DOSSIER LV mail - Théâtre de la Jacquerie

Transcription

DOSSIER LV mail - Théâtre de la Jacquerie
la ville
villevill
e
D’EVGUENI GRICHKOVETS
Traduction Arnaud Le Glanic
MISE EN SCENE
ALAIN MOLLOT
Avignon off 2013
Du 6 au 28 juillet à 17h25
(relâche le 22 juillet)
Théâtre des Lucioles
10 rue Rempart St Lazare – 84000 Avignon
CONTACT DIFFUSION
Emmanuelle DANDREL
06 62 16 98 27- [email protected]
PRODUCTION
Théâtre de la Jacquerie
Laurence CLAUZEL
01 47 26 45 34
[email protected]
SOMMAIRE
Le spectacle : p. 1
L’auteur : p. 3
Alain Mollot et La Jacquerie : p. 4
L’équipe : p. 5
La presse : p. 8
COPRODUCTION
Théâtre Romain Rolland de Villejuif
SOUTIENS
La compagnie est soutenue par le Ministère de la Culture/DRAC Ile-de-France, le Conseil Général du Val-deMarne, la municipalité de Villejuif. Ce projet a reçu l’aide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne.
Date de M.A.J. dossier : 14/05/13
LE SPECTACLE
Sergueï éprouve un irrépressible besoin de partir : tout abandonner, renoncer à sa vie
actuelle en apparence confortable, mais à laquelle il ne parvient plus à donner un sens.
Partir où ? On ne sait pas, lui même l’ignore : une autre ville, un autre pays, un autre
monde ? Il tente de l’expliquer à son entourage incrédule.
Un suspense poético-comique qui frôle l’absurde où se mêlent hyperréalisme et
surréalisme.
L’HISTOIRE D’UN DEPART ANNONCE
Y a-t-il une histoire ? Il y a « lui », Serguei. Il parle : il dit
qu’il va partir. Ou plutôt, il essaie de convaincre sa
femme Tatiana, son père et son ami Maxime, qu’il part,
qu’il doit partir.
Il harcèle sa femme, ne sachant jamais où il range son
agenda, ses chaussettes ou son billet de train.
Tendrement lasse, elle retrouve tout.
Maxime, son ami, vient lui emprunter de l’argent pour les
travaux dans sa maison. Serguei refuse, il préfère le
garder pour Tatiana puisqu’il doit partir…
Quant à son père, c’est toujours les mêmes mots et
pourtant il est le seul qui semblerait comprendre ce qui
arrive à son fils.
UN SUSPENSE POETICO COMIQUE ENTRE
HYPERREALISME ET SURREALISME
Il y a décidément quelque chose d’étrange et
clownesque dans tout cela. Cela ressemble à un
échange de répliques et pourtant on a le sentiment d’un
dialogue de sourds. On commence à se poser des
questions. Jusqu’où part-il ? Un voyage d’affaires ? Une
autre femme, une autre ville, un autre monde ? C’est
dans cet interstice que se situe le style de jeu, la
recherche, la mise en scène. En fait, il s’agit de créer un
suspense poétique et drolatique où se mêlent
hyperréalisme et surréalisme.
DE QUOI NOUS PARLE-T-ON?
S’agit-il de l’éternel masculin qui sans cesse ressent le
besoin de partir tandis que l’éternel féminin, lui, veut
s’enraciner ? S’agit-il de la déliaison des êtres qui sévit
aujourd’hui ? D'une humanité nouvelle, égoïste, qui
s’éloigne des autres dans une époque où sévit un
individualisme exacerbé ? D'une perte de sens à laquelle
chacun a eu à se confronter à un moment donné de sa
vie ?
La pièce ne nous donne pas de réponses, chacun est
libre de trouver la sienne.
C’est ce dessin protéiforme, très contemporain, qui a
séduit Alain Mollot dès le départ et qui l’a amené à créer
un spectacle totalement diffèrent de ses précédentes
créations et à mettre en scène un texte d’aujourd’hui.
Mise en scène
Alain MOLLOT
Texte
Evgueni GRICHKOVETS
Traduction
Arnaud LE GLANIC
Avec
Cécile METRICH
Philippe MILLAT-CARUS
Bruno PAVIOT
François ROY
Pierre TRAPET
Scénographie
Raymond SARTI
Costumes et accessoires
Nadia LEON
Musique
Gilles SIVILOTTO
Lumières
Philippe LACOMBE
Assistanat à la mise en scène
Cécile METRICH
Régie générale
Frédéric RUIZ
Codirection
Laurence CLAUZEL
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
www.theatre-jacquerie.fr / [email protected]
1
LE DECOR
Au fond, un mur comme infranchissable, un mur aux
fenêtres comblées de parpaings, un mur aveugle :
celui sur lequel semble se cogner Serguei. Ce mur
c’est aussi la ville, un immeuble qui bouche la vue,
l’avenir, la vie.
Face à ce mur et dos au public 4 chaises d’où
surgissent les 4 personnages qui entreront
successivement dans le jeu.
Le jeu, oui car il y a des jouets, ceux du fils de
Serguei qui parsèment le sol. Un signal insistant de
l’enfance dont Serguei a du mal à sortir. Et puis en
avant-scène, une table où s’entasse le monde de
Serguei ; ses dossiers, ses carnets, ses bouquins et
ses piles de papiers qui s’amoncèlent. Peut être cela
évoque-t-il une ville aussi, une ville jouet, une ville
maquette.
Et enfin le téléphone, insistant lui aussi, que l’on
branche, débranche et rebranche. Et tout autour, le
vide.
LES COSTUMES
La mise en scène nous situe dans l’œil de Serguei :
nous voyons comme il voit. Et ce qu’il voit, c’est un
monde qui lui est de plus en plus étranger. Les
costumes des personnages du père, de la femme et
de l’ami, se déclinent dans un camaïeu d’ocre et de
beige. Quant à Serguei il arbore d’autres couleurs : il
arrive dans un costume social identifié (le costume
cravate) et il rejoindra peu à peu, par son « laisser
aller », une sorte de clown. Dans le camaïeu des
autres personnages arrivent, vers la fin des
« surprises colorées » censées questionner le
spectateur.
LA MUSIQUE
La musique, vivante, parfois terriblement drôle ou
affreusement tragique, conduit le spectateur à travers
les différents tableaux psychologiques de la pièce.
Entre les scènes ou parfois à l’intérieur de celles-ci,
des sons quotidiens déformés nous évoquent l’au
dehors. On croit y reconnaître le bruit du métro, le
brouhaha des voitures, les voix des gens dans la rue,
etc. Un au dehors qui, une fois franchie la limite du
mur, tend à devenir un au-delà ouvert à toutes les
perspectives.
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
www.theatre-jacquerie.fr / [email protected]
2
L’AUTEUR
EVGUENI GRICHKOVETS, UN WOODY
ALLEN MOSCOVITE
Né en 1967 à Kemerovo en Sibérie, Evguéni
Grichkovets s’inscrit, après son service militaire dans
la marine, à l'université de Kouzbass où il suit des
études de philologie russe.
Passionné par le théâtre, il fonde le théâtre Loge où il
est à la fois auteur, metteur en scène et comédien de
mono-spectacles qui dessinent un tableau de la vie
actuelle à travers de longs monologues attribués à
des personnages divers.
Il doit cependant attendre 1998 avant de connaître un
succès national au Festival de théâtre international de
Moscou avec sa pièce Comment j'ai mangé du chien.
En 2000, le jury du Masque d'Or lui attribue le Prix
d'Innovation et le jury des critiques le Prix pour la
saison théâtrale.
Il a été découvert en France par le Festival Passages
de Nancy en 2001. Aujourd’hui, dix ans après la
création de ses premiers spectacles solo, Evguéni
Grichkovets continue à se produire à guichets fermés
à Moscou et dans toute la Russie, parfois dans des
cabarets, le plus souvent dans de grandes salles
combles d’Arkhangelsk à Vladivostok.
Lorsqu’il tourne à l’étranger, Grichkovets ne se sert
pas de sous-titres : un acteur-traducteur, ici Arnaud
Le Glanic, qui traduit par ailleurs tous ses ouvrages,
présent sur scène, traduit ses propos au fur et à
mesure.
EXTRAIT DU TEXTE
LUI : Tania, dis-moi…, je
voudrais te demander, mais
c’est une question… bizarre.
Dis-moi,
tu
aimes
qu’on
t’offre des fleurs ? Attends,
attends, quand on t’offre des
fleurs, tu te réjouis de
quoi ? Ta joie vient des
fleurs ou… de l’attention ?
Ou
tu
te
réjouis
par
politesse ? Sincèrement, je
ne comprends
pas. Il est
d’usage d’offrir des fleurs
aux femmes, mais j’aimerais
savoir, les fleurs plaisent
aux
femmes,
c’est-à-dire,
vous plaisent, enfin, ces…
petits fleurs, là ?
Après Nancy, Evguéni Grichkovets a présenté en
2002 Planète au Festival d’Avignon, En même temps
et Comment j’ai mangé du chien au Théâtre de la
Bastille à Paris.
Il a d’autre part écrit deux romans, Asphalte et La
Chemise.
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
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3
ALAIN MOLLOT
ET LE THEATRE DE LA JACQUERIE
Formé à l’Université Internationale du Théâtre, puis
à l’Ecole Jacques Lecoq, Alain Mollot fonde le
Théâtre de la Jacquerie en 1974 avec un groupe de
comédiens rencontrés dans cette école.
Le théâtre de la compagnie sera résolument
charnel, populaire, comique.
Pendant dix ans, la Jacquerie est une troupe
permanente qui sillonne la France sans véritable
port d’attache. Les comédiens improvisent et des
auteurs mettent cette matière en forme.
C'est ainsi que l'écrivain Jean-Pierre Chabrol
rencontre et accompagne la compagnie sur
plusieurs créations, notamment Tit bonhomme l’est
pas très mort en 1978 et Lumpen en 1980 qui
auront un grand écho.
La compagnie monte, à cette période, une petite
forme théâtrale : Histoire du Théâtre Populaire qui
tournera de nombreuses années dans toutes sortes
de salles. Elle s’attachera toujours à rencontrer le
public au plus près, notamment par le moyen de ses
« petites formes ».
En 1985, la Jacquerie s’implante dans le Val-deMarne, à Villejuif. Les comédiens changent, le
metteur en scène devient le seul pivot de la
compagnie qui aborde le répertoire à travers
Molière, L’Ecole des femmes, Goldoni, Le Café,
Romain Rolland, Robespierre, Hugo, Un œil profond
dans l’ombre, Brecht , Maître Puntila et son valet
Matti. Alain Mollot écrit son premier texte, Sur le
sable, qu’il monte en 1993.
En 1992, il travaille avec une nouvelle génération de
comédiens dont il a été le professeur à l’école
Jacques Lecoq, retrouvant ainsi l’improvisation
comme base de création. De ce groupe vont
naître les spectacles Croquis Marrants d’une vie
redoutée et Cabaret Monstre.
Alain Mollot rencontre des metteurs en scène
d’Europe de l’Est avec qui il partage de
nombreuses expériences. Après avoir utilisé la
dérision pour dénoncer les méfaits de la société, il
ressent à partir de ce moment-là, le besoin de
s’attaquer aux “grands sentiments”.
Alain Mollot a
été co-directeur
du Théâtre
Romain Rolland de
Villejuif
de 2001 à 2010
Il commence par monter un mélodrame, Liliom, de
Molnar et, à partir de 1999, avec une fidèle équipe
de comédiens, construit le projet de « L’Epopée
Quotidienne » en recueillant la parole des gens sur
le thème du lien familial, qui aboutira sur le
spectacle Roman de familles.
Fort de ce succès, il est persuadé que c’est au
cœur du plus intime qu’il faut se questionner.
En 2003 il poursuit son exploration du quotidien
pour aborder cette fois le thème du travail. Cela
débouchera sur La Fourmilière qui intègre des
comédiens venant d’autres horizons que l’école
Lecoq. Parallèlement, il revient au texte en mettant
en scène Le Manteau avec des comédiens
rencontrés à l’Ecole nationale supérieure des arts
de la marionnette où il a enseigné.
En 2009, il monte La fin d’une liaison de Graham
Greene en collaboration avec Jean-Pierre Lescot
sur la mise en images.
Il crée Res Publica, en 2011 à partir d’entretiens sur
le thème de la nation, achevant ainsi la trilogie
entamée avec Roman de familles et La Fourmilière.
Ces dernières années, son travail rend compte d’un
va-et-vient constant entre les spectacles créés à
partir de témoignages et la mise en scène de
grandes fables modernes. La fiction nourrit le réel
et le réel la fiction. Les langages théâtraux
s’entremêlent librement : jeux réalistes, masques,
marionnettes, chansons.
En 2013 Alain Mollot met en scène un texte
d’aujourd’hui : La ville d’Evgueni Grichkovets.
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
www.theatre-jacquerie.fr / [email protected]
4
L’EQUIPE
A LA CONCEPTION
RAYMOND SARTI, SCENOGRAPHIE
Graveur et orfèvre de formation, son approche de la scénographie se veut
d’être à la croisée des arts, c’est le théâtre qui initie cette recherche
scénographique, et s’applique dans des domaines aussi différents que la
danse, l’architecture, le paysage, le cinéma, le cirque, et les expositions. Il
revendique l'éclectisme comme une des conditions de l'enrichissement
intellectuel qui permet d'élargir l'angle de vue sur les sujets abordés. Il signe
plus 135 scénographies pour le théâtre et la danse, une vingtaine pour les
expositions, ainsi qu’une quinzaine de décors pour le cinéma. Au théâtre, il
collabore avec Ahmed Madani, François Rancillac, Jean Pierre Rossfelder,
Thierry Roisin, Guy Pierre Couleau, Pierre Santini, Jérôme Deschamps,
Eugène Durif, Catherine Anne, Olivier Tchang Tchong, Guy Freixe…,
NADIA LEON, COSTUMES ET ACCESSOIRES
Formée à l’Ecole de la chambre syndicale de la couture parisienne et titulaire
d’un diplôme de métier d’art en costumes, elle intervient depuis une vingtaine
d’années dans le domaine du théâtre, de la danse et de l’opéra. Elle a
notamment travaillé avec Vincent Collin, Thierry Collet, Hubert Jappelle,
Béatrice Massin, Daniel Larieu, Paco Decina, Bruno Bayen et les
compagnies Traffic de style et Deschamps.
PHILIPPE LACOMBE, LUMIERES
Il travaille depuis plus de vingt-cinq ans pour le théâtre (notamment avec La
Jacquerie et du théâtre du Mouvement), la danse, la marionnette et l’opéra
(Opéra National de Seoul). En suivant le processus de création aux côtés
des initiateurs des différents projets, la lumière lui permet de se mettre au
service de la dramaturgie afin d’en enrichir le sens. Sa rencontre avec
Victoria Thierrée-Chaplin lui donne également la possibilité d’explorer le
monde poétique et onirique du cirque allié au music-hall. Concerts de jazz,
spectacles de variétés, musique électroacoustique, défilés de mode,
viennent compléter son travail.
GILLES SIVILOTTO, MUSIQUE
Compositeur et Concepteur son, Gilles Sivilotto partage son temps entre
écriture d’œuvres de concert, musique de scène (théâtre et danse), et
musique pour les arts visuels (télévision, cinéma et jeux vidéo). Il a étudié la
composition au CIRM (Nice), au California Institure of the Arts (Los Angeles),
et à L’IRCAM (Paris), institutions où il a suivi les Cours de Michel Pascal, Mel
Powel, Barry Shradder, Morton Subotnick, Tristan Murail et Brian
Ferneyough. Il développe depuis 2011 un projet d’improvisation sur
instruments electroniques en extérieur, dans des espaces publics tels que
l’esplanade de la Grande Bibliothèque, le parc de Belleville, le Parc de Bercy
et le Quartier de l'Horloge à Paris. Il travaille aussi en collaboration avec des
artistes de tous horizons: Mathilde Monnier, Jacques Roubaud, Jean‐Louis
Agobet, Reinhold Friedl et l’ensemble berlinois Zeitkrazer, Drew Neumann,
Jean‐Luc Therminarias, Laurent Chambert, Alain Mollot, Marc Frémont,
Camille Perraut et Laurence Renn. Il travaille avec la Jacquerie depuis 2001.
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
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LES COMEDIENS
BRUNO PAVIOT, SERGUEI
Bruno Paviot a été formé au cours Florent puis à l’Ecole Nationale des Arts
et Techniques du Théâtre (Rue Blanche). Au théâtre, il a joué dans une
quarantaine de spectacles, sous la direction notamment de : Jean-Pierre
Bouvier, Niels Arestrup, Anne Bourgeois, Jacques François, Nicolas
Ducron, Stéphanie Tesson, Philippe Awat, Thomas Le Douarec, Justine
Heynemann, Magali Léris, Adel Hakim…
Au cinéma et à la télévision, il a tourné avec notamment : Marjane Satrapi,
Jacques Maillot, Costa Gavras, Anne Fontaine, Sam Karmann, Laurent
Tirard, Christophe Blanc, Virginie Sauveur, Yvon Marciano, Dominique
Ladoge, Denis Dercourt, Sylvain Fusée, Joël Santoni…
CECILE METRICH, TATIANA LA FEMME DE SERGUEI / ASSISTANTE A
LA MISE EN SCENE
Comédienne, issue de l’Ecole du Théâtre National de Chaillot, elle a
travaillé avec Martine Harmel, Philippe Lecomte, Alain Gautré, Elisabeth
Drulhe, Michaël Batz, Patrice Douchet, Delphine Augereau et Cécile
Fraisse. Elle fait partie du collectif d’accompagnement d’auteurs A mots
découverts depuis 2008 et participe régulièrement à une semaine
consacrée à l’Ecriture théâtrale contemporaine, organisée par le théâtre de
la Tête Noire, Text’avril. Elle met en scène également des publics amateurs
adultes et adolescents. Elle a également assisté Alain Mollot sur la mise en
scène de La Ville.
PHILIPPE MILLAT-CARUS, L’AMI DE SERGUEI
Formé au Conservatoire National de Région d'art dramatique de Grenoble
puis à l'école Jacques Lecoq, il collabore régulièrement aux créations de La
Jacquerie, dont il est un comédien de la première époque. A longtemps
pratiqué le théâtre à domicile (T.E.P, Scène Nationale de Sénart), et
affectionne le mélange des genres, du théâtre de répertoire (Lorenzaccio,
Don Juan, Cyrano de Bergerac, la Cagnotte...) au théâtre contemporain
(Tennessee Williams, Jean-claude Grumberg, David Mamet, Bernard Marie
Koltès...).
PIERRE TRAPET, LE PERE DE SERGUEI
Formé au cours Simon et à l’Ecole Jacques Lecoq, il a créé dernièrement
au Théâtre du Lucernaire à Paris son dernier spectacle Variations sur le
rire. En interprète il a joué avec Justine Heyneman, Claude Brozzoni,
Maurice Bénichou avec Fabrice Lucchini, JP.Tribout, Alain Mollot, Guy
Rétoré, Benno Besson, Avron Evrard…etc. A la TV dernièrement (canal+) il
tourne avec Patrick Grandperret. Il prépare son prochain spectacle
« Techniciens de surface » et anime des ateliers sur le thème du rire et la
vie quotidienne.
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
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FRANCOIS ROY, LE CHAUFFEUR DE TAXI
Il a eu pour maîtres Jacques Lecoq, Yoshi Oïda et Peter Brook. Il a joué au
théâtre plus de 50 pièces notamment sous la direction de Jean-Pierre
Miquel, Robert Hossein, Jacques Rosner, Jean-Paul Lucet, Yamina
Hachemi, Alain Mollot, Gilles Zaeppfel, Sabine Stepanoff, Gérard-Henri
Durand... ainsi que dans certaines de ses propres mises en scènes. Au
cinéma il a tourné avec Claude Miller, Bernard Stora, Joseph Losey, Claude
Zidi, Guy Lefranc, Frédéric Compain, Claude Dana, Olivier Schatzky, Julien
Darras, Nicolas Birkenstock, Sébastien Grall, Alix Barbey, Hugo Chesnard.
Il a tourné en Chine deux grandes séries TV et en Algérie avec Ahmed
Rachedi. En 1981 il fonde sa compagnie L’Instant Théâtre et en 1989, il
crée son théâtre La Maison de l’Acteur à Montrouge 92. En 2009, il fonde
« La Forge des Mythes », collectif d’auteurs et de créateurs qui se consacre
à revisiter toutes les mythologies dans des actes créateurs.
EN COULISSES
LAURENCE CLAUZEL, DIRECTRICE ADJOINTE
Elle débute sa vie professionnelle en entreprise, dans des métiers tournés
vers la relation commerciale dans le domaine de la gestion et des
ressources humaines. Très vite, poussée par son goût prononcé pour les
arts de la scène qu’elle a développé par une pratique assidue de loisir
(théâtre et musique), elle choisit de rejoindre professionnellement le milieu
du spectacle. D’abord chargée de diffusion pour plusieurs compagnies, elle
rejoint la Jacquerie en 2001 comme chargée de production puis devient
très vite administratrice. Elle est désormais directrice adjointe de la
compagnie à mi-temps. Elle est par ailleurs secrétaire générale du Groupe
des 20 théâtres en Ile-de-France, collectif de directeurs de théâtres dont la
mission est de soutenir la création contemporaine.
FREDERIC RUIZ, REGISSEUR GENERAL
Depuis 1986, il exerce le métier de régisseur lumière et général, porté
depuis toujours par le théâtre et la danse. A travers cette profession, et
grâce aux metteurs en scène, aux chorégraphes, ou encore aux artistes,
connus et moins connus avec qui il parcourt les routes, il essaie, par une
approche humaine, technique et logistique, de partager le fruit de cette
culture du spectacle vivant qui nous est précieuse.
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
www.theatre-jacquerie.fr / [email protected]
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LA PRESSE
Extraits de presse des spectacles précédents.
RES PUBLICA
LA FOURMILIERE
Les comédiens, tous excellents, poussent la roulotte
de leur spectacle jusqu’à Avignon, avec une pêche
d’enfer. Alain MOLLOT signe une création très
conviviale, instructive et éloquente, tout public.
Evelyne Tran, LE MONDE
Les sept comédiens multiplient les rôles et
incarnent ces éclats d’humanité avec une aisance
protéiforme consommée et une très belle maîtrise du
jeu. Pariant sur le simple sans tomber dans les
pièges du simplisme, ce spectacle contribue en
beauté à l’histoire des travailleurs.
Catherine Robert, LA TERRASSE
Sur le plateau vont défiler les principaux
épisodes de l’histoire de France, finement mis en
scène et interprétés avec brio. Pour ce faire, les
acteurs présents (des rois du transformisme) se
cachent derrière leurs bureaux d’où ils ressortent
en nouveaux personnages à chaque époque
historique donnée. Quant au professeur, il revient
sur scène afin de permettre le passage d’une
tranche d’histoire à une autre. La ronde est ainsi
parfaitement maîtrisée
Jack Dion, MARIANNE
Un rythme soutenu, une belle mise en scène autour
de quelques accessoires, une belle présence des 5
acteurs, des figures bien typées et croquées avec
précision: le public se régale et rit beaucoup. Quelle
belle fresque de l'histoire de France et quelle
magnifique leçon de civisme et d'humanité tout
simplement.
Geneviève Dewulf, VAUCLUSE MATIN
LA FIN D’UNE LIAISON
Alain Mollot (trente-cinq ans de recherches sur les
images scéniques) adapte et met en scène cette
histoire avec un sens aigu de l’espace vide et de la
place qu’y prennent les corps des acteurs. [...]
Cinq acteurs qui jouent le ballet des émotions
humaines (haine-amour, désir-jalousie, désespoir et
pulsion de vie malgré tout). Yola Buszko, alias Sarah,
électrise le plateau et se montre grande amoureuse.
Emmanuel Depoix en Bendrix a le sourire amer et
cynique qu’il faut. Les autres ont travaillé leurs
personnages comme des archétypes.
Emmanuelle Bouchez, TELERAMA
Alain Mollot réussit une superbe adaptation du
roman de Graham Greene, magnifiée par la mise en
espace et en images de Jean-Pierre Lescot, véritable
magicien du théâtre d’ombres
Corinne Nèves, LE PARISIEN
LE MANTEAU
Alain Mollot et ses camarades du Théâtre de la
Jacquerie présentent une adaptation saisissante du
Manteau. C'est une sarabande de surprises, vous
n'en croyez pas vos yeux, c'est formidable. (…)
C’est une merveille, vraiment.
Michel Cournot, LE MONDE
Une histoire pour rire et pour pleurer, voire pour
frissonner, qui emprunte tour à tour aux registres du
roman réaliste, de la comédie sociale et, pour finir, du
conte
fantastique.
Jaillissement
constant
d’invention, renouvellement incessant des plans,
des cadrages, virtuosités des interprètes…
Il y a un travail énorme derrière ce divertissement.
Dominique Jamet, MARIANNE
ROMAN DE FAMILLES
Une pure merveille. Un spectacle, qui, sans tenter de
reproduire à l’identique les conversations qui lui ont
donné naissance, transcende des instants de vie et
devient du théâtre. Un spectacle émouvant et
magnifique.
André Fetet, ZURBAN
Roman de familles est un feu d’artifice d’émotions,
l’épatante théâtralisation d’un vécu qui, derrière
son apparente banalité, pose effectivement quelques
unes des grandes questions sociétales du moment.
Roman de familles est un spectacle juste, touchant,
drôle, visuellement riche en trouvailles, servi par des
comédiens incroyablement inventifs.
Stéphane Bugat, L&A THEATRE
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. Tél 01 47 26 45 34
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