Jeudi 22 octobre 2015
Transcription
Jeudi 22 octobre 2015
Jeudi 22 octobre 2015 Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. SOMMAIRE Synthèse : ............................................................................................................................................................... 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 Conseil d’affaires Inde-Afrique : Ali Haddad désigné co-président (El Moudjahid) . 4 FCE : 3e réunion du Conseil d’affaires Inde-Afrique vendredi à New Delhi (APS) . 5 CONSEIL D'AFFAIRES INDE-AFRIQUE : Ali Haddad désigné coprésident (L’Expression) ............................................................................................................ 5 Réunion du conseil d’affaires Inde-Afrique : Une délégation du FCE à New Delhi (Horizons) ................................................................................................................... 6 Douanes : Seuls 210 opérateurs économiques agréés (Le quotidien d’Oran)............. 7 LE DG DES DOUANES : «PÉRIL SUR L’ÉCONOMIE NATIONALE» (Le jeune indépendant) .............................................................................................................. 10 CINQ MILLIARDS DE DOLLARS CIRCULENT DANS LE MARCHÉ INFORMEL (le jEUNE INDEPENDANT) .............................................................. 11 Douanes : Octroi du statut d'Opérateur économique agréé à 210 entreprises (APS) 12 Commerce extérieur : LES POSITIONS TARIFAIRES VONT PRESQUE TRIPLER (l’Econews) .............................................................................................. 13 Cinq milliards de dollars circulent sur le marché noir des devises en Algérie ......... 15 Marchés publics : Un regard sur le principe d’éthique (El Moudjahid) ................... 16 Le nouveau code des marchés publics : Avantage à “l’offre économiquement avantageuse” (Liberté) .............................................................................................. 18 Commerce extérieur : Le déficit se creuse à plus de 10 milliards de dollars (Le quotidien d’Oran) ...................................................................................................... 19 L’aéroport d’Alger troisième meilleur aéroport d’Afrique en 2015 (TSA) .............. 20 L’aménagement du territoire pour orienter l’Algérie vers une économie diversifiée (APS)......................................................................................................................... 21 Industrie de ciment : GICA produira le ciment pétrolier pour Sonatrach (El Moudjahid) ................................................................................................................ 22 "Les mesures courageuses prises par le gouvernement ont du mal à se mettre en place"-N.Haddad sur RadioM (Maghzeb Emergent) ................................................ 24 GICA : Le déficit en matière de ciment sera résorbé en fin 2016 (APS) ................. 25 Banque mondiale : Un prix moyen du pétrole à 52 dollars en 2015 (El Watan) ...... 26 Textiles et cuirs : Deux milliards de dollars pour relancer la filière (El Moudjahid) 27 Usine Iveco à Bouira : 15% de la production destinés à l’exportation (El Watan) .. 28 .................................................................................................................................. 28 Finances/Bourse/Assurance ................................................................................................................................ 29 LES ASSURANCES AUTOMOBILES PÈSENT LOURD : Les compagnies veulent réduire leur prépondérance dans le chiffre d'affaires (L’Expression) .......... 29 Coopération ......................................................................................................................................................... 30 En vue d'un prochain "redéploiement" des investisseurs britanniques : Un forum sur l'investissement en Avril 2016 à Alger(Le Jour d’Algérie) ...................................... 30 La ministre française Vallaud-Belkacem prochainement à Alger (Algérie patriotique) ................................................................................................................ 31 Veille ..................................................................................................................................................................... 32 2 Synthèse : L’actualité économique est marquée par notamment l’intervention du DG des Douanes, hier, à la deuxième édition des « Débat du FCE ». La désignation de Mr Ali HADDAD à la co-présidence du Conseil d’Affaire Inde-Afrique a, également, été relevé par les titres d’aujourd’hui. Le déficit de la balance commerciale extérieur durant les 9 premiers mois de l’année en cours, annoncé par le CNIS, a été largement annoncé. La baisse est estimé à 10,33 milliards de dollars contre un excédent de près de 4,09 milliards à la même période 2014. A noter, enfin, qu’un nouveau code des marchés publics est publié sur le JO. Il introduit plusieurs nouvelles mesures au profit des entreprises. 3 A la une Conseil d’affaires Inde-Afrique : Ali Haddad désigné co-président (El Moudjahid) D.R «Sur proposition de la commission de l’Union africaine, le président du Forum des chefs d’entreprise est désigné co-président du Conseil d’affaires Inde-Afrique pour représenter le continent africain», c’est ce qu’a indiqué, hier, le communiqué du FCE, parvenu à notre rédaction. Il a souligné qu’«à ce titre, il co-préside la troisième réunion de ce Conseil qui se tient à New Delhi, le 23 octobre 2015. Il sera accompagné par MM. Mohamed Laïd Benamor et Mehdi Bendimerad, respectivement vice-président et président de la Commission relations internationales du FCE». Cette distinction tient du fait, selon la Commission de l’Union africaine, que M. Ali Haddad «fait partie des chefs d’entreprise les plus distingués, et couronné de succès à l’échelle du continent africain, ceux qui ont apporté une contribution remarquable au développement socio-économique durable, un aspect vital pour la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des moyens d'existence sur le continent». Ainsi, la troisième réunion du Conseil, souligne la même source, «sera une occasion pour le président du FCE de représenter les opérateurs économiques du continent africain et porter les opportunités d’affaires qu’il recèle devant un parterre d’investisseurs potentiels, d’acteurs économiques, mais aussi de ministres de l’Industrie et du Commerce». Il plaidera pour le développement de l’investissement et la création de partenariats, de manière à atteindre un développement économique inclusif dans les deux régions, porté par le secteur privé notamment. Il y a lieu de préciser qu’une attention particulière sera accordée, lors de cette rencontre, aux secteurs de l'agriculture et de l’agrotransformation, de l'industrie pharmaceutique, du textile, des mines, du pétrole et gaz naturel, de la technologie de l'information, des services, des services bancaires et de l’infrastructure de base. 4 FCE : 3e réunion du Conseil d’affaires Inde-Afrique vendredi à New Delhi (APS) La 3e réunion du Conseil d’affaires Inde-Afrique tiendra ses travaux vendredi prochain à New Delhi et sera coprésidée par le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) Ali Haddad, indique mercredi cette organisation patronale. Cette réunion d'affaires sera axée notamment sur les secteurs de l'agriculture et de l’agro-transformation, l'industrie pharmaceutique, le textile, les mines, le pétrole et le gaz naturel, de la technologie de l'information, des services, les services bancaires et l’infrastructure de base, selon un communiqué du FCE. Elle sera une occasion pour le président du FCE, désigné sur proposition de la Commission de l’Union Africaine, de représenter les opérateurs économiques du continent africain et porter les opportunités d’affaires qu’il recèle devant un parterre d’investisseurs potentiels, d’acteurs économiques mais aussi de ministres de l’Industrie et du Commerce. Cette désignation "tient du fait, selon la Commission de l’Union africaine (UA), que M. Haddad fait partie des chefs d’entreprise les plus distingués et couronnés de succès à l’échelle du continent africain, ceux qui ont apporté une contribution remarquable au développement socio-économique durable, un aspect vital pour la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des moyens d'existence sur le continent", selon le communiqué. M. Haddad "plaidera pour le développement de l’investissement et la création de partenariats, de manière à atteindre un développement économique inclusif dans les deux régions, porté par le secteur privé notamment", souligne le FCE. Il sera accompagné lors de cette rencontre par Mohamed Laïd Benamor et Mehdi Bendimerad, respectivement vice-président et président de la Commission relations internationales au FCE. Créé par la Commission de l’UA et la Fédération des chambres indiennes de commerce et d’industrie (FICCI), le Conseil d'affaires Inde-Afrique est un carrefour d’échanges qui oeuvre pour le renforcement de l’investissement, du commerce ainsi que des liens économiques entre les milieux des affaires indiens et africains. CONSEIL D'AFFAIRES INDE-AFRIQUE : Ali Haddad désigné coprésident (L’Expression) Bonne nouvelle pour le Forum des chefs d'entreprises. Sur proposition de la Commission de l'Union africaine, le président du FCE est désigné 5 coprésident du Conseil d'affaires Inde-Afrique pour représenter le continent africain. A ce titre, il copréside la troisième réunion de ce conseil qui se tient demain à New Delhi. Il sera accompagné par Mohamed Laîd Benamor et Mehdi Bendimerad, respectivement vice-président et président de la commission relations Internationales du FCE. Cette distinction tient du fait, selon la Commission de l'Union africaine, que M.Ali Haddad, «fait partie des chefs d'entreprise les plus distingués et couronnés de succès à l'échelle du continent africain, ceux qui ont apporté une contribution remarquable au développement socio-économique durable, un aspect vital pour la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des moyens d'existence sur le continent». Ainsi, la troisième réunion du conseil sera une occasion pour le président du FCE de représenter les opérateurs économiques du continent africain et porter les opportunités d'affaires qu'il recèle devant un parterre d'investisseurs potentiels, d'acteurs économiques mais aussi de ministres de l'Industrie et du Commerce. Il plaidera pour le développement de l'investissement et la création de partenariats, de manière à atteindre un développement économique inclusif dans les deux régions, porté par le secteur privé notamment. Il y a lieu de préciser qu'une attention particulière sera accordée, lors de cette rencontre, aux secteurs de l'agriculture et à l'agro-transformation, de l'industrie pharmaceutique, du textile, des mines, du pétrole et gaz naturel, de la technologie de l'information, des services, des services bancaires et de l'infrastructure de base. A noter que l'Iabc, créée par la Commission de l'Union africaine et la Fédération des Chambres indiennes de commerce et d'industrie (Ficci), représente un carrefour d'échanges qui œuvre pour le renforcement de l'investissement, du commerce ainsi que les liens économiques entre les milieux des affaires indiens et le continent africain. Réunion du conseil d’affaires Inde-Afrique : Une délégation du FCE à New Delhi (Horizons) La 3e réunion du conseil d’affaires Inde-Afrique, qui tiendra ses travaux demain à New Delhi, sera coprésidée par le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) Ali Haddad, a indiqué cette organisation patronale. Cette réunion d’affaires sera axée notamment sur les secteurs de l’agriculture et de l’agro-transformation, l’industrie pharmaceutique, le textile, les mines, le pétrole et le gaz naturel, de la technologie de l’information, des services, les services bancaires et l’infrastructure de base, selon un communiqué du FCE. Elle sera une occasion pour le président du FCE, désigné sur proposition de la commission de l’Union africaine, de représenter les opérateurs économiques du continent africain et porter les opportunités d’affaires qu’il recèle devant un parterre d’investisseurs potentiels, d’acteurs économiques mais aussi de ministres de l’Industrie et du Commerce. Haddad « plaidera pour le développement de 6 l’investissement et la création de partenariats, de manière à atteindre un développement économique inclusif dans les deux régions, porté par le secteur privé notamment », souligne le FCE. Il sera accompagné lors de cette rencontre par Mohamed Laïd Benamor et Mehdi Bendimerad, respectivement vice-président et président de la commission relations internationales au FCE. Douanes : Seuls 210 opérateurs économiques agréés (Le quotidien d’Oran) Sur 1,764 million d'opérateurs économiques publics et privés, seuls 210 sont agréés auprès des services des Douanes algériennes. Le 1,764 million d'opérateurs économiques est le chiffre arrêté en 2014, par le Centre national du registre du commerce (CNRC). Chiffre qui a enregistré une augmentation de 5% par rapport à l'année 2013 où il était de 1,678 million. Sur ce nombre global des opérateurs économiques nationaux publics et privés, entre importateurs et exportateurs et qui sont inscrits auprès du CNRC, seuls 210 sont agréés par les Douanes algériennes, sur la base d'un dispositif qu'elles ont mis en place depuis trois ans. « C'est à peine 4% des opérateurs qui ont accepté de se faire agréer par les services douaniers, » a relevé, hier, le président du département « transports », auprès du FCE, lors d'une conférence-débat, animée à l'hôtel ‘Sheraton' d'Alger, par le directeur général des Douanes. Kaddour Bentahar a précisé que «depuis le lancement du dispositif, nous avons agréé 210 opérateurs économiques (OEA), 27 sont en cours de l'être et 10 dossiers ont été renvoyés pour complément d'audit. » D'ici à la fin de l'année en cours, le DG des Douanes espère que ce nombre augmentera pour atteindre 300 OEA et 400 OEA, en 2016. Le gouvernement ne peut, donc, se demander pourquoi l'Economie nationale a-t-elle été noyée dans l'infiniment illicite. D'autant que le DG des Douanes explique que « beaucoup d'entreprises productrices font état de réticence vis-à-vis de ce dispositif d'agrément parce que le système prévoit des opérations d'audit, sur site, qui durent de 1 à 6 mois et par lesquelles il est question de s'informer entre autres, sur les antécédents fiscaux, commerciaux et bancaires de l'entreprise.» Rares sont les opérateurs économiques qui acceptent, ainsi, cette «mise à nu» de leurs transactions commerciales et bancaires au regard des activités informelles qui se font, au vu et au su des autorités du pays. L'AGREMENT QUI FAIT PEUR AUX OPERATEURS «Les entreprises pensent que le fait que le douanier soit sur leur site, c'est un contrôle important de leur gestion, » a, si bien dit, Bentahar. Il tient, alors, à les rassurer «vous n'avez pas à vous inquiéter, le statut d'OEA a des effets positifs, sur tout ce que fait l'entreprise.» La mise en conformité de l'entreprise, avec toute la législation est, selon Bentahar, la première étape pour acquérir ce statut. « Elle est, en priorité, aux entreprises productrices de biens et services parce que la revente, en l'état, est un 7 segment qui demande plus de contrôle (la fraude financière et autres transferts illicites de capitaux).» Plus tard interviendra la 2ème étape pour laquelle il sera question, dit-il, de mettre l'entreprise à l'internationale, c'est-à-dire les exportations. » Cela pourra devenir effective, selon lui « par reconnaissance mutuelle internationale. » Le statut de l'OEA permet de « faciliter les procédures de dédouanement des importations et d'emprunter le circuit vert. » Bentahar reconnaît, cependant, que s'il y a un manque d'engouement à l'endroit de ce dispositif, « c'est parce qu'il y a un manque d'information et de vulgarisation, notamment, dans l'intérieur du pays. » Il fait savoir, alors, que « c'est pour cela, que nous avons décidé de tenir des réunions périodiques, régionales, à travers l'ensemble du pays, d'ici à fin octobre, au moins une rencontre dans chaque wilaya (…). et au moins trois réunions par an avec les opérateurs économiques pour combler le déficit en information.» Il déclare les Douanes «un des maillons (fort) de la chaîne, mais c'est toute la chaîne qui doit fonctionner, convenablement, pour que ça réussisse.» NOUVELLES MESURES DE CONTROLE DOUANIER Il annonce les nouveautés, depuis juillet dernier, en matière de dédouanement des marchandises. « Dispenser les conteneurs de la pesée, traitement des litiges a posteriori, sans blocages des exportations, priorité dans la mise à quai et la constatation du vu à l'embarquement, dispense de passage par le scanner, sauf en cas de ciblage (…). » Le DG des Douanes souligne « en aucun cas, on bloque les conteneurs, en cas de litige.» Pour encore plus de facilitations douanières, il affirme que « nous attendons que le ministère du Commerce nous remet sa banque de données, en matière de registre de commerce et d'immatriculation fiscale, pour qu'on ne les exige pas, à chaque fois, aux opérateurs. » En attendant, les Douanes ont déjà, selon leur DG, personnalisé les procédures de dédouanement, conformément, au décret signé, en 2013, à cet effet, mais qui attend toujours « les mesures pratiques de son application. » Il rappelle qu'il existe, dans le pays, 16 ports secs. «Le port d'Anvers permet de faire sortir 11 millions de conteneurs par an, c'est une cadence extraordinaire, nous devons réduire les délais de dédouanement pour accélérer la sortie des conteneurs et désengorger les ports.» Il appelle les opérateurs économiques à «s'imprégner de la culture de la déclaration et ne pas laisser sous le coude.» Parce que a-t-il précisé « l'Algérie paie cher les surestaries, il faut secouer les esprits par les chiffres, c'est entre 15 et 100 dollars par jour, ce sont des millions de dollars qui sont transférés, à cause de conteneurs qui restent 6 mois, dans le port, alors que nos voisins prennent, seulement, 5 à 6 jours. » LE CASSE-TETE CHINOIS DES DOUANES Le DG des Douanes a, par ailleurs, fait connaître les instruments de ses services pour protéger l'Economie nationale. « L'introduction du Nif (numéro d'identification fiscale) dans le Manifeste, depuis le 15 octobre dernier, pour un contrôle préventif et anticipé, est une excellente chose,» estime-t-il. Il fait savoir aussi que «d'ici à la fin de l'année, on appliquera 8 un nouveau tarif douanier qui passera de 6.000 positions tarifaires à 17.000, ce qui permettra une visibilité et une fiabilité dans l'analyse, notamment, pour donner des chiffres fiables à la décision politique.» Bentahar évoquera la valeur en douane «ce casse-tête chinois» et déclare qu'«il faut l'encadrer, davantage, notamment pour éviter les transferts de capitaux gonflés, outrageusement.» Il pense même qu'il faille réviser les valeurs fourchettes au profit des bases de données ou carrément l'abandonner. » Au cas où ces valeurs doivent être révisées, il recommande, alors, un abonnement à l'internationale, pour avoir en mains les vrais prix. » Nous allons commencer par les médicaments, le dispositif est en préparation, » dit-il. Le contrôle douanier, dans son ensemble, doit, affirme-t-il « être orienté vers des niches à problèmes, là où il y a un grand risque pour faire gagner du temps aux opérateurs, c'est-à-dire qu'il faut aller vers un contrôle sélectif. » Il veut, aussi, que toutes les zones réservées au contrôle douanier doivent avoir leur scanner « sinon on les ferme, » prévient-il. Les Douanes algériennes ont déjà signé 19 conventions internationales (accords d'assistance mutuels à l'administratif). « Nous avons, dans le pipe 2 ou 3 autres accords bilatéraux à signer avec des zones d'échanges importants, » fait-il savoir. UNE STRATEGIE A SEPT AXES Attendu depuis longtemps, le nouveau code des Douanes arrive, selon Bentahar, « à ses dernières conclusions, sur la base des propositions que nous avons retenues des tripartites, de toutes les régies financières de l'Etat, l'expertise du ‘doing business', celle de la Banque mondiale, le rapport des commissaires en douanes. » Il indiquera que « la dématérialisation de l'acte de la déclaration est introduite dans ce code. » Il expliquera que « notre stratégie repose sur 7 axes principaux entres autres, l'organisation fonctionnelle, les procédures simplifiées et personnalisées, un système douanier de contrôle intelligent mis en place, dès septembre ; on a 17 groupes qui travaillent, depuis plusieurs semaines.» Le tout participera à donner «une nouvelle réorganisation de l'exercice de la mission douanière. sur les axes principaux substantiels.» Un audit «complet» est en train d'être fait par la direction générale.» Bentahar affirme que «nous allons créer des pôles de contrôle, réorganiser le CNIS, pour la mise en place d'un système d'information institutionnelle intégrée et organisons des stages de formation et de qualification, pour les ressources humaines.» Pour lui «la Douane est le centre de gravité et un rempart pour l'Economie, nous travaillons pour mettre en place le guichet unique, c'est une action salutaire pour tout l'environnement économique.» 9 LE DG DES DOUANES : «PÉRIL SUR L’ÉCONOMIE NATIONALE» (Le jeune indépendant) Mener une lutte acharnée contre le transfert illégal de devises est désormais plus que jamais inscrit sur les tablettes des douanes algériennes, selon le directeur général Kaddour Bettahar, qui a tiré la sonnette d’alarme, hier, mais sans indiquer les montants transférés. M. Bettahar estime que le transfert illégal de devises a atteint des proportions telles qu’il constitue un véritable danger pour l’économie nationale. « Les montants transférés sont énormes, à tel point que le phénomène risque de mettre en péril l’économie nationale », a déclaré M. Bettahar, non sans indiquer qu’aussi bien les douanes que les banques déploient des efforts pour lutter contre le transfert illicite de devises. « Malgré les dispositifs de contrôle déployés par les douanes et les banques pour traquer le transfert illicite de devises, les infractions à la législation de change restent un problème majeur », a-t-il soutenu lors de son intervention à la rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprise. Face à cette situation inquiétante, il est clair que l’orientation va vers le renforcement du contrôle. Celui-ci, selon le DG des douanes, sera « renforcé pour cibler davantage les niches de fraudes et aller vers un système sélectif ». Après les banques, les Douanes comptent lancer, dans les prochains mois, des partenariats avec les différentes institutions de l’Etat chargés du contrôle pour venir à bout ou, du moins, réduire autant que faire se peut, le transfert illégal de devises qui devient une véritable saignée pour l’économie nationale. Interrogé en marge de la rencontre sur le montant de ces transferts illicites de devises, le responsable de la communication de l’institution douanière a indiqué qu’ils sont de l’ordre de « 40 milliards de dinars au cours des six premiers mois de 2015 ». Sans donner de détail, il ajoutera que « certains dossiers de ces affaires sont au niveau de la justice ». Ces dossiers sont relatifs, a-t-il précisé, à « la surfacturation des importations des biens et marchandises ». La rencontre étant consacrée notamment au statut de l’opérateur économique agréé, M. Bettahar a annoncé que leur nombre est de 200 avant d’atteindre 300 d’ici la fin de l’année. Lancé depuis trois ans, ce statut connait des réticences de la part des opérateurs économiques qui craignent un contrôle fiscal, a indiqué M. Bettahar, expliquant que pour obtenir ce statut, la douane effectue un audit au niveau de l’entreprise qui dure entre un et six mois, ce qui justifie les craintes de certains opérateurs « peu favorables à la transparence » dans la gestion de leurs finances. Malgré cette situation, il s’est dit déterminé à lancer des actions de vulgarisation envers les opérateurs sur les avantages accordées dans le cadre du statut d’opérateur économique agrée. 10 Les services des douanes s’apprêtent, selon le conférencier, à améliorer la gestion des risques de fraude et à aligner le niveau d’information dans l’ensemble des directions régionales et au niveau des frontières. Parmi ses nouveaux projets, les douanes signeront, à partir de janvier prochain, trois accords avec des pays avec qui l’Algérie à d’instances échanges commerciaux, dans le cadre de l’assistance administrative mutuelle internationale (AAMI). Parmi les pays concernées, il a cité la Chine, l’Inde, la Corée du sud et la Malaisie. La Douane passe « à une organisation fonctionnelle », à travers laquelle elle améliore son organisation pour recentrer l’exercice de la mission douanière. Dans le cadre de sa modernisation, la Douane va mettre en œuvre des procédures simplifiées et personnalisés permettant de réduire davantage les délais de dédouanements. Pour les ports, M. Bettahar a plaidé pour que leur soit restituée leur mission qui est le transit. CINQ MILLIARDS DE DOLLARS CIRCULENT DANS LE MARCHÉ INFORMEL (le jEUNE INDEPENDANT) Pas moins de cinq milliards de dollars circulent dans le marché informel de la devise, dont la demande a augmenté, ces deux derniers mois, de plus de 30%, a indiqué, hier, le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), El Hadj Tahar Boulenouar. La monnaie unique européenne, l’euro, s’envole. Ces jours-ci, un euro s’échangeait à 180 dinars sur le marché parallèle. Quelles sont les raisons de l’envolée de la devise européenne face à la dépréciation de la monnaie nationale ? C’est la question à laquelle, le porteparole de l’UGCAA a voulu apporter des précisions, hier, lors d’une conférence de presse. Le conférencier a souligné que la hausse de la demande sur la devise constatée ces derniers temps est de aux discours de certains experts économiques et les chefs des partis politiques sur la chute du prix du pétrole. « Cela a poussé les citoyens, notamment les commerçants et les opérateurs économiques à acheter de la devise, par crainte de faire face à une crise économique », a expliqué, Boulenouar, lors d’une conférence de presse, organisée, hier, à Alger. Le porte-parole de l’UGCAA a remis en cause, également la dévaluation du dinar. Face à cet état de fait, Boulenouar tire la sonnette d’alarme quant à la prolifération de ce marché informel, qui selon lui nuit énormément à l’économie nationale. « L’Etat doit intervenir immédiatement pour mettre un terme au marché informel de la devise », a-t-il plaidé. Il s’agit, selon le porte-parole de l’UGCAA d’attaquer les personnes qui fournissent le marché de la devise. « On appelle le ministère du Commerce et celui des Finances à identifier la liste des fournisseurs de ce marché », a martelé, Boulenouar. Ce dernier, a mis en avant, la nécessité de mettre en place des bureaux de change de la devise. « Les textes de loi sur la création des bureaux de change existent, mais la marge bénéficiaire qui est à 1% fait toujours défaut », déplore Boulenouar. Celui-ci a mis l’accent également sur la nécessité d’accélérer le processus des réformes bancaires, pour mettre fin 11 à la bureaucratie qui « pousse les opérateurs économiques à aller vers le marché informel de la devise, au lieu d’octroyer des crédits de la banque », a-t-il dit. Le même responsable a estimé que le marché informel de la devise est une couverture de transaction et de blanchiment d’argent. « Ce marché illégal encourage davantage la contrebande de la devise », a-t-il lancé. Il ajoute qu’il représente un concurrent déloyal pour les banques nationales. Douanes : Octroi du statut d'Opérateur économique agréé à 210 entreprises (APS) L'Administration douanière a accordé le statut d'Opérateur économique agréé (OEA) à 210 entreprises depuis l'entrée en vigueur de ce dispositif en 2012, a indiqué, mercredi à Alger, le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar. Ces 210 OEA, qui sont pour la plupart de grandes entreprises, représentent une part de 15% du commerce extérieur, a précisé M. Bentahar lors d'un débat sur la relation entre les douanes et l’entreprise, organisé par le Forum des chefs d’entreprises (FCE). D’ici la fin 2015, la direction générale des douanes (DGD) compte atteindre le nombre de 300 OEA et ambitionne de le porter à 400 à fin 2016, selon le même responsable. Entré en vigueur en mars 2012, le statut d'OEA permet de bénéficier d'une priorité au dédouanement à travers des facilitations dans les procédures et, surtout, d'une reconnaissance de l'entreprise à l'international.. A ce propos, le premier responsable des douanes a observé que les entreprises avaient manifesté, au départ, des réticences quant à l'adhésion au système OEA en raison de l'audit exigé sur les antécédents de l'entreprise en matière fiscale, bancaire, commerciale et autres. Mais il a aussi admis que l'administration douanière avait fait montre de certaines lacunes en matière de vulgarisation de ce dispositif. Cependant, a-t-il poursuivi, la DGD enregistre de plus en plus de demandes pour l'acquisition de ce statut de la part des entreprises. Par ailleurs, M. Bentahar a expliqué que la priorité dans le traitement des dossiers est accordée aux producteurs de biens, précisant que son institution adopte une démarche "prudente" à l'octroi de ce statut basé sur un "contrat de confiance". D'ailleurs, a-t-il fait savoir, sur les 210 opérateurs agréés, il n'en a été enregistré que trois (3) opérateurs en situation de fraude et dont l'un de ces trois derniers était dans cette situation en raison d'une méconnaissance du dispositif. 12 Lors des débats de cette rencontre, le Directeur général des douanes a été interpellé par les chefs d’entreprises sur les lenteurs et la complexité des procédures douanières. A ce sujet, M. Bentahar a assuré que son institution élaborait actuellement une nouvelle stratégie sur la période 2015-2019, visant à réformer et à moderniser le dispositif douanier. Cette stratégie vise, selon lui, à réapproprier la mission économique des douanes, à protéger la production nationale, à réorienter les contrôles douaniers et à les rendre plus sélectifs. Dans ce sens, des groupes de travail ont été constitués au niveau de la DGD pour se pencher sur les axes principaux de cette nouvelle stratégie, dont principalement la simplification des procédures douanières, l'adaptation du système de contrôle, la valorisation de la ressource humaine et l'intensification de la vulgarisation de l'action douanière. "Les Douanes doivent répondre, aujourd'hui, à une stratégie adaptée à la conjoncture nationale et internationale", a-t-il souligné, ajoutant qu'elles sont aussi chargées de la mission d'accompagnateur et non seulement de celle de contrôleur. Dans ce sillage, M. Bentahar a indiqué que plusieurs mesures facilitatrices et d'accompagnement avaient été introduites en juillet dernier en vue d'alléger les procédures douanières et de réduire leurs délais. Parmi ces nouvelles dispositions figure le travail de proximité: "Nous avons instruit les directeurs régionaux à développer des relations directes avec les opérateurs économiques et à constituer des fichiers sur les activités économiques dans chaque région". Par ailleurs, le directeur de communication de la DGD, Yacine Tanème, a indiqué à la presse que les services douaniers avaient recensé, au cours du premier semestre 2015, un nombre de 474 affaires d'infractions de change. L'équivalent de 10,9 milliards (mds) DA de ces infractions relèvent du commerce extérieur et encourant des amendes d'une valeur de 54,9 mds DA, auxquelles s'ajoutent des infractions de 464,7 millions DA mais sans relation avec le commerce extérieur et dont les amendes engendrées sont estimées à 929,4 millions DA. Commerce extérieur : LES POSITIONS TARIFAIRES VONT PRESQUE TRIPLER (l’Econews) Après le premier fiscaliste du pays intervenu la semaine dernière, c’était aujourd’hui autour du directeur général des douanes algériennes qui était l’invité du Forum des chefs d’entreprises (FCE) dans le cadre des débats qu’il a initiés. 13 Jovial , le verbe facile, Kaddour Bentahar a décliné la nouvelle stratégie de l’institution qu’il préside depuis une centaine de jours après avoir rappelé les avantages que peuvent avoir les opérateurs qui adhèrent au dispositif de l’Opérateur économique agréé (OEA). Ainsi, les prétendants bénéficieront à l’importation du couloir vert, de l’exonération massive des droits de douane pour les intrants, la saisie des déclarations en douane à distance, de la dotation en imprimés des déclarations, la souscription de la déclaration simplifiée de transit par route pour les transferts de marchandises en dehors de la circonscription régionale ainsi que de la dispense de la pesée. Quant aux mesures à l’exportation, elle consiste à la libération de la marchandise destinée à l’export même s’il y a litige. Celui-ci est traité après l’opération. Mieux encore, les produits destinés à l’exportation bénéficient de la priorité dans la mise à quai. Et d’autres avantages également. Autant de facilitations qui n’ont pourtant pas suscité l’engouement des opérateurs à ce dispositif. Ainsi, selon le successeur de Mohamed-Abdou Bouderbala, seuls 210 opérateurs ont souscrit à ce mécanisme (dont 3 ont été suspendu et mis dans le circuit rouge), 27 demandes sont en cours d’agrément et dix dossiers ont été renvoyés pour complément d’audit. Les douanes comptent atteindre les 300 OEA d’ici la fin de l’année en cours. Un chiffre dérisoire que Kaddour Bentahar a voulu minimiser en indiquant que les 210 OEA représentent 15% du commerce extérieur. Ce qui est également très peu. Cela veut dire que la majorité des entreprises continuent d’exercer dans l’informel à l’importation. Une situation qui nuit sensiblement à ceux ayant adhéré à ce dispositif, c’est-à-dire ceux qui respectent la règlementation, en leur faisant de la concurrence déloyale, mais aussi à la production nationale dont le leitmotiv aujourd’hui est sa protection. Le DGD a expliqué ce peu d’engouement par la méconnaissance du mécanisme lui-même, du manque de vulgarisation, mais aussi par la crainte que l’on soit regardant sur leur situation fiscale et bilans. Pourtant, l’invité du FCE ne désespère pas d’attirer plus de souscripteurs. Optimiste, il table sur une augmentation de 70% du nombre des adhérents à l’OEA. Dans ce même dispositif, et par mesure de prudence, la priorité pour l’octroi des facilitations est accordée en premier lieu aux entreprises productrices. M. Bettahar précise encore que le gain de temps pour l’OEA sera sans pareil dans le traitement du container. Même s’il reconnaît que l’Algérie est loin derrière en la matière, puisque nos douanes ne traitent que 10 containers par heure. A ce sujet, l’hôte de l’organisation de Ali Haddad a préconisé la mise en place d’une puce à container. Laquelle lorsqu’elle est passée dessus, les douanes ont accès à l’ensemble de la traçabilité. Cela ne veut pas pour autant dire que les marchandises échapperont au contrôle. Celuici se fera a posteriori, tout comme les recherches sur la surfacturation ou la minorisation des factures. Le numéro d’identification fiscale (NIF) sert justement à cela. Cela, sans compter que la carte d’immatriculation fiscale n’est plus exigée, pas plus que le registre du commerce. Dans ce sens, les douanes vont 14 demander aux services de Bakhti Belaïb de leur fournir la base de données du Centre national du registre du commerce (CNRC), comme ils ont fait avec les banques avec le concours de l’ABEF. L’idéal serait bien entendu que l’ensemble des institutions de l’Etat soient connectées aux douanes, puisque ces dernières activent avec l’ensemble des secteurs (médicaments, agro-alimentaires, énergie, industrie). Il s’agit de mettre fin sinon atténuer les transferts illicites des devises qui « ont pris une ampleur effarante ». Et d’autre part dématérialiser les procédures douanières. Le DGD a annoncé par ailleurs, que les positions tarifaires allaient passer de 6.000 à 17.000 pour la fiabilité de l’information et éviter le fourre-tout » que constitue « et autres » en parlant de certains produits entrant dans la même position tarifaire, mais sans les citer tous, pour entretenir la confusion. D’autre part, il sera exigé l’unité complémentaire. Désormais, on ne parlera plus de nombre de lots mais en kilogrammes ou litres, mètres cubes. « Nous voulons également être regardant sur la valeur et nous avons demandé à intégrer le comité ad hoc chargé des prix. Quant au dédouanement, il sera facilité, toujours pour les OEA, il sera même réduit. Un container ne devrait plus rester immobilisé pendant quatre jours, le coût étant important en surestaries ». La Ressource humaine, n’est pas en reste dans la nouvelle stratégie des douanes. Ainsi, il est préconisé des cycles de formation, particulièrement des douaniers opérant sur le terrain. Pour M. Bettahar, ils doivent être au fait des lois, de la règlementation, mais aussi connaître l’entreprise avec laquelle ils traitent. Enfin, le premier responsable de celles qu’il qualifie de « rempart de l’économie nationale » a annoncé la mise en place d’un guichet unique. Cinq milliards de dollars circulent sur le marché noir des devises en Algérie Le marché parallèle des devises pèse environ cinq milliards de dollars, a indiqué, ce mardi 21 octobre, le porte-parole de l’Union des commerçants et des artisans (UGCAA) Hadj Tahar Boulanouar. « Le marché informel des devises avoisine les cinq milliards de dollars. Ce marché parallèle relève du blanchiment d’argent, et de transfert illégal de la devise à l’étranger », dénonce M. Boulanouar dans une déclaration à TSA, en affirmant que « ce phénomène menace aujourd’hui la production, et les projets d’investissements en Algérie. » « Les banques et les investisseurs peinent aujourd’hui à trouver de la devise, qui est détournée vers l’informel. Ce détournement est motivé par le gain facile et l’évasion fiscale au détriment de la production locale », déplore-t-il. Pour éradiquer ce phénomène qui gangrène notre économie, Boulanoaur, 15 insiste sur la nécessité « d’accélérer les réformes des institutions financières et bancaires, qui sont défaillantes, et qui ne répondent plus aux attentes des investisseurs. Il faut aussi débureaucratiser l’administration, et éradiquer toute forme d’informel », suggère-t-il. Cependant, les opérateurs économiques, dit-il, « ne font plus confiance aux institutions étatiques, et l’initiative du ministre des Finances, Abderahmane Benkhalfa, d’attirer les fonds informels dans les banques n’a pas abouti », déplore-t-il. Pour Boulanouar, la flambée des prix de la devise sur le marché parallèle s’explique notamment par « la conjoncture et le discours politique actuel qui sèment de la psychose parmi les opérateurs, mais également par la dépréciation effrénée du dinar face aux monnaies étrangères. Il convient de savoir également que la demande accrue sur la devise a augmenté ces deux derniers mois de 30%», explique-t-il, et d’ajouter que l’absence des bureaux de change a renforcé le marché noir des devises. « Il faut revoir la loi 08/96 du 18 décembre 1996 fixant les conditions de création et d’agrément des bureaux de change. C’est une loi peu attractive, dès lors que le taux d’intérêt ne dépasse pas le 1%, une chose qui n’incite pas les privés à ouvrir des bureaux de changes. Il faut augmenter ce taux d’intérêt à 4%, et autoriser les banques publiques d’ouvrir ce genre de bureaux au niveau des daïras », prône-t-il. Marchés publics : Un regard sur le principe d’éthique (El Moudjahid) "Tout marché public dont le montant estimé aux besoins du service contractant est égal ou inférieur à 12 millions DA pour les travaux ou les fournitures, et à 6 millions DA pour les études ou services, ne donne pas lieu obligatoirement, à passation de marché public" Le code des marchés publics a connu une série de réaménagements successifs depuis 2010. Les modifications apportées à la réglementation, notamment en 2011 et 2012, et enfin en 2013, à travers la promulgation du décret présidentiel n° 13-03 du 13 janvier 2013, modifiant et complétant celui du 7 octobre 2010, portant le n° 10-236, étaient véhiculées par le souci d’adapter la législation aux mutations et exigences du marché, mais aussi pour combler les déficiences dans la législation. Aussi, le décret présidentiel n° 15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public régissant les marchés publics, publié au Journal officiel n°50, s’inscrit dans la même démarche. Le texte qui intervient dans un contexte économique particulier, définit le champ d'application, et les modalités de passation des marchés, les conditions présidant à l’élaboration des cahiers des charges, et celles relatives aux missions des contractants, ainsi que les dispositions de lutte contre la corruption. Il y a lieu de retenir que le nouveau code, qui reproduit l’essentiel des dispositions précédentes, insiste sur le renforcement de l'éthique et de la déontologie dans la passation des 16 marchés publics, à travers l'élaboration d'un code de conduite des agents publics concernés par la mission de contrôle, la passation et l'exécution des marchés publics. Ce code sera élaboré par l'Observatoire de régulation des marchés publics et des délégations de service public, qui sera mis en place au courant de cette année. Il est précisé que le texte s'applique sur les marchés publics, objet de dépenses de l'État, des collectivités locales, des établissements publics à caractère administratif et des établissements publics soumis à la législation régissant les activités commerciales, lorsque ces derniers réalisent une opération financée par l'État ou les collectivités territoriales. Ces organismes, toutefois, ne sont pas tenus de se référer à la réglementation des marchés publics dans le cas où les opérations sont passées entre eux ou avec d’autres parties, dont la Banque d'Algérie, des avocats, une centrale d'achat ou lorsqu'il est question d'achat ou de location de terrains ou de biens immobiliers. Les Entreprises publiques économiques (EPE) sont, quant à elles, exclues de l'application des dispositions de ce décret, mais sont tenues d'élaborer et de faire adopter, par leurs organes sociaux, des procédures de passation de marchés selon leurs spécificités fondées sur les principes de liberté d’accès à la commande, d’égalité de traitement des candidats et de transparence des procédures. Au même chapitre, le décret stipule que «tout marché public dont le montant, estimé aux besoins du service contractant, est égal ou inférieur à 12 millions DA pour les travaux ou les fournitures, et à 6 millions DA pour les études ou services, ne donne pas lieu obligatoirement à la passation de marchés publics», mais donne lieu à des procédures internes pour la passation de ces commandes. Au titre des passations de marchés publics (appel d'offres ou gré à gré), le décret autorise le recours au gré à gré sans consultation «lorsque les prestations ne peuvent être exécutées que par un opérateur unique qui détient soit une situation monopolistique, soit pour protéger un droit d'exclusivité, soit pour des considérations techniques, ou culturelles et artistiques». L’aval pour cette option est donné «en cas d'urgence impérieuse motivée par un péril menaçant un investissement, un bien du service contractant ou l'ordre public, ou un danger imminent (...) à condition que les circonstances à l'origine de cette urgence n'aient pu être prévues par le service contractant et n'aient pas été le résultat de manœuvre dilatoire de sa part». Dans le même registre, et en ce qui concerne les conditions de soumission aux marchés publics, le texte stipule que sont exclues de la participation à ces marchés, entre autres, les entreprises qui ne sont pas en règle avec leurs obligations fiscales et parafiscales. Il y a lieu de noter que le décret en question consacre un chapitre pour la promotion de la production nationale et de l'outil de production à travers l’institution d’une marge de préférence d'un taux de 25% au profit des produits d'origine algérienne et/ou aux entreprises de droit algérien dont le capital est majoritairement détenu par des nationaux résidents. Dans ce sillage, le texte astreint le service contractant à l’obligation de lancer un appel d'offres national lorsque la production locale ou l'outil de production national sont en mesure de répondre aux besoins à satisfaire ce service. Dans le cadre de ses missions, 17 le service contractant est chargé de veiller à ce que soient réunies les garanties nécessaires permettant les meilleures conditions de choix de ses partenaires et d’exécution du marché. En matière de contrôle, la tutelle est habilitée à vérifier la conformité des marchés passés par le service contractant aux objectifs d’efficacité et d’économie et de s’assurer que l’opération, objet du marché, entre effectivement dans le cadre des programmes et priorités assignés au secteur. Le nouveau code des marchés publics a également prévu la mise en place de trois nouvelles commissions des marchés publics et une commission par département ministériel, dotées des mêmes prérogatives que celles dont est investie la Commission nationale des marchés publics. Dans cette optique, il sera procédé à la création, au courant de cette année, d’une Autorité de régulation des marchés publics, un Observatoire de la commande publique et un Organe national de règlement des litiges. Aussi, les facilitations procédurales introduites dans ce texte sont à même de permettre aux dirigeants d’EPE «d’assurer les charges qui leur incombent avec un maximum de garantie d’efficacité». Le nouveau code des marchés publics : Avantage à “l’offre économiquement avantageuse” (Liberté) Le nouveau code des marchés publics publié au Journal officiel n°50, qui entrera en vigueur dans trois mois, a introduit de nouvelles dispositions parmi lesquelles le recours au contrat de gré à gré, notamment lorsqu’il s’agit de projets prioritaires et d’importance nationale qui revêtent un caractère d’urgence. “Le recours à ce type de contrat est soumis à l’accord préalable du Conseil des ministres si le montant du marché est égal ou supérieur à 10 milliards de dinars.” Le nouveau texte tend également à favoriser la production nationale. “Une marge de préférence d’un taux de 25% est accordée au produit d’origine algérienne et/ou aux entreprises de droit algérien dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux résidents, pour tous les types de marchés”, est-il précisé dans le texte. Autre nouvelle disposition, les consultations passent de 8 millions de dinars à 12 millions de dinars selon l’article 13 du nouveau texte. Celui-ci précise : “Tout marché dont le montant estimé des besoins du service contractant est égal ou inférieur à 12 000 000 DA pour les travaux ou les fournitures et 6 000 000 DA pour les études ou services ne donne pas obligatoirement lieu à passation de marché public.” L’autre nouveauté concerne le choix de l’entreprise contractante. Ce ne sera plus la moins disante, mais celle dont 18 “l’offre est économiquement avantageuse”. Les critères annoncés dans l’article 78 évoquent notamment “la qualité, les délais d’exécution et de livraison, le prix, le coût global d’acquisition, le caractère esthétique et fonctionnel…”. Le nouveau code a adapté certaines dispositions sur les dernières décisions prises par le ministère de Travail. Ainsi, il ne sera pas permis à des entreprises ayant fait l’objet de condamnation sur la législation du travail et de la déclaration de la Sécurité sociale de participer à des consultations. Le texte prévoit une seule commission dite “commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres” au lieu de deux précédemment. Sur la publicité, le nouveau code prévoit que les avis d’appels d’offres des wilayas, des communes et de leurs établissements publics ne sont pas obligés de passer par des quotidiens nationaux, mais seulement régionaux, soit une publicité locale, et cela, en plus de l’affichage dans les locaux des communes et des wilayas. Ceci concerne les avis d’appels portant sur des marchés de travaux ou de fournitures et d’études ou de services dont le montant suivant une estimation administrative est égal ou inférieur respectivement à 100 000 000 DA et 50 000 000 DA, précise le texte. Le code a maintenu les 20% de travaux accordés aux entreprises Ansej qui éprouvent sur le terrain l’application de cette disposition. Toutefois, le texte fixe les montants maximaux annuels par microentreprise qui varient entre 4 000 000 et 12 000 000 DA. Commerce extérieur : Le déficit se creuse à plus de 10 milliards de dollars (Le quotidien d’Oran) La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un déficit de 10,33 milliards de dollars (MUSD) sur les 9 premiers mois de l'année 2015, contre un excédent de près de 4,09 MUSD à la même période 2014, selon les données du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). De janvier à septembre dernier, les exportations de l'Algérie se sont établies à 28,86 MUSD contre 48,29 MUSD à la même période de 2014, ce qui représente une chute de 40,24%. Les importations ont également baissées, passant de 44,2 MUSD à 39,19 MUSD, soit moins 11,34%. Cette baisse des exportations s'est répercutée sur le taux de couverture des importations, qui a atteint 74% durant les 9 premiers mois de 2015 contre 109% à la même période de l'année 2014. Les exportations des hydrocarbures ont représenté 94,56% du total des expéditions. Elles ont été évaluées à 27,29 MUSD contre 46,58 MUSD (soit -41,41%). Les exportations hors hydrocarbures ont également baissé de 8,29% pour se chiffrer à 1,57 MUSD, dont essentiellement des demi-produits avec près de 1,28 MUSD (-6,85%), des biens alimentaires avec 193 millions USD (17,17%), des produits bruts avec 77 millions USD (-8,33%), des biens 19 d'équipements industriels (14 millions USD) et des biens de consommation non alimentaires (8 millions USD). Quant aux importations, elles ont reculé, à l'exception de celles des biens d'équipement agricoles qui ont augmenté de 9,36% pour atteindre 526 millions USD. Les plus importantes baisses des importations ont concerné les produits bruts avec un montant de 1,17 MUSD (-19,33%), les produits alimentaires avec 7,05 MUSD (-18,47%), les biens de consommation non alimentaires avec 6,57 MUSD (-16,54%), les énergies et lubrifiants avec 1,69 MUSD (-12,6%), les demi-produits avec 8,97 MUSD (-8,24%) et les biens d'équipements industriels avec 13,2 MUSD (-5,87%). LA CHINE PREMIER FOURNISSEUR Les importations réalisées sur les neuf premiers mois 2015 ont été financées par cash à hauteur de 59,02% (près de 23,13 MUSD). Les lignes de crédits représentent 38,06% (14,91 MUSD) du financement des importations, tandis que le reste (2,88%) a été financé par le recours aux comptesdevises des importateurs et aux autres transferts financiers avec plus de 1,14 MUSD. Pour ce qui est des partenaires commerciaux de l'Algérie, les pays de l'Union européenne ont maintenu leur première place avec 48,51% (19,01 MUSD) des importations algériennes et 69,06% (19,93 MUSD) des exportations du pays. Les pays de l'OCDE hors-UE viennent en deuxième position avec 14,32% (5,61 MUSD) des importations algériennes et 14,32% (4,13 MUSD) des exportations de l'Algérie. Les échanges avec les pays de l'Asie ont affiché une baisse de près de 17% passant à 11,04 MUSD contre 13,29 MUSD à la même période de l'année dernière. Le volume des échanges commerciaux avec les Amériques a chuté de 43,66% passant à 3,18 MUSD contre 5,65 MUSD. Avec les pays arabes hors-UMA, les échanges ont connu une légère baisse (0,63%), puisque le volume global des échanges commerciaux est passé à 1,87 MUSD contre 1,88 MUSD. Les échanges commerciaux avec les pays de l'UMA ont diminué de plus de 36,8% pour atteindre 1,81 MUSD contre 2,87 MUSD. Les principaux clients de l'Algérie, durant les neuf mois 2015, sont l'Italie (4,98 MUSD), l'Espagne (4,94 MUSD), la France (3,38 MUSD), la Grande-Bretagne (2,4 MUSD), les Pays-Bas (1,88 MUSD) et la Turquie (1,54 MUSD). Pour les fournisseurs de l'Algérie, la Chine a maintenu sa première place avec près de 6,42 MUSD, devant la France (4,06 MUSD), l'Italie (3,68 MUSD), l'Espagne (2,97 MUSD), l'Allemagne (2,67 MUSD) et les USA (2,09 MUSD). L’aéroport d’Alger troisième meilleur aéroport d’Afrique en 2015 (TSA) L’aéroport international Houari Boumediene d’Alger a été classé troisième meilleur aéroport du continent africain en 2015 par le site Sleeping in Airports. Le classement est déterminé par un vote des voyageurs, et basé sur l’expérience globale dans l’aéroport. Classé quatrième en 2014, l’aéroport international d’Alger grimpe donc d’une place, notamment grâce au fait que « malgré sa grande taille, les 20 terminaux restent organisés, efficaces et assez faciles à naviguer », écrit la source qui ajoute que « le sol semble être perpétuellement tenu parfaitement propre ». « Les voyageurs ont aussi fait remarquer le design très moderne du terminal, aussi à quel point ils se sont sentis en sécurité à l’intérieur », poursuit le site en précisant quand même qu’« il y a eu peu d’améliorations depuis l’année dernière en termes de commodités ». En Afrique, seuls les aéroports sud-africains de Cape Town et de Johannesburg ont été classés devant l’aéroport Houari Boumediene. L’aéroport de Singapour Changi a été classé meilleur aéroport du monde en 2015, tandis que l’aéroport international de Port Harcourt au Nigéria a été classé pire aéroport du monde cette année par Sleeping in Airports. L’aménagement du territoire pour orienter l’Algérie vers une économie diversifiée (APS) Le dossier de l’aménagement du territoire dont les assises se tiendront décembre prochain aspire à "réorienter l’Algérie vers une économie diversifiée, en dehors des hydrocarbures", a affirmé mardi à Biskra le ministre de l’Aménagement du territoire, du tourisme et de l’artisanat, Amar Ghoul. Cette réorientation s’appuiera sur les cinq piliers que sont l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les services et le savoir, a indiqué le ministre qui présidait les travaux de présentation des orientations d’aménagement et de développement du territoire de la wilaya de Biskra, tenue à l’hôtel des Ziban. Placées sous l’égide du président de la République, les prochaines assises "définiront d’une manière prospective le devenir de l’Algérie à l’horizon 2030", a ajouté M. Ghoul. Des programmes quinquennaux d’aménagement seront inclus dans cette stratégie d’organisation du territoire national, de valorisation des potentialités matérielles et immatérielles et d’aménagement de certaines régions pour susciter une dynamique garantissant une "sécurité économique durable", a encore souligné le ministre. Une économie durable "permettra d’éviter les secousses liées aux fluctuations des cours du pétrole et aux répercussions de l’économie et du commerce internationaux", a noté le ministre, insistant sur "la valorisation des atouts propres à chaque région du pays". 21 La ressource humaine doit être "au centre de cette dynamique" par l’émergence d’une culture valorisant le travail et impliquant la contribution de tous, a également estimé M. Ghoul qui a relevé que le foncier sera "mis à la disposition des secteurs à plus haute rentabilité économique et non plus distribué anarchiquement". S’agissant du tourisme et de sa promotion, le ministre a considéré que les hôtels "ne doivent plus être perçus comme des +dortoirs+ mais des espaces éminemment touristiques offrant à longueur d’années des prestations de qualité à la clientèle". Répondant aux questions de journalistes lors des différentes étapes de sa tournée, M. Ghoul a indiqué que des efforts étaient consentis pour booster les différents types de tourisme, avant de faire état, à ce propos, d’un projet de modernisation de 100 complexes thermaux à vocation touristique. Pour relancer les destinations touristiques du Sud du pays, le ministre a estimé nécessaire de mettre en place les conditions idoines pour l’accueil, sans lesquelles, selon lui, "il ne peut y avoir de tourisme". Dans le cadre de l’encouragement du tourisme, le ministre a indiqué qu’un guichet unique pour le touriste, proposant tous les services, y compris le change, sera créé. Il a par ailleurs estimé à 105.000 lits les capacités d’hébergement offertes à travers le pays et à un demi-million de lits les besoins à moyen terme. M. Ghoul a inauguré, au cours de sa visite, un hôtel et lancé les travaux de deux autres établissements à Biskra et Sidi Okba. Il a également inspecté plusieurs structures et projets, dont la modernisation de l’hôtel des Ziban, la réalisation d’un complexe thermal touristique ainsi que le projet d’un aquaparc. Industrie de ciment : GICA produira le ciment pétrolier pour Sonatrach (El Moudjahid) Dans sa stratégie de développement qui s’inscrit en droite ligne avec celle de la nouvelle politique économique du gouvernement, visant à encourager l’investissement productif et réduire la facture des importations, GICA (Groupe industriel des ciments d’Algérie), est bel et bien déterminé à absorber le déficit en production du ciment sur le marché national, estimé actuellement à 4.500.000 tonnes par an, et ce à l’horizon de 2018. L’ambition du groupe va au-delà de cet objectif. En effet, le leader national de l’industrie du ciment compte bien se placer sur le marché international, une fois réceptionnés les principaux projets d’extension du groupe, déjà lancés, dit M. Sid Ahmed Souidi, chef de division au sein de groupe GICA, lors d’un point de presse, en marge de la journée d’information organisée par le groupe, hier, au Centre de conventions d’Oran, au profit de ses clients du secteur public. Concernant le programme à court et à moyen termes du développement du groupe, qui va permettre au groupe de résorber le déficit, le même responsable cite trois projets d’extension, déjà lancés, totalisant une capacité de production de 6.500.000 tonnes par an. «Nous allons résorber ce déficit à l’horizon de 2017-2018, avec la mise en 22 production des extensions des cimenteries d’Aïn El-Kébira, Chlef et de Béni Saf, chacune d’elles est dotée d’une capacité de 2 millions t/an, ainsi que celle de Zahana qui devra produire 1.500.000 t/an. Si les besoins du marché national sont maintenus au volume actuel, nous allons, non seulement résorber le déficit à l’horizon de 2018-2019, mais dégager un excédent conséquent», a révélé M. Souidi. Ce dernier dévoile un important projet qui est sur le point d’aboutir et qui constituera, sans doute, un véritable sursaut dans le développement du groupe. GICA va produire du ciment pétrolier pour le compte du groupe Sonatrach, ce qui fera gagner, à ce dernier, une lourde dépense en devise, estimée à pas moins de 9 millions d’euros «Dans le cadre de notre stratégie de diversification, nous allons produire du ciment pétrolier, destiné à la réalisation des puits de forages. Le contrat n’est pas encore signé, mais le projet est presque dans la poche, car nous avons une totale confiance dans les capacités de notre groupe pour produire le ciment pétrolier de type classe G, que veut Sonatrach, et avec les normes et la qualité requises», affirme M. Souidi, avant de souligner qu’«actuellement, nous sommes dans la phase des essais industriels qui seront homologués par un organisme d’expertise internationale, conformément aux exigences de Sonatrach». Il y a lieu de savoir que le volume de ce marché est estimé à 100.000 tonnes par an et sa facture d’importation s’élève à 9 millions d’euros. Nous apprenons, par ailleurs, que GICA a choisi deux cimenteries qui ont déjà produit dans le passé ce type de ciment, pour fournir la commande à Sonatrach, à savoir la cimenterie d’Aïn El-Kébira et celle d’Aïn Touta. Sur le même registre, le représentant du groupe a annoncé le lancement de plusieurs actions s’inscrivant dans le cadre du partenariat public-public, entre autres, celui qui sera conclu avec le groupe Cosider, en matière de production du Béton prêt à l’emploi (BPE) . Dans un autre registre et dans le cadre de sa nouvelle stratégie, GICA ambitionne la création d’une entreprise qui sera en mesure de devenir le «leader, aux plans national et régional, de l’industrie des matériaux de construction et moteur du développement industriel, économique et social du pays». Aussi, il compte bien asseoir sa position sur le marché domestique et satisfaire la demande nationale en ciment et autres produits nécessaires à la construction (variétés de ciments, granulats, BPE et solutions constructives). Il se fixe, en outre, comme objectif de «réussir son insertion sur le marché international et se positionner sur les marchés régionaux (notamment subsahariens). Dans un autre volet, le groupe dit vouloir investir dans les ressources humaines et améliorer sa politique de marketing, et ce à travers le développement du centre de formation de la filière ciment, la création d’un pôle technique et la mise en place d’un pôle technologique similaire à ceux des grands groupes cimentiers. Il est à souligner que GICA groupe emploie actuellement 12.200 agents et vise, à travers les nouveaux projets d’extension, la création de 1.800 nouveaux emplois. 23 "Les mesures courageuses prises par le gouvernement ont du mal à se mettre en place"-N.Haddad sur RadioM (Maghzeb Emergent) « Toutes ces mesures engagées et assumées par le gouvernement sur plusieurs tripartites ont du mal à se mettre en place sur le terrain », souligne la chef d’entreprise et vice présidente du FCE. La vice présidente du FCE, Nacera Haddad, invitée ce mercredi à l'émission " Le Direct" de Radio M, a déclaré que l’ouverture de l’ensemble des secteurs d’activité à l’investissement privé national est une « revendication centrale » du plaidoyer du Forum des chefs d’entreprises (FCE), « et nous avons constaté avec satisfaction que notre plaidoyer était très bien accueilli par le gouvernement ». La vice-présidente du FCE affirme que la demande de l’organisation patronale est que l’initiative privée et la liberté d’entreprise soient conformes à l’article 37 de la Constitution. Elle déplore toutefois que « dans les faits ce n’est toujours pas le cas », ajoutant « que même les mesures courageuses prises par le gouvernement ne sont pas souvent appliquées dans les faits », à l’instar des facilitations pour l’amélioration du climat des Affaires, la dé-bureaucratisation, l’accompagnement des entreprises par les banques etc. « Toutes ces mesures engagées et assumées par le gouvernement sur plusieurs tripartites ont du mal à se mettre en place sur le terrain », souligne-t-elle. Cependant, sur le plan des acquis consacrés par le Tripartite, Mme Haddad relève avec satisfaction la gestion des zones industrielles par le privé. « C’est un grand acquis, notet-elle, parce que c’est pour la première fois que nous allons avoir un véritable partenariat Public-privé se mettre en place et être effective », de sorte à permettre à des capitaux privés d’investir dans le développement et l’aménagement des zones d’activité. Donner du sens à l’initiative privée dans l’organisation des zones d’activité Mme Haddad a en outre émis le vœu de donner véritablement du sens à l’initiative privée dans l’organisation des zones d’activité. A ce propos, Nacera Haddad salue la décision prise par le Premier ministre relative à la dissolution du Calpiref et qui, a-t-elle dit, fait suite aux revendications du FCE et l’ensemble des opérateurs économiques qui ont, selon elle, « énormément souffert de la rareté du foncier et la centralisation et l’anarchie en matière d’octroi des assiettes. « Dans un territoire qui se veut le plus grand en Afrique, c’est inadmissible qu’on continue aujourd’hui à parler de la problématique du foncier », s’offusque-t-elle. 24 Par ailleurs, Nacera Haddad affirme qu’u sein du FCE, « on est toujours content de voir le dialogue social se consolider en Algérie ». Selon elle, s’il y a bien des acquis sur lesquels il y a lieu d’insister est la volonté des parties concernées de se concerter et discuter de l’avenir. Selon Mme Haddad, c’est considéré comme acquis dans la mesure où dans la tripartite « nous continuons toujours de revenir à la charge et de rappeler au gouvernement ses engagements pour permettre aux entreprises de s’exprimer ». GICA : Le déficit en matière de ciment sera résorbé en fin 2016 (APS) Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) résorbera le déficit en cette matière estimé à plus de 4 millions de tonnes/an, avec l’entrée en production en fin 2016 de deux nouvelles extensions de cimenteries à Sétif et Chlef, a annoncé mercredi à Oran le responsable du groupe. Ce déficit pourra être résorbé une fois les extensions réalisées dans les cimenteries d'Ain El Kébira à Sétif (plus de 2 millions tonnes/an) et de Chlef (2 millions tonnes/an), a indiqué à la presse M. Ahmed Souidi, Chef de division au sein de ce groupe public, lors d’une journée technique organisée dans le cadre du salon "Batiwest Algérie 2015". "Nous sommes aussi sur le point de signer un contrat avec un partenaire étranger pour l’extension des cimenteries de Zahana (Mascara) et de Beni Saf (Ain Témouchent). Des projets en étude, qui pourront générer une capacité additionnelle de 3,5 millions de tonnes/an", a souligné M. Souidi. Actuellement, le groupe composé de 23 filiales, totalise une production annuelle de 11,5 millions de tonnes avec un objectif de 15,5 millions de tonnes à fin 2016 et 18,5 millions en 2018. Quant aux projets de nouvelles cimenteries, leur capacité totale de production sera de 3 millions de tonnes/an de ciment. Il s’agit de deux cimenteries de Sigus (Oum el Bouaghi) et de Béchar, qui entreront en production en novembre 2018. "Nous comptons sur une stratégie pour se mettre à l’international dès résorption du déficit actuel", a-t-il déclaré. Pour les autres produits, GICA détient trois sociétés de production de granulats et de béton prêt à l’emploi (BPE). Pour la première, le groupe a inscrit, dans son plan de développement, la réalisation de neuf (9) unités de concassage pour une capacité globale de sept (7) millions de tonnes de granulats/an. Six unités de concassage sont entrées en production entre 2011 et 2013 pour une capacité de 4,4 millions de tonnes/an à Mila, Khenchla, Batna, M’sila et Macara. Trois autres projets sont en phase de maturation pour une production de 2,6 millions de tonnes/an à Oum el Bouaghi, Laghouat et Tiaret, a-t-on indiqué lors d’une présentation du groupe. Pour le BPE, 16 stations ont été inscrites en 2014 pour réalisation pour dont 13 fixes et 3 mobiles pour une capacité annuelle de près de 3,5 millions de mètres cubes. 25 Le plan d’investissement du groupe renferme, selon les explications fournies lors de cette journée, des investissements de protection de l’environnement (installation de dépoussiérage, remise en état des carrières, ...) et de réduction des consommations énergétiques. Pour ce qui est des rejets de poussières, des installations technologiques de filtrage sont mises en place au niveau de 11 cimenteries sur les 12 appartenant au groupe, a-t-on ajouté. Le programme de développement du GICA s’inscrit en droite ligne avec les orientations du gouvernement visant à encourager l’investissement productif, réduire les importations et assurer la disponibilité, en quantité suffisante, des produits stratégiques et sensibles (ciments, sables, graviers, béton, à), essentiels à la réalisation des grands projets d’infrastructures économiques et sociales (routes, autoroutes, barrages, logements, ...). Banque mondiale : Un prix moyen du pétrole à 52 dollars en 2015 (El Watan) Les prévisions vont à l’encontre de l’enthousiasme démesuré du secrétaire général de l’OPEP. Le prix moyen du pétrole devrait se situer à 52 dollars le baril pour 2015. C’est la Banque mondiale qui vient de réviser à la baisse ses prévisions de juillet qui tablaient sur un prix moyen de 57 dollars. Dans un rapport sur le prix des matières premières publié hier, cette institution de Bretton Woods indique que cet abaissement reflète le ralentissement de la croissance économique mondiale, le fort niveau actuel des stocks et la prochaine arrivée sur le marché mondial d’un surcroît de production en provenance d’Iran après la levée des sanctions internationales. Des prévisions qui vont à l’encontre de l’optimisme pour le moins démesuré du secrétaire général de l’Opep, qui tablait plutôt sur un recul de la production des pays non Opep et sur une augmentation de la demande mondiale. Dans ce rapport trimestriel, la Banque mondiale indique également que son indice des principales matières premières a chuté de 17% au troisième trimestre en raison principalement de la baisse des prix de l’or noir, mais également d’autres matières premières. Depuis juin 2014, les cours du pétrole ont perdu 60% de leur valeur ; ils culminaient à plus de 110 dollars le baril en juin 2014 contre 48 dollars actuellement. Pour la BM, la même tendance sera observée en 2015 puisque les prix de l’énergie devraient être de 43% inférieurs en 2015 à leur niveau de 2014. Pour les matières premières hors énergie, la baisse devrait être de 14%, a indiqué le rapport. Pour la Banque mondiale, le retour du pétrole iranien sur le marché est une variable déterminante dans le calcul de ses projections. En effet, l’institution prévoit que l’Iran devrait augmenter dans les prochains mois sa production de 500 000 à 700 000 barils par jour pour atteindre un total de 3,6 millions de barils jours, soit leur niveau de 2011, avant le renforcement des sanctions. L’Iran pourrait commencer également à exporter immédiatement les 40 millions de tonnes actuellement stockées sur des pétroliers. 26 Le pays du shah possède aussi les plus importantes réserves mondiales de gaz naturel et pourrait également en exporter à l’avenir d’importantes quantités, rappelle la Banque mondiale. De quoi accentuer les peines de certains pays membres de l’Opep, dont l’économie repose essentiellement sur les recettes liées à la vente d’hydrocarbures. Dans la situation actuelle des marchés, seule une réduction de la production américaine de pétrole de schiste et des risques géopolitiques pourrait soutenir les cours. Pour les autres matières premières, la Banque mondial table sur une baisse de 16% du prix des métaux en 2015, de 8% de celui des métaux précieux et de 13% de ceux des produits agricoles. Textiles et cuirs : Deux milliards de dollars pour relancer la filière (El Moudjahid) La relance du textile en Algérie est chose possible. «Cela entre dans la compétence des pouvoirs publics de relancer l’industrie, et une économie algérienne productive de manière générale», a déclaré le secrétaire général de la Fédération textiles et cuirs (FTC) de l’Union nationale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takjout, lors de son passage sur les ondes de la radio algérienne. Selon lui, le secteur du «textile, de l’habillement et du cuir» a sa place dans l’industrie et peut «contribuer à la croissance. Il a confirmé ses dires en citant les 2 milliards de dollars qui ont été consentis en 2011 par l’État pour relancer cette filière. «Oui, l’État affiche une grande volonté pour la relance de ce secteur», affirme-t-il. Il a, entre autres, fait savoir que la part de la filière rapportée au Produit intérieur brut (PIB) reste très faible, avec 2% seulement, en soulignant qu’elle représente le tiers de la participation de l’industrie au PIB qui est de 5%. Le responsable a toutefois expliqué que le textile en Algérie, avant qu’il ne soit destructuré, à partir du début des années 1990, a généré un chômage forcé de quelque 250.000 travailleurs, alors qu’il comptait près de 5.000 PME dont plus de la moitié appartenait au privé. Pour M. Takjout, les secteurs du textile, de l’habillement et des cuirs peuvent contribuer à la croissance de l’économie. «En dépit de la faiblesse de leurs structures, indique-t-il, ceux-ci contribuent pour près du tiers du PIB du secteur industriel dans sa globalité.» Commentant l’environnement concurrentiel, c’est-à-dire la préférence accordée aux produits importés, le responsable considère que cela n’est en rien un facteur bloquant pour la filière. «Le marché est là, seulement, il faut accorder la priorité à l’investissement productif plutôt qu’à l’importation.» Pour illustrer ses propos, M. Takjout fait état de l’importation récente de tapis turcs destinés à une mosquée. Il estime qu’on aurait pu accorder la primeur à l’entreprise algérienne qui fabrique ce type de produits, «à moins, ironise-t-il, que nos prières auraient plus de chance d’être mieux entendues à partir d’un tapis turc». Aussi, «après avoir été malmené, le textile possède les potentialités lui permettant de reprendre sa place dans le marché algérien», assure M. 27 Takjout, à la condition, toutefois, que ce secteur soit sérieusement accompagné : «Il faut réinventer l’économie dans notre pays», déclare-t-il, considérant que l’État «n’arrive encore ni à contrôler ni à réguler». Pour lui, l’administration ne suit pas «parce que les lois ne sont pas respectées». En dépit de ces critiques, l’intervenant n’en estime pas moins que la filière des textiles commence à connaître quelques progrès. Il en a pour preuve les quelque 16.000 salariés qui travaillent actuellement dans 23 wilayas. À une question relative à la possibilité de remettre en activité les anciennes usines textiles à l’arrêt, M. Takjout répond qu’il «appartient à l’État de décider», relevant au passage que le pays possède une capacité de production de 250 millions de mètres de tissu «qui n’est pas exploitée». Évoquant l’industrie des cuirs et peaux, qui a eu à subir un sort identique aux textiles, il signale qu’elle est sujette à une «désorganisation» qui a permis des exportations «frauduleuses» de peaux vers l’Italie, pour un montant de 6 millions de dollars en 2006. Pour ce qui est de la main-d’œuvre, M. Takjout explique que «le secteur du textile tire sa force d’une grande production de matériaux basiques bruts et d’une main-d’œuvre disponible peu chère», tout en rappelant que «la concurrence chinoise n’a pas anéanti les industries textiles tunisienne et turque qui, selon lui, se portent bien et dont le savoir-faire accumulé a pu être sauvegardé». En Algérie, les choses peuvent être beaucoup plus satisfaisantes, en reconnaissant que la filière a perdu «énormément de terrain» dans le marché de la consommation grand public. Mais il a mis l’accent sur le fait qu’il est possible de reprendre les parts de marché perdues, «pourvu que la formation et la création reprennent leurs droits». Usine Iveco à Bouira : 15% de la production destinés à l’exportation (El Watan) L’installation d’une usine de montage de véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco est confirmée dans la zone industrielle de Sidi Khaled, au sud de la wilaya de Bouira. Cette usine entrera en production début 2016, a précisé le PDG du groupe Ival, Mohamed Baïri, à l’occasion de la présentation, hier, de ce projet prometteur en présence du premier responsable de la wilaya, Nacer Maaskri. La capacité initiale de montage envisagée est de l’ordre de 13 000 unités par an. Pour M. Baïri, le choix de la wilaya de Bouira pour installer cette usine n’est pas fortuit dès lors que la région dispose de tous les atouts et avantages lui permettant de se positionner comme leader de l’industrie mécanique. «La proximité de la zone industrielle de Sidi Khaled du tracé autoroutier et surtout des zones de déchargement (les ports) est un atout incontournable», a souligné un cadre du groupe Ival lors de son exposé à propos de l’usine en question. Pour M. Baïri, l’objectif est d’aller vers l’exportation. «15% de la fabrication sont destinés à l’exportation vers les pays d’Afrique, une fois nos produits 28 certifiés par le constructeur italien», nous a confié le PDG du groupe Ival, soulignant qu’un partenariat entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et ZF Algérie a été signé pour la fabrication, à Bouira, de la boîte de vitesses destinée exclusivement aux véhicules utilitaires Iveco. «Cette boîte de vitesses sera fabriquée suivant les normes et standards internationaux», a précisé M. Baïri. Interrogé sur d’autres sous-traitants ayant affiché leur intérêt dans le cadre de ce projet, notre interlocuteur a expliqué que la phase montage et assemblage, pourtant nécessaire pour le lancement de cette usine, est déjà dépassée. «Quand nous avons annoncé, par le biais de la presse, la réalisation de cette usine, des sous-traitants nous ont contactés et ont affiché leur volonté de conclure un éventuel partenariat, à l’image de ZF Algérie, pour la fabrication de pièces, sièges, peinture et autres», a-t-il souligné. Finances/Bourse/Assurance LES ASSURANCES AUTOMOBILES PÈSENT LOURD : Les compagnies veulent réduire leur prépondérance dans le chiffre d'affaires (L’Expression) Le boom des importations des véhicules en 2012 a boosté le secteur des assurances, mais la baisse enregistrée dans le secteur depuis l'année dernière n'a pas arrangé les affaires des compagnies. La déclaration du P-DG de la Société nationale d'assurance (SAA), Nacer Saïs, sur la diversification de ses activités pour ne plus rester confinées à des produits destinés au grand public comme l'assurance-automobile ou l'assurance-habitation est partagée par de nombreux concurrents. Le marché des entreprises, mais aussi l'assurance des personnes sont les créneaux visés par les compagnies pour aller vers plus de diversification pour atteindre dans les prochaines années un partage égal des activités soit 50% en matière d'assurance automobile et 50% en matière de risques d'entreprises. Environ 60% du chiffre d'affaires des assurances qui a atteint 122 milliards de dinars en 2014 provient de l'assurance automobile qui continue de compter énormément sur la responsabilité civile dont le montant est fixé par l'Etat. Mais si le nombre de véhicules importé continue de reculer, les compagnies d'assurance publiques et privées seront dans l'obligation d'imaginer d'autres stratégies pour proposer aux automobilistes des assurances facultatives, voire l'assurance tous risques qui protège contre tous les incidents. Bien sûr, il y a une autre méthode consistant à augmenter la RC mais cela risque de ne pas plaire à la fois aux assurés et au ministère des Finances. Ce dernier indique que les compagnies doivent d'abord, cesser la guerre à la baisse des tarifs avant de demander une quelconque augmentation. En plus des compagnies et du ministère des Finances, d'autres institutions se penchent sur le dossier comme l'Union des assureurs et des réassureurs 29 qui consacre depuis une année plusieurs réunions à ce sujet. Il y a aussi la Compagnie nationale de réassurance et le Conseil national des assurances qui ne sont pas indifférents à l'évolution de l'assurance automobile. Mais au lieu de se cantonner uniquement à une surenchère sur les tarifs, les compagnies tentent aussi d'informer le public en général et les conducteurs en particulier sur les dangers de la route car l'assurance n'est en aucun cas un permis de tuer. Néanmoins, les compagnies et les autorités n'arrivent pas à se mettre d'accord sur l'ampleur d'éventuelles campagnes de sensibilisation. Les institutions soulignent que chaque compagnie a une stratégie particulière à promouvoir par ses propres moyens alors que les compagnies parlent d'une campagne d'utilité publique pour sauver des vies, y compris en cherchant des moyens de lutter contre les chauffards, notamment avec le projet de création du fichier national des conducteurs afin de généraliser le bonus-malus à tous les mauvais conducteurs lorsqu'ils changent d'assureur. Commerce Coopération En vue d'un prochain "redéploiement" des investisseurs britanniques : Un forum sur l'investissement en Avril 2016 à Alger(Le Jour d’Algérie) La Grande-Bretagne semble porter un intérêt particulier aux opportunités d'investissement qu'offre le secteur économique et industriel algérien. A en croire Lady Olga Maitland, du Conseil d'affaires algéro-britannique plusieurs hommes d'affaires britanniques, versés plusieurs secteurs ont manifesté leur intérêt d'investir en Algérie. Afin de faire connaitre davantage les opportunités du marché algérien aux hommes d'affaires britanniques, le présidente du ABBC, a annoncé hier la tenue d'un forum sur le commerce et l'investissement en Algérie en Avril 2016 à Alger Lady Olga Maitland qui se trouve à Alger a précisé que le forum auquel prendront part des hommes d'affaires britanniques et algériens, à l'instar de celui tenu en décembre 2014 dans la capitale du Royaume-Uni, sera une occasion " pour booster davantage la présence des investisseurs, encore timide, en Algérie ". Par ailleurs, la présidente du ABBC , s'est dit satisfaite du rôle joué par le Conseil en tant qu'intermédiaire entre Alger et Londres pour les hommes d'affaires. Elle a expliqué que le Conseil a réussi, en l'espace de dix ans, à faire connaitre " un peu " le marché algérien aux hommes d'affaires britanniques et d'attirer leur attention sur ce marché. " ABBC a réussi à faire connaître les grandes opportunités que représente l'Algérie même si, au final, nous n'avons pas beaucoup avancé au regard de nos espérances, mais c'est déjà un bon début " a estimé Lady Maitland. " Depuis la création du Conseil en février 2005, on a accompagné des entreprises britanniques ici en Algérie, 30 et beaucoup ont affiché depuis le début leur intérêt, mais peu nombreuses sont celles qui ont réussi à s'installer, et nous n'avons donc pas beaucoup avancé ", a-t-elle regretté. La raison étant les " problèmes bureaucratiques ", a -t-elle déploré . Selon elle, " Les hommes d'affaires britanniques aspirent, à travers la multiplication de ce genre de rencontres, à définir les centres d'intérêts communs, échanger des idées avec les opérateurs locaux et s'imprégner du climat d'affaires algérien". Et ceci, explique-t-elle, en vue d'un prochain "redéploiement" des investisseurs britanniques. La ministre française Vallaud-Belkacem prochainement à Alger (Algérie patriotique) Najat Vallaud-Belkacem La ministre française de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Najat Vallaud-Belkacem, entamera une visite en Algérie le 24 octobre prochain, durant laquelle elle aura des entretiens avec ses homologues des départements algériens de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Deux programmes d’action détaillant les objectifs de la coopération éducative entre les deux pays ont été signés en 2013, par le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Il s’agissait de la mise en œuvre de formations pour les enseignants, l’orientation, l’évaluation des élèves et du système éducatif et une association plus étroite des acteurs économiques au système d’enseignement professionnel. La création de formations professionnalisantes adossées à des entreprises françaises et algériennes a été promue. Les deux parties ont partagé également une ambition commune pour le développement des usages numériques à l'école, en vue d’un rapprochement et d’un développement de jumelages entre établissements. Par ailleurs, selon l’Institut français à Alger (IFA), la ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lancera la plateforme France Alumni Algérie, à l’occasion de sa visite à Alger, à la Résidence de France, en présence d’anciens étudiants algériens en France. France Alumni Algérie est le nouveau réseau social français destiné aux anciens étudiants étrangers ayant effectué des études en France. Ils peuvent dialoguer entre eux, accéder à des offres de formation, de bourses, de stages ou d’emplois, rester informés de l’actualité culturelle et touristique française. «France Alumni est également une opportunité pour le développement international des entreprises et des universités qui peuvent nouer de nouveaux partenariats, économiques ou académiques, avec ces alumni. La plateforme France Alumni est mise en place et animée par Campus France, l’opérateur français de la mobilité universitaire», indique l’IFA dans un communiqué. 31 Veille 32