Mardi 31 Mai 2016

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Mardi 31 Mai 2016
Mardi 31 Mai 2016
Tel : 021 37 46 72 /021 37 46
71/021 36 34 09/ 021 36 77
38/021 36 88 85
Le Fax : 021 36 33 35
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
SOMMAIRE
A la une............................................................... 5
 Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits
issus de 9 entreprises nationales(APS) .............. 5
Promotion de la production nationale : ............... 5
 Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23
produits de 9 entreprises(APS) ......................... 5
 'Bassma Djazaïria' Label Given to 23 Products of
Nine National Companies(APS) ......................... 7
 'Bassma Djazaïria' a Label of 23 Products
responds to international
standards(Ennaharonline) ................................ 7
 Bassma Djazaïria : 23 produits labélisés(l’Ecos
News)............................................................ 7
Production nationale : ......................................... 8
 Le label Bassma Djazaïria attribué à 23 produits
(Tribunelecteurs) ............................................ 8
 Le FCE attribue le label "Bassma Djazaïria" à 23
produits issus de 9 entreprises nationales
(MAGHREB EMERGENT) ................................... 9
« Bassma Djazaïria » .........................................10
 Vingt-trois produits issus de neuf entreprises
nationales reçoivent le label OAG(HORIZONS) .. 10
 Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits
issus de 9 entreprises
nationales(Huffpostmaghreb) ......................... 11
LABELLISATION DE PLUSIEURS PRODUITS
ALGÉRIENS ........................................................11
 "Bassma djazaïria" entre dans la
course(l’EXPRESSION) ................................... 11
«Bassma Djazaïria» : ........................................12
 Le label made in Algeria est né(le Temps
d’Algerie) ..................................................... 12
2
 Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23
produits issus de 9 entreprises
nationales(algerie360.com) ............................ 14
Le label «Bassma Djazaïria» attribué à 23
produits de 9 entreprises nationales: .................14
 Condor, Groupe Sim, Bomare, Groupe Hasnaoui
et Socothyd labélisés (le chiffre d’affaires) ....... 14
 23 produits labellisés(La Nouvelle République) .. 15
A l’initiative du FCE : ..........................................16
 le label «Bassma Djazaïria» est né
(Algeriepatriotique) ....................................... 16
 Le FCE met le « Made in Algeria » à
l’honneur(Algerie-eco.com) ............................ 17
 Conjoncture : Le privé acteur
incontournable(ELMOUDJAHID) ...................... 18
 Algérie-Pologne: Ouvrir de "vrais chantiers" de
partenariat industriel et technologique (Caci)
(APS) .......................................................... 18
Tourisme ............................................................19
 Des mesures incitatives examinées par le
gouvernement (HORIZONS) ........................... 19
Usine de montage Hyundai de Batna : ...............20
 Entrée en production prochaine(ELMOUDJAHID) 20
Mme Joan A. Polaschik, ambassadrice des étatsUnis ...................................................................20
 «Il faut continuer à améliorer le climat des
affaires»(ELWATAN) ...................................... 20
 Le projet de loi organisant la profession de
commissaire-priseur vise à réhabiliter la
profession (APS) ........................................... 21
 Le projet de loi sur la normalisation adopté au
Conseil de la nation (APS) .............................. 24
Transport maritime urbain: ................................25
 de nouvelles dessertes prévues en été (APS) .... 25
Finance/Banque/bourse ....................................26
Commerce ..........................................................26
3
Marché de gros des fruits et légumes: ...............26
 les prix demeureront stables durant le Ramadhan
(APS) .......................................................... 26
Importations des véhicules: ...............................27
 Baisse de 61% sur les 4 premiers mois ............ 27
Coopération .......................................................28
 Bouchouareb pour la création d'un Conseil
d'affaires Algéro-polonais (APS) ...................... 28
Veille..................................................................28
Déficits chroniques, instabilité politique,
démographie et absence de réformes Afrique : ..28
 Richesses importantes sur fond de sousdéveloppement(ELWATAN) ............................. 28
 Complexe touristique La Gazelle d’or de Djillali
Mehri........................................................... 32
 Le joyau au creux des dunes(ELWATAN) .......... 32
 Djillali Mehri. PDG du groupe Mehri ................. 35
 «Pour relancer le secteur du tourisme, il faut un
signal fort des autorités»(ELWATAN) ............... 35
Nouria Gribi, vice-présidente de Blumberg Grain :
..........................................................................36
 «L’export passe par le renforcement des moyens
de stockage»(ELWATAN)................................ 36
Développement humain : ...................................37
 L’Afrique toujours à la traîne(ELWATAN) .......... 37
4
A la une
Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits issus
de 9 entreprises nationales(APS)
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label
Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises
nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et
réduire la facture des importations.
Ce label, sous le générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne),
remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits
locaux, est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des
normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE,
en collaboration avec des bureaux d'études et d'audit indépendants.
La cérémonie de la remise des labels s'est déroulée en présence du ministre
du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les
chefs d'entreprises lauréates.
Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim
et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le
Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau
Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco,
spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle.
En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette
initiative "contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national
à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays", en invitant les citoyens à
consommer algérien pour encourager la production nationale.
Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient
donner à la campagne "Consommer Algérien", initiée par les pouvoirs
publics, "l'instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en
assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps".
Selon lui, "Bassma Djazaïria" est l'"un des moyens" permettant de soutenir
la démarche du gouvernement qui vise à "accélérer la croissance de
l'économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir
d'achat du consommateur", soulignant que "face aux produits importés qui
dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et
consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens".
Promotion de la production nationale :
Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23 produits de 9
entreprises(APS)
Vingt-trois produits issus de 9 entreprises nationales dont une publique se
sont vus attribuer le label Origine Algérie Garantie (OAG) «Bassma
Djazaïria» (empreinte algérienne), à l’issue de la procédure de labellisation
5
par le comité dédié pour la mis en place par le Forum des chefs d’entreprises
(FCE).
Les entreprises qui désormais verront le label «Bassma Djazaïria» apposé
sur quelques uns de leurs produits, sont Condor (Électroménager), le
Groupe Sim et la société Global Food (agroalimentaire), Bomare
(Électronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer Énergie et l'entreprise Système
Panneau Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco,
spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle. Le label «Bassma
Djazaïria», une pure création du FCE, est venu pour promouvoir et aider à
la relance de l’industrie nationale . «Ce nouveau label s’inscrit en droite
ligne avec le plan d’action du FCE», a affirmé le vice-président du FCE,
Brahim Abdeslam, lors de la cérémonie de l’annonce de remise des labels
aux premières entreprises ayant souhaité labelliser leurs produits. Pour lui,
pour promouvoir l'industrie, il faut disposer d’un bon instrument, chose qui
a été proposée par le FCE, à savoir la labellisation du produit algérien avec
«Bassma Djazaïria». Grâce à ce label, qui sera octroyé aux entreprises
répondant à des critères d’éligibilité contenus dans un cahier de charges
établi par le FCE, les produits nationaux peuvent être facilement distingués
de ceux importés ou contrefaits, a-t-il soutenu. «Le FCE met au centre de
ses préoccupation la relance de l’industrie nationale, et cette relance doit
passer par la défense et la promotion de la production nationale qui est
l’objectif majeur de notre label», indiquera Brahim Abdeslam. Le viceprésident du FCE a évoqué les critères draconiens imposés pour l’octroi du
label aux entreprises candidates, en précisant que, pour être labellisée,
l’entreprise doit apporter une valeur ajoutée sur le territoire national, d’au
moins à hauteur de 40%, avoir un taux de transformation local conséquent,
la qualité du produit, la gouvernance, la recherche et développement et la
responsabilité
sociale
de
l’entreprise.
Rien
que
ça !
«Le FCE n’oblige pas les consommateurs à acheter algérien, néanmoins il
encourage à l’acquisition de produits fabriqués localement par patriotisme,
une manière d’améliorer la qualité des produits et créer de nouveaux postes
d’emploi», soulignera Brahim Abdeslam. Intervenant, à son tour, lors de la
cérémonie, Ali Hadad, président du FCE, a indiqué qu’à travers le
développement de ce label, «l’objectif du FCE est d’œuvrer à la
diversification de l’économie nationale et de participer à la réduction de la
facture des importations», et d’ajouter que «son aboutissement montre que
le
FCE
tient
ses
engagements».
De son côté, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïd, qui était également
présent à cette cérémonie, afin d’encourager ce genre de démarches,
soulignera que le label «Bassma Djazaïria» est une œuvre utile pour le
développement économique algérien, précisant que cette initiative
«contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national», en
invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la production
nationale.
6
'Bassma Djazaïria' Label Given to 23 Products of Nine
National Companies(APS)
The Managers Forum (FCE) has attributed on Sunday here the Origine
Algérie Garantie (Origin Algeria Guarantee OAG) label, to 23 products of 9
national companies, in a bid to boost domestic production and reduce
imports.
This label, called "Bassma Djazaïria" (Algerian print), is attributed to the
companies which products meet the quality standards required by the FCE.
The Label Award Ceremony was attended by Minister of Commerce Bakhti
Belaïb, President of FCE Ali Haddad, as well as the bosses of the winning
companies which are Condor (Home appliances), Group Sim and Global
Food company (Agri-Food), Bomare (Electronics), Group Hasnaoui, Amimer
Energy and Company Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd
(Pharmaceuticals) and Company Faderco, specialized in the products of
personal hygiene.
On the sidelines of the ceremony, Belaïb said that this initiative "will
contribute to valuate and promote the domestic production inside and
outside," urging the citizens to buy Algerian products.
'Bassma Djazaïria' a Label of 23 Products responds to
international standards(Ennaharonline)
The Managers Forum (FCE) has attributed on Sunday here the Origine
Algérie Garantie (Origin Algeria Guarantee OAG) label, to 23 products of 9
national companies, this label, called "Bassma Djazaïria", is attributed to
the companies which products meet the quality standards required by the
FCE
The move is part of efforts made the government to boost domestic
production and reduce imports.
The Label Award Ceremony was attended by Minister of Commerce Bakhti
Belaïb, President of FCE Ali Haddad, as well as the bosses of the winning
companies which are Condor “Home appliances”, Group Sim and Global
Food company (Agri-Food), Bomare (Electronics), Group Hasnaoui, Amimer
Energy and Company Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd
(Pharmaceuticals) and Company Faderco, specialized in the products of
personal hygiene.
On the sidelines of the ceremony, Belaïb said that this initiative "will
contribute to valuate and promote the domestic production inside and
outside," urging the citizens to buy Algerian products.
Bassma Djazaïria : 23 produits labélisés(l’Ecos News)
Pas moins de 9 entreprises ont pu décrocher le label «Bassma Djazaïria»
(empreinte algérienne) lancé par le Forum des chefs des entreprises (FCE)
sur la base de plusieurs critères qui ont déterminé la qualité des produits
de ces entreprises.
7
Ce sont donc 23 produits fabriqués localement par ces entreprises qui ont
été les lauréats du label Bassma Djazaïria qui est une reconnaissance de la
qualité de ces produits. Selon, Brahim Abdessalam, vice-président du FCE,
le nombre de candidatures pour cette distinction été important. Mais sur la
base des critères adoptés, seules 23 produits ont été labélisés, alors que 9
autres ont essuyé un refus.
Lors d’une cérémonie de remise de ces labels, organisés hier soir à l’hôtel
Aurassi à Alger, le président du FCE Ali Haddad, a indiqué que son
organisation « se concentre sur la promotion des produits algériens, afin de
diversifier les exportations. Car, dans cette situation de crise que traverse
le pays, nous devons être conscients de ce qu’il faut faire afin d’imposer nos
produits localement et sur le marché africain».
En présence du ministre du Commerce, les labels ont été remis notamment
à la société Amimer Energie pour son groupe électrogène ainsi qu’a la
marque Sim pour ses produits de coucous et farine. Quand à la société
Condor, elle a décroché le label pour cinq de ses produits (téléviseurs,
téléphones portables, réfrigérateurs, machines à laver et climatiseurs).
Hocine Benhamadi, directeur général de l’entreprise, a affirmé que « cette
distinction permettra à ses produits de s’imposer et d’être plus compétitifs
sur le marché national et international».
Pour rappel, Le label «Bassma Djazaïria» est le prolongement de la
démarche initiée par le FCE pour la promotion de la production nationale et
la réduction de la facture des importations tout en préservant le tissu
industriel algérien et les emplois.
Production nationale :
Le label Bassma Djazaïria attribué à 23 produits (Tribunelecteurs)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label
Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises
nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et
réduire la facture des importations. Ce label, sous le générique Bassma
Djazaïria (empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une
étiquette à mettre sur certains produits locaux, est attribué aux entreprises
dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier
des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux
d’études et d’audit indépendants. La cérémonie de la remise des labels s’est
déroulée en présence du Ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le président
du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d’entreprises lauréates. Les
entreprises sélectionnées sont Condor Électroménagère, le Groupe Sim et
la société Global Food Agroalimentaire, Bomare Electronique, le Groupe
Hasnaoui, Amimer Energie et l’entreprise Système Panneau Sandwich BTP,
Socothyd Pharmaceutique et la société Faderco, spécialisée dans les
produits d’hygiène corporelle. En marge de la cérémonie, M. Belaïb a
indiqué aux journalistes que cette initiative contribuera à la valorisation et
à la promotion du produit national à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays,
en invitant les citoyens à consommer algérien pour encourager la
production nationale. Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution,
8
que ce label vient donner à la campagne “Consommer Algérien”, initiée par
les pouvoirs publics, l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle
portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans
le temps. Selon lui, Bassma Djazaïria” est l’un des moyens” permettant de
soutenir la démarche du gouvernement qui vise à “accélérer la croissance
de l’économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir
d’achat du consommateur, soulignant que “face aux produits importés qui
dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et
consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens.
Le FCE attribue le label "Bassma Djazaïria" à 23 produits
issus de 9 entreprises nationales (MAGHREB EMERGENT)
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label
Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises
nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et
réduire
la
facture
des
importations.
Ce label, sous le générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne),
remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits
locaux, est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des
normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE,
en collaboration avec des bureaux d'études et d'audit indépendants.
La cérémonie de la remise des labels s'est déroulée en présence du ministre
du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les
chefs
d'entreprises
lauréates.
Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim
et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le
Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau
Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco,
spécialisée
dans
les
produits
d'hygiène
corporelle.
En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette
initiative "contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national
à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays", en invitant les citoyens à
consommer algérien pour encourager la production nationale.
Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient
donner à la campagne "Consommer Algérien", initiée par les pouvoirs
publics, "l'instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en
assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps".
Selon lui, "Bassma Djazaïria" est l'"un des moyens" permettant de soutenir
la démarche du gouvernement qui vise à "accélérer la croissance de
l'économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir
d'achat du consommateur", soulignant que "face aux produits importés qui
dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et
consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens".
9
« Bassma Djazaïria »
Vingt-trois produits issus de neuf entreprises nationales
reçoivent le label OAG(HORIZONS)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a attribué, dimanche
dernier, le label Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits
issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à
encourager la production nationale et réduire la facture des
importations. Ce label, sous le générique « Bassma Djazaïria »
(empreinte algérienne), remis pour la première fois, est une
étiquette à mettre sur certains produits locaux ; il est attribué
aux entreprises dont les produits répondent à des normes de
qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE,
en collaboration avec des bureaux d’études et d’audit
indépendants. La cérémonie de remise des labels s’est déroulée
en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, du
président du FCE, Ali Haddad, ainsi que des chefs des entreprises
lauréates.
Les
entreprises
sélectionnées
sont
Condor
(électroménager), le Groupe Sim et la société Global Food
(agroalimentaire), Bomare (électronique), le Groupe Hasnaoui,
Amimer Energie et l’entreprise Système Panneau Sandwich
(BTP), Socothyd (pharmaceutique) et la société Faderco,
spécialisée dans les produits d’hygiène corporelle. En marge de
la cérémonie, Belaïb a indiqué que cette initiative « contribuera
à la valorisation et à la promotion du produit national à
l’intérieur, comme à l’extérieur du pays », en invitant les citoyens
à consommer algérien pour encourager la production nationale.
Pour sa part, Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label
vient donner à la campagne « Consommer algérien », initiée par
les pouvoirs publics, l’instrument qui lui manquait pour avoir une
réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa
continuité dans le temps ». Selon lui, « Bassma Djazaïria » est
l’« un des moyens » permettant de soutenir la démarche du
gouvernement visant à « accélérer la croissance de l’économie
nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir
d’achat du citoyen », soulignant que « face aux produits
importés, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et
consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits
algériens ».
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Le label "Bassma Djazaïria" attribué à 23 produits issus
de 9 entreprises nationales(Huffpostmaghreb)
23 produits issus de 9 entreprises nationales, une initiative visant à
encourager la production nationale et réduire la facture des importations
ont reçu le label Origine Algérie Garantie (OAG), du Forum des chefs
d'entreprise (FCE) hier à Alger.
L'initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture
des importations, a attribué pour la première fois, ce label, sous le
générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne).
L'étiquette à mettre sur certains produits locaux, est attribué, ainsi, aux
entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par
un cahier des charges mis au point par le FCE, en collaboration avec des
bureaux d'études et d'audit indépendants.
Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim
et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le
Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l'entreprise Système Panneau
Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco,
spécialisée dans les produits d'hygiène corporelle.
La cérémonie de la remise des labels s'est déroulée en présence du ministre
du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les
chefs d'entreprises lauréates.
En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette
initiative "contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national
à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays", en invitant les citoyens à
consommer algérien pour encourager la production nationale.
LABELLISATION DE PLUSIEURS PRODUITS ALGÉRIENS
"Bassma djazaïria" entre dans la course(l’EXPRESSION)
Les entreprises qui ont été retenues pour ce label, se disent conscientes du
défi qui les attend.
C'est la concrétisation d'une année d'élaboration. Le Forum des chefs
d'entreprise en a fait une réalité; le label algérien pour distinguer la qualité
des produits algériens est désormais effectif. A cet effet, la soirée de
dimanche dernier a été consacrée justement à la remise du label «Bassma
djazaïria» à neuf entreprises, et 29 produits. En l'occurrence les entreprises
Condor (Electroménager), le groupe Sim et la société Global Food
(Agroalimentaire), Bomare (électronique), le groupe Hasnaoui, Amimer
Energie et l'entreprise Système panneau sandwich (BTP), Socothyd
(pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits
d'hygiène
corporelle.
Selon le président du FCE, Ali Haddad, ce label ne viendra pas remplacer
les organismes d'évaluation et de certification, il complétera cette tâche et
donnera la possibilité aux opérateurs économiques qui le souhaitent de
donner une valeur et une évaluation à leurs produits, et d'autre part
encourager la production nationale et le principe du «consommons
11
algérien». Dans ce sens, M.Haddad insiste sur l'importance d'un tel outil
dans la relance de l'industrie, la diversification de l'économie nationale et la
réduction de la facture d'importation. «Nos entreprises fabriquent des
produits d'une qualité qui n'a rien à envier aux produits que nous importons
de partout, les consommateurs le savent, mais n'ont aucun moyen
intelligible leur permettant de les identifier sur le marché » indique Ali
Haddad.
Pour sa part le ministre du Commerce Bakhti Belaïb estime que c'est une
avancée remarquable et témoigne du changement qui s'opère au niveau de
la production et de la commercialisation des produits algériens. «J'ai été
agréablement surpris en visitant deux grandes surfaces à Alger, par le
chiffre d'affaires réalisé sur les produits algériens, qui dépasse largement
celui réalisé sur les produits étrangers», précise le ministre.
Par ailleurs, les entreprises qui ont reçu ce label sont toutes passées par le
processus du FCE et ont répondu aux critères fixés. Il s'agit d'apporter une
valeur ajoutée territorialement créée, autrement dit, au moins 40% de
valeur ajoutée créée sur le territoire national, soit sur un produit qui
coûterait 100 DA, 40 DA doivent être dépensés en Algérie. A cela s'ajoute
le taux de transformation et la qualité du produit. Dans ce sillage, le
président du comité de labéllisation, affirme que les entreprises qui n'ont
pas une bonne gouvernance ne peuvent postuler pour obtenir ce label, et
pour cause, elles ne peuvent été retenues si elles ne sont pas à jour avec
les
administrations
fiscales
et
parafiscales.
Par ailleurs, les entreprises qui ont été retenues pour ce label, se disent
conscientes du défi qui les attend, en l'occurrence la constance dans
l'amélioration de la qualité des produits, et oeuvrer pour une repsentation
efficiente sur les marchés internationaux. «C'est une fierté de recevoir ce
label, puisque c'est le fruit du labeur de nos employés qui se sont impliqués
pour faire un produit de qualité, et en plus c'est la preuve que nous pouvons
faire aussi bien que les autres, et on n'est pas obligé de toujours
s'approvisionner chez les étrangers, nous avons des entreprises modernes
qui font des produits compétitifs, et c'est normal quand on a l'équipement,
le
personnel,
et
la
matière
adéquats
pour
cela.
En plus, il faut avoir du patriotisme en économie; cette action du FCE va
transcender la société, dans le sens où le consommateur va croire en le
produit algérien quand on lui donne la possibilité de vérifier la qualité et la
traçabilté du produit, et le producteur sera mis en avant et sera encouragé
à faire toujours plus», nous livre Mehdi Bendimerad, propriétaire de la
société SPS pour la production de panneaux sandwichs.
«Bassma Djazaïria» :
Le label made in Algeria est né(le Temps d’Algerie)
Les Algériens n'ont pas confiance dans les produits locaux et considèrent
qu'ils sont de mauvaise qualité, a conclu une étude réalisée par le Forum
des chefs d'entreprise (FCE).
L’étude, qui a tiré ses conclusions sur la base d'un échantillon de 1200
consommateurs, a été réalisée en prélude au lancement du label Origine
12
Algérie Garantie (OAG) appelé «Bassma Djazaïria» (empreinte algérienne).
Lancée en mai dernier, l’enquête conclut également que les consommateurs
algériens accordent plus d'importance à la qualité des produits qu'ils
achètent et font du critère de la préservation de leur santé une exigence
avant de s'intéresser à l'origine du produit. Hormis les produits alimentaires
et ceux de l'agroalimentaire, «les Algériens se méfient des produits
fabriqués localement, jugeant qu'ils sont de moindre qualité», souligne
cette enquête. Il a été révélé aussi que «les Algériens se méfient des
produits
cosmétiques
locaux».
Dans l'objectif de rétablir la confiance du consommateur algérien dans les
produits nationaux, le FCE a lancé le label OAG, a indiqué le président du
Forum, Ali Haddad, lors d'une rencontre organisée mercredi soir à Alger. En
présence des ministres de l'Industrie, du Commerce et de l'Agriculture, ainsi
que du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens
(UGTA), le label a été officiellement lancé. Le président du FCE a précisé
qu'il «s'inscrit dans le sillage de la campagne lancée par le Forum,
consommons algérien». Il a souligné que «le label OAG est une réponse
concrète à des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout
ce qui concerne la promotion de leur production». L'OAG a pour objectif
aussi de défendre le produit national et permettra de mettre de l'ordre dans
le marché. M. Haddad a souligné que ce label est à la disposition des
entreprises, même celles qui ne sont pas membres du Forum.
Les critères d'éligibilité
Le label, explique-t-il, est «un outil permettant l'identification des produits
fabriqués localement», comme il est un moyen de promotion des produits
nationaux. Le grand flux des produits importés, souvent contrefaits, sur le
marché national, a engendré «une érosion du tissu industriel». M. Haddad
a plaidé pour le changement du regard porté sur l'entreprise algérienne,
réelle
clé
du
développement
économique.
De son côté, le ministre du Commerce, Bakhti Belaib, a exprimé sa pleine
disposition à appuyer cette initiative, ajoutant que «ce label est l'un des
outils qui manquaient aux entreprises algériennes». Il a relevé l'intention
de son département d'«accélérer l'encadrement des systèmes de labels en
général». Le ministre a salué l'initiative du FCE, surtout durant la
conjoncture actuelle où la substitution des importations est l'un des
principaux objectifs du gouvernement. Le vice-président du FCE, Brahim
Benabdeslam, a recommandé, quant à lui, la démultiplication des labels et
a exhorté les associations professionnelles à créer leurs labels, citant le cas
de la France qui compte 250 labels. Les opérateurs qui veulent labéliser
leurs produits doivent se conformer à un cahier de charges qui compte une
dizaine de critères, a-t-il avancé. Parmi ces critères d'éligibilité, il évoquera
la valeur ajoutée territoriale qu'apporte l'entreprise postulante, la
conformité de ses produits aux normes internationales, le taux
d'intégration, certification aux normes de qualité. L'entreprise candidate
doit être à jour vis-à-vis du fisc et de la Cnas. A travers le label, qui est un
outil d'identification des produits algériens, le FCE vise à favoriser la
création d'emplois, participer à la réduction de la facture d'importation et
œuvrer à la diversification de l'économie nationale.
13
Le label « Bassma Djazaïria » attribué à 23 produits
issus de 9 entreprises nationales(algerie360.com)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a attribué, dimanche à Alger, le label
Origine Algérie Garantie (OAG), à 23 produits issus de 9 entreprises
nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et
réduire la facture des importations.
Ce label, sous le générique « Bassma Djazaïria » (empreinte algérienne),
remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits
locaux, est attribué aux entreprises dont les produits répondent à des
normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE,
en collaboration avec des bureaux d’études et d’audit indépendants.
La cérémonie de la remise des labels s’est déroulée en présence du ministre
du Commerce, Bakhti Belaïb, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les
chefs d’entreprises lauréates.
Les entreprises sélectionnées sont Condor (Electroménager), le Groupe Sim
et la société Global Food (Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le
Groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l’entreprise Système Panneau
Sandwich (BTP), Socothyd (Pharmaceutique) et la société Faderco,
spécialisée dans les produits d’hygiène corporelle.
En marge de la cérémonie, M. Belaïb a indiqué aux journalistes que cette
initiative « contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national
à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays », en invitant les citoyens à
consommer algérien pour encourager la production nationale.
Pour sa part, M. Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient
donner à la campagne « Consommer Algérien », initiée par les pouvoirs
publics, « l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en
assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps ».
Selon lui, « Bassma Djazaïria » est l' »un des moyens » permettant de
soutenir la démarche du gouvernement qui vise à « accélérer la croissance
de l’économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir
d’achat du consommateur », soulignant que « face aux produits importés
qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et
consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens ».
Le label «Bassma Djazaïria» attribué à 23 produits de 9
entreprises nationales:
Condor, Groupe Sim, Bomare, Groupe Hasnaoui et
Socothyd labélisés (le chiffre d’affaires)
Condor (Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food
(Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer
Energie et l’entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd
(Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits
d’hygiène corporelle, sont les entreprises sélectionnées qui ont été
labélisées par le Forum des chefs d’entreprises, dimanche dernier, à Alger.
Ces neuf entreprises ont eu leur label Origine Algérie Garantie (OAG), qui a
concerné 23 produits issus des 9 entreprises nationales, une initiative visant
14
à encourager la production nationale, et réduire la facture des importations.
Ce label, sous le générique «Bassma Djazaïria» (empreinte algérienne),
remis pour la première fois, est une étiquette à mettre sur certains produits
locaux, qui sera attribuée aux entreprises dont les produits répondent à des
normes de qualité, fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE,
en collaboration avec des bureaux d’études et d’audit indépendants.
La cérémonie de la remise des labels s’est déroulée, en présence du ministre
du Commerce, Bakhti Belaïb, du président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les
chefs d’entreprises lauréates.
En marge de la cérémonie, Belaïb a indiqué aux journalistes, que cette
initiative «contribuera à la valorisation et à la promotion du produit national
à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays», en invitant les citoyens à
consommer algérien, pour encourager la production nationale.
Haddad a estimé, dans son allocution, que ce label vient donner à la
campagne «Consommer algérien», initiée par les pouvoirs publics,
«l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée, en assurant sa
pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps».
Selon lui, «Bassma Djazaïria» est l’ «un des moyens» permettant de
soutenir la démarche du gouvernement, qui vise à «accélérer la croissance
de l’économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer le pouvoir
d’achat du consommateur», soulignant que «face aux produits importés qui
dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser, producteurs et
consommateurs, pour garantir une place de choix aux produits algériens».
23 produits labellisés(La Nouvelle République)
L’opération du label «Basma Djazaïria» lancée en novembre dernier par le
Forum des chefs d’entreprise (FCE) a bénéficié à 23 produits de neuf
entreprises nationales. La cérémonie de la remise des labels s’est déroulée,
dimanche soir, en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le
président du FCE, Ali Haddad, ainsi que les chefs d’entreprise lauréats.
Lancée dans l’objectif d’encourager la production nationale et réduire la
facture des importations, ce label sous le générique «Bassma Djazairïa» a
été remis pour la première fois, sous une étiquette à mettre sur certains
produits locaux. Ce timbre de marque est attribué aux entreprises dont les
produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges
mis au point par le FCE, en collaboration avec des bureaux d'études et
d'audit indépendants. Les entreprises sélectionnées sont Condor
(Electroménager), le Groupe Sim et la société Global Food
(Agroalimentaire), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer
Energie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP), Socothyd
(Pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits
d'hygiène corporelle. Lors de la cérémonie, le ministre du Commerce a
souligné que cette initiative «contribuera à la valorisation et à la promotion
du produit national à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays». Par la même
occasion, il a invité les citoyens à consommer algérien pour encourager la
production nationale. Le président du Forum des chefs d’entreprise a
15
précisé, dans son discours tenu en marge de cette cérémonie, que ce label
est un avantage pour la campagne «Consommer algérien». «C’est
l’instrument qui lui manquait pour avoir une réelle portée en assurant sa
pérennisation, sa stabilisation et sa continuité dans le temps», a-t-il
expliqué. Le même responsable a ajouté que ce label est l’un des moyens
«permettant de soutenir la démarche du gouvernement qui vise à accélérer
la croissance de l'économie nationale, lutter contre le chômage, et améliorer
le pouvoir d'achat du consommateur», soulignant que «face aux produits
importés qui dominent le marché, il est nécessaire de se mobiliser,
producteurs et consommateurs, pour garantir une place de choix aux
produits algériens». Le Forum des chefs d’entreprise a lancé le label Origine
Algérie Garantie (OAG), en novembre 2015, une initiative destinée
essentiellement à encourager la production nationale et la diversification de
l’économie du pays. Cette initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi,
la réduction de la dépendance technologique et à la sensibilisation du
consommateur quant à l’importance de privilégier les produits algériens,
selon l'organisation patronale qui souligne que les entreprises algériennes
intéressées par ce label sont invitées à se rapprocher d'elle.
A l’initiative du FCE :
le label «Bassma Djazaïria» est né (Algeriepatriotique)
La première cérémonie de remise des labels «Bassma Djazaïria» a eu lieu
dimanche soir à l’hôtel El-Aurassi en présence du ministre du Commerce,
Bakhti Belaib, qui n’a pas manqué de préciser que «Bassma Djazaïria est
un label qui contribue à valoriser la production nationale. Je félicite le FCE
pour cette initiative». Lancée par le Forum des chefs d’entreprises, cette
initiative a pour but de «relancer la production nationale et par la même
occasion, redynamiser l’industrie algérienne, car c’est aujourd’hui une
urgence et une priorité pour notre pays», a déclaré le président du comité
de labellisation. C’est une belle occasion de promouvoir la production locale
tout en laissant le «libre choix aux consommateurs de choisir leur produit».
Cependant, pour pouvoir labelliser son produit par les cinq bureaux
internationaux de certification, il y a des critères à respecter dont les plus
importants sont le taux de la valeur ajoutée (pas moins de 40%), le taux
de transformation et la qualité du produit. Pour le président du FCE, Ali
Haddad, «l’idée de la création de ce label procède du constat selon lequel
nos entreprises fabriquent des produits dont la qualité n’a rien à envier aux
produits que nous importons de partout, le consommateur algérien le sait,
mais il n’avait pas d’outil intelligible lui permettant d’identifier sur le marché
le produit algérien. En développant ce label, notre objectif est d’œuvrer à la
diversification de l’économie nationale et de participer à la réduction de la
facture d’importation. Son aboutissement montre bien que le FCE tient ses
engagements». Ali Haddad n’a pas manqué de féliciter les entreprises qui
ont labellisé leurs produits avant de lancer un message aux autres pour en
faire de même. Pour ce qui est des produits labellisés, ils sont au nombre
de 23, appartenant à neuf entreprises : Amimer Energie (groupe
électrogène), Bomare (smartphone, tablette et téléviseurs), Condor
16
(téléviseurs, téléphones portables, réfrigérateurs, machines à laver et
climatiseurs), Faderco (produits d'hygiène corporelle, matelas absorbants
et papier d'essuyage), Global Food (viandes rouges surgelées), groupe
Hasnaoui (béton prêt à l'emploi adjuvant, mortier), SIM (farine et
couscous), SPS (panneau sandwich et cabine saharienne) et enfin Socothyd
qui est la seule entreprise publique à labelliser ses produits, à savoir les
sparadraps, les compresses s
Le FCE met le « Made in Algeria » à l’honneur(Algerieeco.com)
23 produits de neuf entreprises nationales ont reçu le label « Bassma
Djazairia » - ou Origine Algérienne Garantie (OAG) – décerné par le Forum
des chefs d’entreprise (FCE) qui a pour objectif de renforcer, promouvoir et
inciter au recours à la production algérienne tout en palliant à l’importation.
Le consommateur algérien va désormais pouvoir découvrir certains produits
sertis d’un logo rond et bleu, agrémenté des couleurs de l’arc-en-ciel sur
lequel sera inscrit « Bassma Djazairia ». Une première en Algérie qui
entérine la volonté du FCE de récompenser les entreprises qui favorisent la
consommation nationale et dont les produits répondent aux critères d’un
cahier des charges exigeants, puisque c’est la garantie d’une qualité « made
in Algeria » qui est mise en avant.
Les entreprises qui ont répondu à ces critères et que le FCE a décidé de
récompenser sont le Groupe Sim et la société Global Food
(Agroalimentaire), Socothyd (Pharmaceutique), la société Faderco
(spécialisée
dans
les
produits
d'hygiène
corporelle),
Condor
(Electroménager), Bomare (Electronique), le Groupe Hasnaoui, Amimer
Energie et l'entreprise Système Panneau Sandwich (BTP).
La cérémonie de remise de ce label, qui se déroulait à l’hôtel El Aurassi à
Alger, était animée par le vice-président du FCE, M. Brahim Benabdeslam.
Elle a été marquée par la présence du ministre du Commerce, M. Bakhti
Belaïb, qui a confié que "cette initiative contribuera à la valorisation et à la
promotion du produit national à l'intérieur, comme à l'extérieur du pays".
Le ministre d’ajouter qu’il était primordial d’inciter les citoyens à
consommer algérien pour encourager la production nationale.
Le président du FCE, M. Haddad, s’est également exprimé durant la
cérémonie, assurant que le label "Bassma Djazaïria" était le chainon
manquant à l’initiative des pouvoirs publics dans la promotion du
« consommer algérien ». « Ce label est l'instrument qui lui manquait pour
avoir une réelle portée en assurant sa pérennisation, sa stabilisation et sa
continuité dans le temps », a-t-il ajouté.
Plus d’une centaine de personnes étaient présentes pour assister à la remise
de ce précieux sésame aux entreprises lauréates. Notamment d’autres
entreprises, venues s’informer sur les conditions d’obtention d’un tel label,
puisque l’objectif du FCE est clairement d’étendre son champs d’attribution
à long terme.
17
Conjoncture : Le privé acteur
incontournable(ELMOUDJAHID)
Rompre avec la logique de la rente constitue l’élément fondamental de la
transition économique préconisée par l’État algérien. Ce réaménagement,
qui se veut radical, d’un système établi suppose, en priorité, une adaptation
des mentalités à la nouvelle donne, tant il est question d’amorcer un
nouveau modèle de croissance, certes coûteux, mais indispensable à la
stabilité du pays. Il s’agit, dans l’immédiat, de trouver des sources
alternatives au financement de l’économie, autres que l’épargne du Trésor
public, aujourd’hui dans l’incapacité de couvrir les exigences du
développement. En fait, les chiffres qui évoquent un creusement du déficit
de 1.404 milliards de dinars à fin février 2016 (contre près de 413 mds DA
à fin février 2015) constituent, à eux seuls, un indicateur d’alerte sur la
fragilité des finances de l’État pendant que les revenus des hydrocarbures
maintiennent leur cadence à la baisse. L’autre signal d’alarme provient du
ministre des Finances qui parle de 2.500 milliards dinars de manque à
gagner, au titre de la fiscalité pétrolière, qu’il faudra impérativement
trouver pour réaliser le taux de croissance de 7% fixé par l’État à l’échéance
2019. Aussi, l’Algérie qui a pris les devants en s’acquittant de l’essentiel de
sa dette extérieure, tout en renforçant son système bancaire, dispose
encore de marges de manœuvre pour entamer la diversification de son
économie et asseoir une base à l’export pour soutenir sa croissance. Un
avantage souligné d’ailleurs par le Fonds monétaire international qui
confirme, dans une analyse consacrée à notre économie, le fait que «grâce
à l’épargne accumulée par le passé et à un très faible endettement, l’Algérie
peut se permettre de s’ajuster au choc». Une épreuve qui consistera,
recommande le FMI, à aller d’un «modèle de croissance dirigé par l’État
basé sur les hydrocarbures» vers «un modèle plus diversifié tiré par le
secteur privé. Une option encouragée par l’État qui insiste sur la
contribution de ce secteur, désormais allié incontournable du
développement économique, dans la concrétisation des objectifs de
croissance. Et c’est à juste titre que le Premier ministre, à partir de Tizi
Ouzou, a réitéré la disponibilité et l’engagement de son gouvernement à
accompagner l'investissement privé, dans le cadre de la démarche de
diversification de l'économie nationale. Une vision qui confirme le secteur
privé en tant que locomotive du développement dans la phase à venir.
Algérie-Pologne: Ouvrir de "vrais chantiers" de
partenariat industriel et technologique (Caci) (APS)
Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci),
Mohamed Laid Benamor, a relevé, lundi à Alger, la nécessité pour les
opérateurs économiques algériens et polonais d'ouvrir de "vrais chantiers"
de partenariat notamment dans les secteurs industriel et technologique.
Lors d'un forum économique algéro-polonais, tenu en présence d'une
délégation d'opérateurs polonais conduite par le sous-secrétaire d'Etat au
ministère polonais du Développement, M. Radoslaw Domagalski-Labedzki,
18
M. Benamor a plaidé pour l'ouverture de "vrais chantiers de partenariat
industriel et technologique" en exploitant les convergences et
complémentarités dans différents secteurs.
Il a souligné que ce forum économique est "une occasion pour les
entreprises algériennes et polonaises pour s’informer et identifier les
différents secteurs qui constituent les vecteurs de croissance et de
développement dans les deux pays".
Pour sa part, M. Radoslaw a indiqué que "l’Algérie est devenue notre
troisième partenaire économique parmi les pays arabes, après les Emirats
arabes unis et l’Arabie saoudite, et notre deuxième partenaire économique
en Afrique, il y a là une réelle opportunité de bénéficier de l’expérience des
entrepreneurs algériens qui pourraient, avec la participation de partenaires
polonais, renforcer notre présence sur le continent africain".
Ce forum, qui intervient après celui tenu en septembre 2015 à Varsovie, a
permis d'examiner des opportunités de coopération pour la création de
partenariats dans le BTPH, matériaux de construction, le machinisme
agricole, l'électrotechnique et électronique, la métallurgie, les énergies
renouvelables, les hydrocarbures, la logistique, les services et l'agroalimentaire.
Les discussions entre les deux parties ont porté essentiellement sur la
diversification de l’économie algérienne, le développement durable, les
programmes d’investissement dans les secteurs de l’énergie, l’agriculture
et l’agroalimentaire.
Selon des données présentées à cette occasion, les échanges commerciaux
entre les deux pays avaient dépassé 736 millions USD en 2014, contre 395
millions USD l’année d’avant.
L’Algérie est depuis quelques années, l’un des principaux importateurs de
produits agroalimentaires. En 2015, la valeur des exportations polonaises
agroalimentaires vers l’Algérie s’est élevée à 151 millions d’euros, soit 20%
des exportations polonaises vers l’Afrique.
En marge de cette rencontre, des rencontres d’affaires (B to B) se sont
tenues dans la perspective de développer davantage le partenariat dans
divers secteurs.
En 2015, les deux pays avaient signé à Alger une Déclaration conjointe dont
l’objectif est d’encourager les entreprises polonaises à s’installer davantage
en Algérie et de doubler le volume des échanges commerciaux.
Cette Déclaration porte essentiellement sur le renforcement et la mise à
jour du cadre juridique des relations économiques entre les deux pays, la
multiplication des rencontres institutionnelles et d’affaires et du suivi des
projets de partenariat entre les entreprises algériennes et polonaises dans
les deux pays.
Tourisme
Des mesures incitatives examinées par le gouvernement
(HORIZONS)
19
Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat,
Amar Ghoul, a affirmé hier, à Alger, qu’« un dossier sur les mesures
incitatives et les facilités visant à renforcer le tourisme en Algérie est
actuellement au niveau du gouvernement pour examen ». Lors de la 2e
rencontre nationale sur la promotion du tourisme, il a indiqué que parmi les
mesures prévues, « l’amélioration de la qualité des prestations et services,
la garantie du transport, de la sécurité et de la santé ». Il est également
prévu « d’accorder des facilités pour l’octroi de visas aux touristes
étrangers, d’assurer les structures d’hébergement conformes aux standards
internationaux et d’améliorer le système bancaire et les capacités
d’accueil. » Ghoul a insisté sur « l’importance de renforcer l’action
commune, d’approfondir le dialogue entre tous les acteurs pour établir une
feuille de route pour définir les responsabilités, combler les lacunes et
aplanir les difficultés. »
Usine de montage Hyundai de Batna :
Entrée en production prochaine(ELMOUDJAHID)
L'usine de montage Hyundai de Batna, initiée dans le cadre d'un partenariat
algéro-sud coréen, entrera en production «très prochainement», a annoncé,
dimanche dernier, le chef de l'exécutif de la wilaya de Batna, Mohamed
Slamani. Ce projet est un modèle réussi d'investissement, a estimé le wali,
lors d'une visite d'inspection à cette unité, soulignant l'importance de tout
faire
pour
soutenir
les
investisseurs
sérieux.
De son côté, le représentant de l'entreprise, Ryad Mokhtari a indiqué que
14 ingénieurs et techniciens supérieurs en mécanique et électricité auto de
Batna suivent actuellement une session de formation, encadrée par des
spécialistes sud-coréens, en prévision du début du montage de camions,
ensuite des bus urbains et interurbains du label sud-coréen.
Il a ajouté que l'usine permettra de satisfaire la demande du marché local
et national, soulignant que l'Algérie assure le financement du projet à
hauteur de 100% et que le partenaire étranger se charge d'apporter le
savoir-faire
et
l'expérience.
Le directeur de marketing de Global Motors Industries, Yahia Aït Ali, avait
déclaré à l'APS, en janvier dernier, que le premier camion de l'usine Hyundai
de Batna sortira, au plus tard, en avril. Le même responsable avait précisé
que cette usine, représentant un investissement de sept milliards de dinars,
aura une capacité de production de 30 à 55 camions par jour, soit au moins
20.000 véhicules par an.
Mme Joan A. Polaschik, ambassadrice des états-Unis
«Il faut continuer à améliorer le climat des
affaires»(ELWATAN)
20
Pour attirer les investissements américains, l’Algérie doit faire plus d’efforts
en matière de promotion de son image. Le pays vit, aujourd’hui, une
transition économique, ce qui est en soi une bonne chose, mais l’Algérie des
années 1990 n’est pas celle de 2016.»
C’est ce qu’a estimé, hier, l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan A.
Polaschik, à l’occasion de sa visite du pavillon regroupant les entreprises
américaines participant à la 49e Foire internationale d’Alger (FIA). «Nous
voulons renforcer nos investissements en Algérie. Il y a une grande volonté
américaine de s’installer dans des projets durables et diversifiés en
Algérie», a indiqué Mme Polaschik. Elle n’a pas manqué de relever,
cependant, les insuffisances qui persistent dans le climat des affaires en
Algérie : «Nous sommes dans un marché global et les investisseurs
cherchent les villes dans lesquelles ils peuvent investir.
Ce n’est pas la question des 51/49% uniquement qui pose problème, c’est
tout le climat des affaires qu’il faut continuer à améliorer, d’autant que
l’Algérie est confrontée au défi de la diversification de son économie.» Pour
les Etats-Unis, l’Algérie demeure un partenaire important dans la région et
les entreprises américaines voient en elle un grand potentiel à exploiter en
matière d’investissement. Les secteurs les plus à même d’attirer ces
investissements sont l’énergie, le pharmaceutique, l’agriculture, les TIC, la
gérance de projets et la construction.
La diplomate américaine a rappelé, à ce propos, l’important projet «Algérie
Vision 2020», un protocole d’accord signé en 2014 entre le ministère
algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et
l’Association des industries pharmaceutiques innovantes, ayant pour objet
la création d’un pôle régional de biotechnologies en Algérie, une initiative
lancée en 2011.
Quant aux échanges commerciaux, l’ambassadrice avoue toutefois qu’une
baisse a été enregistrée dans ce domaine en 2015, du fait que les EtatsUnis produisent, depuis quelque temps, plus de gaz et de pétrole et que
l’Algérie adopte désormais une politique économique visant à réduire les
importations. Sur un autre plan, Mme Polaschik a rappelé l’excellente
coopération entretenue entre les deux pays en matière de sécurité et «le
rôle que l’Algérie a eu dans le processus de paix en Libye et autres pays de
la région».
En matière d’éducation et d’enseignement, l’ambassadrice des Etats-Unis a
annoncé l’ouverture prochaine en Algérie d’une école internationale
américaine à Alger, en vertu de l’accord signé entre les deux pays en
décembre 2015 portant création de cette structure, la première du genre
en Algérie. Deux autres projets, initiés par des privés, sont en cours de
finalisation pour la création d’universités algéro-américaines, a-t-on
annoncé également.
Le projet de loi organisant la profession de commissairepriseur vise à réhabiliter la profession (APS)
21
Le ministre de la justice Garde des sceaux, Tayeb Louh a révélé lundi que
le projet de loi portant organisation de la profession de commissaire priseur
visait à réhabiliter la profession en instituant le certificat d'aptitude à la
profession de commissaire-priseur.
Ce texte qui vient enrichir l'arsenal législatif vise à renforcer le contrôle de
l'Etat sur la profession, le commissaire priseur étant un officier public
mandaté par l'Etat et détenteur de son sceau, a soutenu M. Louh qui
présentait le projet de loi devant les membres de l'Assemblée populaire
nationale (APN).
Le projet de loi, propose, selon le ministre, d'éliminer l'esprit corporatif en
édictant un régime disciplinaire à même de concrétiser la célérité nécessaire
exigée pour la profession.
Le texte prévoit encore, a poursuivi le ministre ajoutant que la création et
la suppression des offices publics des commissaires priseurs s'effectuent
par arrêté du ministre de la Justice garde des sceaux et que l'exercice de la
profession se fait sous forme individuelle ou sous forme de société civile
professionnelle ou de cabinets groupés et que le bureau du commissaire
priseur soit mis sous le contrôle du procureur de la République.
Le texte porte également, selon le ministre, sur la protection juridique de
l'office du commissaire-priseur en disposant qu'aucune perquisition ou
saisie ne peut y être opérée sous peine de nullité que sur mandat judiciaire
écrit et en présence du président de la chambre régionale des commissaires
priseurs ou du commissaire priseur le représentant ou après l'avoir dûment
saisi.
Au volet relatif à l'accès à la profession, le texte de 78 articles propose
l'institution d'un certificat d'aptitude à la profession du commissaire priseur
et que l'accès à la formation pour l'obtention de ce certificat s'effectue par
voie de concours dont le présent projet de loi fixe les conditions. parmi les
conditions d'accès à la profession le projet porte que la nationalité
algérienne la possession d'une licence de droit , en sciences commerciales
ou en économie ou d'un diplôme équivalent et être âgé de 25 ans au moins.
Le texte prévoit l'organisation d'un concours d'accès à la profession après
consultation de la chambre régionale des commissaires priseurs et que les
postulants admis passent un stage de 9 mois.
Le commissaire priseur est nommé par arrêté du ministre de la justice garde
des sceaux et avant d'entrer en fonction il prête serment devant la Cour du
lieu d'implantation de son office.
Le commissaire priseur est chargé de l'estimation et de la vente aux
enchères publiques des meubles et des effets mobiliers corporels, de la
vente des biens mobiliers des retardataires dans le paiement de l'impôt et
de la vente aux enchères des biens mobiliers saisis.
Le commissaire priseur peut être commis par justice ou à la requête de
particuliers pour procéder aux prises et ventes publiques entrant dans son
domaine, il peut être fait appel a ses services par des administrations, les
institutions publiques et privées et les autres officiers publics.
Le présent projet de loi interdit au commissaire priseur de procéder, sous
peine de nullité, aux opérations d'estimation ou de vente des biens dans
lesquelles il intervient comme partie intéressée , représentant ou autorisant
22
à un titre quelconque et celles dans lesquelles il intervient comme
mandataire administrateur ou à un titre quelconque au profit de son
conjoint ou un de ses parents ou alliés au quatrième degré.
En matière d'inspection et de contrôle, le texte, selon les explications
fournies par M. Louh, donne à l'Etat par l'intermédiaire du ministère de la
Justice le droit de contrôler l'office du commissaire priseur pour garantir
l'amélioration de ses services. il prévoit un ensemble de mesures qui ont
pour finalité la protection du commissaire priseur et de son office.
L'office du commissaire priseur est soumis a des inspections périodiques
conformément à un programme annuel arrêté par la chambre nationale des
commissaires priseurs et dont une copie est transmise au ministre de la
justice, selon le projet de loi qui propose l'institution d'un conseil de
discipline au niveau de chaque chambre régionale qui est saisi par le
ministre de la justice, le procureur général compétent ou le président de la
chambre nationale des commissaires priseurs.
Afin de permettre au commissaire priseur de défendre ses droits, le
présent projet de loi lui donne la possibilité d'introduire un recours contre
les décisions du conseil de discipline devant commission nationale de
recours proposée par le présent projet qui détermine sa composante comme
suit: quatre (4) conseillers à la Cour suprême, quatre (4) commissaires
priseurs choisis
par la chambre nationale des commissaires-priseurs. Un recours contre les
décisions de cette commission peut être introduit devant le Conseil d'Etat.
APN: Nécessaire élargissement des missions du commissaire-priseur
(députés)
ALGER- Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont appelé,
lundi, à élargir les missions du commissaire-priseur à la vente des véhicules
d'occasion et à l'immobilier.
Intervenant au terme de la présentation du ministre de la Justice, gardes
des sceaux, Tayeb Louh sur le projet de loi portant organisation de la
profession de commissaire-priseur, les députés ont appelé à élargir les
missions du commissaire-priseur pour éviter toutes formes de manipulation
par des personnes étrangères à la profession.
Les députés ont déploré le fait que "cette profession ne soit pas limitée
uniquement aux gens de la profession", relevant l'intrusion de certains
intervenants à l'instar des douaniers, des huissiers de justice et des
notaires.
Le commissaire-priseur est un élément clé dans la restructuration des
institutions publiques, comme ce fut le cas pour les liquidations qui ont
touché plusieurs institutions dans les années 90, ont-ils indiqué, estimant
que la mise en place de cette loi intervient au moment opportun, 18 ans
après la mise en place de la première loi régissant la profession.
Les intervenants ont insisté sur "l'impératif de permettre au commissairepriseur de jouer son rôle en cette crise économique et financière qui
prévaut, actuellement, en Algérie causée par la baisse des prix des
hydrocarbures".
23
Le projet de loi sur la normalisation adopté au Conseil de
la nation (APS)
Le projet de loi modifiant et complétant la loi 04-04 relative à la
normalisation a été adopté, mercredi, à l'unanimité par le Conseil de la
nation lors d'une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah,
président du Conseil, en présence du ministre de l'Energie, Abdessalem
Bouchouareb et du ministre des Relations avec le parlement Tahar Khaoua.
A l'issue du vote, M. Bouchouareb a réaffirmé que le nouveau texte revêtait
une importance majeure car entrant dans le cadre de la politique générale
du gouvernement et du plan sectoriel visant à renforcer et à moderniser
l'arsenal juridique pour promouvoir les entreprises nationales et les rendre
plus compétitives, protéger l'économie nationale et le consommateur et
préserver l'environnement.
Il prévoit l'introduction des principes internationaux de précaution dans
l'élaboration des normes qui attestent de la qualité des biens et des services
produits en Algérie afin d'accroître la protection de la santé des
consommateurs et la préservation de l'environnement.
Le texte de loi "s'inscrit dans le cadre de la politique générale du
gouvernement et du plan de modernisation de l'arsenal juridique visant la
protection de l'économie nationale, du consommateur et de
l'environnement", ajoute le ministre.
Les changements proposés par ce projet de loi tendent aussi vers une
meilleure coordination de l'intervention des secteurs concernés par le
contrôle du respect des normes à travers la redéfinition du rôle joué par les
différents acteurs dans l'élaboration et l'adoption des règlements
techniques, des normes et des procédures d'évaluation de la conformité.
Parmi les principales modifications apportées à ce projet de loi figure
l'ouverture de l'activité de la normalisation à des intervenants qualifiés qui
seront homologués par les autorités habilitées afin de couvrir l'importante
demande de certification de biens et de services.
En vertu du nouveau texte, la certification obligatoire, liée au marquage,
est soumise à des procédures et modalités fixées par un projet de décret
relatif à l'évaluation de la conformité.
Les membres de la commission des affaires économiques du Conseil de la
nation ont recommandé d'accélérer l'élaboration des textes d'application de
ce texte et d'organiser des campagnes de sensibilisation au profit du citoyen
en l'impliquant à l'évaluation de la conformité des produits aux normes en
vérifiant le produit acheté.
Ils ont également souligné l'importance de la transparence dans
l'homologation et l'agrément des nouveaux organismes par ALGERAC.
Cette révision maintient tous les acquis, notamment ceux qui ont permis
l'introduction de changements importants aux textes législatifs applicables
à la normalisation et particulièrement de la terminologie utilisée.
24
Transport maritime urbain:
de nouvelles dessertes prévues en été (APS)
L'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (Entmv) va
ouvrir, dans les prochains jours, de nouvelles dessertes liant Alger à Jijel et
à Cherchell, dans le cadre de son programme estival de transport maritime
urbain, a annoncé lundi son P-dg, Ahcène Grairia.
Pour la ligne Alger-Jijel, il est prévu deux navettes quotidiennes (sauf
dimanche) en passant par Azeffoun et Bejaia, et ce, à partir du premier jour
du Ramadhan jusqu'à la fin de la saison estivale (30 septembre), a
précisé M. Grairia lors du forum El Moudjahid.
Pour le mois de Ramadhan, un programme spécial a été tracé avec un
départ d'Alger à 9h pour arriver à Jijel à 15h30, et un départ de Jijel à 8h
pour arriver à Alger à 14h30.
Pour le reste de la saison estivale, le départ du port d'Alger est prévu à 8h
(arrivée à 14h30) et du port de Jijel à 6h (arrivée à 12h30).
Le billet Alger-Jijel coûtera 1.600 DA pour un aller simple contre 1.200 DA
pour Alger-Béjaia, 800 DA pour Alger-Azeffoun, 500 DA pour AzeffounBéjaia, 800 DA pour Azeffoun-Jijel et 500 DA pour Béjaia-Jijel.
Deux ferries monocoques (Badji Mokhtar II et Seraidi), d'une capacité de
206 sièges chacun, sont réservés pour effectuer ces dessertes.
Quant à la ligne Alger-Cherchell, elle est prévue à partir du 15 juin prochain
après la réception de deux monocoques d'une capacité de 350 sièges
chacun, qui seront affrétés par la compagnie.
Pour cette ligne, deux navettes sont programmées tous les vendredi et
samedi, tandis que le billet coûtera au passager 800 DA pour un aller
simple.
Ces dessertes sont programmées à 8h30 et à 14h30 au départ du port
d'Alger et à 11h30 et à 17h30 au départ du port de Cherchell.
Pour la ligne pilote port d'Alger-port Djemila, exploitée depuis juin 2014, M.
Grairia a fait savoir que le prix du billet, subventionné par l'Etat,
augmentera à 100 DA contre 50 DA actuellement.
Par ailleurs, le même responsable a fait savoir que l'Entmv applique, depuis
février dernier, des réductions de tarifs allant jusqu'à 35% sur ses lignes
vers Marseille, Alicante, Valence et Gênes pour inciter les passagers à
voyager par voie maritime et augmenter davantage ses parts de marché.
Pour renforcer sa flotte, qui se compose actuellement de trois car-ferries
(Tassili, Tarek Ben Ziyad et El Djazair), cette entreprise va acquérir
prochainement un navire neuf après avoir reçu l'accord du Conseil des
participations de l'Etat (CPE).
En 2015, elle a transporté plus de 138.000 passagers et prévoit de dépasser
les 200.000 passagers en 2016.
25
Finance/Banque/bourse
Commerce
Marché de gros des fruits et légumes:
les prix demeureront stables durant le Ramadhan (APS)
Les prix des fruits et légumes au niveau du marché de gros des Eucalyptus
(Alger) demeureront stables durant le mois de Ramadhan, a affirmé lundi
le directeur général de ce marché, Mestouri Youcef ajoutant que les produits
seraient disponibles en quantités suffisantes.
En marge d'une visite des membres de l'Assemblée populaire de wilaya
(APW) au marché des Eucalyptus à la veille du mois de Ramadhan, M.
Mestouri a précisé que le problème de la "rareté ou de la cherté" des prix
des fruits et légumes ne se posera pas au niveau du marché durant ce mois
sacré.
Le responsable a tenu à rassurer que la cueillette des fruits coïncidera avec
le mois de Ramadhan, ce qui induira une réduction des prix qui se
stabiliseront prochainement selon les besoins du marché local, faisant
remarquer que toute augmentation des prix se posera au niveau du marché
de détail en fonction de l'offre et de la demande.
Le marché de gros des Eucalyptus connaît une grande affluence des
commerçants de détail des différentes communes de la wilaya outre les
commerçants des wilayas limitrophes. Cette structure commerciale a pu
réaliser au cours des deux années précédentes des bénéfices qui ont permis
sa réhabilitation sur le triple plan gestion, sécurité et hygiène.
Le commerce des fruits représente 75 % de l'activité du marché contre 25
% pour les légumes, a fait savoir le responsable qui a ajouté que ces
produits seront disponibles durant cette période de l'année.
Il indiqué dans ce sens que "le contrôle de la cherté des prix n'est pas des
prérogatives de l'administration du marché ou des responsables, mais
plutôt des services de contrôle relevant de la direction de commerce",
soulignant que le contrôle du respect des conditions de vente se faisait
grâce à la facturation en vigueur au niveau du marché.
De son côté, M. Boukhalfa Bouzid, rapporteur de la commission économique
de l'APW d'Alger, a indiqué que la décision signée le 28 avril, portant fusion
de l'Etablissement public de gestion des marchés de gros des fruits et
légumes de la wilaya d'Alger (EMGWA) avec l'Etablissement de gestion des
abbatoirs et poissoneries d'Alger, tendait à rationnaliser les dépenses
publiques.
Cette décision est de nature à assurer une meilleure prise en charge du
service public par l'unification des moyens, a souligné le même responsable
ajoutant que l'appelation du nouvel établissement était "l'Etablissement de
26
gestion des infrastructures et des activités commerciales de la wilaya
d'Alger".
Importations des véhicules:
Baisse de 61% sur les 4 premiers mois
La facture d'importation des véhicules a reculé à 513 millions de dollars
(usd) durant les quatre premiers mois de 2016, contre 1,31 milliard usd
durant la même période de 2015, soit une baisse de 61%, a appris lundi
l'APS auprès des Douanes.
Quant aux quantités importées, elles ont baissé de près de 70% avec
33.363 véhicules importés entre début janvier et fin avril 2016, contre
106.846 unités sur les quatre premiers mois de 2015, selon les données
provisoires du Centre national des statistiques des Douanes (CNIS).
Les plus grosses baisses ont été enregistrées chez les concessionnaires des
marques asiatiques dont les importations ont reculé dans une fourchette
allant de 40 à 90% en valeur et en volume.
A rappeler que les licences d'importation des véhicules ont été attribuées
en début mai en cours à 40 concessionnaires sur 80 postulants.
Fixé initialement à 152.000 unités pour l'année 2016, le contingent
quantitatif d'importation des véhicules a été finalement réduit à 83.000
unités.
Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix
personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres
véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des
personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course)
et les véhicules dédiés au transport de marchandises.
Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels
importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés
par le dispositif des licences.
Selon le ministère du Commerce, la facture d'importation des véhicules ne
dépassera pas un (1) milliard usd en 2016, contre 3,14 milliards usd
(265.523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913
unités).
"Nous avons fait l'effort de réduction car il fallait rationaliser nos
importations et ne plus importer de véhicules pour les stocker. Nous
importerons essentiellement les véhicules dont les acheteurs sont déjà
connus (à travers les commandes faites par ces derniers)", avait déclaré
récemment le ministre du Commerce.
Parallèlement à l'octroi des licences, le gouvernement a exigé des
concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des
véhicules et dont un cahier des charges a été élaboré par le ministère de
l'Industrie et des mines.
Dans le sillage de la chute des prix de pétrole, le gouvernement a décidé de
plafonner certaines importations à travers la mise en £uvre du régime des
licences d'importation.
Jusqu'à présent, les produits concernés sont les véhicules, le ciment
portland gris, le rond à béton et certains produits agricoles.
27
Coopération
Bouchouareb pour la création d'un Conseil d'affaires
Algéro-polonais (APS)
Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb a souligné
lundi à Alger l'intérêt de créer un Conseil d'affaires algéro-polonais pour
booster le partenariat économique et industriel entre les deux pays.
Cette instance devra constituer "un espace d’échanges plus proactif, flexible
et adapté pour l’émergence rapide de projets d’envergure susceptibles de
traduire la confiance qui existe entre l’Algérie et la Pologne", a-t-il indiqué
lors d'une audience qu'il a accordée au vice-ministre auprès du ministère
du Développement économique de la République de Pologne, Radoslav
Domagalski, en visite à Alger.
Lors de cet entretien, M. Bouchouareb a notamment a exprimé la volonté
et la disponibilité de l’Algérie à développer l'investissement conjoint avec la
Pologne, selon un communiqué du ministère
Le ministre a également souligné l’importance de faire converger les
intérêts des entreprises des deux pays pour valoriser les potentialités et les
complémentarités existantes en les mettant sur la voie de la co-production
pour aller pénétrer ensemble les marchés de l’Afrique et de la région MENA.
"Nous sommes aujourd’hui le deuxième partenaire de la Pologne en Afrique.
Notre ambition est de devenir le premier", a indiqué M. Bouchouareb.
Pour ce faire, les deux parties doivent, selon lui, co-produire ensemble et
aller vers plus de rapprochement entre les chefs d’entreprise et les
chambres d’industrie et de commerce des deux pays à travers, notamment,
la création d’un Conseil d’affaires bilatéral.
De son côté, M. Domagalsko a accueilli favorablement cette suggestion
avant d’exprimer l’intérêt de la Pologne pour l’investissement dans les
industries extractives, la transformation agroalimentaire, les énergies
renouvelables et le gaz.
D'autre part, M. Bouchouareb qui s'est félicité de la qualité des échanges
au niveau institutionnel, a assuré la disponibilité de l’Algérie à fournir du
gaz à la Pologne.
Veille
Déficits chroniques, instabilité politique, démographie et
absence de réformes Afrique :
Richesses importantes sur fond de sousdéveloppement(ELWATAN)
Les mauvaises notes s’enchaînent pour l’Algérie. Après l’évaluation du
Fonds monétaire international (FMI) qui a fait ressortir récemment la
vulnérabilité de l’économie nationale face au choc pétrolier et mis en garde
contre des difficultés économiques sévères en cas d’absence de réformes
28
structurelles, c’était au tour, la semaine dernière, de la Banque africaine de
développement (BAD) de dresser un diagnostic loin d’être rassurant sur
l’économie algérienne.
Dans un rapport sur les perspectives économiques en Afrique pour 2016,
le quinzième du genre rendu public à l’occasion des assemblées annuelles
de la BAD tenues du 23 au 27 mai à Lusaka (Zambie), la BAD, tout comme
le FMI, relève la nécessité d’opérer des réformes structurelles pour en finir
avec la dépendance vis-à-vis de la rente.
«Cette situation conjoncturelle devrait être une opportunité d’accélérer les
réformes visant la diversification et la transformation structurelle de
l’économie», soulignent les rédacteurs du rapport. Pour ces derniers,
l’Algérie doit diversifier son économie en s’appuyant moins sur les
hydrocarbures et transformer son modèle de croissance. Un dossier, dit-on,
sur lequel travaille actuellement le gouvernement. Aussi, les experts de la
BAD plaident pour des réformes vigoureuses afin de doper la croissance et
créer des emplois pour une population jeune qui augmente rapidement.
Rappelant que la croissance s’est établie à un niveau estimé à 3,9 % en
2015, tirée principalement par l’agriculture et un rebond dans le secteur des
hydrocarbures et qu’avec un secteur pétrolier qui génère environ 49% des
recettes publiques et 96% des exportations, la banque africaine note que la
baisse des cours du pétrole a réduit les épargnes budgétaires et extérieures.
Ce qui met en évidence la nécessité de diversifier les sources de
financement public de l’économie. Et ce, d’autant que les défis à relever en
matière d’emploi, d’éducation et de santé sont importants face à un boom
démographique (40 millions d’habitants) avec une population urbaine à
70% après avoir enregistré une transition entre 1987 et 1988.
Des prévisions moroses
L’épuisement des marges de manœuvre budgétaire et les indicateurs
macroéconomiques qui sont dans le rouge n’arrangent guère la situation
(voir tableau 1). Avec une croissance réelle du Produit intérieur brut (PIB)
qui s’est établie à 3,9 % en 2015 contre 3,8 % en 2014, tirée principalement
par l’agriculture, en particulier la production végétale et un rebond dans le
secteur des hydrocarbures, les perspectives s’annoncent moroses pour
2016 et 2017. La BAD prévoit respectivement des PIB de l’ordre de 3,4%
et 3%. L’institution finacière met par ailleurs en garde contre le retour de
l’inflation. En 2015, le taux était de 4,8% en hausse après deux années
consécutives de baisse. «C’est le résultat de l’augmentation des prix des
produits alimentaires et des biens manufacturés.»
Ce retour à l’inflation tient à des dysfonctionnements des circuits de
distribution, notamment des produits agricoles frais et des produits
alimentaires industriels», explique la Banque qui prévoit dans le même
sillage des taux d’inflation de 4,3% et de 4% en 2016 et 2017 (voir tableau
1). Autre indicateur inquiétant : pour la première fois depuis 16 ans, la
balance commerciale affiche un important déficit de 9% du PIB en 2015, en
raison de la couverture des importations (31% du PIB) par les exportations
(21% du PIB), entraînant une diminution des réserves officielles de change.
Les comptes de l’Etat sont affectés par l’érosion des ressources du Fonds
de régulation des recettes (FRR), consécutive à la baisse notable de la
29
fiscalité pétrolière, passée de 20 à 13% du PIB entre 2014 et 2015. Avec
des recettes totales en baisse (27% du PIB en 2015 contre 33% en 2014)
et des dépenses budgétaires toujours élevées (43% du PIB en 2015 et
2014), le déficit global s’est creusé. Il est passé, selon la même source, à
16% du PIB en 2015 contre 8,3% en 2014.
Les prévisions pour 2016 et 2017 sont respectivement de 15,4% et 14,7%.
«La conjoncture est surtout marquée par l’impact de la chute drastique des
cours du pétrole sur la position extérieure ainsi que les comptes publics»,
note encore le rapport de la BAD. Un document qui place l’Algérie parmi les
pays riches africains les plus affectés par la conjoncture internationale. En
effet, dans de nombreux cas, les positions budgétaires et les comptes
courants se sont dégradés.
«La chute des cours des produits de base a fortement déstabilisé les
budgets des pays riches en ressources, et ce, dès 2014. Ces pressions sont
allées en croissant en 2015», lit-on dans ce rapport.
La BAD poursuit : «La plupart des pays ayant accumulé des réserves lors
du précédent boom ont réussi à faire face à ce revirement. Mais les déficits
budgétaires relativement importants affichés pour certains en 2014 se sont
aggravés en 2015». C’est le cas, en plus de l’Algérie, du Congo, de la Libye,
du Sud-Soudan et de la Zambie.
Pour ces régions, la dégradation de la balance extérieure (liée à une baisse
des recettes d’exportation) a entraîné la dégradation de l’équilibre
budgétaire (lié à un manque à gagner fiscal dans les industries extractives).
Dans plusieurs cas, la dépréciation de la monnaie a aussi favorisé cette
détérioration récente de la position extérieure, en renchérissant les
importations.
«Mais cet affaiblissement de la monnaie finira par redresser la balance
commerciale dans la mesure où les entreprises nationales deviendront plus
concurrentielles à la fois sur les marchés extérieurs et sur les marchés
nationaux», explique à ce sujet le rapport de la BAD dans lequel les
rédacteurs préconisent, pour éviter le phénomène dangereux des déficits
jumeaux, de faire preuve de prudence budgétaire mais aussi de poursuivre
une politique de taux de change concurrentielle et d’améliorer constamment
l’environnement opérationnel des entreprises nationales et le climat des
IDE (Investissements directs étrangers). «Ce faisant, les deux déficits
finiront par baisser.
Lorsque les déficits courants restants sont en grande partie financés par les
IDE, ils restent tenables dans la mesure où ce type de financement
n’aggrave pas la dette extérieure», relève la BAD.
Ce qui n’est pas le cas en Algérie où le flux des IDE est timide. Un constat
observé dans la majorité des pays de l’Afrique, essentiellement en Afrique
du Nord.
L’Egypte, première destination des IDE
En 2015, les premières destinations africaines des IDE sont l’Egypte (10,2
milliards USD), le Mozambique (4,7 milliards), le Maroc (4,2 milliards),
l’Afrique du Sud (3,6 milliards), le Ghana (2,5 milliards), la RDC (2,5
milliards), la Zambie (2,4 milliards), la Tanzanie (2,3 milliards), l’Ethiopie
(2,1 milliards), la Guinée (1,9 milliard) et le Kenya (1,9 milliard). Sans
30
l’Egypte, les investissements en Afrique du Nord auraient fondu, mais ce
pays a bénéficié d’une hausse des apports entre 2014 et 2015, de 5,5 à
10., milliards USD. Les investisseurs des EAU ont joué un rôle important
dans le redressement de l’économie égyptienne.
Les apports en faveur du Maroc sont passés de 4,7 milliards USD en 2014
à 4,2 milliards en 2015, le pays restant cependant la troisième destination
des IDE en Afrique. «Le terrorisme et l’insécurité grandissante dans
certains pays du Sahel, sans parler de l’instabilité politique, pourraient
menacer ces flux d’investissements», avertit la BAD qui évoque également
différents facteurs externes et internes qui conditionnent la rentabilité de
ces opérations, dont le ralentissement des activités des économies
émergentes et la morosité de la reprise dans les pays de l’UE.
En effet, le repli des cours du pétrole et ceux des métaux ont poussé les
opérateurs étrangers à réduire leurs investissements dans les pays riches
en ressources.
Une croissance moyenne de 3,7% en Afrique en 2016
A titre indicatif, le rapport porte globalement sur l’évolution du continent
dans son ensemble. Il souligne les conséquences négatives du
fléchissement des cours du pétrole et des produits de base, d’une
conjoncture internationale hésitante et des incertitudes politiques
intérieures pour de nombreuses économies africaines ; par ailleurs,
l’analyse met en évidence la réponse des gouvernements. Elle examine
ensuite les performances économiques récentes du continent et les
prévisions pour 2016 et 2017, ainsi que les moteurs de l’offre et de la
demande. Les perspectives économiques présentées dans ce rapport et qui
tablent sur une croissance moyenne modérée en 2016 (3,7 %), qui devrait
rebondir en 2017 à 4,5% reposent, faut-il le noter, sur l’hypothèse d’une
stabilisation des cours du pétrole et des autres produits de base, puis d’une
redynamisation l’entreprise. Cependant, vu les niveaux actuels, en 2016 les
prix resteront inférieurs en moyenne à ceux de 2015 et ne commenceront
à se redresser qu’en 2017, prévient-on au niveau de la BAD . Ainsi, en
tablant sur un prix moyen du baril de pétrole à 37 USD en 2016 et 48 USD
en 2017, les cours de pétrole céderont 27% en 2016 avant de regagner
environ 30% en 2017. Pour la BAD, les incertitudes entourant l’économie
mondiale en général et le marché du pétrole et des produits de base en
particulier rendent cependant ces hypothèses particulièrement fragiles, la
probabilité qu’il faille les revoir à la baisse étant plus plausible que le
scénario inverse.
L’urgence de réformes structurelles
Parallèlement à la situation des pays comme l’Algérie, les pays moins
dépendants du pétrole et des autres produits de base ont dû également
gérer de fortes contraintes budgétaires et, pour certains, se sont retrouvés
en 2015 avec un déficit supérieur ou égal à10% du PIB. Une situation
observée au Congo, en Egypte, en Erythrée et en Gambie.
«Une poignée de pays a cependant enregistré des excédents en 2015
(Botswana, Lesotho et Seychelles), de nombreux autres se retrouvant avec
un déficit raisonnable, autour de 3% du PIB, voire moins», fera remarquer
31
toutefois le
document citant dans ce cadre le Burkina Faso,
les Comores, l’Ethiopie, le Gabon, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le
Nigeria, la RDC, le Soudan, le Swaziland et le Zimbabwé. Quel que soit leur
degré de vulnérabilité mondiale, comment ont réagi les gouvernements face
à ce contexte économique difficile ? «La plupart des gouvernements
prennent des mesures pour contenir ces déficits», répond la BAD pour qui
les politiques publiques doivent s’efforcer de stabiliser les sources actuelles
de financement et d’en mobiliser de nouvelles pour soutenir les
infrastructures, la formation et l’emploi.
Ainsi, le défi commun aux pays africains dont certains sont marqués par
l’instabilité politique est lié aux réformes structurelles et réglementaires. Ce
qui tarde à se faire dans une région minée par la corruption.
Complexe touristique La Gazelle d’or de Djillali Mehri
Le joyau au creux des dunes(ELWATAN)
Le village touristique La Gazelle d’or d’El Oued est né d’un rêve qui a
traversé le temps, les douleurs et les attentes. Un rêve d’un demi-siècle
porté par un homme qui, dès son jeune âge, regardait les dunes, imaginant
y planter des jardins.
Djillali Mehri, natif de la ville aux mille coupoles, voulait, depuis le début
des années 1970, construire une résidence au milieu de la verdure. «En
hommage à ma mère Daouia, j’ai planté des palmiers et bâti une demeure
en 1972. En dépit de certaines difficultés, j’ai continué mon parcours en
croyant à la réussite avec détermination», a confié Djillali Mehri, jeudi
dernier, à la salle Toumour, lors d’une réception consacrée à l’ouverture
symbolique du complexe.
Une cérémonie marquant la fin des travaux, à laquelle ont été invités des
représentants de la population d’El Oued, des élus, des responsables locaux,
des journalistes, des notables, des intellectuels et des artistes connus
comme Abdallah Menaï, Mahboub et Mohamed El Khames. Des troupes de
chants et danses populaires ont assuré l’animation. «J’ai toujours rêvé que
cet endroit soit la source d’une lumière qui éclaire toute la région d’El Oued
et que la première maison, construite en 1972, devienne un complexe
touristique de classe mondiale», a confié Djillali Mehri, qui a chargé son fils
aîné, Azeddine, de lire le texte à sa place.
Mourad Khellaf, proche collaborateur du patron du groupe Mehri, se rappelle
du projet lancé au début des années 1970 sur la route de Touggourt, à la
sortie sud-ouest d’El Oued : «Il a construit deux villas, puis un salon
d’accueil et une salle de restauration. Dans une deuxième étape, dix ans
plus tard, il a construit douze villas d’hôtes. A l’époque, il commençait à
avoir beaucoup de relations, il hébergeait ses invités ici.
Ces villas ont été construites avec l’aide de son ami d’enfance, Salah
Kadouri, et des artisans d’El Oued. D’où la présence de la touche
architecturale locale.» «Plus tard, Si Djillali voulait recevoir des groupes et
organiser des manifestations. Aussi a-t-il décidé d’ajouter 72 bungalows. La
construction s’est faite de manière progressive. Il a été possible donc
32
d’organiser des manifestations internationales comme la Conférence
économique maghrébine en présence de plusieurs ministres maghrébins en
2005 et un Salon national sur la télécommunication.
De nombreuses délégations nationales et internationales ont été reçues ici.
Jusqu’à maintenant, toutes ces manifestations étaient d’ordre privé, elles
n’avaient pas de caractère commercial», ajoute Mourad Khellaf. Le
complexe La Gazelle d’Or est donc l’évolution naturelle d’un projet en
extension progressive. «C’est en fait une troisième étape. Si Djillali a décidé
d’ouvrir ces espaces au public et de participer ainsi à l’effort touristique dans
lequel s’est engagé le pays. D’où sa décision d’élargir les capacités d’accueil
avec la construction de tentes nomades de confort haut standing», préciset-il.
Des allées fleuries
La nouvelle capacité d’accueil est de 150 chambres. Les villas, les
bungalows et les tentes nomades de couleurs terre, blanche ou beige sont
plantés au milieu de la palmeraie, entourés de bougainvilliers jaunes,
blancs, roses, violets et rouges. Qui penserait que les bougainvilliers
poussent en plein désert ? Les allées du complexe sont fleuries d’azalées
japonica rouges, jaunes et roses. Les fleurs de la Méditerranée s’adaptent
donc facilement au climat saharien !
A côté de la grande piscine, qui prend des couleurs variables la nuit grâce
à un système d’éclairage contemporain, des colonnes de roses sur plusieurs
niveaux donnent au complexe l’allure d’un grand jardin. Un jardin presque
magique ! Pourtant, en entrant par la grande porte, qui rappelle celle d’un
ancien palais avec ses deux tours blanche et crème, le visiteur aperçoit une
immense dune ocre-brun. Il peut croire qu’il s’engouffre dans un espace
lunaire. En face de l’entrée principale, une statue symbolise le fameux
«remal», le porteur de sable. Une œuvre artistique qui souligne que rien ne
peut se faire sans effort, sans travail, sans sueur, sans patience.
Après une allée de palmiers de taille moyenne de degla blanche (les dattes
sèches Gourba’â), la salle de réception s’impose par une porte en cuivre
brodé importée du Maroc. La salle est de forme ronde, avec un plafond en
coupole décorée de motifs maghrébins. Au milieu, l’espace est occupé par
des sofas et des divans portant les couleurs et les rondeurs de l’hospitalité.
Plongés dans le blanc de la pureté et le bleu aquatique, un spa est prêt à
accueillir les visiteurs en quête de détente. Plus loin, un jet d’eau en forme
de théière saharienne rappelle les traditions sucrées de la région. Un sky
lounge, situé au-dessus d’un restaurant, offre une vue panoramique des
lieux et surmonte la deuxième piscine qui prend des reflets bleu océan le
soir venu.
Le salon Isabelle Eberhardt, décoré à l’ancienne, se veut un hommage à
l’écrivaine suisse qui avait fait un séjour dans la région du Souf. «Jamais,
en aucune contrée de la terre, je n’avais vu une ville se parer d’aussi
magnifiques splendeurs», avait écrit l’auteure de Amours nomades en 1901
à propos d’El Oued. Les salles de conférences et les restaurants sont
décorés de tableaux — originaux et copies — de Nacereddine Dinet puisés
dans la collection personnelle de Djillali Mehri. Des kheïmas sont plantées
33
entre les palmiers pour des soirées sahariennes autour du méchoui ou du
thé à la menthe.
Bref, tout est prévu pour que les touristes ne s’ennuient pas. Les chambres
bien équipées et meublées sont connectées au réseau wifi et aux télés
satellitaires. «Depuis la mise en ligne de la vidéo de promotion du complexe,
nous avons reçu des centaines d’appels de l’étranger. Les gens veulent
venir, nous demandent la date d’ouverture», confie Djilali Mehri. La vidéo,
visible sur YouTube depuis fin janvier 2016, a été conçue selon les normes
de promotion actuelle.
Un investissement de 10 milliards de dinars
A côté du complexe La Gazelle d’or, l’hôtel La Coupole, une bâtisse blanche,
est prévu pour offrir aux visiteurs plus de choix. «Les personnes qui
viennent à El Oued pour travailler, se distraire ou visiter leurs familles
peuvent venir à l’hôtel La Coupole. Un hôtel de 120 chambres destiné au
client de passage, où les tarifs sont étudiés.
L’hôtel fonctionnera d’une façon séparée de La Gazelle d’or qui aura d’autres
types de clients. Si nous recevons demain de grandes délégations, le
complexe fera l’appoint avec l’hôtel», précise Mourad Khellaf. Selon lui, le
complexe La Gazelle d’or sera destiné d’abord aux entreprises, aux
administrations et aux groupes qui veulent organiser des séminaires, des
symposiums et des rencontres. «Aussi fallait-il créer toute l’infrastructure
nécessaire, dont la salle de conférences et les restaurants.
Ce qui coûte cher ce n’est pas les installations, mais les infrastructures. Les
routes, les réseaux électriques, les conduites d’eau, par exemple. C’est une
palmeraie immense qu’il faut entretenir, élargir, développer, clôturer. C’est
donc un lourd investissement qui, aujourd’hui, est évalué à 10 milliards de
dinars. Un investissement étalé dans le temps. Nous avons réalisé 25% de
l’investissement ces dernières années, tout le reste a été fait bien avant»,
souligne-t-il.
Avant l’ouverture officielle en septembre prochain, les responsables du
complexe envisagent de profiter de la période creuse de l’été pour
compléter le recrutement du personnel. Selon Djillali Mehri, plus de 600
emplois sont prévus. Dans le tourisme, d’après les experts, pour chaque
emploi créé directement, trois emplois se dégagent en indirect.
Un programme de formation aux techniques touristiques est également
retenu, avec une priorité pour les jeunes de la wilaya d’El Oued. Lors de la
réception célébrant la fin des travaux du complexe, un appel a été lancé
pour donner à l’aéroport d’El Oued une classe internationale. Selon un
correspondant de presse, l’aéroport d’El Oued, qui peut fonctionner de jour
comme de nuit, est équipé de pistes pouvant accueillir des avions moyen
courrier.
Des cadres du groupe Mehri regrettent que les touristes voulant se rendre
en Algérie attendent parfois jusqu’à deux mois pour obtenir leur visa. «Nous
ne pouvons pas demander à des touristes d’attendre toute cette période
pour venir», dit-on. Plaidoyer a été fait également pour libérer le ciel
algérien et pour que les avions assurent des liaisons directes entre l’Europe
ou l’Asie et El Oued, Ghardaïa, Béchar ou Tamanrasset. «Il est nécessaire
également de revoir la réglementation concernant les charters. Aujourd’hui
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en Algérie, le transport aérien s’articule autour des lignes régulières.
Demain, pour augmenter le nombre des touristes, il va falloir organiser des
vols charter. C’est une priorité», plaide un conseiller de Djillali Mehri.
Pour Brahim Benabdeslem, vice-président du Forum des chefs d’entreprise
(FCE), le complexe La Gazelle d’or est «un plus considérable» pour l’activité
touristique dans la région d’El Oued et dans toute l’Algérie. «Le FCE a
toujours milité pour la diversification de l’économie algérienne parce qu’il
faut sortir définitivement de la dépendance aux hydrocarbures. Le secteur
touristique pourrait être un atout, une piste pour justement se débarrasser
de cette dépendance.
Le tourisme est un secteur économiquement structurant, qui permet un
effet d’entraînement sur plusieurs autres activités et crée des postes
d’emploi», déclare-t-il. Intensifier les flux touristiques vers El Oued
implique, selon lui, l’amélioration des conditions d’accueil à l’aéroport et
l’assouplissement des mesures de délivrance des visas. «Le tourisme
dépend aussi de l’artisanat et de la culture. Un touriste vient également
pour découvrir un pays, ses arts, ses traditions, ses coutumes… Un travail
que tout le monde doit faire», estime Brahim Benabdeslem.
Djillali Mehri. PDG du groupe Mehri
«Pour relancer le secteur du tourisme, il faut un signal
fort des autorités»(ELWATAN)
La Gazelle d’or est un projet que vous portez depuis 50 ans. Quels sont les
objectifs stratégiques de la construction de ce village touristique en plein
désert ?
Vous remarquez que, chaque année, plus d’un million d’Algériens partent
en vacances à l’étranger, en Tunisie, au Maroc, en Europe. Chez nous,
malheureusement, il n’existe pas de complexe touristique digne de ce nom
alors que l’Algérie est un pays très beau, où chaque région a une histoire.
Les Algériens devraient trouver mieux dans leur pays qu’au Maroc, en
Tunisie ou en Espagne.
Nous avons organisé ici, à la résidence Daouia, pendant des années,
plusieurs symposiums et grandes rencontres regroupant 200 à 300
participants. Et, à chaque fois, les gens rêvent de revenir à El Oued. Nous
allons faire mieux pour que nos visiteurs reviennent. Tout y est réuni : les
palmiers, le paysage, les infrastructures d’accueil.
Ici, nous pouvons organiser plusieurs événements. Tout est prévu pour les
réussir : un programme de randonnées, des conditions parfaites
d’hébergement, la tranquillité, la nature… Nous pouvons faire beaucoup de
choses. Nous allons nous-mêmes proposer des événements. Nos espaces
seront également ouverts à d’autres organismes, institutions, ministères
aux fins d’organiser des séminaires et des rencontres dans un cadre
féerique. N’oubliez pas qu’il y a 50 ans, ici, il n’y avait que des dunes.
Aujourd’hui, il y a une palmeraie et un complexe touristique.
- Quelles sont, selon vous, les conditions qu’il faut réunir pour réussir la
relance du secteur touristique ici, à Oued Souf, ou ailleurs dans le pays ?
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Il ne suffit pas d’avoir des hôtels et des complexes pour relancer le secteur
du tourisme, il faut un signal fort des autorités. Par exemple, faciliter la
délivrance des visas pour les touristes étrangers, ériger les aérodromes du
Sud (El Oued, Adrar, Ghardaïa ou Timimoun) en aéroports de classe
internationale. L’aéroport d’El Oued est déjà équipé pour recevoir les gros
porteurs. Des Boeing s’y sont déjà posés, mais de façon périodique. Il faut
également beaucoup de publicité et de promotion pour attirer la clientèle
d’Asie, comme les Japonais et les Chinois, les touristes de Dubaï, des EtatsUnis et d’Europe aussi.
L’Algérie a été longtemps un pays fermé. Il faut changer les choses, adopter
des plans marketing pour chercher et capter les touristes, organiser des
voyages spécialisés. Quand le secteur touristique fonctionne, tout marche,
les transports, l’artisanat… Il y a un effet d’entraînement qui ne peut être
que bénéfique pour l’économie.
- Existe-t-il une possibilité d’extension du complexe ?
La taille du complexe est déjà importante. Il existe effectivement une
possibilité d’extension. Dans la palmeraie, en face du complexe La Gazelle
d’or, de l’autre côté de la route de Ouargla, nous envisageons de construire
600 villas en forme de ryads qui seront destinés aux migrants algériens qui
en ont les moyens et rêvent d’avoir un pied-à-terre en Algérie. Nous avons
suffisamment d’espaces pour ce projet, qui a été agréé. Il sera réalisé en
respectant la nature de la palmeraie.
- La wilaya d’El Oued est frontalière de la Tunisie. Ce pays voisin connaît
des difficultés sécuritaires qui ont eu des conséquences désastreuses sur le
tourisme. El Oued pourrait devenir une destination pour les visiteurs
intéressés par le tourisme saharien. Qu’en pensez-vous ?
La Tunisie offre un tourisme de masse. Ici, nous offrons des prestations de
service de qualité, un tourisme d’excellence. En Tunisie, on profite de belles
plages et de bons services, mais la clientèle n’apporte rien au pays, surtout
que les prix sont très bas. Les chambres de certains hôtels tunisiens sont
étroites, ce qui oblige les clients à consommer et à partir. Ici, nous avons
un bel espace, de belles terrasses. Toutes les personnes qui sont passées
ici ont planté des palmiers, c’est symbolique. Notre fierté est d’avoir
construit le complexe La Gazelle d’or avec des entreprises locales et
nationales. Nous avons sollicité des artistes algériens pour les décorations.
- A quand l’ouverture officielle du complexe ?
En juillet prochain, après le Ramadhan, nous allons faire une pré-ouverture.
C’est-à-dire ouvrir l’ensemble de nos installations et faire les tests
d’exploitation, s’assurer que le personnel est en place, que tout fonctionne,
l’électricité, l’eau, les voiries. En septembre prochain, nous allons organiser
l’ouverture officielle du complexe La Gazelle d’or. Nous allons en fixer la
date avec les autorités nationales.
Nouria Gribi, vice-présidente de Blumberg Grain :
«L’export passe par le renforcement des moyens de
stockage»(ELWATAN)
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Si l’Algérie veut sécuriser son alimentation et passer à l’étape de
l’exportation des produits agricoles, le renforcement des capacités de
stockage, froid et sec, devient une nécessité absolue.» C’est le constat que
font les responsables de la compagnie américaine Blumberg Grain du
secteur agricole algérien dans sa partie relevant du stockage.
Une enquête effectuée par la compagnie, il y a quelques mois, dans
plusieurs régions du pays, a révélé l’existence d’un déficit dans les
infrastructures de stockage de l’ordre de 20 millions de quintaux pour les
produits céréaliers et de 10 à 12 millions de mètres cubes en chaîne de
froid. «Certes, l’OAIC a lancé un projet de réalisation de 39 silos destinés
au stockage des céréales mais malgré cela, le déficit reste énorme et les
capacités doivent doubler pour contenir les quantités importées ou
collectées localement», nous explique Idris Bais, consultant chez Blumberg
Grain.
C’est la raison pour laquelle la compagnie compte apporter son savoir-faire
à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) chargé des
opérations de stockage, en lançant la réalisation de plusieurs silos à grain
construits à l’horizontale et équipés des dernières technologies permettant
la gestion des entrepôts. «Ces silos sont tous reliés à un centre de
commande doté d’un système informatique permettant de contrôler
l’ensemble du trafic opéré dans ces entrepôts», nous dit Nouria Gribi, viceprésidente de Blumberg Grain.
Selon elle, le système proposé par la compagnie permet la réduction des
pertes après récolte de 35 à -5% et de prolonger la préservation des
produits, grâce à la technique appelée «atmosphère contrôlée» intégrée
dans le stockage à froid. Outre le fait qu’ils soient modulables, selon les
besoins de stockage, l’avantage que présentent les silos Blumberg concerne
le coût de réalisation qui est «à moitié moins cher que les silos
traditionnels», avec des délais de réalisation record, «nécessitant trois fois
moins de temps pour les installer».
Pour l’heure, la compagnie n’est qu’au stade des discussions avec les
organismes en charge du secteur, ainsi qu’avec les entreprises qui serraient
en mesure de lui fournir, localement, les matériaux de construction et de
prendre en charge la partie génie civil. La compagnie, considérée comme le
leader mondial de la sécurité alimentaire, s’est implantée récemment en
Egypte, mais veut faire de l’Algérie «un hub méditerranéen» et une porte
sur toute l’Afrique subsaharienne. Le patron de Blumberg Grain, Philip
Blumberg — qui s’est rendu en février dernier en Algérie pour entamer les
discussions sur ce projet —, a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, en mars, lors de sa visite de travail à Washington.
Développement humain :
L’Afrique toujours à la traîne(ELWATAN)
Si les progrès en termes d’éducation, de santé et de niveau de vie se
poursuivent, ils sont cependant trop lents. C’est ce que relève le rapport de
la BAD dans le chapitre du «développement humain».
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Le document en question met en exergue les inégalités entre pays, à
l’intérieur des pays et entre hommes et femmes et le manque de débouchés
pour les jeunes, la faiblesse de la transformation structurelle, surtout dans
les secteurs où sont concentrés les groupes marginalisés (agriculture,
économie informelle).
D’ailleurs, les Agendas 2030 et 2063 rendent parfaitement compte de
l’ampleur du défi du développement humain face à une population toujours
plus nombreuse et mobile.
D’où la nécessité de s’attaquer, préconisent les rédacteurs du rapport, à la
pauvreté urbaine. Elaboré sous le thème spécial «Villes durables et
transformation structurelle», le document sur les perspectives économiques
en Afrique estime urgent d’assurer la sécurité, de promouvoir les droits de
l’homme et protéger les membres les plus vulnérables de la société. «Face
à des citoyens qui revendiquent avec toujours plus de force de meilleures
opportunités économiques et des institutions plus crédibles et plus
responsables, ce sont là des conditions impératives», résume-t-il pour
mettre en garde contre les tensions sociales. Pour la BAD, une réponse
adaptée passe par des politiques réglementaires solides et des services
publics efficaces.
Car l’urbanisation rapide de l’Afrique représente une grande opportunité
pour les citadins comme pour le développement rural. Les 2/3 des
investissements nécessaires dans les infrastructures urbaines à l’horizon
2050 n’ont pas encore été effectués de sorte que les dirigeants africains
disposent d’une réelle marge de manœuvre pour faire des villes du
continent les moteurs d’une transformation structurelle durable.
L’urbanisation, une opportunité en manque de stratégie
«La création d’emplois productifs pour la masse croissante de citadins doit
être un objectif central», note encore le document qui plaide pour des
nouvelles politiques de la ville, nationales et locales.
Des politiques qui ont, selon la même source, un triple rôle à jouer : pour
le développement économique, en renforçant la productivité agricole,
l’industrialisation et les services ; pour le développement social, avec des
logements plus sûrs et accessibles à tous et des filets de sécurité sociale
plus solides ; et pour la gestion de l’environnement, via l’atténuation des
effets du changement climatique.
Autant de solutions nécessaires pour remédier notamment aux pénuries
d’eau et d’autres ressources naturelles, le contrôle de la pollution
atmosphérique, des systèmes de transport public propres, une collecte des
déchets optimisée, et un meilleur accès à l’énergie. Pour cela, il faudrait
augmenter les investissements dans les infrastructures urbaines, resserrer
les liens avec le monde rural, adapter le marché immobilier formel à la
demande de logements, contrôler l’étalement urbain et concevoir des
systèmes de transport de masse en ville et entre les villes.
C’est le cas justement en Algérie où 70% de la population est concentrée
dans les villes et où l’aménagement du territoire a intégré les
concepts d’urbain et de durabilité dans les lois qui sont actuellement, pour
rappel, en phase d’élaboration ou de modification puisque le schéma
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national directeur d’aménagement et de développement territorial est en
révision.
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