La Ville n`oublie pas les arts

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CULTURE L’association des arts créatifs (Adac) ouvre une salle de cours à Gland.
SANTÉ
La Ville n’oublie pas les arts
Pour davantage de bancs en ville
Lors de la dernière séance du
Conseil de la législature 20062011, le 23 juin, la conseillère
Waltraud Casson a déposé un
postulat invitant les autorités à
pallier le manque de bancs dans
la ville: ladite carence encouragerait les citoyens à la sédentarité. Un cadre engageant, quant à
lui, pourvu de bancs et de lieux
de repos protégés de la pollution, de la poussière et du bruit,
engagerait d’éventuels promeneurs encore cloîtrés dans leurs
appartements et comblerait les
besoins de mobilité des personnes plus âgées.
«Veillez à ce que Gland reste une
ville où l’on peut respirer à pleins
poumons et à ce qu’elle ne devienne
pas une ville bétonnée», lance
Waltraud Casson. Davantage de
bancs, davantage de parcs et de
verdure contribueraient à l’épanouissement d’une ville saine et
c’est un projet honorable qui risque fort de poursuivre son petit
bonhomme de chemin.
LAURE COHADES
[email protected]
Un petit coin où se ressourcer
au milieu d’une région lémanique en plein essor et de plus en
plus exigeante? Oui, ça existe.
Depuis trois ans à Nyon, l’Association des arts créatifs (Adac)
s’est également installée à Gland
il y a quelques semaines, au Collège des Tuillières, avec le même
mot d’ordre: «l’art doit être accessible et permettre à tout le monde
de s’exprimer.»
Danse, musique et dessin font
partie des ateliers que propose
l’Adac à Gland aussi bien aux
adultes qu’aux jeunes, aux artistes
du dimanche qu’aux talents confirmés. Enzo Miraglia, directeur
artistique, espère encore développer les activités proposées et
offrir de nouvelles opportunités à
la relève: «les jeunes s’intéressent à
l’art. Ne leur fermons pas la porte.»
Enzo Miraglia, directeur artistique de l’école, ici dans la salle de l’Adac sise au Collège des Tuillières. TATIANA HUF
Encourager la mobilité douce
Esprit de partage
Entouré d’artistes reconnus, ce
peintre et musicien aux multiples distinctions tient avant tout
à faire de l’art dans un esprit de
partage et de rencontres. «Si
nous le pouvions, nous donnerions
des cours dans un bus et irions partout.»
L’arrivée à Gland de cette jeune
association marque un pas de
plus dans le développement de
l’art dans la région lémanique et
ouvre de nouvelles possibilités,
s’ajoutant ainsi à celles de Nyon.
Grâce à la bonne collaboration
avec la Municipalité, des locaux
ont été mis à disposition afin
que les premiers ateliers puissent débuter ces jours. «L’ouver-
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ture d’esprit de la ville nous a vraiment satisfaits et nous a permis de
respecter notre idée principale:
être une association au sens de la
société, une association où il n’y a
pas de place pour l’élitisme», explique encore Enzo Miraglia.
Et pour preuve, les futurs artistes pourront profiter des connaissances et des qualités des
professionnels qui encadrent les
différents ateliers, le tout dans
une ambiance propice au développement personnel, sans barrière, sans préjugés. Les inscriptions sont ouvertes. +
INFO
Plus de renseignements sur:
www.adac-nyon.ch
En effet, selon le syndic Gérald
Cretegny, la possibilité de répondre à ce postulat demeure
ouverte. Reste que, si la Municipalité n’a pas encore répondu,
elle sait que ces problèmes ont
déjà fait l’objet de discussions au
sein de l’assemblée politique.
Ainsi, en 2003, une interpellation similaire avait abouti à la
Ajouter des bancs dans l’espace
public inciterait les citoyens à aller
se promener. ARCHIVES ALEXIS VOELIN
pose de huit bancs l’année suivante. Aussi, la démarche
«Quartiers Solidaires» de Pro
Senectute avait également signalé ce problème.
Le plan de mobilité douce de
la ville voulu par les autorités va
lui aussi dans le même sens. Outre la limitation de vitesse en
certaines zones à 30 km /h, des
zones piétonnes sont prévues,
avec des lieux pour s’arrêter, évidemment. Tout comme il est
prévu des jardins de poche.
Il y a donc fort à espérer que la
Municipalité continue sur sa
lancée, pourvoyant la petite cité
de plus de bancs et plus d’espaces
verts, encourageant à la mobilité dite douce. ESTELLE PASTORIS
LOISIRS Rencontre avec le président de cette association de danse acrobatique.
Complexe communal de Montoly
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DEPOT:
lundi 3 octobre 2011 de 8h30 à 10h30
et de 14h à 19h30
VENTES:
Mardi 4 octobre 2011 de 19h à 21h
Mercredi 5 octobre 2011 de 14h à 16h
Restitution: jeudi 6 octobre de 18h30 à 19h00
Les articles et l’argent non retirés resteront propriété
du troc.
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«J’adore
danser.»
Libéro
Sicuranza a les yeux qui brillent
lorsqu’il s’agit d’évoquer son activité favorite, le rock acrobatique.
Une passion qu’il s’est découverte
sur le tard, au début de la cinquantaine. «J’ai toujours dansé mais le
rock acrobatique, je le pratique seulement depuis mes 52 ans.» Aujourd’hui, l’eau a coulé sous les
ponts puisque le jeune retraité est
devenu président du Rock’n’Roll
Club de Gland. «A l’époque je dansais à Nyon et puis le club a fermé.
J’ai alors décidé de lancer le club en
automne 1995. Je n’avais aucun
moyen mais j’ai très vite pu obtenir
une salle.»
Aujourd’hui, l’association compte une cinquantaine de membres.
Un score plus qu’honorable pour
un sport qui demande une certaine assiduité. «Ça ne plaît pas à
tout le monde. Il faut souvent beaucoup d’heures d’entraînement pour
arriver à quelque chose. Tout se
passe au niveau des mains. Apprendre à sentir son partenaire, à s’adapter à lui prend du temps. Et puis, il
faut trouver la bonne personne.» Libéro Sicuranza passe ainsi quatre
heures par semaine à peaufiner
ses enchaînements, seul ou avec
sa partenaire. L’association propose également des cours hebdomadaires pour petits et grands. Libéro Sicuranza s’occupe des
juniors, âgés de 5 à 7 ans. Quant
aux adultes, ils sont coachés par
un danseur expérimenté.
TATIANA HUF
Depuis 15 ans, le Rock’n’Roll Club fait danser
TROC AMICAL DE GLAND
Libéro Sicuranza exhibe fièrement ses costumes de scène, élaborés par sa compagne.
«Lancez-vous!»
S’il ne se prétend pas de niveau
professionnel, le Rock’n’Roll Club
met un point d’honneur à réaliser
des performances de qualité. «Des
choses simples mais jolies», lance
son président-danseur. Le maître
mot du Rock’n’Roll Club reste
avant tout le plaisir. Pas question,
donc, de se lancer dans la compétition et d’enchaîner les concours.
«Par contre, nous faisons un spectacle par an.» Victimes de leur succès, les «rockers» sortiront de
leurs murs à deux reprises cette
année. Ils seront à Prangins et à
Gland en janvier et en février.
Quant aux coincés du déhanché,
Libéro Sicuranza n’a qu’un seul
mot d’ordre: «lancez-vous! Il y a
beaucoup trop de gens qui se gênent.
Moi-même, je suis le seul à pratiquer
dans ma famille. La plupart du
temps, ce sont les hommes qui se bloquent. C’est dommage.» Pour leur
donner un coup de pouce, le
Rock’n’Roll Club proposera, dès la
rentrée, des cours d’initiation tous
les mardis. Terminées les soirées
passées au bar à se cacher derrière
sa bière? ANTOINE GUENOT
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