le syndrome de l`oeil sec (cas clinique)

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le syndrome de l`oeil sec (cas clinique)
Nr. 3 (18), 2006 _)HJ=
Medica
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LE SYNDROME DE L’OEIL SEC (CAS CLINIQUE)
“DRY EYE” SYNDROME: A CLINICAL CASE
Tatiana LUPASCO
Faculté de Medecine et Pharmacie ²N Testemitanu²
Chaire Ophtalmologie
Resume
L`étude reléve un cas clinique de syndrome de l`oeil sec avec des manifestations et évolution atipiques.
Le diagnostic a été établi en base d`une interrogation rigureuse, d`un examen biomicroscopique minutieux et des tests spéciales.
L`efficacité du traitement adjuvant avec des substituants des larmes naturelles (Oftagel) a confirmé le diagnostic établi.
Summary
The article describes an unusual case of “dry eye” syndrome. The diagnosis is based on detailed anamnesis, slit-lamp examination,
Schirmet test in various conditions.
It is a common disorder of the tear film that results from decreased tear production, excessive tear evaporation, or abnormality in
mucin or lipid components of the three layers of the tear film that covers the normal ocular surface. Dry eye syndrome is commonly
associated with a systemic inflammatory process and like most eye disease; it is often related to health
The typical symptoms of the dry eye syndrome include dryness, grittiness, irritation, difficulty reading for long periods of time, burning
and even the apparent contradiction of excessive tearing or watering. In extreme cases of dry eye, patients may become unusually
sensitive to light, experience severe eye pain, and start to notice diminished vision. Successful treatment may be needed to avoid
permanent damage. The administration if Oftagel get to significant relief to the patient from the “dry eye” syndrome.
Actualite
Le fim lacrimal forme un ecran de protection de la surface
corneo-conjonctivale envers le milieu externe (fig.1).
Les larmes ont de multiples fonctions [1,2,5]:
_ le maintien de l’umidité et la protection des cellules
épitheliales contre le dessechement;
_errassement, grace qu mucus qui englobe les corps étrangers
et permet leur elimination
_métabolique de nutrition de la cornée, en assurant les substances
nécessaires au metabolisme des couches superficielles;
_optique, en favorisant la transparence de la cornée;
Les larmes ont une structure très complexe, en se disposant devant
la couche dans un film précornéen formé de 3 couches [3,4,5].
— couche profonde- muqueuse
— couche moyenne- aqueuse
— couche superficielle- lipidique (fig2).
Selon Jones, la secretion lacrimale peut etre divisée en
secretion de base et secretion reflexe.
La secretion de base est assurée par les glandes accessoires
Krause et Wolfring, privées d’innervation et on considère que
cette secretion soit suffisante pour le maintien du film lacrimal.
La secretion reflexe est causée par les glandes lecrimales
principales, en étant provoquée par la stimulation physique,
chimique, lumineuse et psychique [1, 2, 3, 4, 5].
La secretion de base et celle reflexe peuvent etre mesurées
grace au test Schirmer. (fig 3).
Une umidification de la feuille de filtre moins de 15 mm dans
5 min permet de suspecter une hyposecretion lacrimale
La cause la plus fréquente de larmoiement est le syndrome de
l’oeil sec.
Le larmoiement périodique apparait dans ces conditions d’une
maniere reflectoire, causé par l’irritation locale de la “secheresse’’
de surface de cornée et conjonctive et de la muqueuse nasale.
Le reglage de la secretion lacrimale se fait par les fibres
afferentes qui se dirigent de la glande lacrimale vers le nerf trijumeau
[1, 2, 4, 5]. Les principales fibres efferentes sont parasympathiques
qui prennent leur origine au dessus du noyau salivateur supperieur.
La secretion lacrimale est stimulée par les fibres parasympathiques
et le blocaje du ganglion sphenopalatin inhibe la secretion lacrimale.
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_Nr. 3 (18), 2006
Medica
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fig. 2
fig. 3.
Les substances parasympatomimetiques comme pilocarpine,
muscarine,acétylcholine et physostigmine stimulent la secretion
lacrimale tandis que les substances parasympatolitiques comme
atropine inhibent la production des larmes.
La stimulation de la voie reflexe se fait soit par la péripherie
par la stimulation du nerf optique, trijumeau, facial, soit par le
cerveau, le cri émotionnel.
La glande lacrimale et la muqueuse nasale ont une innervation
parasympathique commune. Si les yeux sont secs, ça veut dire
que la glande lacrimale et la muqueuse nasale sont suprastimulés.
Le larmoiement périodique apparait deans ces conditions
reflectoire, causé par l’irritation locale par le sechement de la
surface de la cornée, conjonctive et muqueuse nasale.
La multitude des facteurs éthiologiques du syndrome de l’oeil
sec peut etre sytematisés en 3 groupes [3, 5]:
I. Affections associées (maladies rheumatismales, pathologies
endocrines et du système imun)
II. Pathologie locale (des paupières et du globe oculaire):
combustions, blepharites, dystrophie et leucome de la cornée,
actropiome
III. Facteurs du milieu exterieur: air conditionné, radiations
electromagnétiques, exposition de longue durée au vent, soleil,
poussière, conditions nocives professionnelles
Dans les derniers années ont a constaté une élevation de
l’incidence SOS qui englobe un groupe de manifestations
pathologiques qui s’expriment par la xérose conjonctivale ou
cornéoconjon-ctivale.
Les patients souvent accusent:
_gene oculaire
_sensation de sable or corps étranger dans les yeux, secheresse
_dyscomfort oculaire
_photophobie
_intolerance de l’air conditionné et du vent
_clignement assez fréquent
_prurite
_variations diurnes de l’acuité visuelle
_larmoiement périodique [2, 3, 4].
En dependence de la gravité des manifestations, le pacient
peut presenter un ou plusieurs de ces signes
Le but
La présentation du cas clinique atipique de syndrome de l¢oeil
sec et l’élaboration d¢un scheme du diagnostic et traitement.
Materiel et méthodes
Le pacient T.B., 47 ans, s’est adressé dans la clinique
ophtalmologique de GMSPSCR aves des acuses de sensation de
corps étranger dans les yeux ainsi que gène oculaire .Il a été
consulté par plusieurs médecins et se traite durant 5-6 mois avec
antibiotiques et corticostéroides en colyrs ophtalmiques et tout
sans aucun effect
Résultats
Acuité visuelle : OD= 1,0 OS= 1,0
Le champ visuel en limites normales, la pression intraoculaire
19 /18 mm Hg
Congestion conjonctivale faible, les milieux optiques
transparentes.
Le fond de l’oeil sans changements pathologiques.
En collectant l’anamnèse le patient dénote que la sensation
de gène oculaire et le corps etranger disparraissent pendant la
prise des aliments.
Selon les antecedents professionnels : le patient travaille dans
un bureau avec air conditionné à l’ordinateur 4-5 heures chaque
jour.
Les 4-5 derniers mois il esr très solicité au travail, emotif, a
insomnie
On a suspecté le syndrome de l’oeil sec pour lequel on a
effectué le test Schirmer dans la pause et pendant l’alimen-tation.
L ‘umidité de la feuille de filtre pendant la pause dans 5 minutes
a été de 10mm dans les deux yeux et pendant l’alimentation de
18-19 mm. Le patient s’est administré des instilations de oftagel
adapté individuellement.
Au controle répeté après 14 jours le patient a montré une
amelioration significative, les sensations incomfortables ont
disparues la capacité de travail est revenue.
Conclusions:
1. Les manifestations du syndrome de l’oeil sec sont
spécifiques et non specifiques.
2. Dans le diagnostic il est important l’anquete detaillée et
l’examen oculaire minutieux.
3. Les résultats de la probe Schirmer sont certes aux
examinations comparatives et répetées.
4. Oftagel est efficace dans le traitement du syndrome de
l’oeil sec.
Bibliographie:
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Prezentat la redacþie 25.12.2005

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