pousse des cris de joie, fille de sion réjouis

Transcription

pousse des cris de joie, fille de sion réjouis
Troisième semaine de l’Avent 2006
POUSSE DES CRIS DE JOIE, FILLE DE SION
RÉJOUIS-TOI, TRESSAILLE D’ALLÉGRESSE !
Introduction :
Nous entrons dans la troisième semaine de notre
périple vers Noël …
Ce temps de prière nous invite à nous recueillir
dans la joie profonde de l’Incarnation de Dieu
en humanité. Ce fait historique sans précédent
ne préfigure-t-il pas notre propre incarnation de
la Sagesse dans le cours de notre vie ?
En un premier temps, à l’aide de la gravure
proposée, laissons-nous baigner par la
profondeur du mystère qu’elle évoque dans sa
simplicité.
Pause … et si possible, partage de ce qui
monte en nous à partir de la photo.
Proclamons et chantons la beauté du mystère
contemplé :
(Ce qui suit est une adaptation d’un texte de MarieThérèse Fischer : « Celle qui attend »
 Je te vois Marie, tout abandonnée dans la confiance à la sagesse de ton guide, Joseph…
Les yeux tournés vers le mystère qui tressaille en ton corps et en ton cœur
Ta main sur la courbe toujours plus insolite de ton ventre gonflé
Guettant les messages de Celui qui t’habite,
D’une paume attentive comme une oreille tendue.
R/ Comme un Souffle fragile
Ta Parole se donne
Comme un vase d’argile
Ton amour nous façonne !
 Alors quand « la vie » en toi tressaille et qu’à travers ta chair,
Tu sens distinctement l’invisible présence,
Une vague d’amour vient déferler sur toi,
Faisant monter les larmes à tes yeux, le sourire à tes lèvres
R/ Fille de Sion, réjouis-toi, car le Seigneur est en toi, en vaillant Sauveur !
 Monte alors du fond de ton cœur, le désir éperdu
De le voir enfin, celui qui est en toi
De découvrir son visage, de pouvoir lui ouvrir tes bras,
Lui manifester ta tendresse et de connaître le soleil de son sourire
R/ Fille de Sion ….
Écoute d’un chant : (La chanson de Joseph Robert Lebel)
Ma belle Marie, petite Marie
Marie si jolie tu sais que je t’aime
J’ai besoin de toi comme c’est pas possible
Tu es tout pour moi, mon Amour
L’enfant qu’elle aura sera ton petit
Tu seras pour lui un père qu’il aime
Mais il t’apprendra comment se dessine
Dans le cœur du bois, son Amour
La Parole de Dieu : (Sophonie 3, 14a-17)
Crie de joie, fille de Sion
Crie d’allégresse …
Ce jour-là on dira à Jérusalem ne crains rien, Sion
Ne laisse pas faiblir tes mains
Yahvé ton Dieu est dans ton sein, la force qui te libère
Il débordera de joie pour toi, fera silence pour dire qu’il t’aime
Sautera de joie devant toi dans les hourras et les vivats !
Quelques moments de silence puis refrain : «Fille de Sion … »
Méditation :
Depuis le début des temps, la Sagesse est en voyage ... C’est en voyage que Marie lui
donnera naissance humaine. Et Elle la nommera Jésus.
Ainsi en est-il encore aujourd’hui ... Le voyage n’est pas terminé. La Sagesse n’est pas au
bout de notre route mais elle demeure sur la route avec nous. Elle chemine avec nous
souhaitant ardemment habiter notre vie, cette vie qui est appelée à évoluer, à se dérouler par
monts et par vaux, comme la route qui a conduit Joseph, et Marie enceinte, à Bethléem.
L’expérience de la route n’est pas nécessairement rassurante et réjouissante en elle-même....
Et pourtant cette expérience avec tous ces imprévus conduit à Bethléem, au lieu et au temps
de la naissance de la Sagesse ... en nous.
Et Marie jubile ... Elle attend dans l’espérance et une joie profonde, la naissance de la
Sagesse dans chaque être humain. Comme seule une Mère sait le faire, elle veille sur la Vie
qui grandit, elle adore, nourrit et aime l’Enfant à naître. ...
la Sagesse qui naîtra d’elle en chacun/e de nous...
R/ Réjouis-toi Marie toute aimée de Dieu
Réjouis-toi Mère de Dieu !
Quelques moments de silence
Invocation : (Saint Louis-Marie de Montfort)
Sagesse, venez donc, par la foi de Marie
Vous n’avez pu lui résister, Elle vous a donné la vie
Elle vous a fait incarner !
Conclusion : (adaptation du texte de Marie-Thérèse Fischer)
Marie de l’Attente, apprends-nous à déchiffrer les messages de Dieu dans notre vie. De ce
Dieu Sagesse qui veut habiter au plus profond de notre être … Lui qui, comme l’enfant à
naître est à la fois présent et à venir. Alors, émerveillés, au lieu de craindre sa venue à la
manière d’une femme qui s’angoisse d’accoucher, nous serons submergés d’amour dans le
lumineux désir de le toucher et de le voir à l’œuvre dans nos vies et celles de nos frères et
sœurs ! Amen !
Texte : Lucille Deschênes fdls
Illustrations : Madeleine Malette fdls