Pour ses 20 ans, la Confédération Construction fait la fête au
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Pour ses 20 ans, la Confédération Construction fait la fête au
Pour ses 20 ans, la Confédération Construction fait la fête au Patrimoine wallon Pour marquer cet anniversaire, la Confédération Construction Wallonne a souhaité mettre en avant le savoir faire des entreprises de construction de sa région et apporter une vision positive du secteur, attrayant et diversifié. C’est ainsi que la CCW a proposé à ses membres de participer à la restauration du mur d’enceinte du Château de Lavaux Sainte-Anne. A la limite de la province de Namur, en Famenne, visible et accessible depuis l’autoroute E411 Bruxelles/Luxembourg, se dresse ce magnifique château et ses dépendances dont les origines remontent au 13e siècle. Une tour est alors édifiée par Jacques De La Vaux pour surveiller l’ancienne voie romaine et c’est en 1450 à l’initiative de Jean de Berlo, seigneur de Lavaux que la forteresse prend son allure actuelle avec son célèbre donjon et son cercle de douves. En 1634, le château sera revendu à Jacques Reynard de Rouveroy, colonel d’infanterie de l’Empereur Ferdinand III. Il obtiendra le titre de Baron de Lavaux. On lui doit la construction des somptueux appartements de la cour intérieure et le portail Renaissance. En 1730, son petit-fils finira les aménagements de celui-ci. En 1753, les derniers seigneurs de Lavaux sont dépossédés et obligés de vendre. Le domaine de Lavaux-Sainte-Anne sera racheté en 1810 par des négociants de Stavelot, les familles Malaccord et Fiscbacch. Celles-ci ne l’habiteront probablement jamais et le château se délabrera. En 1924, le domaine est vendu aux Bernheim mais morcelé et loti. L’Association des Demeures historiques de Belgique prendra le château en charge dès 1926 avant de le léguer en 1933 à la « Ligue des Amis du Château de Lavaux-Sainte-Anne », créée par la baronne Lemonnier. Depuis quelques années une importante campagne de restauration du château mais également de la ferme y attenante a été menée grâce à un cofinancement européen et régional. La restauration et le réaménagement des lieux ont visé trois objectifs. En priorité le patrimoine architectural et muséal (travaux de restauration du château, des douves et des dépendances ; réaménagement des fonctions et des services ; repositionnement thématique des musées et création d’activités nouvelles, salle polyvalente d’exposition, etc.). L’accueil et les services au public (commodités, cafétéria, boutique, etc.) ont été particulièrement soignés. Enfin, le patrimoine naturel (la plaine de Famenne, située face au château aménagée en zone humide, soit une zone de promenade et de délassement, valorisant le biotope de la Famenne) a, à son tour, été mis en valeur. Les bâtiments de dépendances encadrant une agréable cour réaménagée en jardin classique permettent des activités multiples grâce aux salles et granges réaménagées avec soin. Une action de mécénat hors du commun pour un patrimoine d’exception La ferme et le château de Lavaux-Saint-Anne sont classés comme monument (AR. de 1937 et 1951). Le château a été reconnu patrimoine exceptionnel de Wallonie. L’ensemble du domaine est clos d’un mur qui n’a pas été repris dans l’arrêté de classement mais qui a une valeur d’accompagnement non négligeable et est particulièrement visible. Ce mur est en mauvais état et présente, à plusieurs endroits des écroulements. Non classé, il ne bénéficie pas, comme le reste du domaine, de soutiens publics. A côté de l’ensemble seigneurial aujourd’hui restauré, il fait triste figure. Sa restauration s’avérait donc nécessaire. C’est pourquoi, voulant fêter de manière durable et originale son 20 ème anniversaire, la Confédération Construction Wallonne (CCW) a accepté de restaurer une portion du mur d’enceinte. Un beau défi relevé par l’association, sur proposition de l’asbl Prométhéa et en collaboration avec une septantaine d’ouvriers mis à la disposition du projet par une trentaine d’entreprises ainsi que l’IFAPME, le FOREM et le Centre de la Paix-Dieu. L’élan de solidarité suscité par ce projet démontre bien la capacité des entreprises à réaliser de beaux travaux, dans le respect des règles de l’art et dans un réel esprit de confraternité. L’inauguration du mur s’est faite lors d’une grande soirée festive le 11 juin 2010.