Jeudi 22 octobre 2015

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Jeudi 22 octobre 2015
Jeudi 22 octobre 2015
Tel : 021 37 46 72 /021 37 46
71/021 36 34 09/ 021 36 77
38/021 36 88 85
Le Fax : 021 36 33 35
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
SOMMAIRE
Synthèse : ............................................................................................................................................................... 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Conseil d’affaires Inde-Afrique : Ali Haddad désigné co-président (El Moudjahid) . 4
FCE : 3e réunion du Conseil d’affaires Inde-Afrique vendredi à New Delhi (APS) . 5
CONSEIL D'AFFAIRES INDE-AFRIQUE : Ali Haddad désigné coprésident
(L’Expression) ............................................................................................................ 5
Réunion du conseil d’affaires Inde-Afrique : Une délégation du FCE à New Delhi
(Horizons) ................................................................................................................... 6
Douanes : Seuls 210 opérateurs économiques agréés (Le quotidien d’Oran)............. 7
LE DG DES DOUANES : «PÉRIL SUR L’ÉCONOMIE NATIONALE» (Le jeune
indépendant) .............................................................................................................. 10
CINQ MILLIARDS DE DOLLARS CIRCULENT DANS LE MARCHÉ
INFORMEL (le jEUNE INDEPENDANT) .............................................................. 11
Douanes : Octroi du statut d'Opérateur économique agréé à 210 entreprises (APS) 12
Commerce extérieur : LES POSITIONS TARIFAIRES VONT PRESQUE
TRIPLER (l’Econews) .............................................................................................. 13
Cinq milliards de dollars circulent sur le marché noir des devises en Algérie ......... 15
Marchés publics : Un regard sur le principe d’éthique (El Moudjahid) ................... 16
Le nouveau code des marchés publics : Avantage à “l’offre économiquement
avantageuse” (Liberté) .............................................................................................. 18
Commerce extérieur : Le déficit se creuse à plus de 10 milliards de dollars (Le
quotidien d’Oran) ...................................................................................................... 19
L’aéroport d’Alger troisième meilleur aéroport d’Afrique en 2015 (TSA) .............. 20
L’aménagement du territoire pour orienter l’Algérie vers une économie diversifiée
(APS)......................................................................................................................... 21
Industrie de ciment : GICA produira le ciment pétrolier pour Sonatrach (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 22
"Les mesures courageuses prises par le gouvernement ont du mal à se mettre en
place"-N.Haddad sur RadioM (Maghzeb Emergent) ................................................ 24
GICA : Le déficit en matière de ciment sera résorbé en fin 2016 (APS) ................. 25
Banque mondiale : Un prix moyen du pétrole à 52 dollars en 2015 (El Watan) ...... 26
Textiles et cuirs : Deux milliards de dollars pour relancer la filière (El Moudjahid) 27
Usine Iveco à Bouira : 15% de la production destinés à l’exportation (El Watan) .. 28
.................................................................................................................................. 28
Finances/Bourse/Assurance ................................................................................................................................ 29

LES ASSURANCES AUTOMOBILES PÈSENT LOURD : Les compagnies
veulent réduire leur prépondérance dans le chiffre d'affaires (L’Expression) .......... 29
Coopération ......................................................................................................................................................... 30
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En vue d'un prochain "redéploiement" des investisseurs britanniques : Un forum sur
l'investissement en Avril 2016 à Alger(Le Jour d’Algérie) ...................................... 30
La ministre française Vallaud-Belkacem prochainement à Alger (Algérie
patriotique) ................................................................................................................ 31
Veille ..................................................................................................................................................................... 32
2
Synthèse :
L’actualité économique est marquée par notamment l’intervention du DG
des Douanes, hier, à la deuxième édition des « Débat du FCE ».
La désignation de Mr Ali HADDAD à la co-présidence du Conseil d’Affaire
Inde-Afrique a, également, été relevé par les titres d’aujourd’hui.
Le déficit de la balance commerciale extérieur durant les 9 premiers mois
de l’année en cours, annoncé par le CNIS, a été largement annoncé. La
baisse est estimé à 10,33 milliards de dollars contre un excédent de près
de 4,09 milliards à la même période 2014.
A noter, enfin, qu’un nouveau code des marchés publics est publié sur le
JO. Il introduit plusieurs nouvelles mesures au profit des entreprises.
3
A la une
Conseil d’affaires Inde-Afrique : Ali Haddad désigné co-président
(El Moudjahid)
D.R
«Sur proposition de la commission de l’Union africaine, le président du
Forum des chefs d’entreprise est désigné co-président du Conseil d’affaires
Inde-Afrique pour représenter le continent africain», c’est ce qu’a indiqué,
hier, le communiqué du FCE, parvenu à notre rédaction. Il a souligné qu’«à
ce titre, il co-préside la troisième réunion de ce Conseil qui se tient à New
Delhi, le 23 octobre 2015. Il sera accompagné par MM. Mohamed Laïd
Benamor et Mehdi Bendimerad, respectivement vice-président et président
de
la
Commission
relations
internationales
du
FCE».
Cette distinction tient du fait, selon la Commission de l’Union africaine, que
M. Ali Haddad «fait partie des chefs d’entreprise les plus distingués, et
couronné de succès à l’échelle du continent africain, ceux qui ont apporté
une contribution remarquable au développement socio-économique
durable, un aspect vital pour la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des
moyens d'existence sur le continent». Ainsi, la troisième réunion du Conseil,
souligne la même source, «sera une occasion pour le président du FCE de
représenter les opérateurs économiques du continent africain et porter les
opportunités d’affaires qu’il recèle devant un parterre d’investisseurs
potentiels, d’acteurs économiques, mais aussi de ministres de l’Industrie et
du Commerce». Il plaidera pour le développement de l’investissement et
la création de partenariats, de manière à atteindre un développement
économique inclusif dans les deux régions, porté par le secteur privé
notamment. Il y a lieu de préciser qu’une attention particulière sera
accordée, lors de cette rencontre, aux secteurs de l'agriculture et de l’agrotransformation, de l'industrie pharmaceutique, du textile, des mines, du
pétrole et gaz naturel, de la technologie de l'information, des services, des
services bancaires et de l’infrastructure de base.
4
FCE : 3e réunion du Conseil d’affaires Inde-Afrique vendredi à New
Delhi (APS)
La 3e réunion du Conseil d’affaires Inde-Afrique tiendra ses travaux
vendredi prochain à New Delhi et sera coprésidée par le président du Forum
des chefs d’entreprise (FCE) Ali Haddad, indique mercredi cette organisation
patronale.
Cette réunion d'affaires sera axée notamment sur les secteurs de
l'agriculture et de l’agro-transformation, l'industrie pharmaceutique, le
textile, les mines, le pétrole et le gaz naturel, de la technologie de
l'information, des services, les services bancaires et l’infrastructure de base,
selon un communiqué du FCE.
Elle sera une occasion pour le président du FCE, désigné sur proposition de
la Commission de l’Union Africaine, de représenter les opérateurs
économiques du continent africain et porter les opportunités d’affaires qu’il
recèle devant un parterre d’investisseurs potentiels, d’acteurs économiques
mais aussi de ministres de l’Industrie et du Commerce.
Cette désignation "tient du fait, selon la Commission de l’Union africaine
(UA), que M. Haddad fait partie des chefs d’entreprise les plus distingués et
couronnés de succès à l’échelle du continent africain, ceux qui ont apporté
une contribution remarquable au développement socio-économique
durable, un aspect vital pour la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des
moyens d'existence sur le continent", selon le communiqué.
M. Haddad "plaidera pour le développement de l’investissement et la
création de partenariats, de manière à atteindre un développement
économique inclusif dans les deux régions, porté par le secteur privé
notamment", souligne le FCE.
Il sera accompagné lors de cette rencontre par Mohamed Laïd Benamor et
Mehdi Bendimerad, respectivement vice-président et président de la
Commission relations internationales au FCE.
Créé par la Commission de l’UA et la Fédération des chambres indiennes de
commerce et d’industrie (FICCI), le Conseil d'affaires Inde-Afrique est un
carrefour d’échanges qui oeuvre pour le renforcement de l’investissement,
du commerce ainsi que des liens économiques entre les milieux des affaires
indiens et africains.
CONSEIL D'AFFAIRES INDE-AFRIQUE : Ali Haddad désigné
coprésident (L’Expression)
Bonne nouvelle pour le Forum des chefs d'entreprises. Sur proposition de
la Commission de l'Union africaine, le président du FCE est désigné
5
coprésident du Conseil d'affaires Inde-Afrique pour représenter le continent
africain.
A ce titre, il copréside la troisième réunion de ce conseil qui se tient demain
à New Delhi. Il sera accompagné par Mohamed Laîd Benamor et Mehdi
Bendimerad, respectivement vice-président et président de la commission
relations Internationales du FCE. Cette distinction tient du fait, selon la
Commission de l'Union africaine, que M.Ali Haddad, «fait partie des chefs
d'entreprise les plus distingués et couronnés de succès à l'échelle du
continent africain, ceux qui ont apporté une contribution remarquable au
développement socio-économique durable, un aspect vital pour la lutte
contre la pauvreté et l'amélioration des moyens d'existence sur le
continent».
Ainsi, la troisième réunion du conseil sera une occasion pour le président
du FCE de représenter les opérateurs économiques du continent africain et
porter les opportunités d'affaires qu'il recèle devant un parterre
d'investisseurs potentiels, d'acteurs économiques mais aussi de ministres
de
l'Industrie
et
du
Commerce.
Il plaidera pour le développement de l'investissement et la création de
partenariats, de manière à atteindre un développement économique inclusif
dans les deux régions, porté par le secteur privé notamment.
Il y a lieu de préciser qu'une attention particulière sera accordée, lors de
cette rencontre, aux secteurs de l'agriculture et à l'agro-transformation, de
l'industrie pharmaceutique, du textile, des mines, du pétrole et gaz naturel,
de la technologie de l'information, des services, des services bancaires et
de
l'infrastructure
de
base.
A noter que l'Iabc, créée par la Commission de l'Union africaine et la
Fédération des Chambres indiennes de commerce et d'industrie (Ficci),
représente un carrefour d'échanges qui œuvre pour le renforcement de
l'investissement, du commerce ainsi que les liens économiques entre les
milieux des affaires indiens et le continent africain.
Réunion du conseil d’affaires Inde-Afrique : Une délégation du FCE
à New Delhi (Horizons)
La 3e réunion du conseil d’affaires Inde-Afrique, qui tiendra ses travaux
demain à New Delhi, sera coprésidée par le président du Forum des chefs
d’entreprise (FCE) Ali Haddad, a indiqué cette organisation patronale.
Cette réunion d’affaires sera axée notamment sur les secteurs de
l’agriculture et de l’agro-transformation, l’industrie pharmaceutique, le
textile, les mines, le pétrole et le gaz naturel, de la technologie de
l’information, des services, les services bancaires et l’infrastructure de base,
selon un communiqué du FCE. Elle sera une occasion pour le président du
FCE, désigné sur proposition de la commission de l’Union africaine, de
représenter les opérateurs économiques du continent africain et porter les
opportunités d’affaires qu’il recèle devant un parterre d’investisseurs
potentiels, d’acteurs économiques mais aussi de ministres de l’Industrie et
du Commerce. Haddad « plaidera pour le développement de
6
l’investissement et la création de partenariats, de manière à atteindre un
développement économique inclusif dans les deux régions, porté par le
secteur
privé
notamment
»,
souligne
le
FCE.
Il sera accompagné lors de cette rencontre par Mohamed Laïd Benamor et
Mehdi Bendimerad, respectivement vice-président et président de la
commission relations internationales au FCE.
Douanes : Seuls 210 opérateurs économiques agréés (Le quotidien
d’Oran)
Sur 1,764 million d'opérateurs économiques publics et privés, seuls 210
sont agréés auprès des services
des Douanes algériennes.
Le 1,764 million d'opérateurs économiques est le chiffre arrêté en 2014, par
le Centre national du registre du commerce (CNRC). Chiffre qui a enregistré
une augmentation de 5% par rapport à l'année 2013 où il était de 1,678
million. Sur ce nombre global des opérateurs économiques nationaux
publics et privés, entre importateurs et exportateurs et qui sont inscrits
auprès du CNRC, seuls 210 sont agréés par les Douanes algériennes, sur la
base d'un dispositif qu'elles ont mis en place depuis trois ans. « C'est à
peine 4% des opérateurs qui ont accepté de se faire agréer par les services
douaniers, » a relevé, hier, le président du département « transports »,
auprès du FCE, lors d'une conférence-débat, animée à l'hôtel ‘Sheraton'
d'Alger, par le directeur général des Douanes. Kaddour Bentahar a précisé
que «depuis le lancement du dispositif, nous avons agréé 210 opérateurs
économiques (OEA), 27 sont en cours de l'être et 10 dossiers ont été
renvoyés pour complément d'audit. » D'ici à la fin de l'année en cours, le
DG des Douanes espère que ce nombre augmentera pour atteindre 300 OEA
et 400 OEA, en 2016. Le gouvernement ne peut, donc, se demander
pourquoi l'Economie nationale a-t-elle été noyée dans l'infiniment illicite.
D'autant que le DG des Douanes explique que « beaucoup d'entreprises
productrices font état de réticence vis-à-vis de ce dispositif d'agrément
parce que le système prévoit des opérations d'audit, sur site, qui durent de
1 à 6 mois et par lesquelles il est question de s'informer entre autres, sur
les antécédents fiscaux, commerciaux et bancaires de l'entreprise.» Rares
sont les opérateurs économiques qui acceptent, ainsi, cette «mise à nu» de
leurs transactions commerciales et bancaires au regard des activités
informelles qui se font, au vu et au su des autorités du pays.
L'AGREMENT QUI FAIT PEUR AUX OPERATEURS
«Les entreprises pensent que le fait que le douanier soit sur leur site, c'est
un contrôle important de leur gestion, » a, si bien dit, Bentahar. Il tient,
alors, à les rassurer «vous n'avez pas à vous inquiéter, le statut d'OEA a
des effets positifs, sur tout ce que fait l'entreprise.» La mise en conformité
de l'entreprise, avec toute la législation est, selon Bentahar, la première
étape pour acquérir ce statut. « Elle est, en priorité, aux entreprises
productrices de biens et services parce que la revente, en l'état, est un
7
segment qui demande plus de contrôle (la fraude financière et autres
transferts illicites de capitaux).» Plus tard interviendra la 2ème étape pour
laquelle il sera question, dit-il, de mettre l'entreprise à l'internationale,
c'est-à-dire les exportations. » Cela pourra devenir effective, selon lui « par
reconnaissance mutuelle internationale. » Le statut de l'OEA permet de «
faciliter les procédures de dédouanement des importations et d'emprunter
le circuit vert. » Bentahar reconnaît, cependant, que s'il y a un manque
d'engouement à l'endroit de ce dispositif, « c'est parce qu'il y a un manque
d'information et de vulgarisation, notamment, dans l'intérieur du pays. » Il
fait savoir, alors, que « c'est pour cela, que nous avons décidé de tenir des
réunions périodiques, régionales, à travers l'ensemble du pays, d'ici à fin
octobre, au moins une rencontre dans chaque wilaya (…). et au moins trois
réunions par an avec les opérateurs économiques pour combler le déficit en
information.» Il déclare les Douanes «un des maillons (fort) de la chaîne,
mais c'est toute la chaîne qui doit fonctionner, convenablement, pour que
ça
réussisse.»
NOUVELLES MESURES DE CONTROLE DOUANIER
Il annonce les nouveautés, depuis juillet dernier, en matière de
dédouanement des marchandises. « Dispenser les conteneurs de la pesée,
traitement des litiges a posteriori, sans blocages des exportations, priorité
dans la mise à quai et la constatation du vu à l'embarquement, dispense de
passage par le scanner, sauf en cas de ciblage (…). » Le DG des Douanes
souligne « en aucun cas, on bloque les conteneurs, en cas de litige.» Pour
encore plus de facilitations douanières, il affirme que « nous attendons que
le ministère du Commerce nous remet sa banque de données, en matière
de registre de commerce et d'immatriculation fiscale, pour qu'on ne les
exige pas, à chaque fois, aux opérateurs. » En attendant, les Douanes ont
déjà, selon leur DG, personnalisé les procédures de dédouanement,
conformément, au décret signé, en 2013, à cet effet, mais qui attend
toujours « les mesures pratiques de son application. » Il rappelle qu'il
existe, dans le pays, 16 ports secs. «Le port d'Anvers permet de faire sortir
11 millions de conteneurs par an, c'est une cadence extraordinaire, nous
devons réduire les délais de dédouanement pour accélérer la sortie des
conteneurs et désengorger les ports.» Il appelle les opérateurs
économiques à «s'imprégner de la culture de la déclaration et ne pas laisser
sous le coude.» Parce que a-t-il précisé « l'Algérie paie cher les surestaries,
il faut secouer les esprits par les chiffres, c'est entre 15 et 100 dollars par
jour, ce sont des millions de dollars qui sont transférés, à cause de
conteneurs qui restent 6 mois, dans le port, alors que nos voisins prennent,
seulement,
5
à
6
jours.
»
LE CASSE-TETE CHINOIS DES DOUANES
Le DG des Douanes a, par ailleurs, fait connaître les instruments de ses
services pour protéger l'Economie nationale. « L'introduction du Nif
(numéro d'identification fiscale) dans le Manifeste, depuis le 15 octobre
dernier, pour un contrôle préventif et anticipé, est une excellente chose,»
estime-t-il. Il fait savoir aussi que «d'ici à la fin de l'année, on appliquera
8
un nouveau tarif douanier qui passera de 6.000 positions tarifaires à
17.000, ce qui permettra une visibilité et une fiabilité dans l'analyse,
notamment, pour donner des chiffres fiables à la décision politique.»
Bentahar évoquera la valeur en douane «ce casse-tête chinois» et déclare
qu'«il faut l'encadrer, davantage, notamment pour éviter les transferts de
capitaux gonflés, outrageusement.» Il pense même qu'il faille réviser les
valeurs fourchettes au profit des bases de données ou carrément
l'abandonner. » Au cas où ces valeurs doivent être révisées, il recommande,
alors, un abonnement à l'internationale, pour avoir en mains les vrais prix.
» Nous allons commencer par les médicaments, le dispositif est en
préparation,
»
dit-il.
Le contrôle douanier, dans son ensemble, doit, affirme-t-il « être orienté
vers des niches à problèmes, là où il y a un grand risque pour faire gagner
du temps aux opérateurs, c'est-à-dire qu'il faut aller vers un contrôle
sélectif. » Il veut, aussi, que toutes les zones réservées au contrôle douanier
doivent avoir leur scanner « sinon on les ferme, » prévient-il.
Les Douanes algériennes ont déjà signé 19 conventions internationales
(accords d'assistance mutuels à l'administratif). « Nous avons, dans le pipe
2 ou 3 autres accords bilatéraux à signer avec des zones d'échanges
importants,
»
fait-il
savoir.
UNE STRATEGIE A SEPT AXES
Attendu depuis longtemps, le nouveau code des Douanes arrive, selon
Bentahar, « à ses dernières conclusions, sur la base des propositions que
nous avons retenues des tripartites, de toutes les régies financières de
l'Etat, l'expertise du ‘doing business', celle de la Banque mondiale, le
rapport des commissaires en douanes. » Il indiquera que « la
dématérialisation de l'acte de la déclaration est introduite dans ce code. »
Il expliquera que « notre stratégie repose sur 7 axes principaux entres
autres, l'organisation fonctionnelle, les procédures simplifiées et
personnalisées, un système douanier de contrôle intelligent mis en place,
dès septembre ; on a 17 groupes qui travaillent, depuis plusieurs
semaines.» Le tout participera à donner «une nouvelle réorganisation de
l'exercice de la mission douanière. sur les axes principaux substantiels.» Un
audit «complet» est en train d'être fait par la direction générale.» Bentahar
affirme que «nous allons créer des pôles de contrôle, réorganiser le CNIS,
pour la mise en place d'un système d'information institutionnelle intégrée
et organisons des stages de formation et de qualification, pour les
ressources humaines.» Pour lui «la Douane est le centre de gravité et un
rempart pour l'Economie, nous travaillons pour mettre en place le guichet
unique, c'est une action salutaire pour tout l'environnement économique.»
9
LE DG DES DOUANES : «PÉRIL SUR L’ÉCONOMIE NATIONALE» (Le
jeune indépendant)
Mener une lutte acharnée contre le transfert illégal de devises est désormais
plus que jamais inscrit sur les tablettes des douanes algériennes, selon le
directeur général Kaddour Bettahar, qui a tiré la sonnette d’alarme, hier,
mais sans indiquer les montants transférés.
M. Bettahar estime que le transfert illégal de devises a atteint des
proportions telles qu’il constitue un véritable danger pour l’économie
nationale.
« Les montants transférés sont énormes, à tel point que le phénomène
risque de mettre en péril l’économie nationale », a déclaré M. Bettahar, non
sans indiquer qu’aussi bien les douanes que les banques déploient des
efforts pour lutter contre le transfert illicite de devises.
« Malgré les dispositifs de contrôle déployés par les douanes et les banques
pour traquer le transfert illicite de devises, les infractions à la législation de
change restent un problème majeur », a-t-il soutenu lors de son
intervention à la rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprise.
Face à cette situation inquiétante, il est clair que l’orientation va vers le
renforcement du contrôle. Celui-ci, selon le DG des douanes, sera « renforcé
pour cibler davantage les niches de fraudes et aller vers un système
sélectif ».
Après les banques, les Douanes comptent lancer, dans les prochains mois,
des partenariats avec les différentes institutions de l’Etat chargés du
contrôle pour venir à bout ou, du moins, réduire autant que faire se peut,
le transfert illégal de devises qui devient une véritable saignée pour
l’économie nationale.
Interrogé en marge de la rencontre sur le montant de ces transferts illicites
de devises, le responsable de la communication de l’institution douanière a
indiqué qu’ils sont de l’ordre de « 40 milliards de dinars au cours des six
premiers mois de 2015 ». Sans donner de détail, il ajoutera que « certains
dossiers de ces affaires sont au niveau de la justice ».
Ces dossiers sont relatifs, a-t-il précisé, à « la surfacturation des
importations des biens et marchandises ». La rencontre étant consacrée
notamment au statut de l’opérateur économique agréé, M. Bettahar a
annoncé que leur nombre est de 200 avant d’atteindre 300 d’ici la fin de
l’année.
Lancé depuis trois ans, ce statut connait des réticences de la part des
opérateurs économiques qui craignent un contrôle fiscal, a indiqué
M. Bettahar, expliquant que pour obtenir ce statut, la douane effectue un
audit au niveau de l’entreprise qui dure entre un et six mois, ce qui justifie
les craintes de certains opérateurs « peu favorables à la transparence »
dans la gestion de leurs finances. Malgré cette situation, il s’est dit
déterminé à lancer des actions de vulgarisation envers les opérateurs sur
les avantages accordées dans le cadre du statut d’opérateur économique
agrée.
10
Les services des douanes s’apprêtent, selon le conférencier, à améliorer la
gestion des risques de fraude et à aligner le niveau d’information dans
l’ensemble des directions régionales et au niveau des frontières. Parmi ses
nouveaux projets, les douanes signeront, à partir de janvier prochain, trois
accords avec des pays avec qui l’Algérie à d’instances échanges
commerciaux, dans le cadre de l’assistance administrative mutuelle
internationale (AAMI). Parmi les pays concernées, il a cité la Chine, l’Inde,
la Corée du sud et la Malaisie.
La Douane passe « à une organisation fonctionnelle », à travers laquelle elle
améliore son organisation pour recentrer l’exercice de la mission douanière.
Dans le cadre de sa modernisation, la Douane va mettre en œuvre des
procédures simplifiées et personnalisés permettant de réduire davantage
les délais de dédouanements. Pour les ports, M. Bettahar a plaidé pour que
leur soit restituée leur mission qui est le transit.
CINQ MILLIARDS DE DOLLARS CIRCULENT DANS LE MARCHÉ
INFORMEL (le jEUNE INDEPENDANT)
Pas moins de cinq milliards de dollars circulent dans le marché informel de
la devise, dont la demande a augmenté, ces deux derniers mois, de plus de
30%, a indiqué, hier, le porte-parole de l’Union générale des commerçants
et artisans algériens (UGCAA), El Hadj Tahar Boulenouar. La monnaie
unique européenne, l’euro, s’envole.
Ces jours-ci, un euro s’échangeait à 180 dinars sur le marché parallèle.
Quelles sont les raisons de l’envolée de la devise européenne face à la
dépréciation de la monnaie nationale ? C’est la question à laquelle, le porteparole de l’UGCAA a voulu apporter des précisions, hier, lors d’une
conférence de presse.
Le conférencier a souligné que la hausse de la demande sur la devise
constatée ces derniers temps est de aux discours de certains experts
économiques et les chefs des partis politiques sur la chute du prix du
pétrole. « Cela a poussé les citoyens, notamment les commerçants et les
opérateurs économiques à acheter de la devise, par crainte de faire face à
une crise économique », a expliqué, Boulenouar, lors d’une conférence de
presse, organisée, hier, à Alger.
Le porte-parole de l’UGCAA a remis en cause, également la dévaluation du
dinar. Face à cet état de fait, Boulenouar tire la sonnette d’alarme quant à
la prolifération de ce marché informel, qui selon lui nuit énormément à
l’économie nationale.
« L’Etat doit intervenir immédiatement pour mettre un terme au marché
informel de la devise », a-t-il plaidé. Il s’agit, selon le porte-parole de
l’UGCAA d’attaquer les personnes qui fournissent le marché de la devise.
« On appelle le ministère du Commerce et celui des Finances à identifier la
liste des fournisseurs de ce marché », a martelé, Boulenouar.
Ce dernier, a mis en avant, la nécessité de mettre en place des bureaux de
change de la devise. « Les textes de loi sur la création des bureaux de
change existent, mais la marge bénéficiaire qui est à 1% fait toujours
défaut », déplore Boulenouar. Celui-ci a mis l’accent également sur la
nécessité d’accélérer le processus des réformes bancaires, pour mettre fin
11
à la bureaucratie qui « pousse les opérateurs économiques à aller vers le
marché informel de la devise, au lieu d’octroyer des crédits de la banque »,
a-t-il dit.
Le même responsable a estimé que le marché informel de la devise est une
couverture de transaction et de blanchiment d’argent. « Ce marché illégal
encourage davantage la contrebande de la devise », a-t-il lancé. Il ajoute
qu’il représente un concurrent déloyal pour les banques nationales.
Douanes : Octroi du statut d'Opérateur économique agréé à 210
entreprises (APS)
L'Administration douanière a accordé le statut d'Opérateur économique
agréé (OEA) à 210 entreprises depuis l'entrée en vigueur de ce dispositif en
2012, a indiqué, mercredi à Alger, le directeur général des Douanes,
Kaddour Bentahar.
Ces 210 OEA, qui sont pour la plupart de grandes entreprises, représentent
une part de 15% du commerce extérieur, a précisé M. Bentahar lors d'un
débat sur la relation entre les douanes et l’entreprise, organisé par le Forum
des chefs d’entreprises (FCE).
D’ici la fin 2015, la direction générale des douanes (DGD) compte atteindre
le nombre de 300 OEA et ambitionne de le porter à 400 à fin 2016, selon le
même responsable.
Entré en vigueur en mars 2012, le statut d'OEA permet de bénéficier d'une
priorité au dédouanement à travers des facilitations dans les procédures et,
surtout, d'une reconnaissance de l'entreprise à l'international..
A ce propos, le premier responsable des douanes a observé que les
entreprises avaient manifesté, au départ, des réticences quant à l'adhésion
au système OEA en raison de l'audit exigé sur les antécédents de
l'entreprise en matière fiscale, bancaire, commerciale et autres.
Mais il a aussi admis que l'administration douanière avait fait montre de
certaines lacunes en matière de vulgarisation de ce dispositif.
Cependant, a-t-il poursuivi, la DGD enregistre de plus en plus de demandes
pour l'acquisition de ce statut de la part des entreprises.
Par ailleurs, M. Bentahar a expliqué que la priorité dans le traitement des
dossiers est accordée aux producteurs de biens, précisant que son
institution adopte une démarche "prudente" à l'octroi de ce statut basé sur
un "contrat de confiance".
D'ailleurs, a-t-il fait savoir, sur les 210 opérateurs agréés, il n'en a été
enregistré que trois (3) opérateurs en situation de fraude et dont l'un de
ces trois derniers était dans cette situation en raison d'une méconnaissance
du dispositif.
12
Lors des débats de cette rencontre, le Directeur général des douanes a été
interpellé par les chefs d’entreprises sur les lenteurs et la complexité des
procédures douanières.
A ce sujet, M. Bentahar a assuré que son institution élaborait actuellement
une nouvelle stratégie sur la période 2015-2019, visant à réformer et à
moderniser le dispositif douanier.
Cette stratégie vise, selon lui, à réapproprier la mission économique des
douanes, à protéger la production nationale, à réorienter les contrôles
douaniers et à les rendre plus sélectifs.
Dans ce sens, des groupes de travail ont été constitués au niveau de la DGD
pour se pencher sur les axes principaux de cette nouvelle stratégie, dont
principalement la simplification des procédures douanières, l'adaptation du
système de contrôle, la valorisation de la ressource humaine et
l'intensification de la vulgarisation de l'action douanière.
"Les Douanes doivent répondre, aujourd'hui, à une stratégie adaptée à la
conjoncture nationale et internationale", a-t-il souligné, ajoutant qu'elles
sont aussi chargées de la mission d'accompagnateur et non seulement de
celle de contrôleur.
Dans ce sillage, M. Bentahar a indiqué que plusieurs mesures facilitatrices
et d'accompagnement avaient été introduites en juillet dernier en vue
d'alléger les procédures douanières et de réduire leurs délais.
Parmi ces nouvelles dispositions figure le travail de proximité: "Nous avons
instruit les directeurs régionaux à développer des relations directes avec les
opérateurs économiques et à constituer des fichiers sur les activités
économiques dans chaque région".
Par ailleurs, le directeur de communication de la DGD, Yacine Tanème, a
indiqué à la presse que les services douaniers avaient recensé, au cours du
premier semestre 2015, un nombre de 474 affaires d'infractions de change.
L'équivalent de 10,9 milliards (mds) DA de ces infractions relèvent du
commerce extérieur et encourant des amendes d'une valeur de 54,9 mds
DA, auxquelles s'ajoutent des infractions de 464,7 millions DA mais sans
relation avec le commerce extérieur et dont les amendes engendrées sont
estimées à 929,4 millions DA.
Commerce extérieur : LES POSITIONS TARIFAIRES VONT PRESQUE
TRIPLER (l’Econews)
Après le premier fiscaliste du pays intervenu la semaine dernière, c’était
aujourd’hui autour du directeur général des douanes algériennes qui était
l’invité du Forum des chefs d’entreprises (FCE) dans le cadre des débats
qu’il a initiés.
13
Jovial , le verbe facile, Kaddour Bentahar a décliné la nouvelle stratégie de
l’institution qu’il préside depuis une centaine de jours après avoir rappelé
les avantages que peuvent avoir les opérateurs qui adhèrent au dispositif
de l’Opérateur économique agréé (OEA). Ainsi, les prétendants
bénéficieront à l’importation du couloir vert, de l’exonération massive des
droits de douane pour les intrants, la saisie des déclarations en douane à
distance, de la dotation en imprimés des déclarations, la souscription de la
déclaration simplifiée de transit par route pour les transferts de
marchandises en dehors de la circonscription régionale ainsi que de la
dispense de la pesée.
Quant aux mesures à l’exportation, elle consiste à la libération de la
marchandise destinée à l’export même s’il y a litige. Celui-ci est traité après
l’opération. Mieux encore, les produits destinés à l’exportation bénéficient
de la priorité dans la mise à quai. Et d’autres avantages également. Autant
de facilitations qui n’ont pourtant pas suscité l’engouement des opérateurs
à ce dispositif.
Ainsi, selon le successeur de Mohamed-Abdou Bouderbala, seuls 210
opérateurs ont souscrit à ce mécanisme (dont 3 ont été suspendu et mis
dans le circuit rouge), 27 demandes sont en cours d’agrément et dix
dossiers ont été renvoyés pour complément d’audit. Les douanes comptent
atteindre les 300 OEA d’ici la fin de l’année en cours. Un chiffre dérisoire
que Kaddour Bentahar a voulu minimiser en indiquant que les 210 OEA
représentent 15% du commerce extérieur. Ce qui est également très peu.
Cela veut dire que la majorité des entreprises continuent d’exercer dans
l’informel à l’importation. Une situation qui nuit sensiblement à ceux ayant
adhéré à ce dispositif, c’est-à-dire ceux qui respectent la règlementation,
en leur faisant de la concurrence déloyale, mais aussi à la production
nationale dont le leitmotiv aujourd’hui est sa protection.
Le DGD a expliqué ce peu d’engouement par la méconnaissance du
mécanisme lui-même, du manque de vulgarisation, mais aussi par la crainte
que l’on soit regardant sur leur situation fiscale et bilans. Pourtant, l’invité
du FCE ne désespère pas d’attirer plus de souscripteurs. Optimiste, il table
sur une augmentation de 70% du nombre des adhérents à l’OEA.
Dans ce même dispositif, et par mesure de prudence, la priorité pour l’octroi
des facilitations est accordée en premier lieu aux entreprises productrices.
M. Bettahar précise encore que le gain de temps pour l’OEA sera sans pareil
dans le traitement du container. Même s’il reconnaît que l’Algérie est loin
derrière en la matière, puisque nos douanes ne traitent que 10 containers
par heure. A ce sujet, l’hôte de l’organisation de Ali Haddad a préconisé la
mise en place d’une puce à container. Laquelle lorsqu’elle est passée
dessus, les douanes ont accès à l’ensemble de la traçabilité. Cela ne veut
pas pour autant dire que les marchandises échapperont au contrôle. Celuici se fera a posteriori, tout comme les recherches sur la surfacturation ou
la minorisation des factures. Le numéro d’identification fiscale (NIF) sert
justement à cela.
Cela, sans compter que la carte d’immatriculation fiscale n’est plus exigée,
pas plus que le registre du commerce. Dans ce sens, les douanes vont
14
demander aux services de Bakhti Belaïb de leur fournir la base de
données du Centre national du registre du commerce (CNRC), comme ils
ont fait avec les banques avec le concours de l’ABEF. L’idéal serait bien
entendu que l’ensemble des institutions de l’Etat soient connectées aux
douanes, puisque ces dernières activent avec l’ensemble des secteurs
(médicaments, agro-alimentaires, énergie, industrie). Il s’agit de mettre fin
sinon atténuer les transferts illicites des devises qui « ont pris une ampleur
effarante ». Et d’autre part dématérialiser les procédures douanières.
Le DGD a annoncé par ailleurs, que les positions tarifaires allaient passer
de 6.000 à 17.000 pour la fiabilité de l’information et éviter le fourre-tout »
que constitue « et autres » en parlant de certains produits entrant dans la
même position tarifaire, mais sans les citer tous, pour entretenir la
confusion. D’autre part, il sera exigé l’unité complémentaire. Désormais, on
ne parlera plus de nombre de lots mais en kilogrammes ou litres, mètres
cubes. « Nous voulons également être regardant sur la valeur et nous avons
demandé à intégrer le comité ad hoc chargé des prix. Quant au
dédouanement, il sera facilité, toujours pour les OEA, il sera même réduit.
Un container ne devrait plus rester immobilisé pendant quatre jours, le coût
étant important en surestaries ».
La Ressource humaine, n’est pas en reste dans la nouvelle stratégie des
douanes. Ainsi, il est préconisé des cycles de formation, particulièrement
des douaniers opérant sur le terrain. Pour M. Bettahar, ils doivent être au
fait des lois, de la règlementation, mais aussi connaître l’entreprise avec
laquelle ils traitent.
Enfin, le premier responsable de celles qu’il qualifie de « rempart de
l’économie nationale » a annoncé la mise en place d’un guichet unique.
Cinq milliards de dollars circulent sur le marché noir des devises
en Algérie
Le marché parallèle des devises pèse environ cinq milliards de dollars, a
indiqué, ce mardi 21 octobre, le porte-parole de l’Union des commerçants
et des artisans (UGCAA) Hadj Tahar Boulanouar. « Le marché informel des
devises avoisine les cinq milliards de dollars. Ce marché parallèle relève du
blanchiment d’argent, et de transfert illégal de la devise à l’étranger »,
dénonce M. Boulanouar dans une déclaration à TSA, en affirmant que « ce
phénomène menace aujourd’hui la production, et les projets
d’investissements en Algérie. »
« Les banques et les investisseurs peinent aujourd’hui à trouver de la
devise, qui est détournée vers l’informel. Ce détournement est motivé par
le gain facile et l’évasion fiscale au détriment de la production locale »,
déplore-t-il.
Pour éradiquer ce phénomène qui gangrène notre économie, Boulanoaur,
15
insiste sur la nécessité « d’accélérer les réformes des institutions financières
et bancaires, qui sont défaillantes, et qui ne répondent plus aux attentes
des investisseurs. Il faut aussi débureaucratiser l’administration, et
éradiquer toute forme d’informel », suggère-t-il. Cependant, les opérateurs
économiques, dit-il, « ne font plus confiance aux institutions étatiques, et
l’initiative du ministre des Finances, Abderahmane Benkhalfa, d’attirer les
fonds informels dans les banques n’a pas abouti », déplore-t-il.
Pour Boulanouar, la flambée des prix de la devise sur le marché parallèle
s’explique notamment par « la conjoncture et le discours politique actuel
qui sèment de la psychose parmi les opérateurs, mais également par la
dépréciation effrénée du dinar face aux monnaies étrangères. Il convient de
savoir également que la demande accrue sur la devise a augmenté ces deux
derniers mois de 30%», explique-t-il, et d’ajouter que l’absence des
bureaux de change a renforcé le marché noir des devises. « Il faut revoir la
loi 08/96 du 18 décembre 1996 fixant les conditions de création et
d’agrément des bureaux de change. C’est une loi peu attractive, dès lors
que le taux d’intérêt ne dépasse pas le 1%, une chose qui n’incite pas les
privés à ouvrir des bureaux de changes. Il faut augmenter ce taux d’intérêt
à 4%, et autoriser les banques publiques d’ouvrir ce genre de bureaux au
niveau des daïras », prône-t-il.
Marchés publics : Un regard sur le principe d’éthique (El
Moudjahid)
"Tout marché public dont le montant estimé aux besoins du service
contractant est égal ou inférieur à 12 millions DA pour les travaux ou les
fournitures, et à 6 millions DA pour les études ou services, ne donne pas
lieu obligatoirement, à passation de marché public"
Le code des marchés publics a connu une série de réaménagements
successifs depuis 2010. Les modifications apportées à la réglementation,
notamment en 2011 et 2012, et enfin en 2013, à travers la promulgation
du décret présidentiel n° 13-03 du 13 janvier 2013, modifiant et complétant
celui du 7 octobre 2010, portant le n° 10-236, étaient véhiculées par le
souci d’adapter la législation aux mutations et exigences du marché, mais
aussi pour combler les déficiences dans la législation.
Aussi, le décret présidentiel n° 15-247 du 16 septembre 2015, portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public
régissant les marchés publics, publié au Journal officiel n°50, s’inscrit dans
la même démarche. Le texte qui intervient dans un contexte économique
particulier, définit le champ d'application, et les modalités de passation des
marchés, les conditions présidant à l’élaboration des cahiers des charges,
et celles relatives aux missions des contractants, ainsi que les dispositions
de lutte contre la corruption. Il y a lieu de retenir que le nouveau code, qui
reproduit l’essentiel des dispositions précédentes, insiste sur le
renforcement de l'éthique et de la déontologie dans la passation des
16
marchés publics, à travers l'élaboration d'un code de conduite des agents
publics concernés par la mission de contrôle, la passation et l'exécution des
marchés publics. Ce code sera élaboré par l'Observatoire de régulation des
marchés publics et des délégations de service public, qui sera mis en place
au courant de cette année. Il est précisé que le texte s'applique sur les
marchés publics, objet de dépenses de l'État, des collectivités locales, des
établissements publics à caractère administratif et des établissements
publics soumis à la législation régissant les activités commerciales, lorsque
ces derniers réalisent une opération financée par l'État ou les collectivités
territoriales.
Ces organismes, toutefois, ne sont pas tenus de se référer à la
réglementation des marchés publics dans le cas où les opérations sont
passées entre eux ou avec d’autres parties, dont la Banque d'Algérie, des
avocats, une centrale d'achat ou lorsqu'il est question d'achat ou de location
de terrains ou de biens immobiliers. Les Entreprises publiques économiques
(EPE) sont, quant à elles, exclues de l'application des dispositions de ce
décret, mais sont tenues d'élaborer et de faire adopter, par leurs organes
sociaux, des procédures de passation de marchés selon leurs spécificités
fondées sur les principes de liberté d’accès à la commande, d’égalité de
traitement des candidats et de transparence des procédures. Au même
chapitre, le décret stipule que «tout marché public dont le montant, estimé
aux besoins du service contractant, est égal ou inférieur à 12 millions DA
pour les travaux ou les fournitures, et à 6 millions DA pour les études ou
services, ne donne pas lieu obligatoirement à la passation de marchés
publics», mais donne lieu à des procédures internes pour la passation de
ces commandes. Au titre des passations de marchés publics (appel d'offres
ou gré à gré), le décret autorise le recours au gré à gré sans consultation
«lorsque les prestations ne peuvent être exécutées que par un opérateur
unique qui détient soit une situation monopolistique, soit pour protéger un
droit d'exclusivité, soit pour des considérations techniques, ou culturelles et
artistiques». L’aval pour cette option est donné «en cas d'urgence
impérieuse motivée par un péril menaçant un investissement, un bien du
service contractant ou l'ordre public, ou un danger imminent (...) à
condition que les circonstances à l'origine de cette urgence n'aient pu être
prévues par le service contractant et n'aient pas été le résultat de
manœuvre
dilatoire
de
sa
part».
Dans le même registre, et en ce qui concerne les conditions de soumission
aux marchés publics, le texte stipule que sont exclues de la participation à
ces marchés, entre autres, les entreprises qui ne sont pas en règle avec
leurs obligations fiscales et parafiscales. Il y a lieu de noter que le décret
en question consacre un chapitre pour la promotion de la production
nationale et de l'outil de production à travers l’institution d’une marge de
préférence d'un taux de 25% au profit des produits d'origine algérienne
et/ou aux entreprises de droit algérien dont le capital est majoritairement
détenu par des nationaux résidents. Dans ce sillage, le texte astreint le
service contractant à l’obligation de lancer un appel d'offres national lorsque
la production locale ou l'outil de production national sont en mesure de
répondre aux besoins à satisfaire ce service. Dans le cadre de ses missions,
17
le service contractant est chargé de veiller à ce que soient réunies les
garanties nécessaires permettant les meilleures conditions de choix de ses
partenaires et d’exécution du marché. En matière de contrôle, la tutelle est
habilitée à vérifier la conformité des marchés passés par le service
contractant aux objectifs d’efficacité et d’économie et de s’assurer que
l’opération, objet du marché, entre effectivement dans le cadre des
programmes
et
priorités
assignés
au
secteur.
Le nouveau code des marchés publics a également prévu la mise en place
de trois nouvelles commissions des marchés publics et une commission par
département ministériel, dotées des mêmes prérogatives que celles dont
est investie la Commission nationale des marchés publics. Dans cette
optique, il sera procédé à la création, au courant de cette année, d’une
Autorité de régulation des marchés publics, un Observatoire de la
commande publique et un Organe national de règlement des litiges. Aussi,
les facilitations procédurales introduites dans ce texte sont à même de
permettre aux dirigeants d’EPE «d’assurer les charges qui leur incombent
avec un maximum de garantie d’efficacité».
Le nouveau code des marchés publics : Avantage à “l’offre
économiquement avantageuse” (Liberté)
Le nouveau code des marchés publics publié au Journal officiel n°50, qui
entrera en vigueur dans trois mois, a introduit de nouvelles dispositions
parmi lesquelles le recours au contrat de gré à gré, notamment lorsqu’il
s’agit de projets prioritaires et d’importance nationale qui revêtent un
caractère d’urgence. “Le recours à ce type de contrat est soumis à l’accord
préalable du Conseil des ministres si le montant du marché est égal ou
supérieur à 10 milliards de dinars.” Le nouveau texte tend également à
favoriser la production nationale. “Une marge de préférence d’un taux de
25% est accordée au produit d’origine algérienne et/ou aux entreprises de
droit algérien dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux
résidents, pour tous les types de marchés”, est-il précisé dans le texte.
Autre nouvelle disposition, les consultations passent de 8 millions de dinars
à 12 millions de dinars selon l’article 13 du nouveau texte. Celui-ci précise :
“Tout marché dont le montant estimé des besoins du service contractant
est égal ou inférieur à 12 000 000 DA pour les travaux ou les fournitures et
6 000 000 DA pour les études ou services ne donne pas obligatoirement lieu
à passation de marché public.” L’autre nouveauté concerne le choix de
l’entreprise contractante. Ce ne sera plus la moins disante, mais celle dont
18
“l’offre est économiquement avantageuse”. Les critères annoncés dans
l’article 78 évoquent notamment “la qualité, les délais d’exécution et de
livraison, le prix, le coût global d’acquisition, le caractère esthétique et
fonctionnel…”. Le nouveau code a adapté certaines dispositions sur les
dernières
décisions
prises
par
le
ministère
de
Travail.
Ainsi, il ne sera pas permis à des entreprises ayant fait l’objet de
condamnation sur la législation du travail et de la déclaration de la Sécurité
sociale de participer à des consultations. Le texte prévoit une seule
commission dite “commission d’ouverture des plis et d’évaluation des
offres” au lieu de deux précédemment. Sur la publicité, le nouveau code
prévoit que les avis d’appels d’offres des wilayas, des communes et de leurs
établissements publics ne sont pas obligés de passer par des quotidiens
nationaux, mais seulement régionaux, soit une publicité locale, et cela, en
plus de l’affichage dans les locaux des communes et des wilayas. Ceci
concerne les avis d’appels portant sur des marchés de travaux ou de
fournitures et d’études ou de services dont le montant suivant une
estimation administrative est égal ou inférieur respectivement à 100 000
000 DA et 50 000 000 DA, précise le texte. Le code a maintenu les 20% de
travaux accordés aux entreprises Ansej qui éprouvent sur le terrain
l’application de cette disposition. Toutefois, le texte fixe les montants
maximaux annuels par microentreprise qui varient entre 4 000 000 et
12 000 000 DA.
Commerce extérieur : Le déficit se creuse à plus de 10 milliards de
dollars (Le quotidien d’Oran)
La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un déficit de 10,33
milliards de dollars (MUSD) sur les 9 premiers mois de l'année 2015, contre
un excédent de près de 4,09 MUSD à la même période 2014, selon les
données du Centre national de l'informatique et des statistiques des
Douanes
(CNIS).
De janvier à septembre dernier, les exportations de l'Algérie se sont établies
à 28,86 MUSD contre 48,29 MUSD à la même période de 2014, ce qui
représente une chute de 40,24%. Les importations ont également baissées,
passant de 44,2 MUSD à 39,19 MUSD, soit moins 11,34%. Cette baisse des
exportations s'est répercutée sur le taux de couverture des importations,
qui a atteint 74% durant les 9 premiers mois de 2015 contre 109% à la
même période de l'année 2014. Les exportations des hydrocarbures ont
représenté 94,56% du total des expéditions. Elles ont été évaluées à 27,29
MUSD
contre
46,58
MUSD
(soit
-41,41%).
Les exportations hors hydrocarbures ont également baissé de 8,29% pour
se chiffrer à 1,57 MUSD, dont essentiellement des demi-produits avec près
de 1,28 MUSD (-6,85%), des biens alimentaires avec 193 millions USD (17,17%), des produits bruts avec 77 millions USD (-8,33%), des biens
19
d'équipements industriels (14 millions USD) et des biens de consommation
non alimentaires (8 millions USD). Quant aux importations, elles ont reculé,
à l'exception de celles des biens d'équipement agricoles qui ont augmenté
de 9,36% pour atteindre 526 millions USD. Les plus importantes baisses
des importations ont concerné les produits bruts avec un montant de 1,17
MUSD (-19,33%), les produits alimentaires avec 7,05 MUSD (-18,47%), les
biens de consommation non alimentaires avec 6,57 MUSD (-16,54%), les
énergies et lubrifiants avec 1,69 MUSD (-12,6%), les demi-produits avec
8,97 MUSD (-8,24%) et les biens d'équipements industriels avec 13,2
MUSD
(-5,87%).
LA CHINE PREMIER FOURNISSEUR
Les importations réalisées sur les neuf premiers mois 2015 ont été financées
par cash à hauteur de 59,02% (près de 23,13 MUSD). Les lignes de crédits
représentent 38,06% (14,91 MUSD) du financement des importations,
tandis que le reste (2,88%) a été financé par le recours aux comptesdevises des importateurs et aux autres transferts financiers avec plus de
1,14 MUSD. Pour ce qui est des partenaires commerciaux de l'Algérie, les
pays de l'Union européenne ont maintenu leur première place avec 48,51%
(19,01 MUSD) des importations algériennes et 69,06% (19,93 MUSD) des
exportations du pays. Les pays de l'OCDE hors-UE viennent en deuxième
position avec 14,32% (5,61 MUSD) des importations algériennes et 14,32%
(4,13 MUSD) des exportations de l'Algérie. Les échanges avec les pays de
l'Asie ont affiché une baisse de près de 17% passant à 11,04 MUSD contre
13,29 MUSD à la même période de l'année dernière. Le volume des
échanges commerciaux avec les Amériques a chuté de 43,66% passant à
3,18 MUSD contre 5,65 MUSD. Avec les pays arabes hors-UMA, les
échanges ont connu une légère baisse (0,63%), puisque le volume global
des échanges commerciaux est passé à 1,87 MUSD contre 1,88 MUSD. Les
échanges commerciaux avec les pays de l'UMA ont diminué de plus de
36,8% pour atteindre 1,81 MUSD contre 2,87 MUSD. Les principaux clients
de l'Algérie, durant les neuf mois 2015, sont l'Italie (4,98 MUSD), l'Espagne
(4,94 MUSD), la France (3,38 MUSD), la Grande-Bretagne (2,4 MUSD), les
Pays-Bas (1,88 MUSD) et la Turquie (1,54 MUSD). Pour les fournisseurs de
l'Algérie, la Chine a maintenu sa première place avec près de 6,42 MUSD,
devant la France (4,06 MUSD), l'Italie (3,68 MUSD), l'Espagne (2,97
MUSD), l'Allemagne (2,67 MUSD) et les USA (2,09 MUSD).
L’aéroport d’Alger troisième meilleur aéroport d’Afrique en 2015
(TSA)
L’aéroport international Houari Boumediene d’Alger a été classé troisième
meilleur aéroport du continent africain en 2015 par le site Sleeping in
Airports. Le classement est déterminé par un vote des voyageurs, et basé
sur l’expérience globale dans l’aéroport.
Classé quatrième en 2014, l’aéroport international d’Alger grimpe donc
d’une place, notamment grâce au fait que « malgré sa grande taille, les
20
terminaux restent organisés, efficaces et assez faciles à naviguer », écrit la
source qui ajoute que « le sol semble être perpétuellement tenu
parfaitement propre ».
« Les voyageurs ont aussi fait remarquer le design très moderne du
terminal, aussi à quel point ils se sont sentis en sécurité à l’intérieur »,
poursuit le site en précisant quand même qu’« il y a eu peu d’améliorations
depuis l’année dernière en termes de commodités ».
En Afrique, seuls les aéroports sud-africains de Cape Town et de
Johannesburg ont été classés devant l’aéroport Houari Boumediene.
L’aéroport de Singapour Changi a été classé meilleur aéroport du monde en
2015, tandis que l’aéroport international de Port Harcourt au Nigéria a été
classé pire aéroport du monde cette année par Sleeping in Airports.
L’aménagement du territoire pour orienter l’Algérie vers une
économie diversifiée (APS)
Le dossier de l’aménagement du territoire dont les assises se tiendront
décembre prochain aspire à "réorienter l’Algérie vers une économie
diversifiée, en dehors des hydrocarbures", a affirmé mardi à Biskra le
ministre de l’Aménagement du territoire, du tourisme et de l’artisanat, Amar
Ghoul.
Cette réorientation s’appuiera sur les cinq piliers que sont l’agriculture,
l’industrie, le tourisme, les services et le savoir, a indiqué le ministre qui
présidait les travaux de présentation des orientations d’aménagement et de
développement du territoire de la wilaya de Biskra, tenue à l’hôtel des
Ziban.
Placées sous l’égide du président de la République, les prochaines assises
"définiront d’une manière prospective le devenir de l’Algérie à l’horizon
2030", a ajouté M. Ghoul.
Des programmes quinquennaux d’aménagement seront inclus dans cette
stratégie d’organisation du territoire national, de valorisation des
potentialités matérielles et immatérielles et d’aménagement de certaines
régions pour susciter une dynamique garantissant une "sécurité
économique durable", a encore souligné le ministre.
Une économie durable "permettra d’éviter les secousses liées aux
fluctuations des cours du pétrole et aux répercussions de l’économie et du
commerce internationaux", a noté le ministre, insistant sur "la valorisation
des atouts propres à chaque région du pays".
21
La ressource humaine doit être "au centre de cette dynamique" par
l’émergence d’une culture valorisant le travail et impliquant la contribution
de tous, a également estimé M. Ghoul qui a relevé que le foncier sera "mis
à la disposition des secteurs à plus haute rentabilité économique et non plus
distribué anarchiquement".
S’agissant du tourisme et de sa promotion, le ministre a considéré que les
hôtels "ne doivent plus être perçus comme des +dortoirs+ mais des espaces
éminemment touristiques offrant à longueur d’années des prestations de
qualité à la clientèle".
Répondant aux questions de journalistes lors des différentes étapes de sa
tournée, M. Ghoul a indiqué que des efforts étaient consentis pour booster
les différents types de tourisme, avant de faire état, à ce propos, d’un projet
de modernisation de 100 complexes thermaux à vocation touristique.
Pour relancer les destinations touristiques du Sud du pays, le ministre a
estimé nécessaire de mettre en place les conditions idoines pour l’accueil,
sans lesquelles, selon lui, "il ne peut y avoir de tourisme".
Dans le cadre de l’encouragement du tourisme, le ministre a indiqué qu’un
guichet unique pour le touriste, proposant tous les services, y compris le
change, sera créé. Il a par ailleurs estimé à 105.000 lits les capacités
d’hébergement offertes à travers le pays et à un demi-million de lits les
besoins à moyen terme.
M. Ghoul a inauguré, au cours de sa visite, un hôtel et lancé les travaux de
deux autres établissements à Biskra et Sidi Okba. Il a également inspecté
plusieurs structures et projets, dont la modernisation de l’hôtel des Ziban,
la réalisation d’un complexe thermal touristique ainsi que le projet d’un
aquaparc.
Industrie de ciment : GICA produira le ciment pétrolier pour
Sonatrach (El Moudjahid)
Dans sa stratégie de développement qui s’inscrit en droite ligne avec celle
de la nouvelle politique économique du gouvernement, visant à encourager
l’investissement productif et réduire la facture des importations, GICA
(Groupe industriel des ciments d’Algérie), est bel et bien déterminé à
absorber le déficit en production du ciment sur le marché national, estimé
actuellement à 4.500.000 tonnes par an, et ce à l’horizon de 2018.
L’ambition du groupe va au-delà de cet objectif. En effet, le leader national
de l’industrie du ciment compte bien se placer sur le marché international,
une fois réceptionnés les principaux projets d’extension du groupe, déjà
lancés, dit M. Sid Ahmed Souidi, chef de division au sein de groupe GICA,
lors d’un point de presse, en marge de la journée d’information organisée
par le groupe, hier, au Centre de conventions d’Oran, au profit de ses clients
du secteur public. Concernant le programme à court et à moyen termes du
développement du groupe, qui va permettre au groupe de résorber le
déficit, le même responsable cite trois projets d’extension, déjà lancés,
totalisant une capacité de production de 6.500.000 tonnes par an. «Nous
allons résorber ce déficit à l’horizon de 2017-2018, avec la mise en
22
production des extensions des cimenteries d’Aïn El-Kébira, Chlef et de Béni
Saf, chacune d’elles est dotée d’une capacité de 2 millions t/an, ainsi que
celle
de
Zahana
qui
devra
produire
1.500.000
t/an.
Si les besoins du marché national sont maintenus au volume actuel, nous
allons, non seulement résorber le déficit à l’horizon de 2018-2019, mais
dégager un excédent conséquent», a révélé M. Souidi. Ce dernier dévoile
un important projet qui est sur le point d’aboutir et qui constituera, sans
doute, un véritable sursaut dans le développement du groupe. GICA va
produire du ciment pétrolier pour le compte du groupe Sonatrach, ce qui
fera gagner, à ce dernier, une lourde dépense en devise, estimée à pas
moins de 9 millions d’euros «Dans le cadre de notre stratégie de
diversification, nous allons produire du ciment pétrolier, destiné à la
réalisation des puits de forages. Le contrat n’est pas encore signé, mais le
projet est presque dans la poche, car nous avons une totale confiance dans
les capacités de notre groupe pour produire le ciment pétrolier de type
classe G, que veut Sonatrach, et avec les normes et la qualité requises»,
affirme M. Souidi, avant de souligner qu’«actuellement, nous sommes dans
la phase des essais industriels qui seront homologués par un organisme
d’expertise internationale, conformément aux exigences de Sonatrach». Il
y a lieu de savoir que le volume de ce marché est estimé à 100.000 tonnes
par an et sa facture d’importation s’élève à 9 millions d’euros.
Nous apprenons, par ailleurs, que GICA a choisi deux cimenteries qui ont
déjà produit dans le passé ce type de ciment, pour fournir la commande à
Sonatrach, à savoir la cimenterie d’Aïn El-Kébira et celle d’Aïn Touta. Sur
le même registre, le représentant du groupe a annoncé le lancement de
plusieurs actions s’inscrivant dans le cadre du partenariat public-public,
entre autres, celui qui sera conclu avec le groupe Cosider, en matière de
production
du
Béton
prêt
à
l’emploi
(BPE)
.
Dans un autre registre et dans le cadre de sa nouvelle stratégie, GICA
ambitionne la création d’une entreprise qui sera en mesure de devenir le
«leader, aux plans national et régional, de l’industrie des matériaux de
construction et moteur du développement industriel, économique et social
du pays». Aussi, il compte bien asseoir sa position sur le marché domestique
et satisfaire la demande nationale en ciment et autres produits nécessaires
à la construction (variétés de ciments, granulats, BPE et solutions
constructives). Il se fixe, en outre, comme objectif de «réussir son insertion
sur le marché international et se positionner sur les marchés régionaux
(notamment
subsahariens).
Dans un autre volet, le groupe dit vouloir investir dans les ressources
humaines et améliorer sa politique de marketing, et ce à travers le
développement du centre de formation de la filière ciment, la création d’un
pôle technique et la mise en place d’un pôle technologique similaire à ceux
des grands groupes cimentiers. Il est à souligner que GICA groupe emploie
actuellement 12.200 agents et vise, à travers les nouveaux projets
d’extension, la création de 1.800 nouveaux emplois.
23
"Les mesures courageuses prises par le gouvernement ont du mal
à se mettre en place"-N.Haddad sur RadioM (Maghzeb Emergent)
« Toutes ces mesures engagées et assumées par le gouvernement sur
plusieurs tripartites ont du mal à se mettre en place sur le terrain », souligne
la chef d’entreprise et vice présidente du FCE.
La vice présidente du FCE, Nacera Haddad, invitée ce mercredi à l'émission
" Le Direct" de Radio M, a déclaré que l’ouverture de l’ensemble des secteurs
d’activité à l’investissement privé national est une « revendication centrale
» du plaidoyer du Forum des chefs d’entreprises (FCE), « et nous avons
constaté avec satisfaction que notre plaidoyer était très bien accueilli par le
gouvernement ». La vice-présidente du FCE affirme que la demande de
l’organisation patronale est que l’initiative privée et la liberté d’entreprise
soient conformes à l’article 37 de la Constitution. Elle déplore toutefois que
« dans les faits ce n’est toujours pas le cas », ajoutant « que même les
mesures courageuses prises par le gouvernement ne sont pas souvent
appliquées dans les faits », à l’instar des facilitations pour l’amélioration du
climat des Affaires, la dé-bureaucratisation, l’accompagnement des
entreprises par les banques etc. « Toutes ces mesures engagées et
assumées par le gouvernement sur plusieurs tripartites ont du mal à se
mettre en place sur le terrain », souligne-t-elle. Cependant, sur le plan des
acquis consacrés par le Tripartite, Mme Haddad relève avec satisfaction la
gestion des zones industrielles par le privé. « C’est un grand acquis, notet-elle, parce que c’est pour la première fois que nous allons avoir un
véritable partenariat Public-privé se mettre en place et être effective », de
sorte à permettre à des capitaux privés d’investir dans le développement et
l’aménagement des zones d’activité.
Donner du sens à l’initiative privée dans l’organisation des zones d’activité
Mme Haddad a en outre émis le vœu de donner véritablement du sens à
l’initiative privée dans l’organisation des zones d’activité. A ce propos,
Nacera Haddad salue la décision prise par le Premier ministre relative à la
dissolution du Calpiref et qui, a-t-elle dit, fait suite aux revendications du
FCE et l’ensemble des opérateurs économiques qui ont, selon elle, «
énormément souffert de la rareté du foncier et la centralisation et l’anarchie
en matière d’octroi des assiettes. « Dans un territoire qui se veut le plus
grand en Afrique, c’est inadmissible qu’on continue aujourd’hui à parler de
la problématique du foncier », s’offusque-t-elle.
24
Par ailleurs, Nacera Haddad affirme qu’u sein du FCE, « on est toujours
content de voir le dialogue social se consolider en Algérie ». Selon elle, s’il
y a bien des acquis sur lesquels il y a lieu d’insister est la volonté des parties
concernées de se concerter et discuter de l’avenir. Selon Mme Haddad, c’est
considéré comme acquis dans la mesure où dans la tripartite « nous
continuons toujours de revenir à la charge et de rappeler au gouvernement
ses engagements pour permettre aux entreprises de s’exprimer ».
GICA : Le déficit en matière de ciment sera résorbé en fin 2016
(APS)
Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) résorbera le déficit en
cette matière estimé à plus de 4 millions de tonnes/an, avec l’entrée en
production en fin 2016 de deux nouvelles extensions de cimenteries à Sétif
et Chlef, a annoncé mercredi à Oran le responsable du groupe.
Ce déficit pourra être résorbé une fois les extensions réalisées dans les
cimenteries d'Ain El Kébira à Sétif (plus de 2 millions tonnes/an) et de Chlef
(2 millions tonnes/an), a indiqué à la presse M. Ahmed Souidi, Chef de
division au sein de ce groupe public, lors d’une journée technique organisée
dans le cadre du salon "Batiwest Algérie 2015".
"Nous sommes aussi sur le point de signer un contrat avec un partenaire
étranger pour l’extension des cimenteries de Zahana (Mascara) et de Beni
Saf (Ain Témouchent).
Des projets en étude, qui pourront générer une capacité additionnelle de
3,5 millions de tonnes/an", a souligné M. Souidi.
Actuellement, le groupe composé de 23 filiales, totalise une production
annuelle de 11,5 millions de tonnes avec un objectif de 15,5 millions de
tonnes à fin 2016 et 18,5 millions en 2018.
Quant aux projets de nouvelles cimenteries, leur capacité totale de
production sera de 3 millions de tonnes/an de ciment. Il s’agit de deux
cimenteries de Sigus (Oum el Bouaghi) et de Béchar, qui entreront en
production en novembre 2018.
"Nous comptons sur une stratégie pour se mettre à l’international dès
résorption du déficit actuel", a-t-il déclaré.
Pour les autres produits, GICA détient trois sociétés de production de
granulats et de béton prêt à l’emploi (BPE).
Pour la première, le groupe a inscrit, dans son plan de développement, la
réalisation de neuf (9) unités de concassage pour une capacité globale de
sept (7) millions de tonnes de granulats/an. Six unités de concassage sont
entrées en production entre 2011 et 2013 pour une capacité de 4,4 millions
de tonnes/an à Mila, Khenchla, Batna, M’sila et Macara. Trois autres projets
sont en phase de maturation pour une production de 2,6 millions de
tonnes/an à Oum el Bouaghi, Laghouat et Tiaret, a-t-on indiqué lors d’une
présentation du groupe.
Pour le BPE, 16 stations ont été inscrites en 2014 pour réalisation pour dont
13 fixes et 3 mobiles pour une capacité annuelle de près de 3,5 millions de
mètres cubes.
25
Le plan d’investissement du groupe renferme, selon les explications fournies
lors de cette journée, des investissements de protection de l’environnement
(installation de dépoussiérage, remise en état des carrières, ...) et de
réduction des consommations énergétiques.
Pour ce qui est des rejets de poussières, des installations technologiques de
filtrage sont mises en place au niveau de 11 cimenteries sur les 12
appartenant au groupe, a-t-on ajouté.
Le programme de développement du GICA s’inscrit en droite ligne avec les
orientations du gouvernement visant à encourager l’investissement
productif, réduire les importations et assurer la disponibilité, en quantité
suffisante, des produits stratégiques et sensibles (ciments, sables, graviers,
béton, à), essentiels à la réalisation des grands projets d’infrastructures
économiques et sociales (routes, autoroutes, barrages, logements, ...).
Banque mondiale : Un prix moyen du pétrole à 52 dollars en 2015
(El Watan)
Les prévisions vont à l’encontre de l’enthousiasme démesuré du secrétaire
général de l’OPEP.
Le prix moyen du pétrole devrait se situer à 52 dollars le baril pour 2015.
C’est la Banque mondiale qui vient de réviser à la baisse ses prévisions de
juillet qui tablaient sur un prix moyen de 57 dollars. Dans un rapport sur le
prix des matières premières publié hier, cette institution de Bretton Woods
indique que cet abaissement reflète le ralentissement de la croissance
économique mondiale, le fort niveau actuel des stocks et la prochaine
arrivée sur le marché mondial d’un surcroît de production en provenance
d’Iran après la levée des sanctions internationales.
Des prévisions qui vont à l’encontre de l’optimisme pour le moins démesuré
du secrétaire général de l’Opep, qui tablait plutôt sur un recul de la
production des pays non Opep et sur une augmentation de la demande
mondiale. Dans ce rapport trimestriel, la Banque mondiale indique
également que son indice des principales matières premières a chuté de
17% au troisième trimestre en raison principalement de la baisse des prix
de l’or noir, mais également d’autres matières premières.
Depuis juin 2014, les cours du pétrole ont perdu 60% de leur valeur ; ils
culminaient à plus de 110 dollars le baril en juin 2014 contre 48 dollars
actuellement. Pour la BM, la même tendance sera observée en 2015 puisque
les prix de l’énergie devraient être de 43% inférieurs en 2015 à leur niveau
de 2014. Pour les matières premières hors énergie, la baisse devrait être
de 14%, a indiqué le rapport.
Pour la Banque mondiale, le retour du pétrole iranien sur le marché est une
variable déterminante dans le calcul de ses projections. En effet, l’institution
prévoit que l’Iran devrait augmenter dans les prochains mois sa production
de 500 000 à 700 000 barils par jour pour atteindre un total de 3,6 millions
de barils jours, soit leur niveau de 2011, avant le renforcement des
sanctions. L’Iran pourrait commencer également à exporter immédiatement
les 40 millions de tonnes actuellement stockées sur des pétroliers.
26
Le pays du shah possède aussi les plus importantes réserves mondiales de
gaz naturel et pourrait également en exporter à l’avenir d’importantes
quantités, rappelle la Banque mondiale. De quoi accentuer les peines de
certains pays membres de l’Opep, dont l’économie repose essentiellement
sur les recettes liées à la vente d’hydrocarbures.
Dans la situation actuelle des marchés, seule une réduction de la production
américaine de pétrole de schiste et des risques géopolitiques pourrait
soutenir les cours. Pour les autres matières premières, la Banque mondial
table sur une baisse de 16% du prix des métaux en 2015, de 8% de celui
des métaux précieux et de 13% de ceux des produits agricoles.
Textiles et cuirs : Deux milliards de dollars pour relancer la filière
(El Moudjahid)
La relance du textile en Algérie est chose possible. «Cela entre dans la
compétence des pouvoirs publics de relancer l’industrie, et une économie
algérienne productive de manière générale», a déclaré le secrétaire général
de la Fédération textiles et cuirs (FTC) de l’Union nationale des travailleurs
algériens (UGTA), Amar Takjout, lors de son passage sur les ondes de la
radio algérienne. Selon lui, le secteur du «textile, de l’habillement et du
cuir» a sa place dans l’industrie et peut «contribuer à la croissance. Il a
confirmé ses dires en citant les 2 milliards de dollars qui ont été consentis
en 2011 par l’État pour relancer cette filière. «Oui, l’État affiche une grande
volonté
pour
la
relance
de
ce
secteur»,
affirme-t-il.
Il a, entre autres, fait savoir que la part de la filière rapportée au Produit
intérieur brut (PIB) reste très faible, avec 2% seulement, en soulignant
qu’elle représente le tiers de la participation de l’industrie au PIB qui est de
5%.
Le responsable a toutefois expliqué que le textile en Algérie, avant qu’il ne
soit destructuré, à partir du début des années 1990, a généré un chômage
forcé de quelque 250.000 travailleurs, alors qu’il comptait près de 5.000
PME
dont
plus
de
la
moitié
appartenait
au
privé.
Pour M. Takjout, les secteurs du textile, de l’habillement et des cuirs
peuvent contribuer à la croissance de l’économie. «En dépit de la faiblesse
de leurs structures, indique-t-il, ceux-ci contribuent pour près du tiers du
PIB
du
secteur
industriel
dans
sa
globalité.»
Commentant l’environnement concurrentiel, c’est-à-dire la préférence
accordée aux produits importés, le responsable considère que cela n’est en
rien un facteur bloquant pour la filière. «Le marché est là, seulement, il faut
accorder la priorité à l’investissement productif plutôt qu’à l’importation.»
Pour illustrer ses propos, M. Takjout fait état de l’importation récente de
tapis turcs destinés à une mosquée. Il estime qu’on aurait pu accorder la
primeur à l’entreprise algérienne qui fabrique ce type de produits, «à moins,
ironise-t-il, que nos prières auraient plus de chance d’être mieux entendues
à
partir
d’un
tapis
turc».
Aussi, «après avoir été malmené, le textile possède les potentialités lui
permettant de reprendre sa place dans le marché algérien», assure M.
27
Takjout, à la condition, toutefois, que ce secteur soit sérieusement
accompagné : «Il faut réinventer l’économie dans notre pays», déclare-t-il,
considérant que l’État «n’arrive encore ni à contrôler ni à réguler». Pour lui,
l’administration ne suit pas «parce que les lois ne sont pas respectées».
En dépit de ces critiques, l’intervenant n’en estime pas moins que la filière
des textiles commence à connaître quelques progrès. Il en a pour preuve
les quelque 16.000 salariés qui travaillent actuellement dans 23 wilayas.
À une question relative à la possibilité de remettre en activité les anciennes
usines textiles à l’arrêt, M. Takjout répond qu’il «appartient à l’État de
décider», relevant au passage que le pays possède une capacité de
production de 250 millions de mètres de tissu «qui n’est pas exploitée».
Évoquant l’industrie des cuirs et peaux, qui a eu à subir un sort identique
aux textiles, il signale qu’elle est sujette à une «désorganisation» qui a
permis des exportations «frauduleuses» de peaux vers l’Italie, pour un
montant
de
6
millions
de
dollars
en
2006.
Pour ce qui est de la main-d’œuvre, M. Takjout explique que «le secteur du
textile tire sa force d’une grande production de matériaux basiques bruts et
d’une main-d’œuvre disponible peu chère», tout en rappelant que «la
concurrence chinoise n’a pas anéanti les industries textiles tunisienne et
turque qui, selon lui, se portent bien et dont le savoir-faire accumulé a pu
être
sauvegardé».
En Algérie, les choses peuvent être beaucoup plus satisfaisantes, en
reconnaissant que la filière a perdu «énormément de terrain» dans le
marché de la consommation grand public. Mais il a mis l’accent sur le fait
qu’il est possible de reprendre les parts de marché perdues, «pourvu que la
formation et la création reprennent leurs droits».
Usine Iveco à Bouira : 15% de la production destinés à
l’exportation (El Watan)
L’installation d’une usine de montage de véhicules utilitaires de la marque
italienne Iveco est confirmée dans la zone industrielle de Sidi Khaled, au
sud de la wilaya de Bouira.
Cette usine entrera en production début 2016, a précisé le PDG du groupe
Ival, Mohamed Baïri, à l’occasion de la présentation, hier, de ce projet
prometteur en présence du premier responsable de la wilaya, Nacer
Maaskri. La capacité initiale de montage envisagée est de l’ordre de 13 000
unités par an.
Pour M. Baïri, le choix de la wilaya de Bouira pour installer cette usine n’est
pas fortuit dès lors que la région dispose de tous les atouts et avantages lui
permettant de se positionner comme leader de l’industrie mécanique. «La
proximité de la zone industrielle de Sidi Khaled du tracé autoroutier et
surtout des zones de déchargement (les ports) est un atout
incontournable», a souligné un cadre du groupe Ival lors de son exposé à
propos de l’usine en question.
Pour M. Baïri, l’objectif est d’aller vers l’exportation. «15% de la fabrication
sont destinés à l’exportation vers les pays d’Afrique, une fois nos produits
28
certifiés par le constructeur italien», nous a confié le PDG du groupe Ival,
soulignant qu’un partenariat entre la Société nationale des véhicules
industriels (SNVI) et ZF Algérie a été signé pour la fabrication, à Bouira, de
la boîte de vitesses destinée exclusivement aux véhicules utilitaires Iveco.
«Cette boîte de vitesses sera fabriquée suivant les normes et standards
internationaux», a précisé M. Baïri.
Interrogé sur d’autres sous-traitants ayant affiché leur intérêt dans le cadre
de ce projet, notre interlocuteur a expliqué que la phase montage et
assemblage, pourtant nécessaire pour le lancement de cette usine, est déjà
dépassée. «Quand nous avons annoncé, par le biais de la presse, la
réalisation de cette usine, des sous-traitants nous ont contactés et ont
affiché leur volonté de conclure un éventuel partenariat, à l’image de ZF
Algérie, pour la fabrication de pièces, sièges, peinture et autres», a-t-il
souligné.
Finances/Bourse/Assurance
LES ASSURANCES AUTOMOBILES PÈSENT LOURD : Les compagnies
veulent réduire leur prépondérance dans le chiffre d'affaires
(L’Expression)
Le boom des importations des véhicules en 2012 a boosté le secteur des
assurances, mais la baisse enregistrée dans le secteur depuis l'année
dernière n'a pas arrangé les affaires des compagnies.
La déclaration du P-DG de la Société nationale d'assurance (SAA), Nacer
Saïs, sur la diversification de ses activités pour ne plus rester confinées à
des produits destinés au grand public comme l'assurance-automobile ou
l'assurance-habitation est partagée par de nombreux concurrents.
Le marché des entreprises, mais aussi l'assurance des personnes sont les
créneaux visés par les compagnies pour aller vers plus de diversification
pour atteindre dans les prochaines années un partage égal des activités soit
50% en matière d'assurance automobile et 50% en matière de risques
d'entreprises.
Environ 60% du chiffre d'affaires des assurances qui a atteint 122 milliards
de dinars en 2014 provient de l'assurance automobile qui continue de
compter énormément sur la responsabilité civile dont le montant est fixé
par l'Etat. Mais si le nombre de véhicules importé continue de reculer, les
compagnies d'assurance publiques et privées seront dans l'obligation
d'imaginer d'autres stratégies pour proposer aux automobilistes des
assurances facultatives, voire l'assurance tous risques qui protège contre
tous les incidents. Bien sûr, il y a une autre méthode consistant à augmenter
la RC mais cela risque de ne pas plaire à la fois aux assurés et au ministère
des Finances. Ce dernier indique que les compagnies doivent d'abord,
cesser la guerre à la baisse des tarifs avant de demander une quelconque
augmentation.
En plus des compagnies et du ministère des Finances, d'autres institutions
se penchent sur le dossier comme l'Union des assureurs et des réassureurs
29
qui consacre depuis une année plusieurs réunions à ce sujet. Il y a aussi la
Compagnie nationale de réassurance et le Conseil national des assurances
qui ne sont pas indifférents à l'évolution de l'assurance automobile. Mais au
lieu de se cantonner uniquement à une surenchère sur les tarifs, les
compagnies tentent aussi d'informer le public en général et les conducteurs
en particulier sur les dangers de la route car l'assurance n'est en aucun cas
un permis de tuer. Néanmoins, les compagnies et les autorités n'arrivent
pas à se mettre d'accord sur l'ampleur d'éventuelles campagnes de
sensibilisation.
Les institutions soulignent que chaque compagnie a une stratégie
particulière à promouvoir par ses propres moyens alors que les compagnies
parlent d'une campagne d'utilité publique pour sauver des vies, y compris
en cherchant des moyens de lutter contre les chauffards, notamment avec
le projet de création du fichier national des conducteurs afin de généraliser
le bonus-malus à tous les mauvais conducteurs lorsqu'ils changent
d'assureur.
Commerce
Coopération
En vue d'un prochain "redéploiement" des investisseurs
britanniques : Un forum sur l'investissement en Avril 2016 à
Alger(Le Jour d’Algérie)
La Grande-Bretagne semble porter un intérêt particulier aux opportunités
d'investissement qu'offre le secteur économique et industriel algérien. A en
croire Lady Olga Maitland, du Conseil d'affaires algéro-britannique plusieurs
hommes d'affaires britanniques, versés plusieurs secteurs ont manifesté
leur intérêt d'investir en Algérie. Afin de faire connaitre davantage les
opportunités du marché algérien aux hommes d'affaires britanniques, le
présidente du ABBC, a annoncé hier la tenue d'un forum sur le commerce
et l'investissement en Algérie en Avril 2016 à Alger Lady Olga Maitland qui
se trouve à Alger a précisé que le forum auquel prendront part des hommes
d'affaires britanniques et algériens, à l'instar de celui tenu en décembre
2014 dans la capitale du Royaume-Uni, sera une occasion " pour booster
davantage la présence des investisseurs, encore timide, en Algérie ". Par
ailleurs, la présidente du ABBC , s'est dit satisfaite du rôle joué par le Conseil
en tant qu'intermédiaire entre Alger et Londres pour les hommes d'affaires.
Elle a expliqué que le Conseil a réussi, en l'espace de dix ans, à faire
connaitre " un peu " le marché algérien aux hommes d'affaires britanniques
et d'attirer leur attention sur ce marché. " ABBC a réussi à faire connaître
les grandes opportunités que représente l'Algérie même si, au final, nous
n'avons pas beaucoup avancé au regard de nos espérances, mais c'est déjà
un bon début " a estimé Lady Maitland. " Depuis la création du Conseil en
février 2005, on a accompagné des entreprises britanniques ici en Algérie,
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et beaucoup ont affiché depuis le début leur intérêt, mais peu nombreuses
sont celles qui ont réussi à s'installer, et nous n'avons donc pas beaucoup
avancé ", a-t-elle regretté. La raison étant les " problèmes bureaucratiques
", a -t-elle déploré . Selon elle, " Les hommes d'affaires britanniques
aspirent, à travers la multiplication de ce genre de rencontres, à définir les
centres d'intérêts communs, échanger des idées avec les opérateurs locaux
et s'imprégner du climat d'affaires algérien". Et ceci, explique-t-elle, en vue
d'un prochain "redéploiement" des investisseurs britanniques.
La ministre française Vallaud-Belkacem prochainement à Alger
(Algérie patriotique)
Najat Vallaud-Belkacem
La ministre française de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche, Mme Najat Vallaud-Belkacem, entamera une visite en
Algérie le 24 octobre prochain, durant laquelle elle aura des entretiens avec
ses homologues des départements algériens de l’enseignement supérieur
et de la formation professionnelle. Deux programmes d’action détaillant les
objectifs de la coopération éducative entre les deux pays ont été signés en
2013, par le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Il s’agissait de la mise en œuvre de formations pour les enseignants,
l’orientation, l’évaluation des élèves et du système éducatif et une
association plus étroite des acteurs économiques au système
d’enseignement
professionnel.
La
création
de
formations
professionnalisantes adossées à des entreprises françaises et algériennes a
été promue. Les deux parties ont partagé également une ambition
commune pour le développement des usages numériques à l'école, en vue
d’un rapprochement et d’un développement de jumelages entre
établissements. Par ailleurs, selon l’Institut français à Alger (IFA), la
ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lancera
la plateforme France Alumni Algérie, à l’occasion de sa visite à Alger, à la
Résidence de France, en présence d’anciens étudiants algériens en France.
France Alumni Algérie est le nouveau réseau social français destiné aux
anciens étudiants étrangers ayant effectué des études en France. Ils
peuvent dialoguer entre eux, accéder à des offres de formation, de bourses,
de stages ou d’emplois, rester informés de l’actualité culturelle et
touristique française. «France Alumni est également une opportunité pour
le développement international des entreprises et des universités qui
peuvent nouer de nouveaux partenariats, économiques ou académiques,
avec ces alumni. La plateforme France Alumni est mise en place et animée
par Campus France, l’opérateur français de la mobilité universitaire»,
indique l’IFA dans un communiqué.
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Veille
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