Rapport Traduction russe

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Rapport Traduction russe
RUSSE LVII – Traductions (sous-épreuve n°1)
Elaboration : ESSEC
A l’épreuve de traductions en LV2, les notes s’échelonnent de 05/20 à 17/20, la moyenne générale
étant de 10,56/20.
Le texte qu’il fallait traduire du russe vers le français portait sur le tourisme dans l’Altaï. Il est
regrettable que beaucoup de candidats aient des connaissances aussi limitées de la géographie de la
Russie. Il est par ailleurs assez surprenant de constater qu’ils ne savent pas, lorsqu’ils ont fini par
comprendre que le texte traitait des montagnes, transcrire correctement ce nom propre en français.
Le même défaut est d’ailleurs observé dans la traduction du texte français vers le russe : les noms
propres y sont transcrits avec une ingéniosité qui suscite de l’étonnement. Le vocabulaire de base
n’est pas toujours maîtrisé. Plusieurs candidats ne savent pas reconnaître dans le texte russe les mots
d’origine française et ont confondu, par exemple, « un sanatorium » avec « un sénateur ». D’autres,
lorsqu’ils ne comprennent vraiment pas le texte, ont tendance à inventer et à remplir les lignes avec
une certaine aisance, mais qui malheureusement les éloigne beaucoup du contenu à traduire.
Le texte proposé à la traduction du français vers le russe abordait le sujet des activités sociales
bénévoles des jeunes vivant en province russe. Le vocabulaire a été mieux dominé. Il est cependant
surprenant de constater que certains candidats ne connaissent pas les mots comme « jeunesse » ou
qu’ils confondent les substantifs qui n’ont en commun en russe que la première lettre « hiver » et
« terre ». Au niveau de la grammaire, la confusion entre les compléments de lieu à l’accusatif et au
locatif n’est pas rare, alors même que leur emploi correct devrait être parmi les premiers acquis
grammaticaux.
Globalement, les résultats sont proches de ceux de l’année dernière. L’évolution, somme toute
naturelle, concerne les candidats d’origine russe, mais vivant en France depuis un certain temps :
leur niveau de connaissance en français est devenu tout à fait correct, mais les connaissances en
grammaire russe ne sont pas aussi sûres que les années précédentes.