Oh Marie - Laurent Ballif

Transcription

Oh Marie - Laurent Ballif
Oh Marie
Jean-Marie, si tu savais
Tout le mal que tu te fais,
Sans succès de t'escrimer
Pour tenter de freiner l'budget.
Jean-Marie, n'oublie jamais
Que chez nous on parl' français
Et qu'la peine peut s’aggraver
Il n'y’a que le genre à changer.
Oh Marie si tu savais
Sans savoir où je vais
Tout le mal que l'on me fait
Dans le bruit dans la fumée
Oh Marie si je pouvais
Je vois des ombres s'entretuer
Dans tes bras nus me reposer
Demain ce sera le grand jour
Évanouie mon innocence
Il faudra faire preuve de bravoure
Tu étais pour moi ma dernière chance
Monter au front, en première ligne
Peu à peu tu disparais
Oh Marie je t'en prie fais-moi un signe
Malgré mes efforts désespérés
Allongé dans l'herbe je m'éveille
Et rien ne sera jamais plus pareil
J'ai vu la mort dans son plus simple
J'ai vu plus d'horreurs que de
appareil
merveilles
Elle m'a promis des vacances
Les hommes sont devenus fous à lier
La mort m'a promis sa dernière danse
Je donnerais tout pour oublier
Oh Marie si tu savais
Oh Marie si tu savais
Tout le mal que l'on m'a fait
Tout le mal que l'on me fait
Oh Marie j'attendrai qu'au ciel
Oh Marie si je pouvais
Tu viennes me retrouver
Dans tes bras nus me reposer
Oh Marie j'attendrai qu'au ciel
Tu viennes me retrouver
Et je cours toute la journée
L'idole des jeunes
Les gens m'appellent l'idole des jeunes.
Les journalistes en font des tonnes
Mais ils ne savent pas dans la vie
Que parfois je m'ennuie.
Je cherch’ l'idé-e qui sera mienne
Qu’je pourrai intérioriser.
Pour le moment, le temps m'entraîne
Au fil des banalités.
Au fil des séances j'emboîte
Avis de gauche et mots de droite.
Je cloue le bec des importuns
Qui prétendent que j'en suis bien un…
Je suis bien sûr qu’ils pensent «un talent» !
C’est pas parce que j’m’appelle Mahaim
Que je ne pense qu’à la semer
Mais des fois pour rentrer ma haine
J’dois vraiment me forcer.
Les gens m'appellent l'idole des jeunes
Mais ils ignorent qu'mon idéal
Par-delà le bien et le mal
Serait d’passer pour original.
Les gens m'appellent l'idole des jeunes
Il en est même qui m'envient
Mais ils ne savent pas dans la vie
Que parfois je m'ennuie
Je cherche celle qui serait mienne
Mais comment faire pour la trouver
Le temps s'en va, le temps m'entraîne
Je ne fais que passer.
Dans la nuit je file tout seul de ville en ville
Je ne suis qu'une pierre qui roule toujours
J'ai bien la fortune et plus et mon nom partout
dans la rue
Pourtant je cherche tout simplement l'Amour
Plus d'une fille souvent me guettent
Quand s'éteignent les projecteurs
Soudain sur moi elles se jettent
Mais pas une dans mon cœur.
Dans la nuit je file tout seul de ville en ville
Je ne suis qu'une pierre qui roule toujours
Il me faut rire et danser et le spectacle terminé
S'en aller ailleurs au lever du jour
Les gens m'appellent l'idole des jeunes
Il en est même qui m'envient
Mais s'ils pouvaient savoir dans la vie
Combien tout seul je suis
Combien tout seul je suis.
Allumer le feu
1er couplet: Jacques Neyrinck
Se faire le prophète de l’orage
Du retour à l’état sauvage,
Forcer les portes, les barrages,
Secouer le PDC dans sa cage
Espérer que le fan se déchaîne
Sucer le jeune sang dans ses veines
Faire le fier, ébranler les murs
Se voir comme le Schnock du futur
Il suffira d’une étincelle
D’un rien, d’un geste,
Il suffira d’une étincelle,
Et d’un mot d’amour
Pour
Rallumer le vieux
Rallumer le vieux
Et le voir danser sur ses neveux
Rallumer le vieux
Rallumer le vieux
Et voir grandir la flamme dans ses yeux
Rallumer le vieux !
1er couplet: Jacques Neyrinck
Tourner le temps à l'orage
Revenir à l'état sauvage
Forcer les portes, les barrages
Sortir le loup de sa cage
Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent.
Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle,
Et d'un mot d'amour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu
Le Pénitencier
Les portes du pénitencier
Bientôt vont se refermer.
C'n'est pas là que je finirai ma vie
Comme d'autres gars l'ont finie.
Pour moi le Conseil a voté
Qu’je ne pouvais pas y résider.
Pourrai-je jamais lui pardonner:
Les Visiteurs doivent décamper.
Les spots des plateaux de télé
Ne seront pas pour Mireille.
Avec c'qu'il reste à déballer
Pas d'quoi jouer les Popeye.
Les portes du pénitencier
Bientôt vont se refermer.
Il reste pour me consoler
De m'payer un pénis entier.
Les portes du pénitencier
Bientôt vont se fermerlEt c'est là que je
finirai ma vie
Comm' d'autres gars l'ont finie
Pour moi ma mère a donné
Sa robe de mariée
Peux-tu jamais me pardonner ?
Je t'ai trop fait pleurer
Le soleil n'est pas fait pour nous
C'est la nuit qu'on peut tricher
Toi qui ce soir a tout perdu
Demain tu peux gagner .
O mères, écoutez-moi
Ne laissez jamais vos garçons
Seuls la nuit traîner dans les rues
Ils iront tout droit en prison
Toi la fille qui m'a aimé
Je t'ai trop fait pleurer
Les larmes de honte que tu as versées
Il faut les oublier
Les portes du pénitencier
Bientôt vont se fermer
Et c'est là que je finirai ma vie
Comm'd'autres gars l'ont finie
Les sous
Les sous, quand ils vous arrivent,
Les sous, oh oui ça fait mal,
Les sous, qui s’obstinent à v’nir
Oh oui, ça fait mal.
Chaque année en décembre, ponctuellement,
J’viens pleurnicher devant le Parlement.
L’a-avenir est sombre, il faut serrer la vis
Et sans faiblir faire plus de sacrifices.
J’appelle les députés à la raison d’état
Et ils croient toujours mon éternel blabla.
Les sous, quand ils vous arrivent,
Les sous, oh oui ça fait mal,
Les sous, qui s’obstinent à v’nir,
Oh oui, ça fait mal.
Aujourd’hui, je sais qu’on n’a rien sans lutter
Et je dois trouver un truc à leur fourguer.
Ça fait bientôt dix ans que je prédis le pire
Et chaque année les comptes me font mentir.
Je ne sais vraiment plus que-el nouveau bobard
Pourrait encore convaincre ces jobards.
Les sous, quand ils vous arrivent,
Les sous, oh oui ça va mal,
Vos sous paieraient sans frémir,
Dix fois le pôle muséal !
Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal
Avant de faire un homme d'un tout petit enfant
Il en faudra combien pour qu'il devienne un
grand?
Combien de fois à terre il lui faudra tomber et
Sans pleurer apprendre à se relever?
Il deviendra un homme petit à petit
En apprenant les dures leçons de la vie
Quand on est le premier, ceux qui vous crient,
"Bravo"
Et puis ceux qui voudraient vous voir un jour
KO
Les coups
Un jour ne font plus peur
Les coups
Qui vous font mal au coeur
Un coup de bonheur qui vient au bon moment
Un coup d'espoir au milieu des tourments
Plus les coups sont durs et plus vite on
apprend
A devenir quelqu'un qui se défend
Les coups
Quand ils vous arrivent
Oh oui, ça fait mal
Les coups
Qui apprennent à vivre
Oh oui, ça fait mal
Oh oui, les coups
Un jour ne font plus peur
Les coups
Qui vous font mal au coeur
Aujourd'hui, je sais qu'on n'a rien sans lutter
Le prix de l'amour, celui de l'amitié
Les coups
Quand ils vous arrivent
Les coups
Oui ça fait mal