jeux mondiaux transplantes. - Master

Val-d'Oise
Matin
www.leparisien.fr/95
Le Parisien / Lundi 2 mars 2015
VILLIERS-LE-BEL
« Je veux participer aux Jeux
mondiaux des transplantés »
Trouvez un job à
l’épicerie sociale
ERMONT. Greffée du foie à l’âge de 18 mois, Alice, 11 ans, est une battante. Cette
collégienne a besoin d’aide pour boucler son budget afin de rejoindre cet été l’Argentine.
(LP/P.Co.)
ALICE TAPPING, 11 ANS, vit
plus sereinement depuis qu’elle a
reçu une greffe alors qu’elle avait
un an et demi. Atteinte d’atrésie
des voies biliaires, une maladie
rare (45 naissances par an en France), la fillette, qui vit à Ermont, a
été sauvée grâce à la transplantation. Aujourd’hui, sous surveillance médicale étroite, la collégienne
de 6e à Sannois veut prouver qu’elle
mène une vie normale. Son rêve ?
Rejoindre cet été l’Argentine pour
disputer les 20e Jeux mondiaux des
transplantés. Elle veut courir et
sauter, épaulée par l’association
Trans-Forme qui se bat pour informer sur les greffes et le don d’organes, auprès d’autres jeunes sportifs
qui ont, eux aussi, subi une greffe.
Mais Alice a besoin d’aide pour aller aux Jeux organisés du 21 au
31 août à Mar del Plata.
n Aller à la rencontre des
demandeurs d’emploi, tel est
l’objectif des agents de la
communauté d’agglomérations
Val de France, comme Gérard
Cabral (notre photo), qui
délocalise à nouveau cet aprèsmidi sa permanence emploi.
Pendant plus de deux heures,
des informations seront délivrées
au public dans les locaux de…
l’épicerie sociale le Bel Epi.
Cet après-midi, de 14 heures
à 16 h 30, à l’épicerie le Bel Epi,
6, rue Georges Bizet à Villiersle-Bel.
VAL-ET-FORÊT
Peux-tu nous raconter
ton histoire ?
Alice Tapping. Je suis née avec une
maladie rare du foie, je n’avais pas
une grande espérance de vie. J’ai
été sauvée grâce à une transplantation quand j’avais 18 mois. Cela se
passe bien depuis, je n’ai pas de
problème avec cette greffe, même
si je suis obligée de suivre un traitement à base de médicaments et
d’aller faire un contrôle tous les
trois mois à l’hôpital.
Tu souhaites participer
aux prochains Jeux mondiaux
des transplantés. Pourquoi
ce choix ?
Je veux y aller pour faire du sport
avec des personnes qui ont vécu la
même chose que moi, qui ont été
greffées. On va participer à de nombreuses activités pour montrer que
nous pouvons vivre normalement
et faire du sport avec une greffe. Il y
En 2014, Alice, drapeau français en mains, a participé aux Jeux européens des transplantés à Cracovie en Pologne
dans la catégorie du saut en longueur et en course où elle a décroché une double médaille d’or. (DR.)
aura 50 pays représentés. Je m’entraîne deux fois par semaine avec
mon club en course à pied, au saut
en longueur et au lancer. Je vais
participer aux Courses du Cœur, reliant Paris à la station des Arcs, du
18 au 22 mars prochain.
« Cela me permettra aussi
de voyager, d’aller autre
part qu’à l’hôpital »
Cela me permettra aussi de voyager, d’aller autre part qu’à l’hôpital.
J’ai déjà fait les Jeux d’hiver, en
janvier 2014 à la station de ski de La
Chapelle-d’Abondance en Haute-
Savoie, puis les Jeux européens à
Cracovie en Pologne, c’est l’été dernier (NDLR : Alice a remporté
deux médailles d’or, au 50 m et en
saut en longueur).
Est-ce qu’il y a un message
que tu souhaites transmettre
à cette occasion ?
Oui, je veux montrer que le don
d’organes, que la greffe peut sauver
beaucoup de vies. Mais aussi que
l’on peut vivre comme n’importe
qui quand on est transplanté, que
nous ne sommes pas obligés de rester chez nous à ne rien faire. C’est
une manière aussi de rendre hommage à mon donneur.
Comment vas-tu t’organiser
pour aller en Argentine ?
On a créé un blog pour parler de ce
projet, qui est un rêve pour moi.
Mes parents le fournissent d’informations et recherchent des sponsors. Ils ont aussi lancé une campagne de dons sur Internet pour permettre à n’importe qui de nous aider à faire ce projet. Il nous
manque 2 300 €.
Propos recueillis par ROMAIN LAMBIC.
Pour faire un don et permettre à
Alice de réaliser son rêve, rendezvous sur www.leetchi.com/c/lerevedalice. Plus d’informations
sur http://mlleisabelleboucard.wix.com/lerevedalice.
SARCELLES
Jugé pour tentative de meurtre
dans le tripot clandestin
UNE EMBROUILLE NOYÉE dans l’alcool et le
cannabis, une affaire de collier en or arraché au
passage et au final un homme de 34 ans aujourd’hui miraculé après avoir reçu une balle de
9 mm dans le dos. Le tireur présumé, accusé
pour ces faits de tentative de meurtre, comparaît à partir de ce matin devant la cour d’assises
du Val-d’Oise. Originaire de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, cet homme de trente ans a déjà
passé plus du tiers de sa vie derrière les barreaux. A ses côtés, poursuivi pour le vol avec
violence du collier, un jeune de 21 ans de Sevran.
On se presse dans la nuit du 27 au 28 mai
2012 dans les cabanes des « jardins antillais ».
Les anciens jardins familiaux de la route de
Groslay, à Sarcelles, ont été ainsi rebaptisés
depuis que la communauté antillaise s’est installée dans les baraquements à l’allure de bidonville et a ouvert des débits de boisson où les
fêtes se succèdent et où l’on passe de tripot en
tripot jusqu’au bout de la nuit. C’est dans l’une
de ces paillotes clandestines que la détonation
éclate au milieu d’une cinquantaine de personnes présentes.
Le principal suspect retrouvé en prison
Il est 3 h 30, Peguy, la trentaine, se tient le
ventre. « On m’a tiré dessus, emmène-moi à
l’hôpital », lance-t-il à un ami avant de s’allonger au sol. La balle est ressortie en frôlant la
veine cave. Il a échappé à la mort pour quelques millimètres. Aux policiers de la PJ, il
explique avoir été pris à partie par deux Antillais et s’être défendu. L’un lui a arraché son
collier en or, l’autre lui a tiré dessus à bout
touchant. Deux suspects identifiés et retrouvés… en prison. Christophe, le tireur présumé,
et Luidgi venaient d’être mis en examen et
écroués après leur interpellation lors d’un braquage d’une bijouterie à Paris, commis ensemble le 8 juin. Il leur vaudra des condamnations
à 8 et 4 ans de prison par la cour d’assises de
Paris.
Au-delà des faits, c’est la personnalité des
deux hommes et, plus particulièrement, celle
de Christophe, qui sera un élément essentiel du
procès. Vols, viol, stupéfiants, violence… Depuis ses 16 ans, il a cumulé plus de dix ans de
détention dans le cadre de dossiers parfois criminels. Il se trouvait d’ailleurs en semi-liberté
lorsque se sont produits les faits de Sarcelles.
« La prison, c’est ma maison », confie-t-il au
cours de l’instruction, reconnaissant les faits,
tout en réfutant avoir tiré à bout touchant et
avoir voulu tuer la victime. Un psychiatre qui
estime que l’accusé est pénalement responsable, décrit « une personnalité psychopathique
pouvant présenter un état socialement dangereux ». Un expert psychologue note « une personnalité impulsive incapable d’empathie ». Le
procès doit durer trois jours.
FRÉDÉRIC NAIZOT
Lespoliciers
municipaux
équipésde
caméraspiétons
n Une nouvelle organisation de la
police municipale sur l’ensemble du
territoire de l’agglomération Val-etForêt a pris effet hier. Parmi les
changements, deux nouveautés
techniques viennent compléter la
tenue réglementaire des équipes :
outre l’équipement comprenant déjà
des menottes, des bombes
lacrymogènes, des tonfas et des
gilets pare-balles, les brigades
territoriales et d’intervention
disposent désormais de bâtons
télescopiques et de caméras piétons.
Douze nouvelles caméras dont une
nomade viendront étoffer le
dispositif de vidéoprotection
comptant déjà 67 caméras. Les
effectifs sont composés d’une
nouvelle brigade d’intervention et
cynophile de soirée de 9 agents, de
trois brigades territoriales de
8 agents et réparties par secteur
géographique (Ermont, Eaubonne et
Montlignon, Saint-Prix, Saint-Leula-Forêt et Le Plessis-Bouchard), et
d’une brigade de surveillance de la
voie publique de 7 agents.
PENSEZ À RÉSERVER
Soirée Lady
Night à Vauréal
n Dans le cadre de la Journée des
droits de la femme organisée le
8 mars, l’Antarès à Vauréal
propose une soirée spécialement
pour elles. Au programme :
cocktail dînatoire, projection du
film « Tokyo fiancée », une
adaptation du livre « Ni d’Eve ni
d’Adam » d’Amélie Nothomb, et
d’autres surprises.
Dimanche 8 mars à partir
de 19 heures. Tarif : 20 €.
Réservation obligatoire
au 06.07.91.16.82.