Pratt et Jennifer Lawrence, et
MADIBA, où il campera Nelson Mandela.
Il a monté sa propre société de production, Cinema Gypsy Productions, et produit AKEELAH,
FIVE FINGERS et ONCE IN THE LIFE.
On l'a vu dans BOYZ N THE HOOD, RUMOR OF WAR, LA COULEUR POURPRE de Steven
Spielberg, la trilogie MATRIX des Wachowski, DECORATION DAY et THE TUSKEGEE AIRMEN qui lui a
valu un NAACP Image Award, et des nominations au Golden Globe, à l'Emmy et au CableACE Award.
En 1992, il a obtenu le Tony, le Drama Desk Award, l'Outer Critics' Circle Award et le Theater
World Award pour sa prestation dans la pièce d'August Wilson "Two Trains Running". En 2006, il
s'est produit sur scène dans "Without Walls", dans une mise en scène de Christopher Ashley, et
dans "Fences" d'August Wilson, avec Angela Bassett.
Ambassadeur pour l'UNICEF, il a été sacré Artiste de l'année par l'université Harvard en
2007.
JEREMY IRONS (Alfred) a remporté l'Oscar du Meilleur Acteur grâce à son rôle dans LE
MYSTERE VON BÜLOW de Barbet Schroeder en 1990.
Il s'est aussi illustré dans LA MAITRESSE DU LIEUTENANT FRANÇAIS de Karel Reisz, TRAVAIL
AU NOIR de Jerzy Skolimowski, TRAHISONS CONJUGALES de David Jones, d'après Harold Pinter,
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MISSION de Roland Joffé, FAUX-SEMBLANTS et M. BUTTERFLY de David Cronenberg, KAFKA de
Steven Soderbergh, FATALE de Louis Malle, UNE JOURNÉE EN ENFER de John McTiernan, le remake
de LOLITA signé Adrian Lyne, BEAUTÉ VOLÉE de Bernardo Bertolucci, KINGDOM OF HEAVEN de
Ridley Scott, INLAND EMPIRE de David Lynch, MARGIN CALL de J.C. Chandor, et THE MAN WHO
KNEW INFINITY de Matt Brown. Il prête sa voix au ROI LION.
Côté petit écran, il a partagé l'affiche avec Helen Mirren dans ELIZABETH I de Tom Hooper,
qui lui a valu un Emmy et un SAG, ainsi qu'un deuxième Golden Globe. Il a interprété Rodrigo Borgia
dans la série-culte THE BORGIAS et s'est illustré dans GEORGIA O'KEEFE et HENRY IV.
Sur scène, il a remporté un Tony pour "The Real Thing" de Tom Stoppard, et s'est produit
dans "Never So Good" au National Theatre de Londres et "The Gods Weep" avec la Royal
Shakespeare Company. Cette année, il se produit dans "Le long voyage vers la nuit" dans une mise
en scène de Richard Eyre.
Il a encore produit TRASHED, documentaire signé Candida Brady.
On le retrouvera bientôt dans RACE de Stephen Hopkins, THE CORRESPONDENCE de
Giueseppe Tornatore, HIGH-RISE de Ben Wheatley et ASSASSIN'S CREED de Justin Kurzel, avec
Michael Fassbender et Marion Cotillard.
Comédienne de premier plan aussi bien au théâtre qu’au cinéma, HOLLY HUNTER (la
sénatrice June Finch) a reçu un Oscar et interprété des rôles puissants et complexes tout au long de
sa carrière.
Elle a été citée quatre fois à l'Oscar pour BROADCAST NEWS, LA FIRME, LA LEÇON DE PIANO
et THIRTEEN. En 1993, elle a remporté l’Oscar de la meilleure actrice ainsi que le Prix
d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour son interprétation dans LA LEÇON DE PIANO
de Jane Campion. En 2008, elle a reçu une étoile sur le Hollywood Walk of Fame. En 2009, on lui a
remis le Women in Film Lucy Award.
L'an dernier, elle a donné la réplique à Al Pacino dans MANGLEHORN de David Gordon
Green, présenté à la Mostra de Venise et au festival de Toronto.
La même année, on l'a vue sur scène dans "Sticks and Bones" de David Rabe, avec Richard
Chamberlain, Nadia Gan, Morocco Omari, Bill Pullman, Ben Schnetzer et Raviv Ullman.
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En 2013, elle a joué aux côtés d’Elisabeth Moss dans la série TOP OF THE LAKE écrite et
réalisée par Jane Campion et Garth Davis. Elle y joue le rôle de GJ, gourou dans un campement de
femmes, qui se retrouve impliquée dans l’enquête sur la disparition d’une jeune fille de 12 ans
enceinte de 5 mois. Sa prestation lui a valu une nomination au Screen Actor’s Guild.
Toujours en 2013, elle a joué dans PARADISE de Diablo Cody, avec Julianne Hough, Russell
Brand, Nick Offerman et Octavia Spencer, autour d'une jeune femme qui doute de sa foi après avoir
survécu à une catastrophe aérienne. Elle a également participé à la série BONNIE & CLYDE, avec
William Hurt, Emile Hirsch, et Holliday Grainger.
En 2007, elle a fait ses débuts sur petit écran dans SAVING GRACE, qui lui a valu des
nominations à l'Emmy, au Screen Actors Guild Award et au Golden Globe. Elle y incarne une
inspectrice de police torturée qui, tout en étant reconnue par ses pairs, est dans une spirale
autodestructrice.
En 2005, elle s'est illustrée dans NINE LIVES de Rodrigo Garcia, autour de neuf femmes
notamment interprétées par Kathy Baker, Glenn Close et Sissy Spacek.
En 2004, elle s'est produite dans la pièce "By the Bog of Cats" de Marina Carr, où elle joue
une voyageuse hantée par le souvenir d'une mère qui l'a abandonnée.
En 2003, elle a été citée à l'Oscar pour THIRTEEN de Catherine Hardwicke, où son
interprétation d'une mère devant faire face au comportement rebelle de sa fille lui a valu plusieurs
nominations (SAG, BAFTA, Broadcast Film Critics Association). La même année, elle donne la
réplique à Morgan Freeman et Billy Bob Thorton dans LEVITY d'Ed Solomon, présenté au festival de
Sundance.
En 2001, elle joue dans la série WHEN BILLIE BEAT BOBBY, où elle campe la championne de
tennis Billie Jean King. Elle obtient une citation à l'Emmy.
En 2000, elle décroche une autre citation à l'Emmy pour CE QUE JE SAIS D'ELLE… D'UN
SIMPLE REGARD, sélectionné à Cannes dans la catégorie Un certain regard et présenté au festival de
Sundance. Elle joue encore dans HARLAN COUNTRY WAR, qui lui vaut des citations à l'Emmy et au
Golden Globe.
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En 2000 également, elle est à l'affiche de O'BROTHER des frères Coen, avec George Clooney,
et TIME CODE de Mike Figgis. En 1999, on la voit dans JESUS' SON, avec Billy Crudup. En 1998, elle
tourne dans D'UNE VIE À L'AUTRE, avec Danny Devito, Elias Koteas et Queen Latifah.
En 1993, elle est oscarisée pour LA LEÇON DE PIANO de Jane Campion qui lui vaut
également le prix d'interprétation du festival de Cannes, le British Academy Film Award, le New
York Film Critics Circle Award, le Los Angeles Film Critics Association Award, le National Board of
Review Award et un Golden Globe.
En 1987, elle est citée à l'Oscar pour BROADCAST NEWS qui lui vaut le New York Film Critics
Circle Award, le Los Angeles Film Critics Award, le National Board of Review Award et le prix
d'interprétation du festival de Berlin.
Parmi sa filmographie, citons LES INDESTRUCTIBLES, LES EX DE MON MEC, THE BIG WHITE,
WEEK-END EN FAMILLE, COPYCAT, CE CHER INTRUS, ALWAYS, ARIZONA JUNIOR, et UNE VIE MOINS
ORDINAIRE.
En 1982, elle fait ses débuts à Broadway dans "Crimes of the Heart" de Beth Henley, puis
s'illustre dans "Battery", "A Weekend Near Madison" et "Impossible Marriage".
Pour la télévision, elle a joué dans COMPLOT MEURTRIER CONTRE UNE POM-POM GIRL qui
lui a valu un Emmy et une nomination au Golden Globe.
GAL GADOT (Diana Prince / Wonder Woman) s'est rapidement imposée comme l'une des
comédiennes les plus prometteuses d'Hollywood. Elle tourne actuellement dans WONDER
WOMAN, premier long métrage consacré au personnage.
On l'a vue récemment dans TRIPLE 9 de John Hillcoat, autour de flics corrompus et
manipulés par une caïd de la mafia russe. On la retrouvera dans CRIMINAL d'Ariel Vromen, avec
Ryan Reynolds, Kevin Costner et Gary Oldman, autour d'un dangereux prisonnier à qui on injecte les
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souvenirs et les facultés d'un agent de la CIA décédé. Elle inscrira son nom au générique de KEEPING
UP WITH DE JONESES, avec Jon Hamm, Isla Fisher et Zach Galifianakis.
En 2009, elle tourne dans son premier film américain, FAST AND FURIOUS 4. On l'a
retrouvée dans les cinquième, sixième et septième épisodes de la saga.
En 2010, elle donne la réplique à Tom Cruise et Cameron Diaz dans NIGHT AND DAY. La
même année, elle tourne dans CRAZY NIGHT, avec Mark Wahlberg, Steve Carell et Tina Fey.
Originaire de Tel-Aviv, elle a remporté le titre de Miss Israël et a représenté son pays au
concours de Miss Univers en 2004. Elle a fait ses débuts dans la série BUBOT.
DERRIÈRE LA CAMÉRA
Réputé pour son attention au détail, ZACK SNYDER (Réalisateur) affine son style visuel à
chacun de ses projets. Il a conclu un accord-cadre entre la société de production, Cruel and Unusual
Films, qu'il a cofondée avec sa femme et associée, Deborah Snyder, et Warner.
Il réalisera bientôt JUSTICE LEAGUE, premier épisode de la nouvelle saga. On lui doit MAN
OF STEEL qui a engrangé plus de 650 millions de dollars de recettes mondiales.
Il est également producteur exécutif de SUICIDE SQUAD de David Ayer, avec Will Smith,
Jared Leto, Margot Robbie, Jai Courtney et Joel Kinnaman. Il produit encore WONDER WOMAN,
avec Gal Gadot.
Il a récemment assuré la production exécutive de 300 : LA NAISSANCE D'UN EMPIRE de
Noam Murro, suite de 300 de Zack Snyder. Réunis, les deux films ont généré plus de 800 millions de
dollars de recettes mondiales.
Il a signé SUCKER PUNCH, LE ROYAUME DE GA'HOOLE : LA LÉGENDE DES GARDIENS,
L'ARMÉE DES MORTS et WATCHMEN : LES GARDIENS, d'après le roman graphique éponyme.
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Cruel & Unusual Films développe actuellement plusieurs projets, comme THE LAST
PHOTOGRAPH et ARMY OF THE DEAD, d'après une idée originale de Snyder.
CHRIS TERRIO (Scénariste) a fait ses débuts de scénariste avec ARGO, qui lui a valu l'Oscar,
le WGA Award, le L.A. Critics Award et des nominations au Golden Globe et au BAFTA.
Il développe A FOREIGNER, l'adaptation de "Ne le dis à personne" de Harlan Coben et THE
ENDS OF THE EARTH qu'il réalisera. Il prépare également une série historique pour Netflix.
DAVID S. GOYER (Scénariste/Producteur exécutif) a collaboré avec Christopher Nolan sur le
scénario de MAN OF STEEL de Zack Snyder. Il a également collaboré avec Nolan pour la trilogie
DARK KNIGHT : après BATMAN BEGINS, Goyer a refait équipe avec Nolan pour THE DARK KNIGHT,
qui a valu aux deux hommes une citation au Writers Guild of America Award du meilleur scénario,
et THE DARK KNIGHT RISES, troisième et ultime volet de la trilogie.
Goyer s’est forgé une solide réputation pour son adaptation au cinéma des univers de
super-héros de bande dessinée et pour ses intrigues reposant sur des personnages fouillés. Il a
connu son premier grand succès en 1998 avec le scénario de BLADE de Stephen Norrington, tiré de
la BD de Marvel Comics sur un légendaire chasseur de vampires, interprété par Wesley Snipes. Il a
enchaîné avec BLADE II de Guillermo Del Toro, dont il était producteur exécutif. Il a ensuite écrit,
réalisé et produit BLADE : TRINITY.
En 2002, David S. Goyer a signé son premier film en tant que réalisateur avec ZIGZAG,
d'après le livre de Landon Napoleon. Puis, il enchaîne avec le thriller surnaturel INVISIBLE, où il
dirige Justin Chatwin, et Marcia Gay Harden, et UNBORN, thriller surnaturel avec Odette Yustman et
Gary Oldman.
Il a fait ses débuts dans l'univers du jeu vidéo avec “Call of Duty: Black Ops", puis a écrit
“Call of Duty: Black Ops 2”. Passionné par la BD, il a conclu un accord de quatre ans avec DC Comics
et a coécrit "The Justice Society".
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Il a encore imaginé, écrit, réalisé et produit la série DA VINCI'S DEMONS, autour de la vie de
Leonard de Vinci. On lui doit également CONSTANTINE, d'après la série en BD "Hellblazer",
FLASHFORWARD et KRYPTON.
Fondateur d'Atlas Entertainment, CHARLES ROVEN (Producteur) a obtenu le Golden Globe
et une citation à l'Oscar. En une trentaine d'années, il s'est forgé une solide réputation pour ses
œuvres novatrices et plébiscitées par la critique, à la fois pour le cinéma, la télévision et la musique.
Les films qu'il a produits ont généré des milliards de dollars de recettes.
Jouant un rôle moteur dans la production d'œuvres inspirées par l'univers DC Comics, il a
récemment produit SUICIDE SQUAD de David Ayer qui réunit Will Smith, deux fois cité à
l'Oscar, Margot Robbie, Jared Leto, oscarisé, Viola Davis, deux fois citée à l'Oscar, Joel Kinnaman,
Jai Courtney et Cara Delevingne. Il prépare par ailleurs WONDER WOMAN de Patty Jenkins, avec Gal
Gadot et Chris Pine.
Après LES ROIS DU DÉSERT, il a récemment collaboré avec David O. Russell pour la
deuxième fois avec AMERICAN BLUFF. Le film a obtenu trois BAFTA et dix nominations à l'Oscar
dont une pour le meilleur film, ainsi que sept citations au Golden Globe.
Au cours de sa carrière, il a produit la trilogie DARK KNIGHT de Christopher Nolan, le
diptyque SCOOBY-DO, BRAQUAGE À L'ANGLAISE, LA CITÉ DES ANGES, et L'ARMÉE DES 12 SINGES de
Terry Gilliam qui a donné lieu à une série éponyme.
Sous l'égide d'Atlas Entertainment, il prépare WARCRAFT de Duncan Jones, inspiré de
l'univers Warcraft, THE GREAT WALL, premier long métrage en anglais signé Zhang Yimou, avec
Matt Damon, Willem Dafoe, Andy Lau et Pedro Pascal, et un nouvel épisode de la saga SCOOBYDOO.
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DEBORAH SNYDER (Productrice) développe et produit des projets à l'identité visuelle forte,
qui suscitent la réflexion, tout en étant divertissants. Elle s'implique dans la stratégie de
communication et le marketing des films qu'elle produit, tirant profit de son passage dans le secteur
de la publicité. Co-présidente de Cruel & Unusual Films, qu'elle a fondé avec son associé Zack
Snyder, elle compte aujourd'hui parmi les producteurs majeurs de la profession.
Tout récemment, elle a produit MAN OF STEEL de Zack Snyder qui a engrangé plus de 650
millions de dollars de recettes mondiales. Elle est également productrice exécutive de SUICIDE
SQUAD de David Ayer et productrice de WONDER WOMAN.
On lui doit également 300 : LA NAISSANCE D'UN EMPIRE de Noam Murro, suite de 300 de
Zack Snyder.
Elle a produit SUCKER PUNCH, écrit et réalisé par Zack Snyder, autour d'une jeune fille qui
cherche à fuir une sombre réalité. Elle développe par ailleurs THE LAST PHOTOGRAPH, ARMY OF
THE DEAD, thriller signé Joby Harold, et ILLUSIONS, d'après le roman de Richard Bach.
Elle a fait ses débuts dans la production, en assurant la production exécutive de 300 de Zack
Snyder, qui a engrangé plus de 450 millions de dollars de recettes mondiales. Elle a ensuite produit
WATCHMEN : LES GARDIENS, d'après Alan Moore, également signé Snyder, et elle a été productrice
exécutive du film d'animation LE ROYAUME DE GA'HOOLE : LA LÉGENDE DES GARDIENS.
WESLEY COLLER (Producteur exécutif) est producteur au sein de Cruel and Unusual Films où
il développe avec Zack et Deborah Snyder des œuvres divertissantes et captivantes. Il prépare
actuellement des adaptations des sagas de Wonder Woman et de la Justice League.
Coller a récemment coproduit MAN OF STEEL et WATCHMEN : LES GARDIENS de Zack
Snyder. Coller a été producteur exécutif de SUCKER PUNCH et producteur associé du ROYAUME DE
GA'HOOLE : LA LÉGENDE DES GARDIENS. Il a encore été producteur associé de 300, qui a triomphé
au box-office, et consultant artistique auprès de Cruel and Unusual Films en matière de longs
métrages, de jeux et de contenus numériques.
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Il développe par ailleurs THE LAST PHOTOGRAPH, ARMY OF THE DEAD, et THE ILLUSTRATED
MAN pour Cruel and Unusual Films.
Diplômé de l'Eastern Michigan University, il s'est spécialisé en télécommunication et en
cinéma.
GEOFF JOHNS (Producteur exécutif) est l'un des auteurs de BD les plus prolifiques et
directeur artistique de DC Entertainment.
À ce titre, il est chargé d'exploiter le potentiel des personnages et des histoires des univers
DC Comics (Batman, Superman, Wonder Woman, Justice League), Vertigo (Sandman, Fables) et
MAD sur tous supports. Il a ainsi collaboré avec l'équipe de Franchise Management et Warner pour
développer des projets.
Il a ainsi développé des jeux vidéo comme "Batman : Arkham", les séries ARROW, GOTHAM,
SUPERGIRL, THE FLASH, IZOMBIE et LUCIFER ou le long métrage MAN OF STEEL.
Il est l'auteur de nombreuses BD mettant en scène Superman, Green Lantern, The Flash,
Teen Titans, et la Justice League. Il a également publié de nombreux romans graphiques, inscrits sur
la liste des best-sellers du New York Times, comme "Green Lantern: Rage of the Red Lanterns",
"Green Lantern: Sinestro Corps War", "Superman: Brainiac", "Blackest Night" et "Batman: Earth
One".
Il a écrit pour d'autres supports. On lui doit notamment l'épisode "Legion" de la série
SMALLVILLE, et la quatrième saison de ROBOT CHICKEN. Il a également écrit plusieurs épisodes
d'ARROW et THE FLASH.
Il a fait ses débuts avec "Stars AND S.T.R.I.P.E." et a créé "Stargirl" pour DC Comics. Il a reçu
le Wizard Fan Award du meilleur jeune talent en 2002 et le Writer of the Year Award en 2005, 2006,
2007 et 2008, ou encore le CBG Best Comic Book Series Award de 2001 à 2005.
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Né à Detroit, il a étudié l'écriture scénaristique, la production cinématographique et la
théorie de l'analyse filmique à Michigan State University. Une fois installé à Los Angeles, il a été
assistant pour Richard Donner sur SUPERMAN, L'ARME FATALE 4 et COMPLOTS.
Avec BATMAN V SUPERMAN : L'AUBE DE LA JUSTICE, c'est la quatrième fois que LARRY
FONG (Directeur de la photographie) collabore avec Zack Snyder, après 300, WATCHMEN : LES
GARDIENS et SUCKER PUNCH. Les deux hommes se sont rencontrés à l'Art Center College of Design
de Pasadena et ont tourné ensemble plusieurs vidéo clips et spots publicitaires.
Il a récemment éclairé INSAISISSABLES de Louis Leterrier et SUPER 8 de J.J. Abrams. En 2005,
il a été cité à l'American Society of Cinematographers Award pour son travail sur le pilote de la série
LOST, LES DISPARUS.
Il a obtenu plusieurs distinctions comme le Golden Lion, le Clio et le Belding. En outre, il a
décroché le MTV Award du meilleur clip à trois reprises.
Il signera bientôt la photo de KONG : SKULL ISLAND.
PATRICK TATOPOULOS (Chef-décorateur) a conçu les décors de 300 : LA NAISSANCE D'UN
EMPIRE, TOTAL RECALL MÉMOIRES PROGRAMMÉES, DIE HARD 4 – RETOUR EN ENFER,
UNDERWORLD 2 : ÉVOLUTION de Len Wiseman, ainsi que I, ROBOT et DARK CITY d’Alex Proyas, et
INDEPENDENCE DAY de Roland Emmerich.
Tatopoulos est aussi l'un des concepteurs de créatures et d’effets spéciaux maquillage les
plus réputés du secteur. Avec plus de 50 longs métrages et séries à son actif, il a notamment conçu
les créatures de RIDDICK et LA BELLE ET LA BÊTE de Christophe Gans, ou encore de JE SUIS UNE
LÉGENDE de Francis Lawrence, RESIDENT EVIL : EXTINCTION de Russell Mulcahy, SILENT HILL de
Christophe Gans, AVP: ALIEN VS. PREDATOR, LES CHRONIQUES DE RIDDICK, VAN HELSING,
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UNDERWORLD, PITCH BLACK, STUART LITTLE, STARGATE et GODZILLA, qui lui a valu le Saturn Award
des meilleurs effets spéciaux.
Il passe à la réalisation en 2009 avec UNDERWORLD 3 – LE SOULÈVEMENT DES LYCANS.
Il a travaillé sur de nombreux clips, dont trois pour le célèbre groupe Linkin Park. Dans le
domaine de la publicité, il a collaboré à une série de spots pour Mike’s Hard Lemonade et a conçu
les décors de plusieurs spots Intel Pentium 4, et le spot "Clones" pour Reebok.
Né à Paris, Patrick Tatopoulos a fait ses études aux Arts Décoratifs, aux Arts Appliqués et aux
Beaux-arts. Il a travaillé par la suite à Rome, où il a séjourné pendant trois ans, puis en Grèce, où il a
travaillé comme illustrateur pour plusieurs magazines, et notamment pour Liberis Publications
(publications dans le domaine de la mode et du sport). Il s’est ensuite s’installé aux États-Unis en
1989 pour faire carrière dans le cinéma.
Monteur oscarisé, DAVID BRENNER (Chef-monteur) a récemment signé le montage
d'INDEPENDENCE DAY RESURGENCE de Roland Emmerich, TRANSFORMERS 4 : L'ÂGE DE
L'EXTINCTION de Michael Bay et PARADISE LOST. Avec BATMAN V SUPERMAN, c'est la troisième
fois qu'il collabore avec Zack Snyder après 300 : LA NAISSANCE D'UN EMPIRE et MAN OF STEEL.
Il a remporté l'Oscar du meilleur montage pour NÉ UN 4 JUILLET d'Oliver Stone. Il a encore
collaboré avec ce dernier pour WALL STREET : L'ARGENT NE DORT JAMAIS, WORLD TRADE CENTER,
ENTRE CIEL ET TERRE, LES DOORS et TALK RADIO. Il a également monté plusieurs films de Roland
Emmerich, comme 2012, INDEPENDENCE DAY, LE JOUR D'APRÈS et THE PATRIOT, LE CHEMIN DE LA
LIBERTÉ.
Au cours de sa carrière, il a monté PIRATES DES CARAÎBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE de
Rob Marshall, IDENTITY, LA RIVIÈRE SAUVAGE, KATE & LEOPOLD, FEAR de James Foley, LOLITA
d'Adrian Lyne, LA LOI DE LA NUIT d'Irwin Winkler et AU-DELÀ DE NOS RÊVES de Vincent Ward.
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MICHAEL WILKINSON (Chef-costumier) s'attelle actuellement au nouveau film de Zack
Snyder autour de la Justice League. On lui doit encore les costumes de MAN OF STEEL de Zack
Snyder, NOÉ de Darren Aronofsky, et AMERICAN BLUFF de David O. Russell qui lui a valu une
citation à l'Oscar et au BAFTA.
Il a obtenu le Hollywood Film Award du costumier de l’année 2013 et été cité par le
magazine Variety comme l'un des professionnels les plus doués dans son domaine.
Il a été nommé au Saturn Award et au Costume Designers Guild Award pour les costumes de
300 de Snyder et de TRON L’HÉRITAGE, réalisé par Joseph Kosinski. Il a remporté le Saturn Award en
2010 pour les costumes de WATCHMEN, LES GARDIENS de Zack Snyder. Il a encore obtenu une
nomination au Costume Designers Guild Award pour BABEL d’Alejandro González Iñárritu et JOY de
David O. Russell.
Michael Wilkinson a créé les costumes de TWILIGHT : CHAPITRE 4 – RÉVÉLATION 1re PARTIE
et TWILIGHT : CHAPITRE 5 – RÉVÉLATION 2e PARTIE de Bill Condon, TERMINATOR : RENAISSANCE
de McG, JONAH HEX de Jimmy Hayward, PARTY MONSTER, AMERICAN SPLENDOR, GARDEN STATE
et le pilote de la série LUCK de Michael Mann.
Michael Wilkinson a été couronné pour ses créations au théâtre, notamment pour la
Sydney Theater Company, l’Opera Australia, l’Australian Dance Theater et l’Ensemble Theater. Il
travaille également pour des événements spéciaux comme il l’a fait pour les cérémonies
d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Sydney en 2000.
Michael Wilkinson est diplômé en décoration scénique du National Institute of the Dramatic
Arts de Sydney, en Australie.
JOHN “DJ” DESJARDIN (Superviseur effets visuels) est spécialiste d'effets visuels depuis 30
ans, et a collaboré à une trentaine de longs métrages.
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Il a entamé sa collaboration avec Zack Snyder sur WATCHMEN : LES GARDIENS, qui lui a valu
une citation au Saturn Award des meilleurs effets spéciaux. Il a ensuite signé les effets visuels sur
SUCKER PUNCH, en 2011, et de MAN OF STEEL en 2013.
DesJardin a supervisé les effets visuels des deux derniers volets de la trilogie MATRIX, et du
jeu vidéo "Enter the Matrix". Il a également signé les effets visuels des 4 FANTASTIQUES, du
ROYAUME, et de 300 : LA NAISSANCE D'UN EMPIRE.
Il collabore actuellement à JUSTICE LEAGUE de Zack Snyder.
HANS ZIMMER (Compositeur) a travaillé sur quelque 120 films totalisant plus de 24 milliards
de dollars de recettes mondiales. Il a remporté un Oscar, deux Golden Globes, trois Grammy, un
American Music Award et un Tony. Il a récemment décroché sa dixième nomination à l'Oscar pour
INTERSTELLAR de Christopher Nolan.
En 2003, Zimmer s'est vu décerner le Henry Mancini Award qui consacre son œuvre et il a
obtenu son étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame en décembre 2010. Quatre ans plus tard,
il a décroché le Lifetime Achievement Award du festival de Zurich. Il a récemment donné ses
premiers concerts au Royaume-Uni à l'Eventim Hammersmith Apollo et s'embarquera bientôt dans
sa première tournée européenne, "Hans Zimmer Live".
On lui doit notamment la partition du PETIT PRINCE de Mark Osborne, FREE LOVE de Peter
Sollet, LA FEMME AU TABLEAU de Simon Curtis, THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D'UN
HÉROS, 12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen, RUSH de Ron Howard, MAN OF STEEL de Zack
Snyder, la série THE BIBLE, INCEPTION, THE DARK KNIGHT et THE DARK KNIGHT RISES de
Christopher Nolan, et SHERLOCK HOLMES 2 – JEU D'OMBRES de Guy Ritchie.
Il a conçu les BO mémorables de RAIN MAN de Barry Levinson, MISS DAISY ET SON
CHAUFFEUR, USS ALABAMA de Tony Scott, THELMA & LOUISE de Ridley Scott, la saga PIRATES DES
CARAÏBES, LA LIGNE ROUGE de Terrence Malick, HANNIBAL, MISSION : IMPOSSIBLE – 2, PEARL
HARBOR, MADAGASCAR, KUNG FU PANDA, DA VINCI CODE, FROST/NIXON et LE ROI LION qui lui a
valu un Oscar.
Il prépare INFERNO de Ron Howard et THE LAST FACE de Sean Penn.
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Producteur et compositeur cité au Grammy, JUNKIE XL (Compositeur) est plusieurs fois
disque de platine. Multi-instrumentiste, il pratique le synthé, la guitare, les percussions, le violon et
la basse, et il maîtrise les nouvelles technologies d'enregistrement en studio.
S'intéressant désormais à la musique de film, Holkenborg a récemment signé la partition de
STRICTLY CRIMINAL de Scott Cooper, MAD MAX : FURY ROAD de George Miller et le remake de
POINT BREAK. On lui doit encore la BO de DEADPOOL, KILL YOUR FRIENDS, NIGHT RUN de Jaume
Collet-Serra, PARANOÏA de Robert Luketic, DIVERGENTE de Neil Burger et 300 : LA NAISSANCE D'UN
EMPIRE.
D'origine néerlandaise, le compositeur s'initie à la musique de films dans son pays natal en
travaillant avec Harry Gregson-Williams pour DOMINO et KINGDOM OF HEAVEN, ou encore Klaus
Badelt pour CATWOMAN. À partir de là, il conclut un accord avec Hans Zimmer, collaborant ainsi
sur MAN OF STEEL de Zack Snyder, THE DARK KNIGHT RISES et INCEPTION de Christopher Nolan, la
saga MADAGASCAR et MEGAMIND.
Plus tôt dans sa carrière, il a également signé la partition de COLLEGE ROCK STARS, DEAD OR
ALIVE, LES CHRONIQUES DE RIDDICK : DARK FURY, ANIMATRIX, et RESIDENT EVIL.
Né Tom Holkenborg, il fait ses débuts en 1993, en se produisant avec le groupe de rock
industriel Nerve, tout en produisant les groupes de metal Sepultura et Fear Factory. Séduit par les
rythmes électroniques, il fonde Junkie XL en 1997, et sort l'album "Saturday Teenage Kick". Il a
encore produit cinq autres albums, tout en se produisant en concert dans le monde entier. En 2002,
il a triomphé avec son remix de "A Little Less Conversation" d'Elvis Presley. Suite à ce succès, il
collabore avec Dave Gahan, Robert Smith et Chuck D, et travaille sur des remix ave Coldplay,
Depeche Mode, Britney Spears, et Justin Timberlake. En outre, il a composé la musique de jeux
vidéo, comme “Need for Speed”, “The Sims” et “SSX”, et de spots publicitaires pour Nike, Heineken,
Adidas, Cadillac et VISA.
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