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DEBRAYAGE
SAMEDI 2 AVRIL 2011 20H30
Un spectacle décentralisé du GrandT
DÉBRAYAGE
QUATRE EXTRAITS ET UN INÉDIT
DE RÉMI DE VOS
MISE EN SCÈNE & SCÉNOGRAPHIE
ANNE-LAURE LIÉGEOIS
ASSISTÉE DE MATHIEU DION
AVEC
OLIVIER DUTILLOY
ANNE GIROUARD
FRANÇOIS RABETTE
COLLABORATION AUX COSTUMES ELISABETH DORDEVIC
RÉGIE GÉNÉRALE JEAN-JACQUES MIELCZAREK
PRODUCTION :
LE FESTIN, CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL
DE MONTLUÇON/RÉGION AUVERGNE
durée 1h30
Tarifs : Amphithéâtre : 15 / 8€
// GrandT, Tarif C : de 6 à 16 €
Amphithéâtre éducatif & culturel
de la Communauté de Comunes de Pornic,
Rue Loukianoff, 44210 Pornic
Infos, résa :
Amphithéâtre : 02 40 39 63 49 / [email protected] (chèque, espèce)
Office de tourisme de Pornic : 02 40 82 04 40 (chéque, cb, espèce, par téléphone)
GrandT : 02 51 88 25 25
Rémi De Vos est un auteur contemporain comique. Rien que l’écrire me fait rire.
C’est sans doute parce que c’est rare et que l’inattendu déclenche la surprise qui engendre cet
enchaînement de petites expirations saccadées s’accompagnant d’une vocalisation plus ou moins
bruyante. Rare d’être contemporain et comique, oui. Et rare d’être auteur contemporain et
comique, non ?
Quand je le lis, je ris. Et sans honte, je dirai que plus il est affreux et féroce, plus je ris. Il faut se
l’avouer, vu sous un certain angle le malheur, celui des autres et le sien aussi, provoque
inévitablement cette convulsion heureuse que seul l’être humain peut manifester. Et ce n’est pas
l’amant de la femme du postier abandonné dans son plus simple appareil au fond d’une armoire
vide qui fait rire, non, ce n’est pas la résonance de cet intime-là. On rit d’hommes et de femmes
perdus, paralysés par la peur de la perte de
leur emploi, englués dans le chômage, tétanisés par la nécessité de rentabilité, prêts à tout pour
ne pas être exclus, bannis de la seule vraie communauté des hommes : le monde du travail. C’est
la résonance de l’intime de nos corps dans ces rouages-là qui dans Débrayage emporte.
Débrayage, titre lancé comme un mot d’ordre : « quittez vos postes » et aussi « changez de
vitesse ».
Après Perec et l’Augmentation, il était important, nécessaire et presque vital, de poursuivre
l’aventure commencée sur « le monde du travail » et particulièrement de « l’entreprise ».
Il fallait une écriture brillante, mordante, joueuse comme celle de Perec, un propos sans
concession.
De Vos et Débrayage. Débrayage devient donc un prolongement de L'Augmentation à l’intérieur
d’un parcours.
Alors imaginez ces deux figures A et B (Anne Girouard et Olivier Dutilloy) que vous connaissez
déjà ou que vous allez connaître, rencontrant dans un autre couloir, un couloir parallèle, une autre
figure de l’entreprise : C (François Rabette), tout aussi halluciné, le poing fatigué d’avoir frappé à
des portes fermées, l’oeil torve et glauque (comme celui de la déesse grecque du combat) à force
d’avoir fixé le vide. Tous les trois, plantés là, sur la moquette grise à poils ras, pour jouer et
rejouer les scènes de leur vie ordinaire dans l’entreprise.
Plus de forêt en toile de fond pour faire oublier le gris poussière des murs et offrir une évasion
factice, mais la riante montagne verte de Suisse. Et devant, juste à l’endroit des bacs de
géraniums, ces trois microbes, ou rats de laboratoire, se débattant toujours sous l’oeil cruel et
cinglant du Grand Rien.
Anne-Laure Liégeois - 12 février 2009
Christophe Raynaud
DÉBRAYAGE / RÉMI DE VOS
EXTRAIT
C. Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous ne perdez pas de temps.
A. Il est cinq heures.
C. Je n’en disconviens pas. Il est effectivement cinq heures.
A. Ah.
C. Permettez-moi seulement de vous rappeler que demain matin il sera huit heures.
A. On sera là. Vous inquiétez pas.
C. Permettez-moi de vous faire remarquer que vous avez pénétré dans ce bureau ce matin à huit
heures et une minute. Je comprends tout à fait qu’à dix-sept heures il vous faille partir à la
seconde selon une onctualité tout à votre honneur, mais j’entends bien que cette ponctualité à
laquelle vous semblez attachés se manifeste aussi dans l’autre sens. Et tout comme vous
semblez attachés à quitter votre bureau à dix-sept heures précises, ce qui je le répète est tout à
fait votre droit, il me semble normal que vous vous trouviez à votre bureau le matin à huit heures
précises également. Cela signifie très exactement qu’il vous faut franchir le seuil de l’entreprise
quelques minutes avant huit heures, mettons huit heures moins cinq, afin de pouvoir
tranquillement emprunter l’ascenseur, parcourir les couloirs qui vous mènent jusqu’à votre lieu de
travail, déposer vos affaires, vous asseoir et être entièrement opérationnels à huit heures
précises.
Un temps
A. Je vous fais remarquer qu’en quittant le bureau à cinq heures, il nous faut quelques minutes
pour sortir de l’entreprise, si bien que le temps de prendre nos affaires, retraverser les couloirs,
reprendre l’ascenseur et finalement sortir de l’entreprise, il est dans les cinq heures cinq.
C. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je ne conteste pas la longueur du parcours qui, il est
vrai, s’avère rigoureusement le même à l’aller comme au retour. Mais le temps dont vous parlez
ne fait absolument pas partie du temps de travail pour lequel vous êtes salariés dans l’entreprise.
A. C’est pourtant le même mais en sens inverse. Si je vous entends bien, on pourrait sortir du
bureau le soir, mettons à cinq heures moins cinq, pour pouvoir franchir la porte de l’entreprise à
cinq heures précises. Histoire d’être tout à fait en règle avec cette histoire d’horaires.
C. Vous êtes payés pour travailler jusqu’à dix-sept heures. Si un doute persistait dans votre
esprit, je vous conseille de relire votre contrat.
A. Huit heures, dix-sept heures.
C. C’est exact.
A. Donc, on rentre dans l’entreprise à huit heures ?
C. Non. Vous n’avez pas compris ce que je vous expliquais. Vous êtes censés commencer votre
travail à huit heures précises. Pour cela, il vous faut pénétrer dans l’entreprise quelques minutes
auparavant.
A. Huit heures moins cinq ?
C. Exactement.
A. Donc on s’en va à cinq heures moins cinq ? On sort de la boîte à cinq heures.
C. Non. Pas du tout. Vous êtes rémunérés pour travailler jusqu’à dix-sept heures.
A. Et les cinq minutes d’avant huit heures, elles font partie du temps pour lequel on est payés ?
C. Vous êtes payés pour être sur votre lieu de travail à huit heures précises afin de pouvoir
justement commencer à travailler. Le temps que vous mettez pour atteindre votre bureau ne
rentre absolument pas en ligne de compte… D’autant plus que si le trajet s’avère rigoureusement
le même dans les deux sens, il ne m’a pas échappé que le temps que vous mettez à le parcourir
n’est pas exactement le même selon que vos arriviez le matin ou que vous sortiez le soir.
A. Comment ça, c’est pas le même ?
C. Vous sortez plus vite que vous n’entrez.
A. Vous chronométrez ?
C. Inutile.
A. Vous êtes sûr ?
C. Certain.
A. Oui ?
C. Absolument.
A. Mais tu vas continuer à nous faire chier longtemps ? Tête de pine ! Tiens, parle à mon cul
et va te faire empapaouter chez les Grecs !
« C’est une comédie. Ça fait rire. Ça doit. Pourtant le sujet est terrible.
Ça fait rire quand même. Ça peut. » Rémi De Vos
PROPOS DE L’AUTEUR
« Il n’y a pas à proprement parler d’oeuvres ayant "nourri" l’écriture de Débrayage. Je suis
autodidacte complet et j’ai appris à écrire en écrivant cette pièce, ma première, à trente ans
passés. Elle est le reflet de ce que je vivais à l’époque. J’ai écrit sur un univers que je connaissais
bien, mais je ne peux pas affirmer qu’une oeuvre littéraire, un essai économique ou encore un
ouvrage traitant de sociologie aient accompagné l’écriture de Débrayage. Par exemple, on a
beaucoup parlé ces dernières années de "harcèlement moral" dans les entreprises, un certain
nombre de livres à succès ont été écrits sur la question, mais en 1995, l’année d’écriture de la
pièce, le terme n’existait pas. Le phénomène existait déjà, mais il n’était pas encore traité. Je suis
par ailleurs totalement incapable de comprendre un ouvrage traitant d’économie… En ce qui
concerne le théâtre, il s’est très peu intéressé au travail, au monde de l’entreprise. Michel Vinaver
en a parlé avec deux de ses pièces je crois, mais je ne les connaissais pas. Edward Bond a écrit
une grande pièce, Dans la compagnie des hommes, qui parle d’une OPA d’une entreprise sur une
autre, et donc de la grande violence pouvant régner dans le monde de l’entreprise, des dégâts
humains qu’elle provoque, mais je l’ai lue bien après l’écriture de ma pièce… En écrivant
Débrayage, il m’est arrivé de tomber sur un article de journal qui retienne mon attention. Par
exemple, j’avais lu qu’un parc d’attraction s’était ouvert en Lorraine, région de sidérurgie
totalement sinistrée par le chômage et que des ouvriers avaient retrouvé du travail en endossant
des costumes de schtroumpfs ! J’ai immédiatement écrit une séquence là-dessus. Mais c’est à
peu près tout…
Mes goûts littéraires n’avaient pas grand-chose à voir avec le sujet que je m’étais mis en tête de
traiter. Je lisais beaucoup Beckett, Kafka, Fernando Pessoa… J’avais retenu de Beckett que "rien
n’est plus drôle que le malheur" et chez KAFKA l’aspect indéniablement comique d’un homme se
débattant dans les méandres d’une administration toute puissante et inhumaine. Le livre de
l’intranquillité de Pessoa me touchait énormément puisqu’il parlait d’un employé de bureau
cherchant à fuir la médiocrité de sa vie dans l’écriture, la vie intérieure, la pure contemplation des
êtres et des choses. J’avais une vie très proche de
celle-là… Voilà les très grands écrivains que je lisais à l’époque et que je lis toujours. Ils ont
forcément travaillé en moi, mais de manière souterraine.
REMI DE VOS
« Rémi De Vos est assurément l’un des dramaturges les plus intéressants de notre temps.
Auteur d’une dizaine de pièces de théâtre, son oeuvre se caractérise en particulier par un regard
d’une acuité exceptionnelle sur notre époque. Loin du nombrilisme de tant de ses confrères, Rémi
De Vos n’oublie jamais le monde qui nous entoure, et porte sur lui un regard plein de compassion
et de distance. Plein d’humour aussi, d’un humour précieux, tantôt fin tantôt jubilatoire,
remarquable antidote contre la désespérance. »
Karim Haoudeg dans la revue Europe, janvier-février 2009-02-13
Rémi De Vos est né en 1963 à Dunkerque
Il monte à Paris et suit des cours de théâtre, tout en vivant de petits boulots : ambulancier,
gardien de nuit, ouvrier dans la métallurgie, déménageur...
Malgré ces périodes fastes, il lui arrivait de ne rien faire du tout. Il s'est mis alors à écrire.
Débrayage est sa première pièce. Elle a obtenu une bourse de la Fondation Beaumarchais, a été
lue dans le cadre des Paroles d'auteurs au TEP puis créée au Centre Dramatique de Bretagne Théâtre de Lorient en mars 96.
Il collabore à l'écriture d'André le Magnifique créé à la Maison de la Culture de Bourges en
octobre 97, repris au Théâtre Tristan Bernard à Paris et Lauréat en 1998 de cinq Molières dont
celui du meilleur auteur et meilleur spectacle comique.
"Dans mon travail d'écriture, il est question toujours de la lutte de la conscience sociale contre les
pulsions asociales et inversement. Le rire est une solution possible".
Rémi De Vos est lauréat 1998 du programme: "En quête d'auteurs" (AFAA-Beaumarchais).
Parallèlement, il est lecteur pour plusieurs comités de lecture et anime régulièrement des ateliers
d'écritures et de jeu.
Il est auteur associé au CDDB, Centre Dramatique National de Lorient.
Il a écrit plus d'une dizaine de pièces Débrayage, André le Magnifique, Le Brognet, Projection
privée, Conviction intime, La Camoufle, Pleine lune , Alpenstock, Jusqu'à ce que la mort nous
sépare, Laisse moi te dire une chose, Occident, Bilan sur la maîtrise du poste, Ma Petite jeune
fille, Sextett.
La plupart sont éditées chez Actes Sud-Papiers.
ANNE-LAURE LIÉGEOIS
C'est en 1992 qu'Anne-Laure Liégeois réalise sa première mise en scène Le Festin de Thyeste
de Sénèque. En 1994, elle crée sa compagnie Le Théâtre du Festin et met en scène des textes
de Christian Rullier, Georges Perec, Eugène Labiche, répertoire du Grand-Guignol, Euripide,
Patrick Kermann, Bernard Dort. En 2001, elle crée Embouteillage, spectacle de route pour 30
auteurs et 44 acteurs. En janvier 2003, Anne-Laure Liégeois est nommée à la direction du
Festin, Centre Dramatique National de Montluçon/Région Auvergne. Elle y présente Marguerite,
reine des prés de Karin Serres, Tragédie Maritime de Patrick Kermann, Rang L-fauteuil 14 à partir
de textes de Bernard Dort, Les Effroyables (répertoire du Grand Guignol, à Hérisson), Dom Juan
ou le Festin de pierre de Molière, La Dispute de Marivaux et met en scène deux opéras bouffes, à
La Comédie de Clermont- Ferrand Le Téléphone ou l’Amour à trois et Le Secret de Suzanne.
Pour les 30È Rencontres d'Hérisson en 2005, elle crée la première édition du spectacle Ça (une
commande à huit auteurs) repris en 2006 au Parc de la Villette. La saison suivante elle crée Une
Médée d’après Sénèque et met en scène une adaptation du roman de Noëlle Revaz Rapport aux
bêtes. En 2007, elle monte L’Augmentation de Georges Perec et réalise le spectacle Karaoké
(orchestration du vide), écritures de Yves Nilly, Jean-Bernard Pouy et Jacques Serena. En 2008,
elle met en scène Edouard II de Christopher Marlowe et avec le Centre Lyrique d'Auvergne, Rita
ou le mari battu de Donizetti et Un mari à la porte d'Offenbach
(direction musicale Eric Geneste). La saison dernière, elle crée Faits divers en série, un diptyque,
Et l'enfant sur le loup de Pierre Notte qu'elle met en scène & Babyfoot de Jean- Christophe
Cavallin mis en scène par Sylvain Maurice. En juin 2010, elle créera La (toute) petite tétralogie,
livret de Michel Jamsin, composition musicale Jean-Paul Dessy, Stéphane Collin, Raoul Lay,
Pascal Charpentier.
OLIVIER DUTILLOY
Après des études théâtrales à l'Université de Nanterre, il fait deux rencontres décisives : celle de
Christian Rist dans le cadre de stages de formation et, en 1994, celle d’Anne-Laure Liégeois.
Dès lors il jouera dans tous les spectacles qu’elle crée au sein de sa compagnie Le Théâtre du
Festin puis au Centre Dramatique National de Montluçon dont il est comédien permanent depuis
2004 (Marguerite, reine des prés de Karin Serres, Tragédie Maritime de Patrick Kermann, Rang
L- fauteuil 14, Les Effroyables, Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière, Ça, Une Médée
d’après Sénèque, L’Augmentation de Georges Perec, Karaoké/ orchestration du vide, Edouard II
de Christopher Marlowe). La saison dernière, il joue dans Faits divers en série/Babyfoot de JeanChristophe Cavallin mise en scène Sylvain Maurice & Et l'enfant sur le loup de Pierre Notte mise
en scène Anne-laure Liégeois.
ANNE GIROUARD
Anne Girouard a été formée à l’École Supérieure d’Art dramatique de la ville de Paris, puis à
l’ENSATT, de 2000 à 2001. Elle a joué sous la direction de Raymond Acquaviva (Guerres
montage de textes), Claudia Stavisky (Un Chapeau de paille d'Italie / Nino Rota à l'Opéra de
Lyon), puis dans le cadre des spectacles de sortie de l'ENSATT avec Christian Von Treskow,
Richard Brunel et Brigitte Jaques-Wajeman. Elle joue ensuite sous la direction de Jean Lacornerie
(Monsieur de Pourceaugnac de Molière), Arlette Téphany (Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène
Labiche), Vincent Debost (Naïves Hirondelles de Roland Dubillard), Luca Ronconi (Les
Bacchantes d'Euripide), Philippe Faure, (Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux). Sous la
direction d'Anne-Laure Liégeois, on l’a vue dans Embouteillage, Dom Juan ou le Festin de pierre
de Molière, Ça, L'Augmentation de Georges Perec, Edouard II de Christopher Marlowe. Elle a
mis en scène (avec la collaboration de R.Huou) et interprété L’Eveil du printemps de Wedekind
(2000). Au cinéma, elle a joué sous la direction de Marie Pascale Osterrieth, Gérard Krawczyk,
Isabelle Mergault, Philippe Blasband. À la télévision,elle a travaillé avec Christian Faure,
Alexandre Astier et Laurent Jaoui.
FRANÇOIS RABETTE
Sorti de l'ENSATT en 2003, il a été comédien permanent au TNP Villeurbanne durant la saison
2003/04. Au théâtre il a notamment travaillé avec Sergueï Golomasov (La Cerisaie d'Anton
Tchékhov) Christian Schiaretti (Utopie d'après Aristophane, L'Opéra de quat'sous de Bertolt
Brecht, Le Jeu de Don Cristobal de Federico Garcia Lorca, Le petit ordinaire de Jean- Pierre
Siméon), Christophe Perton (Préparatifs pour l'immortalité de Peter Handke), Simon Delétang
(Woyzeck de Georg Büchner, Petit Camp – Rites déconcertants d'après Pierre Mérot et la reprise
en octobre 2007 de Shopping and Fucking de Mark Ravenhill), Philippe Faure (Le Jeu de l'Amour
et du hasard de Marivaux), Gilles Chavassieux (Hiver de Jon Fosse). Avec Anne-Laure Liégeois,
il a joué dans Edouard II de Christopher Marlowe; la saison dernière, il joue dans Froid de Lars
Norén, mise en scène Simon Delétang. Il a tourné dans le téléfilm de Zakia Tahri et Ahmed
Bouchaâla "Pour l'Amour de Dieu" (ARTE).

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