Pourquoi apprendre l`italien
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Pourquoi apprendre l`italien
Pourquoi apprendre l’italien ? Quelques arguments : - C’est une langue de culture. Roberto Benigni rappelait lors des festivités des 150 ans de l’Unité Italienne, que c’est le seul pays où la culture est née avant que le pays n’existe. - Et quelle culture! Il recèle un patrimoine inestimable : il est le pays qui détient le plus grand nombre de biens inscrits à la liste du patrimoine mondial de l’humanité. - En apprenant l’italien, un travail se fait également sur le français par comparaison. - L’apprentissage de l’italien et de l’espagnol ne comporte aucune contre-indication pour des lycéens qui travaillent leurs deux langues régulièrement. Au contraire, l’apprentissage de la troisième langue s’appuie sur les connaissances déjà acquises en LV1 et LV2 et il est irréfutable que dans ce contexte les élèves progressent très vite en langue. Il est courant qu’on atteigne en fin de Terminale LV3 le niveau demandé en LV2 (le niveau B1 du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues). - L’Italie est le deuxième partenaire économique de la France et pourtant, un article récent du Monde (voir ci- dessous) rappelle que seulement 240 000 élèves français étudient l’italien. C’est tout à fait insuffisant par rapport au contexte économique et culturel. Pour cette raison, faire figurer cette langue dans son curriculum ne peut que donner plus de chances d’intéresser un employeur. L’Italie, c’est aussi : Le sport Un savoir-vivre et d’innombrables traditions régionales (histoire, cuisine, coutumes, musique...) Un grand cinéma Extrait d’un article du Monde du 13 mars 2010 "L'Italie est le deuxième fournisseur de la France, tous marchés confondus, après l'Allemagne, commente Francesca Taddei, analyste à l'Institut italien pour le commerce extérieur. Premier pour l'agroalimentaire, l'aménagement-décoration, le mobilier, le design et les lunettes, troisième pour l'électroménager et l'automobile." [...] Les Français ne se contentent pas de savourer des antipasti. De la Péninsule, ils aiment tout. A commencer par la mythique Fiat 500, relookée en 2007, élue "voiture de l'année" en 2008 et qui fait aujourd'hui de l'ombre à la Mini dans les rues des grandes villes françaises. Idem pour le scooter à trois roues de la marque Piaggio. Quant à la célèbre Vespa - "guêpe" -, produite en 1946 par l'industriel Enrico Piaggio, elle reste le symbole de la dolce vita et fait l'objet d'un culte entretenu par divers rallyes, clubs, marchés vintage et quelques accros collectionneurs restaurateurs. Mais qu'est-ce qu'ils ont ces Italiens pour séduire autant les Français ? "A vivre entourés de chefs-d’œuvre, le beau est devenu chez eux une exigence innée", tente d'expliquer Aurélie Belvedere, jeune styliste installée à Lille et fan des grands noms de la mode italienne. C'est vrai que tout semble beau chez les Italiens. On aime s'habiller en Prada et en Armani. On raffole des tables, chaises et divans, des cafetières, lampes, tire-bouchons et autres bouilloires revisités par Giovanni Alessi, Vico Magistretti, Pasquale Natuzzi ou Giulio Castelli, le créateur des lampadaires en Plexiglas et de la marque Kartell... Bref, les Français sont comme Stendhal. Tout, dans ce pays, les émeut. Et de leurs voyages en Italie, qui reste leur troisième destination, ils ne rapportent que du bonheur. Seul bémol dans cette histoire d'amour, la langue de Dante n'est apprise que par 240 000 élèves français. Chaque année un échange scolaire est proposé aux italianistes de Première. Après 10 ans d'échange avec un lycée de Padoue, nous partons cette année à Bologne (Liceo Scientifico Enrico Fermi), la grande ville universitaire italienne.