ECOLE ROBERT DOISNEAU 1, place du champ de foire 87700

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ECOLE ROBERT DOISNEAU 1, place du champ de foire 87700
ECOLE ROBERT DOISNEAU
1, place du champ de foire
87700 AIXE SUR VIENNE
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COMPTE-RENDU DU SECOND CONSEIL D’ECOLE
Année scolaire 2010-2011
Le premier Conseil d’Ecole de l’année 2010-2011 s’est tenu le mardi 22 mars 2011 au restaurant scolaire.
Etaient présents :
- M. CHAPUT (Directeur et président du conseil d’école),
- L’équipe enseignante : Mme BESSE, Mme BOUTET, Mme COUTY, Mme EBURDERIE, Mme DUILHE,
M. REBELLAC, M. PERIGORD, M. DUQUEROIX, M. VUILLERME, M. STORTZ, M. MOREAU
- Les représentants de parents d’élèves : Mme TRAUMAT, Mme BORDE, Mme RICHARD, Mme COZMA,
Mme DELAROCHE, Mme PAPIN, Mme GIRARDYE, M. ROUDIER, M. DUILHE
- Mme SIMONET, Mme BARBAUD, adjointes aux affaires scolaires, enfance et jeunesse
- M. SALESSE, M. BILLY, DDEN.
Etaient excusés :
- Mlle OMNES, M. SERVAUD, enseignants
- Mme ROLLIN, Mme COSTA, M. ARDOUIN, représentants de parents d’élèves
- Mme DEFAYE, Inspectrice de l’Education Nationale,
- Mme VILLEMONTEIL, Mme BOUYAT, enseignantes spécialisées du RASED,
- Mme CHARIT, psychologue scolaire,
- Mme MEAUD, DDEN,
Rappel de l’ordre du jour émis par M. CHAPUT :
- Prévision d’effectifs pour la rentrée 2011
- Non-remplacement des enseignants
- Evaluations nationales CM2
- Travaux et demandes d’investissements pour la rentrée 2011
- Préparation de la fête de l’école
La séance est ouverte à 18h15.
1. Prévision d’effectifs pour la rentrée 2011
ème
71 partants pour la 6
62 arrivée de G.S.
Déjà 3 inscriptions pour septembre 2011
Soit un différentiel de 6 élèves.
Nous sommes actuellement à 302 élèves, soit 296 pour la rentrée 2011.
Le seuil de fermeture étant à 25.5 élèves après fermeture pour les écoles élémentaires de 3 classes et plus, nous
devrions ne pas être affectés par une fermeture éventuelle (ratio de 26,91 après fermeture).
Pour information, les seuils de fermeture de maternelle sont bien différents : 29.5 élèves par classe après
fermeture.
2. Non remplacement des enseignants
Rappel du courrier d’informations adressé à l’ensemble des parents d’élèves le 15/02/2011.
21 jours d’absence, 3 jours remplacés.
Depuis, d’autres jours d’absence n’ont à nouveau pas été remplacés bien que l’Inspection Académique ait parfois
été prévenue plusieurs jours à l’avance.
Il est rappelé aux membres du conseil que les enseignants ne sont pas tenus légalement d’accepter les élèves
d’autres classes, mais qu’ils le font pour préserver une certaine continuité du service public mis aujourd’hui à rude
épreuve.
Le directeur tient d’ailleurs à attirer l’attention sur le fait que certains enseignants sont venus travailler dans des
conditions de santé précaires, afin d’éviter de mettre l’école encore plus en défaut, et il tient à les en remercier
vivement.
Les parents d’élèves élus sont outrés de ce constat et demandent s’il subsiste réellement des remplaçants.
L’équipe pédagogique les informe que leur nombre est limité et que notre école n’est pas prioritaire, la priorité
étant donnée aux écoles rurales à 1, 2 voire 3 classes. L’Inspection Académique estime qu’il est plus aisé de
répartir les élèves dans des grandes écoles ; le problème est que lorsqu’il y a plus d’un enseignant absent, les
autres n’ont pas forcément la place ni le nombre de chaises nécessaires pour accueillir les élèves.
Les parents s’interrogent ensuite sur les délais qui existent avant qu’un enseignant remplaçant ne soit attribué à
l’école. M. Rebellac souligne qu’un mot d’ordre syndical existe selon lequel au delà de 3 jours de non-
remplacement consécutifs, l’école est en droit de demander aux parents de garder leur enfant à domicile, ce qui
est interdit auparavant. Mais M. Rebellac qui est remplaçant indique que l’Inspection Académique a bien
connaissance de ces pratiques et envoie donc souvent un remplaçant le troisième jour pour rompre ce cycle de 3
jours consécutifs non-remplacés. Des pratiques officieuses, mais qui sont bien connues de tous.
Le directeur rappelle que chaque matin d’absence, il contacte la cellule de remplacement entre 8h00 et 8h30,
celle-ci se réunissant après cet horaire pour évaluer les besoins urgents. Aussi les réponses ne sont souvent
données qu’à partir de 9h00 lorsque les écoles rurales débutent pour la plupart les cours. Pour peu que le
remplaçant vienne d’une commune lointaine, il arrive que la classe se retrouve sans remplaçant jusqu’à 10h00.
Par ailleurs, du fait de cette prise de décision tardive, il est impossible à l’équipe d’informer les parents dès 8h30,
ceux-ci souhaitant parfois garder leur enfant à domicile plutôt que de le voir rester à l’école « à ne rien faire ».
C’est pourquoi certains ont pu exprimer leur mécontentement après qu’ils aient gardé leur enfant à domicile,
apprenant le lendemain qu’un remplaçant avait été détaché dans la journée.
Les parents se demandent quels sont les moyens qu’ils peuvent mettre en œuvre pour faire avancer les choses.
La FCPE a organisé il y a peu des rassemblements devant le rectorat pour exprimer son mécontentement. Le
directeur indique que la voix des parents est bien souvent plus prise en compte par les hautes instances que celle
des enseignants eux-mêmes. C’est pourquoi les membres du conseil insistent sur le fait qu’il ne faut pas hésiter à
ce que les parents élus contactent l’Inspection afin qu’ils aient du poids sur les décisions qui sont prises, même si
chacun est conscient que les décisions budgétaires s’opèrent à des niveaux bien supérieurs à celui de l’Inspecteur
d’Académie.
M. Roudier propose que le directeur contacte l’un des parents élus, pourquoi pas lui-même, dès qu’une absence
non remplacée est constatée afin qu’une chaîne téléphonique se mette en place et que les parents élus puissent
non seulement se mettre en contact avec d’autres parents, mais également avec l’Inspection Académique. L’idée
semble adoptée par l’ensemble des membres.
3. Evaluations nationales CM2
Le directeur rappelle que des évaluations nationales obligatoires ont été passées à l’ensemble des élèves de CM2
de France dans une période définie et avec des consignes et des temps d’exécution donnés. Il indique également
que l’école d’Aixe a été désignée comme école pilote cette année pour faire passer un volet préalable
d’évaluations afin de permettre notamment au ministère de réajuster les niveaux de difficulté dans les exercices
du fascicule principal.
Certains membres de l’équipe pédagogique soulignent, pour rebondir sur le thème précédent, que lorsqu’un
enseignant est absent lors de cette période d’évaluations, on trouve curieusement beaucoup plus facilement des
remplaçants pour ne pas interrompre la bonne marche de ce type d’exercice.
Le directeur passe la parole à M. Périgord qui indique qu’on a pu relever cette année des erreurs dans les
évaluations (énoncé, choix dans les réponses proposées…).
D’autre part, plusieurs notions n’ont pas encore été abordées à cette époque de l’année, ce qui explique les
mauvais résultats globaux pour certains items. Les parents se demandent quel est alors le véritable enjeu de ces
évaluations, et pourquoi elles n’interviennent pas en fin d’année scolaire à l’instar des évaluations nationales CE1.
Le directeur rappelle simplement que ces évaluations, passées au même moment pour tous les élèves de CM2 de
France, ne sont qu’une photo à un instant T de l’acquisition des compétences de ce niveau de classe, et que les
enseignants savent ne pas se baser uniquement sur ces évaluations pour tirer des conclusions trop hâtive quant
au niveau réel de leurs élèves.
Il indique cependant que l’Inspection a tendance, elle, à stigmatiser les écoles dans lesquelles ces résultats sont
moins bons qu’ailleurs, alors que certains directeurs ou adjoints font exprès de fausser les résultats puiqu’opposés
à ces évaluations, ou parce que souhaitant rentrer plus rapidement les résultats dans le programme informatique.
Si ces pratiques sont discutables, cela pénalise en revanche des écoles comme la nôtre qui jouent la
transparence.
Enfin, les faibles résultats s’expliquent aussi par la notation incohérente qui prend bien plus en compte les
quelques erreurs qu’a pu commettre un élève que la bonne démarche qu’il a pu mettre en œuvre malgré un
résultat erroné. Chacun a l’impression qu’on prend aujourd’hui plus en compte les défaillances des élèves que leur
progrès.
Pour notre école, les résultats sont donc les suivants :
2011
Français :
Lire = 66 % de réussite
Ecrire : 80 %
Vocabulaire : 80%
Grammaire : 40 %
Orthographe : 50 %
2010
66 %
80 %
70 %
46 %
60 %
Maths :
Nombres : 57 %
Calculs : 61 %
Géométrie : 71 %
50 %
50 %
43 %
Mesures : 50 %
Problèmes : 57 %
29 %
50 %
Les parents demandent comment les élèves vivent ces évaluations. Chacun s’accorde à dire qu’ils sont stressés
pour la plupart, les conditions de passation étant souvent bien différentes de celles proposées habituellement par
l’enseignant de la classe. Par ailleurs, ils sont confrontés à une pression familiale qui s’ajoute à la pression
institutionnelle.
Le directeur souligne que les évaluations nationales CE1 se dérouleront dans la semaine du 16 mai 2011.
4. Travaux et demandes d’investissements pour la rentrée 2011
Le vote du budget communal est prévu pour le 31 mars 2011. Dans cette optique, le directeur a transmis à Mme
Delage des demandes d’investissement qu’il énumère aux membres du conseil, à savoir, dans les grandes
lignes :
- renouvellement du mobilier pour 2 classes.
- achat d’un grand tableau Velleda pour la BCD afin d’y projeter des documents.
- réfection du tracé des terrains extérieurs d’EPS et des lignes dans les cours. Ceci avait déjà fait l’objet d’une
demande l’an passé.
- installation de 2 panneaux de basket-ball à fixer sous le préau de la cour du cycle 3. Ce matériel avait déjà été
demandé en 2009-2010.
- branchement informatique des TNI : après entrevue avec M. le Maire et Mme Farges, ceux-ci nous ont expliqué
que la connexion était envisageable, à condition que les TNI soient transférés dans le bâtiment situé au plus près
de celui de la mairie afin de réduire les coûts de câblage et d’optimiser le débit. A terme, dans les 4 à 5 ans à
venir, M. Nouaille a indiqué à l’équipe pédagogique que l’ensemble de l’école devrait être doté d’une connexion
internet, mais que cela serait fait au moment de la réfection globale de l’école. Pour des raisons d’ordre
pédagogique et sachant cette échéance à 4 ou 5 ans, M. Périgord souhaite ne pas changer de salle de classe et
continuera à fonctionner comme il le fait à ce jour, sans connexion internet. Mme Duilhé, elle, devrait donc pouvoir
bénéficier de la connexion internet dès la rentrée de septembre 2011. Le directeur comprend qu’un projet global à
moyen terme serait plus adéquat que d’opérer de multiples travaux qui deviendraient obsolètes dans une poignée
d’années.
- rachat du matériel informatique qui avait été dérobé pendant les grandes vacances de l’été dernier (PC portable,
imprimante, scanner, appareil photo numérique, un lecteur CD). Une armoire forte fermant à clé a également été
demandée pour y stocker ce matériel pendant les périodes de congés.
Le directeur rappelle que de nombreuses entreprises, en plus des agents communaux, sont intervenues l’été
dernier pour diverses réfections, et que le matériel stocké dans la salle des professeurs (habituellement fermée à
clé) a été dérobé, cette salle étant restée ouverte tout l’été afin d’entreposer les meubles de la BCD notamment.
De fait, l’assurance de la commune n’a pas voulu prendre en charge le matériel dérobé estimant qu’il n’y avait pas
eu d’effraction.
Mme Simonet indique qu’il n’est pas certain que la commune décide d’acquérir cette armoire avant l’été. M.
Roudier rebondit en s’étonnant tout d’abord que tout ce matériel ait pu être entreposé sans être mis sous clé. Il
souligne que ce matériel appartient à la commune et s’étonne du fait qu’il n’ait pas été transporté dans les locaux
même de la mairie pour éviter ces vols. Il s’offusque également du fait qu’on ne puisse pas trouver une solution
d’ici à l’été pour fermer à clé une armoire. Sans quoi, si le matériel venait à être renouvelé, nous serions confronté
aux mêmes risques. Il faudra que la commune trouve une solution, et M. Billy d’ajouter qu’il serait logique que ce
matériel se trouve dans une salle fermée à clé, non accessible à un autre personnel que celui de l’école.
- achat d’un téléphone portatif permettant une portée suffisante pour l’ensemble de l’école, ou de répéteurs
permettant d’augmenter la portée du téléphone actuel. En effet, le directeur indique qu’il ne capte que dans très
peu d’endroits de l’école et qu’il n’est donc pas possible d’amener le téléphone dans une classe lorsqu’un enfant
est malade par exemple. Les parents d’élèves sont très étonnés, et M. Roudier demande dans quelle mesure il ne
serait pas possible de faire l’acquisition pour le directeur d’un téléphone portable, et non pas portatif. Mme Borde
se demande pour quelle raison il n’y aurait pas plusieurs bases avec plusieurs combinés à différents endroits de
l’école, ce qui permettrait de résoudre à moindre coût les problèmes rencontrés.
- demande de nouveaux TNI pour d’autres enseignants de l’école, notamment M. Duqueroix, Mme Eburderie, M.
Chaput, Mme Mandigout et M. Vuillerme. Du fait de la requête de la commune, il est bien entendu que tous ceux
qui souhaiteraient un TNI branché sur internet devraient déménager de salle de classe pour se rendre dans le
bâtiment situé au plus près de celui de la commune.
Il est précisé pour ce dernier point qu’en fonction du nombre de TNI que la commune pourrait acquérir, la
répartition s’opèrerait en concertation avec l’équipe pédagogique.
5. Préparation de la fête de l’école
Rappel tout d’abord : le spectacle de fin d’année se déroulera en 2 temps au pôle sportif les 16 et 17 juin 2011 :
cycle 2 premier soir et cycle 3 second soir.
Mme Simonet rappelle que ces spectacles ne se dérouleront plus au centre culturel J. Prévert comme les années
précédentes, et ceci pour un problème de capacité d’accueil (largement dépassée l’année dernière). Aussi la
commune a-t-elle décidé de proposer le pôle sportif qui a une capacité de 500 places. Le budget a été débloqué,
et une scène sera installée au centre du parquet. Une réunion technique est d’ailleurs organisée le vendredi
suivant entre la commune, les directeurs d’école et l’intervenante musicale.
M. Chaput craint des problèmes d’acoustique mais admet qu’il fallait trouver une solution. Solution qu’il faudra
réajuster en fonction du résultat de cette première édition au pôle sportif.
Fête de l’école : la date retenue par les enseignants est le vendredi 24 juin 2011. Cependant, Mme Lautrette a
contacté M. Chaput après avoir été informée par Mme Labidoire que le restaurant scolaire ne pourrait pas être
disponible pour ce week-end là, et ceci depuis le vendredi 24/06 après-midi.
C’est un gros souci pour l’équipe pédagogique qui rappelle que les années précédentes le réfectoire servait de
lieu pour distribuer les lots de la tombola, et que les cuisines étaient utilisées notamment pour faire cuire les frites.
Les membres du conseil envisagent tout d’abord de changer la date mais s’aperçoivent que les seules dates
disponibles seraient en pleine semaine et savent d’avance que le nombre de participants sera réduit. L’idée est
abandonnée. Ils songent aussi à le faire à l’école maternelle, mais est vite rappelé à l’ordre car cette solution avait
été refusée depuis quelques années par la commune pour des raisons de sécurité.
Enfin, il se dit que la distribution des lots pourrait être faite dans la salle d’arts visuels située sous le restaurant
scolaire, et qu’il faudrait demander à la commune la possibilité d’accéder uniquement aux cuisines sans déranger
l’organisation du réfectoire pour le congrès de la FNATH. Dans le pire des scénarios, Mme Simonet propose que
les friteuses appartenant aux associations locales soient demandées et s’engage à communiquer une liste des
associations en possédant une au directeur. Ce dernier est néanmoins sceptique car la friteuse des cuisines est
d’une très grande capacité, et permettait une cuisson très rapide des aliments.
Enfin, le directeur insiste sur le fait que la fête de l’école de l’an passé avait failli ne pas avoir lieu faute de
bénévoles pour tenir les stands de jeux notamment (seulement 12 parents sur 250 s’étaient inscrits !).
Il espère donc une plus grande mobilisation et compte sur les parents élus pour appuyer sa demande. Il indique
qu’il va bientôt organiser une réunion entre enseignants pour affiner le bon déroulement de la soirée. Une grande
réunion d’information sera ensuite organisée à l’attention de l’ensemble des parents pour attirer un maximum de
bénévoles pour le 24/06.
Avec un manque flagrant de bénévoles pour cette soirée, celle-ci pourrait être annulée, même si personne ne
souhaite en arriver là.
La séance est levée à 20h15, l’ordre du jour étant épuisé.
La secrétaire de séance
Laurence BESSE
Le directeur,
Geoffrey CHAPUT