Mardi 31 Mai 2016
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Mardi 31 Mai 2016 Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. SOMMAIRE A la une............................................................... 5 Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits issus de 9 entreprises nationales(APS) .............. 5 Promotion de la production nationale : ............... 5 Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23 produits de 9 entreprises(APS) ......................... 5 'Bassma Djazaïria' Label Given to 23 Products of Nine National Companies(APS) ......................... 7 'Bassma Djazaïria' a Label of 23 Products responds to international standards(Ennaharonline) ................................ 7 Bassma Djazaïria : 23 produits labélisés(l’Ecos News)............................................................ 7 Production nationale : ......................................... 8 Le label Bassma Djazaïria attribué à 23 produits (Tribunelecteurs) ............................................ 8 Le FCE attribue le label "Bassma Djazaïria" à 23 produits issus de 9 entreprises nationales (MAGHREB EMERGENT) ................................... 9 « Bassma Djazaïria » .........................................10 Vingt-trois produits issus de neuf entreprises nationales reçoivent le label OAG(HORIZONS) .. 10 Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits issus de 9 entreprises nationales(Huffpostmaghreb) ......................... 11 LABELLISATION DE PLUSIEURS PRODUITS ALGÉRIENS ........................................................11 "Bassma djazaïria" entre dans la course(l’EXPRESSION) ................................... 11 «Bassma Djazaïria» : ........................................12 Le label made in Algeria est né(le Temps d’Algerie) ..................................................... 12 2 Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23 produits issus de 9 entreprises nationales(algerie360.com) ............................ 14 Le label «Bassma Djazaïria» attribué à 23 produits de 9 entreprises nationales: .................14 Condor, Groupe Sim, Bomare, Groupe Hasnaoui et Socothyd labélisés (le chiffre d’affaires) ....... 14 23 produits labellisés(La Nouvelle République) .. 15 A l’initiative du FCE : ..........................................16 le label «Bassma Djazaïria» est né (Algeriepatriotique) ....................................... 16 Le FCE met le « Made in Algeria » à l’honneur(Algerie-eco.com) ............................ 17 Conjoncture : Le privé acteur incontournable(ELMOUDJAHID) ...................... 18 Algérie-Pologne: Ouvrir de "vrais chantiers" de partenariat industriel et technologique (Caci) (APS) .......................................................... 18 Tourisme ............................................................19 Des mesures incitatives examinées par le gouvernement (HORIZONS) ........................... 19 Usine de montage Hyundai de Batna : ...............20 Entrée en production prochaine(ELMOUDJAHID) 20 Mme Joan A. Polaschik, ambassadrice des étatsUnis ...................................................................20 «Il faut continuer à améliorer le climat des affaires»(ELWATAN) ...................................... 20 Le projet de loi organisant la profession de commissaire-priseur vise à réhabiliter la profession (APS) ........................................... 21 Le projet de loi sur la normalisation adopté au Conseil de la nation (APS) .............................. 24 Transport maritime urbain: ................................25 de nouvelles dessertes prévues en été (APS) .... 25 Finance/Banque/bourse ....................................26 Commerce ..........................................................26 3 Marché de gros des fruits et légumes: ...............26 les prix demeureront stables durant le Ramadhan (APS) .......................................................... 26 Importations des véhicules: ...............................27 Baisse de 61% sur les 4 premiers mois ............ 27 Coopération .......................................................28 Bouchouareb pour la création d'un Conseil d'affaires Algéro-polonais (APS) ...................... 28 Veille..................................................................28 Déficits chroniques, instabilité politique, démographie et absence de réformes Afrique : ..28 Richesses importantes sur fond de sousdéveloppement(ELWATAN) ............................. 28 Complexe touristique La Gazelle d’or de Djillali Mehri........................................................... 32 Le joyau au creux des dunes(ELWATAN) .......... 32 Djillali Mehri. PDG du groupe Mehri ................. 35 «Pour relancer le secteur du tourisme, il faut un signal fort des autorités»(ELWATAN) ............... 35 Nouria Gribi, vice-présidente de Blumberg Grain : ..........................................................................36 «L’export passe par le renforcement des moyens de stockage»(ELWATAN)................................ 36 Développement humain : ...................................37 L’Afrique toujours à la traîne(ELWATAN) .......... 37 4 A la une Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits issus de 9 entreprises nationales(APS) Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations. Ce label, sous le générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d'études et d'audit indépendants. La cérémonie de la remise des labels s'est déroulée en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d'entreprises lauréates. Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle. En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette initiative "contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays", en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient donner à la campagne "Consommer Algérien", initiée par les pouvoirs publics, "l'instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps". Selon lui, "Bassma Djazaïria" est l'"un des moyens" permettant de soutenir la démarche du gouvernement qui vise à "accélérer la croissance de l'économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir d'achat du consommateur", soulignant que "face aux produits importés qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens". Promotion de la production nationale : Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23 produits de 9 entreprises(APS) Vingt-trois produits issus de 9 entreprises nationales dont une publique se sont vus attribuer le label Origine Algérie Garantie (OAG) «Bassma Djazaïria» (empreinte algérienne), à l’issue de la procédure de labellisation 5 par le comité dédié pour la mis en place par le Forum des chefs d’entreprises (FCE). Les entreprises qui désormais verront le label «Bassma Djazaïria» apposé sur quelques uns de leurs produits, sont Condor (Électroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (agroalimentaire), Bomare (Électronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Énergie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle. Le label «Bassma Djazaïria», une pure création du FCE, est venu pour promouvoir et aider à la relance de l’industrie nationale . «Ce nouveau label s’inscrit en droite ligne avec le plan d’action du FCE», a affirmé le vice-président du FCE, Brahim Abdeslam, lors de la cérémonie de l’annonce de remise des labels aux premières entreprises ayant souhaité labelliser leurs produits. Pour lui, pour promouvoir l'industrie, il faut disposer d’un bon instrument, chose qui a été proposée par le FCE, à savoir la labellisation du produit algérien avec «Bassma Djazaïria». Grâce à ce label, qui sera octroyé aux entreprises répondant à des critères d’éligibilité contenus dans un cahier de charges établi par le FCE, les produits nationaux peuvent être facilement distingués de ceux importés ou contrefaits, a-t-il soutenu. «Le FCE met au centre de ses préoccupation la relance de l’industrie nationale, et cette relance doit passer par la défense et la promotion de la production nationale qui est l’objectif majeur de notre label», indiquera Brahim Abdeslam. Le viceprésident du FCE a évoqué les critères draconiens imposés pour l’octroi du label aux entreprises candidates, en précisant que, pour être labellisée, l’entreprise doit apporter une valeur ajoutée sur le territoire national, d’au moins à hauteur de 40%, avoir un taux de transformation local conséquent, la qualité du produit, la gouvernance, la recherche et développement et la responsabilité sociale de l’entreprise. Rien que ça ! «Le FCE n’oblige pas les consommateurs à acheter algérien, néanmoins il encourage à l’acquisition de produits fabriqués localement par patriotisme, une manière d’améliorer la qualité des produits et créer de nouveaux postes d’emploi», soulignera Brahim Abdeslam. Intervenant, à son tour, lors de la cérémonie, Ali Hadad, président du FCE, a indiqué qu’à travers le développement de ce label, «l’objectif du FCE est d’œuvrer à la diversification de l’économie nationale et de participer à la réduction de la facture des importations», et d’ajouter que «son aboutissement montre que le FCE tient ses engagements». De son côté, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïd, qui était également présent à cette cérémonie, afin d’encourager ce genre de démarches, soulignera que le label «Bassma Djazaïria» est une œuvre utile pour le développement économique algérien, précisant que cette initiative «contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national», en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. 6 'Bassma Djazaïria' Label Given to 23 Products of Nine National Companies(APS) The Managers Forum (FCE) has attributed on Sunday here the Origine Algérie Garantie (Origin Algeria Guarantee OAG) label, to 23 products of 9 national companies, in a bid to boost domestic production and reduce imports. This label, called "Bassma Djazaïria" (Algerian print), is attributed to the companies which products meet the quality standards required by the FCE. The Label Award Ceremony was attended by Minister of Commerce Bakhti Belaïb, President of FCE Ali Haddad, as well as the bosses of the winning companies which are Condor (Home appliances), Group Sim and Global Food company (Agri-Food), Bomare (Electronics), Group Hasnaoui, Amimer Energy and Company Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceuticals) and Company Faderco, specialized in the products of personal hygiene. On the sidelines of the ceremony, Belaïb said that this initiative "will contribute to valuate and promote the domestic production inside and outside," urging the citizens to buy Algerian products. 'Bassma Djazaïria' a Label of 23 Products responds to international standards(Ennaharonline) The Managers Forum (FCE) has attributed on Sunday here the Origine Algérie Garantie (Origin Algeria Guarantee OAG) label, to 23 products of 9 national companies, this label, called "Bassma Djazaïria", is attributed to the companies which products meet the quality standards required by the FCE The move is part of efforts made the government to boost domestic production and reduce imports. The Label Award Ceremony was attended by Minister of Commerce Bakhti Belaïb, President of FCE Ali Haddad, as well as the bosses of the winning companies which are Condor “Home appliances”, Group Sim and Global Food company (Agri-Food), Bomare (Electronics), Group Hasnaoui, Amimer Energy and Company Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceuticals) and Company Faderco, specialized in the products of personal hygiene. On the sidelines of the ceremony, Belaïb said that this initiative "will contribute to valuate and promote the domestic production inside and outside," urging the citizens to buy Algerian products. Bassma Djazaïria : 23 produits labélisés(l’Ecos News) Pas moins de 9 entreprises ont pu décrocher le label «Bassma Djazaïria» (empreinte algérienne) lancé par le Forum des chefs des entreprises (FCE) sur la base de plusieurs critères qui ont déterminé la qualité des produits de ces entreprises. 7 Ce sont donc 23 produits fabriqués localement par ces entreprises qui ont été les lauréats du label Bassma Djazaïria qui est une reconnaissance de la qualité de ces produits. Selon, Brahim Abdessalam, vice-président du FCE, le nombre de candidatures pour cette distinction été important. Mais sur la base des critères adoptés, seules 23 produits ont été labélisés, alors que 9 autres ont essuyé un refus. Lors d’une cérémonie de remise de ces labels, organisés hier soir à l’hôtel Aurassi à Alger, le président du FCE Ali Haddad, a indiqué que son organisation « se concentre sur la promotion des produits algériens, afin de diversifier les exportations. Car, dans cette situation de crise que traverse le pays, nous devons être conscients de ce qu’il faut faire afin d’imposer nos produits localement et sur le marché africain». En présence du ministre du Commerce, les labels ont été remis notamment à la société Amimer Energie pour son groupe électrogène ainsi qu’a la marque Sim pour ses produits de coucous et farine. Quand à la société Condor, elle a décroché le label pour cinq de ses produits (téléviseurs, téléphones portables, réfrigérateurs, machines à laver et climatiseurs). Hocine Benhamadi, directeur général de l’entreprise, a affirmé que « cette distinction permettra à ses produits de s’imposer et d’être plus compétitifs sur le marché national et international». Pour rappel, Le label «Bassma Djazaïria» est le prolongement de la démarche initiée par le FCE pour la promotion de la production nationale et la réduction de la facture des importations tout en préservant le tissu industriel algérien et les emplois. Production nationale : Le label Bassma Djazaïria attribué à 23 produits (Tribunelecteurs) Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations. Ce label, sous le générique Bassma Djazaïria (empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d’études et d’audit indépendants. La cérémonie de la remise des labels s’est déroulée en présence du Ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d’entreprises lauréates. Les entreprises sélectionnées sont Condor Électroménagère, le Groupe Sim et la société Global Food Agroalimentaire, Bomare Electronique, le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l’entreprise Système Panneau Sandwich BTP, Socothyd Pharmaceutique et la société Faderco, spécialisée dans les produits d’hygiène corporelle. En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette initiative contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays, en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution, 8 que ce label vient donner à la campagne “Consommer Algérien”, initiée par les pouvoirs publics, l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps. Selon lui, Bassma Djazaïria” est l’un des moyens” permettant de soutenir la démarche du gouvernement qui vise à “accélérer la croissance de l’économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir d’achat du consommateur, soulignant que “face aux produits importés qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens. Le FCE attribue le label "Bassma Djazaïria" à 23 produits issus de 9 entreprises nationales (MAGHREB EMERGENT) Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations. Ce label, sous le générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d'études et d'audit indépendants. La cérémonie de la remise des labels s'est déroulée en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d'entreprises lauréates. Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle. En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette initiative "contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays", en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient donner à la campagne "Consommer Algérien", initiée par les pouvoirs publics, "l'instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps". Selon lui, "Bassma Djazaïria" est l'"un des moyens" permettant de soutenir la démarche du gouvernement qui vise à "accélérer la croissance de l'économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir d'achat du consommateur", soulignant que "face aux produits importés qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens". 9 « Bassma Djazaïria » Vingt-trois produits issus de neuf entreprises nationales reçoivent le label OAG(HORIZONS) Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a attribué, dimanche dernier, le label Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations. Ce label, sous le générique « Bassma Djazaïria » (empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits locaux ; il est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d’études et d’audit indépendants. La cérémonie de remise des labels s’est déroulée en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, du président du FCE, Ali Haddad, ainsi que des chefs des entreprises lauréates. Les entreprises sélectionnées sont Condor (électroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (agroalimentaire), Bomare (électronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l’entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d’hygiène corporelle. En marge de la cérémonie, Belaïb a indiqué que cette initiative « contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays », en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. Pour sa part, Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient donner à la campagne « Consommer algérien », initiée par les pouvoirs publics, l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps ». Selon lui, « Bassma Djazaïria » est l’« un des moyens » permettant de soutenir la démarche du gouvernement visant à « accélérer la croissance de l’économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir d’achat du citoyen », soulignant que « face aux produits importés, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens ». 10 Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits issus de 9 entreprises nationales(Huffpostmaghreb) 23 produits issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations ont reçu le label Origine Algérie Garantie (OAG), du Forum des chefs d'entreprise (FCE) hier à Alger. L'initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations, a attribué pour la première fois, ce label, sous le générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne). L'étiquette à mettre sur certains produits locaux, est attribué, ainsi, aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d'études et d'audit indépendants. Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle. La cérémonie de la remise des labels s'est déroulée en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d'entreprises lauréates. En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette initiative "contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays", en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. LABELLISATION DE PLUSIEURS PRODUITS ALGÉRIENS "Bassma djazaïria" entre dans la course(l’EXPRESSION) Les entreprises qui ont été retenues pour ce label, se disent conscientes du défi qui les attend. C'est la concrétisation d'une année d'élaboration. Le Forum des chefs d'entreprise en a fait une réalité; le label algérien pour distinguer la qualité des produits algériens est désormais effectif. A cet effet, la soirée de dimanche dernier a été consacrée justement à la remise du label «Bassma djazaïria» à neuf entreprises, et 29 produits. En l'occurrence les entreprises Condor (Electroménager), le groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (électronique), le groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système panneau sandwich (BTP), Socothyd (pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle. Selon le président du FCE, Ali Haddad, ce label ne viendra pas remplacer les organismes d'évaluation et de certification, il complétera cette tâche et donnera la possibilité aux opérateurs économiques qui le souhaitent de donner une valeur et une évaluation à leurs produits, et d'autre part encourager la production nationale et le principe du «consommons 11 algérien». Dans ce sens, M.Haddad insiste sur l'importance d'un tel outil dans la relance de l'industrie, la diversification de l'économie nationale et la réduction de la facture d'importation. «Nos entreprises fabriquent des produits d'une qualité qui n'a rien à envier aux produits que nous importons de partout, les consommateurs le savent, mais n'ont aucun moyen intelligible leur permettant de les identifier sur le marché » indique Ali Haddad. Pour sa part le ministre du Commerce Bakhti Belaïb estime que c'est une avancée remarquable et témoigne du changement qui s'opère au niveau de la production et de la commercialisation des produits algériens. «J'ai été agréablement surpris en visitant deux grandes surfaces à Alger, par le chiffre d'affaires réalisé sur les produits algériens, qui dépasse largement celui réalisé sur les produits étrangers», précise le ministre. Par ailleurs, les entreprises qui ont reçu ce label sont toutes passées par le processus du FCE et ont répondu aux critères fixés. Il s'agit d'apporter une valeur ajoutée territorialement créée, autrement dit, au moins 40% de valeur ajoutée créée sur le territoire national, soit sur un produit qui coûterait 100 DA, 40 DA doivent être dépensés en Algérie. A cela s'ajoute le taux de transformation et la qualité du produit. Dans ce sillage, le président du comité de labéllisation, affirme que les entreprises qui n'ont pas une bonne gouvernance ne peuvent postuler pour obtenir ce label, et pour cause, elles ne peuvent été retenues si elles ne sont pas à jour avec les administrations fiscales et parafiscales. Par ailleurs, les entreprises qui ont été retenues pour ce label, se disent conscientes du défi qui les attend, en l'occurrence la constance dans l'amélioration de la qualité des produits, et oeuvrer pour une repsentation efficiente sur les marchés internationaux. «C'est une fierté de recevoir ce label, puisque c'est le fruit du labeur de nos employés qui se sont impliqués pour faire un produit de qualité, et en plus c'est la preuve que nous pouvons faire aussi bien que les autres, et on n'est pas obligé de toujours s'approvisionner chez les étrangers, nous avons des entreprises modernes qui font des produits compétitifs, et c'est normal quand on a l'équipement, le personnel, et la matière adéquats pour cela. En plus, il faut avoir du patriotisme en économie; cette action du FCE va transcender la société, dans le sens où le consommateur va croire en le produit algérien quand on lui donne la possibilité de vérifier la qualité et la traçabilté du produit, et le producteur sera mis en avant et sera encouragé à faire toujours plus», nous livre Mehdi Bendimerad, propriétaire de la société SPS pour la production de panneaux sandwichs. «Bassma Djazaïria» : Le label made in Algeria est né(le Temps d’Algerie) Les Algériens n'ont pas confiance dans les produits locaux et considèrent qu'ils sont de mauvaise qualité, a conclu une étude réalisée par le Forum des chefs d'entreprise (FCE). L’étude, qui a tiré ses conclusions sur la base d'un échantillon de 1200 consommateurs, a été réalisée en prélude au lancement du label Origine 12 Algérie Garantie (OAG) appelé «Bassma Djazaïria» (empreinte algérienne). Lancée en mai dernier, l’enquête conclut également que les consommateurs algériens accordent plus d'importance à la qualité des produits qu'ils achètent et font du critère de la préservation de leur santé une exigence avant de s'intéresser à l'origine du produit. Hormis les produits alimentaires et ceux de l'agroalimentaire, «les Algériens se méfient des produits fabriqués localement, jugeant qu'ils sont de moindre qualité», souligne cette enquête. Il a été révélé aussi que «les Algériens se méfient des produits cosmétiques locaux». Dans l'objectif de rétablir la confiance du consommateur algérien dans les produits nationaux, le FCE a lancé le label OAG, a indiqué le président du Forum, Ali Haddad, lors d'une rencontre organisée mercredi soir à Alger. En présence des ministres de l'Industrie, du Commerce et de l'Agriculture, ainsi que du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le label a été officiellement lancé. Le président du FCE a précisé qu'il «s'inscrit dans le sillage de la campagne lancée par le Forum, consommons algérien». Il a souligné que «le label OAG est une réponse concrète à des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout ce qui concerne la promotion de leur production». L'OAG a pour objectif aussi de défendre le produit national et permettra de mettre de l'ordre dans le marché. M. Haddad a souligné que ce label est à la disposition des entreprises, même celles qui ne sont pas membres du Forum. Les critères d'éligibilité Le label, explique-t-il, est «un outil permettant l'identification des produits fabriqués localement», comme il est un moyen de promotion des produits nationaux. Le grand flux des produits importés, souvent contrefaits, sur le marché national, a engendré «une érosion du tissu industriel». M. Haddad a plaidé pour le changement du regard porté sur l'entreprise algérienne, réelle clé du développement économique. De son côté, le ministre du Commerce, Bakhti Belaib, a exprimé sa pleine disposition à appuyer cette initiative, ajoutant que «ce label est l'un des outils qui manquaient aux entreprises algériennes». Il a relevé l'intention de son département d'«accélérer l'encadrement des systèmes de labels en général». Le ministre a salué l'initiative du FCE, surtout durant la conjoncture actuelle où la substitution des importations est l'un des principaux objectifs du gouvernement. Le vice-président du FCE, Brahim Benabdeslam, a recommandé, quant à lui, la démultiplication des labels et a exhorté les associations professionnelles à créer leurs labels, citant le cas de la France qui compte 250 labels. Les opérateurs qui veulent labéliser leurs produits doivent se conformer à un cahier de charges qui compte une dizaine de critères, a-t-il avancé. Parmi ces critères d'éligibilité, il évoquera la valeur ajoutée territoriale qu'apporte l'entreprise postulante, la conformité de ses produits aux normes internationales, le taux d'intégration, certification aux normes de qualité. L'entreprise candidate doit être à jour vis-à-vis du fisc et de la Cnas. A travers le label, qui est un outil d'identification des produits algériens, le FCE vise à favoriser la création d'emplois, participer à la réduction de la facture d'importation et œuvrer à la diversification de l'économie nationale. 13 Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23 produits issus de 9 entreprises nationales(algerie360.com) Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations. Ce label, sous le générique « Bassma Djazaïria » (empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d’études et d’audit indépendants. La cérémonie de la remise des labels s’est déroulée en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d’entreprises lauréates. Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l’entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d’hygiène corporelle. En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette initiative « contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays », en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient donner à la campagne « Consommer Algérien », initiée par les pouvoirs publics, « l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps ». Selon lui, « Bassma Djazaïria » est l' »un des moyens » permettant de soutenir la démarche du gouvernement qui vise à « accélérer la croissance de l’économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir d’achat du consommateur », soulignant que « face aux produits importés qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens ». Le label «Bassma Djazaïria» attribué à 23 produits de 9 entreprises nationales: Condor, Groupe Sim, Bomare, Groupe Hasnaoui et Socothyd labélisés (le chiffre d’affaires) Condor (Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l’entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d’hygiène corporelle, sont les entreprises sélectionnées qui ont été labélisées par le Forum des chefs d’entreprises, dimanche dernier, à Alger. Ces neuf entreprises ont eu leur label Origine Algérie Garantie (OAG), qui a concerné 23 produits issus des 9 entreprises nationales, une initiative visant 14 à encourager la production nationale, et réduire la facture des importations. Ce label, sous le générique «Bassma Djazaïria» (empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, qui sera attribuée aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité, fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d’études et d’audit indépendants. La cérémonie de la remise des labels s’est déroulée, en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, du président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d’entreprises lauréates. En marge de la cérémonie, Belaïb a indiqué aux journalistes, que cette initiative «contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays», en invitant les citoyens à consommer algérien, pour encourager la production nationale. Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient donner à la campagne «Consommer algérien», initiée par les pouvoirs publics, «l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée, en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps». Selon lui, «Bassma Djazaïria» est l’ «un des moyens» permettant de soutenir la démarche du gouvernement, qui vise à «accélérer la croissance de l’économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir d’achat du consommateur», soulignant que «face aux produits importés qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens». 23 produits labellisés(La Nouvelle République) L’opération du label «Basma Djazaïria» lancée en novembre dernier par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a bénéficié à 23 produits de neuf entreprises nationales. La cérémonie de la remise des labels s’est déroulée, dimanche soir, en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d’entreprise lauréats. Lancée dans l’objectif d’encourager la production nationale et réduire la facture des importations, ce label sous le générique «Bassma Djazairïa» a été remis pour la première fois, sous une étiquette à mettre sur certains produits locaux. Ce timbre de marque est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d'études et d'audit indépendants. Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle. Lors de la cérémonie, le ministre du Commerce a souligné que cette initiative «contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays». Par la même occasion, il a invité les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. Le président du Forum des chefs d’entreprise a 15 précisé, dans son discours tenu en marge de cette cérémonie, que ce label est un avantage pour la campagne «Consommer algérien». «C’est l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps», a-t-il expliqué. Le même responsable a ajouté que ce label est l’un des moyens «permettant de soutenir la démarche du gouvernement qui vise à accélérer la croissance de l'économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir d'achat du consommateur», soulignant que «face aux produits importés qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens». Le Forum des chefs d’entreprise a lancé le label Origine Algérie Garantie (OAG), en novembre 2015, une initiative destinée essentiellement à encourager la production nationale et la diversification de l’économie du pays. Cette initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi, la réduction de la dépendance technologique et à la sensibilisation du consommateur quant à l’importance de privilégier les produits algériens, selon l'organisation patronale qui souligne que les entreprises algériennes intéressées par ce label sont invitées à se rapprocher d'elle. A l’initiative du FCE : le label «Bassma Djazaïria» est né (Algeriepatriotique) La première cérémonie de remise des labels «Bassma Djazaïria» a eu lieu dimanche soir à l’hôtel El-Aurassi en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaib, qui n’a pas manqué de préciser que «Bassma Djazaïria est un label qui contribue à valoriser la production nationale. Je félicite le FCE pour cette initiative». Lancée par le Forum des chefs d’entreprises, cette initiative a pour but de «relancer la production nationale et par la même occasion, redynamiser l’industrie algérienne, car c’est aujourd’hui une urgence et une priorité pour notre pays», a déclaré le président du comité de labellisation. C’est une belle occasion de promouvoir la production locale tout en laissant le «libre choix aux consommateurs de choisir leur produit». Cependant, pour pouvoir labelliser son produit par les cinq bureaux internationaux de certification, il y a des critères à respecter dont les plus importants sont le taux de la valeur ajoutée (pas moins de 40%), le taux de transformation et la qualité du produit. Pour le président du FCE, Ali Haddad, «l’idée de la création de ce label procède du constat selon lequel nos entreprises fabriquent des produits dont la qualité n’a rien à envier aux produits que nous importons de partout, le consommateur algérien le sait, mais il n’avait pas d’outil intelligible lui permettant d’identifier sur le marché le produit algérien. En développant ce label, notre objectif est d’œuvrer à la diversification de l’économie nationale et de participer à la réduction de la facture d’importation. Son aboutissement montre bien que le FCE tient ses engagements». Ali Haddad n’a pas manqué de féliciter les entreprises qui ont labellisé leurs produits avant de lancer un message aux autres pour en faire de même. Pour ce qui est des produits labellisés, ils sont au nombre de 23, appartenant à neuf entreprises : Amimer Energie (groupe électrogène), Bomare (smartphone, tablette et téléviseurs), Condor 16 (téléviseurs, téléphones portables, réfrigérateurs, machines à laver et climatiseurs), Faderco (produits d'hygiène corporelle, matelas absorbants et papier d'essuyage), Global Food (viandes rouges surgelées), groupe Hasnaoui (béton prêt à l'emploi adjuvant, mortier), SIM (farine et couscous), SPS (panneau sandwich et cabine saharienne) et enfin Socothyd qui est la seule entreprise publique à labelliser ses produits, à savoir les sparadraps, les compresses s Le FCE met le « Made in Algeria » à l’honneur(Algerieeco.com) 23 produits de neuf entreprises nationales ont reçu le label « Bassma Djazairia » - ou Origine Algérienne Garantie (OAG) – décerné par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui a pour objectif de renforcer, promouvoir et inciter au recours à la production algérienne tout en palliant à l’importation. Le consommateur algérien va désormais pouvoir découvrir certains produits sertis d’un logo rond et bleu, agrémenté des couleurs de l’arc-en-ciel sur lequel sera inscrit « Bassma Djazairia ». Une première en Algérie qui entérine la volonté du FCE de récompenser les entreprises qui favorisent la consommation nationale et dont les produits répondent aux critères d’un cahier des charges exigeants, puisque c’est la garantie d’une qualité « made in Algeria » qui est mise en avant. Les entreprises qui ont répondu à ces critères et que le FCE a décidé de récompenser sont le Groupe Sim et la société Global Food (Agroalimentaire), Socothyd (Pharmaceutique), la société Faderco (spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle), Condor (Electroménager), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP). La cérémonie de remise de ce label, qui se déroulait à l’hôtel El Aurassi à Alger, était animée par le vice-président du FCE, M. Brahim Benabdeslam. Elle a été marquée par la présence du ministre du Commerce, M. Bakhti Belaïb, qui a confié que "cette initiative contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays". Le ministre d’ajouter qu’il était primordial d’inciter les citoyens à consommer algérien pour encourager la production nationale. Le président du FCE, M. Haddad, s’est également exprimé durant la cérémonie, assurant que le label "Bassma Djazaïria" était le chainon manquant à l’initiative des pouvoirs publics dans la promotion du « consommer algérien ». « Ce label est l'instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps », a-t-il ajouté. Plus d’une centaine de personnes étaient présentes pour assister à la remise de ce précieux sésame aux entreprises lauréates. Notamment d’autres entreprises, venues s’informer sur les conditions d’obtention d’un tel label, puisque l’objectif du FCE est clairement d’étendre son champs d’attribution à long terme. 17 Conjoncture : Le privé acteur incontournable(ELMOUDJAHID) Rompre avec la logique de la rente constitue l’élément fondamental de la transition économique préconisée par l’État algérien. Ce réaménagement, qui se veut radical, d’un système établi suppose, en priorité, une adaptation des mentalités à la nouvelle donne, tant il est question d’amorcer un nouveau modèle de croissance, certes coûteux, mais indispensable à la stabilité du pays. Il s’agit, dans l’immédiat, de trouver des sources alternatives au financement de l’économie, autres que l’épargne du Trésor public, aujourd’hui dans l’incapacité de couvrir les exigences du développement. En fait, les chiffres qui évoquent un creusement du déficit de 1.404 milliards de dinars à fin février 2016 (contre près de 413 mds DA à fin février 2015) constituent, à eux seuls, un indicateur d’alerte sur la fragilité des finances de l’État pendant que les revenus des hydrocarbures maintiennent leur cadence à la baisse. L’autre signal d’alarme provient du ministre des Finances qui parle de 2.500 milliards dinars de manque à gagner, au titre de la fiscalité pétrolière, qu’il faudra impérativement trouver pour réaliser le taux de croissance de 7% fixé par l’État à l’échéance 2019. Aussi, l’Algérie qui a pris les devants en s’acquittant de l’essentiel de sa dette extérieure, tout en renforçant son système bancaire, dispose encore de marges de manœuvre pour entamer la diversification de son économie et asseoir une base à l’export pour soutenir sa croissance. Un avantage souligné d’ailleurs par le Fonds monétaire international qui confirme, dans une analyse consacrée à notre économie, le fait que «grâce à l’épargne accumulée par le passé et à un très faible endettement, l’Algérie peut se permettre de s’ajuster au choc». Une épreuve qui consistera, recommande le FMI, à aller d’un «modèle de croissance dirigé par l’État basé sur les hydrocarbures» vers «un modèle plus diversifié tiré par le secteur privé. Une option encouragée par l’État qui insiste sur la contribution de ce secteur, désormais allié incontournable du développement économique, dans la concrétisation des objectifs de croissance. Et c’est à juste titre que le Premier ministre, à partir de Tizi Ouzou, a réitéré la disponibilité et l’engagement de son gouvernement à accompagner l'investissement privé, dans le cadre de la démarche de diversification de l'économie nationale. Une vision qui confirme le secteur privé en tant que locomotive du développement dans la phase à venir. Algérie-Pologne: Ouvrir de "vrais chantiers" de partenariat industriel et technologique (Caci) (APS) Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), Mohamed Laid Benamor, a relevé, lundi à Alger, la nécessité pour les opérateurs économiques algériens et polonais d'ouvrir de "vrais chantiers" de partenariat notamment dans les secteurs industriel et technologique. Lors d'un forum économique algéro-polonais, tenu en présence d'une délégation d'opérateurs polonais conduite par le sous-secrétaire d'Etat au ministère polonais du Développement, M. Radoslaw Domagalski-Labedzki, 18 M. Benamor a plaidé pour l'ouverture de "vrais chantiers de partenariat industriel et technologique" en exploitant les convergences et complémentarités dans différents secteurs. Il a souligné que ce forum économique est "une occasion pour les entreprises algériennes et polonaises pour s’informer et identifier les différents secteurs qui constituent les vecteurs de croissance et de développement dans les deux pays". Pour sa part, M. Radoslaw a indiqué que "l’Algérie est devenue notre troisième partenaire économique parmi les pays arabes, après les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite, et notre deuxième partenaire économique en Afrique, il y a là une réelle opportunité de bénéficier de l’expérience des entrepreneurs algériens qui pourraient, avec la participation de partenaires polonais, renforcer notre présence sur le continent africain". Ce forum, qui intervient après celui tenu en septembre 2015 à Varsovie, a permis d'examiner des opportunités de coopération pour la création de partenariats dans le BTPH, matériaux de construction, le machinisme agricole, l'électrotechnique et électronique, la métallurgie, les énergies renouvelables, les hydrocarbures, la logistique, les services et l'agroalimentaire. Les discussions entre les deux parties ont porté essentiellement sur la diversification de l’économie algérienne, le développement durable, les programmes d’investissement dans les secteurs de l’énergie, l’agriculture et l’agroalimentaire. Selon des données présentées à cette occasion, les échanges commerciaux entre les deux pays avaient dépassé 736 millions USD en 2014, contre 395 millions USD l’année d’avant. L’Algérie est depuis quelques années, l’un des principaux importateurs de produits agroalimentaires. En 2015, la valeur des exportations polonaises agroalimentaires vers l’Algérie s’est élevée à 151 millions d’euros, soit 20% des exportations polonaises vers l’Afrique. En marge de cette rencontre, des rencontres d’affaires (B to B) se sont tenues dans la perspective de développer davantage le partenariat dans divers secteurs. En 2015, les deux pays avaient signé à Alger une Déclaration conjointe dont l’objectif est d’encourager les entreprises polonaises à s’installer davantage en Algérie et de doubler le volume des échanges commerciaux. Cette Déclaration porte essentiellement sur le renforcement et la mise à jour du cadre juridique des relations économiques entre les deux pays, la multiplication des rencontres institutionnelles et d’affaires et du suivi des projets de partenariat entre les entreprises algériennes et polonaises dans les deux pays. Tourisme Des mesures incitatives examinées par le gouvernement (HORIZONS) 19 Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Amar Ghoul, a affirmé hier, à Alger, qu’« un dossier sur les mesures incitatives et les facilités visant à renforcer le tourisme en Algérie est actuellement au niveau du gouvernement pour examen ». Lors de la 2e rencontre nationale sur la promotion du tourisme, il a indiqué que parmi les mesures prévues, « l’amélioration de la qualité des prestations et services, la garantie du transport, de la sécurité et de la santé ». Il est également prévu « d’accorder des facilités pour l’octroi de visas aux touristes étrangers, d’assurer les structures d’hébergement conformes aux standards internationaux et d’améliorer le système bancaire et les capacités d’accueil. » Ghoul a insisté sur « l’importance de renforcer l’action commune, d’approfondir le dialogue entre tous les acteurs pour établir une feuille de route pour définir les responsabilités, combler les lacunes et aplanir les difficultés. » Usine de montage Hyundai de Batna : Entrée en production prochaine(ELMOUDJAHID) L'usine de montage Hyundai de Batna, initiée dans le cadre d'un partenariat algéro-sud coréen, entrera en production «très prochainement», a annoncé, dimanche dernier, le chef de l'exécutif de la wilaya de Batna, Mohamed Slamani. Ce projet est un modèle réussi d'investissement, a estimé le wali, lors d'une visite d'inspection à cette unité, soulignant l'importance de tout faire pour soutenir les investisseurs sérieux. De son côté, le représentant de l'entreprise, Ryad Mokhtari a indiqué que 14 ingénieurs et techniciens supérieurs en mécanique et électricité auto de Batna suivent actuellement une session de formation, encadrée par des spécialistes sud-coréens, en prévision du début du montage de camions, ensuite des bus urbains et interurbains du label sud-coréen. Il a ajouté que l'usine permettra de satisfaire la demande du marché local et national, soulignant que l'Algérie assure le financement du projet à hauteur de 100% et que le partenaire étranger se charge d'apporter le savoir-faire et l'expérience. Le directeur de marketing de Global Motors Industries, Yahia Aït Ali, avait déclaré à l'APS, en janvier dernier, que le premier camion de l'usine Hyundai de Batna sortira, au plus tard, en avril. Le même responsable avait précisé que cette usine, représentant un investissement de sept milliards de dinars, aura une capacité de production de 30 à 55 camions par jour, soit au moins 20.000 véhicules par an. Mme Joan A. Polaschik, ambassadrice des états-Unis «Il faut continuer à améliorer le climat des affaires»(ELWATAN) 20 Pour attirer les investissements américains, l’Algérie doit faire plus d’efforts en matière de promotion de son image. Le pays vit, aujourd’hui, une transition économique, ce qui est en soi une bonne chose, mais l’Algérie des années 1990 n’est pas celle de 2016.» C’est ce qu’a estimé, hier, l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan A. Polaschik, à l’occasion de sa visite du pavillon regroupant les entreprises américaines participant à la 49e Foire internationale d’Alger (FIA). «Nous voulons renforcer nos investissements en Algérie. Il y a une grande volonté américaine de s’installer dans des projets durables et diversifiés en Algérie», a indiqué Mme Polaschik. Elle n’a pas manqué de relever, cependant, les insuffisances qui persistent dans le climat des affaires en Algérie : «Nous sommes dans un marché global et les investisseurs cherchent les villes dans lesquelles ils peuvent investir. Ce n’est pas la question des 51/49% uniquement qui pose problème, c’est tout le climat des affaires qu’il faut continuer à améliorer, d’autant que l’Algérie est confrontée au défi de la diversification de son économie.» Pour les Etats-Unis, l’Algérie demeure un partenaire important dans la région et les entreprises américaines voient en elle un grand potentiel à exploiter en matière d’investissement. Les secteurs les plus à même d’attirer ces investissements sont l’énergie, le pharmaceutique, l’agriculture, les TIC, la gérance de projets et la construction. La diplomate américaine a rappelé, à ce propos, l’important projet «Algérie Vision 2020», un protocole d’accord signé en 2014 entre le ministère algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et l’Association des industries pharmaceutiques innovantes, ayant pour objet la création d’un pôle régional de biotechnologies en Algérie, une initiative lancée en 2011. Quant aux échanges commerciaux, l’ambassadrice avoue toutefois qu’une baisse a été enregistrée dans ce domaine en 2015, du fait que les EtatsUnis produisent, depuis quelque temps, plus de gaz et de pétrole et que l’Algérie adopte désormais une politique économique visant à réduire les importations. Sur un autre plan, Mme Polaschik a rappelé l’excellente coopération entretenue entre les deux pays en matière de sécurité et «le rôle que l’Algérie a eu dans le processus de paix en Libye et autres pays de la région». En matière d’éducation et d’enseignement, l’ambassadrice des Etats-Unis a annoncé l’ouverture prochaine en Algérie d’une école internationale américaine à Alger, en vertu de l’accord signé entre les deux pays en décembre 2015 portant création de cette structure, la première du genre en Algérie. Deux autres projets, initiés par des privés, sont en cours de finalisation pour la création d’universités algéro-américaines, a-t-on annoncé également. Le projet de loi organisant la profession de commissairepriseur vise à réhabiliter la profession (APS) 21 Le ministre de la justice Garde des sceaux, Tayeb Louh a révélé lundi que le projet de loi portant organisation de la profession de commissaire priseur visait à réhabiliter la profession en instituant le certificat d'aptitude à la profession de commissaire-priseur. Ce texte qui vient enrichir l'arsenal législatif vise à renforcer le contrôle de l'Etat sur la profession, le commissaire priseur étant un officier public mandaté par l'Etat et détenteur de son sceau, a soutenu M. Louh qui présentait le projet de loi devant les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le projet de loi, propose, selon le ministre, d'éliminer l'esprit corporatif en édictant un régime disciplinaire à même de concrétiser la célérité nécessaire exigée pour la profession. Le texte prévoit encore, a poursuivi le ministre ajoutant que la création et la suppression des offices publics des commissaires priseurs s'effectuent par arrêté du ministre de la Justice garde des sceaux et que l'exercice de la profession se fait sous forme individuelle ou sous forme de société civile professionnelle ou de cabinets groupés et que le bureau du commissaire priseur soit mis sous le contrôle du procureur de la République. Le texte porte également, selon le ministre, sur la protection juridique de l'office du commissaire-priseur en disposant qu'aucune perquisition ou saisie ne peut y être opérée sous peine de nullité que sur mandat judiciaire écrit et en présence du président de la chambre régionale des commissaires priseurs ou du commissaire priseur le représentant ou après l'avoir dûment saisi. Au volet relatif à l'accès à la profession, le texte de 78 articles propose l'institution d'un certificat d'aptitude à la profession du commissaire priseur et que l'accès à la formation pour l'obtention de ce certificat s'effectue par voie de concours dont le présent projet de loi fixe les conditions. parmi les conditions d'accès à la profession le projet porte que la nationalité algérienne la possession d'une licence de droit , en sciences commerciales ou en économie ou d'un diplôme équivalent et être âgé de 25 ans au moins. Le texte prévoit l'organisation d'un concours d'accès à la profession après consultation de la chambre régionale des commissaires priseurs et que les postulants admis passent un stage de 9 mois. Le commissaire priseur est nommé par arrêté du ministre de la justice garde des sceaux et avant d'entrer en fonction il prête serment devant la Cour du lieu d'implantation de son office. Le commissaire priseur est chargé de l'estimation et de la vente aux enchères publiques des meubles et des effets mobiliers corporels, de la vente des biens mobiliers des retardataires dans le paiement de l'impôt et de la vente aux enchères des biens mobiliers saisis. Le commissaire priseur peut être commis par justice ou à la requête de particuliers pour procéder aux prises et ventes publiques entrant dans son domaine, il peut être fait appel a ses services par des administrations, les institutions publiques et privées et les autres officiers publics. Le présent projet de loi interdit au commissaire priseur de procéder, sous peine de nullité, aux opérations d'estimation ou de vente des biens dans lesquelles il intervient comme partie intéressée , représentant ou autorisant 22 à un titre quelconque et celles dans lesquelles il intervient comme mandataire administrateur ou à un titre quelconque au profit de son conjoint ou un de ses parents ou alliés au quatrième degré. En matière d'inspection et de contrôle, le texte, selon les explications fournies par M. Louh, donne à l'Etat par l'intermédiaire du ministère de la Justice le droit de contrôler l'office du commissaire priseur pour garantir l'amélioration de ses services. il prévoit un ensemble de mesures qui ont pour finalité la protection du commissaire priseur et de son office. L'office du commissaire priseur est soumis a des inspections périodiques conformément à un programme annuel arrêté par la chambre nationale des commissaires priseurs et dont une copie est transmise au ministre de la justice, selon le projet de loi qui propose l'institution d'un conseil de discipline au niveau de chaque chambre régionale qui est saisi par le ministre de la justice, le procureur général compétent ou le président de la chambre nationale des commissaires priseurs. Afin de permettre au commissaire priseur de défendre ses droits, le présent projet de loi lui donne la possibilité d'introduire un recours contre les décisions du conseil de discipline devant commission nationale de recours proposée par le présent projet qui détermine sa composante comme suit: quatre (4) conseillers à la Cour suprême, quatre (4) commissaires priseurs choisis par la chambre nationale des commissaires-priseurs. Un recours contre les décisions de cette commission peut être introduit devant le Conseil d'Etat. APN: Nécessaire élargissement des missions du commissaire-priseur (députés) ALGER- Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont appelé, lundi, à élargir les missions du commissaire-priseur à la vente des véhicules d'occasion et à l'immobilier. Intervenant au terme de la présentation du ministre de la Justice, gardes des sceaux, Tayeb Louh sur le projet de loi portant organisation de la profession de commissaire-priseur, les députés ont appelé à élargir les missions du commissaire-priseur pour éviter toutes formes de manipulation par des personnes étrangères à la profession. Les députés ont déploré le fait que "cette profession ne soit pas limitée uniquement aux gens de la profession", relevant l'intrusion de certains intervenants à l'instar des douaniers, des huissiers de justice et des notaires. Le commissaire-priseur est un élément clé dans la restructuration des institutions publiques, comme ce fut le cas pour les liquidations qui ont touché plusieurs institutions dans les années 90, ont-ils indiqué, estimant que la mise en place de cette loi intervient au moment opportun, 18 ans après la mise en place de la première loi régissant la profession. Les intervenants ont insisté sur "l'impératif de permettre au commissairepriseur de jouer son rôle en cette crise économique et financière qui prévaut, actuellement, en Algérie causée par la baisse des prix des hydrocarbures". 23 Le projet de loi sur la normalisation adopté au Conseil de la nation (APS) Le projet de loi modifiant et complétant la loi 04-04 relative à la normalisation a été adopté, mercredi, à l'unanimité par le Conseil de la nation lors d'une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil, en présence du ministre de l'Energie, Abdessalem Bouchouareb et du ministre des Relations avec le parlement Tahar Khaoua. A l'issue du vote, M. Bouchouareb a réaffirmé que le nouveau texte revêtait une importance majeure car entrant dans le cadre de la politique générale du gouvernement et du plan sectoriel visant à renforcer et à moderniser l'arsenal juridique pour promouvoir les entreprises nationales et les rendre plus compétitives, protéger l'économie nationale et le consommateur et préserver l'environnement. Il prévoit l'introduction des principes internationaux de précaution dans l'élaboration des normes qui attestent de la qualité des biens et des services produits en Algérie afin d'accroître la protection de la santé des consommateurs et la préservation de l'environnement. Le texte de loi "s'inscrit dans le cadre de la politique générale du gouvernement et du plan de modernisation de l'arsenal juridique visant la protection de l'économie nationale, du consommateur et de l'environnement", ajoute le ministre. Les changements proposés par ce projet de loi tendent aussi vers une meilleure coordination de l'intervention des secteurs concernés par le contrôle du respect des normes à travers la redéfinition du rôle joué par les différents acteurs dans l'élaboration et l'adoption des règlements techniques, des normes et des procédures d'évaluation de la conformité. Parmi les principales modifications apportées à ce projet de loi figure l'ouverture de l'activité de la normalisation à des intervenants qualifiés qui seront homologués par les autorités habilitées afin de couvrir l'importante demande de certification de biens et de services. En vertu du nouveau texte, la certification obligatoire, liée au marquage, est soumise à des procédures et modalités fixées par un projet de décret relatif à l'évaluation de la conformité. Les membres de la commission des affaires économiques du Conseil de la nation ont recommandé d'accélérer l'élaboration des textes d'application de ce texte et d'organiser des campagnes de sensibilisation au profit du citoyen en l'impliquant à l'évaluation de la conformité des produits aux normes en vérifiant le produit acheté. Ils ont également souligné l'importance de la transparence dans l'homologation et l'agrément des nouveaux organismes par ALGERAC. Cette révision maintient tous les acquis, notamment ceux qui ont permis l'introduction de changements importants aux textes législatifs applicables à la normalisation et particulièrement de la terminologie utilisée. 24 Transport maritime urbain: de nouvelles dessertes prévues en été (APS) L'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (Entmv) va ouvrir, dans les prochains jours, de nouvelles dessertes liant Alger à Jijel et à Cherchell, dans le cadre de son programme estival de transport maritime urbain, a annoncé lundi son P-dg, Ahcène Grairia. Pour la ligne Alger-Jijel, il est prévu deux navettes quotidiennes (sauf dimanche) en passant par Azeffoun et Bejaia, et ce, à partir du premier jour du Ramadhan jusqu'à la fin de la saison estivale (30 septembre), a précisé M. Grairia lors du forum El Moudjahid. Pour le mois de Ramadhan, un programme spécial a été tracé avec un départ d'Alger à 9h pour arriver à Jijel à 15h30, et un départ de Jijel à 8h pour arriver à Alger à 14h30. Pour le reste de la saison estivale, le départ du port d'Alger est prévu à 8h (arrivée à 14h30) et du port de Jijel à 6h (arrivée à 12h30). Le billet Alger-Jijel coûtera 1.600 DA pour un aller simple contre 1.200 DA pour Alger-Béjaia, 800 DA pour Alger-Azeffoun, 500 DA pour AzeffounBéjaia, 800 DA pour Azeffoun-Jijel et 500 DA pour Béjaia-Jijel. Deux ferries monocoques (Badji Mokhtar II et Seraidi), d'une capacité de 206 sièges chacun, sont réservés pour effectuer ces dessertes. Quant à la ligne Alger-Cherchell, elle est prévue à partir du 15 juin prochain après la réception de deux monocoques d'une capacité de 350 sièges chacun, qui seront affrétés par la compagnie. Pour cette ligne, deux navettes sont programmées tous les vendredi et samedi, tandis que le billet coûtera au passager 800 DA pour un aller simple. Ces dessertes sont programmées à 8h30 et à 14h30 au départ du port d'Alger et à 11h30 et à 17h30 au départ du port de Cherchell. Pour la ligne pilote port d'Alger-port Djemila, exploitée depuis juin 2014, M. Grairia a fait savoir que le prix du billet, subventionné par l'Etat, augmentera à 100 DA contre 50 DA actuellement. Par ailleurs, le même responsable a fait savoir que l'Entmv applique, depuis février dernier, des réductions de tarifs allant jusqu'à 35% sur ses lignes vers Marseille, Alicante, Valence et Gênes pour inciter les passagers à voyager par voie maritime et augmenter davantage ses parts de marché. Pour renforcer sa flotte, qui se compose actuellement de trois car-ferries (Tassili, Tarek Ben Ziyad et El Djazair), cette entreprise va acquérir prochainement un navire neuf après avoir reçu l'accord du Conseil des participations de l'Etat (CPE). En 2015, elle a transporté plus de 138.000 passagers et prévoit de dépasser les 200.000 passagers en 2016. 25 Finance/Banque/bourse Commerce Marché de gros des fruits et légumes: les prix demeureront stables durant le Ramadhan (APS) Les prix des fruits et légumes au niveau du marché de gros des Eucalyptus (Alger) demeureront stables durant le mois de Ramadhan, a affirmé lundi le directeur général de ce marché, Mestouri Youcef ajoutant que les produits seraient disponibles en quantités suffisantes. En marge d'une visite des membres de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) au marché des Eucalyptus à la veille du mois de Ramadhan, M. Mestouri a précisé que le problème de la "rareté ou de la cherté" des prix des fruits et légumes ne se posera pas au niveau du marché durant ce mois sacré. Le responsable a tenu à rassurer que la cueillette des fruits coïncidera avec le mois de Ramadhan, ce qui induira une réduction des prix qui se stabiliseront prochainement selon les besoins du marché local, faisant remarquer que toute augmentation des prix se posera au niveau du marché de détail en fonction de l'offre et de la demande. Le marché de gros des Eucalyptus connaît une grande affluence des commerçants de détail des différentes communes de la wilaya outre les commerçants des wilayas limitrophes. Cette structure commerciale a pu réaliser au cours des deux années précédentes des bénéfices qui ont permis sa réhabilitation sur le triple plan gestion, sécurité et hygiène. Le commerce des fruits représente 75 % de l'activité du marché contre 25 % pour les légumes, a fait savoir le responsable qui a ajouté que ces produits seront disponibles durant cette période de l'année. Il indiqué dans ce sens que "le contrôle de la cherté des prix n'est pas des prérogatives de l'administration du marché ou des responsables, mais plutôt des services de contrôle relevant de la direction de commerce", soulignant que le contrôle du respect des conditions de vente se faisait grâce à la facturation en vigueur au niveau du marché. De son côté, M. Boukhalfa Bouzid, rapporteur de la commission économique de l'APW d'Alger, a indiqué que la décision signée le 28 avril, portant fusion de l'Etablissement public de gestion des marchés de gros des fruits et légumes de la wilaya d'Alger (EMGWA) avec l'Etablissement de gestion des abbatoirs et poissoneries d'Alger, tendait à rationnaliser les dépenses publiques. Cette décision est de nature à assurer une meilleure prise en charge du service public par l'unification des moyens, a souligné le même responsable ajoutant que l'appelation du nouvel établissement était "l'Etablissement de 26 gestion des infrastructures et des activités commerciales de la wilaya d'Alger". Importations des véhicules: Baisse de 61% sur les 4 premiers mois La facture d'importation des véhicules a reculé à 513 millions de dollars (usd) durant les quatre premiers mois de 2016, contre 1,31 milliard usd durant la même période de 2015, soit une baisse de 61%, a appris lundi l'APS auprès des Douanes. Quant aux quantités importées, elles ont baissé de près de 70% avec 33.363 véhicules importés entre début janvier et fin avril 2016, contre 106.846 unités sur les quatre premiers mois de 2015, selon les données provisoires du Centre national des statistiques des Douanes (CNIS). Les plus grosses baisses ont été enregistrées chez les concessionnaires des marques asiatiques dont les importations ont reculé dans une fourchette allant de 40 à 90% en valeur et en volume. A rappeler que les licences d'importation des véhicules ont été attribuées en début mai en cours à 40 concessionnaires sur 80 postulants. Fixé initialement à 152.000 unités pour l'année 2016, le contingent quantitatif d'importation des véhicules a été finalement réduit à 83.000 unités. Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course) et les véhicules dédiés au transport de marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences. Selon le ministère du Commerce, la facture d'importation des véhicules ne dépassera pas un (1) milliard usd en 2016, contre 3,14 milliards usd (265.523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913 unités). "Nous avons fait l'effort de réduction car il fallait rationaliser nos importations et ne plus importer de véhicules pour les stocker. Nous importerons essentiellement les véhicules dont les acheteurs sont déjà connus (à travers les commandes faites par ces derniers)", avait déclaré récemment le ministre du Commerce. Parallèlement à l'octroi des licences, le gouvernement a exigé des concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des véhicules et dont un cahier des charges a été élaboré par le ministère de l'Industrie et des mines. Dans le sillage de la chute des prix de pétrole, le gouvernement a décidé de plafonner certaines importations à travers la mise en £uvre du régime des licences d'importation. Jusqu'à présent, les produits concernés sont les véhicules, le ciment portland gris, le rond à béton et certains produits agricoles. 27 Coopération Bouchouareb pour la création d'un Conseil d'affaires Algéro-polonais (APS) Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb a souligné lundi à Alger l'intérêt de créer un Conseil d'affaires algéro-polonais pour booster le partenariat économique et industriel entre les deux pays. Cette instance devra constituer "un espace d’échanges plus proactif, flexible et adapté pour l’émergence rapide de projets d’envergure susceptibles de traduire la confiance qui existe entre l’Algérie et la Pologne", a-t-il indiqué lors d'une audience qu'il a accordée au vice-ministre auprès du ministère du Développement économique de la République de Pologne, Radoslav Domagalski, en visite à Alger. Lors de cet entretien, M. Bouchouareb a notamment a exprimé la volonté et la disponibilité de l’Algérie à développer l'investissement conjoint avec la Pologne, selon un communiqué du ministère Le ministre a également souligné l’importance de faire converger les intérêts des entreprises des deux pays pour valoriser les potentialités et les complémentarités existantes en les mettant sur la voie de la co-production pour aller pénétrer ensemble les marchés de l’Afrique et de la région MENA. "Nous sommes aujourd’hui le deuxième partenaire de la Pologne en Afrique. Notre ambition est de devenir le premier", a indiqué M. Bouchouareb. Pour ce faire, les deux parties doivent, selon lui, co-produire ensemble et aller vers plus de rapprochement entre les chefs d’entreprise et les chambres d’industrie et de commerce des deux pays à travers, notamment, la création d’un Conseil d’affaires bilatéral. De son côté, M. Domagalsko a accueilli favorablement cette suggestion avant d’exprimer l’intérêt de la Pologne pour l’investissement dans les industries extractives, la transformation agroalimentaire, les énergies renouvelables et le gaz. D'autre part, M. Bouchouareb qui s'est félicité de la qualité des échanges au niveau institutionnel, a assuré la disponibilité de l’Algérie à fournir du gaz à la Pologne. Veille Déficits chroniques, instabilité politique, démographie et absence de réformes Afrique : Richesses importantes sur fond de sousdéveloppement(ELWATAN) Les mauvaises notes s’enchaînent pour l’Algérie. Après l’évaluation du Fonds monétaire international (FMI) qui a fait ressortir récemment la vulnérabilité de l’économie nationale face au choc pétrolier et mis en garde contre des difficultés économiques sévères en cas d’absence de réformes 28 structurelles, c’était au tour, la semaine dernière, de la Banque africaine de développement (BAD) de dresser un diagnostic loin d’être rassurant sur l’économie algérienne. Dans un rapport sur les perspectives économiques en Afrique pour 2016, le quinzième du genre rendu public à l’occasion des assemblées annuelles de la BAD tenues du 23 au 27 mai à Lusaka (Zambie), la BAD, tout comme le FMI, relève la nécessité d’opérer des réformes structurelles pour en finir avec la dépendance vis-à-vis de la rente. «Cette situation conjoncturelle devrait être une opportunité d’accélérer les réformes visant la diversification et la transformation structurelle de l’économie», soulignent les rédacteurs du rapport. Pour ces derniers, l’Algérie doit diversifier son économie en s’appuyant moins sur les hydrocarbures et transformer son modèle de croissance. Un dossier, dit-on, sur lequel travaille actuellement le gouvernement. Aussi, les experts de la BAD plaident pour des réformes vigoureuses afin de doper la croissance et créer des emplois pour une population jeune qui augmente rapidement. Rappelant que la croissance s’est établie à un niveau estimé à 3,9 % en 2015, tirée principalement par l’agriculture et un rebond dans le secteur des hydrocarbures et qu’avec un secteur pétrolier qui génère environ 49% des recettes publiques et 96% des exportations, la banque africaine note que la baisse des cours du pétrole a réduit les épargnes budgétaires et extérieures. Ce qui met en évidence la nécessité de diversifier les sources de financement public de l’économie. Et ce, d’autant que les défis à relever en matière d’emploi, d’éducation et de santé sont importants face à un boom démographique (40 millions d’habitants) avec une population urbaine à 70% après avoir enregistré une transition entre 1987 et 1988. Des prévisions moroses L’épuisement des marges de manœuvre budgétaire et les indicateurs macroéconomiques qui sont dans le rouge n’arrangent guère la situation (voir tableau 1). Avec une croissance réelle du Produit intérieur brut (PIB) qui s’est établie à 3,9 % en 2015 contre 3,8 % en 2014, tirée principalement par l’agriculture, en particulier la production végétale et un rebond dans le secteur des hydrocarbures, les perspectives s’annoncent moroses pour 2016 et 2017. La BAD prévoit respectivement des PIB de l’ordre de 3,4% et 3%. L’institution finacière met par ailleurs en garde contre le retour de l’inflation. En 2015, le taux était de 4,8% en hausse après deux années consécutives de baisse. «C’est le résultat de l’augmentation des prix des produits alimentaires et des biens manufacturés.» Ce retour à l’inflation tient à des dysfonctionnements des circuits de distribution, notamment des produits agricoles frais et des produits alimentaires industriels», explique la Banque qui prévoit dans le même sillage des taux d’inflation de 4,3% et de 4% en 2016 et 2017 (voir tableau 1). Autre indicateur inquiétant : pour la première fois depuis 16 ans, la balance commerciale affiche un important déficit de 9% du PIB en 2015, en raison de la couverture des importations (31% du PIB) par les exportations (21% du PIB), entraînant une diminution des réserves officielles de change. Les comptes de l’Etat sont affectés par l’érosion des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR), consécutive à la baisse notable de la 29 fiscalité pétrolière, passée de 20 à 13% du PIB entre 2014 et 2015. Avec des recettes totales en baisse (27% du PIB en 2015 contre 33% en 2014) et des dépenses budgétaires toujours élevées (43% du PIB en 2015 et 2014), le déficit global s’est creusé. Il est passé, selon la même source, à 16% du PIB en 2015 contre 8,3% en 2014. Les prévisions pour 2016 et 2017 sont respectivement de 15,4% et 14,7%. «La conjoncture est surtout marquée par l’impact de la chute drastique des cours du pétrole sur la position extérieure ainsi que les comptes publics», note encore le rapport de la BAD. Un document qui place l’Algérie parmi les pays riches africains les plus affectés par la conjoncture internationale. En effet, dans de nombreux cas, les positions budgétaires et les comptes courants se sont dégradés. «La chute des cours des produits de base a fortement déstabilisé les budgets des pays riches en ressources, et ce, dès 2014. Ces pressions sont allées en croissant en 2015», lit-on dans ce rapport. La BAD poursuit : «La plupart des pays ayant accumulé des réserves lors du précédent boom ont réussi à faire face à ce revirement. Mais les déficits budgétaires relativement importants affichés pour certains en 2014 se sont aggravés en 2015». C’est le cas, en plus de l’Algérie, du Congo, de la Libye, du Sud-Soudan et de la Zambie. Pour ces régions, la dégradation de la balance extérieure (liée à une baisse des recettes d’exportation) a entraîné la dégradation de l’équilibre budgétaire (lié à un manque à gagner fiscal dans les industries extractives). Dans plusieurs cas, la dépréciation de la monnaie a aussi favorisé cette détérioration récente de la position extérieure, en renchérissant les importations. «Mais cet affaiblissement de la monnaie finira par redresser la balance commerciale dans la mesure où les entreprises nationales deviendront plus concurrentielles à la fois sur les marchés extérieurs et sur les marchés nationaux», explique à ce sujet le rapport de la BAD dans lequel les rédacteurs préconisent, pour éviter le phénomène dangereux des déficits jumeaux, de faire preuve de prudence budgétaire mais aussi de poursuivre une politique de taux de change concurrentielle et d’améliorer constamment l’environnement opérationnel des entreprises nationales et le climat des IDE (Investissements directs étrangers). «Ce faisant, les deux déficits finiront par baisser. Lorsque les déficits courants restants sont en grande partie financés par les IDE, ils restent tenables dans la mesure où ce type de financement n’aggrave pas la dette extérieure», relève la BAD. Ce qui n’est pas le cas en Algérie où le flux des IDE est timide. Un constat observé dans la majorité des pays de l’Afrique, essentiellement en Afrique du Nord. L’Egypte, première destination des IDE En 2015, les premières destinations africaines des IDE sont l’Egypte (10,2 milliards USD), le Mozambique (4,7 milliards), le Maroc (4,2 milliards), l’Afrique du Sud (3,6 milliards), le Ghana (2,5 milliards), la RDC (2,5 milliards), la Zambie (2,4 milliards), la Tanzanie (2,3 milliards), l’Ethiopie (2,1 milliards), la Guinée (1,9 milliard) et le Kenya (1,9 milliard). Sans 30 l’Egypte, les investissements en Afrique du Nord auraient fondu, mais ce pays a bénéficié d’une hausse des apports entre 2014 et 2015, de 5,5 à 10., milliards USD. Les investisseurs des EAU ont joué un rôle important dans le redressement de l’économie égyptienne. Les apports en faveur du Maroc sont passés de 4,7 milliards USD en 2014 à 4,2 milliards en 2015, le pays restant cependant la troisième destination des IDE en Afrique. «Le terrorisme et l’insécurité grandissante dans certains pays du Sahel, sans parler de l’instabilité politique, pourraient menacer ces flux d’investissements», avertit la BAD qui évoque également différents facteurs externes et internes qui conditionnent la rentabilité de ces opérations, dont le ralentissement des activités des économies émergentes et la morosité de la reprise dans les pays de l’UE. En effet, le repli des cours du pétrole et ceux des métaux ont poussé les opérateurs étrangers à réduire leurs investissements dans les pays riches en ressources. Une croissance moyenne de 3,7% en Afrique en 2016 A titre indicatif, le rapport porte globalement sur l’évolution du continent dans son ensemble. Il souligne les conséquences négatives du fléchissement des cours du pétrole et des produits de base, d’une conjoncture internationale hésitante et des incertitudes politiques intérieures pour de nombreuses économies africaines ; par ailleurs, l’analyse met en évidence la réponse des gouvernements. Elle examine ensuite les performances économiques récentes du continent et les prévisions pour 2016 et 2017, ainsi que les moteurs de l’offre et de la demande. Les perspectives économiques présentées dans ce rapport et qui tablent sur une croissance moyenne modérée en 2016 (3,7 %), qui devrait rebondir en 2017 à 4,5% reposent, faut-il le noter, sur l’hypothèse d’une stabilisation des cours du pétrole et des autres produits de base, puis d’une redynamisation l’entreprise. Cependant, vu les niveaux actuels, en 2016 les prix resteront inférieurs en moyenne à ceux de 2015 et ne commenceront à se redresser qu’en 2017, prévient-on au niveau de la BAD . Ainsi, en tablant sur un prix moyen du baril de pétrole à 37 USD en 2016 et 48 USD en 2017, les cours de pétrole céderont 27% en 2016 avant de regagner environ 30% en 2017. Pour la BAD, les incertitudes entourant l’économie mondiale en général et le marché du pétrole et des produits de base en particulier rendent cependant ces hypothèses particulièrement fragiles, la probabilité qu’il faille les revoir à la baisse étant plus plausible que le scénario inverse. L’urgence de réformes structurelles Parallèlement à la situation des pays comme l’Algérie, les pays moins dépendants du pétrole et des autres produits de base ont dû également gérer de fortes contraintes budgétaires et, pour certains, se sont retrouvés en 2015 avec un déficit supérieur ou égal à10% du PIB. Une situation observée au Congo, en Egypte, en Erythrée et en Gambie. «Une poignée de pays a cependant enregistré des excédents en 2015 (Botswana, Lesotho et Seychelles), de nombreux autres se retrouvant avec un déficit raisonnable, autour de 3% du PIB, voire moins», fera remarquer 31 toutefois le document citant dans ce cadre le Burkina Faso, les Comores, l’Ethiopie, le Gabon, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Nigeria, la RDC, le Soudan, le Swaziland et le Zimbabwé. Quel que soit leur degré de vulnérabilité mondiale, comment ont réagi les gouvernements face à ce contexte économique difficile ? «La plupart des gouvernements prennent des mesures pour contenir ces déficits», répond la BAD pour qui les politiques publiques doivent s’efforcer de stabiliser les sources actuelles de financement et d’en mobiliser de nouvelles pour soutenir les infrastructures, la formation et l’emploi. Ainsi, le défi commun aux pays africains dont certains sont marqués par l’instabilité politique est lié aux réformes structurelles et réglementaires. Ce qui tarde à se faire dans une région minée par la corruption. Complexe touristique La Gazelle d’or de Djillali Mehri Le joyau au creux des dunes(ELWATAN) Le village touristique La Gazelle d’or d’El Oued est né d’un rêve qui a traversé le temps, les douleurs et les attentes. Un rêve d’un demi-siècle porté par un homme qui, dès son jeune âge, regardait les dunes, imaginant y planter des jardins. Djillali Mehri, natif de la ville aux mille coupoles, voulait, depuis le début des années 1970, construire une résidence au milieu de la verdure. «En hommage à ma mère Daouia, j’ai planté des palmiers et bâti une demeure en 1972. En dépit de certaines difficultés, j’ai continué mon parcours en croyant à la réussite avec détermination», a confié Djillali Mehri, jeudi dernier, à la salle Toumour, lors d’une réception consacrée à l’ouverture symbolique du complexe. Une cérémonie marquant la fin des travaux, à laquelle ont été invités des représentants de la population d’El Oued, des élus, des responsables locaux, des journalistes, des notables, des intellectuels et des artistes connus comme Abdallah Menaï, Mahboub et Mohamed El Khames. Des troupes de chants et danses populaires ont assuré l’animation. «J’ai toujours rêvé que cet endroit soit la source d’une lumière qui éclaire toute la région d’El Oued et que la première maison, construite en 1972, devienne un complexe touristique de classe mondiale», a confié Djillali Mehri, qui a chargé son fils aîné, Azeddine, de lire le texte à sa place. Mourad Khellaf, proche collaborateur du patron du groupe Mehri, se rappelle du projet lancé au début des années 1970 sur la route de Touggourt, à la sortie sud-ouest d’El Oued : «Il a construit deux villas, puis un salon d’accueil et une salle de restauration. Dans une deuxième étape, dix ans plus tard, il a construit douze villas d’hôtes. A l’époque, il commençait à avoir beaucoup de relations, il hébergeait ses invités ici. Ces villas ont été construites avec l’aide de son ami d’enfance, Salah Kadouri, et des artisans d’El Oued. D’où la présence de la touche architecturale locale.» «Plus tard, Si Djillali voulait recevoir des groupes et organiser des manifestations. Aussi a-t-il décidé d’ajouter 72 bungalows. La construction s’est faite de manière progressive. Il a été possible donc 32 d’organiser des manifestations internationales comme la Conférence économique maghrébine en présence de plusieurs ministres maghrébins en 2005 et un Salon national sur la télécommunication. De nombreuses délégations nationales et internationales ont été reçues ici. Jusqu’à maintenant, toutes ces manifestations étaient d’ordre privé, elles n’avaient pas de caractère commercial», ajoute Mourad Khellaf. Le complexe La Gazelle d’Or est donc l’évolution naturelle d’un projet en extension progressive. «C’est en fait une troisième étape. Si Djillali a décidé d’ouvrir ces espaces au public et de participer ainsi à l’effort touristique dans lequel s’est engagé le pays. D’où sa décision d’élargir les capacités d’accueil avec la construction de tentes nomades de confort haut standing», préciset-il. Des allées fleuries La nouvelle capacité d’accueil est de 150 chambres. Les villas, les bungalows et les tentes nomades de couleurs terre, blanche ou beige sont plantés au milieu de la palmeraie, entourés de bougainvilliers jaunes, blancs, roses, violets et rouges. Qui penserait que les bougainvilliers poussent en plein désert ? Les allées du complexe sont fleuries d’azalées japonica rouges, jaunes et roses. Les fleurs de la Méditerranée s’adaptent donc facilement au climat saharien ! A côté de la grande piscine, qui prend des couleurs variables la nuit grâce à un système d’éclairage contemporain, des colonnes de roses sur plusieurs niveaux donnent au complexe l’allure d’un grand jardin. Un jardin presque magique ! Pourtant, en entrant par la grande porte, qui rappelle celle d’un ancien palais avec ses deux tours blanche et crème, le visiteur aperçoit une immense dune ocre-brun. Il peut croire qu’il s’engouffre dans un espace lunaire. En face de l’entrée principale, une statue symbolise le fameux «remal», le porteur de sable. Une œuvre artistique qui souligne que rien ne peut se faire sans effort, sans travail, sans sueur, sans patience. Après une allée de palmiers de taille moyenne de degla blanche (les dattes sèches Gourba’â), la salle de réception s’impose par une porte en cuivre brodé importée du Maroc. La salle est de forme ronde, avec un plafond en coupole décorée de motifs maghrébins. Au milieu, l’espace est occupé par des sofas et des divans portant les couleurs et les rondeurs de l’hospitalité. Plongés dans le blanc de la pureté et le bleu aquatique, un spa est prêt à accueillir les visiteurs en quête de détente. Plus loin, un jet d’eau en forme de théière saharienne rappelle les traditions sucrées de la région. Un sky lounge, situé au-dessus d’un restaurant, offre une vue panoramique des lieux et surmonte la deuxième piscine qui prend des reflets bleu océan le soir venu. Le salon Isabelle Eberhardt, décoré à l’ancienne, se veut un hommage à l’écrivaine suisse qui avait fait un séjour dans la région du Souf. «Jamais, en aucune contrée de la terre, je n’avais vu une ville se parer d’aussi magnifiques splendeurs», avait écrit l’auteure de Amours nomades en 1901 à propos d’El Oued. Les salles de conférences et les restaurants sont décorés de tableaux — originaux et copies — de Nacereddine Dinet puisés dans la collection personnelle de Djillali Mehri. Des kheïmas sont plantées 33 entre les palmiers pour des soirées sahariennes autour du méchoui ou du thé à la menthe. Bref, tout est prévu pour que les touristes ne s’ennuient pas. Les chambres bien équipées et meublées sont connectées au réseau wifi et aux télés satellitaires. «Depuis la mise en ligne de la vidéo de promotion du complexe, nous avons reçu des centaines d’appels de l’étranger. Les gens veulent venir, nous demandent la date d’ouverture», confie Djilali Mehri. La vidéo, visible sur YouTube depuis fin janvier 2016, a été conçue selon les normes de promotion actuelle. Un investissement de 10 milliards de dinars A côté du complexe La Gazelle d’or, l’hôtel La Coupole, une bâtisse blanche, est prévu pour offrir aux visiteurs plus de choix. «Les personnes qui viennent à El Oued pour travailler, se distraire ou visiter leurs familles peuvent venir à l’hôtel La Coupole. Un hôtel de 120 chambres destiné au client de passage, où les tarifs sont étudiés. L’hôtel fonctionnera d’une façon séparée de La Gazelle d’or qui aura d’autres types de clients. Si nous recevons demain de grandes délégations, le complexe fera l’appoint avec l’hôtel», précise Mourad Khellaf. Selon lui, le complexe La Gazelle d’or sera destiné d’abord aux entreprises, aux administrations et aux groupes qui veulent organiser des séminaires, des symposiums et des rencontres. «Aussi fallait-il créer toute l’infrastructure nécessaire, dont la salle de conférences et les restaurants. Ce qui coûte cher ce n’est pas les installations, mais les infrastructures. Les routes, les réseaux électriques, les conduites d’eau, par exemple. C’est une palmeraie immense qu’il faut entretenir, élargir, développer, clôturer. C’est donc un lourd investissement qui, aujourd’hui, est évalué à 10 milliards de dinars. Un investissement étalé dans le temps. Nous avons réalisé 25% de l’investissement ces dernières années, tout le reste a été fait bien avant», souligne-t-il. Avant l’ouverture officielle en septembre prochain, les responsables du complexe envisagent de profiter de la période creuse de l’été pour compléter le recrutement du personnel. Selon Djillali Mehri, plus de 600 emplois sont prévus. Dans le tourisme, d’après les experts, pour chaque emploi créé directement, trois emplois se dégagent en indirect. Un programme de formation aux techniques touristiques est également retenu, avec une priorité pour les jeunes de la wilaya d’El Oued. Lors de la réception célébrant la fin des travaux du complexe, un appel a été lancé pour donner à l’aéroport d’El Oued une classe internationale. Selon un correspondant de presse, l’aéroport d’El Oued, qui peut fonctionner de jour comme de nuit, est équipé de pistes pouvant accueillir des avions moyen courrier. Des cadres du groupe Mehri regrettent que les touristes voulant se rendre en Algérie attendent parfois jusqu’à deux mois pour obtenir leur visa. «Nous ne pouvons pas demander à des touristes d’attendre toute cette période pour venir», dit-on. Plaidoyer a été fait également pour libérer le ciel algérien et pour que les avions assurent des liaisons directes entre l’Europe ou l’Asie et El Oued, Ghardaïa, Béchar ou Tamanrasset. «Il est nécessaire également de revoir la réglementation concernant les charters. Aujourd’hui 34 en Algérie, le transport aérien s’articule autour des lignes régulières. Demain, pour augmenter le nombre des touristes, il va falloir organiser des vols charter. C’est une priorité», plaide un conseiller de Djillali Mehri. Pour Brahim Benabdeslem, vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), le complexe La Gazelle d’or est «un plus considérable» pour l’activité touristique dans la région d’El Oued et dans toute l’Algérie. «Le FCE a toujours milité pour la diversification de l’économie algérienne parce qu’il faut sortir définitivement de la dépendance aux hydrocarbures. Le secteur touristique pourrait être un atout, une piste pour justement se débarrasser de cette dépendance. Le tourisme est un secteur économiquement structurant, qui permet un effet d’entraînement sur plusieurs autres activités et crée des postes d’emploi», déclare-t-il. Intensifier les flux touristiques vers El Oued implique, selon lui, l’amélioration des conditions d’accueil à l’aéroport et l’assouplissement des mesures de délivrance des visas. «Le tourisme dépend aussi de l’artisanat et de la culture. Un touriste vient également pour découvrir un pays, ses arts, ses traditions, ses coutumes… Un travail que tout le monde doit faire», estime Brahim Benabdeslem. Djillali Mehri. PDG du groupe Mehri «Pour relancer le secteur du tourisme, il faut un signal fort des autorités»(ELWATAN) La Gazelle d’or est un projet que vous portez depuis 50 ans. Quels sont les objectifs stratégiques de la construction de ce village touristique en plein désert ? Vous remarquez que, chaque année, plus d’un million d’Algériens partent en vacances à l’étranger, en Tunisie, au Maroc, en Europe. Chez nous, malheureusement, il n’existe pas de complexe touristique digne de ce nom alors que l’Algérie est un pays très beau, où chaque région a une histoire. Les Algériens devraient trouver mieux dans leur pays qu’au Maroc, en Tunisie ou en Espagne. Nous avons organisé ici, à la résidence Daouia, pendant des années, plusieurs symposiums et grandes rencontres regroupant 200 à 300 participants. Et, à chaque fois, les gens rêvent de revenir à El Oued. Nous allons faire mieux pour que nos visiteurs reviennent. Tout y est réuni : les palmiers, le paysage, les infrastructures d’accueil. Ici, nous pouvons organiser plusieurs événements. Tout est prévu pour les réussir : un programme de randonnées, des conditions parfaites d’hébergement, la tranquillité, la nature… Nous pouvons faire beaucoup de choses. Nous allons nous-mêmes proposer des événements. Nos espaces seront également ouverts à d’autres organismes, institutions, ministères aux fins d’organiser des séminaires et des rencontres dans un cadre féerique. N’oubliez pas qu’il y a 50 ans, ici, il n’y avait que des dunes. Aujourd’hui, il y a une palmeraie et un complexe touristique. - Quelles sont, selon vous, les conditions qu’il faut réunir pour réussir la relance du secteur touristique ici, à Oued Souf, ou ailleurs dans le pays ? 35 Il ne suffit pas d’avoir des hôtels et des complexes pour relancer le secteur du tourisme, il faut un signal fort des autorités. Par exemple, faciliter la délivrance des visas pour les touristes étrangers, ériger les aérodromes du Sud (El Oued, Adrar, Ghardaïa ou Timimoun) en aéroports de classe internationale. L’aéroport d’El Oued est déjà équipé pour recevoir les gros porteurs. Des Boeing s’y sont déjà posés, mais de façon périodique. Il faut également beaucoup de publicité et de promotion pour attirer la clientèle d’Asie, comme les Japonais et les Chinois, les touristes de Dubaï, des EtatsUnis et d’Europe aussi. L’Algérie a été longtemps un pays fermé. Il faut changer les choses, adopter des plans marketing pour chercher et capter les touristes, organiser des voyages spécialisés. Quand le secteur touristique fonctionne, tout marche, les transports, l’artisanat… Il y a un effet d’entraînement qui ne peut être que bénéfique pour l’économie. - Existe-t-il une possibilité d’extension du complexe ? La taille du complexe est déjà importante. Il existe effectivement une possibilité d’extension. Dans la palmeraie, en face du complexe La Gazelle d’or, de l’autre côté de la route de Ouargla, nous envisageons de construire 600 villas en forme de ryads qui seront destinés aux migrants algériens qui en ont les moyens et rêvent d’avoir un pied-à-terre en Algérie. Nous avons suffisamment d’espaces pour ce projet, qui a été agréé. Il sera réalisé en respectant la nature de la palmeraie. - La wilaya d’El Oued est frontalière de la Tunisie. Ce pays voisin connaît des difficultés sécuritaires qui ont eu des conséquences désastreuses sur le tourisme. El Oued pourrait devenir une destination pour les visiteurs intéressés par le tourisme saharien. Qu’en pensez-vous ? La Tunisie offre un tourisme de masse. Ici, nous offrons des prestations de service de qualité, un tourisme d’excellence. En Tunisie, on profite de belles plages et de bons services, mais la clientèle n’apporte rien au pays, surtout que les prix sont très bas. Les chambres de certains hôtels tunisiens sont étroites, ce qui oblige les clients à consommer et à partir. Ici, nous avons un bel espace, de belles terrasses. Toutes les personnes qui sont passées ici ont planté des palmiers, c’est symbolique. Notre fierté est d’avoir construit le complexe La Gazelle d’or avec des entreprises locales et nationales. Nous avons sollicité des artistes algériens pour les décorations. - A quand l’ouverture officielle du complexe ? En juillet prochain, après le Ramadhan, nous allons faire une pré-ouverture. C’est-à-dire ouvrir l’ensemble de nos installations et faire les tests d’exploitation, s’assurer que le personnel est en place, que tout fonctionne, l’électricité, l’eau, les voiries. En septembre prochain, nous allons organiser l’ouverture officielle du complexe La Gazelle d’or. Nous allons en fixer la date avec les autorités nationales. Nouria Gribi, vice-présidente de Blumberg Grain : «L’export passe par le renforcement des moyens de stockage»(ELWATAN) 36 Si l’Algérie veut sécuriser son alimentation et passer à l’étape de l’exportation des produits agricoles, le renforcement des capacités de stockage, froid et sec, devient une nécessité absolue.» C’est le constat que font les responsables de la compagnie américaine Blumberg Grain du secteur agricole algérien dans sa partie relevant du stockage. Une enquête effectuée par la compagnie, il y a quelques mois, dans plusieurs régions du pays, a révélé l’existence d’un déficit dans les infrastructures de stockage de l’ordre de 20 millions de quintaux pour les produits céréaliers et de 10 à 12 millions de mètres cubes en chaîne de froid. «Certes, l’OAIC a lancé un projet de réalisation de 39 silos destinés au stockage des céréales mais malgré cela, le déficit reste énorme et les capacités doivent doubler pour contenir les quantités importées ou collectées localement», nous explique Idris Bais, consultant chez Blumberg Grain. C’est la raison pour laquelle la compagnie compte apporter son savoir-faire à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) chargé des opérations de stockage, en lançant la réalisation de plusieurs silos à grain construits à l’horizontale et équipés des dernières technologies permettant la gestion des entrepôts. «Ces silos sont tous reliés à un centre de commande doté d’un système informatique permettant de contrôler l’ensemble du trafic opéré dans ces entrepôts», nous dit Nouria Gribi, viceprésidente de Blumberg Grain. Selon elle, le système proposé par la compagnie permet la réduction des pertes après récolte de 35 à -5% et de prolonger la préservation des produits, grâce à la technique appelée «atmosphère contrôlée» intégrée dans le stockage à froid. Outre le fait qu’ils soient modulables, selon les besoins de stockage, l’avantage que présentent les silos Blumberg concerne le coût de réalisation qui est «à moitié moins cher que les silos traditionnels», avec des délais de réalisation record, «nécessitant trois fois moins de temps pour les installer». Pour l’heure, la compagnie n’est qu’au stade des discussions avec les organismes en charge du secteur, ainsi qu’avec les entreprises qui serraient en mesure de lui fournir, localement, les matériaux de construction et de prendre en charge la partie génie civil. La compagnie, considérée comme le leader mondial de la sécurité alimentaire, s’est implantée récemment en Egypte, mais veut faire de l’Algérie «un hub méditerranéen» et une porte sur toute l’Afrique subsaharienne. Le patron de Blumberg Grain, Philip Blumberg — qui s’est rendu en février dernier en Algérie pour entamer les discussions sur ce projet —, a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en mars, lors de sa visite de travail à Washington. Développement humain : L’Afrique toujours à la traîne(ELWATAN) Si les progrès en termes d’éducation, de santé et de niveau de vie se poursuivent, ils sont cependant trop lents. C’est ce que relève le rapport de la BAD dans le chapitre du «développement humain». 37 Le document en question met en exergue les inégalités entre pays, à l’intérieur des pays et entre hommes et femmes et le manque de débouchés pour les jeunes, la faiblesse de la transformation structurelle, surtout dans les secteurs où sont concentrés les groupes marginalisés (agriculture, économie informelle). D’ailleurs, les Agendas 2030 et 2063 rendent parfaitement compte de l’ampleur du défi du développement humain face à une population toujours plus nombreuse et mobile. D’où la nécessité de s’attaquer, préconisent les rédacteurs du rapport, à la pauvreté urbaine. Elaboré sous le thème spécial «Villes durables et transformation structurelle», le document sur les perspectives économiques en Afrique estime urgent d’assurer la sécurité, de promouvoir les droits de l’homme et protéger les membres les plus vulnérables de la société. «Face à des citoyens qui revendiquent avec toujours plus de force de meilleures opportunités économiques et des institutions plus crédibles et plus responsables, ce sont là des conditions impératives», résume-t-il pour mettre en garde contre les tensions sociales. Pour la BAD, une réponse adaptée passe par des politiques réglementaires solides et des services publics efficaces. Car l’urbanisation rapide de l’Afrique représente une grande opportunité pour les citadins comme pour le développement rural. Les 2/3 des investissements nécessaires dans les infrastructures urbaines à l’horizon 2050 n’ont pas encore été effectués de sorte que les dirigeants africains disposent d’une réelle marge de manœuvre pour faire des villes du continent les moteurs d’une transformation structurelle durable. L’urbanisation, une opportunité en manque de stratégie «La création d’emplois productifs pour la masse croissante de citadins doit être un objectif central», note encore le document qui plaide pour des nouvelles politiques de la ville, nationales et locales. Des politiques qui ont, selon la même source, un triple rôle à jouer : pour le développement économique, en renforçant la productivité agricole, l’industrialisation et les services ; pour le développement social, avec des logements plus sûrs et accessibles à tous et des filets de sécurité sociale plus solides ; et pour la gestion de l’environnement, via l’atténuation des effets du changement climatique. Autant de solutions nécessaires pour remédier notamment aux pénuries d’eau et d’autres ressources naturelles, le contrôle de la pollution atmosphérique, des systèmes de transport public propres, une collecte des déchets optimisée, et un meilleur accès à l’énergie. Pour cela, il faudrait augmenter les investissements dans les infrastructures urbaines, resserrer les liens avec le monde rural, adapter le marché immobilier formel à la demande de logements, contrôler l’étalement urbain et concevoir des systèmes de transport de masse en ville et entre les villes. C’est le cas justement en Algérie où 70% de la population est concentrée dans les villes et où l’aménagement du territoire a intégré les concepts d’urbain et de durabilité dans les lois qui sont actuellement, pour rappel, en phase d’élaboration ou de modification puisque le schéma 38 national directeur d’aménagement et de développement territorial est en révision. 39