Aguelmam Afenourir - Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et a la

Transcription

Aguelmam Afenourir
800 ha
Classé Site Ramsar en 1980
Situé dans le Moyen Atlas, à 1798 mètres d’altitude
et faisant partie du Parc National d’Ifrane, ce lac
de montagne est caractérisé par son importante
superficie et sa très faible profondeur. Il est situé
dans une dépression karstique à fond plat remplie
de basaltes et de dépôts fins. Le lac en lui-même
possède une superficie maximale de 125 ha, mais la
zone humide se poursuit par une pelouse humide qui
entoure le lac.
Valeurs patrimoniales du Site
On dénombre, au lac d’Afennourir, 31 espèces d’oiseaux aquatiques. Parmi ces espèces, au moins trois
sont considérées comme sédentaires, donc nicheuses au lac d’Afennourir : le grèbe à cou noir (Podiceps
nigricollis), le tadorne casarca et la foulque à crête.
Le site abrite au moins trois espèces végétales rares ou à distribution localisée au Maroc : Persicaria
lapathifolia, Damasonium alisma et Juncus inflexus.
Convention de Ramsar sur les zones humides
Les zones humides du Maroc
Etang semi-permanent
Hydrophytes (scirpes)
Pelouse humide
Steppe
Forêt de chêne et de cèdre
Cours d’eau
Piste
Digue
Limite du site
Maison forestière
Justifications de classification RAMSAR
Critère 1 : Le site contient « un exemple représentatif, rare ou unique de type de zone humide naturelle
ou quasi naturelle de la région biogéographique concernée »
Critère 2 : Le site « abrite des espèces vulnérables, menacées d’extinction ou gravement menacées
d’extinction ou des communautés écologiques menacées »
Critère 6 : Le site « abrite, habituellement, 1 % des individus d’une population d’une espèce ou sousespèce d’oiseau d’eau ».
Statut de protection
Niveau de
Classement
Statut
Autorité
compétente
Site RAMSAR
1980
ZICO
1995
SIBE de priorité 1
1996
Lac Naturel Classé
-
ZNP Faune
2007
HCEFLCD
BirdLife
International
HCEFLCD
Ministère de
la Culture
HCEFLCD
International
National
Objectifs de gestion
Date de
Classement
Régional
• Préserver la biodiversité du site et ses
potentialités d’habitats
• Permettre une utilisation durable
du site par les activités pastorales et
touristiques
Perspectives
• Réaliser une gestion adaptée aux divers habitats du site ;
• Approfondir les connaissances sur la biodiversité et le fonctionnement écologique du site ;
• Gérer les activités piscicoles de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces ;
• Gérer les pratiques pastorales et les autres activités des populations locales de manière à limiter leur
impact sur le milieu et sur les espèces ;
• Gérer la fréquentation touristique de manière à limiter son impact sur le milieu et sur les espèces ;
• Maintenir un niveau d’eau optimal dans le lac, qui permette de satisfaire les besoins en eau des
populations locales et de l’avifaune aquatique durant toute l’année, tout en assurant l’émergence des
plantes aquatiques essentielles à la nidification de certaines espèces.
Prendre soin des zones humides - une réponse au changement climatique
Barrage El Massira
14 000 ha
Deuxième plus grand lac de barrage au Maroc, il est
situé dans une zone semi-aride. Il est profond, aux
bords très sinueux. Quand son niveau s’abaisse,
les eaux de surface montrent sur les rives un tapis
végétal très dense. Son importance est assurée pour
l’irrigation, l’eau potable et la pisciculture et présente
une grande valeur pour les oiseaux d’eau. La retenue
de barrage est située à 285 m d’altitude.
La retenue de barrage contribue à recharger la nappe phréatique, maîtriser les crues et régulariser les
débits. Malgré son origine artificielle, ce lac montre une bonne diversité d’habitats qui varient en fonction
du niveau d’eau de la retenue. La flore aquatique est composée essentiellement de Chara vulgaris, de
Myriophyllum sp. et de Potamogeton.
Les recensements hivernaux d’oiseaux d’eau ont montré la présence d’une cinquantaine d’espèces
dont l’effectif total a dépassé le seuil de 20.000 oiseaux à trois reprises. Parmi les Oiseaux hivernants les
plus remarquables, on peut citer la Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris, le Tadorne casarca
Tadorna ferruginea, la Nette rousse Netta rufina.
Lac
Ilot
Digue
Point côté
Route
Lit de rivière
Agglomération
Limite du site
• Critère 2 : Site abritant une espèce d’oiseau considérée comme vulnérable (Sarcelle marbrée
Marmaronetta angustirostris), en plus d’une autre espèce rare à l’échelle régionale (Sterne hansel
Gelochelidon nilotica).
• Critère 4 : Ce lac de barrage constitue une importante zone refuge pour l’hivernage des Anatidés et
des Foulques durant les années de sécheresse ; il est en plus le plus important site de reproduction de la
Sterne hansel Sterna nilotica en Afrique du Nord.
• Critère 7 : Ce site est considéré parmi les sites de pêche continentaux les plus importants au Maroc: sept
espèces de poissons pêchées (Black bass Micropterus salmoîdes, Sandre Stisostzedion lucioperca, Carpe
argentée Hypophtalmichthys molitrix, Carpe herbivore Ctenopharyngodon idella, Carpe commune
Cyprinus carpio, Barbeau commun Barbus calensis, Blue gill Lepomis macrochirus) permettant des
prises totales annuelles de 90 tonnes.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
• Préserver la biodiversité du site et
ses potentialités d’habitats
• Permettre une utilisation durable du
site par les activités piscicoles.
Perspectives
• Elaborer le plan d’aménagement et de gestion du site ;
• Contrôler la qualité des eaux et maîtriser les déversements
Barrage Mohammed V
5 000 ha
Grand lac de barrage sur la Moulouya occupant une
vallée aride et ouverte, marquée par de nombreux
ravins, où le lac prend un aspect ramifié. Les versants
sont couverts d’une végétation steppique éparse, avec
quelques plantations d’eucalyptus sur les versants. Ce
site est situé à 218 m d’altitude et a été mis en eau en
1967, sa profondeur maximale était de 60 m et s’est
réduite progressivement à cause de l’envasement.
En tant que barrage, ce site joue un rôle fondamental dans la maîtrise des crues, qui dévastaient la plaine
côtière de la région de Saïdia. Le site abrite une belle tamariçaie et des îlots de terre qui constituent des
zones propices à la reproduction des oiseaux d’eau.
Une vingtaine d’espèces estivent dans le site avec des effectifs respectables (700 - 800 tadornes casarca, 130
grèbes huppés, 80 sternes hansel, plus de 400 avocettes et, surtout, plus de 4.000 foulques macroules).
La plupart de ces estivants se reproduisent régulièrement dans le site.
Oued permanent
Etang périodique
Digue
Cimetières, marabout
Route
Piste
Cours d’eau temporaire
Limite du site
• Critère 2 : Abondance de Barbus moulouyensis, poisson endémique de l’Oriental marocain, considéré
comme rare ou menacé.
• Critère 4 : La tamariçaie qui se développe sur les rives offre en principe un bon refuge pour les
passereaux en migration. De plus, en cas de sécheresse, l’ensemble du site constitue un refuge pour les
oiseaux d’eau, dont l’effectif peut excéder les 40.000 individus.
• Critère 5 : L
Niveau de
Classement
International
National
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
Perspectives
• Lutter contre le braconnage et le dérangement d’oiseaux lors de la période de nidification.
Archipel et dunes d’Essaouira
4 000 ha
Le site comprend un archipel situé à 800 m du rivage
et des dunes côtières. Site côtier atlantique composé
de dunes de sable littorales vives et fixées (3.000 ha),
d’un petit archipel côtier (30 ha), d’eaux marines peu
profondes, de côtes rocheuses, de plages sableuses
et d’une petite embouchure d’oued. L’importance
de ce complexe vient surtout de sa flore (plusieurs
endémiques macaronésiennes) et de sa faune
(oiseaux rares ou menacés, reptiles et mammifères
endémiques).
Le site joue un rôle prépondérant dans la maîtrise et la prévention de l’érosion côtière par fixation des
dunes de sable grâce à une végétation bien développée.
Le site abrite une flore remarquable, il s’agit surtout d’espèces dunaires, en particulier : Argania spinosa,
Cytisus albidus, Chenolea tomentosa, Genista ferox, Juniperus phoenicea…
Plusieurs espèces de reptiles, d’amphibiens et d’oiseaux y trouvent refuge : Faucon d’Eléonore Falco
eleonorae, Goéland leucophée Larus cachinnans, Grand Cormoran Phalacrocorax carbo ssp.
maroccanus.
Eau marine côtière
Estuaires
Plage de sable et dunes
Iles et rochers côtiers
Cultures/habitats terrestres
Ville
Route
Piste
Limite du site
• Critère 1 : Originalités (seul archipel côtier d’origine tectonique du littoral atlantique d’Afrique du
Nord et enclave climatique à faible amplitude thermique annuelle).
• Critère 2 : Site abritant des espèces animales et /ou végétales importantes pour le maintien de la
diversité biologique dans la région. (le Sumac Blanc Rhus albida, Genévrier rouge Juniperus phoenicea
et le Seps de Manuel Chalcides manueli (reptile))
• Critère 3 : Prédominance des composantes endémiques parmi l’herpétofaune (6 espèces sur 28)
Niveau de
Classement
International
National
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
Site RAMSAR
SIBE
Réserve de chasse
(pour l’archipel)
Réserve biologique
permanente
(pour l’archipel)
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
1992
HCEFLCD
1980
HCEFLCD
du site par les activités piscicoles et
touristiques
Perspectives
•Elaborer le plan d’aménagement et de gestion du site ;
•Approfondir les connaissances sur la biodiversité et le fonctionnement écologique du site ;
•Gérer les activités piscicoles de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces ;
•Gérer l’expansion urbaine et agricole et les activités portuaires.
Baie de Dakhla
40 000 ha
Vaste baie marine saharienne creusée au sein d’un
plateau désertique et largement ouverte sur l’océan,
dont elle est séparée sur toute sa longueur par un
cordon dunaire. Unique en son genre en Afrique du
Nord, elle constitue à la fois un relais de migration
et une zone d’hivernage et de nidification pour des
milliers d’oiseaux d’eau.
Ne recevant aucun apport d’eau douce permanent, la marée maintient de vastes habitats aquatiques peu
profonds, sur-salés et très productifs. La baie montre une mosaïque d’habitats juxtaposés : sablières,
tapis d’algues, steppes à Spartina et steppe à salicornes. La baie d’Ad-Dakhla constitue globalement le
deuxième meilleur site marocain d’hivernage pour les oiseaux aquatiques. Par ailleurs, deux espèces de
mammifères terrestres l’une menacée (Hyaena hyaena) et l’autre rare (Felix lybica) sont présentes sur
le site ainsi que plusieurs espèces de Cétacés dont des dauphins, le Globicéphale noir et Sousa teuszii.
• Critère 1 : Baie marine atlantique unique en son
genre en Afrique du Nord
• Critère 2 : Le site abrite des espèces vulnérables
ou menacées à l’échelle nationale ou internationale :
Trois espèces végétales : Zostera noltii et Sarcocornia
perennis (vulnérables) et Spartina maritima (très
rare), un Gastéropode à la répartition très localisée:
Cymbium maroccana, un Crustacé endémique
très localisé: Cerapopsis takamado, un Mammifère
Cétacé rare en limite septentrionale de son aire de
répartition: Dauphin à bosse de l’Atlantique Souza
teuzii, une importante population hivernante
de Goéland d’Audouin Larus audouinii et une
population nicheuse du Grand Cormoran marocain
Phalacrocorax carbo maroccanus.
• Critère 3 : Présence d’espèces végétales importantes pour le maintien de la biodiversité : Zostera
noltii, Sarcocornia perennis et Spartina maritima, Atriplex glauca ifniense (endémique marocaine) ;
trois espèces endémiques macaronésiennes (Polycarpaea nivea, Teucrium chardonianum et Limonium
tuberculatum).
• Critère 4 : La baie d’Ad-Dakhla héberge en hiver plus de 20.000 limicoles, plus de 20.000 laridés,
plusieurs centaines de flamants roses Phoenicopterus ruber et de grands cormorans marocains
Phalacrocorax carbo maroccanus.
• Critère 5 : Le site accueille en hiver en moyenne 57.630 oiseaux d’eau avec un maximum de 85.206
en 1999.
• Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1% de la population biogéographique des espèces suivantes:
Grand Gravelot Charadrius hiaticula, Gravelot à collier interrompu Charadrius alexandrinus, Barge
rousse Limosa lapponica, Bécasseau maubèche Calidris canutus, Goéland d’Audouin Larus audouinii,
Goéland brun Larus fuscus ...
• Critère 8 : Importante frayère et zone d’alimentation et d’alevinage pour de nombreuses espèces de
poissons dont Sciaena aquita, Diplodus vulgaris et Rhombus maximus.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
SIBE
Réserve de chasse
2005
1996
-
HCEFLCD
HCEFLCD
HCEFLCD
National
ses potentialités d’habitats ;
•Permettre une utilisation durable
touristiques.
Perspectives
• Gérer l’expansion urbaine et les activités portuaires.
Baie de Khnifiss
20 000 ha
Le site correspond à un complexe qui rassemble
plusieurs zones humides : la baie (ou lagune) de
Khnifiss et les vastes sebkhas qui la prolongent vers
le Sud (Sebkha Tazra) et l’Ouest (Sebkha Mzeira),
la côte marine adjacente… La baie est caractérisée
par une importante diversité d’habitats et une forte
productivité biologique. Elle constitue une zone
d’escale vitale pour les oiseaux migrateurs empruntant
la voie est-atlantique.
Véritable obstacle à l’avancée des dunes sableuses vers l’Est, la baie domine tout le paysage, avec
plusieurs habitats. Le site abrite une faune variée d’invertébrés marins (36 Polychètes, 96 Crustacés et
57 Mollusques ...), 17 espèces d’amphibiens et de reptiles y sont aussi recensées, parmi lesquelles deux
sont des endémiques marocaines: Tarentola boehmei et Bufo brongersmai. Les peuplements d’oiseaux
totalisent 179 espèces.
27 espèces de Mammifères sont présentes, dont deux sont endémiques marocaines (Gerbillus occiduus
et Crocidura tarfayaensis) et une (Atlantoxerus getulus) est endémique du Maghreb et le site coïncide
avec sa limite sud de répartition mondiale.
• Critère 1 : Le site comprend l’unique lagune atlantique
saharienne, qui se singularise en plus par des apports aléatoires
d’eaux continentales
• Critère 2 : Le site abrite des espèces vulnérables ou menacées à
l’échelle nationale ou internationale :
Deux espèces végétales : Zostera noltii, et Suaeda ifniensis,
endémique maroco-mauritanienne rare; quatre Oiseaux : Grand
Cormoran marocain, Sarcelle marbrée, Tadorne casarca et Goéland
d’Audouin; un Amphibien endémique du Sud marocain : Crapaud
de Brongersma Bufo brongersmai.
• Critère 3 : La flore est variée et contient plusieurs formes
remarquables Sarcocornia perennis, constituant l’essentiel de la
steppe salée, Spartina maritima et Sesuvum portulacastrum très
rares au Maroc.
• Critère 4 : Le site représente une zone d’hivernage très
important : plus de 10% de la population mondiale de Goéland
d’Audouin Larus audouinii y est hébergée, second point de
concentration marocain pour le Flamant rose Phoenicopterus
ruber (>1.000 individus) et quatrième pour les Limicoles (près
de 20.000 individus).
• Critère 5 : Site abritant parfois plus de 20.000 oiseaux d’eau
en période d’hivernage. Pour la période la plus récente le site a
presque satisfait au critère 5 (moyenne de 19,384 oiseaux d’eau),
et la population hivernale a dépassé 20,000 oiseaux pendant trois
années de dénombrement.
• Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1% des effectifs
des populations régionales des espèces suivantes : Grand Gravelot
Charadrius hiaticula, Gravelot à collier interrompu Charadrius
alexandrinus, Barge rousse Limosa lapponica et Bécasseau
sanderling Calidris alba.
• Critère 8 : Importante frayère et zone d’alimentation et
d’alevinage pour de nombreuses espèces de poissons, les plus
intéressantes sont Dicentrarchus labrax, Sparus aurata, Solea
vulgaris et Diplodus vulgaris.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
Site RAMSAR
1980
ZICO
1995
SIBE
Réserve biologique
1996
1978
HCEFLCD
BirdLife
International
HCEFLCD
HCEFLCD
International
National
ses potentialités d’habitats ;
touristiques.
Perspectives
•Gérer les accumulations croissantes de déchets solides.
Aguelmam Sidi Ali - Tifounassine
600 ha
Il s’agit d’un complexe de zones humides de montagne
comprises dans un même bassin versant (haut
Guigou). Il est composé de deux lacs permanents
(Aguelmam Sidi Ali et Aguelmam Tifounassine), d’un
cours d’eau de haute plaine (Oued Guigou) et d’une
grande résurgence froide (Aghbalou Aberchane).
Outre quelques espèces d’oiseaux rares qu’il héberge,
ce complexe est important pour de nombreux
invertébrés.
Les deux lacs jouent un rôle prépondérant dans la pérennité du Guigou et la maîtrise des crues.
Parmi les formes remarquables rencontrées dans la zone, on note deux espèces endémiques ou rares :
Ribes uva-crispa var. microcephala et Genista pseudopilosa.
Les deux lacs représentent des sites privilégiés pour la nidification d’espèces rares ou vulnérables:
Tadorna ferruginea (nicheur sédentaire régulier), Fulica cristata (nicheur sédentaire) et le Héron
pourpré Ardea purpurea.
Deux autres espèces endémiques d’importance mondiale, nichent aux alentours immédiats du lacs, il
s’agit du Pic de Levaillant Picus vaillantii et du Rougequeue de Moussier Phoenicurcus moussieri.
Eau libre lacustre profonde
Végétation émergente(Tyfa)
Habitat lacustre semi-permanent
Plage de sable/gravier
Habitat palustre temporaire
Pelouse
Habitats terrestres/cultures
Cours d’eau permanent
Limite du site
Source
Route
Piste
• Critère 1 : les deux lacs représentent un type d’écosystème limnique rare en Afrique du Nord et
sont considérés parmi les représentants les plus méridionaux des écosystèmes lacustres de la zone
paléarctique tempérée.
• Critère 3 : Site abritant des espèces animales et /ou végétales importantes pour le maintien de la
diversité biologique dans la région du Moyen Atlas.
• Critère 6 : Le site « abrite, habituellement, 1 % des individus d’une population d’une espèce ou sousespèce d’oiseau d’eau ».
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
du site par les activités pastorales et
touristiques
Perspectives
• Elaborer le plan d’aménagement et de gestion des lacs ;
• Approfondir les connaissances sur la biodiversité et le fonctionnement écologique des deux lacs ;
• Gérer les activités piscicoles et les pratiques pastorales de manière à limiter leur impact sur le milieu
et sur les espèces ;
• Gérer la fréquentation touristique.
Cap des trois fourches
5 000 ha
Zone humide côtière méditerranéenne située à
l’extrémité d’un long cap, caractérisée par des eaux
très limpides, des falaises maritimes hautes, des îlots
maritimes et des plages graveleuses exiguës. C’est
un site de grande valeur esthétique, sans équivalent
en Méditerranée. Ses valeurs écologiques sont liées
à quelques espèces mondialement remarquables
(Phoque moine Monachus monachus, Goéland
d’Audouin Larus audouinii, Caouanne Caretta
caretta, Patelle géante Patella ferruginea)
Les espèces remarquables identifiées :
Echinodermes : Oursin comestible Paracentrotus lividus, inscrit en tant qu’espèce dont l’exploitation
est réglementée. Mollusques : Patelle géante Patella ferruginea, Patelle de Safi Patella nigra, inscrites
comme espèces en danger ou menacées. Poissons : Mérou Epinephelus marginatus, inscrit en tant
qu’espèce dont l’exploitation est réglementée. Vertébrés : Tortue Caouanne Caretta caretta, Phoque
moine de Méditerranée Monachus monachus, Grand Dauphin Tursiops truncatus, Dauphin commun
Delphinus delphis et Rorqual commun Balaenoptera physalus.
Eau marine
Habitats préforestiers
Route
Ligne de crète
Cours d’eau
Courbe de niveau
Falaise
Limite du site
•Critère 1 : Type de zone humide peu représenté à l’échelle de la Méditerranée africaine : promontoire
le plus long, comparé au cap Bon (Tunisie) et au cap de Sebta (détroit du Gibraltar), s’individualisant par
la présence de grottes et par sa lithologie dominée par les roches volcaniques.
•Critère 2 : Les eaux côtières abritent des espèces vulnérables/menacées à l’échelle méditerranéenne
(Patelle géante Patella ferruginea et Patelle de Safi Patella nigra) ou à l’échelle mondiale (Phoque moine
Monachus monachus, Goéland d’Audouin Larus audouinii, Tortue Caouanne Caretta caretta, Grand
Dauphin Tursiops truncatus, Dauphin commun Delphinus delphis et Rorqual commun Balaenoptera
physalus.
•Critère 3 : Présence de spécimens de flore et de faune remarquables (Oursin comestible Paracentrotus
lividus, Mérou Epinephelus marginatus, Puffin cendré Calonectris diomedea.
Statuts de protection
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
•Préserver la biodiversité du site et ses
potentialités d’habitats;
touristiques.
Perspectives
•Gérer la fréquentation touristique et les constructions balnéaires ;
•Gérer les déchets des touristes et des restaurants pour ne pas altérer la valeur esthétique du paysage
côtier.
Complexe du bas Tahaddart
11 000 ha
Il s’agit d’un complexe de zones humides du versant
atlantique de la péninsule tingitane (zone estuarienne,
eaux côtières et plage associée, plaines alluviales,
retenues de barrages, lacs salés temporaires, mares
d’eau douces temporaires). Cet ensemble est alimenté
par la marée et les précipitations et son hydrologie a
été très affectée par les retenues d’Ibn Battouta et d’Al
Hachef. La plaine alluviale constitue une importante
zone de pâturage.
La plus grande valeur hydrologique est de permettre la recharge de la nappe phréatique locale, dont les
émergences permettaient normalement le maintien de parcelles d’habitats d’eau douce.
Deux espèces de flore sont très rares au Maroc (Puccinellia distans endémique du Maroc et Spartina
maritima), une espèce est rare (Limoniastrum monopetalum) et deux autres sont vulnérables (Ruppia
maritima et Sarcocornia perennis).
Site régulièrement fréquentée par la Grande Outarde Otis tarda ; son effectif correspond parfois à la
moitié de la population locale.
Plage marine
Cultures
Dune Sableuse fixée
Forêt/ matorral
Végétation et marécage estuarienne
Végétation estuarienne
à salicornia/ sarcocornia
Végétation palustre à Scirpus lacustris
Salines
Carrières
Végétation estuarienne
à Puccinella/ Spartina
Vasières et Sablières intertidales
et les zones lacustres temporaire
Daya temporaire
Eau de surface estuarienne
Agglomération
Autoroute
Chemin de fer
Route principale
Limite du Site
•Critère 2 : Site où hivernent souvent quelques dizaines de grandes outardes Otis tarda, faisant partie
de l’unique population africaine de l’espèce, localisée dans la région et menacée, avec un total de 111
individus en été et 133 en hiver.
•Critère 4 : Site d’escale présumé pour certaines espèces d’oiseaux d’eau européens migrateurs (Anas
penelope, Phoenicopterus ruber …), puisqu’il constitue la première zone humide d’atterrissage africaine
après la traversée automnale du détroit de Gibraltar.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
potentialités d’habitats.
du site par les activités agricoles et
touristiques.
Perspectives
•Gérer les activités agricoles de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces ;
•Contrôler et maitriser les déversements et la qualité des eaux ;
•Gérer les activités touristiques pour ne pas perturber la quiétude de l’avifaune ;
•Contrôler l’expansion des constructions balnéaires et des infrastructures routières.
Complexe du bas Loukkos
3.600 ha
Ce complexe comprend des eaux estuariennes,
des sansouires, des marécages d’eau douce et des
zones d’inondation du bas cours de l’oued Loukkos.
Autour de cet ensemble existent des terres agricoles
irriguées, notamment des rizières, qui ont pris place
dans des zones humides qui ont été drainées.
Le barrage de garde assure deux fonctions : recharge de la nappe et prévention des crues.
L’espèce de flore la plus remarquable est Vicia villosa subsp. Garbiensis espèce rare à l’échelle mondiale et
endémique très rare marocaine.
Le site abrite également une espèce emblématique de poisson : l’Anguille Anguilla anguilla ainsi que
plusieurs oiseaux nicheurs remarquables : Butor étoilé Botaurus stellaris, Crabier chevelu Ardeola ralloides,
Héron pourpré Ardea purpurea, Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris.
Eau d’Estuaire
Etang permanent
Etang périodique
Salines actives et abandonnées
Végétation émergente estuarienne
Dune/plage
Agglomération
Cimetières, marabout
Route
Piste
Autoroute
Oued permanent
Canaux
Cours d’eau
Limite du site
•Critère 1 : Le site atlantique correspondant à un complexe estuarien et de plaine d’inondation qui n’a
plus d’équivalent au Maroc.
•Critère 2 : Présence d’espèces d’oiseaux classées comme vulnérables (Sarcelle marbrée Marmaronetta
angustirostris) ou à faible risque (Fuligule nyroca Aythya nyroca).
•Critère 3 : Unique zone humide marocaine où se développent trois types de formations végétales très
rares au Maroc : formation à Nymphaea, formation à Salix et formation à Iris pseudoacorus.
•Critère 6: Le site accueille en hiver plus de 1% du total de la population biogéographique de la Foulque
à crête Fulica cristata et de la Barge à queue noire Limosa limosa.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
2005
ZICO
1995
SIBE
1996
HCEFLCD
BirdLife
International
HCEFLCD
National
du site par les activités agricoles,
pastorales et touristiques.
Perspectives
•Gérer les activités agricoles et pastorales de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces
•Contrôler et maitriser les déversements et la qualité des eaux
•Gérer les activités touristiques pour ne pas perturber la quiétude de l’avifaune.
Embouchure de la Moulouya
3 000 ha
Le site correspond à un complexe de zones humides
qui comprend l’embouchure de l’oued Moulouya et
sa plaine d’inondation et la bande marine adjacente.
Il est composé d’habitats estuariens s’étendant sur
une plaine côtière, de marécages salés, d’un chenal
fluvial marqué par une forêt de Tamarix et d’habitats
marins et dunaires côtiers…
Ce site côtier se caractérise par une grande diversité d’habitats, sachant qu’il couvre cinq systèmes (marin,
estuarien, fluvial, palustre et lacustre) et comporte l’habitat dunaire côtier et quelques milieux artificiels.
Les espèces d’oiseaux d’intérêt mondial sont le Rougequeue de Moussier Phoenicurus moussieri,
endémique nord-africaine, la Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris, espèce vulnérable
représentée dans le site par son effectif le plus élevé au Maroc (environ 200 couples reproducteurs) et le
Goéland d’Audouin Larus audouinii qui utilise le site comme reposoir et ‘lavoir’.
Eau de mer
Plage de sable
Eau marine d’estuaire
Prairie halophile Arthocnemum/Inula
Prairie halophile
Formation à Scirpes
Typhae / Phragmirae
Marécages saumâtres temporaires
Forêt alluviale et brousse à Tamarix
Bassin aquacoles artificiel
Formation dunaire
Piste
Route
Rivière permanente
Limite du site
•Critère 1 : Estuaire de la plus grande rivière méditerranéenne du Maghreb et plus grand complexe
estuarien méditerranéen au Maghreb.
•Critère 2 : flore : Trois espèces végétales remarquables : Limonium cymuliferum, endémique algéromarocaine très rare au Maroc, Paspalum vaginatum et Ruppia maritima.
Oiseaux : Phoenicurus moussieri endémique nord-africaine.
Poissons : Barbus moulouyensis endémique de l’Oriental marocain.
•Critère 3 : Deux formations végétales (sansouire à Arthrocnemum macrostachyum et forêt alluviale à
Tamarix canariensis) présentant des étendues exceptionnelles (du moins à l’échelle du Maroc).
•Critère 4 : Le site se trouve sur une voie de migration que plusieurs populations de passereaux
paludicoles européens utilisent comme relais de stationnement obligatoire, vu l’aridité du climat de la
région.
•Critère 7 : Le site abrite trois espèces de poissons rares (Barbus moulouyensis, endémique de la
Moulouya, Atherina boyeri et Barbus nasus, endémiques nord-africains).
•Critère 8 : Plusieurs Poissons migrateurs (Alose feinte Alosa fallax et Anguille Anguilla anguilla …)
utilisent le site temporairement, comme frayère ou comme zone d’engraissement.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
2005
HCEFLCD
du site par les activités agricoles et
touristiques.
Perspectives
•Gérer les activités touristiques pour ne pas perturber la quiétude de l’avifaune ;
•Contrôler l’expansion des constructions urbaines et des infrastructures routières.
Lacs Isly et Tislit
800 ha
Lacs naturels de haute montagne, profonds et
permanents, ils sont situés en plein cœur du Haut
Atlas oriental.
Ils constituent (avec le lac Ifni, sur le Toubkal) les lacs
d’Afrique du Nord les plus élevés (2270 m pour Isly et
2225 m pour Tislit).
Outre leur originalité morpho-hydrologique, leurs
valeurs biologiques résident dans la présence d’une
forme de truite fario endémique.
Ces deux lacs, en tant que réservoirs permanents d’eau, contribuent avec une forte part à la recharge de
la nappe phréatique.
Par ailleurs, le site est très réputé comme lieu de pèlerinage touristique, notamment grâce au festival
d’Imilchil, dit Moussem des fiançailles, qui a acquis une renommée internationale.
Piste
Limite du site
Limite du Parc National du Haut
Atlas Oriental
•Critère 1 : Les deux lacs présentent plusieurs originalités : leur situation en haute montagne, dans
une large dépression entourée de montagnes ; leur origine karstique ou pseudo-karstique ; leur grande
profondeur.
•Critère 2 : le site abrite un mammifère (Loutre Lutra lutra) considéré comme quasi menacé.
•Critère 3 : Isly peut être considéré comme «point chaud» de la diversité biologique, à cause de sa
faune remarquable (Truite fario Salmo trutta macrostigma, représentée à Isly par une forme particulière
autochtone ; Tadorne casarca Tadorna ferruginea et Grèbe à cou noir Podiceps nigricollis, nicheurs dans
le site).
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
SIBE de priorité 2
Sites naturels
classés
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
Ministère de la
Culture
National
-
du site par les activités piscicoles,
Perspectives
•Gérer les activités pastorales de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces ;
•Gérer les activités de pêche pour ne pas perturber la quiétude de l’avifaune ;
•Contrôler l’expansion des constructions aux abords immédiats des lacs.
Marais et côte du Plateau de rmel
1 300 ha
Ensemble de trois merjas côtières d’eau douce
(Halloufa, Bargha et Wlad Skher) situées entre Moulay
Bousselham et l’embouchure du Loukkos, auxquelles
est ajoutée la côte marine adjacente dominée par une
plage sableuse.
L’inventaire actuel de la flore naturelle de la Merja Bargha compte 33 espèces appartenant à 17 familles. Le
site comporte deux espèces rares (Glinus lotoides et Lippia nodiflora) et une très rare (Nymphaea alba).
En ce qui concerne la faune, le site abrite une espèce endémique marocaine d’amphibiens, Pelobates
varaldii, trois espèces endémiques marocaines de reptiles (Acanthodactylus lineomaculatus, Chalcides
mionecton et Chalcides pseudostriatus).
Le site est également fréquenté régulièrement par plus d’une trentaine d’espèces d’oiseaux d’eau
(hivernants et/ou avec des populations reproductrices).
Eau de mer
Culture
Plage de sable
Merja
Daya temporaire
Cultures
Agglomérations
Route
Piste
Canaux d’irrigation
Oued permanent
Limite du site
•Critère 2 : Site régulièrement fréquenté par des espèces vulnérables ou menacées : Oiseaux : Sarcelle
marbrée Marmaronetta angustirostris, Fuligule nyroca Aythya nyroca, Goéland d’Audouin Larus
audouinii ; Hibou du Cap Asio capensis.
•Critère 3 : Site abritant des populations d’espèces importantes pour le maintien de la biodiversité :
Héron pourpré Ardea purpurea, Crabier chevelu Ardeola ralloides, Nette rousse Netta rufina, Busard
cendré Circus pygarus…
•Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1% du total de la population biogéographique du Goéland
brun Larus fuscus (moyenne de 7220 oiseaux soit 1,36% de la population biogéographique).
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
Site RAMSAR
2005
ZICO
1995
SIBE
1996
HCEFLCD
Birdlife
international
HCEFLCD
International
National
•Permettre une utilisation durable du
site par les activités agricoles.
Perspectives
•Contrôler et maîtriser les pompages et les déversements des eaux polluées.
Merja Zerga
7.300 ha
Merja Zerga est une lagune située sur le littoral
atlantique marocain ; elle est caractérisée par
un régime hydrologique particulier (influences
marégraphiques et continentales) et par une grande
diversité de ses habitats.
Le site présente des potentialités agricoles et
halieutiques importantes.
L’inventaire actualisé de la flore naturelle de Merja Zerga compte 190 taxons, dont 16 sont des espèces rares
à très rares ; deux parmi elles sont endémiques hispano-marocaine (Lippia nodiflora, Lotus chazaliei) et
deux autres endémiques mauritano-marocaine (Sarcocornia perennis, Limonium ovalifolium).
En ce qui concerne la faune, le site est fréquenté par plus d’une centaine d’espèces d’oiseau d’eau dont
une cinquantaine y sont régulièrement observées. La merja abrite également une espèce endémique
marocaine d’amphibiens, Pelobates varaldii ainsi qu’une bonne population d’anguilles Anguilla anguilla
et de palourdes Venerupis decussatus.
Eau marine
Vasière/ Sablières estuariennes
Prairie à salicorne
Prairie à Juncus
Prairie à Spartina
Prairie à Scirpes
Lit aquatique estuarien
Pelouse humide
Phragmites
Eau courante
Dunes/cultures
Forêt/ bois
Agglomeration
Limite du Site
Canal de Nador
Route
Autoroute
•Critère 2: Présence d’espèces vulnérables ou globalement menacées :
Flore : Zoostera noltii ; Poissons : Anguilla anguilla, espèce vulnérable au Maroc ; Oiseaux : Sarcelle
marbrée Marmaronetta angustirostris, Fuligule nyroca Aythya nyroca ; Mammifères : Lutra lutra.
•Critère 3 : Site abritant des populations d’espèces importantes pour le maintien de la biodiversité :
Héron pourpré Ardea purpurea, Crabier chevelu Ardeola ralloides, Nette rousse Netta rufina, Busard
cendré Circus pygarus…
•Critère 5 : abritant régulièrement un peuplement avien très diversifié dont l’effectif moyen est compris
entre 100.000 et 180.000 oiseaux d’eau.
•Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1% des effectifs de la population biogéographique des
espèces suivantes : Recurvirostra avosetta, Charadrius hiaticula, Charadrius alexadrinus, Pluvialis
squatarola, Calidris munita, Calidris alpina, Limosa limosa…
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
Site RAMSAR
1980
ZICO
-
HCEFLCD
Birdlife
International
International
réserve permanente
de chasse
National
réserve biologique 1978
SIBE
1996
site par les activités agricoles, pastorales
et touristiques.
HCEFLCD
HCEFLCD
HCEFLCD
Perspectives
•Elaborer le plan de gestion du site ;
•Contrôler et organiser l’accès du public au site;
•Maitriser et contrôler les déversements des eaux non assainies ;
•Renforcer l’encadrement des activités de pêche.
Moyenne Draa
45 000 ha
Le barrage Al Mansour Ad-Dahbi (5.000 ha), de part
sa situation à l’aval immédiat de la confluence de
deux grandes rivières qui coulent l’une en direction
de l’autre dans une dépression allongée Est-Ouest,
donne lieu à un grand réservoir allongé de l’Ouest
vers l’Est. Le site est situé entre 600-1100 m d’altitude
et couvre une superficie de 45.000 ha (Barrage :
5.000 ha ; Oasis : 40.000 ha).
L’espèce de flore la plus remarquable est représentée
par l’Acacia raddiana qui occupe les lits d’Oued secs
du moyenne Draa et de ses affluents.
Le site abrite trois espèces d’oiseaux d’eau menacées
ou vulnérables se reproduisant sur le site : Blongios
nain Ixobrychus minutus, Tadorne casarca Tadorna
ferruginea et Sarcelle marbrée Marmaronetta
angustirostris. Des mammifères terrestres sont
également présents sur le site : Fennec Fennicus
zerda, Chat ganté Felis libyca, Genette Genetta
genetta…
Oued libre
Cultures / végétation
Agglomération
Route
Piste
Oued temporaire
Limite du site
•Critère 1: Le site est un type de zone humide original représentatif à l’échelle de l’Afrique du Nord.
•Critère 2 : Présence plus ou moins régulière de deux espèces vulnérables ou rares : Tadorna ferruginea
et Marmaronetta angustirostris, la population ouest-méditerranéenne de cette dernière étant considérée
comme menacée.
•Critère 3 : Peuvent être considérées dans le cadre de ce critère plus d’une vingtaine d’espèces d’oiseaux
qui hivernent ou nidifient dans la zone du barrage et une centaine d’autres espèces liées aux palmeraies.
La zone abrite également des mammifères plus ou moins rares au Maroc : Fennec Fennecus zerda, Zorille
Poecilictis libyca, Chat ganté Felis libyca, Genette Genetta genetta, Loutre Lutra lutra.
•Critère 4 : Ce critère intéresse principalement les oiseaux migrateurs, pour lesquels les oasis servent
de zone essentielle de recharge d’énergie avant et après la traversée du désert ; mais il convient de
signaler trois espèces d’oiseaux d’eau intéressantes : Flamant rose Phoenicoptérus ruber, Spatule Blanche
Platalea leucorodia et Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus.
•Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1 % du total de la population biogéographique de Tadorna
ferruginea.
Niveau de
Classement
Statut
International
Date de
Classement
Site RAMSAR
2005
SIBE
1996
National réserve permanente
de chasse
Autorité
compétente
HCEFLCD
HCEFLCD
•Contrôler les nuisances et permettre
une utilisation durable du site.
HCEFLCD
Perspectives
•Contrôler les pompages d’eau et les creusements de carrière de manière à limiter leur impact sur le
milieu et sur les espèces ;
•Gérer l’expansion urbaine et l’extension des terrains de culture :
•Créer une Réserve de Biosphère des oasis du Sud-Est marocain
Sebkha Zima
760 ha
Zone humide salée représentant un système de vraie
sebkha continentale endoréique. Le site a une grande
valeur ornithologique, à la fois pour l’hivernage et la
reproduction, malgré qu’il a subi des transformations
profondes, sachant qu’il fait l’objet d’une exploitation
salinière, basée sur un drainage excessif.
Il s’agit d’un site important pour la recharge de la nappe phréatique. Cette sebkha constitue l’un des
plus importants écosystèmes continentaux pour la végétation halophile avec la présence notoire de deux
espèces endémiques maroco-algériennes, Halopeolis amplicaulis et Spergularia tenuifolia, rares au
Maroc.
Par ailleurs six espèces d’oiseaux menacées ou vulnérables fréquentent le site durant la période hivernale:
Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris, Tadorne casarca Tadorna ferruginea, Flamant rose
Phoenicopterus ruber, Tadorne de Belon Tadorna tadorna, Echasse blanche Himantopus himantopus,
Sterne hansel Sterna nilotica.
Etang salé temporaire
Prairie halophile
Agglomération
Salines actives
Route
Canaux de drainage
Limite du site
•Critère 1: Sebkha d’un type rare, notamment au nord de l’Atlas.
•Critère 2 : Site abritant deux espèces d’oiseaux menacées Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris
et Tadorne casarca Tadorna ferruginea.
•Critère 3 : Site participant au maintien de nombreuses espèces adaptées à des zones humides
temporaires salées.
•Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1% de l’effectif des populations régionales des espèces
suivantes : Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris, le Tadorne casarca Tadorna ferruginea et le
Flamant rose Phoenicopterus ruber.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
2005
HCEFLCD
site par les activités pastorales.
Perspectives
•Gérer les pratiques pastorales et les autres activités des populations locales (notamment le prélèvement
de la végétation) de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces.
Zones Humides de Souss-Massa
1 000 ha
Site comprenant une partie du Parc National de
Souss-Massa : embouchures des oueds Massa et Souss
ainsi que les habitats adjacents (dunes, marais d’eau
douce et saumâtre, eaux côtières, plages sableuses et
rivage rocheux). La création du Parc National autour
de ces zones humides a été initialement justifiée par
la présence de l’Ibis chauve Geronticus eremita,
Oiseau mondialement menacé, mais d’autres espèces
se sont avérées très valorisantes de ce site.
L’originalité floristique de la région du Souss est la présence de l’arbre emblématique : l’Arganier Argania
spinosa.La flore de la région du Souss est constituée de 1240 taxons soit plus du tiers de la flore marocaine.
Huit espèces d’oiseaux sont remarquables : Ibis chauve Geronticus eremita, Blongios nain Ixobrychus
minitus, Héron pourpré Ardea purpurea, Ibis falcinelle Plegadis falcinellus, Canard souchet Anas
clypeata, Canard pilet Anas acuta, Râle d’eau Rallus aquaticus et Marouette de Baillon Porzana
pusilla.
Eau marine
Agglomération
Marabouts
Eau d’éstuaire et Oued
Dunes
Piste
Forêt
Plage de sable
Cours d’eau
Agriculture
Tamarix/ Phragmitae
Falaise
Marécages
Route
Limite du site
•Critère 2 : Site abritant un ensemble d’espèces menacées et/ou vulnérables : Oiseaux Ibis chauve
Geronticus eremita espèce inscrite en danger critique d’extinction; Sarcelle marbrée Marmaronetta
angustirostris et Goéland d’Audouin Larus audouinii.
•Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1% du total de la population biogéographique de l’Ibis
chauve Geronticus eremita.
•Critère 7 : Le site abrite deux espèces de Barbeaux endémiques (Barbeau de Massa Barbus massaensis
et Barbeau d’Issen Barbus issenensis)
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
Réserve
permanente de
chasse
2005
HCEFLCD
-
HCEFLCD
National
site pour la fréquentation touristique.
Perspectives
•Contrôler l’extension urbaine et les déversements des eaux usées.
Zones humides de l’oued El Maleh
1 200 ha
Complexe composé de deux zones humides très
différentes situées sur le cours d’eau atlantique
oued Al Maleh. La principale entité est l’embouchure
de l’oued, qui est réduit actuellement à une petite
steppe salée inondée de façon temporaire. La
deuxième est un ancien petit lac de barrage situé à
30 km de l’embouchure. Très envasé, ce dernier a
donné naissance à une tamariçaie dense et haute qui
prolonge le lac de barrage vers l’amont.
Le site abrite une flore remarquable, parmi cette flore se trouve deux formes rares (Atriplex semibaccata,
et Polygonum balansae ssp. rhizoxylon espèce endémique) et une vulnérable (Ruppia maritima).
L’avifaune du complexe de Mohammedia compte au moins 80 espèces, cette diversité est étroitement
liée à la diversité des biotopes. Six espèces remarquables fréquentent le site en période d’hivernage et/
ou de migration : Marmaronetta angustirostris, Netta rufina, Tadorna tadorna, Phoenicopterus ruber,
Platalea leucorodia et Larus audouinii.
Système marin
Eau marine
Système Palustre
Système estuarien
Eau de surface temporaire
Eau estuarienne
Vasière estuarienne
Prairie halophile à salicornes
Sablière estuarienne
Prairie halophile à Suaeda vera
Prairie halophile à Suaeda vera
Prairie halophile à Anthrocunemun
Prairie à Juncus actus
Ripisylve à Tamarix gallica
Scripae
Typhae
Vasière
Eucalyptus
Golf Royal
Champs
Route
Eucalyptus
Tamariçae (forêt alluviale)
Route
Piste
•Critère 1: Zone humide intra-urbaine encore peuplée d’oiseaux d’eau, bien que située dans une zone
à la fois touristique et industrialisée.
•Critère 2 : Site abritant fréquemment trois espèces d’oiseaux rares ou menacées : Marmaronetta
angustirostris ; Larus audouinii et Platalea leucorodia.
•Critère 3 : Six espèces d’oiseaux remarquables fréquentant le site en période d’hivernage ou de
migration : Marmaronetta angustirostris, Netta rufina, Tadorna tadorna, Phoenicopterus ruber, Platalea
leucorodia et Larus audouinii. Le site est considéré parmi les plus importants (à l’échelle nationale) pour
la reproduction de Marmaronetta angustirostris.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
Perspectives
•Gérer les pratiques pastorales et les autres activités des populations locales ;
•Contrôler les déversements des eaux usées et des produits chimiques.
Complexe de Sidi Moussa-Oualidia
10 000 ha
Le site se compose essentiellement d’une série de
zones humides discontinues séparées de la mer par
un cordon dunaire. Le site comprend également la
bande marine côtière et sa plage de sable ainsi que le
cordon dunaire. Ce complexe est très réputé en tant
que site d’escale pour les oiseaux migrateurs côtiers,
mais il fait également l’objet de diverses exploitations:
agriculture, élevage, ostréiculture, salines, pêche,
tourisme…
Le site joue un rôle prépondérant dans la recharge de la nappe phréatique et comprend une dizaine de
types d’habitats, dont trois grands types de zones humides (lagunes côtières, marais salants et marais
d’eau douce/saumâtre).
Le complexe est d’une importance majeure pour l’hivernage et le passage de plusieurs espèces d’oiseaux
remarquables (menacées ou vulnérables): Marmaronetta angustirostris, Platalea leucorodia, Pluvialis
apricaria, Himantopus himantopus et Numenius arquata.
Salines abandonnées
Sablière/vasière
Salines actives
Reboisement
Plage côtière
Limete du site
Dunes / cultures
Rochers côtiers
Eau libre estuarienne/salée
Prairies estuarienne à salicornes
Végétation palustre à halophytes
Route
•Critère 1 : Le complexe interdunaire s’individualise en Afrique du Nord par sa configuration originale
(lagunes, marécages et marais salants).
•Critère 2 : Présence régulière d’espèces d’oiseaux menacées, rares, vulnérables.
•Critère 3 : La quasi-totalité des oiseaux migrateurs empruntant la voie est-atlantique passe par le site
et presque toutes les espèces hivernant régulièrement dans l’ensemble du Maroc y sont représentées.
•Critère 4 : Le site est très réputé pour son rôle d’escale migratoire à mi-chemin entre les sites côtiers
de Merja Zerga et de Souss-Massa ; parmi les migrateurs réguliers, se trouvent quelques espèces
intéressantes: Marmaronetta angustirostris, Nycticorax nycticorax et Rallus aquaticus. Aussi le site abrite une
espèce d’amphibien endémique au Maroc le Pelobates varaldii.
•Critère 6 : Le site abrite en hiver plus de 1% des effectifs des populations régionales de deux espèces
Marmaronetta angustirostris et Himantopus himantopus.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
site par les activités piscicoles, agricoles
et pastorales.
Perspectives
•Approfondir les connaissances sur la biodiversité et le fonctionnement écologique du site
•Gérer les activités agricoles et pastorales de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces
•Encadrer le ramassage des palourdes afin d’en assurer la pérennité
•Contrôler et maîtriser l’expansion des constructions
•Gérer les activités touristiques pour ne pas perturber la quiétude de l’avifaune.
Embouchure de l’oued Draa
10 000 ha
Le site est centré sur le cours terminal de l’oued Draa,
le plus long oued marocain atlantique, situé à la limite
nord du Sahara et drainant une grande partie du Haut
Atlas et de l’Anti-Atlas.
Le site contient les eaux marines côtières, les falaises
qui les surplombent et la plage sableuse au nord de
l’oued.
La valeur hydrologique du site réside dans l’effet des crues hivernales qui atténuent l’ensablement de la
rivière et assure l’ouverture de l’embouchure.
Le site abrite également plusieurs habitats : dunes, broussailles, plans d’eau douce permanents, végétation
aquatique, falaises maritimes et cours d’eau temporaire.
Concernant la faune, le site abrite une relique tropicale de poisson Tilapia zillii ainsi qu’une espèce
endémique marocaine d’amphibiens: Crapaud de Brongerma Bufo brongersmai.
Eau lagunaire
Sablières Plages
Terrains vagues (reg/erg)
Prairies à Salicornes
Dunes avec végétation
Plateau désertique
Tamariçaie
Limite du site
Route
•Critère 1 : Embouchure de cours d’eau pré-saharien original (par son régime hydrologique, sa
morphologie, la faible occupation humaine, la longueur de la rivière …), qui n’a pas d’équivalent à
l’échelle régionale.
•Critère 2 : le site abrite des espèces vulnérables ou menacées à l’échelle nationale ou internationale.
Espèces végétales vulnérables (Tamarix amplexicaule et Sarcocornia perennis) ;
Poisson très rare au nord du Sahara (Tilapia zillii) ;
Amphibien endémique très localisé (Bufo brongersmai) ;
Oiseaux reproducteurs (Tadorne casarca Tadorna ferruginea, Sarcelle marbrée Marmaronetta
angustirostris).
•Critère 3 : Le site contient des espèces végétales importantes pour le maintien de la diversité avienne,
en particulier pour la migration des passereaux.
•Critère 4 : La Tamariçaie (souvent très dense), la Phragmitaie et la steppe salée à Sarcocornia perennis
servent de refuges au cours des escales migratoires pour de très nombreuses espèces d’oiseaux européens
qui traversant le Sahara.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
du site par les activités piscicoles,
Perspectives
•Gérer les activités pastorales de manière à limiter leur impact sur le milieu et sur les espèces ;
•Gérer les activités de chasse et de défrichement pour ne pas perturber la quiétude de la faune ;
•Contrôler l’expansion des constructions urbaines et des infrastructures touristiques.
Embouchures des oueds Chbeyka-Al Wa’er
8 000 ha
Il s’agit des cours terminaux des oueds Chbeyka
et Al Wa’er qui se présentent sous forme de vallées
encaissées bordées de falaises rocheuses hautes et ont
tous les deux un écoulement temporaire.
Le site comprend aussi les eaux côtières et les falaises
maritimes adjacentes, où hivernent souvent quelques
milliers de canards marins.
Le site présente plusieurs types d’habitats, essentiellement marins côtiers :
• Eau libre marine riche en nutriments ;
• Falaises marines dominant toute la côte ;
• Plages et dunes de sable limitées aux embouchures des oueds ;
• Plans d’eau salée formés à partir des eaux marines (marées hautes) ou d’eau d’écoulement temporaire
des oueds ;
• Steppes halophiles et formations buissonnantes occupant le lit fluvial à l’amont des estuaires.
Plan d’eau
Plage de sable
Dunes
Sablière
Végétation émergente
Falaises
Limite du site
Cours d’eau temporaires
Point-côté (altitude)
•Critère 1 : Site composé des embouchures des derniers oueds nord-sahariens, où l’écoulement est
temporaire (plus au sud, l’écoulement devient aléatoire).
•Critère 2 : Le site abrite des espèces vulnérables ou menacées à l’échelle nationale ou internationale :
Une plante vulnérable (Sarcocornia perennis) ; un Amphibien endémique très localisé (Bufo
brongersmai); des Mammifères : Hyène rayée Hyaena hyaena ; des Oiseaux reproducteurs (Cormoran
huppé Phalacrocorax aristotelis, Grand Cormoran marocain Phalacrocorax carbo maroccanus,
Tadorne casarca Tadorna ferruginea et Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris)
•Critère 3 : Le site présente une formation végétale à Sarcocornia perennis importante pour le maintien
de la diversité avienne, en particulier pour la migration des passereaux.
•Critère 4 : Présence d’importantes steppes salées à Sarcocornia perennis et de végétation buissonnante
à Lycium intricatum qui constituent des habitats favorables servant de refuges durant les escales
migratoires pour de nombreux passereaux en région désertique.
•Critère 6 : Le complexe accueille en hiver plus de 1% des effectifs de la population biogéographique
du Goéland brun Larus fuscus (moyenne de 2400 oiseaux soit 1,6% de sa population biogéographique).
Niveau de
Classement
International
National
Perspectives
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
•Approfondir les connaissances sur
la biodiversité et le fonctionnement
écologique du site
•Gérer les activités piscicoles et la
fréquentation touristique pour limiter
leur impact sur le milieu et les espèces
•Gérer les déchets des touristes et des
restaurants pour conserver la valeur
esthétique du paysage côtier
• Préserver la biodiversité du site et ses potentialités d’habitats;
• Permettre une utilisation durable du site par les activités piscicoles et touristiques.
Sebkha Bou Areg
14 000 ha
Ce site correspond à la plus grande lagune
méditerranéenne de la rive sud, qui est séparée
de la mer par un long cordon dunaire de 1 km de
largeur interrompu par une ouverture marine et situé
entre le Cap des Trois Fourches et le Cap de l’Eau.
Ses particularités résident en sa double alimentation
en eau douce et en eau salée, sa géomorphologie
spécifique, ainsi que sa diversité paysagère, avec une
plaine ancrée derrière les monts Gourougou et Beni
Bou Ifrour, et le massif de Kebdana.
Le site abrite une flore remarquable : Limonium cymuliferum, endémique algéro-marocaine très rare au
Maroc et assez bien représentée dans le site, Atriplex semibacata et Limoniastrum monopetalum, rares
dans le pays et à distribution très restreinte dans le site.
Il s’agit également d’une zone de choix d’alimentation et de repos pour le Goéland d’Audouin Larus
audouinii et pour quatre espèces d’oiseaux nicheurs : Râle d’eau Rallus aquaticus, Sterne naine Sterna
albifrons, Avocette élégante Recurvirostra avocetta, Goéland railleur Larus genei.
Eau de mer peu profonde
Terrains incultes et agricoles
Plages de sable
Dunes vive et consolidées (lido)
Eau lagunaire peu profonde
Sablières
Lit aquatique
Prairie halophile à jonc/salicornes
Phragmitaie/typhae
Bassin de lagunage et d’orage
Agglomération
• Critère 1: Site représentant un système lagunaire unique sur la côte méditerranéenne africaine avec
le plus étendu plan lagunaire.
• Critère 2 : Site abritant des espèces menacées ou vulnérables : Goéland d’Audouin Larus audouinii.
• Critère 3 : Site d’une grande richesse en espèces animales et constitue ainsi une importante zone pour
le maintien de la diversité biologique.
• Critère 4 : Site important pour l’hivernage des oiseaux, tel est le cas du Gravelot à collier interrompu
Charadrius alexandrinus.
• Critère 8 : Le site offre une importante source d’alimentation pour les poissons et constitue une
précieuse zone de frayère et d’alevinage.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
2005
HCEFLCD
agricoles.
Perspectives
• Contrôler les déversements des eaux usées et le rejet des déchets de manière à limiter leur impact sur
le milieu et sur les espèces.
Merja Sidi Boughaba
650 ha
Le site Ramsar de Sidi Boughaba est situé sur la rive
gauche de l’embouchure de l’oued Sebou à 35 km au
nord de Rabat et couvre une superficie de 650 ha.
Ses eaux sont saumâtres mais de salinité très variable
dans le temps et dans l’espace. Le lac est entouré d’un
matorral à base de Juniperus phoenicea, formation
considérée comme dernier vestige d’une végétation
naturelle qui aurait occupé les dunes atlantiques
marocaines.
Le site comprend une très belle formation à Genévrier rouge Juniperus phoenicia, espèce vulnérable
représentée dans le site par la meilleure formation au Maroc. En plus de la flore lacustre : ripisylve à
Populus alba, espèce devenue rare à cause de l’assèchement des zones humides du Gharb (Nord-Ouest
marocain) ; Iris jaune Iris pseudocorus : espèce rarissime, très localisé au nord-ouest du Maroc.
Par ailleurs, la presque totalité des oiseaux migrateurs transitant par le Maroc ont été observés à Sidi
Boughaba. Au total 205 espèces ont été observées dont : 37 sédentaires, 34 migrateurs hivernants
(régulièrement), 13 estivants nicheurs et 8 estivants non nicheurs.
Justifications de classification
RAMSAR
•Critère 1 : Lac naturel atlantique d’un type unique
au Maroc : lac saumâtre entouré par une forêt
naturelle de Genévrier rouge.
•Critère 2: Reproduction et hivernage d’une
espèce mondialement vulnérable (Sarcelle marbrée
Marmaronetta angustirostris) et d’une espèce à
Faible Risque d’extinction (Fuligule nyroca Aythya
nyroca)
•Critère 3 : Site abritant au moins deux
populations importantes pour le maintien de la
biodiversité : Hibou du Cap Asio capensis, Bihoreau
gris Nycticorax nycticorax.
•Critère 4 : Important site d’escale pour la
migration des passereaux paludicoles et forestiers.
La presque totalité des oiseaux migrateurs transitant
par le Maroc ont été observés à Sidi Boughaba.
•Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1%
des effectifs de la population biogéographique de la
Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris.
Eau lacustre permanente
Eau lacustre temporaire
Végétation de bord d’eau
Végétation forestière dunaire
Eau d’estuaire
Espace artificialisé
Route
Piste
Limite du site
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
Site RAMSAR
1980
Site naturel classé
1951
HCEFLCD
Ministère de
la Culture
National
Eau marine
Eau d’estuaire
Agglomération
Lac
Plage de sable
Route
Piste
Réserve permanente 1975
de chasse
Réserve biologique 1980
SIBE
1996
site pour la fréquentation touristique.
HCEFLCD
HCEFLCD
HCEFLCD
Perspectives
•Elaborer le plan de gestion du site ;
•Contrôler et organiser l’accès du public à la réserve ;
•Renforcer la surveillance et le nettoyage de la réserve ;
•Clôturer et baliser la réserve.
Oasis du Tafilalet
65 000 ha
Il s’agit d’un complexe de zones humides
présahariennes constitué par les oueds des vallées
du Ziz et du Ghris. Ces vallées sont caractérisées par
une végétation oasienne (palmeraie et cultures). A ces
oasis, s’ajoute le lac du barrage Hassan Ad-Dakhil, une
des plus anciennes retenues artificielles du pays, et la
daya de Tamezguidate (lac de Merzouga).
Le site abrite des formations à Tamarix africana, Tamarix canariensis, Phragmites australis et Typha
angustifolia, qui sont très importantes pour le maintien de la diversité faunistique.
Le site est important pour les oiseaux grâce à sa position sur la voie de migration est-marocaine (MoulouyaZiz/Draa), dont le tracé suit les vallées riches en végétation. Il faut souligner dans ce contexte le rôle
que jouent les oasis comme relais de migration, rôle essentiel dans la constitution de réserves avant la
traversée du Sahara.
Palmeraie
Phragmitaie
Phragmites, Nerium
Phragmites, Tamrix
Phragmitaie
Lit de rivière temporaire
Herbier de Potamogeton
Agglomération
Route
Piste
Oued permanent
Limite du site
•Critère 1: Les Oasis représentent un milieu semi-naturel original.
•Critère 2 : Le site abrite deux espèces d’oiseaux vulnérables ou rares : Tadorne casarca Tadorna
ferruginea et Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris.
•Critère 3 : Le site contient une tamariçaie basse qui contribue à la diversité des peuplements de
Passereaux.
•Critère 4 : Le site présente une importance primordiale comme zone d’escale d’oiseaux migrateurs
(passereaux en particulier) empruntant la voie marocaine orientale.
•Critère 6 : Le site accueille en hiver plus de 1% du total de la population biogéographique de Tadorna
ferruginea
•Critère 7 : Présence d’une espèce de poisson endémique : Barbus figuiguensis.
Niveau de
Classement
Statut
Date de
Classement
Autorité
compétente
International
National
Site RAMSAR
SIBE
2005
1996
HCEFLCD
HCEFLCD
site pour les activités touristiques.
Perspectives
•Contrôler les pompages d’eau et les déviations des cours d’eau pour l’irrigation de manière à limiter
leur impact sur le milieu et sur les espèces.

Aguelmam Afenourir - Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et a la

Transcription

Documents pareils

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET

Signature de la convention RAMSAR, le 02 février 2015.

discours

Bienvenue dans la Réserve Naturelle Régionale des Seiglats, un

La convention de Ramsar

Zones humides - convention de RAMSAR

Les Abrolhos

Communauté de communes de l`Ile de Ré

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET

rapport de mission journee mondiale des zones humides