111221 Presentation Nino Rota

Transcription

111221 Presentation Nino Rota
présente
RICHARD GALLIANO
NINO ROTA
Album paru le 17 octobre 2011
Deutsche Grammophon
Mis à jour le 21/12/2011
INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris
Contacts : Martine Croce, directrice générale – [email protected] - 05 61 90 20 00
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PRÉSENTATION DU PROJET
Il est des associations musicales qui font sens
avant même que la première note ne se fasse
entendre. Richard Galliano et Nino Rota (19111979) : ces deux noms semblent faits pour être
réunis. Pas uniquement parce que leurs
patronymes entretiennent une certaine proximité
phonétique, qui tient à leurs ascendances
italiennes communes. C’est surtout par ce qu’ils
incarnent respectivement dans l’histoire de la
musique qu’on perçoit entre eux des formes de
correspondances. Bien que de générations,
d’expériences et de nationalités différentes, en
effet, ces deux hommes ont, dans notre
imaginaire, des choses en partage. Est-ce une
même capacité à emprunter aux formes
populaires ce qu’elles ont d’universel ? Ou bien
un sens aigu de la mélodie qui en fait des
compositeurs inoubliables ? Il existe entre eux
quelque chose qui nous les rend familiers l’un à
l’autre alors même qu’ils ne se sont rencontrés
qu’à distance, par le biais de la musique, cet art
qui réunit des hommes en se jouant du temps.
L’un a composé pour le grand écran des
musiques qui ont donné quelques-uns des thèmes
les plus fameux de toute l’histoire du cinéma, en
puisant dans le folklore des différentes régions de
l’Italie, mêlant à l’orchestre symphonique les
sonorités des fanfares de rue et les danses des
campagnes. L’autre a écrit des airs de chansons,
notamment pour Claude Nougaro, qui restent
ancrés dans les mémoires, sur un instrument,
l’accordéon, qui, plus qu’aucun autre, symbolise
la musique populaire. Tous deux sont allés
chercher auprès des traditions de leur pays des
éléments qu’ils ont sublimés en les confrontant à d’autres musiques, d’autres histoires, d’autres éclairages.
Richard Galliano a « inventé » son new musette inspiré par l’exemple de son ami Astor Piazzolla, revivifiant
une musique typiquement française à la lumière d’un exemple argentin et d’une liberté d’improvisation
découverte dans le jazz ; Nino Rota, qui a su capturer l’âme de l’Italie dans son oeuvre, n’a vraiment
exercé ses talents de compositeur pour le cinéma qu’après être allé se perfectionner aux Etats-Unis.
Comme s’il fallait en passer par la confrontation à la culture de l’autre pour mieux se cerner soi.
Richard Galliano n’est pas le premier des jazzmen à se pencher sur la musique de Rota. Mais chez lui,
cette ambition de revisiter quelques-uns des airs les plus fameux du compositeur milanais renvoie à une
ambition déjà ancienne (certains arrangements attendaient depuis quelques années dans ses cartons
une occasion de voir le jour) qui elle-même est reliée à des souvenirs personnels. Le Niçois n’a pas oublié
« le choc émotionnel » qu’il ressentit, enfant, en assistant au cinéma à la projection de La Strada de
Fellini. L’adulte qu’il est devenu – qui fait la route la moitié de l’année avec son accordéon en
bandoulière – n’a pas oublié la mélodie originale : « elle m’a accompagné toute la vie ».
Né en 1950, Galliano est d’une génération qui a connu les grandes heures du cinéma réaliste italien, puis
la fantaisie baroque des œuvres de Fellini ou encore l’avènement de la saga du Parrain de Francis Ford
Coppola… Trois jalons dans l’histoire du cinéma, marqués de l’empreinte d’un même compositeur, Nino
Rota, qui sut inventer pour chacun des musiques qui font plus qu’illustrer les films pour lesquels elles ont
été imaginées… Elles leur donnent un supplément d’âme musical.
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Ces thèmes, pour certains extrêmement familiers tant ils
sont inscrits dans notre mémoire collective autant que
les images, Richard Galliano les reprend avec l’ambition
de leur rendre justice sans en trahir l’esprit original. La
plupart, l’accordéoniste les a d’ailleurs relevés d’oreille,
en visionnant les films. Pour lui, les mélodies sont ainsi
restées d’autant plus indissociables des images (dans le
même ordre d’idée, au trompettiste Dave Douglas qui
lui demandait comment se préparer à l’enregistrement,
Galliano a simplement conseillé de revoir les longs
métrages de Fellini). Pas question, donc, de travestir ces
thèmes, ni de les utiliser comme prétextes. « C’est un
projet « fragile » à côté duquel on peut vite passer. Pour
moi, jouer ces thèmes doit s’accompagner d’une forme
de respect. On ne pardonne pas tout au nom de
l’improvisation. Il me semblait important de trouver une
simplicité de son, quelque chose de très réel, pas
sophistiqué, qui rende justice aux originaux », explique le
musicien. L’album est ainsi d’une rare concision, épuré
dans les interprétations, clair dans l’énoncé des mélodies, modéré dans les improvisations, comme si
l’évocation et le chant imposaient une forme de retenue et s’inscrivait dans la logique des airs les plus
célèbres de Nino Rota formés souvent de peu de notes. Outre Le Parrain et La Strada, on retrouvera dans
ce disque des musiques écrites pour la plupart écrite par le compositeur pour des films de Fellini (I
Vitelloni, Huit et demi, Le Notti di Cabiria, La Dolce Vita, Giulietta degli spiriti, Amarcord). Les titres
s’enchaînent selon un montage séquentiel quasi cinématographique. Parmi les surprises que le disque
recèle, on découvrira celle d’entendre Richard Galliano jouer le thème du Parrain au trombone,
l’instrument qu’il étudia au conservatoire (on n’y enseignait pas alors l’accordéon !) et qu’il a décidé de
ressortir de son étui voici quelque temps.
Vincent Bessières
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ÉQUIPE DU PROJET
Accordéon, Accordina, Trombone, Richard Galliano
Saxophone soprano, John Surman
Trompette, Dave Douglas
Contrebasse, Boris Kozlov
Batterie, Percussions, Clarence Penn
Pour l’épauler dans cet hommage, Richard Galliano a fait appel à des musiciens à la large culture, des
jazzmen ouverts à d’autres traditions, qui, tout en maîtrisant les fondamentaux de leur musique, savent
aller au-delà, chercher d’autres sources d’inspiration. Le trompettiste américain Dave Douglas a fait la
preuve, par la multiplicité des projets qu’il mène de front, de sa grande largesse d’esprit et de son intérêt
pour le dialogue avec les autres expressions artistiques (il mène d’ailleurs un groupe, Keystone, qui
interroge le rapport de la musique à l’image). Passeur entre deux continents depuis plusieurs décennies,
le saxophoniste et clarinettiste anglais John Surman fait partie de ces libres-penseurs dont le lyrisme est
marqué par les traditions musicales de la Cornouailles et la liturgie anglicane. Originaire de Russie, formé
dans son pays natal, le contrebassiste Boris Kozlov s’est imposé comme l’un des plus solides musiciens de
New York où il vit depuis vingt ans et s’est fait connaître comme pilier du Mingus Big Band. Le batteur
Clarence Penn, enfin, est le compagnon de Richard Galliano depuis qu’il l’a choisi pour son New York
Trio.
Avec de tels musiciens, qui ont le sens de la nuance et de l’écoute, l’accordéoniste salue ainsi la
mémoire d’un grand compositeur dont l’année 2011 marque le centenaire. Il fait entendre tout ce qui
caractérisait son art : le mélange des airs de fête et de fanfares avec un lyrisme un peu grave, la fantaisie
de mélodies enlevées desquelles un voile de mélancolie n’est jamais totalement absent.
Cette musique a des accents de simplicité joyeuse qui la rendent immédiatement accessibles, ce qui
n’enlève rien à sa noblesse. C’est l’une des grands talents de Nino Rota. Et c’est l’un des chevaux de
bataille de Richard Galliano : « Le populaire ne m’a jamais fait peur. J’ai toujours aimé les musiques
traditionnelles ou populaires « savantes ». Qu’on parle de tango, de musette, de blues ou d’Europe de
l’Est, ces musiques sont les plus difficiles à jouer et on ne les apprendra jamais au conservatoire. Pourtant,
elles donnent envie aux gens de danser, et c’est pour moi la plus belle chose qu’on puisse offrir en
musique. » Le disque se clôt sur une composition de Richard Galliano dédié à Rota et simplement
intitulée "Nino" : « J’ai voulu terminer le disque avec un genre de charleston et une note assez gaie parce
qu’il est vrai que cette musique est assez grave… Par son rythme et ses couleurs, "Nino" oscille entre New
Orleans et l’Italie. C’est ma façon de dire que la musique de Rota est universelle. » Un bel hommage.
Vincent Bessières
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PRESSE
L’Express // Paola Genone // 16 novembre 2011
L'accordéoniste nous donne des frissons en réinterprétant l'univers du compositeur fétiche de Federico
Fellini. Richard Galliano arrose d'un parfum de tango et de jazz les mélodies qui ont accompagné La
Dolce Vita, Amarcord ou I Vitelloni. Un sublime hommage aux BO de Nino Rota…
Ouest-France // 2 novembre 2011
Richard Galliano royal sur la « strada » de Nino Rota
Pouvait-on rêver meilleure rencontre, lundi à Nantes : Richard Galliano-Nino Rota avec le jazz au milieu ?
Des rencontres, il y en a eu d'autres, Barbara, Reggiani, Nougaro, Petrucciani... Celles où la musique, la
chanson, la mélodie ne sont pas seulement des refrains à fredonner, mais des tranches de poésie, des
bouts de coeur offerts, des sonorités, des mots qui font trembler l'âme ou enflamment le corps. C'est ce
paysage frémissant, porté par un artiste, Rota, composant avec sa chair le fond sonore d'un autre artiste,
Fellini, que Galliano s'est approprié pour y inscrire sa propre histoire musicale en virtuose des sentiments. Il
les distille sur des volutes tantôt sensuelles, passionnées, tantôt fringantes mais toujours dans la maîtrise,
jamais dans la débauche, la roublardise. Il faut dire que le maestro s'est entouré d'acolytes de haut vol :
John Surman (saxo, clarinette), Dave Douglas (trompette), Boris Kozlov (basse), Clarence Penn (batterie),
qui font avec lui un bout de "strada" dans une allégresse que le public de la Cité des Congrès n'est pas
près d'oublier.
So Jazz // Bruno Pfeiffer // novembre 2011
Les films de Fellini ont immortalisé le compositeur italien Nino Rota, qui a puisé les sonorités dans les
folklores des régions de l’Italie. La musique populaire, l’accordéoniste Richard Galliani, il connaît.
D’origine italienne par son père, le Cannois rend à Rota un hommage original et convaincant avec des
jazzmen explorateurs qui tous ont gardé le contact avec leurs folklores respectifs : le trompettiste
américain Dave Douglas, très attaché au klezmer, l’Anglais John Surman, impérial à la clarinette, et le
contrebassiste d’origine russe Boris Kozlov.
Jazz News // Christian Larrede // novembre 2011
Lorsqu’un quintette de virtuoses rencontre quelques incunables, que nous raconte-t-il ? Quelques histoires
de promenade mélancolique, d’amours voilées (en ouverture un thème du Parrain), de romance sociale
(« Gelsomina »). Ce recueil reste profondément triste, nimbé de cette absolue mélancolie, où les
partitions renvoient aux images qui renvoient elles-mêmes à cette lecture d’un monde désenchanté et
de séductions vaines. L’accordéon, et tous les autres, crée une musique de chambre des rêves.
Un disque léger et incisif, comme un arrache-cœur (« Amarcord »).
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GÉNÉRIQUE
Accordéon, Accordina, Trombone, Richard Galliano
Saxophone soprano, John Surman
Trompette, Dave Douglas
Contrebasse, Boris Kozlov
Batterie, Percussions, Clarence Penn
Liste des œuvres (ordre et programme susceptibles de modifications)
The Godfather – Waltz
La Strada – Tema
I Vitelloni – Temi
I Tre Suonatori
Huit et Demi – La Passerella d’Addio
Solitudine di Gelsomina
Il Circo Giraffa
Il Matto Sul Filo
The Godfather – Love Theme
Gelsomina
I Notti di Cabiria – Tema
Zampano e la Vedova
La Strada – La Partenza del Convento
La Strada – Addio del Matto
La Dolce Vita – Temi
Giulietta Degli Spiriti (rosa avrata)
Amarcord – Le Manine di Primavera
Amarcord – Tema
Nino*
* Toutes les compositions sont de Nino Rota, à l’exception de « Nino », composée par Richard Galliano
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