Infolettre CADDRA : Mai 2012

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Infolettre CADDRA : Mai 2012
Infolettre CADDRA : Mai 2012
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Rappel conférence CADDRA 2012
Conseil d’administration de CADDRA
Résultats du sondage CADDRA
Présence de CADDRA à diverses conférences
Questions & réponses avec des experts : la mauvaise haleine
Article québécois sur la prise en charge du TDAH chez la femme enceinte ou qui allaite
Publication à surveiller: Influence of relative age on diagnosis and treatment of attentiondeficit/hyperactivity disorder in children.
Publication à surveiller : Prenatal Methamphetamine Exposure and Childhood Behavior Problems at
3 and 5 Years of Age.
Publication à surveiller : Written-language disorder among children with and without ADHD in a
population-based birth cohort. Pediatrics. 2011 Sep;128(3):e605-12.
Publication à surveiller : Can Parent Reports Serve as a Proxy for Teacher Ratings in Medication
Management of Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder?
Publication à surveiller : Long-acting methylphenidate reduces collision rates of young adult drivers
with attention-deficit/hyperactivity disorder.
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1. Rappel conférence CADDRA 2012
Nous espérons vous voir en grand nombre lors de notre conférence annuelle qui aura lieu à Vancouver
en novembre et intitulée: Les approches cliniques face aux défis du TDAH: des enfants d’âge
préscolaire aux aînés.
La période d’inscription débutera au cours des prochaines semaines. La conférence commencera
vendredi le 2 novembre en soirée et se continuera toutes les journées du samedi et du dimanche, 3 et 4
novembre. Nouveauté cette année: des séances de réseautage durant la soirée du vendredi 2 novembre.
Toutes les présentations seront en anglais. Pour toute personne que vous connaissez qui serait
intéressée à venir à notre conférence, vous pouvez lui remettre notre dépliant disponible en fichier PDF
au: www.caddra.ca/cms4/pdfs/Conference2012_1stFlyer.pdf.
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2. Conseil d’administration de CADDRA
Trois postes au sein du conseil d’administration seront à combler lors de notre assemblée générale
annuelle en novembre prochain. CADDRA est à la recherche de membres qualifiés et motivés pour
joindre son conseil d’administration. La durée du mandat est de trois ans. Tout membre en règle ayant un
droit de vote peut soumettre une candidature. Les critères pour les candidatures et les responsabilités
des membres du conseil d’administration sont décrits ci-dessous.
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3. Résultats du sondage CADDRA
Plus de la moitié des membres contactés par CADDRA ont participé à ce sondage, prenant le temps de
nous laisser savoir leur vision actuelle de l’organisation et celle envisagée pour les cinq prochaines
années. Sur les 163 membres contactés, 87 ont répondu (soit 53%).
Un sondage a également été envoyé à 670 professionnels de la santé qui ne sont pas actuellement
membres de CADDRA, mais qui ont déjà participé à une conférence CADDRA ou contacté l'organisation
dans le passé. Parmi ceux-ci, 22% ont répondu.
Les résultats des deux sondages seront analysés au cours du prochain mois et joueront un rôle dans
l'élaboration de l'orientation future de l'organisation.
Ceux et celles qui répondaient au sondage participaient à notre tirage avec la chance de gagner un
renouvellement d’un an à CADDRA ou un abonnement d’un an. Félicitations au Dr. Jeffrey Simons qui a
gagné un renouvellement d’un an et au Dr. Neil Oliver qui recevra un abonnement d’un an.
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4. Présence de CADDRA à diverses conférences
-
CADDRA était présent au Primary Care Today qui a eu lieu à Toronto les 10 au 12 mai dernier.
Il s’agit d’une conférence sur la médecine de famille qui a célébré sa 10e année. Plus de 1 900
médecins de famille et 300 infirmières praticiennes y ont participé (85% provenant de l’Ontario).
Félicitations à Amy Pruett IA de l’équipe du Kawartha North Family Health qui a gagné un
exemplaire des Lignes directrices sur le TDAH de CADDRA.
CADDRA aura un kiosque lors des conférences suivantes (venez nous voir!):
-
2e Colloque international de langue française sur le TDAH du 10 au 12 juin à Québec.
-
Forum en médecine familiale 2012: Organisée par le Collège des médecins de famille du
Canada, il s'agit de la plus grande conférence en médecine de famille au Canada qui attire
chaque année 4 500 à 5 000 médecins de famille, résidents, enseignants, chercheurs et autres
professionnels de la santé. Ce forum aura lieu à Toronto du 15 au 17 novembre.
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Questions & réponses avec des experts : la mauvaise haleine
Veuillez noter que vous DEVEZ mettre votre adresse courriel avec votre question si vous souhaitez
obtenir également une réponse par courriel.
Q: Avez-vous déjà entendu parler de la mauvaise haleine associée avec le méthylphénidate oros?
CADDRA ne peut pas commenter sur les détails d'un cas particulier et toute information fournie ne doit
pas être perçue comme un avis médical.
R: La mauvaise haleine peut être une conséquence de la sécheresse buccale qui est associée à tous les
stimulants. Un brossage régulier des dents et une bonne hygiène dentaire sont recommandés. Il y a une
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grande variété de produits disponibles en pharmacie pour la sécheresse buccale. Si les symptômes
persistent, il est suggéré de consulter un dentiste qui pourra enquêter sur d'autres causes médicales qui
peuvent contribuer à la mauvaise haleine, telles que les amygdales cryptiques ou des problèmes
dentaires. Ce site fournit des renseignements supplémentaires (en anglais seulement):
http://www.druginformer.com/search/side_effect_details/methylphenidate%20hydrochloride/halitosis.
html
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5. Article québécois sur la prise en charge du TDAH chez la femme enceinte ou qui allaite
Le traitement pharmacologique du TDAH pendant la grossesse et l'allaitement est un sujet de grande
préoccupation pour de nombreuses patientes et leurs médecins. Il existe peu de recherches publiées sur
ce sujet.
Voici en résumé l’article intitulé «TDAH, grossesse et allaitement: comment conseiller nos patientes» écrit
par Josianne Malo, B.Pharm., M.Sc., pharmacienne et clinicienne associée, CHU Sainte-Justine et
Université de Montréal, et par Martin St-André, MD, CM, FRCPC, psychiatre, CHU Sainte-Justine et
Université de Montréal.
Résumé : On estime que 3 à 6 % de la population adulte, incluant des femmes en âge de procréer,
manifeste des symptômes du TDAH. Pourtant, il n’existe pas de ligne directrice sur le traitement du
TDAH chez la femme enceinte ou qui allaite et la littérature scientifique est généralement limitée sur ce
sujet. Le but de cet article est de réviser les données disponibles.
La décision de poursuite d’un traitement psychopharmacologique chez la femme enceinte ou qui allaite
exige toujours de mesurer les bienfaits escomptés relativement aux risques anticipés. Dans le cas du
TDAH, les risques potentiels de consommation d’alcool ou de drogue, d'exacerbation des comorbidités et
de détérioration du lien mère-enfant ainsi que les stresseurs psychosociaux sont à considérer lorsqu’un
arrêt ou une modification du traitement est envisagé. Au début de leur grossesse, certaines femmes
peuvent être exposées par mégarde à leur traitement du TDAH. Pour les patientes dont les symptômes
sont légers, les interventions non pharmacologiques devraient être privilégiées. La grossesse peut
constituer un moment particulièrement propice pour introduire des approches psychothérapeutiques
spécifiques au TDAH ou à ses comorbidités. Chez les patientes plus symptomatiques, le clinicien peut
considérer d’interrompre le traitement pharmacologique puis le reprendre une fois l’organogenèse
complétée (soit après la onzième semaine gestationnelle). Le degré d’atteinte fonctionnelle pourrait
toutefois justifier la poursuite du traitement durant toute la grossesse. Dans les situations où le TDAH met
significativement à risque le fonctionnement de la mère ou le bien-être de la dyade mère-enfant, la
pharmacothérapie peut se poursuivre durant la période postnatale. Dans chaque situation, une
intégration des mesures thérapeutiques non pharmacologiques et une réévaluation périodique de la
nécessité du traitement sont recommandées.
Les tableaux I à IV résument les données disponibles sur l’innocuité des principaux traitements
pharmacologiques du TDAH durant la grossesse et l’allaitement. Ces données, quoique limitées,
favorisent l’amphétamine et la dextroamphétamine, qui sont mieux connues.
Tableau I. Innocuité, durant la grossesse, des médicaments approuvés pour le traitement du TDAH
Tableau II. Innocuité, durant la grossesse, de médicaments ayant démontré une efficacité pour le TDAH
mais non approuvés pour cette indication
Tableau III. Innocuité, durant l’allaitement, des médicaments approuvés pour le traitement du TDAH
Tableau IV. Innocuité, durant l’allaitement, de médicaments ayant démontré une efficacité pour le TDAH
mais non approuvés pour cette indication
Références
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En conclusion, l’utilisation des médicaments pour traiter le TDAH durant la grossesse et l’allaitement
mérite d’être étudiée davantage. Bien que les données soient insuffisantes pour statuer sur l’innocuité de
plusieurs médicaments, certaines situations cliniques peuvent nécessiter la poursuite du traitement
psychopharmacologique durant cette période de vulnérabilité autant chez la mère que chez le nourrisson.
Malo J, St-André M. TDAH, grossesse et allaitement : comment conseiller nos patientes? Québec
Pharmacie 2011;58(2):11-6.
Un merci spécial à Henriette Fortin MD, pédiatre au Québec et membre de CADDRA, pour avoir résumé
l'article en français pour CADDRA.
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6.
Publication à surveiller: Influence of relative age on diagnosis and treatment of attention-
deficit/hyperactivity disorder in children. Morrow RL, Garland EJ, Wright JM, Maclure M, Taylor S,
Dormuth CR. CMAJ. 2012 Apr 17;184(7):755-62.
Commentaires CADDRA : Les auteurs fournissent des données statistiques par l’effet d’âge sur la
fréquence du diagnostic et du traitement du TDAH chez les enfants âgés de 6 à 12 ans en ColombieBritannique. Ils concluent à tort que les résultats «soulèvent des préoccupations quant aux préjudices
potentiels du sur-diagnostic et d’excès d’ordonnances». Ils soulèvent des préoccupations concernant des
problèmes de croissance et d’accidents cardiovasculaires.
Leurs statistiques ne fournissent pas d'information qui suggère le sur-diagnostic du TDAH dans ce
groupe d'âge. Les taux de prévalence pour le TDAH provenant de l'Étude sur la santé des jeunes
ontariens (ESJO), une étude épidémiologique à base communautaire, ont été de 9% pour les garçons et
3,3% pour les filles chez les enfants fréquentant des écoles primaires. Au moins un tiers de ces enfants
1
n'avaient pas été diagnostiqués ou traités . Marrow et al ont rapporté la constatation d'une prévalence
globale de diagnostic du TDAH de 6,9% chez les garçons et de 2,2% chez les filles, suggérant le sousdiagnostic plutôt que le sur-diagnostic. Une interprétation plus raisonnable des données permet comme
effet additif l'immaturité chronologique chez les enfants atteints de TDAH. Si un enfant atteint de TDAH
est également significativement plus jeune que ses pairs, la probabilité de troubles fonctionnels
augmente. L'expérience clinique de plus de 30 ans en Ontario a démontré que l'effet d’âge d'immaturité
dans la présence d'un TDAH n'est pas remédié en faisant un enfant reprendre son année scolaire comme
c’était le cas antérieurement. À moins que le TDAH et les troubles comorbides d'apprentissage ne soient
identifiés et traités de façon appropriée, l'enfant continuera à avoir des déficiences fonctionnelles.
Les auteurs révèlent leur partialité quant à la nature des traitements pharmacologiques du TDAH quand
ils citent de manière incorrecte des problèmes de croissance et un risque accru d’accidents
cardiovasculaires. La seule référence qu’ils citent porte sur des accidents cardiovasculaires. Des études
plus récentes sur l'effet des stimulants sur la croissance ou les accidents cardiovasculaires indésirables
ne démontrent pas d'importants effets négatifs liés à la croissance ou à la morbidité cardiovasculaire et la
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mortalité .
Les auteurs méprennent la nature du diagnostic clinique du TDAH. Il est basé aussi sur les déficiences
fonctionnelles et non pas seulement sur les symptômes. Le diagnostic doit être fait par des cliniciens,
après un interrogatoire minutieux sur l’historique de développement et les antécédents familiaux, de
même qu’une évaluation des déficiences fonctionnelles. Lors de l’évaluation du TDAH, la présence
d’incapacités fonctionnelles joue un rôle essentiel dans la décision du traitement. Le TDAH n'est pas une
déficience statique. Il est extrêmement dépendant du contexte. Pour les enfants fréquentant l'école
primaire, la salle de classe est l'environnement le plus atteint. L'avis des auteurs selon lequel «l’accent
devrait plutôt être mis sur le comportement de l’enfant en dehors de la salle de classe lors de l'évaluation
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du TDAH afin de réduire le risque de diagnostic inapproprié» révèle leur incompréhension que les
exigences en classe sur la performance sociale, comportementale et académique plutôt que le contexte à
la maison ou en société ont plus d’effets handicapants sur les fonctions exécutives chez les enfants
atteints de TDAH. Malheureusement, il en est encore souvent le cas que les médecins qui font le
diagnostic et prescrivent la médication ont très peu de contacts avec les enseignants, soit lors du
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diagnostic, soit lors du suivi des effets de la médication . La conclusion erronée que l’identification par
l’enseignant d’un possible TDAH entraîne automatiquement le clinicien à faire un diagnostic erroné n'est
pas étayée par le fait qu'il y a relativement peu de communication entre l'école et le médecin.
Lors de l'évaluation de la preuve dans cet article, la citation de Mark Twain nous vient en tête: «Il y a les
mensonges, les mensonges maudits et les statistiques!". Il en demeure regrettable que de nombreux
enfants au Canada ne soient pas diagnostiqués comme ayant un TDAH et ne reçoivent pas le traitement
approprié. La plupart des ordonnances pour des stimulants ne sont jamais renouvelées, même pour ceux
qui sont adéquatement diagnostiqués et traités. La conclusion erronée par les auteurs de cet article
perpétue malheureusement le mythe du sur-diagnostic et des dangers de la pharmacothérapie.
Note: Ces commentaires sont adaptés d’une lettre soumise au CMAJ.
Réviseur : Dr. Laurence Jerome, Adjunct Professor of Psychiatry, The University of Western Ontario,
London, Ontario
Références :
1
Szatmari P., Offord DR., Boyle MH. Ontario Child Health Study: prevalence of attention deficit disorder
with hyperactivity J. Child Psychology & Psych. 1989. March; 30(2):219-30.
2
Faraone SV, Biederman J, Morley CP, Spencer TJ. Effect of stimulants on height and weight: a review
of the literature J Am Acad. Child Adolesc. Psychiatry 2008 Sep; 47(9):977-80.
3
Cooper W.O, Habel L.A, et al. ADHD Drugs and Serious Cardiovascular Events in Children and Young
Adults. N Engl J Med 2011; 365:1896-1904 November 17 2011.
4
Jerome, L, Gordon, Ml, Hustler, P. A comparison of American and Canadian teachers' knowledge and
attitudes towards Attention Deficit Hyperactivity Disorder (ADHD). The Canadian Journal of Psychiatry /
La Revue canadienne de psychiatrie, Vol 39(9), Nov 1994, 563-567
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8. Publication à surveiller : Prenatal Methamephetamine Exposure and Childhood Behavior Problems at 3
and 5 Years of Age. Lagasse LL et al. Pediatrics, 2012 Mar 19.
Commentaires CADDRA : Cette étude est la première de son genre à suivre de façon prospective une
cohorte d'enfants identifiés qui avaient été exposés avant la naissance à la méthamphétamine. L'étude
avait quatre sites et a évalué des enfants âgés de trois et cinq ans. Les auteurs ont fait de leur mieux
pour contrôler l'exposition à d'autres substances, le changement des fournisseurs de soins, les questions
d’attachement, mais cela s’est avéré très difficile dans une telle population. Ils ont pu identifier est que les
enfants exposés à la méthamphétamine démontrent des troubles d’attention et des troubles de
comportement au-delà des enfants exposés uniquement à l'alcool et/ou à la cocaïne, et à des âges aussi
jeunes que trois ans. Cela représente un problème important de santé publique.
Réviseur : Andrew Hall, MD, FRCPC, Assistant Professor, University of Manitoba, Winnipeg, MB
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9. Publication à surveiller : Written-language disorder among children with and without ADHD in a
population-based birth cohort. Pediatrics. 2011 Sep;128(3):e605-12.
Commentaires CADDRA: Les experts dans le domaine du TDAH savent depuis longtemps maintenant que
les enfants atteints de TDAH ont beaucoup plus de chances de développer une certaine forme de
troubles d'apprentissage - particulièrement en lecture, ce qui représente environ 80% de tous les troubles
d'apprentissage touchant les patients atteints de TDAH. Cependant, cet important article publié dans
Pediatrics en septembre 2011 présente des preuves provenant d'un groupe de recherche américain de la
Mayo Clinic à Rochester au Minnesota reliant directement le TDAH et un risque accru de troubles du
langage écrit. L'augmentation du risque est dramatique: les enfants répondant aux critères du TDAH,
indépendamment de leur sexe, ont cinq fois plus de risque d’avoir des problèmes d’écriture que ceux
n’étant pas atteints de TDAH. Au surcroit, cette étude était basée sur la population et ne se limitait pas à
un échantillon de la recherche clinique, représentant donc plus la panoplie complète du TDAH chez la
population en général.
Les cliniciens canadiens et les enseignants peuvent voir cette étude comme soutenant les
recommandations de multiples associations, dont la nôtre, que les enfants atteints de TDAH devraient
être examinés pour des troubles comorbides, y compris des troubles du langage écrit.
Réviseur : Carole O’Beirne, M.Sc., M.D., FRCPC Pediatrics, Lecturer, Department of Pediatrics, Faculty
of Medicine, University of Toronto, Toronto, ON
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10. Publication à surveiller : Can Parent Reports Serve as a Proxy for Teacher Ratings in Medication
Management of Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder? Lavigne JV, Dulcan MK, Lebailly SA, Binns
HJ. J Dev Behav Pediatr. 2012 Feb 24.
Commentaires CADDRA : Beaucoup de médecins qui surveillent les médicaments pour le TDAH ont leur
façon préférée de déterminer à quel moment il faut les titrer. De nombreux médecins utilisent des
échelles de notation, ainsi que les entrevues. Cet article est basé sur une étude de douze mois par
laquelle ses auteurs ont cherché à déterminer s'il y avait une différence entre l'utilisation combinée des
échelles provenant des parents et des enseignants en opposition à l’utilisation des échelles provenant
seulement des parents. Malheureusement, l'ampleur de la corrélation entre les échelles des enseignants
et des parents était faible. La conclusion de l'étude est que les échelles des enseignants ajoutées à celles
des parents sont essentielles pour la gestion optimale des médicaments. Même si c'est difficile d'obtenir
les échelles des enseignants, cela en vaut la peine.
Réviseur : Andrew Hall, MD, FRCPC, Assistant Professor, University of Manitoba, Winnipeg, MB
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11. Publication à surveiller : Long-acting methylphenidate reduces collision rates of young adult drivers
with attention-deficit/hyperactivity disorder. Cox DJ, Davis M, Mikami AY, Singh H, Merkel RL, Burket
R. J Clin Psychopharmacol. 2012 Apr;32(2):225-30.
Commentaires CADDRA : Beaucoup de médecins qui surveillent les médicaments pour le TDAH ont leur
façon préférée de déterminer à quel moment il faut les titrer. De nombreux médecins utilisent des
échelles de notation, ainsi que les entrevues. Cet article est basé sur une étude de douze mois par
laquelle ses auteurs ont cherché à déterminer s'il y avait une différence entre l'utilisation combinée des
échelles provenant des parents et des enseignants en opposition à l’utilisation des échelles provenant
seulement des parents. Malheureusement, l'ampleur de la corrélation entre les échelles des enseignants
et des parents était faible. La conclusion de l'étude est que les échelles des enseignants ajoutées à celles
des parents sont essentielles pour la gestion optimale des médicaments. Même si c'est difficile d'obtenir
les échelles des enseignants, cela en vaut la peine.
Réviseur : Andrew Hall, MD, FRCPC, Assistant Professor, University of Manitoba, Winnipeg, MB
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Bulletin éditeur de mai 2012 : Andrew Hall, MD, FRCPC, Assistant Professor, University of Manitoba,
Winnipeg, MB
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