Comme on voit sur la branche.

Mon
anthologie
poétique
Par les journées fleuries de printemps j'irai dans les prés
caressée parles fleurs douces et fragile effleurant ma peau
Je me laisserai porter par leurs odeurs parfumées
bercée j'écouterai le chant enivrant des oiseau
Je serai libre comme l'oiseau en plein vol
La joie me transportera tel un bateau sur les vagues
le bonheur et la gaieté remplaceront la tristesse de ma vie en bémol
Laurine Beaurain 5 ème 2
Sensation
Parles soirs bleus d'été j'irai dans les sentiers
Picotés par les blés , fouler l'herbe menue :
Rêveur j'en sentirai la fraicheur a mes pieds
Je laisserai le vent baigner ma tête nue
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien
Mais l'amour infini me montra dans l'âme
Et j'irai loin,bien loi, comme un bohémien,
par la nature,-heureux comme avec une femme
Arthur Rimbaud Mars 1870
Comme on voit sur la branche....
Comme on voit sur la branche, au mois de Mai,la rose
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l'aube de ses pleurs au point du jour l 'arrose;
La Grâce dans sa feuille, et l'Amour se repose
Embaumant les jardins et les arbres d'odeur;
Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt feuille à feuille déclose :
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses.
Pierre de Ronsard, Sur la mort de Marie
Haïkus
Au nectard'orchidée
le papillon
parfume ses ailes
Basho(XVII ème)
Aux admirateur de la lune
les nuages parfois
offrent une pause
Basho(XVIIème)
Les lumières de l'hiver
ravivent les couleurs
des coeurs des passants