Plan de la séance

Compréhension de l’écrit
Support de la leçon :
Comment le rat kangourou peut-il
supporter l’effrayante sécheresse
du désert du Colorado ?
Objectifs de la séance :
- repérer l’information ;
- repérer l’organisation de l’information ;
- saisir la visée explicative d’un texte ;
- repérer les caractéristiques du texte explicatif.
Durée de la séance : 1heure.
Documents à consulter : dictionnaire, encyclopédie.
Plan de la séance
1. Lecture du texte
2. Questions de compréhension
3. Retiens
1-Lecture du texte
Lis le texte suivant puis réponds aux questions proposées.
L’eau
est
le
Comment
le constituant le plus abondant
rat kangourou de la matière vivante. Il y a de
75 à 95 % d’eau chez les
peut-il
animaux.
supporter
l’effrayante
sécheresse du
L’adaptation au climat
désert
du désertique.
Elle est particulièrement
Colorado ?
remarquable
chez
les
mammifères
comme
le
chameau, le fennec et le ratkangourou.
Ce dernier est le mieux
adapté de tous. Ce petit rat,
qui ressemble beaucoup à la
gerboise d’Afrique, a de
longues pattes arrière et une
queue qui lui sert de
balancier. Il peut, en plein
saut, effectuer des virages à
angle
droit.
Cette
particularité
est
bien
commode pour échapper aux
serpents
vipérins
qui
ondulent de côté.
Pour éviter de perdre
de l’eau, le rat-kangourou ne
transpire pas, il n’a pas de
glandes sudoripares. Comme il
faut bien qu’il élimine ses
déchets, ceux-ci seront aussi
secs que possible : une urine
très concentrée, des fèces très
sèches.
Il supporte facilement une
augmentation
de
sa
température interne, ce qui
est bien rare chez les
mammifères.
Enfin, et surtout, il peut se
servir
de
l’eau
que
contiennent
ses
propres
tissus.
Il
supporte
la
déshydratation.
Des
expériences ont été faites : un
animal nourri normalement a
des cellules qui contiennent
70,4% d’eau ; quand on le
nourrit de graines sèches
pendant huit semaines, la
teneur en eau descend à 66%.
Il a pris dans ses cellules
l’eau nécessaire à ses
fonctions vitales.
D’après Georgette Barthélémy,
La nature et ses secrets, Ed. ENAL
2- Questions :
12345-
De combien de parties se compose ce document ? Décris-les.
Sous quelle forme se présente le texte ?
De combien de paragraphes se compose-t-il ?
Que se propose de faire le texte ? Qu’est-ce qui permet de le savoir ?
Dans quelle partie du texte se trouve l’explication qui constitue la
réponse à la question posée au début ?
6- Quel rôle joue la partie en caractères gras dans le texte ?
7- Ce texte est caractérisé par la présence de vocabulaire
scientifique. Pourquoi ?
8- Y a-t-il dans ce texte des marques de la présence ou du jugement de
l’auteur ? Pourquoi ?
9- A quel temps principal sont conjugués les verbes de ce texte ?
10- Ce texte se propose de :
- décrire le kangourou pour permettre aux lecteurs de le reconnaître
dans le désert ;
- de définir ce qu’on appelle « l’adaptation au climat du désert » ;
- d’expliquer comment fait le rat kangourou pour résister au climat
désertique ;
- raconte les aventures d’un rat kangourou qui a réussi à survivre
dans le désert ;
- défend le rat kangourou.
Choisis la bonne réponse.
11- Observe maintenant l’image de la page suivante. Quels animaux y voistu ?
12- Qu’est-ce qui permet de dire qu’ils sont dans un lieu où règne la
sécheresse, dans le désert ?
13- Quelle relation fais-tu avec le texte ?
3- Retiens :
Le discours de vulgarisation scientifique a pour but
d’informer et d’expliquer. L’auteur du discours explicatif suppose chez le
destinataire une interrogation (Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce
que ?) à laquelle il doit apporter une réponse.
On distingue généralement trois étapes dans une
explication :
* l’introduction énonce la ou les question(s) à laquelle
(auxquelles) il faut répondre.
* l’explication proprement dite apporte les réponses, en
s’appuyant sur des faits, des preuves, des définitions, des exemples.
* la conclusion (facultative) récapitule l’explication et, parfois,
ouvre sur d’autres questions en relation avec la première.
L’émetteur s’efface le plus possible pour donner des informations
neutres ou objectives.