Disponible ICI - La documentation caprine
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L’ELEVAGE DES CHEVRETTES ET LEUR REPRODUCTION L’Eleveur de Chèvres - numéro 4 - avril 1998 Dossier réalisé par : A. REVEAU - Chambre d'Agriculture Charente C. BROQUA - Institut de l'Elevage N. BOSSIS - - Chambre Régionale d'Agriculture J. CHERBONNIER - Contrôle Laitier Maine-et-Loire B. POUPIN - Contrôle Laitier Vendée C. FOUILLAND - Chambre d'Agriculture Vienne F. JENOT - Chambre d'Agriculture Deux -Sèvres A. LAURET - Association Régionale Caprine P. LETOURNEAU - - Chambre d'Agriculture Charente-Maritime L'élevage des jeunes est un investissement nécessaire et prioritaire chaque année dans un élevage de chèvres : pour maintenir constant ou pour accroître l'effectif, et pour améliorer le potentiel génétique du troupeau. Comme tout investissement, il faut rechercher à le rentabiliser au mieux en veillant à la croissance de ces animaux, résultat de conditions et conduites d'élevages satisfaisantes, et en étant attentif à leur reproduction. Ces deux points seront déterminants pour la future carrière laitière de l'animal. Les éleveurs l'ont dans l'ensemble bien compris, puisque l'on observe une augmentation régulière des résultats des premières lactations pour les animaux au Contrôle Laitier, avec en moyenne en France pour les primipares en 1996 : 682 kg de lait (551 en 1990), avec 29,7 g/kg de T.P.(28,1 en 1990) et 33,3 g/kg de T.B.(31,7 en 1990). Les recommandations pratiques dans ce dossier sont conçues pour une conduite optimale, avec une mise-bas vers 12-13 mois. I : LA CROISSANCE TYPE ð Combien d'animaux pour le renouvellement des troupeaux : Pour un troupeau de 100 chèvres en lactation en rythme de croisière, avec un taux de renouvellement annuel de 25 %, il faut garder les 60 meilleures chèvres à accoupler pour le renouvellement. Ce sont les mères-support. Ceci donnera en moyenne (compte tenu des problèmes d'élevage et de reproduction que l'on peut rencontrer) 30 chevrettes qui seront élevées et mises à la reproduction, pour en avoir 25 en première lactation par la suite. Les courbes de croissance ci-contre correspondent à des "courbes-objectif" pour des mises-bas des chevrettes vers 12-13 mois. ð Il faut noter : q q q de 0 à 4 mois, et surtout dans les deux premiers mois : forte croissance. Le GMQ (Gain Moyen Quotidien en poids) objectif doit être : - de 180 g/j. à 200 g/j. durant les 2 premiers mois - de 150 g/j. de 2 à 4 mois. de 4 à 7 mois (reproduction) : freinage de la croissance. GMQ objectif : 100 à 110 g/j. de 7 mois à la mise -bas : GMQ objectif : 100 g/j. Face à cette courbe-objectif de croissance de la chevrette, il existe un certain nombre de repères, de poids minimums à des âges-types : q q q à la naissance : en moyenne les animaux à garder doivent peser au moins 3,5 kg au sevrage : les chevrettes doivent peser au moins 15 kg, vers 2 mois à la mise à la reproduction : les animaux doivent peser au moins 32 kg pour les Alpines et 35 kg pour les Saanen, soit environ 50 % du poids adulte, vers 7 à 8 mois. Des rattrapages de poids sont possibles durant la croissance de la chevrette, en ajustant l'énergie et la matière azotée de la ration, mais seulement dans une certaine limite. En dessous d'un certain niveau (cf. courbe-objectif), le rattrapage est illusoire, et il vaut mieux réformer l'animal. Peser les chevrettes aux périodes clés : Pour bien piloter la croissance et l'élevage de ses chevrettes, il faut les peser au moins aux trois périodes clés que sont : la naissance, avant sevrage, avant mise à la reproduction. Une quatrième pesée à quatre mois est souvent très utile. Les résultats de ces pesées peuvent être reportés à côté des "courbesobjectif" pour voir où en sont vos animaux. Ces indications de poids - "poids -types" - sont indispensables pour : - adapter l'alimentation en cas de rattrapage souhaité, - prendre des décisions : de réforme, de mise à la reproduction, de sevrage... Le rattrapage c'est : la mise en lot des petites chevrettes, le traitement anticoccidien, retarder le sevrage, ou distribuer plus de concentrés après le sevrage. A titre d'exemple, un manque de poids à la mise à la reproduction de 3 kg induit en moyenne une perte de 40 à 60 litres par lactation durant toute la carrière de l'animal. Témoignage de M. et Mme RIPAUD, éleveurs caprins à Château-Guibert (Vendée), qui ont un "suivi -c hevrettes" avec leur Contrôle Laitier : "La pesée à la naissance permet de mieux prendre conscience de la différence de poids entre les animaux et constitue un bon révélateur de l'alimentation des mères dans les dernières semaines de gestation. La pesée à 50 jours est très importante car c'est une aide à la décision pour le sevrage et elle permet la constitution de lots homogènes. En pesant les animaux, on se rend compte que le coup d'oeil est parfois trompeur. La pesée, c'est la seule solution pour connaître exactement les G.M.Q. Pour nous, les chevrettes manifestant un G.M.Q. trop faible pendant la phase lactée sont éliminées à la boucherie". ð Les principaux facteurs qui influencent la croissance sont : q q q q l'état de santé : hygiène générale, surveillance sanitaire, traitement, les conditions de logement : espace, ambiance, équipement, l'homogénéité et la taille du lot : réduction de la concurrence entre les animaux à l'auge, l'alimentation : quantité et qualité des aliments, équilibre des rations. I : L’ALIMENTATION ET L’ELEVAGE AUX DIFFERENTES PERIODES CLES A titre d'exemple, voici quels sont les besoins minimums, pour chaque mois, en terme du PDI et d'énergie, pour obtenir à 7 mois une chevrette de 33-34 kg : Age (mois) 1 2 3 4 5 6 7 Énergie (UFL/j.) 0,43 0,52 0,59 0,68 0,77 0,81 0,80 PDI (g/j.) 64 70 69 68 67 65 60 Cependant, l'éleveur raisonnera plus souvent par période d'élevage, lui permettant notamment de vérifier régulièrement si ses objectifs sont atteints : naissance et phase lactée, sevrage, sevrage - 4 mois, 4 mois - mise à la reproduction, reproduction - mise-bas. De la naissance au sevrage Choix des animaux : q Il faut éliminer les animaux présentant des tares : doubles trayons, abcès, malformation génitale... q Ne retenir que des animaux qui font un certain poids, qui sont vigoureux et qui ont un certain appétit 2 heures après la naissance. Il a été indiqué de garder des chevrettes qui en moyenne font au moins 3,5 kg. Plus précisément, on peut se fixer des poids optimums en fonction du nombre d'animaux dans la portée : q portée simple : 4,5 kg q portée double : 4 kg q portée triple : 3,5 kg q portée quadruple et plus : 3 kg ð Alimentation Dès la naissance, et au moins dans les 2 heures qui la suivent, faire consommer ¼ de litre de colostrum. Cette consommation de colostrum, indispensable à l'immunité de la chevrette, devra se poursuivre pendant au moins 24 heures. Rappel : il est interdit de livrer du lait à la laiterie pendant au moins les 7 premiers jours après la mise bas de la chèvre. Afin de lutter contre le CAEV, le colostrum sera thermisé (56°C pendant 1 heure, vérifier la température du thermiseur). Phase lactée q e Du 2 jour au sevrage : apporter progressivement du lait reconstitué.en fonction de l’appétit Il faut viser un apport journalier de 1,8 à 2 litres de lait reconstitué au 21ème jour, et prolonger cette distribution jusqu'au sevrage. q q Préparation : Il faut bien veiller à la température de dilution (eau à 50-55°C) et de distribution (lait reconstitué proche de 40°C). Concentration : obtenir un lait reconstitué dosant à 35 g de MG/litre de lait reconstitué, soit : § 210 g poudre/litre d'eau, si poudre à 20 % MG § 200 g poudre/litre d'eau, si poudre à 21 % MG § 190 g poudre/litre d'eau, si poudre à 22 % MG § 180 g poudre/litre d'eau, si poudre à 23 % MG § 170 g poudre/litre d'eau, si poudre à 24 % MG ð Fourrages et concentrés q q Durant les 15 premiers jours, apporter une paille de bonne qualité et un foin très fibreux à volonté pour arriver au sevrage à 200-300 g/jour A partir de la deuxième quinzaine, apporter à volonté un concentré chevrette de démarrage à 18% de M.A.T.(aliment du commerce ou un mélange ¾ céréales + ¼ soja + minéraux). ð Soins q q q q Désinfection du cordon ombilical à la naissance, 8 à 15 jours après la naissance : prévoir l'écornage, veiller à la propreté de l'eau et du matériel d'abreuvement (louve, gouttières, multitétines), avant le sevrage, traiter contre la coccidiose (cf. encart plus bas), et éventuellement, selon l'avis de son vétérinaire, vacciner contre la paratuberculose (à 8-15 jours) et la pasteurellose (à 1 mois). Le sevrage Il s'effectue lorsque les animaux ont atteint un poids d’au moins 15 kg.,à l’âge de 2 mois si la croissance durant la phase lactée a été correcte. A deux mois, si les animaux pèsent moins de 12 kg il faut les réformer; s’il pèsent entre 12 et 15 kg : retarder le sevrage et prolonger l’alimentation lactée jusqu’à 15 kg. S’ils font 15 kg : sevrer. Le sevrage sera soit brutal à la louve, soit sur 3 à 5 jours en lait distribué (distribution d'un seul repas par jour alors). Du sevrage à 4 mois ð Alimentation q q Le but, durant cette période, est de développer la panse de la chevrette, donc : apporter un foin de très bonne qualité et appétent : jusqu'à 800 g par jour et par chevrette à 4 mois. Continuer à apporter de la paille en libre-service dans un ratelier. Apporter du concentré, 18 % de M.A.T. puis 16 %, jusqu'à 400 grammes par jour et par chevrette. En cas de distribution de concentré fermier, ne pas oublier les C.M.V. Après le sevrage, le concentré fait la croissance. On pourra en ajuster l'apport selon le rythme de la croissance. ð Soins q q Surveiller la coccidiose, Éventuellement, vaccin contre l'entérotoxémie et rappel du vaccin contre la pasteurellose. La coccidiose caprine : Chaque espèce animale a ses propres espèces de coccidies : il n'y a pas de contamination entre les espèces. Chez la chevrette, la coccidiose se manifeste surtout à partir de la deuxième semaine jusqu'à 15 jours après le sevrage. Ensuite, la chevrette développe une immunité. Cycle : Les ookystes sont la forme résistante des coccidies dans le milieu extérieur : sol, eau, paille, fourrage souillés par les crottes. La chevrette se contamine lors des tétées et de la consommation des aliments. Les ookystes libèrent les coccidies qui parasitent alors les cellules intestinales. Les coccidies se multiplient rapidement puis elles se reproduisent libérant des oeufs qui sont expulsés avec les crottes. La maladie : Chaque espèce de coccidie a une localisation particulière dans l'intestin. La destruction importante de portions intestinales engendre une forte réduction de l'absorption des aliments et une inflammation de l'intestin propice à une infection microbienne (entérotoxémie). Les symptômes : Ventre ballonné, poil terne et piqué, diarrhée. La déshydratation est intense et la croissance est stoppée ; parfois mort rapide. La prévention : - Bonne ambiance du local : clarté, ventilation - Paillage journalier (litière propre et sèche), curage des cases - Adapter la concentration d'animaux - Faire des lots homogènes en poids - Éviter les stress, notamment alimentaires au sevrage - Hygiène du matériel d'allaitement. Le traitement : Il existe plusieurs matières actives (sulfamides, décoquinate) efficaces, ce qui permet d'alterner les produits pour éviter la sélection de souches de coccidies résistantes. Traiter dès les premiers symptômes, soit en faisant une cure de sulfamides de 3 à 5 jours (traitement classique) par drogage ou avec le lait distribué, soit avec des granulés, ou au pistolet doseur, contenant la matière active. Un traitement anti-coccidien est utile avant le sevrage essentiellement à titre préventif, à un moment où le nombre de coccidies n'est pas forcément très élevé. Le stress du sevrage entraîne généralement une augmentation des coccidies : le traitement post sevrage est souvent très justifié. De 4 mois à la mise à la reproduction A 4 mois, la chevrette a au moins 24 kg (plutôt 25 kg en race Saanen). Il faut atteindre un minimum de 32 kg pour les Alpines et 35 kg pour les Saanens au moment de la mise à la reproduction, qui doit se passer vers 7-8 mois. ð Alimentation L'objectif est d’optimiser la rumination, par l'apport de très bons fourrages. La ration sera constituée de foin (au moins 1,2 kg), de paille au ratelier et de concentrés à 16% M.A.T.: 400 g.à 700 g. selon la qualité du foin et les nécessités de rattrapage de poids. Pour une quantité journalière importante de concentrés, fractionner les apports. ð Soins q q q q 15 jours avant la saillie, apport de vitamines : AD3E. Éviter le stress au moment de la mise à la reproduction, du type changement de bâtiment. Avant la mise à la reproduction, sortir le fumier, désinfecter. Éventuellement, 3 semaines avant la mise à la reproduction, vacciner contre la fièvre Q et la chlamydiose. De la reproduction à la mise-bas La période critique se situe pendant le premier mois de gestation. Il faut éviter pendant cette période les changements de régime alimentaire et les changements de bâtiments. ð Alimentation Passage au régime adulte, avec du foin de très bonne qualité dont les quantités distribuées augmenteront progressivement, et des concentrés dont la quantité distribuée ne dépassera pas 600 grammes par jour. Quelques repères pour l'alimentation en fin de gestation : UFL/MS : 0,85 PDI/MS : 85 g/kg 10 à 15 % d'amidon 25 % de cellulose Les chevrettes doivent recevoir leur ration de base de lactation au moins un mois avant la mise-bas. ð Soins Rappels de vaccins éventuellement. L'allotement : La constitution de lots homogènes permet : - de réduire la concurrence entre les petites et les grosses à l'auge, - d'adapter l'apport alimentaire, tout particulièrement de concentrés, en fonction du rythme de croissance souhaitable par lot. Durant la phase lactée, il convient de faire des lots d'une quinzaine de chevrettes, et ensuite de réalloter en fonction des poids et tailles des chevrettes après le sevrage, en séparant les mâles des femelles aussi. Les animaux à croissance insuffisante seront reformés. Pour assurer une bonne croissance et un bon développement des chevrettes, il ne faut pas oublier : q q les stocks nécessaires, en foin de bonne qualité (une chevrette c'est au total 350 kg de fourrages et 150 kg de concentrés), des longueurs à l'auge suffisantes, qui doivent être selon les périodes : Longueur à l'auge (en cm/chevrette) Phase lactée Sevrage 4 mois 4 mois Reproduction Reproduction Mise -bas 12 à 15 30 33 35 Bâtiment Chevrette : Ambiance et surface nécessaire Les conditions de logement jouent un rôle très important dans la croissance et les risques de maladies (respiratoires notamment, qui sont fréquentes) des chevrettes. Outre un aménagement fonctionnel du bâtiment, il faut veiller : A l'éclairage du bâtiment : 6 watt/m² en lumière artificielle et 1/20 de la surface au sol en ouverture en éclairage naturel. q - A l'ambiance du bâtiment : la ventilation, les ouvertures, les courants d'air, l'état de la litière (à maintenir propre). Adressez-vous à votre technicien caprin pour faire réaliser un "diagnostic d'ambiance" de vos bâtiments caprins. q - A une surface suffisante par chevrette : Surface nécessaire par chevrette Phase lactée Sevrage 4 mois 0,25 m² 0,50 m² 4 mois – Reproduction Reproduction - Mise-bas 1 m² 1,5 m² III : LA REPRODUCTION DES CHEVRETTES Les animaux ayant atteint une croissance suffisante (âge et poids minimums indiqués plus haut) sont mis à la reproduction. Celle-ci doit se faire essentiellement en utilisant deux types de techniques, que l'éleveur choisira selon la situation et les objectifs de son élevage : q q la saillie naturelle, en saison sexuelle principalement, la synchronisation des chaleurs avec la monte en main. La reproduction des chevrettes avec synchronisation des chaleurs et utilisation de l'Insémination Artificielle en semence congelée ou même fraîche doit être pour l'instant déconseillée. Les résultats de fertilité sont en moyenne inférieurs à 50 %, avec une forte variabilité selon les élevages. Des études (INRA-Groupe Reproduction Caprin) sont en cours sur les relations entre la reproduction de la chevrette, la nutrition et les conditions d'élevages. L'utilisation du photopériodisme pour la reproduction de la chevrette, avec monte en main, se rencontre chez quelques éleveurs. Très peu de résultats sont disponibles actuellement. La technique utilise l'alternance d'une période de jours longs et d'une période de jours courts simulés. Chez la chevrette, l'implantation de mélatonine dans l'oreille est obligatoire. Ce produit n'a pas d'autorisation de mise sur le marché (A.M.M.) chez les caprins pour l'instant. Saillie naturelle, en saison ð En cas de monte libre, prévoir des lots de 20 à 30 chevrettes par bouc. ð Préparer les boucs avec un stress alimentaire (ou flushing) : de 0,3 à 0,6 kg de céréales. Commencer 6 à 8 semaines avant le démarrage des saillies. Pas d'excès de Phosphore dans l'alimentation (risque de lithiase urinaire). ð En cas de monte libre, vérifier que le mâle est actif. Synchronisation des chaleurs et monte en main Cette technique pourra être utilisée en saison sexuelle, et obligatoirement si l'on recherche des misesbas en avance de saison. Le protocole est le suivant pour les chevrettes : ð ð ð ð J O : Pose de l'éponge vaginale, éponge agnelle (FGA 40 milligrammes) J 9 : Injection de PMSG : 250 UI et d'Estrumate : 0,2 ml (50 microgrammes) J 11 : Retrait de l'éponge 48 heures après injection J 12 : 24 heures après le retrait de l'éponge, début de la reproduction avec monte en main Les injections sont intramusculaires. Il est nécessaire de rompre l'hymen des chevrettes une quinzaine de jours avant la pose de l'éponge (afin d'éviter les adhérences consécutives au saignement au moment de la rupture de l'hymen lors de la pose). Pour la reproduction en monte à main, un bouc bien préparé (voir plus haut) fera de 3 à 4 saillies par jour. Il faut en tenir compte dans l'organisation de la reproduction de ses chevrettes et le nombre de boucs à utiliser. Le bâtiment doit être équipé de cornadis pour les chevrettes afin que les différentes opérations ne soient pas trop pénibles pour l'éleveur ni surtout stressantes pour les chevrettes. Constat de gestation Pour bien contrôler la reproduction de ses chevrettes, et l'organisation de l'ensemble de son troupeau, il est nécessaire de détecter au plut tôt les animaux vides. Cette détection de gestation se fait par échographie, à partir de 35 jours après la mise à la reproduction de la chevrette.