Quads, motos, 4x4… Nouvelles nuisances
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Quads, motos, 4x4… Nouvelles nuisances
N° 62 MAI 2011 Editorial L E T T R E D ’I N F O R M AT I O N D E L’AG E N C E R É G I O N A L E D E L’E N V I R O N N E M E N T D E H AU T E- N O R M A N D I E Aller dans la nature… Voilà sans doute ce qui nous manque le plus, dans notre société, pour prendre conscience de la fragilité de l’environnement et trouver des raisons de le préserver. Or, la sensibilisation reste l’une des principales missions de l’AREHN. C’est pourquoi la publication d’une nouvelle brochure sur le thème « Eduquer à la biodiversité » (voir p. 8) me semble particulièrement importante. Fidèle à sa démarche, l’AREHN s’adresse à travers elle non seulement aux professionnels de l’éducation et aux parents, mais aussi à tous les acteurs du territoire : associations, collectivités, entreprises… Elle s’appuie sur la réalité de la biodiversité haut-normande, certes dégradée, mais encore très dossier riche. Elle nous incite enfin à aller Quads, motos, 4x4… Nouvelles nuisances dans la nature de manière conviviale et « durable ». Cette approche de la nature me semble beaucoup plus porteuse d’avenir et d’harmonie que celle propre aux sports mécaniques (voir ci-contre), hérités d’un XXe siècle tout entier marqué par une utilisation inconsidérée du pétrole. David Cormand Président de l’AREHN AU SOMMAIRE DE CE NUMERO Dossier Repères Vient de paraître Brèves L’image qui parle L’Agence 1 5 6 6 6 8 Loisirs motorisés et développement durable l Economie Un marché non négligeable (construction et réparation des engins, activités d’accompagnement…) l Social Conflits d’usage l Environnement Atteintes à la flore et à la faune l Nuisances Consommation de pétrole Emissions de gaz à effet de serre Pollution de l’air Avec le soutien de la Région dossier Ces impacts sur la nature sont difficiles à évaluer, à quantifier, mais ils sont réels. Et ce n’est pas parce que les loisirs motorisés ont un impact limité à certains itinéraires que celui-ci est négligeable. Notre nature « ordinaire » l’est de moins en moins. Les surfaces où elle peut s’épanouir régressent inexorablement sous la pression de l’agriculture intensive et de l’urbanisation. Elle tend à se concentrer au bord des chemins et dans les friches, qui constituent malheureusement le terrain de jeu favori des amateurs de quad ou moto tout terrain. C’est justement là où les vestiges de la nature sauvage sont le plus attaqués – les endroits fréquentés – qu’il faudrait les placer sous haute protection pour que l’ensemble du public puisse en jouir. DR En fort développement, les loisirs motorisés causent de réels dégâts et sont mal tolérés par de Quel est le sens des loisirs nombreux citoyens. motorisés au XXIe siècle ? L’arrêté municipal semble le meilleur moyen de juguler l’envahissement. A condition qu’il soit fait dans les règles. E 2 J.-P. Thorez / AREHN Chemin creux : la nature y est encore préservée. pas seul à avoir le pouvoir de dégrader le milieu naturel. Les engins professionnels, pour les travaux agricoles ou forestiers, l’ont également, mais la problématique est bien différente, car, bien souvent, « nécessité fait loi ». La capacité de nuisance des piétons, cyclistes et cavaliers est également loin d’être nulle. Voir le cas extrême de la pointe du Raz, où des zones ont dû être fermées pour éviter qu’elles ne soient désertifiées par l’affluence des visiteurs. Mais l’usager « doux » a le mérite d’être lent, silencieux et non polluant. En tout cas, dans nos campagnes, il est rarement perçu comme agressif et fauteur de nuisances. Cela veut dire que derrière l’atteinte aux « petites fleurs », il y a une dimension plus humaine, sociologique. Un monde vivable n’est pas seulement un monde où la nature est préservée. Il y faut aussi une dimension sociale, comme dans Ecoutons, par exemple, la plainte d’un autre haut-normand, du pays de Bray, agriculteur biologique lui aussi : « Depuis trois La pointe du Raz : un cas extrême pour la capacité de nuisance des Kerydwen-flickr.com Impacts réels Le sol, bouleversé, subit une érosion accélérée, notamment en hiver et au printemps. Cela nuit à la fois à la flore, à la forêt, au cours d’eau. Par ailleurs, il se produit un tassement préjudiciable, là encore, à la flore. Le bruit des engins porte atteinte à la reproduction d’espèces animales protégées, notamment des oiseaux. « Les maires ne veulent rien faire » Comme nous allons le voir, les arguments ne sont pas exclusivement écologiques. Sites trop fréquentés L’engin motorisé de loisir n’est, bien sûr, n cet après-midi d’automne, la salle de la mairie réunit une vingtaine de personnes : des élus des villages avoisinants, des représentants de diverses associations de randonnée ou de protection de la nature, un garde forestier, quatre gardes de l’ONCFS* et un commandant de brigade de gendarmerie. Une vraie mobilisation ! C’est le maire qui a provoqué cette rencontre, interpellé par les locataires d’un terrain « quant aux nuisances, voire dégâts, occasionnés par les utilisateurs de véhicules 4x4 ». Quelles solutions apporter à ce qui semble bien constituer une nouvelle nuisance ? Raiponce en épi Les « plaignants » sont agriculteurs biologiques près de Rouen, et sensibles aux dégradations subies par leur environnement naturel. En l’occurrence, il s’agit d’un chemin creux, communal et de randonnée, qui présente la particularité d’être aussi un cours d’eau temporaire. La nature y est encore préservée, puisque des plantes rares sont présentes, telles la raiponce en épi, la dorine à feuilles opposées ou la cardère velue. Les oiseaux sont nombreux. Crapauds, tritons, orvets et couleuvres sont également présents. Bref, nous avons là la « nature ordinaire » de nos vallons hautnormands. Dans cet espace présumé fragile évoluent depuis quelques années les utilisateurs de 4x4, quads et motos. Outre les passages individuels, on voit défiler de véritables convois approchant les 60 véhicules, de jour comme de nuit ! Les conséquences de telles pratiques sont en proportion du nombre et de la puissance des engins. toute démarche de développement durable. En effet, les loisirs motorisés entraînent systématiquement des conf lits d’usage entre les amoureux d’une nature préservée, et d’autres usagers… qui prétendent eux aussi aimer la nature : les conducteurs d’engins tout terrain de loisir. Ces derniers rencontrent une opposition plus ou moins structurée. Selon un sondage réalisé en 2009**, 83 % des Français considèrent que les loisirs motorisés doivent se pratiquer dans des zones délimitées et sécurisées, leur pratique étant dangereuse et peu respectueuse de l’environnement. Leur avis est tranché, puisque seulement 3 % des sondés ont préféré ne pas se prononcer sur la question. dossier l’époque président de France Nature Environnement (FNE), qui regroupe de nombreuses associations. A quoi Gilles Benest, responsable du pôle Tourisme de FNE, ajoutait que « le but n’est pas de s’opposer systématiquement à la pratique des sports motorisés, mais celle-ci doit se faire dans des conditions bien précises, dans le respect de la faune, de la f lore et des milieux traversés, dans le respect des autres usagers des chemins ». Alors quoi ? Interdire ? Barrer les chemins ? Certains l’envisagent comme solution. Ce n’est pas si simple, car les chemins ruraux ne sont pas des espaces naturels, mais des voies de communication. Le cadre juridique général est donné par différents textes (voir encadré) qui ne sont pas assez connus. Ils ont été rappelés par la circulaire DGA/SDAJ/BDEDP n° 1 du 6 septembre 2005, dite « circulaire Olin » du nom de la ministre qui l’a signée. En voici un passage : « En vue d’assurer la protection des espaces naturels, l’article L. 362-1 du code de l’environnement interdit la circulation des véhicules à moteur (automobiles, motos, quads, engins spéciaux à moteur, etc.) en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l’État, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur. » DR DR Prendre ses responsabilités Suite au sondage évoqué plus haut, Chemin dégradé par des quads. France Nature Environnement avait demandé l’intervention des ans, j’ai des soucis avec un chemin rural pouvoirs publics : « Nous demandons le res[…] où des quads, motos, 4x4 et même voi- pect scrupuleux de la loi, le renforcement tures passent. Dans ce chemin, il y a des des contrôles et des sanctions contre les sources et nous avons un écosystème qui récidivistes, la publication régulière de staest en voie de disparition du fait des pas- tistiques sur les infractions sages répétés de ces véhicules. De plus, ces constatées, l’interdiction des derniers font écrouler mes talus et tomber publicités mettant en valeur la mes haies et clôtures. Les nuisances ont circulation de 4x4 ou de quads lieu jour et nuit. Nous avons porté plainte à en pleine nature. Il faut égaleplusieurs reprises auprès de la gendarme- ment que la justice se prononce rie, car lesdits véhicules roulent sans plaque plus rapidement, notamment d’immatriculation et ne respectent pas le en référé. Une mobilisation des code de la route. Mon fils a failli passer sous professionnels du tourisme est les roues de plusieurs motos. Moi-même j’ai évidement indispensable pour failli être écrasé par un quad. La gendarme- que chacun découvre le plaisir rie ne prend même plus nos plaintes. Nous de la nature de préférence à avons écrit au sous-préfet, qui n’a rien fait. celui de brûler du pétrole…» Les maires ne veulent rien faire non plus. C’est effectivement au poliEt pourtant je suis prêt à prendre en charge tique d’édicter la règle, de monles travaux d’aménagement pour interdire trer sa volonté, le sens dans On voit défiler de véritables convois. le chemin aux véhicules à moteur. » lequel il souhaite aller… Il doit tenter d’arbitrer entre des intérêts manifes- Recommandé par les gendarmes « Pratique d’un autre siècle » tement contradictoires. Ce qu’a fait le maire Des interprétations variables de la législaSi l’intégrité de la ressource en eau et celle du village évoqué au début de cet article en tion, source de conflits importants, persisde l’écosystème sont mises en avant, des prenant l’initiative d’une réunion. Le tent sur le terrain, notamment en ce qui motifs d’un tout autre ordre ne sont pas loin : citoyen doit également prendre ses respon- concerne la notion de « voies ouvertes à la incivisme, insécurité, nuisances sonores, sabilités en se manifestant démocratique- circulation publique ». Si, pour certains, dégradation des chemins… Et surtout sen- ment, ce qu’a fait le riverain cité lui aussi au l’absence de signalisation ou de dispositif de fermeture d’une voie permet de la présutiment d’impuissance. De manière plus début en alertant son maire. mer ouverte à la circulation, les tribunaux ou moins explicite, ceux qu’il faut bien considèrent qu’une voie doit être maniappeler les victimes des loisirs motorisés Barrer ? se réfèrent à des valeurs, qui sont ici Soulignons la brutalité du phénomène, qui festement praticable par un véhicule de bafouées. Quel rapport à la nature ? Quelle a émergé en quelques années seulement. Le tourisme non spécialement adapté au place pour le respect de marché du quad, par exemple, a explosé au « tout-terrain » pour que la présomption l’autre dans cette liberté début des années 2000 pour atteindre, d’ouverture à la circulation existe. revendiquée de circuler semble-t-il, son apogée vers 2008. 26 000 dans la nature ? Quelle engins auraient été immatriculés durant Références réglementaires authenticité sportive ? les neuf premiers mois de 2010… La tenQuel message envoyé à dance actuelle serait au tassement : satu- L oi n° 91-2 du 2 janvier 1991 une société réputée « en ration du marché, augmentation du prix du - Articles L.362-1 et L.362-2 du code de crise » ? Quel est le sens carburant, opposition grandissante…, tout l’environnement des loisirs motorisés au cela y concourt. Mais le problème reste -A rticle R.331-3 du code forestier XXIe siècle ? entier sur le terrain. - C ode général des collectivités terri« Au moment où les éner- Comment le traiter ? La sensibilisation des toriales gies fossiles se raréfient usagers n’est pas une utopie : certains clubs -P lan départemental des itinéraires de et où la réduction des gaz de « quadeurs » délivrent des messages « ressports de nature à effet de serre est dans ponsables » à leurs membres et remettent tous les esprits, cette pra- en état les chemins dégradés. On voit par- ** Office notional de la chasse et de la faune sauvage. tique semble d’un autre fois des motards couper aimablement le ** S ondage réalisé les 5 et 6 août 2009 par l’institut CSA, pour France Nature Environnement, auprès de 1 012 siècle », affirmait en 2009 contact en croisant un groupe de piétons… personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des Sé bast ien Genest, à Mais tout cela semble bien marginal. quotas. piétons. 3 dossier Arrêté municipal sur la base de la circulaire du 6 septembre 2005 relative à la « Circulation des quads et autres véhicules à moteur dans les espaces naturels » Réglementant l’accès à certaines voies, portions de voies ou à certains secteurs de la commune de … Le Maire, vu le code de l’environnement, et notamment son article L.361.1 ; vu le code général des collectivités territoriales, et notamment ses articles L.2212-1, L.2212-2, L.2213-4 ; vu le code de la route ; vu l’avis du conseil municipal du … / … / 20… aux termes duquel … ; CONSIDERANT qu’aux termes de l’article L.2213-4 du code général des collectivités territoriales précité, le Maire peut interdire, par arrêté motivé, l’accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune aux véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la qualité de l’air, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques ; CONSIDERANT qu’il est nécessaire de réglementer la circulation des véhicules à moteur afin d’assurer la protection des espaces naturels particulièrement sensibles de la commune, constitués par : proximité d’habitations ; présence d’activités de mise en valeur du territoire sur le plan agricole, forestier, touristique ; la qualité remarquable des milieux environnants (forêt classée, tourbière, sites Natura 2000, espèces végétales et animales exceptionnelles mises en avant par la présence d’une ZNIEFF, etc.) … CONSIDERANT que le conseil municipal a adopté la proposition du Conseil général tendant à inscrire certains chemins ruraux au PDIPR, ce qui conduit à encadrer leur fréquentation par des véhicules motorisés ; CONSIDERANT que la circulation des véhicules motorisés et la traversée du territoire communal ne s’en trouveront pas empêchées par ailleurs, compte tenu des autres voies existantes ouvertes à la circulation : ARRETE Article 1 : La circulation des véhicules à moteur est interdite de manière permanente (ou temporaire) sur les voies suivantes de la commune : - Lister très précisément les voies concernées, le point à partir duquel la circulation est interdite et où l’interdiction prend fin (de … à….) ; - En cas d’interdiction temporaire, préciser pour chaque voie les périodes d’interdiction ; - Indiquer, si nécessaire, les motifs précis d’interdiction. Article 2 : Par dérogation aux dispositions de l’article 1, cette interdiction ne s’applique pas aux véhicules utilisés : 4 - pour remplir une mission de service public ; - à des fins professionnelles d’exploitation et d’entretien des espaces naturels desservis et qui ont été autorisés à circuler dans les conditions fixées à l’article 3 ; - par les propriétaires et leurs ayants-droits circulant à des fins privées sur leur propriété et qui ont été autorisés à circuler dans les conditions fixées à l’article 3. Article 3 : Les demandes d’autorisations mentionnées à l’article 2 sont à déposer en Mairie par le propriétaire du ou des véhicules à moteur concernés. Cette demande doit comporter : D’autres usagers… qui prétendent eux aussi aimer la nature. - le nom et l’adresse du demandeur ; - le numéro d’immatriculation et le type du ou En ce qui concerne les voies communales, l’arrêté des véhicule(s) concerné(s) ; municipal est le moyen qui est recommandé à la fois - le nom ou les références des voies concernées par les gardes de l’ONCFS et les gendarmes, qui sont par la demande de dérogation. en charge, avec d’autres personnes assermentées, de Article 4 : la police dans les espaces naturels. De plus en plus Les autorisations délivrées par le Maire devront de maires le prennent, et Internet regorge de figurer de façon visible à l’avant de chaque véhimodèles de textes (voir encadré). Point n’est besoin cule. Cette autorisation peut prendre la forme de barrer, c’est inutile et risqué compte tenu des d’une décision ou d’un arrêté du Maire, un sysautres usages des chemins, agricoles ou forestiers. tème de vignette peut également être envisagé. Dans le cas de chemins privés, le propriétaire peut Article 5 : également y interdire l’accès des véhicules à moteur. L’interdiction d’accès aux voies ou portions de voies mentionnées à l’article 1 sera matérialisée à l’entrée de chaque voie par Un arrêté motivé un panneau de type B7b. Pour que la police des espaces naturels Article 6 : puisse s’exercer, l’arrêté doit être motiLe fait de contrevenir aux intervé (sécurité, tranquillité publique, dictions de circulation fixées qualité de l’air, protection de la faune par le présent arrêté est paset de la flore, protection des espaces sible des sanctions pénales et naturels, des paysages et des sites, proadministratives prévues par tection de l’eau, prévention des coul’article R. 362-1 du code de lées boueuses, mise en valeur du site à l’environnement, à savoir : des fins esthétiques, écologiques, agri- une amende prévue pour les coles, forestières ou touristiques), contraventions de 5e classe Panneau de type B7b. assorti d’une cartographie précise des (jusqu’à 1 500 €) ; chemins interdits, et se traduire sur le terrain par la - une immobilisation administrative ou judiciaire pose de panneaux type BO (fond blanc cerclé de du véhicule. rouge) à toutes les entrées du réseau de chemins Sur le département de …, outre le pouvoir de concerné. Texte accompagnant le panneau : « Interpolice du Maire, l’Office nationale de la chasse dit aux véhicules à moteur sauf service et ayants et de la faune sauvage est habilité à verbaliser droits ». En effet, ne sont pas concernés par l’intertout contrevenant. diction les propriétaires, agriculteurs, forestiers, Article 7 : agents d’EDF ou forces de sécurité, équipes de Le présent arrêté peut être déféré devant le tribunal administratif de … dans un délai de deux secours, bref toute personne ayant une mission de mois à compter de sa publication. Il peut égaleservice public ou des raisons professionnelles d’emment faire l’objet d’un recours gracieux dans les prunter le chemin (recherche, exploitation ou entremêmes conditions de délai. tien des espaces naturels…). Communiquer enfin Article 8 : l’arrêté à la gendarmerie et à Le présent arrêté sera publié et affiché en Mairie l’ONCFS. La présence massive de et en tout lieu qui sera jugé utile. ces forces de police aux côtés des Article 9 : élus à la réunion évoquée au début Une copie du présent arrêté sera adressée à : de cet article témoigne de leur - Monsieur le Préfet de … ; volonté d’agir. - Monsieur le Chef de brigade de la gendarmerie de … ; Contact : ONCFS, - Monsieur le Directeur régional de l’environneservice départemental ment de Haute-Normandie ; de Seine-Maritime, - Monsieur le Directeur départemental de l’agri02 35 32 07 10 culture et de la forêt de … ; et sd76oncfs.gouv.fr - Monsieur le Directeur de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de … DR Département de … Arrondissement de … Commune de … Fait à … , le … / … / 20… Le Maire Sensibilisation : document diffusé par l’ONCFS J.-P. Thorez / AREHN Modèle d’arrêté municipal d’interdiction d’accès aux véhicules à moteur